26/02/2015
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Ministère Tanskien de la Défense Nationale - Page 2

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Création de la 47e Brigade Mécanisée

Dans le cadre de la reconstitution d'une Force de Défense nationale, l'Etat-Major Général a décidé de constituer la 47e Brigade Mécanisée. Cette brigade s'articule, actuellement, autour des 91e et 92e régiments mécanisés constitués désormais en bataillon mécanisé, du 10e régiment d'artillerie ainsi que d'éléments logistiques, des forces spéciales, d'une batterie de défense anti-aérienne mobile et d'une compagnie d'intelligence militaire.

Le ministère précise que la création de la 47e Brigade Mécanisée, qui vise a créer un échelon de manœuvre supérieur à l'échelon régimentaire existant jusqu'alors s'accompagnera d'autres modifications et aménagements. La constitution d'un 3e bataillon mécanisé et l'ajout d'un bataillon blindé seraient prévus d'ici à l'année 2014.

L'Etat-Major Général à préciser que le 92e bataillon mécanisé allait rester dans sa base d'attache d'Halvø.

L'Etat-Major Général a indiqué qu'un projet de constitution de 3 régiments motorisés étaient en réflexion afin de permettre à chaque province fédérale de disposer d'un régiment, le 92e bataillon mécanisé serait alors ramener à Kalfafell. De plus, en suivant les récentes annonces du déploiement de l'escadrille 1/23 "Särna" en Paltoterra, le gouvernement aurait demandé au ministère de la Défense nationale, en lien avec l'Etat-Major Général, d'entamer des réflexions sur la constitution d'une série de compagnies destinées à être déployées de manière tournante entre les commandements intégrés de l'OND. Un total de 5 compagnies étant envisagés d'après nos sources et devant chacune constituer environ 200 Tanskiens. L'objectif du gouvernement serait clair, permettre à Tanska de crédibiliser sa place au sein de l'OND et d'être un partenaire fiable.

47th

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Organisation de la 47e Brigade Mécanisée en date du 29 juillet 2012 - susceptible de changer
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Expeditionnary Regiment

La transformation des 91e et 92e régiments mécanisés en bataillon mécanisés intégrés à la 47e brigade mécanisé ne doit pas enlever de l'esprit que l'échelon régimentaire reste de mise dans les Forces de Défense tanskiennes. Pour ainsi dire, elles n'ont jamais trouvé une aussi grande justification doctrinale, stratégique et pratique, en particulier à la suite de la récente augmentation de la force de défense à 30 000 professionnels.

Néanmoins, la réforme actuellement en cours au sein de la Force de Défense Territoriale a bel et bien amené à une évolution de la conception de ce que doit être le régiment tanskien ou "Expeditionnary Regiment". On spécifiera ici que le régiment est à différencier du régiment d'artillerie, à l'instar du 10e RArt faisant parti de la 47e Brigade Mécanisée. Le régiment, tel qu'actuellement conçu selon la hiérarchie des unités tanskienne compte entre 800 et 1 400 personnels (un bataillon mécanisé en compte moins de 800). Il dispose d'une force combattante (autour de 400 à 600 personnels), d'une logistique et d'un soutien indépendant auquel peut s'adjoindre de l'artillerie et des composantes de support aérien.

Plus que tout, le Régiment correspond à la confirmation d'une rumeur existante depuis quelques semaines : la création d'une nouvelle branche de l'armée : le Tanskian Autonomous Marines Corps ou TAMC. Pourquoi l'emploi du kentois (langue de caratrad) ? Il s'agit, et cela ne concerne que les noms et la hiérarchie mais en aucun cas le fonctionnement quotidien de cette future branche de l'armée, d'une façon de renouer avec les traditions tanskiennes qui, par le passé, ont vu naître une série d'unités indépendantes par delà les continents afin de protéger le territoire tanskien. Supprimées après 1946, elles étaient principalement fondées par des capitaines caratradais ou comptaient parmi leurs officiers de nombreux caratradais, expliquant alors un vocabulaire kentois.


L'Expeditionnary Regiment

La Force de Défense Territoriale prévoit, d'ici à l'année 2015, la formation de 6 Expeditionnary Regiments (ERG). En date du 21 août, seuls un régiment dit "combiné" a été officiellement annoncé par l'Etat-Major Général. Autour de cette structure qui comportera donc environ 5 000 à 7 000 soldats d'active, la Force de Défense Territoriale prévoit aussi de former une Division. Cette division qui constituera avant tout un ensemble administratif cohérent visera à créer, entraîner et maintenir les ERGs ainsi que des unités de soutiens qui pourront être rattachés au gré des besoins à un ou plusieurs ERGs : anti-aérien, reconnaissance légère, support aérien, ingénieurs, artillerie, forces spéciales, support amphibie, support aéroporté, intelligence militaire, police militaire, logistique supplémentaire.

Cette division totalisera ainsi, à terme, 12 000 à 15 000 soldats d'actives selon les premières estimations de l'Etat-Major Général. L'objectif d'un ERG est de pouvoir agir seul et indépendamment sur un théâtre d'opération. Les bataillons mécanisés désormais inclus au sein de la 47e Brigade Mécanisé doivent, à terme, perdre leur rôle de tête de pont au sein de la Force de Défense nationale au profit des ERGs et devenir, à l'inverse, le principal échelon à déployer une fois la tête de pont constituer. La 47e BM devant être 3 fois supérieure en nombre à un ERG (hors support).

Expeditionnary "Cavalry" Regiment

L'Expeditionnary "Cavalry" Regiment (ECRG) est une formation tactique qui opère indépendament. Elle est constituée, en date du 21 août 2012, de 837 personnels directs et est l'unité la plus lourdement équipée du Tanskian Autonomous Marine Corps et de la Force de Défense Nationale tanskienne en générale, comptant pas moins de 53 blindés de combat (dont 29 chars de combat principal) et 32 véhicules blindés.

L'ECRG dispose d'une importante capacité anti-véhicule en particulier si elle vient à être supporté par des éléments aériens et d'artilleries de la part de la Division. Il peut aussi être employé contre des adversaires plus légers n'incluant pas ou peu d'éléments blindés en leur sein. Du fait de leur organisation, l'ECRG dispose d'une puissance bien supérieure aux autres ERG actuellement en cours de planification par l'Etat Major Général et peu d'adversaires sont à même de vouloir engager un ECRG avec des forces légères. L'autre avantage de l'ECRG est sa mobilité, et son autonomie partielle. L'entièreté du dispositif est motorisé et toutes les forces combattantes sont mécanisées ou blindés, permettant une mobilité maximale.

Le principal défaut de l'ECRG réside en sa parte d'avantage en terrains complexe (forêts, jungle, montagne) ainsi que dans le cadre d'affrontements non-conventionnels qui peuvent accroître la vulnérabilité des blindés et réduire l'amplitude d'emploi de leur puissance de feu. Néanmoins, ces désavantages peuvent être partiellement comblés par l'ajout, auprès de l'ECRG, d'éléments de soutiens en provenance de la division, en particulier d'ingénieurs, de reconnaissance légère ou encore de force spéciales. L'ajout d'un support aéroporté (caractérisé par une ou plusieurs Infantry company peuvent aussi permettre d'accroître la protection autour des blindés. Du fait d'une demande logistique importante, un ECRG peut aussi être moins dédié à des théâtres d'opérations pouvant difficilement répondre aux besoins en particulier en carburant de l'unité. Là encore, l'emploi de supports de logistiques, ou d'éléments en provenance de la Force d'Auto-Défense Navale ou de la Force Aérienne peuvent venir palier aux manques d'infrastructures du théâtre d'emploi.

Objectifs stratégiques

L'objectif stratégique majeur de la formation d'un ECRG en plus de l'actuelle 47e Brigade mécanisée et du 75e Régiment à Pied (aéroporté) est de permettre à la Force de Défense nationale dans son ensemble d'être capable d'opérer sur deux théâtres mineurs en simultané ou sur un conflit régional. En s'assurant de disposer d'un élément blindé, d'une brigade mécanisée constituée et d'un régiment aéroporté, la Force de Défense nationale, en combinant les éléments de la FADN, de la FDT et du TAMC s'assure d'une capacité de projection ainsi que d'une modularité importante à même de répondre aux besoins qui sont ceux de la défense des intérêts du peuple tanskien et des droits humains.

L'opération humanitaire de l'OND au Valkoïnenland a mis à rude épreuve la chaine logistique de la Force de Défense territoriale l'obligeant à mobiliser les deux bataillons mécanisés ainsi que le 1er bataillon du 75e régiment à pied et le 59e bataillon de la 46e Brigade de Défense Territoriale d'Halvø. La constitution d'une nouvelle unité à vocation pleinement expéditionnaire et disposant d'une autonomie accrue par rapport aux 91e et 92 bataillons mécanisés visent aussi à répondre à cette limite. Alors que Tanska eut été difficilement capable de répondre à une autre crise humanitaire en simultané de celle de Konstantinopolis, la formation de l'ECRG viendra combler le manque.

Le ministère de la Défense nationale annonce donc la constitution du 104th Expeditionnary "Cavalry" Regiment.

dfgOrganigramme type d'un ECRG
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sdf

Liste des unités terrestres tanskiennes - 9 septembre 2012
Cabinet de la première ministre, matinée de décembre, Norja.

Le directeur de cabinet de Kristine Svane, ministre de la défense, marchait d'un pas assuré en direction de l'ascenseur. Ses doigts tapotaient mécaniquement le dossier qu'il tenait à la main. tic-tac-tic-tac, le cliquetis de l'horloge sonnait dans sa tête, il tournait sa langue en continue, sa jambe droite tremblait légèrement. Au fil des années, faute de pouvoir pousser davantage les murs du ministères, on avait serré les bureaux, raccourci les couloirs et enterrés quelques lieux d'importance. Ainsi, Svend descendit de plusieurs étages, la plupart sous la surface du sol, pour arriver au "grand étage". Etrange surnom pensait-il pour un étage qui ne contenait que deux salles. La première, petite, réservée à des hommes et femmes en uniformes lui était inconnue. La seconde, plus grande tout en restant modeste se concentrait sur une table ovale et une série d'écrans et d'ordinateurs avec quelques bureaux. Les tentatives d'ornement de la pièce de quelques fresques et rares tableaux ne lui enlevait rien à son aspect naturellement froid, inhumain. C'est en lieu que les décisions les plus tristes de l'Etat se prennait.

Svend sorti de l'ascenseur, avala rapidement le couloir saluant les deux gardes républicains qui ouvrèrent puis fermèrent mécaniquement la porte métallique et la cacophonie l'envahit. La salle était noire de monde. Comprenez, noire de monde dans le "Grand étage" signifie qu'une vingtaine de personnes y sont, ce qui est rare, et peu normal. Le président, la première ministre, la ministre de la défense, le ministre des affaires étrangères, les quatre chefs d'Etat-Major, la présidente du Congrès fédéral et une dizaines de directeurs de cabinets et quelques directeurs des renseignements. Svend avait un quart d'heure d'avance mais il était déjà en retard.

Quelques instants plus tard, alors qu'il saluait sa ministre lui donnant le dossier, la première ministre fit commencé la réunion, il était 5h51 du matin, ils avaient 9 minutes d'avance.
«»
Jaka Lakkas (PM, Première Ministre) : « Bonjour à toutes et à tous, le conseil de défense restreint est ouvert. Je vais être bref. L'opération Elapida a débuté, la livraison d'équipements de défense anti-aériens non-létaux a débuté auprès de l'Empire du Nord, la question est désormais l'option létale. Kristine, en privé, les ministres avaient pris l'habitude de se tutoyer, à toi la parole. »

Kristine Svane (KS) : « Merci Madame. Merci..., elle cherchait son conseiller du regard, Svend pour les notes. Nous avons actuellement deux options sur la table qu'il nous faut évaluer. La première, dans la continuité de la livraison de nos équipements de radio et de radar, serait de livrer des batteries anti-aériennes mobiles à l'un des membres de la coalition voir à l'Empire du Nord. Cela nous permettrait par ailleurs de renouveler notre équipement vieillissant. La coalition serait plus aisément en mesure de défendre le ciel de leur région voir de chercher à interdire le couloir aérien en direction de la RPZ occupée. La seconde, serait de de délivrer tout ou partie de notre stock de Skjöld [missile sol-mer] à l'un des membres de la coalition et de se procurer des missiles auprès de Faravan ou de Sylva. Combinés, ces éléments pourraient porter un coup important à la flotte loduarienne. Néanmoins les renseignements du SPIE ne peuvent conclure avec certitude sur la réaction qui suivra.»

PM : « Mmhh....Et quelle confiance je peux avoir dans la réaction concernant la livraison de missiles anti-aériens ?»

KS : « Les missiles ne seraient pas délivrés publiquement. Nous avons un délais de 6 mois à un an avant de devoir annoncer publiquement une livraison d'armes, et nous pouvons conserver cela sous le titre de "défense anti-aérienne", sans préciser si il s'agit d'un radar ou d'un lanceur. Publiquement, cela limiterait l'effet. »

c (AK, Présidente du Congrès Fédéral) : « L'Alþingi serait sans doute rapidement mise au courant de la perte de nos stocks de missiles et de batteries. Si une commande est lancée, des équipements neufs achetés ou autres, la crainte d'un désarmement ne devrait pas gagner les rangs de la gauche. Néanmoins, il faudra bien en indiquer la raison. La fourniture d'armes au Rus've ne sera pas populaire, à la Tcharnovie non plus. Auprès d'un allié, sans préciser qu'il s'agit de l'Empire du Nord serait législativement limite mais permettrait d'éviter la question pour un temps. Il faut toutefois réfléchir aux conséquences pour la campagne politique... »

PM : « Vous avez raison. Une accusation de déstabilisation de la région me serait néfaste. Ne parlons pas d'une guerre. Mais si la livraison est faite auprès d'un pays tiers, nous ne sommes pas responsable de ce qu'il advient de nos armes.»

AK : « Cela peut tenir comme défense, chez nous, à l'international je ne sais pas.»

Les têtes se tournèrent vers Mar Loftsson, ministre des Affaires étrangères et des Droits humains.

ML : « L'action loduarienne est impopulaire sur toutes les côtes de la Manche Blanche. Plusieurs pays hors de la région comme la Manche Silice ou encore Sylva prennent des actions diplomatiques ou autres diverses à l'encontre de la Loduarie, sans chercher la confrontation. L'inconnue c'est avant tout la réaction Pharoise ou Alguarenoise. Les premiers sont davantage intéressés par leur domination de la région plus que par le sort des populations. Chasser la Loduarie de la Manche Blanche sans contrevenir à leur domination ne devrait pas les gêner plus que cela. Qui plus est, à aucun moment nous n'envisageons d'y participer directement. Pour Alguarena ou le Grand Kah, leur éloignement semble égal à leur désintérêt pour la situation actuelle. »

Pendant près d'une heure, les divers conseillers et directeurs de cabinets prirent la parole pour apporter une série de précision et de points de contradictions. Aili Kinnunen ainsi que le Secrétaire Général de la première Ministre firent particulièrement attention à mettre en avant les avis exprimés par les divers partis politiques sur la situation au Kolcovo. Nul ne soutenait l'action Loduarienne et tous la condamnait, mais tous les partis, commencer par le Front Tanskien et le PCT ne soutenaient pas activement l'intervention de la coalition elle aussi qualifiée d'impérialiste. Socialistes et centralistes, plus tempérés, adoptaient selon la présidente du Congrès fédéral, une position plus proche et compatible avec l'action gouvernementale.

La décision fut finalement prise. Le SPIE recevait pour ordre de produire, rapidement, une série de notes sur les perspectives liées aux livraisons tandis que d'autres ministères régaliens devaient en étudier la faisabilité. Si le cas des missile anti-aériens ne faisait pas de doute aux yeux de la majorité des personnels présents, celui des missiles antinavires posait davantage de problème. La décision pourrait prendre des semaines, là où il n'avait fallut que quelques jours pour parvenir à un accord sur les véhicules. Svend, comme d'autres, ne dormirait que peu dans les temps à venir.
sdf

Le Norjien Sécurité et Défense - NORJA

La Force d'Auto-Défense Navale reçoit son nouveau BPC, le TMS Brúnn Haukur

La Force d'Auto-Défense Navale, composante maritime a reçue son nouveau et second Batiment de Projection et de Commandement, acheté auprès du "Premier Partenaire de la République".

Par Finn Thygesen (Norja), le 26 mars 2013

Le TMS Brúnn Haukur en transit entre Caratrad et Tanska, mars 2013

[justify]Le contrat était prévu de longue date, il a été officialisé lors de la visite de Sa Majesté Elizabeth 1ere du Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware en Tanska en 2012, il s'est finalement achevé il y a peu. Le TMS Brúnn Haukur (Gwinau Hebog ou Faucun Brun de son nom originel) est le troisième navire de la classe Baedd Du construit par et pour la Royal Navy caratradaise et lancé entre 2012 et 2013. Acheté par Tanska dans les phases finales de sa construction au-lieu d'un des deux navires de la série précédente, il a du subir quelques modifications de dernière minute, a savoir les changements de langue ce qui a provoqué quelques semaines de retards. Néanmoins ce navire, qui est pour un bref moment le nouveau navire amiral de flotte (avant l'arrivée du futur porte-hélicoptères, toujours sans nom, puis du futur porte-avions le TMS Tanskæ), est désormais bien arrivé entre les mains des équipages formés depuis plusieurs mois sur les sister-ship auprès de la Royal Navy.

Long de près de 180 mètres et pouvant embarquer jusqu'à 740 hommes au delà de son équipage de 325 marins et matelots, le TMS Brúnn Haukur, qui a aussi reçu le premier (et unique pour le moment) AH-45 dont la production par Aircar Helicoptere vient de débuter, vient ainsi compléter les capacités de projections qui se renforcent pour la Force d'Auto-Défense Navale. Le bâtiment devrait prochainement prendre part à l'exercice Kalt Frelsi 2013 dont la composition a récemment été étendue au-delà du simple cadre gelé des fjords et des plaines halviennes a indiqué par un communiqué le ministère de la Défense nationale récemment.

Néanmoins, plusieurs observateurs tendent à pointer le fait, qu'en l'état, la Force d'Auto-Défense Navale ne disposait pas d'assez de chalands de débarquement pour équiper ces deux Bâtiments de Projection et de Commandement. Ainsi, 2 des 4 chalands en dotation ont du être envoyés sur le TMS Brúnn Haukur depuis le TMS Kænugarður. Le ministère reconnait des "retards dans le calendrier de livraison" et la "surcharge des chantiers navals de la République", ce qui est une bonne chose, mais qui amène ainsi à des manques temporaires de capacités. Une étude serait en cours au sein de la Commission de défense fédérale sur la possibilité soit de commander 4 chalands de débarquement supplémentaires à l'étranger, soit de les construire en Tanska. Compte-tenu de l'important appel d'offres ayant cours et du budget alloué, les parlementaires seraient peu enjoués à l'idée d'accroître le budget pour l'importation d'armement. "Nous disposons des capacités de production nationale et nous pouvons tolérer quelques mois de retards, nous pensons qu'il est préférable de produire ces chalands à la maison quand bien même certains partenaires en produisent d'excellents modèles" a ainsi indiqué un député de la majorité souhaitant rester anonyme.

Le rôle de ce navire, comme l'indique son nom, est avant tout d'opérer en tant que plateforme de commandement pour la Force d'Auto-Défense Naval ainsi que pour les éléments - notamment du Tanskian Autonomous Marine Corps - qu'il embarquera. Pour autant, comme le pointe certains chercheurs du CTESI, la flotte de navires de premiers rangs (comprenez de frégates et aussi de corvettes) de la marine tanskienne est actuellement sous-dimensionnée par rapport aux capacités de projection dont elle est dotée et dont elle se dotera davantage prochainement. Certes, un contrat est ainsi en cours de préparation, mais les parlementaires ne se cachent pas pour indiquer que les trois offres reçues (Teyla, Grand Kah et Loduarie) amènent à "d'importants débats" et à la "recherche d'un compromis économique et sécuritaire", mais aussi peut être politique, entre la majorité et notamment la gauche socialiste, désireuse de ne pas dépendre uniquement de pays membres de l'Organisation des Nations Démocratique, au grand désespoir de la majorité et du gouvernement. Ainsi, des retards dans le choix du ou des contrats sélectionnés (qui devront l'être avant le 1er juillet) sont possibles mais tous les députés (de la majorité et de l'opposition) ont indiqués chercher un compromis à trouver le plus rapidement possible, et le moins cher, éventuellement.
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sdf

Le Norjien Sécurité et Défense - NORJA

La Force d'Auto-Défense Navale a admis au service actif le nouveau porte-hélicoptères TMS Halvø

La Force d'Auto-Défense Navale a admis aujourd'hui au service actif le porte-hélicoptères TMS Halvø, encore non doté de la totalité de ses appareils.

Par Finn Thygesen (Norja), le 10 avril 2013

Le TMS Halvø en essai en Manche Blanche, le TMAS Vestur en arrière plan, avril 2013

Un AH-45, tout juste sorti des usines d'Aircar Helicopteres en banlieue de Haapislmi vient se poser sur le pont du porte-hélicoptère TMS Halvø sous les yeux de la Première ministre Jaka Lakkas. A quelques mètres de là, un Stormsvale-5 décolle, suivi d'un second puis d'un troisième. La démonstration prend place, l'équipage de plusieurs centaines de marins, pour la majorité en tenue de cérémonie s'aligne sur le pont. L'orchestre de la Force d'Auto-Défense Navale se positionne. Le bâtiment entre dans la baie de Norja par les Portes de Guðdómlega. Il est suivi du tout récent BPC TMS Brúnn Haukur acheté à Caratrad, de la frégate TMS Mannréttindi et de la corvette TMS Fljót. Sur les quais, une foule importante s'est amassée, la revue navale peut débuter.

Il faut bien le dire ce lancement en grande pompe, qui devrait prochainement être suivi des trois futurs patrouilleurs a des allures de campagne électorale favorable au parti et sa politique - couteuse - de défense. Les Norjiens se sont néanmoins ramenés en nombre pour assister à l'arrivée à quai du bâtiment et au survol de la capitale par une trentaine d'appareils dans ce qui fait office de défilé aérien au dessus de la capitale. Du côté de l'opposition on estime que cela est bien pour la défense, moins pour les dépenses. Il faut dire qu'entre la mise à l'eau du porte-hélicoptères, la réception du bâtiment de projection et de Commandement, la future réception des trois patrouilleurs multirôles de classe Elv, le lancement, attendu à l'été, du porte-avions TMS Tanskæ, la possible commande de deux à six (et non plus quatre) frégates et enfin l'annonce, lors d'un entretien de Jaka Lakkas sur le pont du TMS Halvø de la construction d'un second bâtiment ravitailleur de flotte classe Vestur, la FADN atteint une croissance jamais vue en si peu de temps.

L'Amirauté générale ne boude pas son plaisir de voir ses moyens augmenter considérablement après l'investissement récent dans la Force de Défense territoriale. Néanmoins, un certain nombre d'officiels tanskiens pointent tout de même les limites de l'employabilité du navire à l'heure actuelle. En effet, celui-ci manquerait notamment de sa pleine dotation en hélicoptères. La Force d'Auto-Défense Navale disposerait bien du nombre suffisant de Stormsvale en piochant dans les stocks actifs d'autres unités mais manquerait néanmoins d'AH-45. Sur les 4 à 8 hélicoptères prévus, un seul est actuellement disponible, le second étant à bord du TMS Brúnn Haukur. Cependant, comme l'affirme le ministère, les livraisons sont en cours et leur rythme devrait s'accroitre rapidement et le batiment sera pleinement équipé avant l'été. reste la question des autres transports initialement évoqués, les fameux "avions-hélicoptères", en développement par Aircar helicopteres, n'ont eux pas encore reçus les crédits nécessaire à leur lancement.

La ministre de la Défense, Kristine Svane, reconnaissait récemment que Tanska est arrivé au maximum de la capacité "ordinaire" de production de la Base Industrielle et Technologique de Défense et qu'il s'agissait de l'étendre sans avoir un coût important sur les Tanskiens et Tanskiennes. Elle a rajouté que l'important résidait dans le fait d'assurer d'une part la défense et la sécurité des Tanskiens et Tanskiennes, la viabilité des comptes publiques d'autre part, et la création d'emplois permis par les chantiers et l'ensemble des sous-traitants qui se développent en marge des armées le tout afin de développer un modèle cohérent.

Dans une note interne consultée par Le Norjien, nous avons aussi pu apercevoir qu'un bref retour en cale sèche était étudié pour le TMS Halvø pourtant à peine sorti de celles-ci. La raison serait une erreur à corriger dans la construction du navire ? Non, il s'agirait du renforcement d'une partie du pont en vue de l'hypothèse d'accueillir des "aéronefs plus imposants" sans que la note d'en dise beaucoup plus. Alors que le développement d'une série d'appareils classifiés se poursuit sur le Centre Aérospatial d'Akrak en Aleucie, les rumeurs émergent quant au développement d'un appareil à même de décoller non pas du futur porte-avions mais bien du TMS Halvø. Le ministère n'a pas souhaité répondre à nos questions.
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CTESI
Centre Tanskien d'Etudes Stratégiques et Internationales

L'Eurysie au centre des inquiétudes : La déstabilisation de l'Eurysie au coeur de l'actuelle réforme de la Force Territoriale


Mai 2013 - Matilda Nilsson


Au milieu du mois de mai, la ministre de la défense, Kristine Svane, annonçait une modernisation et une amélioration du format de l'actuelle 47e brigade mécanisée, principale brigade constituée bien au-delà de la dotation de la 46e brigade motorisée. Il ne s'agit pas d'une refonte à zéro. En effet, la majorité du matériel, du personnel, de l'organisation même est conservée mais est revue, réagencée, parfois à la marge, parfois plus largement. La "brigade de combat mécanisée", d'après le nouveau nom de la 47e brigade doit désormais comporté entre 4000 et 5 000 hommes selon les derniers ajustements qui doivent être fait. Il s'git, d'après les mots de l'Etat Major général, d'une grande formation tactique qui opère de façon indépendante. Elle est conçue pour être équipé des véhicules blindés de combat les plus lourds et les plus puissants de l'inventaire tanskien, des chars de combats aux multiples versions des KJ-10A4 à KJ-10A9 en passant par de nombreux BVF principalement de commandement et de transmission etc. Les véhicules priorisés restent ceux qui circulent sur des chenilles pour la mobilité hors des routes dans les plaines et champs des régions centrales de Tanska (et de la majorité de l'Eurysie) ainsi que pour la protection accru des blindés. Cette brigade de combat blindé possède au total plusieurs centaines (presque un millier) de véhicules de combat, de transport, de communication, d'appui et de logistique.

Dans la structure actuelle prévue par l'armée, la Force de Défense Territoriale doit être capable d'équiper entièrement une BCM à l'été 2013. D'après les mots de l'Etat-Major Général, c'est presque entièrement le cas pour la 47e BCM, "à l'exception de quelques dizaines de VPRHM (Véhicule polyvalent sur roues à haute mobilité) - ou plus communément appelé Viper - qui doivent encore venir grossir les rangs de la brigade. Ainsi, d'après la ministre, la Brigade est "d'ores et déjà" déployable entièrement mais ne bénéficierait pas de ses plaines capacités pour encore quelques semaines. Elle dispose néanmoins de plusieurs avantages. Le premier, et non des moindres, réside en effet dans l'entraînement répété et la brève expérience de plusieurs des unités qui composent la brigade, nous y reviendrons plus tard. Ne s'agissant en effet que d'une réforme qui, pour les unités combattantes se fait à la marge, les ajustements sont mineurs, sans changement du matériel en dotation ni du nombre de personnel. En particulier, les 91e et 92e bataillon mécanisés voient surtout leur section de logistique avancée augmentée sans réduction du format en lui même de leur composition.

L'objectif principal de la BCM est d'agir comme force de frappe conséquente dans la défense du territoire national tanskien, des territoires alliés ou dans la protection des populations civiles, d'après la ministre. L'origine de la 47e brigade, issue des anciens bataillon mécanisés projetable, reste donc profondément ancré dans la capacité de projection à l'instar du 104e Régiment de Cavalerie Expéditionnaire qui vient fournir le 3e bataillon mécanisé de la brigade. Si son rôle reste avant tout profondément eurysien, la ministre a ainsi fait part de son intégration évidente dans les capacités de projection et de défense projeté de la Force d'Auto-Défense Navale, récemment dotée du porte-hélicoptères TMS Halvø, d'un second bâtiment amphibie et prochainement d'un second bâtiment ravitailleur de flotte. La BCM dispose ainsi, par la présence de 3 compagnies de chars de combat (en réalité, la ministre a bien précisé qu'il y en aura 5 mais que les derniers ajustements administratifs concernant le transfert des 28 KJ-120 en un bataillon à part entière doivent être parachevé dans les prochains jours, l'unité organique existe elle bel-et bien), de 9 compagnies d'infanterie mécanisé, d'une forte capacité anti blindage et de mobilité comme il en existe peu en Eurysie. En effet, les forces légères ont tendances à être moins mobiles que les forces lourdes car ayant tendance à combattre à pieds.

Néanmoins, un inconvénient majeur existe contre la BCM, le combat urbain ou encore les montagnes. Si les secondes sont limitées en Eurysie, la ville est elle omniprésente. précisons qu'il ne s'agit pas ici de combat dans des villages pour lesquels la 47e BCM s'entraîne constamment, mais pou des villes plus importantes. Mais sur cet aspect le ministère a bien précisé que la doctrine tanskienne ne prévoyait pas l'emploi de la 47e "dans un milieu urbain", sauf en appui d'une force d'infanterie dont ce serait la le rôle principal, comprenez la 46e brigade motorisée ou le 75e régiment à pied.

Pour autant, la brigade dispose d'un avantage notoire sur nombre d'unités, sa logistique. Des informations divulgué par le ministère, la logistique de la seule BCM excèderait la "dotation en logistique de la majorité des armées, je dis bien des armées, d'Eurysie. Nous ne faisons pas de comparaison pour démontrer une quelconque supériorité qui n'existe pas mais pour témoigner de l'importance de la logistique qui est parfaitement comprise dans nos rangs.". Cette logistique amène toutefois à des limites d'adaptabilité de l'unité dans une zone aux infrastructures médiocres ou dégradées en raison de l'exigence de l'unité. C'est sur cet aspect que le ministère a indiqué avoir considérablement accru les capacités de génie de la Force de Défense Territoriale ainsi qu'un usage "important" des outils aériens et maritimes pour palier à de possibles manques d'infrastructures.

Le poids et les besoins de l'unité ont alertés plusieurs députés du Congrès et spécialistes sur les capacités de déploiement de l'unité à l'étranger. La ministre a, sur cet aspect, rappelé que ces limitations n'entravaient pas de façons significatives les opérations. Dans un premier temps, elle a rappelé que l'unité, comme l'ensemble des forces tanskiennes avaient une nature défensive et donc qu'un déploiement à l'étranger signifiait avant tout un déploiement sur un sol allié en prévention d'une agression et permettrait donc de bénéficier des infrastructures du pays. De plus, elle a indiqué que dans le cadre d'opérations humanitaires "il existe d'autres options qui s'offrent à nous pour venir en aide à des populations". Enfin, sur un sol hostile (comprenez tout un territoire allié sous occupation d'une force hostile), elle a indiqué qu'une telle brigade serait déployée en fer de lance, certes, mais en fer de lance d'un "ensemble de forces" complet qui comprend généralement un grand nombre d'unités annexes et de soutien, ce qui réduit le poids de l'équipement d'une telle brigade. En outre, dans le cas de crises en Euyrisie, Tanska disposerait d'un possible lapse de temps suffisant pour déployer des forces à titre préventif ce qui limiterait l'importance logistique de l'unité. Dans la mesure où les planificateurs et logisticiens tanskiens, au-delà de constituer un corps de fonctionnaire à part entière particulièrement instruit et difficile d'accès, sont préoccupés par la vitesse de déploiement et les capacités logistiques, des investissements dans des stocks prépositionnés pourraient être effectués en prévision de crise.

Sans trop en avoir dit, l'Etat-Major Général a reconnu à demi-mot, mais cela n'est guère une surprise, qu'il existait un "ensemble de plans et de projets de déploiement d'éléments armés tanskiens dans un panel de scénario plus ou moins grave pour la sécurité de populations civiles, de nations alliées voir du territoire national". A ce titre, il a été indiqué qu'en plus u personnel direct de la 47e BCM, il y avait "plusieurs centaines d'hommes et de femmes" dont le travail quotidien est d'assurer la bonne tenue opérationnelle, administrative et la planification de l'emploi de l'unité en lien avec l'ensemble des ministères et services gouvernementaux associés.


Ce qui ressort de cette restructuration de la Force de Défense Territoriale, bien qu'il ne s'agisse la en réalité que du parachèvement d'une réforme progressive le temps que l'Armée se dote des capacités suffisantes, c'est bel et bien l'influence jouée par la déstabilisation de l'Eurysie sur la conception de la défense tanskienne. Par moment délaissée au profit surtout de la Force d'Auto-Défense Navale, la Force de Défense Territoriale semble retrouver ses lettres de noblesse. Progressivement, on peut observer la constitution d'un appareil militaire complet, encore restreint par la taille mais qui, à l'inverse de la majorité des pays eurysiens, dispose bien des panels d'actions en simultané sur l'ensemble des spectres sans jamais négliger le plus important : la logistique.


Organigramme de la 47e Brigade de Combat Mécanisée. Les 91e, 92e (du 103e régiment) et 1er bataillions (du 104e Régiment) sont issus de modification, à la marge, d'unités préexistantes.
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Le Norjien Sécurité et Défense - NORJA

La Force d'Auto-Défense Navale réalise son plus grand exercice à ce jour

Le Groupe Aérien Embarqué du porte-avion tanskiens, les hélicoptères du porte-hélicoptère et plusieurs milliers de marins comprenant des alliés sont en exercice en Manche Blanche en ce moment.

Par Finn Thygesen (Norja), le 25 août 2013

Un AH-45 Atlas réalise un ravitaillement en mer entre le TMAS Vestur et le TMS Tanskae en Manche Blanche


Un AH-45 passe au -dessus de nos têtes. Sous ses pâles, suspendu à un fil, plusieurs tonnes d'équipements sont posés sur l'arrière du pont du porte-avions. Un V-21 flambant neuf a décollé quelques instants auparavant. Au loin les frégates TMS Mannréttindi et TMS Lýðveldið réalisent un tir virtuel de missile de croisière mer-mer sur des cibles à plusieurs dizaines de kilomètres. Il est 23h30, il fait nuit, mais partout des lumières clignotent et le son continuent des appareils et des moteurs brise à chaque instant le calme de la mer.

Là, au milieu de la Manche Blanche, sur une zone plus grande que la République, la Force d'auto-Défense Navale effectue son plus grand exercice jamais réalisé. Les moyens sont conséquents et aucun journaliste n'a le détail complet des éléments déployés. Mais nous savons tout de même l'un des scénarios de l'exercice : un débarquement amphibie sur la province d'Halvø doit avoir lieu dans quelques jours.

Il y a deux jours de cela, avant d'embarquer sur le fleuron de la flotte tanskienne, le TMS Tanskæ, nous avons survolé le TMAS Sigurd Baalsrud, immense navire cargo, à quelques dizaines de nautiques au sud du groupe aéronaval. Escorté par plusieurs navires et flanqué d'un bâtiment amphibie, nous avons pu observer une véritable fourmilière sur son pont habituellement vide. Des camions et des véhicules blindés par dizaines, sans compter ce qu'il avait en son sein. D'après nos informations, c'est l'intégralité de la 47e brigade mécanisée qui est embarquée sur différents bâtiments de la Force d'Auto-Défense Navale, protégée par plusieurs sous-marins, des patrouilles d'hélicoptères anti-sous marine et une escorte considérable ayant dressé un périmètre impressionnant autour de la flotte amphibie.

Mais avant un tel débarquement, il faut que cette force affronte, virtuellement, une autre flotte censée protéger Halvø. Inférieure en taille, elle comprend néanmoins le porte-hélicoptères TMS Halvø, une frégate caratradienne la HMS Aurora, des patrouilleurs multi-missions de classe Elv et d'autres navires. L'armée n'a publié aucun résultat des exercices et des affrontements virtuels. Et peu importe ces derniers, un débarquement amphibie aura tout de même lieu quand bien même le groupe amphibie serait virtuellement coulé. Un officier de la force "bleue" nous a néanmoins indiqué que "virtuellement, le débarquement serait possible", comprenez, le groupe amphibie n'a pas été atteint dans le cadre des affrontements virtuels.

A bord de chaque navire à bord duquel nous avons pu monter, du bâtiment logistique à la frégate en passant par le porte-avions, des officiers de l'Organisation des Nations Démocratiques étaient présents auprès des officiers tanskiens s'ajoutant aux navires d'Etats membres présents dans les forces "bleues" et "rouges". En plus de la HMS Aurora, on peut aussi compter le destroyer NIS Phosphore et la frégate NIS Emeraude de l'Empire du Nord, mais aussi un bâtiment teylais. L'Amirauté générale l'assure, l'exercice vise à démontrer le haut degré de préparation des forces alliés et leurs capacités à travailler ensemble dans des conditions "au plus proche du réel", quelques semaines après la défaite politique loduarienne
Zladingrad et leur départ forcé par l'ND et les pirates pharois.

La constitution d'un groupe aéronaval, le renforcement de la task force du porte-hélicoptère et du roupe amphibie complètent ainsi les capacités tanskiennes en mer, et surtout sa capacité de projection. Destiné à opérer principalement hors de la Manche Blanche, le TMS Tanskae reste aujourd'hui encore une pièce importante de démocratie et de projection politique pour la République. Son escorte sera renforcé dans les mois à venir de deux frégates en construction dans le Royaume de Teyla ainsi que le destroyer TMS Faðir lýðræðislegra gilda en construction dans les chantiers navals tanskiens. Toujours d'après l'amirauté, la marine s'exerce sur l'ensemble des spectres de la guerre moderne, y compris la guerre des mines avec le nouveau bâtiment TMS Håøya récemment admis au service actif.

La multiplication des crises diplomatiques avec la Loduarie ayant atteint un point culminant avec le blocus et l'ultimatum sur Zladingrad, les forces alliées ont accrues leur degré de préparation et multiplient les exercices. Pour les Forces Tanskiennes, les préparations sont avant tout destinées à la capacité de réaction n'étant pas - en règle général - en première ligne dans l'hypothèse d'un conflit armé direct avec la Loduarie Communiste. Notons néanmoins le souhait du gouvernement d'accroître considérablement le nombre de réserviste dans le pays, passant de 15 000 à 60 000 avec des débats naissants sur la hausse du nombre de réservistes à 120 000 au total. Ceux-ci s'ajouteraient aux 62 000 soldats professionnels des forces tanskiennes. Le gouvernement l'assure néanmoins, le coût des forces armées sur les finances publiques ne devraient pas croitre considérablement. En réalité, il est surtout calqué sur la croissance économique tanskienne de sorte que, bien que n'augmentant pas en valeur du PIB (5%), le budget de la défense croit tout de même de manière continue. Sans aucun doute depuis la fédéralisation, jamais la République ne s'est autant sentie menacée dans son existence même, et jamais elle ne s'est autant préparée à un conflit. Toutefois, elle possède des atouts importants, à commencer par l'alliance défensive que fournit le Conseil militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques.
CTESI
Centre Tanskien d'Etudes Stratégiques et Internationales

L'Organisation des Nations Démocratiques entre capacités et manquements : la complémentarité et l'interopérabilité comme seule option


Octobre 2013 - Matilda Nilsson


Au 1er janvier 2013, les forces navales de l'Organisation des Nations Démocratiques ne comptaient aucun porte-avions. Si l'on exclu Zélandia (non membre du Conseil Militaire), elles ne comptaient que deux porte-hélicoptères, dont un seul faravien, était opérationnel mais isolé entre la Mer Blême et l'Océan des Perles. Au 1er octobre de la même année, après le blocus onédien sur les forces loduariennes à Zladingrad, les forces (aéro)navales de l'OND comptaient 2 porte-avions, le TMS Tanskæ pour Tanska, et le HMS Illustrious caratradais auquel s'ajoutera bientôt le futur porte-avions sylvois. Toujours hors Zélandia, 3 porte-hélicoptères sont en servie et leur nombre atteindra prochainement 6, chaque membre en disposant d'un. Les bâtiments amphibies, eux au nombre de 5 sont désormais 6 et bientôt 7.

En ne prenant ainsi en compte que les capacités de projection aéronavales et amphibies, l'année 2013 marque un véritable tournant pour les marines onédiennes et pour l'organisation en elle-même. Le déploiement de l'Illustrious Carrier Strike Group (CSG 105) et du Groupe Aéronavale Tanskae (CSG 106) au mois de juillet en Manche Blanche, accompagné de nombreux navires de surface, de plus d'une centaine d'aéronefs embarqués et au sol, de plusieurs sous-marins témoignent de l'ambition et des capacités conjointes des forces alliés. La crise translave qui s'est transformée en crise OND-Loduarie, transposant un conflit localisé (eurysie orientale et Mer Blême) en conflit intercontinental témoigne de la nécessite de faire face à plusieurs crises simultanées pour l'OND. Plus tôt, la simultanéité des tensions frontalières teylo-loduariennes et l'irruption du conflit en Communaterra n'a fait que souligner cette simultanéité des crises. Cela renforce aussi l'importance de la coopération et du combat collectif qui s'est caractérisée, au-delà des opérations et exercices conjoints, par l'adoption, le 26 avril dernier, du Commandement Intégré du Conseil Militaire.

Alors que l'OND a considérablement développé ses capacités navales par la constitution de ces deux groupes aéronavales (GAN), ces éléments ne doivent pas illustrer des limites visibles dans le dispositif de l'alliance. Si le GAN joue ainsi un rôle essentiel dans le renforcement et dans la crédibilité intrinsèque de l'alliance, dans la dissuasion d'adversaire potentielle et dans la capacité de projection, il n'est qu'un élément dans une véritable toile qui compte encore certains trous, parfois importants.


Les forces terrestres : situations géographiques différenciées

Les Forces terrestres sont-elles toujours le "parent pauvre" des armées du Conseil Militaire ? Les Chiffres de l'institut de Førdeild semblent en témoigner autrement. Au 1er octobre, les forces terrestres combinées comprenaient plus de 1 000 blindés de transports, presque autant de véhicules de combat d'infanteries, 400 chars de combats et chars légers, et quelques milliers d'autres véhicules et de pièces d'artillerie. Pour autant, la situation est géographiquement très variée.

En Eurysie, les Forces terrestres onédiennes présentes sur place sont sans commune mesure face à leur rival loduarien et surclassent tout autre pays et même les forces terrestres combinées de l'UEE d'une part ou encore du Liberalintern ou de l'ONC d'autre part (d'un point de vue purement théorique). Si la Loduarie communsite réalise bien des exercices à la frontière, les discussions au siège de Manticore devraient aboutir à des exercices conséquents aussi de la part des alliés principalement en Teyla et démontrer les capacités de défense et de résilience. Cependant, même au sein des pays eurysiens, les disparités sont importantes. Si Caratrad dispose du premier parc blindé de l'alliance en Eurysie, devant Tanska et Teyla, ses capacités logistiques sont elles bien inférieures à la fédération tandis que le Royaume, bien que disposant d'un important parc de chars de combat principalement pour faire face à la Loduarie, les capacités de supports des forces armées teylaises pourraient rapidement être sous perfusion tanskienne tant les capacités de déminage, de réparation et de franchissements sont actuellement restreintes. Teyla dispose aussi d'un important parc d'artillerie largement supérieur à la sous-dotation chronique des forces tanskiennes et caratradiennes. A titre de comparaison, Teyla dispose de davantage de canons automoteurs que Caratrad n'a d'artillerie et les canons tractés tanskiens n'équivalent qu'au tiers de leurs collègues teylais.

Pour autant, combinées, les trois pays eurysiens disposent d'un modèle d'armée terrestre imposant, renforcé par les réservistes tanskiens et potentiellement teylais, et disposant d'une logistique solide, bien au-delà des capacités théoriques loduariennes. Mais la situation eurysienne, que l'on peut donc considérer comme convenable sur le plan terrestre repose néanmoins sur l'actuelle nécessité de l'interopérabilité dès lors que l'on imagine des scénarios dépassant les escarmouches ou nécessitant de la manœuvre et de la masse.

A cela s'ajoute un autre élément : la dispersion des forces caratradiennes et tanskiennes. Certes, pour les deux nations, l'écrasante majorité des forces armées et du parc blindé est situé en métropole, mais la répartition géographique de leurs territoires obligent quand même à des présences sur d'autres continents et donc à une certaine forme de dispersion. Ce point permet d'évoquer un autre point, la situation sur les autres continents.

Longtemps accablé par le poids de sa taille, les forces impériales nordistes connaissent, depuis le début de l'année, un véritable renouveau logistique : doublement du parc des camions et des équipements de transmission, pour ce qui reste la première armée de l'alliance en nombre. Pière angulaire de la défense des territoires onédien en Aleucie, les forces impériales ont aussi entamées la modernisation d'un parc d'artillerie vaste mais vieillissant tandis que les capacités logistiques, légèrement améliorées, reste en deçà de la taille nécessaire aux forces impériales. Pour autant, sur son territoire national, l'Empire ne fait pas face aux même menace que Teyla ou Tanska et dispose donc d'une nécessité moindre d'assurer directement sa défense aux frontières.

Au Paltoterra, le Duché de Sylva a mis fin à son sous-investissement, pour ne pas dire sa quasi-absence d'investissement, dans les forces terrestres et en particulier dans le combat d'infanterie. Principalement concentrées en direction de Communaterra, les forces sylvoises restent centrées sur des tactiques dites de moindre intensité, bien loin des plaines eurysiennes. Alors que la présence du 1er bataillon du 75e régiment à pieds tanskiens semble se pérenniser sur le continent, Sylva a aussi la tâche singulière d'être, en plus de leurs métropoles, la gardiennes des territoires ultra-marins caratradais en Paltoterra. Très faiblement peuplés, bien loin de leurs équivalents tanskiens en Aleucie ou Caratradais dans l'Isthme, Carreg Deheubarth et ses 35 000 habitants n'ont qu'une garnison limitée et une faible présence aérienne tanskienne.

En Afarée, la situation est toute autre. Pilier aérien de l'alliance, Faravan ne dispose pas d'une armée de terre au-delà de sa division aéroportée pouvant couvrir l'immensité de son territoire. Evoquée dans des discussions interalliés, la possibilité d'ouvrir des bases onédiennes avec contingent terrestre en Faravan ne s'est toujours pas réalisé et semble aujourd'hui rester lettre morte.

Enfin, la situation dans les autres territoires ultra-marins caratradais, seul pays présent au Nazum, est là aussi très faible mais ne présente pas pour autant un réel danger pour les citoyens y résidant.

Dans l'ensemble, on l'a vu, le dispositif terrestre onédien est véritablement euryso-centré. Mais plus que ça, il est encore très nationalisé. A l'exception du bataillon tanskien en Sylva et des discussions sur un déploiement nordiste en Eurysie, on ne compte guère de bases onédienne dans les territoires alliés. Plus que tout, la défense des pays en cas d'agression repose donc avant tout sur une réaction rapide et sur les capacités d'interopérabilité des forces alliées, principalement permit par la voie aérienne et navale.


L'espace aérien : entre croissance capacitaire et faiblesse stratégique

Les forces aériennes de l'OND ont connu une croissance forte au cours de l'année 2013, principalement dans le domaine de la chasse aérienne. Si Faravan reste la première force aérienne avec près de 90 appareils en service avec un nombre quasiment équivalent d'avions multirôles Saeqeh et de chasseurs Azarakhsh, l'augmentation est conséquente pour Tanska, Teyla ou encore Caratrad. Néanmoins, à l'inverse du dispositif terrestre, les capacités aériennes de l'OND reste relativement restreinte comparés à d'autres nations et organisation internationales, y compris en raisonnant de façon continentale comme nous l'avons fait.

La seconde particularité des forces aériennes de l'OND, principalement en Eurysie, est la dépendance aux partenaires pour la détection aérienne avancée. Si les forces terrestres disposent de radars, les capacités de détection en l'air sont limitées à seulement 5 avions AWACS, 3 pour Sylva et 2 pour Faravan. Cette dépendance a entraîner, dans l'urgence, la demande des pays eurysiens de déployer un AWACS sylvois en Eurysie dans le cadre de la crise frontalière entre Teyla et la Loduarie, appareil toujours déployé à ce jour en Eurysie. Du côté des capacités dites stratégiques, de frappes en profondeurs, si les forces aériennes disposent de missiles de croisière, les bombardiers stratégiques et furtifs manquent à l'appel, la encore en Eurysie. La dotation récente de l'empire du nord (auprès de Faravan), de 5 bombardiers stratégiques renforce largement leur position en Aleucie tandis que Sylva dispose désormais d'une capacité de frappe furtive via ses bombardiers. Pour les trois pays eurysiens du Conseil Militaire, ses capacités sont absentes.

Certes, du côté tanskien, le Centre Aérospatial d'Akrak (en Aleucie), travaille actuellement sur un projet de bombardier furtif confirmé par le gouvernement, mais le passage de commande et la livraison des appareils n'est pas encore prévu. Le ministère de la défense nationale a toutefois affirmé qu'une commande serait passée "avant la fin de l'année" pour des capacités furtives.

A l'inverse, les capacités, là encore stratégique, de projection aérienne sont désormais considérables. Plus de 80 appareils de transports et une cinquantaine d'avions ravitailleurs (sans comprendre la flotte d'hélicoptère de transport lourd), correctement répartis entre les continents et les pays (à l'exception de Teyla ne disposant d'aucune capacité de transport aérien) consolide ainsi un pilier de l'alliance et un élément crucial : la possibilité de réaction entre partenaires et la projection logistique. S'ajoutant à la naissance des GAN, l'alliance confirme sa capacité aérienne, certes encore restreinte numériquement, mais largement capable d'intervenir sur et en dehors des territoires nationaux malgré quelques limites capacitaires. Notons par ailleurs que les limites numériques sont partiellement complétées, principalement pour Teyla, par l'importance des forces de défense anti-ariennes.


L'espace : nouvelles ambitions de l'OND

Le 11 juillet 2013, après Sylva, après Faravan, Tanska envoyait un satellite d'observation dans l'espace. Curieusement placé sur une orbite polaire, celui-ci relèverait en réalité avant tout des forces armées plus que de la recherche scientifique. Les discussions bilatérales et multilatérales sur le spatial ont eu lieu entre plusieurs pays. De l'annexe 1 des Traités de Norja entre Caratrad et Tanska établissant un commandement spatial conjoint (article 3), une coopération industrielle et technique sur l'ensemble du domaine spatial (article 4) ou encore des coopérations en matière d'exploration en passant par les discussions tansko-faraviennes, sylvo-teylaises et sylvo-faraviennes, l'espace est attractif.

Si l'annexe 1 "De la coopération spatiale", fait office de sel véritable traité en matière de coopération spatial, l'alliance manque elle cruellement d'un cadre de discussion sur ces questions. Un autre témoignage provient de l'organisation elle-même. Instance de réfelxion sur l'interopérabilité, instance de réflexion sur les droits de la mer, commandement intégré du Conseil Militaire, Initiative de Partage du Renseignement, Instance de Réflexion Economique Multilatérale, tous autant qu'ils sont, ces cercles de réflexion stratégiques entre pays membres (dont certains semblent au point mort) n'abordent aucunement la question spatiale. Le manque semble important alors même que, comme évoqué, les questions spatiales semblent attirer à la fois économiquement, politiquement et stratégiquement et que des discussions et coopérations ont même déjà pris formes.

Plus que jamais, il parait désormais important pour l'OND de se doter d'un cadre de réflexion et de coopération sur les questions spatiales en tant qu'organisation, et non plus seulement via des coopérations bilatérales qui devront elles évidemment se poursuivre et en aucun cas disparaître. Mais une telle coopération devra nécessairement aborder des questions essentielles. L'organisation devra-t-elle discuter dans son cadre général, et donc sans doute traiter des questions spatiales d'un point de vue industriel, scientifique, économique en particulier dans les domaines de la communications, ou bien aussi discuter dans le cadre plus fermé du Conseil Militaire et dès lors aborder des questions de défense pouvant aller jusqu'au pointilleux et sensible point des partages de communications satellites et d'imagerie. En somme, alors que l'alliance semble considérablement avancer sur les aspects militires "classiques" (sol, mer, air), ce qui lui manque c'est sans doute une véritable politique spatiale globale, espace crucial de sécurité et de prospérité, mais aussi facteur d'opportunités nouvelles et de risques et de menaces naissantes pouvant devenir une cible hautement prioritaire pour des adversaires potentiels.

Plus qu'un simple espace, qu'un simple label, l'espace doit devenir, pour l'OND, un milieu d'opérations comme le sont d'autres milieux, et donc passer par une intégration et une interopérabilité des moyens spatiaux tout en évitant les concurrences entre industriels du fait de la multiplicité des entreprises ou même tout simplement des sites de lancements.
CTESI
Centre Tanskien d'Etudes Stratégiques et Internationales

Naissance d'une dissuasion tanskienne : difficultés et caractéristiques de la crédibilité


Novembre 2013 - Trond Pølepidsson


Le 17 avril 2013, un missile balistique Engill-D était tiré pour la première fois depuis le Centre Aérosptial d'Akrak en Aleucie. le 22 octobre de la même année, c'est un missile Engill-E qui était lui aussi tiré depuis le même centre. Dans la même période, entre le 30 et 31 juillet, plusieurs missiles balistiques furent tirés en direction de Translavya, dont le gouvernement s'est depuis effondré, outrepassant une défense anti-aérienne frappée quelques heures plus tôt, puis en direction de la Loduarie et de sa capitale. A la surprise générale, les défenses anti-aériennes loduariennes ont été inefficaces sinon inopérantes, résultant en la mort de plus de 400 civils et militaires, la destruction d'un centre de recherche, d'un gratte-ciel dans Lyonnars mais surtout dans l'accident nucléaire de Klialine.

Depuis ses frappes, nombreux sont les Etats ayant vu leur programme balistique drastiquement augmenter, des Communes du Grand Kah au Royaume de Teyla en passant par la République Fédérale de Tanska. Moins riche, à la géographie plus complexe, la république fait face à des difficultés multiples pour assurer la crédibilité de ce qu'elle nomme une "dissuasion balistique" qui comprendra plusieurs caractéristiques.


Un inventaire naissant à étoffer

Le monde entier connait, sans chercher à en attester l'efficacité, l'étendue de l'arsenal balistique carnavalais. Sans commune mesure face aux forces balistiques des plus grandes puissances économiques et militaires du monde, la force stratégique carnavalise lui assure une dissuasion efficace. Néanmoins, en l'absence de défense anti-aérienne capables et d'une armée terrestre limitée, Carnavale reste exposée si son stock venait à être ciblé, rendu inutilisable, inefficace (en particulier par la distance) ou qu'il était utilisé sans faire reculer son adversaire.

Ce premier aspect, celui de la pertinence de la crédibilité balistique a longtemps été questionné par le ministère de la défense tanskien. En mai 2013 - soit avant les premiers tests - le Chef d'Etat-Major général des Armées fédérales, le Général Bæringur Borgúlfsson, s'exprimant au salon de défense annuel de Kalfafell, indiquait ceci

Général Bæringur Borgúlfsson, Kalfafell 2013 a écrit :Tanska ne peut se contenter d'un large inventaire balistique pour sa dissuasion. Il est d'une part trop couteux, d'autre part insuffisant. Il est trop couteux parce qu'il nécessiterait de doter l'ensemble des territoires de la Fédération de sites ou d'unités de lancement, toutes correctement dotées en plus des installations de détection avancée, de défense anti-missiles et de réaction pour pouvoir répondre indépendamment de la situation des autres territoires. Il serait d'autre part insuffisant parce qu'il ne permettrait de dissuader un adversaire qui serait prêt à accepter la destruction partielle de ces infrastructures et lieux de commandement. Un stock nécessaire à la destruction d'une force armée nécessiterait plusieurs centaines de vecteurs, Tanska ne pourrait se le permettre qu'aux prix d'immenses efforts et de limites imposées au développement économique du pays. Rien ne le justifie.
Dans une note interne diffusées entre plusieurs ministères et services, y compris à destination du Service Permanent d'Intelligence Extérieure, le Haut Commandement pour la Planification Fédérale (HCPF) indiquait que le gouvernement avait pour le moment tablé sur le développement d'une Force d'Action Stratégique (FAST) qui serait décidé à être un "pilier de la dissuasion tanskienne, les autres piliers étant la Force d'Auto-Défense Navale et sa capacité d'action globale, la Force Aérienne et sa capacité de réaction rapide, la Force Fédérale et sa capacité de défense en profondeur, la Société tanskienne et sa capacité à être résiliente". En d'autres termes, le HCPF, qui entretient des liens directs avec l'Etat-Major général et avec les plus hautes sphères gouvernementales ne voyait que la FAST comme une composante à part entière de la dissuasion tanskienne. Plus précisément, celle-ci devrait ainsi complémenter, plutôt que se suffire à elle seule, dans l'objectif de dissuader un potentiel agresseur. Le HCPF précisa enfin que ces cinq piliers de la dissuasion tanskienne "étaient compris dans un ensemble plus large : celui de l'Organisation des Nations Démocratiques, fournissant un sol à ces piliers par la défense des valeurs, de la stabilité et la diplomatie ainsi qu'un toit par le Conseil Général et les forces armées des pays membres".

La Force d'Action Stratégique a été officialisée, dans une discrétion marquée, le 27 juin 2013 et ne comprend actuellement que peu d'éléments sur lesquels les forces armées sont avares de détails et de communication. Contrairement aux communications sur les autres branches, l'Armée a donc décidé, vraisemblablement, d'être silencieuse sur ses forces stratégiques. Elles semblent elle-même s'orienter vers quatre composantes qu'aucune doctrine ou organigramme n'a pour l'instant clairement distinguer.

Tout d'abord, se constitue actuellement une Force Stratégique de Protection dont la définition même n'est pas fixé. Elle est centrée autour de la construction d'un ensemble, à travers la fédération, d'une douzaine de radar d'alertes précoces. Ces installations fixes sont destinées à la détection à longue distance de cibles. Plus précisément, elles sont destinées à détecter le plus tôt possible des tirs de missiles balistiques adverses. Actuellement, un total de 6 radars dit "transhorizontaux" sont en construction ou achevés dans la fédération. Ils utilisent la réflexion atmosphérique de bandes de fréquences sur les couches ionisées de l'atmosphère ainsi renvoyées vers le sol. Ils sont complétés par autant de radars de détection précoce à la portée plus limitée. Ceux-ci doivent être équipés de radar tridimensionnel à balayage électrique.

Cette composante majoritairement terrestre est fixe est amenée, dans les mois à venir, à être complétée par l'envoi de satellites d'alertes précoces conçu la encore pour détection des tirs de missiles balistiques via des détecteurs infrarouges qui identifient la chaleur dégagée par les tirs. Si les premières installations, radars, sont prévues pour être uniquement tanskienne, le gouvernement considère actuellement que la dotation d'une constellation de satellites d'alertes précoces ne peut se faire que via l'Organisation des Nations Démocratiques en raison de leur cout. Enfin, cet ensemble doit être relié à des équipements de défense antibalistiques constitués de batteries terrestre mais aussi d'équipement à bord des navires de la flotte tanskienne pour une couverture étendue.

Ce premier pilier vise donc uniquement à la protection des populations et territoires nationaux et dans une moindre mesure alliés, la FAST, a proprement parlé comprendra elle une force de bombardiers stratégiques, dont le premier B-24 est sorti récemment des usines, des forces balistiques terrestres basées sur les territoires fédéraux et, enfin, une force océanique stratégique dont la première, et actuelle unique composante, le sous-marin lanceur d'engin TMS Stórveldi est en cours de construction dans les chantiers navals de Kalfafell. Ensemble, ces trois paramètres visent à doter la FAST d'une capacité de frappe en profondeur devant justifier le caractère dissuadant de cette branche. Pour ce faire, elles seraient principalement équipés de l'actuel missile balistique Engill-E. Pour autant, si sur le papier la feuille peut paraître convaincante, la réalité dresse un bilan encore bien maigre. Le stock stratégique ne serait actuellement que d'une demi-douzaine de missiles balistiques, un seul bombardier (trois planifié à court termes), un seul sous-marin en construction, et une seule batterie de défense complète protégeant les territoires centraux. Dit autrement, la FAST n'a pas l'ambition de ces moyens en dépit d'un matériel de qualité et d'une réflexion stratégique qui semble complète.


L'OND, facteur nécessaire ?

Aux manquements actuels de la FAST, l'Organisation des Nations Démocratiques pourraient apporter une réponse partielle et étendue. On l'a dit, le Haut-Commandement pour la Planification Fédérale a inclus, dès sa réflexion stratégique, l'OND comme composante nécessaire à la dissuasion tanskienne, et non pas comme simple élément de complément, de modularité. Par ailleurs, plusieurs informations émanant d'officiels tanskiens et onédiens font état de discussions stratégiques se déroulant dans l'Instance de Réflexion sur l'Interopérabilité touchant aux questions balistiques. Leur contenu n'a pas été dévoilé.

Les Etats membres de l'OND seraient ainsi nécessaire et complémentaires à tous les stades de la dissuasion tanskienne, et Tanska apporterait aussi une dissuasion supplémentaires aux Etats-membres dans un ensemble d'avantages mutuels s'égalisant et se complétant. Du fait de leur répartition géographique, en particulier pour Caratrad mais pas seulement, l'installation de système de détection précoces fixes (sans compter la constellation de satellites) fournirait une couverture globale, depuis tous les points du globe offrant à l'alliance l'un sinon le meilleur système de détection antibalistique. Ensuite, ces même présence géographiques ainsi que les marines onédiennes viendraient compléter les défenses antibalistiques tanskiennes accroissant considérablement les probabilités de vecteurs se trouvant à différentes phases des vols et pouvant procéder à des interceptions avant que le dernier stade, celui des batteries sur sites, ne soient à activer.

Enfin, et c'est sans doute la l'élément primordial, au delà de leurs composantes balistiques propres, ce sont les armées conventionnelles onédiennes qui fournissent une dissuasion aux pays membres et à l'alliance en général comme cela à pu être démontré dans le cadre de la crise de Zladingrad. Cet aspect nécessite toutefois l'accroissement des capacités d'interopérabilités entre les membres. Dans le cadre de la défense anti-balistique, plus que l'interopérabilité, c'est la rapidité de la réaction, son immédiateté, qui est nécessaire.


La nécessité d'un débat public sain sur la dissuasion

Il est désormais caduque de considérer que les armes balistiques peuvent empêcher une guerre majeure. Le cas translave, par l'attaque d'une centrale nucléaire a brisé un tabou et rendu impossible le maintien d'un tel constat. Il était pourtant le postulat de départ de la réflexion stratégique tanskienne mais les rapports du HCPF semblent témoigner d'une juste évolution sur la question. L'incertitude de la réaction des dirigeants est un facteur essentiel des limites de cette dissuasion. Toute ambition à prévoir le futur reste une imposture puisqu'elle aspire à la réduction du politique aux techniques, au rationnel et à une réflexion presque mathématiques, niant l'accident, l'événement, la mauvaise information et l'incompréhension. Nul n'est prophète en politique, cela est aussi vrai en balistique.

Le jugement politique du décideur tanskien, parce que nous ne pouvons parler que pour eux, nécessite donc de mettre en avant ces aspects la pour tendre à diminuer cette part d'incertitude qui, parce que Tanska se dote aussi de l'arme, rend aussi nos décideurs responsable d'une possible frappe en première intention. L'élément le plus important, sans doute, pour le décideur politique, reste la compréhension des attentes de sa société avant même de chercher à déchiffrer les intentions de son adversaire. Dit autrement, il doit être certain de la confiance et du soutien de sa population - au-delà des questions de gestion politique du pays - à assurer leur défense. Cela nécessite un débat public sur les armes balistiques pour obtenir cette confiance de la population par leur reconnaissance du format de défense dont se dote Tanska. Dans notre régime, cette reconnaissance, ce consensus, suppose des citoyens éclairés pour donner leur consentement et donc une base de connaissances disponibles. Celle-ci doit aussi présenter des alternatives et exposer clairement des hypothèses de défense ne comportant pas de programme balistique tanskien. Le décideur serait en erreur de considérer qu'un tel programme est d'office consenti car la population n'a sans doute pas connaissance des réalités et des implications de celui-ci.

Ainsi, il convient d'élargir l'enceinte du débat. Actuellement restreint aux seules commissions de défense du Congrès Fédéral, des discussions doivent être menées dans l'enceinte générale du Congrès Fédéral. Elles n'ont pas pour objet d'aborder des aspects nécessairement confidentiels, mais l'objet même de la défense balistique. Plus que cela, elles doivent intégrer le débat public - sans invisibiliser d'autres questions sécuritaires -, et ceux en acceptant ouvertement les options autres, y compris contraire. C'est seulement dans ce cadre la que pourra naitre un réel consensus, et sans doute aussi un soutien plus développé sur la question.


Au-delà de ces sujets, il est important de réitérer l'envers du contrôle. La chance joue, a joué et jouera un rôle dans l'évitement ou la réalisation d'attaques balistiques locales ou générales. L'acceptation de l'indétermination fondamentale de l'avenir est en cela nécessaire pour que la logique dissuasive opère. Il faut accepter de ne pas contrôler complètement la situation sans se laisser aller, consciemment, à l'absence de recherche de connaissance et d'information. L'idée est de reconnaître qu'une situation, même limitée, peut échapper au décideur. A chaque instant la réalité peut se soustraire au calcul et l'erreur suprême serait de se penser être dans une partie d'échec en en étant le maître.
4259
Agence de Défense Aérospatiale
Direction B
Raili Kabin
Directrice

Norja,
le 15 août 2014


Note classifiée pour la première Ministre


Objet : Exercice de défense antibalistique et retour sur l'évènement du 1er juillet 2014.


Note distribuée en main propre.

La Force d'Auto-Défense Navale, en lien avec l'Agence de Défense Aérospatiale a conduit un exercice de défense antibalistique au large d'Akrak en simulant les conditions réelles à bord d'un destroyer. Elle a cherché à mettre en œuvre les premiers retours sur expérience de l'événement du 1er juillet 2014 en Manche Blanche.



L'exercice de défense anti-balistique au large d'Akrak.

....L'exercice de défense antibalistique a été conduit dans la matinée du 14 août 2014 entre la base aérospatial d'Akrak et l'atoll occidental de l'archipel de Nansha à 852 kilomètres de Järvi. La trajectoire du missile comprenait une zone de chute située à 1600 kilomètres au nord de Järvi plaçant ainsi l'atoll au milieu de la trajectoire de vol du missile balistique tiré.

L'archipel de Nansha, comme les archipels de Svalsø et Sansha sont régis par le Traités des Mahoganys du 1er novembre 2011 avec la République de Miridian. L'annexe prévue à l'article sur la démilitarisation des atolls et îles de chaque partie au traité n'a pas été ratifié par la République Fédérale de Tanska mais l'a été par la République de Miridian. Se faisant, si Tanska n'est pas tenu d'une démilitarisation des atolls, une telle action pourrait être mal perçue par la République de Miridian.

Les installations militaires sur l'atoll occidental de l'archipel de Nansha sont actuellement constitués d'une base aérienne de faible importance ainsi que d'installations radars et anti-aériennes. C'est à partir de ces dernières qu'a été effectué la tentative d'interception du missile balistique en essayant de simuler les conditions de l'événement du 1er juillet 2014 en Manche Blanche.

Message secretInformation secrète réservée aux personnes autorisées

La frappe loduarienne du 1er juillet 2014

Le mardi premier juillet 2014, un sous-marin lanceur d'engins de la Loduarie Communiste vraisemblablement situé au sud des côtes de Caratrad a effectué un tir de deux missiles balistiques à destination de l'Etat de Rimaurie situé en Manche Blanche. La frappe, revendiquée le lendemain par le régime de Lorenzo a été un succès frappant une base aérienne des forces armées rimauriennes. L'estimation actuelle des dégâts effectuée par les services de renseignements est de deux à cinq appareils détruits et d'un nombre de victimes pouvant atteindre la dizaine. Les victimes civiles sont estimées minimes voir nulles.

La revendication du tir permet de confirmer l'existence d'un programme de sous-marin balistique de la part de la Loduarie qui ne gardait jusque la aucune trace officielle de celui-ci. Le nombre de sous-marins lanceurs d'engins en dotation au sein des forces navales loduariennes est estimé à 1 à 2 bâtiments au total. La justification officielle du tir à l'encontre de la Rimaurie a ainsi provoqué la fin de l'un des secrets les mieux gardés du régime loduarien.

Lors du tir, le destroyer TMS Faðir Lýðræðislegra Gilda alors en mer en Manche Blanche a effectué une tentative d'interception des deux missiles balistiques. L'interception a échoué. Le bâtiment n'a pas bénéficié de l'accord préalable du Haut commandement tanskien pour essayer cette interception. Une commission d'enquête classifiée a conclu dernièrement que la tentative était justifiée et que l'équipage a correctement agit. L'information reste classifiée.

Le retour sur expérience conduit à la suite de cet échec a permit de mettre en avant les limites d'une tentative sur une si courte durée. La fenêtre d'opportunité n'ayant été que de quelques dizaines de secondes sur un équipage alors non réellement exercé à ce genre de tentative. Bien que la conduite opérationnelle fut bonne, le manque d'exercice préalable ainsi que les faibles tests réalisés jusqu'ici n'ont pas permit d'engranger une expérience suffisante. Il est néanmoins à noter que les tirs d'interception se sont déroulés correctement et qu'au moins une des interceptions était particulièrement proche de réussir.

Jusqu'ici, aucune information n'a été dévoilée à la presse à propos de cette tentative d'interception.


Proposition pour l'évolution de la politique tanskienne :

  • Emettre un communiqué sur le succès d'un essai de tir de missile balistique depuis le Centre Aérospatial d'Akrak sans mentionner l'exercice d'interception ;
  • Maintenir la confidentialité de la tentative d'interception du 1er juillet 2014 ;
  • Accroître le rythme des exercices antibalistique en condition simulé, depuis le Centre Aérospatial d'Akrak ainsi qu'en condition réelle tout en maintenant un haut degré de confidentialité et de discrétion ;
  • Effectuer le moins d'exercice possible en Manche Blanche compte tenu de la forte densité de capteurs présents dans la région ;

HRP1 missile balistique de niveau 4 a été supprimé de mes stocks
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