La Défense Nationale est l’affaire de tous. Mais elle est d’abord l’affaire du gouvernement de la République Fédérale et des Forces de Défense nationale. Il est du devoir des autorités d’anticiper les défis et les menaces qui pèsent sur le monde et sur notre nation. Il est du devoir des autorités de se préparer à répondre à des menaces climatiques, sanitaires, intérieures ou extérieures. Il est du devoir des autorités d’agir dans le respect du cadre fédéral définit par la Constitution de 1945. Il est du devoir des autorités de le faire en vertu du mandat confié par le peuple tanskien dans sa totalité.
Il est une évidence pour tous que la fin du conflit en Tchérie par sa réunification, que la récente déflagration Aleucienne de Port-Hafen, que la piraterie, que le climat, que la santé sont autant de défis et de graines d’instabilités que la compétition entre états s’intensifiant ne fait qu’accélérer.
Résultant de cette analyse, la Revue de Sécurité nationale et de Stratégie de Défense 2011 contribue à susciter les investissements nouveaux et nécessaires en matière de défense et préconise une posture plus active pour Tanska sur la scène mondiale. Elle donne la priorité à la sécurité collective dans l’ensemble des régions et provinces ultramarines de la Fédération et souligne la nécessité de forger des liens plus forts autour de l’isthme afaréen et en Manche Blanche notamment.
L’unique situation géographique qu’est la nôtre, celle de la République Fédérale de Tanska, nous oblige impérativement à agir face aux attentes des citoyens. La diplomatie est la mère de la paix. La défense doit en être le bouclier. Ensemble, avec notre réseau diplomatique croissant, nos forces armées se développant, nos agences de renseignements, notre profonde certitude envers les vertus de la démocratie et des Droits humains, nous protègerons les intérêts de notre population et joueront un rôle actif dans le rôle de la défense d’une stabilité nécessaire sous l’auspice de l’état de droit et de la Liberté.
Le présent rapport est une synthèse des travaux conduits par la Cour Sociale, le ministère de la Défense nationale, le ministère des Affaires étrangères et des Droits humains, le ministère de l’Economie, le Congrès Fédéral Tanskien, les Parlements Provinciaux de Kyli, d’Halvø et d'Etelämanner et le Parlement central de Norja.
Une réforme nécessaireLe format actuel des Forces de Défense nationale de la République Fédérale de Tanska ne peut plus répondre aux exigences sécuritaires de la Fédération. Est constaté que le budget insufflé aux financements des Forces de Défense est insuffisant et qu’une réforme de la programmation militaire a été estimé nécessaire. Toutefois, le niveau élevé des dépenses prévues est un point d’attention pour la suite de l’exécution de la Revue. La planification a donc été étalée afin de répondre à une série de priorités. En lien avec les
précédents travaux relatifs à l’industrie nationale d’armements, il a été décidé qu’un certain nombre d’équipements devront être fournis via « l’achat sur étagère » auprès d’Etats partenaires ou estimés comme étant de confiance par le Congrès Fédéral. On citera ici la procédure actuellement en cours d’
achat de deux avions de transports tactiques à des fins humanitaires.
Composée de 10 000 soldats, marins et aviateurs, les Forces de Défense nationale sont sous-dimensionnées par rapport aux besoins relevés par les ministères et les différentes instances législatives. La Force d’Auto-Défense Maritime et la Force Aérienne ont en particulier été pointées du doigt par le législateur comme ne pouvant pas, en l’état, assurer si nécessaire la cohésion des territoires fédéraux. La Force de Défense Territoriale a été jugée comme étant dans un meilleur état bien que celui-ci ne soit toutefois pas satisfaisant. Dans l’ensemble les rapporteurs pointent un ensemble de défaillance non imputables au gouvernement actuel dans l’exécution des missions de défenses confiées au ministère de la Défense nationale. La remontée en puissance programmée devrait s’inscrire dans le temps long. Si des achats immédiats doivent être faits, l’achat massif d’équipements dans l’ensemble des domaines sécuritaire à d’emblée été écarté. Il a été jugé que cela mènerait à une absence complète de cohérence des Forces de Défense ainsi, à terme, qu’à des surcoûts liés à l’absence de maitrise des équipements et de leur maintien en condition opérationnelle ainsi qu’à de trop nombreuses dépendances. L’objectif est donc, à « l’ambition 2015 » d’obtenir un modèle d’armée équilibré. A l’ « ambition 2020 », celui doit être complet et de premier ordre sur la scène internationale.
Des réformes prioritairesLa Force d’Auto-Défense Maritime. Un talon d’Achille comme colonne vertébraleLa Force d’Auto-Défense Maritime, appelée « Marine » ci-dessous doit constituer la branche principale des Forces de Défenses tanskiennes. En charge des Zones Maritimes Ouest, Est (Isthme de Kýli) et Nord, elle est amenée à couvrir le plus de territoire possible, à assurer la relation continue entre les territoires fédéraux, à maintenir la libre-circulation des biens et personnes sur mer, à protéger les écosystèmes menacés des eaux et littoraux tanskiens.
Se faisant, la Marine se verra attribuée une enveloppe budgétaire, matérielle et humaine
conséquente afin d’assurer l’ensemble de ses missions.
Les objectifs peuvent être résumés comme tel :
- La dotation par Zone Maritime d’une brigade d’infanterie de marine dont la composition reste à définir. Actuellement seules les Zones Maritimes Ouest et Est disposent d’un régiment de Fusillers marins chacune.
- La dotation d’une escadre navale à même de défendre le littoral dans l’ensemble des spectres et pour toutes les missions définies
- La dotation d’une escadre projetable depuis le port-capital de Norja centré sur un groupe amphibie
- La dotation, pour chaque Zone Maritime, d’une escadrille de patrouille maritime
- La dotation, pour chaque Zone Maritime, d’une escadrille d’assistance et de secours en mer et en haute-mer ainsi que de moyens immédiats d’assistances humanitaires
- La dotation, pour la Zone Maritime Est, d’une force complémentaire pour le trafic maritime en raison de l’importance stratégique et de la particularité géographique de la région.
- La dotation, pour la Marine dans son ensemble, d’une force océanique stratégique sous-marine.
- L’extension d’infrastructures portuaires sur l’ensemble des provinces ultra-marines afin de permettre, à terme, d’accueillir un groupe amphibie avec un soutien logistique limité de la part de la région-capitale
A l'heure où les menaces hybrides, les effets du dérèglement climatique et les actions étatiques se font plus prégnantes, où divers états déploient sans se cacher des capacités militaires sans considération aucune pour le reste de la communauté internationale et les populations civiles, il est indispensable pour Tanska de réaffirmer la défense et la souveraineté de ses régions et provinces fédérales, notamment ultra-marines. Consolider nos forces de souveraineté est donc la priorité du projet à l'ambition 2020.
Disposant d'un domaine maritime étendu (similaire à la Fédération de Zélandia mais bien inférieur à Caratrad et surtout à Fortuna), Tanska vise à renforcer ses rôles dans sa stratégie de puissance de stabilité en améliorant la résilience de ses moyens et de ses territoires. L'un des objectifs majeurs est ainsi de disposer de moyens de surveillance renforcés afin de mieux protéger et surveiller l'ensemble de nos territoires et des eaux environnantes tout en se dotant de capacités de projection et d'intervention humanitaire et militaire pour être en capacité de renforcer ou d'aider rapidement tout territoire et population le nécessitant.
La FADM disposera ainsi d'un calendrier de commandes conséquents allant de la vedette nécessaire à la patrouille côtière et à l'assistance d'équipages en danger au Porte-hélicoptères et transporteur de chalands de débarquement nécessaire au déploiement de telles capacités. Viendront s'y ajouter un ensemble de navires de surface dédiés à la protection des autres navires contre des menaces dans tous les domaines : aériens, maritimes, sous-marins pouvant agir seuls ou en escadre.
Un effort sera également prévu dans le domaine de la coopération internationale en particulier dans la lutte contre la piraterie, le trafic illégal, l'assistance et aide en zone sinistrées avec des Etats partenaires et donc d'autres forces navales.
La stabilité, la souveraineté, la prospérité de la République Fédérale de Tanska vient des mers, il faut s'assurer que cela se maintienne.
Vedette Tanskienne au large d'Halvø.La Force de Défense Territoriale. Une modernisation nécessaire
Le législateur ou le citoyen attentif n'y a pas échappé, des éléments des Forces Défenses territoriales sont actuellement en cours de modernisation. La Force de Défense Territoriale est le composant central de la souveraineté de la République Fédérale de Tanska. Elle vise à conforter l'aptitude étatique à supporter les atteintes de toute nature sur le territoire national du pays, qu'elles soient étatiques, privées, humaines ou non. La Revue de Sécurité nationale et de Stratégie de Défense 2011 entreprend ainsi de préparer en profondeur l'Etat aux crises ; d'adapter la communication publique sur les dépenses et les enjeux - ce point valant pour l'ensemble ; de développer les ressources humaines et matérielles en assurant une diversité d'approvisionnement. Parce que les Forces de Défenses nationales ne sont pas que des Forces Armées, les tâches de la Force de Défense Territoriale comprennent aussi des interventions en milieu environnemental dégradé, en assistance humanitaire mais aussi des possibilités de projection pour venir en aide à des populations civiles et des Etats partenaires en faisant la demande.
Si la mer est d'une importance centrale pour le commerce ou les liaisons entre les territoires, la survie d'un Etat est rattaché aux territoires qu'ils controlent. Seule la victoire des forces au sol est réellement décisive. Seule la sûreté du territoire national, peu importe les menaces, est d'une importance impérative pour l'Etat. La sécurité maritime participe à cette impérativité mais n'en a pas la notion. L'ensemble des acteurs ont réaffirmés leur complète certitude quant à cette précision. La mer, créatrice des richesses de notre nation n'a d'importance que parce qu'elle relie des espaces terrestres. Se faisant, la présente Revue de Sécurité nationale et de Stratégie de Défense intègre ces aspects relatifs, certes à des questions de stratégies militaires dans l'hypothèse d'un conflit majeur (régional ou mondial), mais aussi aux questions sécuritaires dans leur ensemble.
Historiquement, les régimes tanskiens qui ont traversés les époques ont longtemps hésités, divagués sur l'équilibre à trouver entre domaine terrestre et maritime, et désormais aérien. La présente revue n'échappe pas aux nombreuses réflexions primordiales à ce sujet. Elle se doit toutefois de dresser des arbitrages.
La mer, dans ce qu'elle a de centrale, permet aussi aux régions de se relier entre eux. Ce que l'espace aérien permet aussi. Ainsi, si des soutiens peuvent venir de l'ensemble des territoires fédéraux dans l'hypothèse d'un engagement nécessaire (environnemental, interne ou externe), il revient aux forces positionnées dans ledit territoire d'absorber dans un premier temps les menaces. la Force de Défense Territoriale doit donc être capable, dans l'ensemble des territoires fédéraux, d'être capable d'assumer pour une durée équivalente au temps d'arrivée de soutiens, un vaste spectre de menace. Sans être isolé de moyens aériens et maritimes, la centralité reste terrestre par delà les continents.
Ainsi, dans la suite de la logique qui articule la FDAM, à savoir des éléments prépositionnés, proportionnellement aux besoins, dans l'ensemble des territoires fédéraux, les FDT reprennent ce schéma. La cohérence du dispositif prime sur une masse désorganisée. La concentration de moyens prime sur l'éclatement de moyens qu'il serait difficile à coordonner.
L'architecture de la Force de Défense Territoriale a donc été revue.
La Zone "continentale", ou Région Militaire de Tanska va donc s'articuler autour d'un dispositif centré sur un format divisionnaire et expéditionnaire en lien, pour le second, avec la FDAM. C'est la logique structurelle, capacitaire, géographique et logistique qui dicte la volonté du Gouvernement de prépositionner la majorité des moyens dit expéditionnaire dans la Région Militaire de Tanska en estimant que cela réponde tout de même aux exigences de l'Egalité Fédérale définie dans la Constitution.
Chaque province ultramarine fédérale recevra, dans un premier temps, la majorité des enveloppes budgétaires de la présente planification militaire afin d'assurer les capacités d'endurance et de résilience de l'ensemble des territoires indépendamment des dispositifs existants dans la Région Militaire de Tanska.
La concentration des moyens et des éléments est proportionnelles aux besoins définis. L'éventualité de la
construction du canal de Kyli, c'est l'actuelle Zone Maritime Est (ou de l'Isthme de Kýli) qui recevra proportionnellement la plus grande portion du budget. Cette zone va, prochainement, etre divisée en deux commandements différents. De cette division apparaîtront Zone Maritime Centre (sur la mer de Leucytalée) et Zone Maritime Est (en mer Blême et Océan des Perles) afin de s'adapter aux spécificités régionales et stratégiques. Des Zones Centre et Est, la seconde recevra le plus de moyens. Entre les deux sera fondé un commandement intermédiaire terrestre, la Région militaire de Kýli.
La Zone Maritime Ouest, comprenant la province maritime d'Etelämanner restera inchangée. La Région Militaire de Tanska et la Région Militaire d'Halvø persisteront, liées par la Zone Maritime Nord (couvrant la Manche Blanche).
Une Ambition internationale de stabilitéLa présente Revue de Sécurité nationale et de Stratégie de Défense porte l'ambition d'un modèle rénové et renouvelé pour nos forces nationales, au service d'une France souveraine qui défend son autonomie stratégique et fédérale, puissance indépendante, libre de ses choix. Mais elle s'inscrit aussi dans le cadre d'un attachement sincère et profond aux valeurs de la République et à ses engagements en matière de stabilité, de paix, et de droits humains. La présente Revue, et les lois et réformes qui en découlent, assureront donc une capacité d'entreprendre à l'international afin d'œuvrer sur ses principes dans un cadre avant tout multilatéral, dans un cadre unilatéral si nécessaire pour la défense du territoire national et des citoyens tanskiens.
Pour répondre à la nouvelle donne mondiale, des travaux complémentaire seront initiés. Ils porteront sur les grands enjeux comme la défense opérationnelle du territoire, le renforcement de l'industrie de défense et la protection des valeurs et principes de la République. C'est dans ce cadre qu'est formé le Corps de Défense Projeté (CDP), la Force de Projection Navale (FPN), la Force Rapide Aérienne de Projection Extérieure (FRAPE) et la Permanence d'Assistance Internationale (PAI).
La création et l'articulation du Corps de Défense ProjetéLe besoin impératif d'assure la protection de l'ensemble des citoyens tanskiens, des territoire fédéraux et de participer à la stabilité régionale, se combinant avec les limites structurelles et notamment budgétaires de la République Fédérale a amené au choix cohérent de disposer d'une force terrestre projetable. Il s'agit d'un nouveau volet mais désormais essentiel à l'expression de puissance. A cet égard, Tanska dispose de nombreux atouts à commencer par la répartition géographique des territoires de la Fédération qui, par ce statut d'Etat ultramarin, lui donne un avantage mais aussi des responsabilités particulières.
S'appuyant sur des éléments de la Force Aérienne et de la Force d'Auto-Défense Maritime, le Corps de Défense Projeté est une composante de la Force de Défense Territoriale instaurée par la présente Revue.
C'est donc avant tout sur cette ambition, à 2020, d'être une puissance de stabilité sur la scène internationale que repose le Corps de Défense Projeté. Ainsi, via ses ambitions nationales et internationales, toujours uniquement sur le prisme de la stabilité et des droits humains, la République va donc s'appuyer sur cet élément crédible et cohérent en constitution s'épaulant sur des forces aériennes endurantes, une force navale entreprenante et une composante terrestre robuste afin d'adopter une posture de sûreté adaptée aux menaces.
L'instauration du présent Corps de Défense Projeté se fait sur un noyau dur.
Celui-ci comprends, dans un premier temps et comme élément principal, le
91e Régiment Mécanisé Projetable (91 MRP) de la Force de Défense Territoriale stationné sur la base d'Haalpilsmi dans les régions capitales tanskiennes.
A terme, le Corps de Défense Projeté devra disposer de capacités de projection et d'intervention autonome face à une agression ou une menace d'agression sur les intérêts nationaux et stratégiques de la nation, y compris sur des territoires de partenaires en faisant la demande. La politique derrière le Corps de Défense Projeté a donc pour objectifs :
1. D'assurer l'intégrité du territoire national, sur l'ensemble de ses composants, de protéger la population contre tout type de menace, armé ou non, et de secourir les ressortissants tanskiens menacés à l'étranger en réagissant le plus rapidement possible et de façon autonome ;
2. De contribuer à la lutte contre les autres menaces, actuelles et futures en tant qu'élément de prévention autonome agissant de pair en particulier avec le
Service de Protection des Intérêts Extérieurs ;
3. De concourir à la stabilité régionale, à la sécurité collective, à la défense de la paix et à la défense des droits humains dans le cadre d'alliances, dans un cadre multilatéral. La stabilité et la protection des individus restent au coeur des préoccupations stratégiques d'ensemble de Tanska. Le Corps de Défense Projeté est un élément de déploiement rapide pour s'assurer d'un rôle actif, crédible, pourvoyeur de sécurité et comme partenaire incontournable pouvant agir au sein de coopérations.
La
Posture de réactivité du Corps de Défense Projeté s'articulera autour de plusieurs modules.
Le premier est la force de réaction rapide (ou QRF). Actuellement en réflexion au sein des Etats-Majors, il s'agira d'un ensemble d'éléments légers prépositionnés en ultramarin ou stationné en régions capitales pouvant être rapidement déployé. Cela passera avant tout par des éléments de Forces spéciales et un régiment aéroporté.
Le second est la Force interarmées de réponse immédiate (FIRI) qui s'articule, aujourd'hui, sur le 91 RPM, l'escadrille de transport 1/46 "First" et la Force de Projection navale. Il sera, à terme, renforcé par un système de détection et de commandement aéroporté, l'escadrille 1/11 "Norja" ainsi qu'un second régiment.
Le troisième et dernier module, la Force interarmées de réponse prolongée (FIRP) dont la composition reste à préciser au sein des forces armées, aura pour objectif majeur de permettre une action dans la durée en soutenant et relevant les deux précédents modules.
La Force de Projection Navale, un élément souverain à l'échelle globale
Afin de consolider le cœur de notre souveraineté et de mieux protéger Tanska et les Tanskien contre toute menace d'origine étatique contre ses intérêts vitaux, d'où qu'elle vienne et quelle qu'en soit la forme, la Force d'Auto-Défense Maritime s'est doté d'un Commandement Opérationnel de Projection (COMOPSPRO) s'articulant autour de la Force de Projection Navale.
La FPN est, en quelques sorte, l'élément de projection de force du Corps de Défense Projeté. Elle est intégrée dans le second module de la
Posture de Réactivité du CPR. Des éléments peuvent toutefois en être détaché afin de rejoindre le premier module que sera la QRF.
La FPN est centrée autour d'un groupe amphibie de commandement basé sur le Bâtiment de Projection et de Commandement
TMS Kænugarður ainsi que de son escadre de protection et de support. Celle-ci devra comprendre, à terme, un sous-marin d'attaque (SMA), un Bâtiment Ravitailleur de Flotte (BRF) déjà en dotation, le
TMS Vestur, une frégate de défense anti-aérienne, une frégate anti-sousmarine ainsi que deux corvettes. Basée en régions capitales dans la base navale de Tanska ou de Kalfalfell elle doit à terme pouvoir intervenir et déployer des éléments de projection de force en cas de menace imminente perçue ou avérée sur le territoire fédéral ou sur un sol étranger en cas de demande d'un état allié ou d'une population civile.
Le facteur principal est celui de la capacité d'agir en tant que force autonome. C'est la raison d'être et du développement de la FPN mais aussi d'autres facteurs en particulier aériens.
La Force Rapide Aérienne de Projection ExtérieureLa Force Rapide Aérienne de Projection Extérieure, ou FRAPE, est l'élément aérien de projection de force relevant avant tout du premier module de la Posture de Réactivité dans le déploiement de force, puis des seconds et troisième module pour l'appui prolongé en particulier logistique. Il est, en mai 2011, l'élément le moins développé relevant de la Posture de Réactivité et donc des capacités interarmes allouées au Corps de Défense Projeté.
Il comprend actuellement l'escadrille de transport 1/46 "First" pour la projection d'élément terrestre ou aéroporté ; l'escadrille de ravitaillement 1/101 "Fratercula" pour permettre le ravitaillement en vol d'éléments aériens ; et l'escadrille multirôle 1/11 "Norja" afin d'assurer la protection du ciel. Combiné à la 1/101 "Fratercula", la 1/11 "Norja" doit aussi permettre, le cas échéant, d'assurer partiellement ou totalement la couverture aérienne de la FPN ou du CPR une fois celui-ci déployé.
Partenariats InternationauxLa présente Revue est la première a intégrer la question des partenariats internationaux dans sa conception de la stratégie de défense nationale.
La récente actualité internationale et le
lancement de l'Opération Mallard marque une nouvelle étape d'importance pour la République. Première opération extérieure, elle est humanitaire. Elle envoi ainsi un message fort sur la politique étrangère et l'investissement dans les Droits humains de la République et de ses Forces de Défense. Elle devra permettre d'apporter une aide matérielle, humaine, psychologique et alimentaire nécessaire à la cité portuaire de Port-Hafen. Elle marque aussi le premier partenariat de défense avec un Etat, la République de Saint-Marquise via le déploiement de la Force Mallard sur la Base Alpha de Barthelemew.
Sur le cas de l'Empire Listonien, la présente Revue insiste sur la nécessité de ne pas extrapoler l'importance que doit prendre la tragique affaire de Port-Hafen. En l'état, l'Empire Listonien ne menace pas de territoire souverain de la République Fédérale de Tanska ou ses intérêts nationaux en dépit de la fermeté avec laquelle la République s'attache à condamner les actions qu'elle commet et le soutien qu'elle apport aux populations ciblées de Port-Hafen via la République de Saint-Marquise.
Ce premier partenariat de défense avec la République de Saint-Marquise pourrait être prolongé. Aucune discussion ni décision n'a été prise à ce sujet. Toutefois, elle peut paver la voie à de futurs partenariats stratégiques. Pays humaniste, républicain, démocratique, la République Fédérale de Tanska et ses Forces de Défense se doivent d'engager des discussions sécuritaires afin d'agir comme la puissance de stabilité qu'elle se veut être. Sur ce point, il convient ainsi, en particulier au ministère des Affaires étrangères et des Droits humains, en lien avec le ministère de la Défense nationale, de lancer une série de discussion à ce sujet. Ces dernières devront aborder un ensemble de points. Tout d'abord, des accords de défenses relatifs à des pactes de non agressions, des reconnaissances mutuelles de frontières internationales et, si possibles, d'espaces maritimes nationaux en particulier avec des Etats frontalier ou dans une proximité relative. La province ultramarine de Kyli fera l'objet de consultations majeures de part sa position géographique singulière.
Les partenariats pourront aussi aboutir à des séries d'entraînements, de formations et d'exercices avec des forces armées étrangères. Enfin, la question industrielle et matérielle devra faire l'objet d'une attention singulière afin d'amener à des relations de longues durées ne devant entraîner de dépendance de la République Fédérale de Tanska envers l'Etat et de dépendance de l'industrie de défense tanskienne envers l'exportation sur cet Etat comme indiqué dans
le rapport de la Cour Sociale sur l'exportation d'armements.
Sur l'ensemble de ces points, plusieurs pays semblent prometteurs :
- Le Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware de part ses positions géographiques, en particulier dans l'isthme afaréen
- Le Royaume de Teyla à la suite de négociations ayant eu lieu sur des infrastructures stratégiques
- Le Duché de Sylva avec lequel des négociations d'achats d'équipements sont en cours
- La République Faravienne, partenaire récent dont la position géographique et l'attitude diplomatique justifieraient un intérêt croissant
- La République de Saint-Marquise du fait du déclenchement de l'Opération Mallard
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De l'autre côté du spectre, l'ensemble des acteurs ont estimés qu'en l'état, aucun pays ne faisait peser de menace particulière sur la République Fédérale de Tanska et ses intérêts nationaux. La situation, comme pour celle des partenariats, n'est pas fixée.
Il est toutefois noté que plusieurs pays, du fait de leur importance économique, politique, diplomatique, géographique, doivent faire l'objet d'une attention singulière :
- Les Iles fédérées de l'Alguarena du fait de sa position géographique, de son importance économique et de sa centralité dans la politique Aleucienne et Paltoterraenne
- La Sérénissime République de Fortuna du fait de sa répartition géographique à travers le globe, de sa place économique et des ses considérations politiques.
- La République Pirate Révolutionnaire Pharoise du fait de sa position géographique en sortie de Manche Blanche, de ses actions militaires à travers le monde et de sa place économique. Il ne faudra toutefois pas renier les principes de la République.
- Les Communes Unies du Grand Kah du fait de leurs actions militaires et diplomatiques à travers le monde et de sa place économique. Il ne faudra toutefois pas renier les principes de la République.