24/07/2013
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Ministère Tanskien de la Défense Nationale - Page 2

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Création de la 47e Brigade Mécanisée

Dans le cadre de la reconstitution d'une Force de Défense nationale, l'Etat-Major Général a décidé de constituer la 47e Brigade Mécanisée. Cette brigade s'articule, actuellement, autour des 91e et 92e régiments mécanisés constitués désormais en bataillon mécanisé, du 10e régiment d'artillerie ainsi que d'éléments logistiques, des forces spéciales, d'une batterie de défense anti-aérienne mobile et d'une compagnie d'intelligence militaire.

Le ministère précise que la création de la 47e Brigade Mécanisée, qui vise a créer un échelon de manœuvre supérieur à l'échelon régimentaire existant jusqu'alors s'accompagnera d'autres modifications et aménagements. La constitution d'un 3e bataillon mécanisé et l'ajout d'un bataillon blindé seraient prévus d'ici à l'année 2014.

L'Etat-Major Général à préciser que le 92e bataillon mécanisé allait rester dans sa base d'attache d'Halvø.

L'Etat-Major Général a indiqué qu'un projet de constitution de 3 régiments motorisés étaient en réflexion afin de permettre à chaque province fédérale de disposer d'un régiment, le 92e bataillon mécanisé serait alors ramener à Kalfafell. De plus, en suivant les récentes annonces du déploiement de l'escadrille 1/23 "Särna" en Paltoterra, le gouvernement aurait demandé au ministère de la Défense nationale, en lien avec l'Etat-Major Général, d'entamer des réflexions sur la constitution d'une série de compagnies destinées à être déployées de manière tournante entre les commandements intégrés de l'OND. Un total de 5 compagnies étant envisagés d'après nos sources et devant chacune constituer environ 200 Tanskiens. L'objectif du gouvernement serait clair, permettre à Tanska de crédibiliser sa place au sein de l'OND et d'être un partenaire fiable.

47th

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Organisation de la 47e Brigade Mécanisée en date du 29 juillet 2012 - susceptible de changer
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Expeditionnary Regiment

La transformation des 91e et 92e régiments mécanisés en bataillon mécanisés intégrés à la 47e brigade mécanisé ne doit pas enlever de l'esprit que l'échelon régimentaire reste de mise dans les Forces de Défense tanskiennes. Pour ainsi dire, elles n'ont jamais trouvé une aussi grande justification doctrinale, stratégique et pratique, en particulier à la suite de la récente augmentation de la force de défense à 30 000 professionnels.

Néanmoins, la réforme actuellement en cours au sein de la Force de Défense Territoriale a bel et bien amené à une évolution de la conception de ce que doit être le régiment tanskien ou "Expeditionnary Regiment". On spécifiera ici que le régiment est à différencier du régiment d'artillerie, à l'instar du 10e RArt faisant parti de la 47e Brigade Mécanisée. Le régiment, tel qu'actuellement conçu selon la hiérarchie des unités tanskienne compte entre 800 et 1 400 personnels (un bataillon mécanisé en compte moins de 800). Il dispose d'une force combattante (autour de 400 à 600 personnels), d'une logistique et d'un soutien indépendant auquel peut s'adjoindre de l'artillerie et des composantes de support aérien.

Plus que tout, le Régiment correspond à la confirmation d'une rumeur existante depuis quelques semaines : la création d'une nouvelle branche de l'armée : le Tanskian Autonomous Marines Corps ou TAMC. Pourquoi l'emploi du kentois (langue de caratrad) ? Il s'agit, et cela ne concerne que les noms et la hiérarchie mais en aucun cas le fonctionnement quotidien de cette future branche de l'armée, d'une façon de renouer avec les traditions tanskiennes qui, par le passé, ont vu naître une série d'unités indépendantes par delà les continents afin de protéger le territoire tanskien. Supprimées après 1946, elles étaient principalement fondées par des capitaines caratradais ou comptaient parmi leurs officiers de nombreux caratradais, expliquant alors un vocabulaire kentois.


L'Expeditionnary Regiment

La Force de Défense Territoriale prévoit, d'ici à l'année 2015, la formation de 6 Expeditionnary Regiments (ERG). En date du 21 août, seuls un régiment dit "combiné" a été officiellement annoncé par l'Etat-Major Général. Autour de cette structure qui comportera donc environ 5 000 à 7 000 soldats d'active, la Force de Défense Territoriale prévoit aussi de former une Division. Cette division qui constituera avant tout un ensemble administratif cohérent visera à créer, entraîner et maintenir les ERGs ainsi que des unités de soutiens qui pourront être rattachés au gré des besoins à un ou plusieurs ERGs : anti-aérien, reconnaissance légère, support aérien, ingénieurs, artillerie, forces spéciales, support amphibie, support aéroporté, intelligence militaire, police militaire, logistique supplémentaire.

Cette division totalisera ainsi, à terme, 12 000 à 15 000 soldats d'actives selon les premières estimations de l'Etat-Major Général. L'objectif d'un ERG est de pouvoir agir seul et indépendamment sur un théâtre d'opération. Les bataillons mécanisés désormais inclus au sein de la 47e Brigade Mécanisé doivent, à terme, perdre leur rôle de tête de pont au sein de la Force de Défense nationale au profit des ERGs et devenir, à l'inverse, le principal échelon à déployer une fois la tête de pont constituer. La 47e BM devant être 3 fois supérieure en nombre à un ERG (hors support).

Expeditionnary "Cavalry" Regiment

L'Expeditionnary "Cavalry" Regiment (ECRG) est une formation tactique qui opère indépendament. Elle est constituée, en date du 21 août 2012, de 837 personnels directs et est l'unité la plus lourdement équipée du Tanskian Autonomous Marine Corps et de la Force de Défense Nationale tanskienne en générale, comptant pas moins de 53 blindés de combat (dont 29 chars de combat principal) et 32 véhicules blindés.

L'ECRG dispose d'une importante capacité anti-véhicule en particulier si elle vient à être supporté par des éléments aériens et d'artilleries de la part de la Division. Il peut aussi être employé contre des adversaires plus légers n'incluant pas ou peu d'éléments blindés en leur sein. Du fait de leur organisation, l'ECRG dispose d'une puissance bien supérieure aux autres ERG actuellement en cours de planification par l'Etat Major Général et peu d'adversaires sont à même de vouloir engager un ECRG avec des forces légères. L'autre avantage de l'ECRG est sa mobilité, et son autonomie partielle. L'entièreté du dispositif est motorisé et toutes les forces combattantes sont mécanisées ou blindés, permettant une mobilité maximale.

Le principal défaut de l'ECRG réside en sa parte d'avantage en terrains complexe (forêts, jungle, montagne) ainsi que dans le cadre d'affrontements non-conventionnels qui peuvent accroître la vulnérabilité des blindés et réduire l'amplitude d'emploi de leur puissance de feu. Néanmoins, ces désavantages peuvent être partiellement comblés par l'ajout, auprès de l'ECRG, d'éléments de soutiens en provenance de la division, en particulier d'ingénieurs, de reconnaissance légère ou encore de force spéciales. L'ajout d'un support aéroporté (caractérisé par une ou plusieurs Infantry company peuvent aussi permettre d'accroître la protection autour des blindés. Du fait d'une demande logistique importante, un ECRG peut aussi être moins dédié à des théâtres d'opérations pouvant difficilement répondre aux besoins en particulier en carburant de l'unité. Là encore, l'emploi de supports de logistiques, ou d'éléments en provenance de la Force d'Auto-Défense Navale ou de la Force Aérienne peuvent venir palier aux manques d'infrastructures du théâtre d'emploi.

Objectifs stratégiques

L'objectif stratégique majeur de la formation d'un ECRG en plus de l'actuelle 47e Brigade mécanisée et du 75e Régiment à Pied (aéroporté) est de permettre à la Force de Défense nationale dans son ensemble d'être capable d'opérer sur deux théâtres mineurs en simultané ou sur un conflit régional. En s'assurant de disposer d'un élément blindé, d'une brigade mécanisée constituée et d'un régiment aéroporté, la Force de Défense nationale, en combinant les éléments de la FADN, de la FDT et du TAMC s'assure d'une capacité de projection ainsi que d'une modularité importante à même de répondre aux besoins qui sont ceux de la défense des intérêts du peuple tanskien et des droits humains.

L'opération humanitaire de l'OND au Valkoïnenland a mis à rude épreuve la chaine logistique de la Force de Défense territoriale l'obligeant à mobiliser les deux bataillons mécanisés ainsi que le 1er bataillon du 75e régiment à pied et le 59e bataillon de la 46e Brigade de Défense Territoriale d'Halvø. La constitution d'une nouvelle unité à vocation pleinement expéditionnaire et disposant d'une autonomie accrue par rapport aux 91e et 92 bataillons mécanisés visent aussi à répondre à cette limite. Alors que Tanska eut été difficilement capable de répondre à une autre crise humanitaire en simultané de celle de Konstantinopolis, la formation de l'ECRG viendra combler le manque.

Le ministère de la Défense nationale annonce donc la constitution du 104th Expeditionnary "Cavalry" Regiment.

dfgOrganigramme type d'un ECRG
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sdf

Liste des unités terrestres tanskiennes - 9 septembre 2012
Cabinet de la première ministre, matinée de décembre, Norja.

Le directeur de cabinet de Kristine Svane, ministre de la défense, marchait d'un pas assuré en direction de l'ascenseur. Ses doigts tapotaient mécaniquement le dossier qu'il tenait à la main. tic-tac-tic-tac, le cliquetis de l'horloge sonnait dans sa tête, il tournait sa langue en continue, sa jambe droite tremblait légèrement. Au fil des années, faute de pouvoir pousser davantage les murs du ministères, on avait serré les bureaux, raccourci les couloirs et enterrés quelques lieux d'importance. Ainsi, Svend descendit de plusieurs étages, la plupart sous la surface du sol, pour arriver au "grand étage". Etrange surnom pensait-il pour un étage qui ne contenait que deux salles. La première, petite, réservée à des hommes et femmes en uniformes lui était inconnue. La seconde, plus grande tout en restant modeste se concentrait sur une table ovale et une série d'écrans et d'ordinateurs avec quelques bureaux. Les tentatives d'ornement de la pièce de quelques fresques et rares tableaux ne lui enlevait rien à son aspect naturellement froid, inhumain. C'est en lieu que les décisions les plus tristes de l'Etat se prennait.

Svend sorti de l'ascenseur, avala rapidement le couloir saluant les deux gardes républicains qui ouvrèrent puis fermèrent mécaniquement la porte métallique et la cacophonie l'envahit. La salle était noire de monde. Comprenez, noire de monde dans le "Grand étage" signifie qu'une vingtaine de personnes y sont, ce qui est rare, et peu normal. Le président, la première ministre, la ministre de la défense, le ministre des affaires étrangères, les quatre chefs d'Etat-Major, la présidente du Congrès fédéral et une dizaines de directeurs de cabinets et quelques directeurs des renseignements. Svend avait un quart d'heure d'avance mais il était déjà en retard.

Quelques instants plus tard, alors qu'il saluait sa ministre lui donnant le dossier, la première ministre fit commencé la réunion, il était 5h51 du matin, ils avaient 9 minutes d'avance.
«»
Jaka Lakkas (PM, Première Ministre) : « Bonjour à toutes et à tous, le conseil de défense restreint est ouvert. Je vais être bref. L'opération Elapida a débuté, la livraison d'équipements de défense anti-aériens non-létaux a débuté auprès de l'Empire du Nord, la question est désormais l'option létale. Kristine, en privé, les ministres avaient pris l'habitude de se tutoyer, à toi la parole. »

Kristine Svane (KS) : « Merci Madame. Merci..., elle cherchait son conseiller du regard, Svend pour les notes. Nous avons actuellement deux options sur la table qu'il nous faut évaluer. La première, dans la continuité de la livraison de nos équipements de radio et de radar, serait de livrer des batteries anti-aériennes mobiles à l'un des membres de la coalition voir à l'Empire du Nord. Cela nous permettrait par ailleurs de renouveler notre équipement vieillissant. La coalition serait plus aisément en mesure de défendre le ciel de leur région voir de chercher à interdire le couloir aérien en direction de la RPZ occupée. La seconde, serait de de délivrer tout ou partie de notre stock de Skjöld [missile sol-mer] à l'un des membres de la coalition et de se procurer des missiles auprès de Faravan ou de Sylva. Combinés, ces éléments pourraient porter un coup important à la flotte loduarienne. Néanmoins les renseignements du SPIE ne peuvent conclure avec certitude sur la réaction qui suivra.»

PM : « Mmhh....Et quelle confiance je peux avoir dans la réaction concernant la livraison de missiles anti-aériens ?»

KS : « Les missiles ne seraient pas délivrés publiquement. Nous avons un délais de 6 mois à un an avant de devoir annoncer publiquement une livraison d'armes, et nous pouvons conserver cela sous le titre de "défense anti-aérienne", sans préciser si il s'agit d'un radar ou d'un lanceur. Publiquement, cela limiterait l'effet. »

c (AK, Présidente du Congrès Fédéral) : « L'Alþingi serait sans doute rapidement mise au courant de la perte de nos stocks de missiles et de batteries. Si une commande est lancée, des équipements neufs achetés ou autres, la crainte d'un désarmement ne devrait pas gagner les rangs de la gauche. Néanmoins, il faudra bien en indiquer la raison. La fourniture d'armes au Rus've ne sera pas populaire, à la Tcharnovie non plus. Auprès d'un allié, sans préciser qu'il s'agit de l'Empire du Nord serait législativement limite mais permettrait d'éviter la question pour un temps. Il faut toutefois réfléchir aux conséquences pour la campagne politique... »

PM : « Vous avez raison. Une accusation de déstabilisation de la région me serait néfaste. Ne parlons pas d'une guerre. Mais si la livraison est faite auprès d'un pays tiers, nous ne sommes pas responsable de ce qu'il advient de nos armes.»

AK : « Cela peut tenir comme défense, chez nous, à l'international je ne sais pas.»

Les têtes se tournèrent vers Mar Loftsson, ministre des Affaires étrangères et des Droits humains.

ML : « L'action loduarienne est impopulaire sur toutes les côtes de la Manche Blanche. Plusieurs pays hors de la région comme la Manche Silice ou encore Sylva prennent des actions diplomatiques ou autres diverses à l'encontre de la Loduarie, sans chercher la confrontation. L'inconnue c'est avant tout la réaction Pharoise ou Alguarenoise. Les premiers sont davantage intéressés par leur domination de la région plus que par le sort des populations. Chasser la Loduarie de la Manche Blanche sans contrevenir à leur domination ne devrait pas les gêner plus que cela. Qui plus est, à aucun moment nous n'envisageons d'y participer directement. Pour Alguarena ou le Grand Kah, leur éloignement semble égal à leur désintérêt pour la situation actuelle. »

Pendant près d'une heure, les divers conseillers et directeurs de cabinets prirent la parole pour apporter une série de précision et de points de contradictions. Aili Kinnunen ainsi que le Secrétaire Général de la première Ministre firent particulièrement attention à mettre en avant les avis exprimés par les divers partis politiques sur la situation au Kolcovo. Nul ne soutenait l'action Loduarienne et tous la condamnait, mais tous les partis, commencer par le Front Tanskien et le PCT ne soutenaient pas activement l'intervention de la coalition elle aussi qualifiée d'impérialiste. Socialistes et centralistes, plus tempérés, adoptaient selon la présidente du Congrès fédéral, une position plus proche et compatible avec l'action gouvernementale.

La décision fut finalement prise. Le SPIE recevait pour ordre de produire, rapidement, une série de notes sur les perspectives liées aux livraisons tandis que d'autres ministères régaliens devaient en étudier la faisabilité. Si le cas des missile anti-aériens ne faisait pas de doute aux yeux de la majorité des personnels présents, celui des missiles antinavires posait davantage de problème. La décision pourrait prendre des semaines, là où il n'avait fallut que quelques jours pour parvenir à un accord sur les véhicules. Svend, comme d'autres, ne dormirait que peu dans les temps à venir.
sdf

Le Norjien Sécurité et Défense - NORJA

La Force d'Auto-Défense Navale reçoit son nouveau BPC, le TMS Brúnn Haukur

La Force d'Auto-Défense Navale, composante maritime a reçue son nouveau et second Batiment de Projection et de Commandement, acheté auprès du "Premier Partenaire de la République".

Par Finn Thygesen (Norja), le 26 mars 2013

Le TMS Brúnn Haukur en transit entre Caratrad et Tanska, mars 2013

[justify]Le contrat était prévu de longue date, il a été officialisé lors de la visite de Sa Majesté Elizabeth 1ere du Royaume-Uni d'Ynys Dyffryn et du Kentware en Tanska en 2012, il s'est finalement achevé il y a peu. Le TMS Brúnn Haukur (Gwinau Hebog ou Faucun Brun de son nom originel) est le troisième navire de la classe Baedd Du construit par et pour la Royal Navy caratradaise et lancé entre 2012 et 2013. Acheté par Tanska dans les phases finales de sa construction au-lieu d'un des deux navires de la série précédente, il a du subir quelques modifications de dernière minute, a savoir les changements de langue ce qui a provoqué quelques semaines de retards. Néanmoins ce navire, qui est pour un bref moment le nouveau navire amiral de flotte (avant l'arrivée du futur porte-hélicoptères, toujours sans nom, puis du futur porte-avions le TMS Tanskæ), est désormais bien arrivé entre les mains des équipages formés depuis plusieurs mois sur les sister-ship auprès de la Royal Navy.

Long de près de 180 mètres et pouvant embarquer jusqu'à 740 hommes au delà de son équipage de 325 marins et matelots, le TMS Brúnn Haukur, qui a aussi reçu le premier (et unique pour le moment) AH-45 dont la production par Aircar Helicoptere vient de débuter, vient ainsi compléter les capacités de projections qui se renforcent pour la Force d'Auto-Défense Navale. Le bâtiment devrait prochainement prendre part à l'exercice Kalt Frelsi 2013 dont la composition a récemment été étendue au-delà du simple cadre gelé des fjords et des plaines halviennes a indiqué par un communiqué le ministère de la Défense nationale récemment.

Néanmoins, plusieurs observateurs tendent à pointer le fait, qu'en l'état, la Force d'Auto-Défense Navale ne disposait pas d'assez de chalands de débarquement pour équiper ces deux Bâtiments de Projection et de Commandement. Ainsi, 2 des 4 chalands en dotation ont du être envoyés sur le TMS Brúnn Haukur depuis le TMS Kænugarður. Le ministère reconnait des "retards dans le calendrier de livraison" et la "surcharge des chantiers navals de la République", ce qui est une bonne chose, mais qui amène ainsi à des manques temporaires de capacités. Une étude serait en cours au sein de la Commission de défense fédérale sur la possibilité soit de commander 4 chalands de débarquement supplémentaires à l'étranger, soit de les construire en Tanska. Compte-tenu de l'important appel d'offres ayant cours et du budget alloué, les parlementaires seraient peu enjoués à l'idée d'accroître le budget pour l'importation d'armement. "Nous disposons des capacités de production nationale et nous pouvons tolérer quelques mois de retards, nous pensons qu'il est préférable de produire ces chalands à la maison quand bien même certains partenaires en produisent d'excellents modèles" a ainsi indiqué un député de la majorité souhaitant rester anonyme.

Le rôle de ce navire, comme l'indique son nom, est avant tout d'opérer en tant que plateforme de commandement pour la Force d'Auto-Défense Naval ainsi que pour les éléments - notamment du Tanskian Autonomous Marine Corps - qu'il embarquera. Pour autant, comme le pointe certains chercheurs du CTESI, la flotte de navires de premiers rangs (comprenez de frégates et aussi de corvettes) de la marine tanskienne est actuellement sous-dimensionnée par rapport aux capacités de projection dont elle est dotée et dont elle se dotera davantage prochainement. Certes, un contrat est ainsi en cours de préparation, mais les parlementaires ne se cachent pas pour indiquer que les trois offres reçues (Teyla, Grand Kah et Loduarie) amènent à "d'importants débats" et à la "recherche d'un compromis économique et sécuritaire", mais aussi peut être politique, entre la majorité et notamment la gauche socialiste, désireuse de ne pas dépendre uniquement de pays membres de l'Organisation des Nations Démocratique, au grand désespoir de la majorité et du gouvernement. Ainsi, des retards dans le choix du ou des contrats sélectionnés (qui devront l'être avant le 1er juillet) sont possibles mais tous les députés (de la majorité et de l'opposition) ont indiqués chercher un compromis à trouver le plus rapidement possible, et le moins cher, éventuellement.
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sdf

Le Norjien Sécurité et Défense - NORJA

La Force d'Auto-Défense Navale a admis au service actif le nouveau porte-hélicoptères TMS Halvø

La Force d'Auto-Défense Navale a admis aujourd'hui au service actif le porte-hélicoptères TMS Halvø, encore non doté de la totalité de ses appareils.

Par Finn Thygesen (Norja), le 10 avril 2013

Le TMS Halvø en essai en Manche Blanche, le TMAS Vestur en arrière plan, avril 2013

Un AH-45, tout juste sorti des usines d'Aircar Helicopteres en banlieue de Haapislmi vient se poser sur le pont du porte-hélicoptère TMS Halvø sous les yeux de la Première ministre Jaka Lakkas. A quelques mètres de là, un Stormsvale-5 décolle, suivi d'un second puis d'un troisième. La démonstration prend place, l'équipage de plusieurs centaines de marins, pour la majorité en tenue de cérémonie s'aligne sur le pont. L'orchestre de la Force d'Auto-Défense Navale se positionne. Le bâtiment entre dans la baie de Norja par les Portes de Guðdómlega. Il est suivi du tout récent BPC TMS Brúnn Haukur acheté à Caratrad, de la frégate TMS Mannréttindi et de la corvette TMS Fljót. Sur les quais, une foule importante s'est amassée, la revue navale peut débuter.

Il faut bien le dire ce lancement en grande pompe, qui devrait prochainement être suivi des trois futurs patrouilleurs a des allures de campagne électorale favorable au parti et sa politique - couteuse - de défense. Les Norjiens se sont néanmoins ramenés en nombre pour assister à l'arrivée à quai du bâtiment et au survol de la capitale par une trentaine d'appareils dans ce qui fait office de défilé aérien au dessus de la capitale. Du côté de l'opposition on estime que cela est bien pour la défense, moins pour les dépenses. Il faut dire qu'entre la mise à l'eau du porte-hélicoptères, la réception du bâtiment de projection et de Commandement, la future réception des trois patrouilleurs multirôles de classe Elv, le lancement, attendu à l'été, du porte-avions TMS Tanskæ, la possible commande de deux à six (et non plus quatre) frégates et enfin l'annonce, lors d'un entretien de Jaka Lakkas sur le pont du TMS Halvø de la construction d'un second bâtiment ravitailleur de flotte classe Vestur, la FADN atteint une croissance jamais vue en si peu de temps.

L'Amirauté générale ne boude pas son plaisir de voir ses moyens augmenter considérablement après l'investissement récent dans la Force de Défense territoriale. Néanmoins, un certain nombre d'officiels tanskiens pointent tout de même les limites de l'employabilité du navire à l'heure actuelle. En effet, celui-ci manquerait notamment de sa pleine dotation en hélicoptères. La Force d'Auto-Défense Navale disposerait bien du nombre suffisant de Stormsvale en piochant dans les stocks actifs d'autres unités mais manquerait néanmoins d'AH-45. Sur les 4 à 8 hélicoptères prévus, un seul est actuellement disponible, le second étant à bord du TMS Brúnn Haukur. Cependant, comme l'affirme le ministère, les livraisons sont en cours et leur rythme devrait s'accroitre rapidement et le batiment sera pleinement équipé avant l'été. reste la question des autres transports initialement évoqués, les fameux "avions-hélicoptères", en développement par Aircar helicopteres, n'ont eux pas encore reçus les crédits nécessaire à leur lancement.

La ministre de la Défense, Kristine Svane, reconnaissait récemment que Tanska est arrivé au maximum de la capacité "ordinaire" de production de la Base Industrielle et Technologique de Défense et qu'il s'agissait de l'étendre sans avoir un coût important sur les Tanskiens et Tanskiennes. Elle a rajouté que l'important résidait dans le fait d'assurer d'une part la défense et la sécurité des Tanskiens et Tanskiennes, la viabilité des comptes publiques d'autre part, et la création d'emplois permis par les chantiers et l'ensemble des sous-traitants qui se développent en marge des armées le tout afin de développer un modèle cohérent.

Dans une note interne consultée par Le Norjien, nous avons aussi pu apercevoir qu'un bref retour en cale sèche était étudié pour le TMS Halvø pourtant à peine sorti de celles-ci. La raison serait une erreur à corriger dans la construction du navire ? Non, il s'agirait du renforcement d'une partie du pont en vue de l'hypothèse d'accueillir des "aéronefs plus imposants" sans que la note d'en dise beaucoup plus. Alors que le développement d'une série d'appareils classifiés se poursuit sur le Centre Aérospatial d'Akrak en Aleucie, les rumeurs émergent quant au développement d'un appareil à même de décoller non pas du futur porte-avions mais bien du TMS Halvø. Le ministère n'a pas souhaité répondre à nos questions.
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CTESI
Centre Tanskien d'Etudes Stratégiques et Internationales

L'Eurysie au centre des inquiétudes : La déstabilisation de l'Eurysie au coeur de l'actuelle réforme de la Force Territoriale


Mai 2013 - Matilda Nilsson


Au milieu du mois de mai, la ministre de la défense, Kristine Svane, annonçait une modernisation et une amélioration du format de l'actuelle 47e brigade mécanisée, principale brigade constituée bien au-delà de la dotation de la 46e brigade motorisée. Il ne s'agit pas d'une refonte à zéro. En effet, la majorité du matériel, du personnel, de l'organisation même est conservée mais est revue, réagencée, parfois à la marge, parfois plus largement. La "brigade de combat mécanisée", d'après le nouveau nom de la 47e brigade doit désormais comporté entre 4000 et 5 000 hommes selon les derniers ajustements qui doivent être fait. Il s'git, d'après les mots de l'Etat Major général, d'une grande formation tactique qui opère de façon indépendante. Elle est conçue pour être équipé des véhicules blindés de combat les plus lourds et les plus puissants de l'inventaire tanskien, des chars de combats aux multiples versions des KJ-10A4 à KJ-10A9 en passant par de nombreux BVF principalement de commandement et de transmission etc. Les véhicules priorisés restent ceux qui circulent sur des chenilles pour la mobilité hors des routes dans les plaines et champs des régions centrales de Tanska (et de la majorité de l'Eurysie) ainsi que pour la protection accru des blindés. Cette brigade de combat blindé possède au total plusieurs centaines (presque un millier) de véhicules de combat, de transport, de communication, d'appui et de logistique.

Dans la structure actuelle prévue par l'armée, la Force de Défense Territoriale doit être capable d'équiper entièrement une BCM à l'été 2013. D'après les mots de l'Etat-Major Général, c'est presque entièrement le cas pour la 47e BCM, "à l'exception de quelques dizaines de VPRHM (Véhicule polyvalent sur roues à haute mobilité) - ou plus communément appelé Viper - qui doivent encore venir grossir les rangs de la brigade. Ainsi, d'après la ministre, la Brigade est "d'ores et déjà" déployable entièrement mais ne bénéficierait pas de ses plaines capacités pour encore quelques semaines. Elle dispose néanmoins de plusieurs avantages. Le premier, et non des moindres, réside en effet dans l'entraînement répété et la brève expérience de plusieurs des unités qui composent la brigade, nous y reviendrons plus tard. Ne s'agissant en effet que d'une réforme qui, pour les unités combattantes se fait à la marge, les ajustements sont mineurs, sans changement du matériel en dotation ni du nombre de personnel. En particulier, les 91e et 92e bataillon mécanisés voient surtout leur section de logistique avancée augmentée sans réduction du format en lui même de leur composition.

L'objectif principal de la BCM est d'agir comme force de frappe conséquente dans la défense du territoire national tanskien, des territoires alliés ou dans la protection des populations civiles, d'après la ministre. L'origine de la 47e brigade, issue des anciens bataillon mécanisés projetable, reste donc profondément ancré dans la capacité de projection à l'instar du 104e Régiment de Cavalerie Expéditionnaire qui vient fournir le 3e bataillon mécanisé de la brigade. Si son rôle reste avant tout profondément eurysien, la ministre a ainsi fait part de son intégration évidente dans les capacités de projection et de défense projeté de la Force d'Auto-Défense Navale, récemment dotée du porte-hélicoptères TMS Halvø, d'un second bâtiment amphibie et prochainement d'un second bâtiment ravitailleur de flotte. La BCM dispose ainsi, par la présence de 3 compagnies de chars de combat (en réalité, la ministre a bien précisé qu'il y en aura 5 mais que les derniers ajustements administratifs concernant le transfert des 28 KJ-120 en un bataillon à part entière doivent être parachevé dans les prochains jours, l'unité organique existe elle bel-et bien), de 9 compagnies d'infanterie mécanisé, d'une forte capacité anti blindage et de mobilité comme il en existe peu en Eurysie. En effet, les forces légères ont tendances à être moins mobiles que les forces lourdes car ayant tendance à combattre à pieds.

Néanmoins, un inconvénient majeur existe contre la BCM, le combat urbain ou encore les montagnes. Si les secondes sont limitées en Eurysie, la ville est elle omniprésente. précisons qu'il ne s'agit pas ici de combat dans des villages pour lesquels la 47e BCM s'entraîne constamment, mais pou des villes plus importantes. Mais sur cet aspect le ministère a bien précisé que la doctrine tanskienne ne prévoyait pas l'emploi de la 47e "dans un milieu urbain", sauf en appui d'une force d'infanterie dont ce serait la le rôle principal, comprenez la 46e brigade motorisée ou le 75e régiment à pied.

Pour autant, la brigade dispose d'un avantage notoire sur nombre d'unités, sa logistique. Des informations divulgué par le ministère, la logistique de la seule BCM excèderait la "dotation en logistique de la majorité des armées, je dis bien des armées, d'Eurysie. Nous ne faisons pas de comparaison pour démontrer une quelconque supériorité qui n'existe pas mais pour témoigner de l'importance de la logistique qui est parfaitement comprise dans nos rangs.". Cette logistique amène toutefois à des limites d'adaptabilité de l'unité dans une zone aux infrastructures médiocres ou dégradées en raison de l'exigence de l'unité. C'est sur cet aspect que le ministère a indiqué avoir considérablement accru les capacités de génie de la Force de Défense Territoriale ainsi qu'un usage "important" des outils aériens et maritimes pour palier à de possibles manques d'infrastructures.

Le poids et les besoins de l'unité ont alertés plusieurs députés du Congrès et spécialistes sur les capacités de déploiement de l'unité à l'étranger. La ministre a, sur cet aspect, rappelé que ces limitations n'entravaient pas de façons significatives les opérations. Dans un premier temps, elle a rappelé que l'unité, comme l'ensemble des forces tanskiennes avaient une nature défensive et donc qu'un déploiement à l'étranger signifiait avant tout un déploiement sur un sol allié en prévention d'une agression et permettrait donc de bénéficier des infrastructures du pays. De plus, elle a indiqué que dans le cadre d'opérations humanitaires "il existe d'autres options qui s'offrent à nous pour venir en aide à des populations". Enfin, sur un sol hostile (comprenez tout un territoire allié sous occupation d'une force hostile), elle a indiqué qu'une telle brigade serait déployée en fer de lance, certes, mais en fer de lance d'un "ensemble de forces" complet qui comprend généralement un grand nombre d'unités annexes et de soutien, ce qui réduit le poids de l'équipement d'une telle brigade. En outre, dans le cas de crises en Euyrisie, Tanska disposerait d'un possible lapse de temps suffisant pour déployer des forces à titre préventif ce qui limiterait l'importance logistique de l'unité. Dans la mesure où les planificateurs et logisticiens tanskiens, au-delà de constituer un corps de fonctionnaire à part entière particulièrement instruit et difficile d'accès, sont préoccupés par la vitesse de déploiement et les capacités logistiques, des investissements dans des stocks prépositionnés pourraient être effectués en prévision de crise.

Sans trop en avoir dit, l'Etat-Major Général a reconnu à demi-mot, mais cela n'est guère une surprise, qu'il existait un "ensemble de plans et de projets de déploiement d'éléments armés tanskiens dans un panel de scénario plus ou moins grave pour la sécurité de populations civiles, de nations alliées voir du territoire national". A ce titre, il a été indiqué qu'en plus u personnel direct de la 47e BCM, il y avait "plusieurs centaines d'hommes et de femmes" dont le travail quotidien est d'assurer la bonne tenue opérationnelle, administrative et la planification de l'emploi de l'unité en lien avec l'ensemble des ministères et services gouvernementaux associés.


Ce qui ressort de cette restructuration de la Force de Défense Territoriale, bien qu'il ne s'agisse la en réalité que du parachèvement d'une réforme progressive le temps que l'Armée se dote des capacités suffisantes, c'est bel et bien l'influence jouée par la déstabilisation de l'Eurysie sur la conception de la défense tanskienne. Par moment délaissée au profit surtout de la Force d'Auto-Défense Navale, la Force de Défense Territoriale semble retrouver ses lettres de noblesse. Progressivement, on peut observer la constitution d'un appareil militaire complet, encore restreint par la taille mais qui, à l'inverse de la majorité des pays eurysiens, dispose bien des panels d'actions en simultané sur l'ensemble des spectres sans jamais négliger le plus important : la logistique.


Organigramme de la 47e Brigade de Combat Mécanisée. Les 91e, 92e (du 103e régiment) et 1er bataillions (du 104e Régiment) sont issus de modification, à la marge, d'unités préexistantes.
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