de TANSKE FRETTASTOFA
UNE HISTOIRE QUI FINIT BIEN. Le long conte sur la déforestation vient de toucher à sa fin, pour l'instant. On vous raconte plus bas, mais votre serviteure - oui c'est Maria Egnell
aujourd'hui - tenait d'abord, dans toute sa modestie, à lancer une bouteille à la mer. Madame la première ministre, nous savons que vous nous lisez en ce lundi 2 juillet 2012, bonjour. Playkirja vous le demande solennellement, mettez fin aux attentes sur la réforme sur l'humanitaire tanskien, pour le bien de la santé mentale de notre rédaction. Si vous n'êtes pas cheffe du Gouvernement fédéral, bonjour à vous aussi, on ne fait pas dans la hiérarchie entre nos lecteurs.
DES ARBRES ENFIN PROTEGES
Même nous on a du mal à y croire, mais il semblerait bien que ce soit vrai. Oui, vous pouvez le dire à voix haute désormais, la loi sur la déforestation a été votée. Ce fut au bout de la nuit ce samedi - mais nous sommes fermés le dimanche - après un énième retournement de situation qui faillit bien coûter le texte après bientôt près de 10 mois de négociations et de rebondissement.
Téléphone afaréen. Nous devons en convenir, entre les informations qui ont circulés de samedi à samedi soir, tout ou presque a été déformé par des élus ou des conseillers politiques dans un téléphone afaréen digne des plus grandes cours de réaction. Il s'agissait ici de la meilleure de la République, l'Alþingi. Oui, il n'y a pas mieux dans ce domaine que 501 députés, soutenus par quelques députés provinciaux et des dizaines de conseillers et d'assistants parlementaires pour donner la digne représentation de ce grand jeu de notre enfance.
Revenons à nos moutons bien qu'ils ne soient pas compris dans la loi. En effet, si les bovins, le blé, le soja, et les caprins - donc les moutons -, sont compris dans le corps du texte, un amendement de dernière minute a permis l'éviction des moutons halviens. En cause, un secteur de production de la laine et de viande de mouton réduit au sein de la république aux seules régions du nord d'Halvø (autour de Fästveg) qui dispose d'un fort soutien électoral ou populaire. Ni une ni deux, des députés du Parlement Provincial ont déboulés dans les couloirs de l'Alþingi pour faire du lobbying, à succès.
Tentative de dernière minute : « Nous ne sommes pas passés loin d'une définition des sanction laissés au Congrès Fédéral » témoigna à notre micro une élue du Parti Communiste favorable à cette possibilité, on vous raconte. Vers 23h30, environ, le temps fut flou pour tous, alors que le texte allait être voté à l'issue d'un long chemin pour trouver un accord, le Front Socialiste avec le Parti Communiste et, supposément, l'aile gauche du Parti Fédéral proposa une modification de dernière minute.
Cela peut vous surprendre mais c'est normal. Oui, il est bien possible de demander une modification d'un seul et unique article d'un texte de loi fédéralisé mis à l'ordre du jour. Chaque groupe politique peut le faire une seule fois. Et, oui, vous vous en doutez, cela met la pagaille. Bref, la gauche de l'assemblée donc demandée à ce que ce soit bien l'Alþingi qui définisse les sanctions. Patatra, après quelques tensions vite apaisées avec des députés provinciaux, le vote eu lieu et....échoua. Aucun député du parti de la majorité ne vota pour mais 28 ne votèrent pas. Pas de fracture dans la majorité, mais une grande déception à gauche.
Les démons de minuit n'ont donc pas eu raison du texte qui est finalement passée peu après, tôt ce dimanche. La fin d'un feuilleton politique comme on en a rarement vu sur des questions écologiques et économiques. Votée le 1er juillet 2012, les mesures commenceront donc à s'appliquer le 1er juillet 2013.
LA LODUAIRE S'EST POSEE EN TANSKA
OUI VOUS AVEZ BIEN LU, on vous en parlait récemment, l'affaire du passage d'avions loduariens a décidément provoqué bien plus de réactions à l'Etat-Major qu'initialement raconté. Le fin mot de l'histoire nous est, enfin, connu.
C'est l'histoire d'un loduarien, qui se pose sur l'aérodrome militaire de Kalfafell après avoir été intercepté par un tanskien. Digne d'une blague d'un pub Järvien, elle n'a pas fait sourire du tout au Quartier Général. Deux conseillers du cabinet de la ministre nous ont, discrètement, racontés quelques détails digne d'un film d'action à suspense où finalement rien ne se passe.
Et les voilà repartis. Quelques heures après le atterrissage sous bonne escorte tanskienne, l'aviation loduarienne a pu repartir au compte-goutte, toujours sous aussi bonne escorte. L'avantage de la base aérienne, proche de la mer, c'est qu'aucun riverain ou presque n'a pu filmer cela, et nous ne disposons donc de quelques photos.
Soutenu par un allié. Du côté du ministère on se félicite du déroulé de l'interception mais aussi de l'aide d'urgence qui fut envoyée par le Royaume de Teyla voisin, allié de la République. Après l'affaire des navires pharois, dont certains racontent à Manticore que l'on mettrait l'accord entre parenthèses à l'issue de l'Okaristan, cette aide de l'aviation teylaise a fait sourire dans différents ministères. Ca y est, les deux alliés peuvent se reparler - bien que les relations ne s'étaient guère tendues.
Mais dérangé par de l'humanitaire. Oui mais voilà, l'histoire serait ici trop simple. Nous vous l'avions indiqué le 29 juin, le ministère des Affaire étrangères et des Droits humains avait par la suite appris la véritable raison du passage des loduariens. Inutile de préciser qu'à Kalfafell, quelques mots circulent sur l'incompréhension d'un départ accéléré des loduariens alors que tout était encore flou. Volonté de ne pas - trop - faire de vagues ou réelle ignorance sur le moment, l'affaire fait grincer des dents dans les bancs de la majorité. Une assistance humanitaire aux rebelles okaristanais, et plus seulement aux civils, se discuterait déjà entre quelques soutiens d'importants ministres : il faut envoyer un message à la Loduarie Communiste.