
Excellence,
Je suis ravi de voir que les provinces unies accueillent avec autant de respect et de bienveillance les initiatives Stérusienne pour le rétablissement de la paix. Vous éprouvez quelques préoccupations sur la volonté réelle des troupes Sterusienne, et sachant que l’Oskal se trouve à la porte des provinces unies il est tout à fait légitime de se poser ce genre de questions.
Ainsi par preuve de respect et dans le but de toujours promouvoir le dialogue et la coopération entre les états nous allons ici même répondre à vos interrogations.
Il est vrai que les échanges entre la fédération et l’Oskal furent assez bref et en réalité n’avaient pas vraiment abouties dans le passé. Pour autant, nous gardons toujours un œil sur ce genre d’état qui auraient pu un jour intégrer l’ASEA. Et de manière plus globale, nous sommes soucieux du respect de la démocratie, du respect des institutions mais surtout de la paix et de la tranquillité Aleucienne. Ainsi lorsque nous avons appris ce qui se passait en Oskalie nous nous sommes immédiatement mobilisés, non pas dans un intérêt belligérant mais bien dans un intérêt de parvenir à aboutir à la résolution de ce conflit. Nous savions très bien que ces événements seraient pour beaucoup vu comme une opportunité, notamment pour les états membres de l’ASEA, particulièrement pour la Westalia qui avaient déjà par le passé tenté des opérations militaires et impérialistes en Antegrad pour des raisons politiques. Et qui heureusement n’ont montré rien d’autre que l’incompétence de leurs services de renseignement.
Le fait est que la fédération ne veut pas voir de guerre sur le continent Aleucien, ainsi c’est là que vous devez sûrement mal interpréter la venue de nos navires. Ceux-ci n’ont pas une mission de surveillance ou de menace pour qui que ce soit, ils agissent en gardien de la paix. Ils sont là car nous savons très bien que les états de l’ASEA ne pourraient se risquer à se confronter directement à nos navires et que l’Oskal n’en a pas la capacité. Le but est donc de s’assurer que l’Oskal ne tente pas des manœuvre suicidaire d’attaque contre saint marquise ou Port Hafen, tout en s’assurant que la Lermando-Westalia ne tente pas de profiter de l’impuissance Oskalienne pour exprimer leurs délire belliqueux et impérialistes.
La fédération s’est donc immédiatement montrée prête à venir en aide à l’Oskal, pas venir en aide pour maintenir le régime illégitime en place, mais intervenir pour leur dire « nous sommes prêt à vous protéger, mais vous devez être prêt à rétablir la démocratie ». Et notre discours n’a jamais changé. Dès lors de notre rencontre, quelques jours après la prise de pouvoir militaire ce fut notre première requête « montrez au monde des preuves de votre bonne foie et de votre volonté de rétablir la démocratie sans quoi vous ne pourrez rien obtenir de nous ».Et ce discours ne changera pas, nous ne sommes pas de ceux comme le veulent les états réunis à saint marquise qui désirent voir l’Aleucie s’embraser. Et même si leur discours n’est pas celui de la violence, il suffit de voir leur réthorique, qui jusque ici a tenté de dialoguer avec l’Oskal parmis eux ? Aucun, ils ont simplement décidés dans leur coin qu’il fallait que eux entre eux, sans l’Oskal prennent la décision de ce qui devait se passer la bas. Je ne suis pas de ceux là.
Un coup d’état, comme n’importe quel acte de violence dans une démocratie n’est rien d’autre que l’expression d’un mal être plus profond qu’il est nécessaire de comprendre et d’accompagner. L’Oskal n’a selon la federation aucune chance de devenir une seconde Loduarie, bien au contraire, si nous l’accompagnons par la voix du dialogue, si nous lui montrons qu’entre état nous sommes prêt à nous soutenir pour les accompagner dans leurs difficultés alors nous obtiendront non seulement leur confiance mais aussi leur respect, et par ricochet la paix. Et si vous regardez bien, la fédération est jusqu’ici le seul état qui a maintenu un dialogue constant avec l’Oskal, et également le seul état qui est parvenu à obtenir ce que tous les autres veulent imposer, l’organisation d’élection et le retrait des sous marins menaçant. Pour la simple et bonne raison qu’en discutant avec eux nous leurs avons prouvés qu’ils pouvaient nous faire confiance et nous écouter.
Le fait est que si la fédération au début de son développement s’était retrouvée dans la même situation à cause d’erreurs stratégiques, je pense que nous aurions aimé avoir une puissance locale qui décide de ne pas nous tourner le dos mais plutôt de nous aider et de nous apprendre.
J’ai choisis de vous envoyer cette missive à vous et seulement à vous, aucun autre état en Aleucie ne l’a reçu. Pas simplement parce que vous êtes la première puissance du continent, mais également et surtout parce que malgré le peu d’échanges que nous avons eu, je connais la réputation des provinces unies et je sais que vous êtes sûrement un des etats les mieux placés pour comprendre la réthorique Stérusienne.
Maintenant je vous rejoins sur la pensée que vous avez, la fédération est un etat purement libéral encrée dans une système capitaliste particulièrement développé. Et nous haïssons aussi bien que nous maudissons toutes doctrine communiste ou socialiste cela va sans dire. Mais justement, je pense que c’est en discutant avec l’Oskal et en laissant le peuple s’exprimer que nous parviendrons avant tout à leur montrer que le problème c’est le communiste. Imaginez vous, nous les libéraux nous aurons rétabli la démocratie en Oskal, alors que les socialistes seront ceux qui l’ont fait vaciller.
À l’inverse imaginez la guerre, la mort. Nous serions ceux qui ont tués les enfants d’Oskallie, et les socialistes seraient ceux qui sont mort pour les protéger.
Et ce sans oublier qu’à l’heure actuelle, la Lermandie est un états demi-socialiste et la Westalia subis une vague de montée communiste et socialiste en raison d’ingérences étrangères, donc difficile de les voir en étendard du libéralisme pendant encore longtemps
Enfin, je vous rejoins sur l’idée de se rencontrer et de s’unir à travers de futurs accords bilatéraux entre nos deux nations, l’une à l’extrême nord, l’autre à l’extrême sud, la complémentarité d’une entente entre nos deux états serait un réel bénéfice pour l’un comme pour l’autre.
Je reste à votre entière disposition
Je vous prie d'agréer à l'expression de mes salutations distinguées.
Magistrat aux affaires étrangères de la fédération