EDLF - Pharois Syndikaali - Page 3

Xénophilos Golionios : N'importe laquelle vous dîtes? Très intéréssant.

Clémence Première : Monsieur Golionios, ni pensez même pas. La Commune de Kotios restera la Commune de Kotios.

Auguste de Lathange : Si je peux me permettre, il y a une toute autre région qui requière notre attention et le Pharois Syndikaali avec nous pourrait nous être grandement utile.

Jean de Télomnios : Je vois où monsieur de Lathange veut en venir :

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Jean de Télomnios : Effectivement, cela me semble être bien mieux.

Clémence Première : Puisque tout ceci semble conclu, il est désormais temps d'en venir au dernier point de cette rencontre :

Les sanctions économiques.

Nos gouvernements ce sont respectivement imposés des sanctions économiques en ce qui concerne de votre côté, le détroit, et du nôtre nos ports ce qui n'a pas manqué de faire réagir pharois comme francisquiens ou au moins en Francisquie.

Comme le Doyen Pêcheur la généreusement proposé, si le gouvernement francisquien retire ses sanctions, le Pharois Syndikaali les retirera. Cette annonce est-elle toujours d'actualité?

Mainio : « Elle l'est incontestablement. Le Syndikaali n'a aucun intérêt à se lancer dans une guerre commerciale dans la région, nous ne faisons qu'appliquer la stricte réciprocité à toutes les sanctions ou forme de protectionnisme qui nous est opposé, voilà tout. »

Clémence Première : Bien. Monsieur de Télomnios, soyez raisonnable et annoncez au ministre de l'économie que nous devons retirer les sanctions imposées aux pêcheurs du Pharois Syndikaali.

Jean de Télomnios : Tout de suite votre majesté.

Clémence Première : Je suppose que monsieur Makuu en aura vent ainsi que votre gouvernement. Auriez-vous désirez que nous parlions d'autre chose?

Mainio : « Oh vous savez, le Doyen Makku, pour sympathique qu'il est, n'a qu'une fonction de porte parole. Et si sa signature est parfois nécessaire, elle n'est que le reflet du consensus du conseil des ministres. Il n'y a donc pas à s'inquiéter de cela, la coalition que je représente a largement assez de poids pour prendre des décisions géopolitiques et économiques. Considérez les sanctions comme levées. »
Le capitaine fit mine un instant de réfléchir, croisant le regard de Tahvo qui avait repris des couleurs entre temps.

Mainio : « Une chose encore, oui. Concernant la guerre au Damann... ce n'est pas à vous que j'apprendrai que la Conférence a plus tenu du cirque que de véritables pour-parlers. Le Syndikaali s'est rangé du côté Francisquien pour éviter une ingérence extra-eurysienne dans la région, toutefois nos avons aussi nos intérêts en Damanie, vous ne l'ignorez pas. Puisque nous sommes entres gens sérieux et que comme Votre Majesté l'a souligné dans son intervention notre flotte est en mesure de faire pencher la balance d'un côté comme de l'autre, je pense que nous pourrions envisager un compromis ici, loin du feu des caméras et des gesticulations hystériques d'un communisme juvénile ou d'ambitions militaires déplacées. »

Clémence Première : Et pour cela, l'empire francisquien vous remercie mais que désire le Pharois Syndikaali au Damann, ce territoire si instable et lointain?

Mainio : « Oh vous n'ignorez pas qu'un de nos sous-marins stationne quelque part dans ces eaux. Je crois que cela ferait plaisir à notre ministre des Explorations d'Outre-mer de remettre le grappin dessus, voyez-vous ? Plus généralement, tout est à faire en Damanie, surtout si Votre Majesté continue d'y détruire des infrastructures stratégiques, opportunités commerciales et politiques, tout simplement. »
Il sourit.

Mainio : « Pour être parfaitement franc avec vous, je ne suis pas certain de comprendre l'intérêt que trouve votre nation dans ce conflit... larvé, n'ayons pas peur des mots, sinon vous mettre vous même en danger en maintenant un front ouvert. Je serai curieux de savoir ce qui justifie tant d'efforts et de moyens. »

Clémence Première : Comme le monde entier. Le conflit Damann ne touche que le Damann ainsi que mon pays pour une raison simple : Les causes de cette guerre sont entre Damann et Francisquiens par conséquent cette guerre se règlera entre Damann et Francisquiens. Ceci justifie peut-être l'échec du sommet de Baidhenor.

Je suis parfaitement consciente que ce conflit questionne beaucoup mais c'est ainsi. D'ailleurs le Damann a tout a y perdre à révéler les causes de cette guerre en commençant d'abord par ses alliés.

Ceci justifie sans doute pourquoi cette guerre semble ne pas avoir de raison.

Pour en revenir au sous-marin, si vous désirez me parlez d'Hymveri sachez que si vous souhaitez que l'empire francisquien s'implique dans cette affaire il devra être mort. Pas de justice pour cet homme ni de pardon.

Le capitaine eut un sourire entendu.

Mainio : « C'est bien aimable de vous prévenir mais ne vous inquiétez pas, le capitaine Hymveri donne un exemple déplorable à nos concitoyens et à ce titre, il finira également comme un exemple. Nous travaillons simplement à n'en pas faire un martyre ou je ne sais quoi de vulgaire. »
Il soupira.

Mainio : « Allons droit au but alors. Y a-t-il un moyen de vous convaincre de cesser les hostilités en Damabie ? »

Clémence Première : Sauf si vous pouvez promettre au peuple Damann et à mon gouvernement que jamais plus madame Sineag Buseid ne sera au pouvoir, je crains que non.

Mainio : « Une pacte de non-agression me semble parfait dans ce cas. Le Syndikaali n'a aucune vocation à jouer les arbitres dans le grand théâtre du monde et je pense qu'il est plus que temps de le réaffirmer. Après tout, le commerce est toujours une partie à plusieurs, autant s'assurer de la bonne volonté de tous les joueurs. »