13/02/2017
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[AMBASSADE & AFFAIRES ETRANGERES] Contacter l'ONC - Page 3

2529
sigle

Proposition du Ministère azuréen des Affaires étrangères d'accéder au statut de membre observateur de l'Organisation des Nations Commerçantes


Que la Paix de Dieu soit sur vous !

J'ai l'honneur de m'adresser à votre organisation au nom de mon maître, Sa Sémillante Altesse le Calife Kubilay ibn Sayyid, et de mon pays, l'Azur, afin de présenter sa candidature au statut de membre observateur de l'Organisation des Nations Commerçantes.

Le commerce, les échanges et la recherche de partenariats et de compromis permanents afin d'améliorer le bien-être global de l'Humanité sont le principe même de la politique étrangère de l'Azur. Travailler à l'harmonie globale, respectant les enseignements de la religion, et pratiquant les principes du commerce et de la coopération, est le seul voeu de l'Azur.

L'Azur est une démocratie islamique ; depuis 1848 et la révolution de Safran, la séparation des pouvoirs, le régime constitutionnel et l'établissement des droits des sujets azuréens font partie de l'identité même de notre pays. A mains égards, l'Azur est l'un des pays les plus démocratiques du monde, car cette philosophie de la démocratie s'enracine dans les bons principes de la Loi Divine connue depuis la Révolution Muhamadienne. L'Azur est une démocratie islamique, et il le prouve tous les jours.

Grande terre de marchands, l'Azur est aujourd'hui une puissance économique émergente enthousiaste à l'idée d'ouvrir sa production intérieure au marché mondial. La croissance à deux chiffres qui caractérise les dernières années écoulées confirme le Califat constitutionnel d'Azur dans sa politique d'ouverture organisée, progressive et volontariste. Stimuler la création de richesse, les partenariats et l'innovation sont au coeur de la politique économique d'Agatharchidès.

Ainsi, nous proposons d'accéder au statut de membre observateur, et de déléguer à l'ONC une représentation permanente, capable d'interagir avec les membres de l'organisation sur les sujets qui les occupent. En particulier, l'Azur est extrêmement sensible aux projets d'harmonisation juridique émis par l'ONC, projets qui sont pour nous la base incontournable pour construire un ordre mondial pacifique et vertueux. Le statut d'observateur nous semble tout à fait adapté pour travailler de concert sur des sujets ponctuels, sans perdre nos identités respectives dans une alliance proprement dite - afin de garantir sa souveraineté et sa liberté d'action, l'Azur, nation musulmane d'Afarée, formule le voeu de coopérer avec l'entièreté des nations de la Terre, sans restriction ni affiliation idéologique.

Nous espérons hautement pouvoir compter sur la grande vision des Etats membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, et que notre candidature se verra acceptée afin que les ponts soient installés entre l'Azur et le fonctionnement de votre très respectable organisation.

Jamal al-Din al-Afaghani
Ministre des Affaires étrangères
05.12.2024
2120
M-EX
À l'attention du Bureau international d'accueil de l’ONC

Salutation madame et monsieur,

Je suis Doudou, représentant de l'Île Démocratique d'Anna. En ce 22 mai 2015, heure internationale, je vous remets officiellement la candidature d'Anna pour le statut de membre observateur de l'Organisation des Nations Commerçantes. L'Île d'Anna, fervente défenseuse des valeurs démocratiques et de la coopération internationale, souhaite rejoindre l'ONC en tant qu'État observateur et en tant qu'État pleinement intégré à certaines mesures de l'organisation. Ce geste témoigne de notre engagement à promouvoir des principes fondamentaux de liberté, de droit et de paix partagés au sein de votre communauté. Anna aspire à contribuer activement aux initiatives de l'ONC visant à lutter contre la piraterie et à renforcer la sécurité des voies commerciales maritimes, notamment dans l'Océan des Perles. Convaincue que la stabilité et la prospérité mondiales reposent sur une collaboration étroite, l'Île Démocratique d'Anna entend faire valoir son expertise et ses ressources pour soutenir, grâce à cette adhésion, la préservation du libre-échange global et à la sécurité de navigation dans la région sud-est afaréenne. En entrant dans l'ONC et dans le Traité d'officialisation des voies maritimes de l'ONC, Anna s'engage à protéger les intérêts collectifs de l'ONC, alors inexistants au sud de l'Afarée.
Cordialement, Doudou


Information rapide sur Anna

Nom : L'Île Démocratique d'Anna
Régime politique : Démocratie
Parti au pouvoir : Parti libérale démocrate annanos (LA)
Chef du gouvernement : Eva
Liberté de la presse : Pluraliste et financée par les institutions locales
Santé économique : Économie stable mais fragile
Sécurité et corruption : Timides moyens de lutte moyens de lutte contre la corruption et Importants moyens de lute contre la criminalité
Liberté d'entreprendre : Totalement libre et garantie.
Droits de l'homme : Les droits de l'homme de l'homme sont reconnus et garantis
Relations internationales : Le pays était anciennement isolationniste, mais il désire, justement en rejoignant l'ONC, sortir de cette position. Les relations entre Anna et les membres de l'ONC sont plutôt bonnes, à l'exception de la relation ambiguë entre Anna et Fortuna.


Carte-ONC
Voici une carte de ce à quoi ressembleraient les routes sécurisées par l'ONC si Anna rejoignait l'organisation

Doudou,
Chef diplomatique des délégations annanos,
Représentant de l'Île Démocratique d'Anna.
1269
Présidence de la République
Démocratique et Libre
du Gondo


À l’Organisation des nations commerçantes et à leurs États-membres.

Mesdames, Messieurs,

Un précédent grave pour l’ordre et la stabilité du monde vient de naître en Afarée. Comme vous le savez peut-être, la République d’Ouwanlinda vient de déclarer une guerre illégale contre la République démocratique libre du Gondo que je représente. Cette guerre ne se justifie par aucun casus belli et intervient dans un contexte de relations apaisées, jusqu’au dernier instant, entre le Gondo et l’Ouwanlinda. De fait, elle n’est que l’œuvre de l’esprit dérangé du dictateur Ateh Olinga. Une telle guerre, si elle était tolérée par la communauté internationale, remettrait en cause les fondements de l’équilibre légal de notre monde qui garantit sa stabilité commerciale. Il est du devoir des puissances membres des l’ONC de réagir. Je sais que le sens des responsabilités des gouvernants de votre organisation saura la conduire à instaurer des sanctions fortes. Un exemple doit être fait pour étouffer cette folie dans l’œuf.

Je rappelle aussi à vous, gouvernants de l’ONC et de ses pays membres, l’engagement de mon gouvernement et de moi-même pour défendre vos valeurs. Mon gouvernement menacé par cette guerre est le dernier espoir de stabilité du Gondo avant qu’il ne sombre dans le communisme, où plus vraisemblablement dans le chaos.


Le Président de la République,
Désiré Flavier-Bolwou


0
Aux Excellences de l'Ambassade de l'ONC


De la part de Son Excellence le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Démocratiques,
Jean-Louis Gaudion,
Organisation des Nations Démocratiques.
Avec l'accord unanime des États membres du Conseil Général




Excellence,

Je vous contacte au sujet d'une affaire impromptue en Afarée dont vous devinerez rapidement la nature : l'invasion de la République Démocratiques Libre du Gondo par la République de l'Ouwanlinda. Notre organisation a été à ce sujet contacté par le Gondo, nous demandant notre soutien en condamnant publiquement l'intervention ouwanlindaise et en appliquant un embargo pour priver le pays d'importations d'armes de la part de puissances étrangères, bien trop accoutumées à soutenir ce genre de conflits pour des intérêts douteux.

Cette demande a été acceptée de par la nature injustifiée de l'invasion ouwanlindaise, dépourvue de casus belli et alimentant les troubles locaux à un niveau qui risque de dégénérer. L'intervention de l'OND sera qui plus restreinte à ce qui a été demandé, à savoir un embargo qui évitera à ce conflit d'être escaladé par des apports étrangers, sans non plus s'ingérer à l'excès dans les affaires afaréennes.

C'est en ce sens, avec une volonté de cloisonner ce conflit et de rester dans un cadre dit légitime que nous prenons contact avec votre organisation, invitant le FCAN, l'ONC et le Liberalintern à contribuer à ce blocus. Une telle coopération consolidera la légitimité de cette intervention et permettra une forme de collégialité pour éviter les dérives interventionnistes tout en faisant valoir la souveraineté et responsabilité des nations afaréennes.

Avec l'expression de tout notre respect,

Jean-Louis Gaudion
1097
https://i.ibb.co/ns1Z1YHx/Votre-texte-de-paragraphe-40.png

Son Excellence, Président de l'ONC,

De la part de Son Haute Excellence le président du Collège des Affaires étrangères,
Dimitri Mikhaïlovitch Val Mevdvedev,
4, rue Baraéva, Vojvograd 473000,
Vojvograd, Morakhan.



À l'intention des représentants de l'ONC

Cher Madame, Monsieur,

Je me présente. Je suis Son Haute Excellence le Chancelier, Prince Dimitri Mikhaïlovitch Val Mevdvedev, qui a été mandaté par son excellence Nyavozh Vladimirovitch Vay Oulitchov et Sa Majesté Impériale, le chef suprême des armées, le tsar Vladimir Ier, Par la grâce de Dieu, Nous Vladimir, Empereur et démocrate de toutes les Morakhans, de Voyvograd, Sakopol, Mirumi, Achgabat-ata ; Tsar de Kazhan, Tsar de Yurthie Supérieure, Tsar de Yurtie Inférieure, Tsar de Yurtakhan, Tsar de Zakrevsk, Tsar de Voyvograd ; Seigneur de Lokrovsky et Grand Prince d'Apustului, de Samara, du Turkistan, de Khviczstan et de Krokblêmie ; Prince de Haute Morsie, de Basse Morsie, de Sur et de Nazhyav, de Pilseeta-bachkentin-ot-byvchey-stolitsykhan, de Besplatnograd, de Podany-vostok, Legiowek, et d'autres ; Souverain et Grand Prince de Nizhni-Byeranavod, Plmutov, Damyel, Duzhany, Zhodhichyn, Luevyen, Belograd, Oulvinsk, Pyedzina, Piotrov, Rodyndilsk, Enerzovsk, Poznik ; Souverain et Seigneur d'Okhol, de Kharthlyy, des steppes septentrionales translaves et de la province tatare : Souverain héréditaire et possesseur des princes d'Ozkhanol et montagnards et d'autres ; Héritier légitime des trois khanats translaves, de la Horde d'Oz et Ozkhanol, des régions turkiys, mors, samars, zakrs, khviczs, krokblêmes, branns et yurts ; Souverain du Turkestan, héritier de Translavya, duc de Brann du Nord, Kolkem, Ushteim et Oldenobourg ; Zagroy et père des mors, et ainsi de suite, et ainsi de suite.

Je souhaite, au nom de la Double Fédération des États de l'Empire de la Morakhan et des Peuples de la Morakhan (DFÉEMPM), rejoindre votre Organisation des Nations démocratiques. Cela s'inscrit dans la ligne diplomatique de la Morakhan et la volonté d'extension du commerce et des exportations des métaux rares et hydrocarbures de la Morakhan.

Ainsi, nous avons l'honneur de vous présenter notre candidature à une position d'état membre de l'Organisation des Nations Commerçantes.

Bien cordiallement,
Président du Collège des Affaires étrangères,
Dimitri Mikhaïlovitch Val Mevdvedev
Président du Collège des Affaires étrangères, Dimitri Mikhaïlovitch Val Mevdvedev
Fait le 17/03/2016
3371

Bureau du Grand Commerce et des étrangers

Courrier transmis par l'ambassade velsnienne pour les nations de l'ONC


Drapeau

A l'ambassade et aux affaires étrangères de l'Organisation des Nations commerçantes, le Patrice, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna te salue.

Excellence ambassadeur,


Compte tenu des liens d'amitié déjà existants entre la Grande République de Velsna et certains des membres de l'Organisation des Nations commerçantes, que ce soit des nations existantes ou passées. Compte tenu des liens historiques et culturels entre la Grande République de Velsna et la nation membre océnienne de la Sérénissime République de Fortuna. Compte tenu des liens commerciaux qui unissent déjà les intérêts velsniens et océniens, à l'instar de commerce d'armement alguareno, et des traités liant la Grande République à Fortuna, à la défunte Miridian, ou aux relations prospères à venir comme avec le Lofoten, nous avons par la présente l'honneur de vous adresser ce courrier dans l'espoir de lancer un processus d'adhésion de la Grande République de Velsna à l'Organisation des Nations commerçantes.

En effet, après consultation des excellences du Sénat de la Grande République, nous sommes arrivés à la conclusion d'une demande d'adhésion, en vertu de toutes les raisons citées ci dessus, et qui paraissent être la suite logique de tous ces rapprochements successifs qui ont été permis par le commerce, la négoce et les liens culturels. Nous prenons acte des principes régissant cette organisation: à commencer par l'exaltation d'un commerce sans la moindre entrave ou barrière, qu'elle soit dressée par des états voyous ou des puissances socialistes. Depuis des années, nous nous efforçons ainsi de promouvoir la liberté de circulation dans la Manche Blanche, ou la force stabilisatrice de l'ONC manque cruellement, d'où nos récentes tentatives d'entrer au contact et dans les bonnes grâces de la République du Lofoten. Nos décisions politiques, qu'elles oient passées ou présentes, sont avant tout motivées par le désir de la préservation des intérêts commerciaux et stratégiques de la Grande République, et nous estimons qu'une intégration à l'ONC constituera un gage de plus en ce sens, en échange bien entendu de notre engagement plein, entier et sans réserve dans cette organisation.

Nous reconnaissons dans la Charte fondatrice de l'ONC une légitimité pleine et entière, dans les principes de son fonctionnement et les valeurs qu'elle prône: le commerce sans entrave, la liberté de presse sans entrave, la coopération sans entrave. Dans les fins de cette adhésion, nous n'avons guère de conditions que les vôtres auxquelles nous nous remettons. Étant au fait des critères d'adhésion de l'ONC, et ayant longuement étudié au préalable tout ce qui pourrait y faire éventuellement défaut, nous nous sommes efforcés dans l'identification de ces problèmes et leur règlement prompt et rapide. La corruption, par exemple, qui était encore il y a deux ans une composante endémique et une maladie qui rongeait la République, n'est plus de ce monde, de même que l'instabilité politique et la réaffirmation de la nécessité du respect de la dignité humaine dans chacune de nos décisions.

Nous nous tenons comme totalement transparents dans cette démarche, et sommes à disposition de toute question ou requête sur ce sujet, ainsi qu'aux demandes de rencontres, car nous pensons que l'avenir de la Grande République se joue au sein d'une organisation internationale susceptible de la représenter le plus fidèlement possible, en échange de quoi son gouvernement s'impliquera pleinement dans le dynamisme interne et extérieur de l'organisation, et y consacrera tous ses moyens et leviers à sa disposition.


En attente de votre réponse, nous vous saluons avec la plus grande des cordialités.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 21 avril 2016 par la sénatrice et Maîtresse du Grand commerce et des étrangers, Julia Cavali

31572

Bureau du Grand Commerce et des étrangers

Courrier transmis par l'ambassade velsnienne pour les nations de l'ONC


Drapeau

A l'ambassade et aux affaires étrangères de l'Organisation des Nations commerçantes, le Patrice, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna te salue.

Excellence ambassadeur,

Par ce courrier, veuillez prendre note de notre réponse quant à votre missive, nous invitant à mettre en valeur certains aspects de notre dossier de candidature, qui il est vrai et de notre propre aveu, mérite une réflexion approfondie. Nous avons en effet conscience de ce qu'implique cette affaire, et des responsabilités que cela suppose. Aussi, nous nous permettons de répondre aux questionnements légitimes des différents membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, par le biais d'un rapport émis sur demande du Maître de la Garde de la Grande République (Ministère de l'intérieur), visant à établir un bilan exhaustif à destination de vos personnes quant aux réformes suivantes:
- Réformes du corps électoral et des pouvoirs législatifs .
- Travail anti-corruption.

Les perspectives économiques étant un motif indéniable d'adhésion à l'ONC, nous y avons également ajouter l'ensemble des considérations économiques et politiques ayant poussé à cette décision de notre part, et les perspectives qu'une intégration sous-tend, dans la plus grande transparence possible à l'égard de nos partenaires en devenir.

Veuillez trouver le document ci-joint:
Rapport Segreda a écrit :
a


[justify]
Compte rendu, 31 octobre 2016

Ressource ouverte



Nous, qui sommes les dépositaires de l'autorité de la Grande République par votre biais, Conseil des dix de la Grande République, détenteurs de l'autorité qui vous est confiée par le Sénat, le Conseil Communal et Dame Fortune, adressons à vous les documents suivants, indiquant un un compte-rendu de la situation suivant les récentes réformes effectuées en notre gouvernement et nation. Depuis désormais deux ans, notre action a ainsi donc été de tirer des enseignements de la guerre civile dont notre corps civique a été la première des victimes. A cette fin, nous avons initié plusieurs groupes de travaux, dont les objectifs figurent ci-dessous, et rejoignent le même but, à savoir mesurer les conséquences des réformes entamées sur les thèmes suivants:
- Refonte du pouvoir législatif.
- Indépendance des médias.
- Libertés et entraves au commerce.
- Perspectives politiques induites par les réformes et positionnement international.

Délégation des pouvoirs sénatoriaux aux assemblées intermédiaires: réactions et attentes

La création des trois assemblées comitiales que sont les comices splendori, les comices proletari et les comices popolare constituent l'une des très nombreuses mesures prises depuis la fin de la guerre civile afin de redonner à la République une forme de stabilité qui lui fait défaut, pas non seulement depuis 2014, mais dont les problèmes remontent à des décennies, et ont été provoqués par divers facteurs. En premier lieu, la macrocéphalie du pouvoir législatif, entre les seules mains d'un Sénat monocaméral a été identifié par tous les légistes engagés par le gouvernement communal comme une condition ayant permis un blocage durable du bon fonctionnement des institutions. En effet, le Sénat ne possédait plus de réel contre-pouvoir depuis plusieurs siècles et la disparition des comices popolare en 1602. Dans ce contexte, les autres corps constituant le pouvoir républicain n'avaient guère de moyen de s'opposer à cette institution, dont les membres se jugeaient eux-même, et n'avaient de compte à rendre à aucune institution judiciaire apte à prendre en charge les problèmes liés à la corruption ou à l’accaparement du pouvoir. Le Sénat des Mille a évolué entre 1602 et 2014 selon un principe de vase-clos qui les détachait considérablement du reste de la population. Car l'absence de contre-pouvoir réel était loin d'être la seule problématique: le principe du suffrage censitaire y participait également grandement.

Ces caractéristiques qui faisaient du Sénat des Mille une assemblée presque toute puissante constituaient un cadre idéal à l'apparition facile de tensions dans la société velsnienne, mais ce n'était là qu'un élément contextuel permettant la crise, pas son origine. En effet, il faut rappeler que la Grande République a fonctionné selon ce principe de répartition du pouvoir depuis quatre siècles, et que jusqu'au XXème siècle, celui-ci s'était révélé efficace et parfaitement à même de gérer les crises lui étant imposées par le contexte politique, à la fois interne et externe. Cependant, il est apparu à partir des dernières décennies du XXème siècle que ce modèle s'est rapidement vu dépassé par un certain nombre d'évènements:
- En premier lieu, la mondialisation et les profondes mutations économiques que le pays a traversé ont provoqué un changement considérable dans la composition sociale de la Grande République. Notre cité est devenue une économie tertiarisée, délaissant progressivement la plupart des secteurs à faible valeur ajoutée, d'autant plus que la croissance économique fut durant cette période, extrêmement rapide. En théorie, cela pourrait être considéré comme une excellente nouvelle que de constater que Velsna est devenue en l'espace de quelques années un véritable poids lourd eurysien. Cependant, cette évolution implique une recomposition sociale majeure à laquelle nous n'étions pas préparé. Dans un contexte de croissance faible ou moyenne, nos institutions étaient ainsi capables de se positionner comme des régulateurs de la compétition économique et politique que se livraient les différentes composantes des élites politiques et économiques du pays. Cependant, devant une telle phase d'enrichissement soudain, il est rapidement apparu que les autorités républicaines n'étaient plus capables de juguler un déséquilibre croissant provoqué par un tel afflux de capitaux.

Des évolutions dramatiques pour la suite ont ainsi été constatées à postériori durant cette période correspondant eux années 1950 à 2010. Une étude comparative a ainsi été effectuée portant sur trois législatures sénatoriales afin d'y mesurer les écarts de revenus internes entre ses membres: la législature de 1958, celle de 1998 et celle de 2008. Il est apparu que le Sénat, qui en 1950 était composé des individus, certes les plus riches de la société velsnienne, possédaient un niveau relativement comparable de revenus, sur une fourchette relativement réduite. Or, la tendance à compter de cette date a été celle d'une stratification de plus en plus prononcée au sein même des élites velsniennes, si bien qu'en 2008, le Sénateur Dino Scaela, qui était considéré comme l'individu le plus riche de cette assemblée, pouvait compter sur des revenus annuels équivalent à ceux des 200 sénateurs les moins fortunés de l'institution, alors même que ceux-ci se sont également enrichis depuis les années 1950. Le problème étant que les équilibres de la société velsnienne traditionnelle et pré-tertiarisation se reposait sur la solidarité collective de cette petite notabilité, et que cette stratification a provoqué à long terme un éclatement des priorités de chacun, laissant apparaître de plus en plus de conflits internes. Le Sénat d'avant les réformes, qui était censé représenté une petite élite, s'est donc recomposée elle même en plusieurs catégories d'individus, permettant aux plus fortunés d'entre eux de court-circuiter des institutions qui n'avaient jamais été organisées pour fonctionner dans un tel cas de figure. Dino Scaela, qui plus tard sera à l'initiative de cette guerre civile, fut l'exemple parfait de cette situation: celle d'un individu seul, dont la mobilisation de capitaux permettait une telle influence qu'il pouvait se passer des institutions légales pour incarner une forme d'autorité. Dans ce contexte d'incapacité de la Grande République à mobiliser des contre-pouvoirs efficaces à de telles ambitions, la situation ne pouvait que dégénérer entre une faction de plus en plus influente revendiquant un pouvoir de nature plus personnelle, et les tenants du système républicain classique incarnés par Matteo Di Grassi.

Cependant, cette modification profonde du tissu social que les élites constituaient ne fut pas le seul facteur d'une telle guerre, car la réorganisation rapide de l'économie velsnienne au tournant du XXIème siècle a également provoqué une crise de confiance au sein de l'intégralité de la société, en particulier les plus modestes qui pendant une longue période, ont été exclus des institutions républicaines.

- La montée d'un sentiment de défiance envers les classes dirigeantes velsniennes s'est faite par étapes, et là encore, elle présente plusieurs raisons. D'une part, on peut relier cela à l'écart exponentiel des revenus entre les différentes classes censitaires qui composaient le corps civique, mais il ne faut pas exclure les influences extérieures qui se sont grandement accélérer depuis des décennies, que ce soit par le biais de réseaux d'influence étrangers que de l'avènement des technologies liées à l'information et des médias de masse. Ce sujet, qui n'a été que très tardivement couvert par la loi velsnienne, qui est n'est pas considéré comme du ressort de la compétence de l'état, est pourtant devenu constitutif du déploiement de n'importe quel réseau d'influence. Velsna, dont le système politique n'avait pas été pensé pour parer à l'arrivée subit de diverses idéologies sur son sol, s'est retrouvée exposée à un grand nombre d'acteurs. Dans un premier temps, ce fut l'opposition libérale, mais qui a rapidement été intégrée aux institutions. En revanche, l'arrivée à partir des années 1970 d'une pensée socialiste, eurycommuniste ou communaliste, a provoqué un changement d'attitude dans le rapport que la population entretenait avec le pouvoir. Les influences loduariennes ou kah tanaises ont ainsi été vues par certaines classes laborieuses comme un horizon politique nouveau permettant de s'affranchir des anciennes institutions.

Parmi tous les observateurs du début des années 2010, c'est certainement le journaliste Luca Varro qui en a évoqué le contenant de la manière la plus limpide:

"Ce système, dans le cadre d’une société traditionnelle où l’industrie n’existait pas encore de façon massive, où les médias de masse ne touchaient pas encore les citoyens, où la télécommunication était encore à ses balbutiements au sein d’une population dépolitisée…ce système pouvait fonctionner dans ce contexte. Mais l’Histoire a déroulé son fil : les citoyens velsniens sont devenus mieux informés et mieux encadrés par des syndicats et des associations politiques. Dans la seconde moitié du XXème siècle, les velsniens de condition modeste ont tout simplement développer des ambitions et une intelligence politique qu’ils ne possédaient pas autrefois. Il s’agit du premier facteur de l’obsolescence de notre République, le premier clou d’une crise sociale dans laquelle nous nous trouvons. Mais ce n’est pas encore suffisant pour expliquer la crise de notre République.

Notre système fonctionne sur un équilibre précaire entre les différents individus qui composent notre Sénat. Nous vivons dans un système de compétition aristocratique où le sénateur qui achète le plus de partisans possibles. Pendant des siècles, ce système a été relativement stable. Certes, nous avons connu des guerres civiles, des coups, mais la République et son système ont toujours finit par broyer ceux qui ne rentraient pas dans le moule, les sénateurs trop ambitieux pour le bien de la cité. Velsna, grâce à cette République, n’est jamais parvenue à se trouver un maître car le système réussissait à contenir les égos et les individus. Mais les choses ont changé, et paradoxalement la faute revient à un phénomène qui d’habitude serait qualifié de positif par n’importe qui. Ces dernières années, Velsna est devenue riche trop rapidement. Je m’explique. Cette année, la croissance du PIB annuel a été estimée à 12%. C’est un chiffre faramineux que nous n’aurions jamais espéré atteindre il y a encore quelques années. Les raisons importent peu, je ne suis pas là pour faire des éloges, mais cet enrichissement massif a provoqué un retour de bâton extrêmement néfaste pour notre République. (...)"




Solutions apportées par les réformes digrassiennes et perspectives à long terme

Pourtant, et malgré ce contexte particulièrement préoccupant au début des années 2010, nous estimons que la situation actuelle présente des sources inespérées de perspectives politiques. D'une part, la défaite des scaeliens a repoussé de manière durable les velléités d’autoritarisme de la part d'une part de l'élite qui a été complètement laminée par ce conflit, que ce soit par l'exil ou la mort durant la guerre civile. Beaucoup d’observateurs à l'époque, velsniens comme étrangers, spéculaient sur un effondrement du régime républicain, ce qui ne s'est pas produit. Pourtant, le vide provoqué par la chute de Scaela aurait très bien pu aboutir à une prise de pouvoir des communistes, réunis sous la bannière du Parti eurycommuniste velsnien et de divers clubs communalistes, qui ont initiés un soulèvement contre le pouvoir scaelien avant que les troupes républicaines de Di Grassi ne fasssent leur entrée dans la capitale et mettent un terme à ces projets.

Tenant compte de la réalité de la situation, les vainqueurs de la guerre civile en ont conclu que le simple rétablissement d'un statut-quo n'était guère envisageable, et qu'il fallait donner des gages à la plupart des forces politiques du pays, majorité comme opposition, à l'exception primordiale des eurycommunistes et des communalistes.

En premier lieu, il nous aura fallu régler la question du déséquilibre politique provoqué par la toute puissance d'un Sénat si puissant qu'il était parfois bien peu capable d'administrer correctement certaines de ses prérogatives. L'objectif clair étant la création de gardes-fous limitant son action, tout en évitant de donner à l'exécutif une forme d'autonomie qui serait rejetée parmi une large partie de la population et de la classe politique. Ainsi, le gouvernement Visconti a eu la lourde de tâche de jouer un rôle d'équilibriste : réformer sans brusquer les anciennes élites attachées à leurs privilèges. Réformer afin de boucher les appels d'airs qui permettrait en particulier aux oppositions communistes et communalistes de plus en plus fortes de se glisser dans la brèche.

En premier lieu, nous avons donc juger nécessaire d’abaisser le cens électoral de façon à le rendre quasi-symbolique, de donner l'impression de ne pas toucher aux privilèges des élites des première et seconde classe censitaire tout en octroyant à la majorité de la population un poids politique réel. Bien entendu, et au vu de l'influence du parti eurycommuniste, ces droits nouveaux sont assortis de gardes fous, car les nouvelles assemblées intermédiaires évoquées en début de document n'ont pas seulement pour rôle de mettre l'aristocratie sénatoriale au pas, mais également de s'assurer que la République puisse se garder de ce type d'agitation. Afin de se garantir du soutien des conservateurs ces assemblées ont été, pour deux d'entre elles, tirées d'institutions déjà présentes dans les lois velsniennes, mais qui ne sont plus en activité, à l'exception près que celles ci ont été remaniées de façon à ce qu'elles puissent répondre aux besoins actuels.

Les Comices splendori ont ainsi été tirées d'un sommeil remontant au XIVème siècle, et ont été faites dans l'optique de donner des gages aux conservateurs tout en tentant de limiter les luttes de pouvoir au sein des élites sénatoriales, avec par exemple le transfert de la compétence très importante de l'octroi du triomphe aux sénateurs pour service rendu, ainsi que celui de compétences judiciaires spécifiquement destinées à régler les enquêtes judiciaires mettant aux prises ces derniers. Le principe de tirage au sort de ses membres parmi les juges exerçant à Velsna permet de s'assurer de la totale indépendance de cette institution, et de la neutralisation de toute velléité de certains sénateurs ambitieux d'en prendre le contrôle. Les Comices Splendori sont ainsi devenus une cour de lutte contre la corruption, spécifiquement destinée au contrôle des élites politiques de la Grande République, le tout sans que celle-ci n'ait à répondre d'un pouvoir politique. Les Comices Splendori, nous n'en doutons pas, seront probablement l'un de nos outils les plus précieux afin d'éviter tout retour d'une tentative de coup d'état venant de nos propres institutions, cas de figure qui s'est présenté avec Dino Scaela.

Quant aux classes censitaires les plus basses, celles-ci disposent désormais d'une nouvelle instance de représentation, incarnée par les Comices Proletari. Si cette assemblée est peu puissante, le Gouvernement Visconti a cru bon de donner à cette assemblée un pouvoir particulièrement fort dans certaines circonstances, à savoir la possibilité de cette assemblée d'exercer un véto sur toutes les lois relatives au droit du travail. Outre cela, les juges de la Plèbe qui dirigeront présideront ces assemblées seront tenus de faire transiter des doléances populaires au Sénat, qui si elles sont consultatives, permettront d'assurer une meilleure compréhension des interêts du reste de la société velsienne de la part des sénateurs. Bien entendu, il n'a pas été question, malgré la volonté gouvernementale de déléguer au plus grand nombre un droit de regard sur la politique, de faire don d'un levier supplémentaire aux communistes et aux communalistes. Ainsi, cette assemblée est constituée certes pour partie de citoyens pouvant présenter des sensibilités communistes, mais est également et pour une part importante issue de la classe moyenne supérieure qui, en revanche, présentent une plus grand imperméabilité à ce type d'idées.

Pour finir, les sénateurs sont contrôlés à un degré supplémentaire de par le transfert de la compétence d'élection des magistratures sénatoriales à une troisième assemblée, les Comices Popolare, qui assureront désormais ce rôle et retireront aux sénateurs velsniens une cause supplémentaire de discorde. Nous esperons, par cette série de réforme, stabiliser durablement les institutions de la Grande République, par le contrôle plus sévère des actions du Sénat ainsi qu'une participation accrue du corps citoyen à son bon gouvernement, tout en nous gardant des éventuelles influences que des puissances socialistes ou étrangères pourraient exercer sur la souveraineté de la cité.


Évolutions constatées et attendues sur les libertés d'entreprise et de presse:

Traditionnellement, tous les gouvernements qui se sont succédé jusqu'à 2015 n'ont jamais émis le moindre intérêt quant aux affaires liées aux médias et à la diffusion de l'information. Pour cause, c'est la conception même de la politique à Velsna qui en est hostile, pour la plupart de ses acteurs, qu'ils soient conservateurs ou libéraux. L'intervention dans ce domaine n'a eu de cesse d'être perçu comme une forme d'intrusion entre deux mondes qui n'ont rien en commun, et qui ne doivent pas interagir. Toutefois, cette position pouvait paraître hypocrite sur certains aspects. Pour cause, si un sénatus consulte a explicité clairement la sacralisation de la liberté de presse et l'absence totale de contrôle, c'est cette deuxième position qui a paru poser problème. Car si aucun gouvernement velsnien n'a jamais entendu exercer un contrôle des médias, ou même la moindre procédure de censure, plusieurs facteurs ont poussé le gouvernement Visconti, élu en 2015, à revoir cette copie devant un certain nombre de phénomènes inquiétants, dont certains ont pu contribuer à l'éclatement de la Guerre civile de 2013-2014.

Au premier rang de ceux-ci, il est difficile de ne pas ignorer le poids considérable que certains sénateurs avaient sur la scène médiatique. Si le gouvernement velsnien avait interdiction officielle de se mêler des affaires de la presse, il n'en allait pas de même pour les personnes privées qu'étaient certains parlementaires qui entendaient se servir du « Quatrième pouvoir » afin de faciliter le passage de leurs idées qui devait leur permettre une ascension politique plus rapide. Certains d'entre eux, avant 2015, étaient à la tête de véritables empires médiatiques ayant un poids considérable dans l'équilibre interne des institutions républicaines, problème qui avait été soulevé à l'époque par plusieurs parlementaires. L'ancien sénateur et Triumvir Dino Scaela est probablement la meilleure incarnation de cette tendance de fond qui a profondément affecter les rapports politiques et sociaux. Ce dernier était à la tête du journal Quotidia, quotidien généraliste le plus vendu du pays, également un réseau télévisé constitué d'une trentaine de chaînes. A côté du Groupe Quotidia, Dino Scaela était également à la tête des studios de Laurenti Alfonso, l'entreprise cinématographique la plus prolifique et profitable du pays. Cet empire médiatique, à bien des égards, a contribué à l'essor de la popularité du personnage politique, et s'est fait le relais de son programme et de sa conception très personnelle du pouvoir républicain. Au delà de Dino Scaela, la plupart des sénateurs et acteurs du pouvoir législatif disposaient d'au moins un relais mineur d'information qui diffusait leurs interventions et leurs positions politiques. Même le sénateur Matteo Di Grassi, principal opposant de Scaela durant la guerre civile, et accessoirement, un personnage hostile à toute collusion entre pouvoir politique et pouvoir médiatique, disposait jusqu'il y a peu d'un certain degré de contrôle dans le groupe LegislaTV, chaîne et titre de presse spécifiquement dédié à rapporter le déroulement des débats sénatoriaux.

Depuis la fin de la guerre civile, qu'en est-il des mesures ayant été prises par le gouvernement Visconti ? L'une des premières actions des vainqueurs de la guerre, avant même d'annoncer les réformes de l’exécutif et des échéances électorales, a été de réquisitionner et d'exclure les anciens putschistes scaeliens du capital de tous les groupes médiatiques entre leurs mains à la veille de la guerre, preuve de l'attention que ce sujet suscitait depuis déjà de longues années. Cependant, il est vite apparu qu'il n'était là question que d'une solution temporelle, et le nouveau gouvernement a pris conscience que réduire à néant les assises médiatiques des anciens putschistes n'empêcherait pas l’émergence de nouveaux monopoles de la part d'autres acteurs politiques. La question médiatique est ainsi devenue le sujet d'intenses débats au sein du camp conservateur au pouvoir, d'autant que les propositions de réformes allaient à l'encontre même de l'idéal républicain régnant à Velsna depuis toujours, à savoir cette volonté de ne s'ingérer en aucune manière dans ce domaine, et de laisser ce dernier exclusivement entre des mains privées. Sur ce dernier point, le gouvernement Visconti n'a pas cru bon d'intervenir, au vu des concessions déjà énormes sur les autres parties de ce dossier. En aucun cas il a été envisagé que l’État velsnien puisse devenir lui-même acteur de la presse et du monde médiatique, à contrario de ce qui est constaté dans un certain nombre de démocraties libérales où l'Etat se réserve le privilège d'entretenir ses propres canaux de diffusion, ou encore dans les régimes de type communiste ou communalistes où ceux ci font l'objet d'un accaparement systématique.

La solution apportée par le gouvernement communal aux dérives du monde médiatique velsnien fut celle d'un État considéré comme arbitre extérieur définissant un cadre, qui jusque là n'existait pas. Plusieurs mesures ont ainsi été prises afin d'éviter toute nouvelle tentative d'appropriation de l'espace médiatique par un nombre limité de personnes. En premier lieu, si il a été autorisé aux membres du gouvernement ou du parlement de continuer à détenir des parts ou l'intégralité d'une société attrait à la presse, ceux-ci se sont vus imposés une limite de propriété. Ainsi, à compter de 2015, les sénateurs ne pouvaient plus être en mesure de ne diriger ou participer au capital d'un seul média de manière simultanée, afin de garantir une plus grande pluralité, que l'absence de cadre réel dans le secteur tendait à diminuer. Il est encore trop tôt pour mesurer pleinement le degré d'efficacité de cette réforme, mais le but du gouvernement velsnien est affiché: provoquer une multiplication de l'offre médiatique afin d'éviter tout nouveau monopole nuisible, à la fois au sens économique du terme mais également pour la sanité du débat public au sein de la cité.

D'autres solutions ont été évoquées sans être pour le moment adoptées, pour la plupart inspirées de la démocratie libérale, à l'instar de la création d'un comité déontologique des médias, devant fixer le cadre d'un débat public plus « civil », mais cette solution n'a pas été retenue. Pour cause, une telle mesure entraverait au Sénatus Consulte portant sur la liberté journalistique, et il est a été estimé que celle ci provoquerait une levée de boucliers généralisée au sein de la plupart des groupes parlementaires du Sénat. Dans la même lignée, une proposition encadrant le temps d'antenne et d'écoute imparti à chaque groupe politique présent au Sénat a été évoqué en réunion du Gouvernement communal en début d'année 2016, mais qui a été rejetée pour des motifs tout autres. En l’occurrence, si sur le papier, une telle mesure aurait peut-être des conséquences positives sur le débat public, cela reviendrait dans les faits à accorder un tiers du temps d'antenne et d'écoute au seul Parti Euryscommuniste Velsnien, ce qui est totalement inenvisageable pour le gouvernement communal et la majorité sénatoriale. Une telle mesure pourrait être adoptée, mais que si elle sera précédée par un effondrement électoral du PEV et une assise conservatrice importante. Enfin, il a été proposé au Sénat d'instaurer des distinctions entre les différents types de presse afin d'informer au mieux les lecteurs de la nature de leurs choix en kiosque. Du moins, c'est là en théorie, puisque l'objectif attendu serait de pouvoir catégoriser le journal l'Unità, quotidien officiel du Parti eurycommuniste, dans la presse d'opinion, instaurant un distinguo avec d'autres titres de presse qui en seraient donc plus « crédibles » dans la pertinence de leurs propos.


Pour finir, en ce qui concerne le domaine de l'économie, il s'agit peut-être là de l'aspect de la société velsnienne qui a le moins évoluer depuis la fin de la guerre, excepté quelques évolutions mineures dans les rapports régnant entre l'Etat velsnien et les acteurs privés. En effet, aucun des participants à la guerre civile n'avait des vues radicalement différentes sur l'organisation de l'économie, et tous, que ce soit Scaela, Di Grassi ou Vinola, avaient des conceptions relativement proches de ce que à quoi l'économie velsnienne devait suivre comme modèle. Encore une fois, le pouvoir y a un rapport avec ce domaine présentant de grandes similitudes avec les médias et le journalisme : le gouvernement communal n'est tout simplement pas perçu comme légitime pour être au centre de prises de décision relatives aux activités productives, ou du moins, ses interventions y sont minimales. La politique du laissez faire est donc une norme établie que l'on retrouve dans aucun autre pays eurysien, si ce n'est peut-être des modèles de néo-libéralisme particulièrement avancés à l'instar de Teyla. Un sénatus-consulte rédigé au milieu du XXème siècle, par exemple, a contribué à faire de Velsna un endroit avantageux dédié aux placements financiers défiscalisés, et les établissements bancaires du pays ne sont pas dans l'obligation de fournir à quelque autorité étatique que ce soit, des informations concernant les mouvements financiers sur le territoire velsnien, et sur le trafic entrant et sortant du pays. Pour résumer, Velsna est un paradis fiscal parmi les plus anciens d'Eurysie. Les observateurs étrangers font l'erreur de penser que le gouvernement velsnien est un acteur économique majeur lorsqu'il est en réalité un figurant définissant un cadre relativement laxiste, et faisant la promotion d'une liberté d'entreprise que ce dernier se complaît à qualifiée d'illimitée. Ces propos ne sont pas éloignés de la réalité, mais ne la reflète pas totalement. Velsna dispose bien d'organes de régulation et de contrôle de l'économie, même si ceux ci semblent restreints. Cependant, ils ne sont pas aux mains de l'Etat mais dans celles des acteurs privés eux-même, dans le cadre de « conventions de secteurs » où les entreprises d'un domaine de l'économie (exemple la Construction navale) s'engagent à la mise en place de clauses de non-concurrence ou d'accords communs encadrant la masse salariale permettant ainsi d'éviter les politiques de débauchage qui provoqueraient une inflation du coût du travail.

Toutefois, malgré la tradition du laissez faire dans la classes politique velsnienne, il est bon de noter quelques changements ayant eu lieu entre début 2014 et aujourd'hui, et la prise de fonction du gouvernement Visconti. En effet, depuis 2014, l'Etat velsnien a été contraint par plusieurs éléments contextuels, d'esquisser une forme de « stratégie à échelle nationale », une politique visant à une concertation plus accrue avec le secteur privé velsnien dans l'optique d'un avancement des objectifs communs du gouvernement communal et de ces entreprises, à la conquête de nouveaux marchés. Nous assistons ainsi désormais à un dialogue plus soutenu, et qui est devenu quasi permanent avec la plupart des acteurs de l'économique, et qui s'est traduit par l'implantation d'entreprises velsniennes dans un certain nombre de pays depuis 2014. Empire Xin, Karty, Menkelt, Wanmiri... ce ne sont là que des exemples d'un net progrès des activités d'acteurs privés velsniens à l'étranger, et qui ont grandement contribué à la croissance économique soutenue qu'a connu le pays depuis la fin de la guerre civile. L'établissement de cette stratégie globale a été globalement un succès pour tous ses acteurs, et les entreprises velsniennes ont pour le moment des relations cordiales avec le gouvernement actuel. Il existe bien entendu quelques ombres au tableau, comme à l'occasion de l'épisode de la grève générale de 2015, où le gouvernement a consenti à un « nouveau pacte du travail », au sein duquel il était stipulé une hausse générale des salaires et une baisse du temps de travail, décision qui a été prise afin d'apaiser des revendications sociales qui couvaient depuis la fin de la guerre civile.


Conclusion : Perspectives à long terme de la Grande République sur le plan interne et possibiltiés d'adhésion à l'ONC.

Si de nos jours encore, le gouvernement paraît faire face à une multitude de défis, nous pouvons affirmer que le plus gros de la période de turbulence ayant culminé avec la guerre civile paraît derrière nous. Les réformes digrassiennes, pour le moment, paraissent satisfaire la plupart des acteurs politiques influents du pays : majorité conservatrice rassurée par les gages de préservation du système traditionnel de la Grande République (avec adoption de changements majeurs sous couvert de continuité d'anciennes institutions), élite patronale globalement rassurée et mieux prise en compte par le gouvernement et enfin, une masse populaire tranquillisée par une série de réformes salutaires impactant réellement leur pouvoir politique, dans l'espoir de l'éloigner des tentations communalistes et communistes. Bien entendu, il faut se garder de tout développement imprévu pouvant contrarier cette série de réformes, ou la ralentir, mais il peut être admis que Velsna est en passe de corriger un certain nombre de déséquilibres internes ayant abouti à l'éclatement de la guerre civile, le tout en vertu d'une politique pragmatique,, prenant en compte la force réelle de la plupart des acteurs existants, et avec des objectifs clairs : assurer la pérennité de la Grande République en tant que construction politique ayant cours depuis près de mille ans, et endiguer en interne par voies légales ou détournées toute tentative de dévoiement de l'esprit des institutions par des mouvements aux idéologies que les velsniens qualifient d'universalistes: communalisme, socialisme, communisme.

Enfin, nous pouvons spéculer sur l'éventualité d'une adhésion de la Grande République à l'Organisation des Nations Commerçantes. Sur le plan strictement économique, il n'est pas de raison e penser qu'il s'agit d'une véritable rupture pour la cité velsnienne En effet, Velsna traite ou a traité par le passé avec la quasi totalité des membres de l'organisation, que ce soit le Lofoten en son temps, ou Fortuna et l'Alguarena actuellement. Aussi, sur ce point, une telle procédure 'adhésion se situerait dans une forme e continuité initiée de manière bilatérale avec la majorité des membres de l'ONC jusqu'à présent : ainsi, Velsna est déjà le premier importateur d'armes de la Fédération de l'Alguarena, tandis qu'elle est le partenaire historique de Fortuna, et que ses flottes bénéficient déjà d'une clémence relative et de rapports cordiaux avec le Jashuria. Aussi, le fait de greffer les réseaux velsniens, et de l'intriquer un peu plus davantage avec ceux de l'ONC constituerait une avancée majeure.

En revanche, si cette volonté du gouvernement communal se place dans une forme de continuité du point de vue économique, cette adhésion porte en elle le début d'une forme de rupture avec l'orientation politique du pays sur les questions internationales. En effet, le gouvernement communal et le Sénat, de même que les élites politiques, qu'elles soient conservatrices ou progressistes, ont toujours eu des positions réticentes sur la question de l'appartenance à une organisation supra-nationale. L'attachement au concept d'indépendance politique du gouvernement velsnien prend ses racines historiques dés le XIème siècle, avec l'éviction des Patrices fortunéens de la ville, et constitue le fond d'une tradition d'autonomie stratégique. Or, une adhésion à l'ONC vient se mettre en porte à faux avec toute cette pensée. Ce faisant, il est difficile d'évaluer les conséquences qu'une telle candidature aura sur l'opinion publique et surtout, l'attitude de ses élites. Cette élite conservatrice peut toutefois être ralliée à un alignement sur l'ONC au travers de la présence de Fortuna dans l'organisation, qui entretient avec la République des liens historiques de longue date, et entretenant avec Velsna l'une de ses alliances bilatérales les plus précieuses. Un tel infléchissement est avant tout la réaction à l'évolution de la situation politique eurysienne ces dernières années, qui est marquée par l’émergence d'organisations supra-nationales rendant plus difficilement viables le fait de rester franc-tireur et de continuer d'avoir un poids politique malgré les avantages indéniables de la République, que ce soit par l'avancée de son économie ou de son armée. Les interventions de plus en plus fréquentes du Grand Kah dans les affaires eurysiennes, ainsi la montée en puissance de l'OND ont eu raison des tentatives des élites politiques velsniennes de continuer une politique strictement indépendante, dont l'agenda est de plus en plus difficile à soutenir.

Dans ce cadre, les intentions et les attentes de la Grande République sur un futur rôle à jouer au sein de cette organisation sont des plus clairs: la constitution d'un grand axe de défense, plus solide que le réseau d'alliances bilatérales que la République entretien à l'heure actuelle. Bien entendu, le réseau actuel, qui est relativement étendu et qui a demandé des années de travail ne serait pas abandonné, mais il serait la composante mineure de deux « niveaux de protection » dont le gouvernement républicain entend bien s'assurer. L'ONC serait « le réseau principal », se fondant sur la puissance navale commune de Velsna, de l'Alguarena et de Fortuna, tandis que Velsna continuerait d'assurer l'entretien d'un réseau secondaire d'alliances par le biais des liens raskenois, dodécaliotes, velcaliens, qui seraient mises à contribution en cas de force majeure. Ce système à double niveau, supra-national et national, permettrait une intégration facile dans le dispositif d'influence de l'ONC en Eurysie, et de créer un véritable contre-pouvoir local fortuno-velsnien, lequel servirait d'appui à une Fédération de l'Alguarena qui disposerait en retour de davantage de capacité de projection. Si une telle disposition devait se concrétiser, la situation politique de Velsna pourrait se transformer radicalement, pour le meilleur ou pour le pire : s’inscrire dans un large système d'alliance permettrait de juguler la présence de plus en plus insistante des communistes et des communalistes en interne, mais il faudra alors accepter le fait que la Grande République ne soit plus en capacité de se concevoir comme une puissance prônant une forme active de neutralité.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 15 novembre 2016 par la sénatrice et Maîtresse du Grand commerce et des étrangers, Julia Cavali
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Entête  (obtenu par encrage)  de la Présidence de la République de l'Etat du Makota sur lequel on voit, outre le texte que l'on vient de donner, un écu avec une vache dans un cercle (armes de la République) flanqué de deux cowboys montés et armés et la devise est jointe : Dieu, Liberté, Patrie. Le tout est encadré.


début
fin




Signature à la plume élégamment tracée surmontée d'un texte imprimé par encrage en typographie ancienne (mais toujours d'actualité en Makota), il est écrit : Jean Irreville, Président de la République de l'Etat du Makota.
Le texte en bloc noteDemande d'un complément d'information en vue de la préparation d'un dossier d'adhésion à l'ONC
Madame Fulton , il ne vous aura certainement pas échappé que, depuis quelques mois, la République de l’État du Makota, que j’ai l’honneur de présider, s’est engagée dans un intense travail diplomatique afin de s’ouvrir, avec sagesse et prudence, au monde moderne. Trop longtemps, nous avons négligé le monde extérieur, nous enfermant dans un mode de vie qui, si il ne manque pas de vertu, apparait comme archaique en bien des aspects. Cette période sombre est désormais révolue et, le cœur confiant et plein d’espérance, j’ai le privilège de conduire le Makota vers une prospérité accrue sous le regard bienveillant du Dieu Unique, Eternel et Tout-Puissant.
Alors même que je m’efforce de mieux connaître ce monde qui nous demeure encore largement méconnu, j’entends de plus en plus parler de votre organisation comme d’une société de nations raisonnables, morales et rationnelles, prêtes à s’entraider pour assurer la prospérité de chacun et garantir la sécurité de tous. Un tel programme ne peut que nous réjouir : il correspond précisément à ce que je recherche pour mon peuple. Si cela ne tenait qu’à moi, je solliciterais immédiatement et sans réserve l’adhésion de mon pays à votre organisation ; toutefois, le Makota est une république et rien ne peut se faire sans l’accord du Congrès.
Les congressistes, hommes d’une prudence éminente mais d'une ouverture d'esprit limitée, pourraient cependant voir dans certaines formulations mal comprises des dangers imaginaires et cela pourrait très sérieusement compromettre l’approbation de cette candidature que je souhaite sincèrement présenter. Aussi, en vue d'anticiper tous les problêmes, et m'assurer de déposer un projet de loi optimal habilitant le Makota à poser sa candidature auprès de l’ONC, j’ai besoin de garanties explicites au sujet du libre-échange.
Il va sans dire que nos sommes des ennemis jurés du communisme ; toute idée socialisante nous répugne au moins autant qu’à vous. Néanmoins, bien que nous soyons assurémment capitalistes, nous ne sommes pas pour autant des libre échangistes irraisonnés et jamais je ne pourrais soutenir un texte qui ouvrirait sans limites et sans conditions notre marché intérieur à tous les producteurs du monde, au détriment de nos propres entreprises et de notre morale droite mais austère (interdiction de la pornographie, des tenues indécentes pour ces dames, et autres pratiques du même genre).
Pour parler clairement, les ranchers qui contrôlent la Chambre foncière et les capitaines d’industrie qui dominent la Chambre censitaire ne voteront jamais un texte qui, en ouvrant le pays à un libre marché irréfléchi, les ruinerait à coup sûr. Quant aux Ligues de Vertu, elles embraseraient le pays s’il advenait qu’une chose immorale pour nous, mais banale ailleurs, fût tolérée par les autorités publiques que je représente.
Voici donc, énoncée simplement, la question à laquelle il me faut une réponse nette avant de pouvoir demander l’adhésion du Makota :
Un membre de l’ONC est-il autorisé à instaurer des quotas d’importation sur tout les types de produits et des embargos sur certains autres types de produits?
En revanche, les questions militaires et de renseignement me paraissent aller de soi, et je ne doute pas que le Congrès acceptera une coopération complète entre nos services et nos armées. Par ailleurs, nous sommes prêts à participer à tout programme qui ne contreviendrait pas aux exigences morales exposées dans la présente lettre.
Dans l’attente de votre réponse, Madame, je vous prie d’agréer l’expression de mes salutations les plus distinguées.
2769
Drapeau


A l'attention l'ambassadeur aux affaires étrangères de l'Organisation des Nations commerçantes



Cher ambassadeur

L’Eurysie est un continent malade, dont la maladie est tellement profonde qu’elle ne peut être quantifiée. Le chaos ambiant, l’instabilité chronique et les États, au mieux proches, au pire de simples proxies sans souveraineté de la deuxième puissance mondiale, font de ce continent une véritable poudrière qui s’enflamme au gré des conflits qui, avec le temps, sont devenus des événements traditionnels du vieux continent. Dans un tel contexte où le commerce et les marchés nationaux peuvent voler en éclats en quelques semaines, il est difficile d’imaginer un avenir radieux pour les habitants et les pays de ce continent meurtri. C’est pourtant dans ce contexte que plusieurs nations se rassemblèrent afin de former ce qui fut un temps appelé l’Union Économique Eurysienne. L’objectif initial de cette alliance était de promouvoir le libre commerce entre ses membres, mais surtout de stabiliser quelque peu ce continent en assurant la protection de ses membres. Cependant, si je vous parle de cela au passé, c’est pour une bonne raison, vous vous en doutez : l’UEE n’est plus, ou plus précisément, elle ne sera bientôt plus. D’une alliance partant avec de bonnes intentions, elle a fini par tomber malade, de la même manière que le continent qu’elle voulait soigner. De plus de 10 membres, elle est passée à 5, puis à 4, et maintenant il ne reste que 3 pays, que sont l’Antérinie, Guadaires et mon pays, Rasken. Voyant cela, nous avons décidé de tenir prochainement une rencontre entre les trois derniers membres afin de décider du futur de l’alliance, rencontre qui aboutira très certainement à la dissolution de l’UEE. L’union est en quelque sorte déjà morte, mais dispose d’un sursis de quelques semaines avant de cesser réellement d’exister.

Considérant les objectifs de libre commerce poursuivis par l’Organisation des Nations Commerçantes comme alignés sur les objectifs raskenois. Considérant les ambitions sécuritaires et de stabilité de l’ONC. Considérant les très bonnes relations, autant économiques que politiques, qu’entretient Rasken avec la grande République de Velsna, alors membre de l’ONC. Considérant comme nécessaire de mettre un point final à l’existence de l’UEE avant de possiblement rejoindre pleinement l’ONC. Considérant tout cela, nous vous adressons ce courrier contenant notre demande solennelle de rejoindre l’Organisation des Nations Commerçantes en tant que membre observateur pour une durée indéterminée. Nous voyons en la charte fondatrice de l’ONC une légitimité pleine et entière, reconnaissant les valeurs promues par l’alliance telles que le commerce sans entrave, une liberté totale de la presse et une coopération maximale comme des valeurs également primordiales.

Dans cette procédure d’adhésion, nous nous tenons également à votre totale disposition dans le cas où vous auriez des questionnements, des requêtes ou des demandes de rencontre. Nous voyons en l’ONC une alliance représentant au mieux et le plus fidèlement les objectifs portés par notre nation. Ainsi, nous nous en remettons à vous dans le traitement de notre candidature.


Cordialement,
Axel Orndorff, Ministre des Affaires Étrangères de l'Empire Raskenois.
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