29/03/2015
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Activités étrangères en Clovanie - Page 3

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Ouverture au Monde de Prima
Une longue, lente et solennelle colonne de berlines noires, chacune flanquée sur son capot de deux drapeaux de Prima, franchie gravement la frontière Clovano-Primaine sous le regard indifférent d'un troupeau de bovins et de quelques gardes des deux nations. Une fois rendu en Clovanie, et tandis que le convois abandonne enfin les mauvaises routes de terre empierrées en toute rusticité de Prima pour une authentique route d'asphalte moderne de sa voisine, la colonne accélère sa course à la satisfaction de tous.

La délégation se dirige, sans surprise, vers Legkibourg capitale de l'empire de Clovanie, afin d'y tenir un discours historique puis d'y établir sa première ambassade, conformément à ce qui été convenu entre les deux couronnes. Une fois arrivé à destination, le convois s'immobilise au pied d'une estrade et les officielles primains sortent des voitures puis commencent pas saluer leurs homologues. Le chef de la délégation, ou plutôt la cheffesse, n'est personne d'autre que la princesse Jeanne-Marie Hélène de Prima, sœur unique du Roi.


Photo
La princesse Jeanne-Marie Hélène

Elle salue donc tout les officiels en présentant sa main gantée de longs gants blancs pour recevoir les baises mains dus à son rang, puis, une fois cela fait monte doucement l'estrade tout en relevant sa robe d'une main, révélant ainsi une élégante et impeccable paire de bottines de cuir noir que l'on devine montante et au laçage dense et serré, tandis que dans l'autre main la jeune femme tiens un éventail assorti à se toilette.

Tandis que la jeune femme se dirige vers son pupitre au centre de l'estrade, un lapin de coursive primain la devance et ouvre un imposant portefeuille de cuir brillant de verni pour en sortir les pages sur lesquelles est inscrit le discourt. La demoiselle le survole des yeux sans égard pour le factotum qui se retire discrètement et disparaît puis ne tarde pas à commencer à lire une fois assurée que le microphone fonctionne. Les caméras et une foule nombreuses lui servant de publique, elle prononce sans sourciller, les paroles que voici :


« Très chères Cousins Clovaniens, et futur amis de l'Union Médiane des Traditionalistes, c'est un grand jours que nous vivons aujourd'hui, un jour historique qui voit l'ouverture officielle au Monde du Royaume de Prima.

Une ouverture cependant prudente et raisonnée car le diable rode en dehors du monde civilisé et des bulletins bien sombres nous viennent de nos amis clovaniens ; Mécréance institutionnalisée, abolition des bonnes mœurs, insupportable apretée au gain de malheureux pays laissé entre les mains indignes et sales d'une bourgeoisie ignoble et assoiffée de richesse, destruction de la nature humaine, transhumanisme et post humanisme, mœurs contre nature, en deux mots : Décadence et Satanisme.

Face à cela, pour avoir des réponses à cette angoisse et cette incompréhension qui montaient en nous, nous avons interrogé notre clergé, et ces excellences nous ont assurés que la Fin des Temps étaient proches et que nous avions certainement affaire à les hordes des serviteurs de l'Antéchrist qui préparent sa funeste venue ...

Nous ne pouvons demeurer neutre et reclus durant ces temps qui sont les derniers … Aussi, sous les conseils avisés de nos frères de Clovanie, et dans l'obéissance des ordres donnés par mon frêre, le Roi, maitre de nos corps et de nos destinées, je déclare ici et maintenant que nous, Royaume de Prima, rejoignons l'Union Médiane des Traditionalistes et que nous nous lançons dans une grande aventure diplomatique pour nous préparer aux temps qui viennent. Que Dieu nous garde et qu'Il nous bénisse, que Ses grâces ne nous fassent pas défaut. Amen. »

Une fois terminée le discours, la demoiselle descend de l'estrade et la soirée commence : L'orchestre de Valse aux nombreux violons commence à se faire entendre, les convives affluent en nombre tandis que le Bal de Gala s'ouvre et qu'un fastueux buffet protocolaire au frais de Prima est révélé aux invités .

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Ouverture de l'Institut Travien à Legkibourg
Le 9 février 2010

C'est une journée importante pour la culture travienne. Le premier Institut Travien a été fondé au sein de la capitale de la Clovanie, Legkibourg. Cet Institut a pour but de faire rayonner notre culture et de la partager avec un plus grand nombre.
Pour la cérémonie d'ouverture, la Ministre de la Culture Julie Béliveau a fait le déplacement ainsi que l'Ambassadeur de Travie en Clovanie. Ils ont tout deux fait un discours inaugural et on souligné l'importance de l'ouverture aux cultures du monde.
De nombreux évènements seront organisés toutes les semaines pour les Traviens vivant en Clovanie mais également pour l'ensemble des citoyens clovaniens.
La journée s'est terminée par un concert de plusieurs musiciens traviens connus. Un cycle de conférence est déjà programmé pour le mois prochain.
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Arrivée de sœurs de l'OCC dans l'Empire

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Enfin !
La chose était murmurée depuis longtemps ça et là sans que cependant rien ne permette d'en attester la réalité. Cela dit, c'est chose faite, depuis le 2 Mars, un généreux décret impérial, les sœurs de l'Ordre de Clarisses de la charité viennent en nombre dans l'Empire et des institutions se préparent partout. L'Ordre envoie une partie de toutes ses nombreuses clovaniennes ouvrir les institutions qui ne sont jamais en trop grand nombre.

- Deux hôpitaux de campagne, ils installés pour l'heure dans des châteaux du Nord de l'Empire, ils seront spécialisés en chirurgie d'urgence et de guerre et seront mobiles, comme leur nom l'indique.

- Dix écoles pour jeunes filles, du primaire jusqu'au supérieur, certaines pour les familles riches, d'autres pour les pauvres.

- Cinq centres d'actions sociales divers incluant deux ressourceries, deux centres de sevrage aux drogues dures et à l'alcoolisme, une maison de filles mères isolée.

- Trois hospices, un pour les vieillards de chacun des deux sexes, le dernier pour les fous.

Les sœurs, excitées de pouvoir exercer leur ministère sur la terre de leurs ancêtres et proche de leurs familles, montent dans les bus avec un entrain non feint et une énergie impressionnante. Il faut dire que rien ne semble manquer sur plan matériel, les familles des religieuses ont d'ailleurs faits des dons considérables, notamment fonciers, pour assurer la mise en service au plut vite de toutes ces maison de Dieu et de bienfaisance. C'est pourquoi d'ailleurs nombre d'entre ces maisons seront installées dans des châteaux et autres manoirs.

L'Empereur ayant permis l’installation de 20 maisons par an, on peut s'attendre à un doublement des maisons et des effectifs l'année prochaine ou et plus encore dans les années qui suivent, à la satisfaction de tous, et prioritairement des misérables et de Dieu.
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  • Attention...
Les services de propreté des eaux de Carnavale recommandent d'éviter de se baigner dans le golfe pendant les deux prochaines semaines.

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Arrivée d'une ambassade



Aujourd'hui, le 14 avril 2010, est arrivé l'ambassade de la Couronne Aquitagnoise en Clovanie. Son Excelence l'ambassadeur André de Mauduit a présenté ses lettres de créances à l'empereur Patroléon, et lui a fait part des intentions du Roy Phillipe VII quant à la diplomatie eurysienne. Messire André a trouvé que l'empereur était une personne sage et réfléchie, et s'est réjoui que l'empire soit doter d'un si bon souverain.
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Une guerre injuste se déroule au Prodnov et des civils et militaires y sont tués. Encore le produit d'une dictature sanglante ! Cette guerre de réunification insensée touche en premier la population, alors fait un dont aux CdD. Ces dons seront reversés à la RPL.

Envoyé vos dons pour que la paix soit un rêve devenu une réalité au Prodnov !


Les Chevaliers du Devoir

Let's build the world of tomorrow, with love as our only foundation!

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HRpIl y a une faute sur l'affiche, c'est dictature et non pas dicature ^^
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Tripu

Meulière
06/06/2010

A l'attention de Gaspard Razoumikhine Ministre Impérial des Affaires Étrangères (Clovanie)

Le Triumvirat de Manche Silice a trop longtemps négligé l'Eurysie occidentale. Aujourd'hui, nous vous proposons officiellement d'ouvrir des relations bilatérales. Nous sommes prêts à échanger des ambassadeurs.

Nous souhaitions par ailleurs avoir votre avis sur le climat actuel à vos frontières pour éviter de mettre les pieds dans le plat en nouant contact avec vos voisins.

Nous vous transmettons un peu tard nos condoléances après le décès du prince Jérémiévitch, cousin de son excellence. Nous saluons le travail de vos forces de sécurité pour l'élucidation de cet acte odieux.

Cordialement.
Triumvirat de Manche Silice
F.Costa, A.Martinez et Vittorio IV Podestat
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Dans Chimbai et al., 2010, Construire une tradition millénaire, mécanismes d'ingénierie sociale dans les gouvernements traditionalistes. Editions Hisasane, Braha

En octobre 2008, un professeur Clovanien à la Grande Université de Legkibourg, Bauduin de Saint-Maur publie une "étude de mœurs" dénommée "De la désacralisation du couple dans la jeunesse post-moderne". Ce livre a rencontré un véritable succès au point d'être entrée dans la littérature mainstream et d'avoir été nominée au Festival international de littérature et bande dessinée de 2009. Plusieurs équipes de sociologues de plusieurs pays (Pomarico & Mirante, 2009 ; Skoog et al., 2009 ; Suaki & Ortooroi, 2010) ont mis en garde contre la politique scientifique de différents pays conservateurs et de son usage à des fins de propagande envers le grand public à l'international. Or cet essai a été publié comme un texte scientifique, mais avec une volonté très claire d'influencer le comportement d'une partie identifiée de la population notamment nationale. Ainsi, lors du Festival d'Aigue-Fauves de Saint-Maur l'essai était résumé ainsi :

"Dans cet essai publié en 2008 à la Grande Université de Legkibourg, Baudouin de Saint-Maur analyse de fond en comble la déchéance de l'idéal du couple dans certaines sociétés Eurysiennes de notre temps. Un texte poignant qui revient sur les fondamentaux en exposant avec clarté les principes de bases du couple dans nos sociétés, et montrant comment sont nés les plus grands idéaux de nos civilisation, à savoir l'idéal d'Amour, et ce que Saint-Maur appelle l'idéal de progéniture. Surtout, le professeur universitaire nationalement reconnu nous met en garde sur la fragilité de ces idéaux et sur l'urgence qui plane aujourd'hui sur notre jeunesse. Plus que jamais, nous sommes confrontés à une crise des valeurs que l'auteur de cet essai pointe avec une plume incomparable"

Le problème est clair : une population eurysienne considérée jeune ont développé un idéal d'organisation sociale différent de celui des auteurs, et il est urgent de le corriger. Ce texte nous offre ainsi un aperçu des techniques d'ingénierie sociale des pays de l'UMT et de leur usage à l'étranger.

Précision importante, le texte a été écrit dans un contexte eurysien et chrétien (plus exactement ortholique, une religion dérivée du christianisme, voir Bréguet et al., 1996). Il s'agit de sociétés reconnaissant un dieu unique, principalement agraires et très hiérarchisées dans lesquelles l'organisation sociale est organisées en familles monogames, hétérosexuelles, nucléaires ou élargies (Saowaluk, 2005), où les liens communautaires multifamiliaux (clan, tribu...) sont ténus ou inexistants (Donoi & Mungke, 2007), et où l'appariement et l'accès au sexe sont fortement encadrés (Tsarnaeldarkan, 1982). Pour un chrétien, un humain est avant tout une âme qui constitue son identité et permet de le distinguer des autres. Chaque âme dispose d'un corps et d'un esprit. Le corps est un composé matériel qui s'il n'a pas de lien au Dieu, cherche principalement à survivre et se reproduire (ce que l'on appelle les instincts), l'esprit est un composé non matériel reliant l'âme au dieu. Le dieu étant considéré fondamentalement bon et l'humain fondamentalement mauvais, ce qui contamine son âme, une société moralement juste ne peut émerger que si elle est soumise au dieu. C'est donc l'esprit qui doit dominer le corps, les valeurs fournies par le dieu au travers de l'esprit doit lui permettre réprimer et contrôler les instincts du corps. Cette conception chrétienne des humains est une base centrale dans la constitution de la thèse de l'essai, puisque c'est à partir d'elle qu'est formée l'idéal à atteindre en terme d'organisation sociale, et que sont théorisés les éléments qui amène une partie de la population eurysienne à en diverger.

La thèse est la suivante : les humains ont formé des civilisations (des peuples disposant de villes) pour être plus en sécurité, et ce faisant, il est devenu important de dompter les instincts corporels. Mais la structure qu'il faut à un enfant pour être en mesure de survivre est claire : un couple monogame hétérosexuel cohabitant sur de longue période. Les civilisations humaines ont donc formalisé se système d'organisation sociale sous forme d'une institution bien particulière, la famille. Et l'auteur insiste bien sur la dimension hétérosexuelle de la famille, cela vient de la façon dont les genres sont séparés dans une société chrétienne : il en existe deux et uniquement deux, les hommes et les femmes. Les hommes sont dépositaires de l'autorité et sera ainsi le chef d'une famille, les femmes sont dépositaires de l'empathie et de l'affection, et chargées de la bonne implémentation du soin aux membres de la familles sur les instructions du mari. Cette structure familiale est la seule considérée comme capable de transmettre les bonnes valeurs, dites "valeurs nobles" aux enfants qui pourront les transmettre à leur tour aux prochains descendants. Et parmi ces valeurs nobles, deux permettent le maintien de cette structure familiale : l'Amour pour le partenaire, correspondant globalement au souhait de cohabiter avec le partenaire et uniquement lui sur une longue période de temps, et la progéniture, soit l'envie de faire naître et grandir des enfants, et de lui transmettre les bonnes valeurs. Pour s'assurer que ces deux valeurs soient maintenues dans le temps, et que les partenaires comprenne qu'ils sont sensées vivre selon ces idéaux nobles, il faut former une famille, se marier.

Donc, le besoin de sécurité amène les humains à former des civilisations, dans lesquelles les familles monogames hétérosexuelles constitue le seul moyen de permettre à aux valeurs nobles de perdurer, les valeurs nobles permettant de maintenir une civilisation saine. Or maintenir une civilisation saine, c'est ce qu'il faut faire, car ça permet le contrôle des pulsions humaines, ça évite de voir s'exprimer la tendance humaine fondamentale à être mauvais. Cela implique qu'un monde où la sécurité des humains est garantie rend la civilisation, et donc les valeurs nobles caduques, ce qui se traduit par un désintérêt pour les familles monogames hétérosexuelles. Les humains sont plus nobles et plus forts dans des situations de péril, comme par exemple, les guerres. L'auteur remarque que les sociétés eurysiennes libérales actuelles surprotègent leur population, et ainsi, limite les capacités de leur civilisation à contrôler les pulsion humaines, se qui fait ressortir les pulsions animales foncièrement mauvaises de leurs ressortissants, et cela se voit notamment chez les plus jeunes. L'auteur donne une préconisation pour éviter cela : les jeunes clovaniens doivent s'inculquer le devoir de former une famille monogame hétérosexuelle.

Cette thèse ne postule aucun lien à quelque dieu que ce soit, et ne précise pas réellement les bonnes valeurs que ce système d'organisation est censé protéger, elles sont réunies sous l'appellation de "Beauté". Le livre est réellement présenté comme une analyse factuelle de la situation de la jeunesse Eurysienne des pays capitalistes, qui n'implique aucune croyance.

Cet essai est pourtant bien une opinion, et n'a aucune portée scientifique. Des civilisations se sont bel et bien développées en formant des familles polygames (al-Sessay, 1970, Zeitzen, 2008), et il existe des civilisations dans lesquelles l'éducation des enfantes est assurée en communauté, se partageant le soin aux enfants (Kazuhi & aon Nari, 2008 ; Cozahtli et al., 2009), la famille monogame hétérosexuelle n'est dont pas un prérequis au maintien d'une civilisation. Des groupements humains non civilisés ont aussi des règles concernant le sexe et la reproduction (Nash, 1981 ; Putyuk et al., 1993), les comportements culturels et instinctifs sont fortement imbriqués et évoluent en tandem au fil des générations chez différentes espèces animales (Whitehead et al., 2009). Dans les sociétés eurysiennes, l'amour n'a pas toujours été un prérequis au mariage (Sheehan, 1997 ; Coontz, 2006). Rien ne justifie scientifiquement l'idée selon laquelle des systèmes familiaux non monogames, non hétérosexuels, non patriarcaux, et ne cohabitant pas sur de longues périodes empêche l'éducation des enfants ou menace la continuité de l'espèce humains ou la survie d'une civilisation, ni que cela encourage des comportements contraires aux normes morales de la société, même en se restreignant à un contexte eurysien.

Cet essai n'est pas destiné à des chercheurs, il ne peut pas passer une revue pas les pairs, et s'adresse directement à des jeunes clovaniens à la fin, mais de l'autre côté, les textes universitaires ne sont pas le moyen le plus aisé d'atteindre la jeunesse clovanienne. Car ce texte garde une forme qui ce veut académique, et ce, dès l'annonce de l'auteur. Il y a un milieu dans lequel cet essai s'est répandu très rapidement : les milieux masculinistes, traditionalistes et d'extrême droite des pays libéraux proches : Fortuna, Milouxitania, Carnavale, Youslévie, Arcania (voir Ocaña et al., 2010). Ce texte a été très rapidement cité et traduit et a inspiré de nouveau travaux. En Milouxitania, sont apparus plusieurs travaux sur l'efféminement des hommes et la façon dont il retirait le pôle paternel du couple, en Fortuna et au Naveces, le texte a soulevé un tas de questionnements sur la perte d'un repère divin (répertorié par Ocaña & Pérez Cardenal, 2010). Il s'agit de tout un milieu pseudo-académique parallèle produisant des centaines d'articles légitimant les systèmes sociaux qu'ils défendent : en général des sociétés très hiérarchisées aux institutions sociales figées, des rôles de genre fortement délimités dans lesquelles les hommes sont en position de pouvoir et dans certains cas, des sociétés très religieuses, xénophobes, militaristes (Ó Conbhuide, 2006). Si les milieux d'extrême-droite produisent bon nombre de texte à volonté académique, leur légitimation passe par des institutions nationales, les pays conservateurs comme la Clovanie et Prima deviennent ainsi des centres de légitimation académiques de ces milieux, tout en y répandant leur vision officielle du traditionalisme à promouvoir (Åkerlund et al., 2005). Ces pays disposent par ailleurs de leurs propres canaux d'édition scientifique qui leur permet de publier les articles qu'ils souhaitent à prix réduit. Cette production légitimée comme universitaire est d'ailleurs une part importante de la radicalisation vers l'extrême droite de ressortissants de ces pays libéraux. Lorsqu'un nouvel arrivant dans un groupe d'extrême droite est initié à de tels travaux académiques, il est peut développer une véritable érudition reconnue par ces pairs, la production de travaux académiques pouvant même constituer une fonction essentielle au sein d'un tel groupe (Anchuteguiecharte & Conejero, 2002). L'étude de ces textes implique également la personne lui demande du temps qu'il ne souhaite pas par la suite considérer comme inutile, il remettra d'autant plus difficilement en cause l'idéologie du groupe (Dérocles, 2001 ; Sandić & Trkulja, 2008). Enfin, ces travaux pseudoscientifiques transmettent non seulement l'idéologie du groupe, et en général du gouvernement qui légitime ces travaux, mais également une défiance tant envers les groupes adverses (Dixit, 2002), qu'envers les discours académiques officiels (Bordignon, 2003).

Les conséquences sont diverses : circulation d'informations erronées, légitimation de violences, naturalisation de dominations ethniques et patriarcales, inondation des bases de données scientifiques d'articles de mauvaise qualité, recrutement accéléré de nouveaux membres. La recherche scientifique dans de tels pays traditionalistes n'est pas indépendante du gouvernement, et son financement dépends directement de la capacité des chercheurs à trouver des résultats conformes à la vision officielle du gouvernement (Alexander, 1949, Toshikazu et al., 1991). Les articles produits sont généralement publiés après une revue par les pairs interne par des chercheurs du même milieu académique alternatif, si revue par les pairs il y a. Les résultats peuvent être utilisés au sein même du pays pour justifier des politiques prises à l'encontre de sa population, naturaliser des discours politiques présentés comme objectifs, et placer les élites du pays dans une position de supériorité intellectuelle sur le peuple qui ne comprends pas ces travaux académiques, et le pays en position de supériorité car dépositaires de valeurs "scientifiquement prouvées" comme supérieurs à celles de cultures étrangères (Gérin-Lajoie, 2000).

En contrôlant la publication scientifique, l'état tente de s'assurer un contrôle du discours objectif, donc par extension, de dépolitiser son discours pour en faire une description objective de la réalité. Il est peu probable que cette politique scientifique soit planifiée, il s'agit probablement d'avantage d'une production scientifique biaisée à laquelle le gouvernement croît. Certains académiciens alternatifs du pays ou des pays voisins savent ce qu'ils font et instrumentalisent clairement la science, ce qui est apparu par exemple dans l'affaire Pena en 1995 ou dans le scandale Syngis en 2007. Les sciences les plus instrumentalisées sont des sciences humaines et biologiques, tels que la sociologie, l'histoire, la génétique, l'évolution, la psychiatrie, l'éthologie. Mais même les mathématiques ou la chimie peuvent en être mises à contribution.

A côté de cela, et parfois par les mêmes personnes, se développe un discours antiscientifique et anti-intellectuel...

HRPCertaines références sont issus de vrai travaux de notre terre véritable, mais pas toutes. S'il n'y a pas de lien hypertexte, c'est inventé. Les raisons sont multiples : trouver des référence, ce n'est pas simple, je fais du RP et ne prétends pas produire un véritable travail scientifique et parfois, des sources fictives ont plus de sens dans le lore. Les dates d'articles réels qui dépassaient 2010 ont été modifiées (en général, elles sont alors laissés en-dehors du lien hypertexte).
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Épisode 3 : Les ruines


Charles s'occupent des caches qui sont dans étable, il vide les sauts d'eau dans les abreuvoirs tandis que les filles sortent de la maison pour aller à l'école. Caroline leur remet leur déjeuner et elles prennent le chemin vers la Noisétiére. Elle les regarde partir tandis que Charles passe à coté d'elle avec deux faux. Ils parlent du chemin des écoliers puis Charles dit à Caroline qui fait impérativement fauché pour entrer tout le foin avant la fin des beaux jours et ça préparera les pâturages pour l'année prochaine.

De leur coté les filles rencontre leur amies les demoiselles garde barrière et garde champêtre en robe plus distinguées dans coupe mais aussi misérable dans l'état et les rapiéçages, elle font chemin ensemble comme d'habitude, tout en s'échangeant des propos d'enfants pour égayer leur route. Elles en viennent à parler d'histoires terrifiantes et la conversation tombe sur de légendaires ruines hantées : Celles du château du baron de l'Antis. La demoiselle du garde barrière y croit, celle du garde champêtre, non. Les deux demoiselles Inglants écoutent religieuse les gamines hobereaux. Il s'agirait d'un vieux château datant de l'époque d'avant les Clovaniens.

Un méchant seigneur, un fortunéen avide de richesses et de pouvoirs, avaient corrompu toute la tribus primae du coin, les promae sont les ancêtres antiques des primains, et s'était fait construire un château montant jusqu'au Ciel, mais Dieu suscita un champion pour punir son arrogance. Ce champion était un garçon de la maison soit de la fille du garde barrière soit de celle du garde champêtre, les deux demoiselles ne parviennent pas à se mettre d'accord, mais elles finissent par reprendre aprés avoir convenue que compte tenue du temps qui s'était passé tout les nobles de la baronnie devaient descendre de lui. Ce champion parvient a vaincre le mauvais seigneur, incendie son château, tue tout ses vassaux et libère la tribus par sa bravoure et sa force qui lui vient des cieux.

L’aînée des Inglants leur dit qu'elle connaissait déjà cette histoire là d'où elle vient, qu'elles n'ont fait que changer les noms et s'approprier la gloire. Elles insistent pourtant sur le fait que les ruines existent et qu'elles savent où elles sont. Il est alors convenue de s'y rendre après l'école. Pendant ce temps, chez les Inglants, le fauchage et débroussaillage battent leur plein. Il y a un gros tas de ronces qui brûlent et dont s'occupe Caroline tandis que Charles fauche les herbes hautes et jaunes. A un moment, Charles tape la lame de sa faux contre quelque chose, il maugrée un peu dégage l'endroit : c'est une pierre taillée. Caroline s'approche tandis qu'il dégage la zone : c'est les ruines d'un bâtiment. On retourne du coté des filles, c'est la récréation, les filles sortent et dans la cour de l'école parlent aux autres filles, dont Aurélie qui lui disent que ce château n'existe pas. Mais la curiosité fait qu'un groupe de forme pour voir après la classe si ledit château est bel et bien réel.La cloches se fait entendre, tout le monde rentre.

De son cotée, Charles à bien dégagé les vastes soubassements de ce bâtiment, il est content, il dit qu'il y de bonnes pierres et qu'il a tout ce qu'il faut pour agrandir la maisons et construire une cuisine et même agrandir la grange. Caroline lui demande ce que cette ruine était, Charles dit qu'il n'en sait rien mais comme elle est faite de pierre, c'est soit un atelier corporatif, soir un fortin équestres, baronique même peut être. Caroline fait part alors de son amusement mais Charles lui dit que la baron a tes droits directs sur cette terre, il n'est donc pas absurde de penser que le vieux château de la seigneurie se trouvait ici, mais si ça se trouve ce n'est qu'une fabrique, en tout cas c'est vieux, ça a plusieurs siècles. Il trouve inscrit dans la pierre un écu qu'il regarde avec curiosité.

Du coté des filles, la classe se finie, tout le monde sort et l'expédition va chercher ses guides devant le fortin seigneurial. Les deux demoiselles hobereaux sortent avec la demoiselle de la Noisetière elle-même qui a manifestée le désir de voir ce fameux château. Au final, c'est une dizaine de filles qui partent à l'aventure. Sur le chemin, tout le monde qui les croise se découvre ou s'incline voyant que la fille de leur suzerain est dans le lot.

Les demoiselles arrivent aux ruines, il s'agit clairement des restes relativement récentes d'une mine de fer incendiée. Sa parle alors beaucoup pour savoir si c'est vraiment le château et sa inspecte consciencieusement. Mais à un moment le sol s’effondre et les gamines tombent toutes au niveau. Après la panique on s’aperçoit que tout le monde est vivant mais qu'il y a des blessées qui ont mal et qui ne peuvent plus bouger. Elles se mettent à appeler à l'aide

Pendant ce temps, Charles va en ville et arrive au fortin, il rencontre donc le baron, lequel nettoie son révolver en écoutant un de ses vassaux parler des agissements d'une des maisons baroniques d'à coté. Quand il voit Charles, il trouve une occasion de changer de sujet et il l'invite à entrer et parler. Charles est venu avec une copie de l'écu trouvé, il parle des ruines et montre son dessin, le baron se gratte la tête, perplexe et dit qu'il va ouvrir les archives.

Les gamines sont paniquées et commencent à se dire des choses désagréable, mais personne n'a la force ni l'envie d'en venir aux mains. La demoiselle de la Noisetière, blessée assez profondément à la main essaye cependant de remonter mais doit renoncer, ses vassales la force à ne pas bouger. A la suite de maints efforts de force mais surtout d'adresse, la cadette Inglans parvient à sortir du trou, elle reçoit la mission d'aller chercher de l'aide. Et elle part en courant.

Elle arrive en ville, trempée, visqueuse et noire de charbon, et provoque l'attention et l'inquiétude, tout le monde sort, Charles, quand il reconnaît sa fille, quitte le fortin pour la rue, accompagné du baron que rejoint rapidement sa femme et la domesticité. Aliénor explique dans la panique le récit confus des événement, le baron comprend immédiatement qu'il s'agit de la vieille mine de charbon, il va à son pick up, y mettre cordes, échelles et divers outils et fonce en prenant Charles, Filshuile et nombre d'hommes avec lui.

De coté des filles, on se désespéré, la demoiselle de la Noisetiére tente de rassurer ses vassales mais elle faible et blessée, et le désespoir allait s'abattre tout à fait sur le groupe quand le bruit du moteur du pick up se fait entendre. Les secours arrivent, l'attroupement sort les filles une par une, les parents les prennent avec eux non sans une certaine panique.

On est chez les Inglants, le soir, les deux filles sont dans un bac d'eau chaude et le père parle et elles l'écoute : Elle est ici la ruine du château, il a brûlé il y a deux cent ans, mais comme le bourg s'était déplacé en contre bas, les ancêtres du baron y ont déplacé le château. Vous êtes allé dans une la vieille mine de charbon qui a été abandonnée il y quelques années du fait du manque de pureté du filon. La baron va faire cloturer cette mine, il sera interdit d'y aller. Enfin, personne n'est bléssé sérieusement, même la demoiselle du Baron, quelques points. Charles conclut en disant que demain il leurs montrera les vraies ruines, les filles répondent que ça ne les intéresse pas, tout le monde rit.




Selection

(les acteurs déjà crédités dans un précédent épisode sont ici)


aucun nouveau personnage n'est présenté dans cet épisode.

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Épisode 5 : Le blizzard


L'épisode commence dans le bureau du baron dans lequel se trouvent le baron, plusieurs de ses vassaux et Charles. Une présentatrice météo, portant une ravissante toilette d'Or et d'Argent aux motifs hivernaux finement brodés indique le temps à venir à l'aide de son éventail dont elle se sert comme d'un bâton. Elle annonce en substance qu'il va faire très froid et qu'une tempête de Neige est attendu sur tout le pays et que tout le monde ferait bien de se mettre à l’abri et de s'allumer une bonne braise car il va faire « un froid de gueux » avec beaucoup de neige. Elle informe que les météorologues de l'Académie des Sciences Naturelles annoncent que ce pourrait bien être la pire tempête de neige depuis cent ans.

Les hommes dans le bureau s'organisent, on décide de rassembler tout le monde dans le fortin pour que l'on soit en sûreté,il y a un sous sol en mesure d’accueillir tout le monde. On sonne donc la cloche d'urgence et les gens arrivent, le bourg devient plus actif qu'il ne l'a jamais été comme s'en étonne un des vassaux du baron. Puis tout le monde se prépare, il y a beaucoup de scènes sur les préparations pratiques, et beaucoup de didactique sur ce qu'il faut faire en cas d'annonce de tempête.

La neige commence à tomber dehors, le baron organise les tours de déneigement avec les paysans, ses vassaux portent les fusils en main et les accompagnerons pour leur sûreté et surveiller qu'on ne pille pas. Il faut alors faire le tour ces récalcitrants au rassemblement au fortin. Charles va se retrouver à convaincre un paysan de quitter sa ferme pour mettre sa famille à l’abri quand le gros du blizzard arrive. Hors le blizzard c'est traître, ils sont donc bloqués Caroline et les filles sont inquiètent pour Charles mais elles s'activent pour tout préparer et animer avec les dames des vassaux du baron sous la conduite de la femme de celui-ci. On sent bien que tout la société des femmes est constituée sous le Fortin où la vie demeure tandis que les hommes se relèvent dehors, dans le froid glacial, pour porter secours et assistance, c'est dur mais ça doit être fait, alors on y va. Il y aura quelques péripéties entre les enfants pour égayer le tout et l'épisode de passera en conseil implicites de choses à faire en cas de tempête. A la fin de l'épisode tout le monde se retrouve dans un bourg de Noisetiére assez abîmé mais que l'on réparera bien vite.




Selection

(les acteurs déjà crédités dans un précédent épisode sont ici)

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  • Instructif !
Les économistes de Carnavale sont formels : ce qui compte ce n'est pas la taille du PIB mais ce qu'on en fait.
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----Connexion en cours----
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Salutations, camarades de l'UJCC.
Votre détresse actuelle ne nous fait pas grandement plaisir, ainsi le Parti Communiste Loduarien a prit une décision, que je vous transmets par ce message. Nous avons décidé de vous aider, à condition que vous suiviez toutes nos instructions.
Un navire de tourisme vous attendra à Lekibourg. Rendez vous à 30 mètres de l'entrée principale du port, 2 "guides touristiques" vous attendrons et vous mèneront au port. Ils sont de sexe masculins, assez musclés et peuvent faire peur de loin, mais ils sourient souvent, comme vous pourrez le voir lorsque vous vous rapprocherez d'eux. Suiviez leur instructions à la lettre, ils vous mèneront jusqu'au navire de tourisme.
Ce navire se dirigera vers les eaux Loduariennes, d'où un destroyeur se chargera de vous récupérer. Merci encore u'e fous de suivre à la lettre ce que l'on vous dira, il en va de votre sécurité. Dès que vous serez à bord du destroyeur, vous pourrez souffler un coup et nous pourrons nous contacter d'une autre manière.
En attendant, veuillez suivre nos instructions.

La révolution est éternelle, camarades.
----Communication crypté terminée----
----Effacement des preuves----
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----Déconnexion réussie----
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Monsieur Mattia Abatucci, un Grisolien de trente-huit ans, est venu s'installer en Clovanie il y a trois ans de cela.

Lors d'un voyage touristique dans cette belle nation, il a été séduit par le charme de ses paysages et de ses habitants. Il avait depuis longtemps le projet de quitter son emploi à l'usine après vingt années de loyaux services et de monter son propre établissement. Seulement, il avait, à l'époque, de faibles moyens et a donc dû repousser ce projet.

C'est au cours d'une visite d'un petit village non loin de Fassalamert, dans le Golfe des Merveilles, qu'il se trouva fasse à une vieille auberge portant une pancarte rouge sur laquelle était écrit "à vendre". Sans grand espoir, il mena ses recherches sur cette ancienne auberge, elle était réputée maudite après que quatre gérants n'avaient pas réussi à rendre leur commerce rentable et furent dans l'obligation de fermer boutique. Il y vit un signe du destin et sauta sur l'occasion. Aujourd’hui, trois ans plus tard et après un réaménagement total de l'auberge, Monsieur Mattia Abatucci est le patron du bar "Union" où se retrouvent chaque soir tous les habitants du village. Les week-ends, on peut même y rencontrer des habitants de Fassalamert qui ont fait le déplacement exprès. Depuis quelques temps maintenant, plusieurs de ses clients, Fassalamertiens, le pressent de vendre cet établissement pour en ouvrir un nouveau en ville tant il a de succès. Mais Monsieur Mattia Abatucci refuse, il est très attaché à son petit village et à ses habitants, sans qui il n'aurait pas pu réaliser son rêve.

Bar Union de Monsieur Mattia Abatucci

Robert : "Bien le bonjour Mattia, comment va ta femme ?"
Mattia : "Elle se porte à merveille, et comment va la tienne depuis le temps ?"
Robert : "Très bien, très bien, l'air de la mer lui a fait du bien, le médecin avait raison, elle sera bientôt remise sur pieds !"
Mattia : "Me voilà rassuré. Tu as quand même pu profiter de tes vacances ?"
Robert : "Oui. Enfin, cette histoire là, ça fait quand même réfléchir."
Mattia : "Je suppose que tu veux parler des Dévotis."
Robert : "Oui, moi et ma femme sommes très croyants, ne serait-ce qu'imaginer qu'une messe noire ait pu avoir lieu au Palais de la Gloire en l'absence de l'Empereur Pétroléon V... ça me glace le dos."
Mattia : "Tu savais qu'il était à Grisolia pendant ce temps là ? En visite diplomatique avec toute la Famille Impériale."
Robert : "Apparemment la petite Sofia di Grisolia a bien plu au Prince Louis."
Mattia : "J'ai lu ça dans le Grisolia Oggi en effet, c'est même lui qui s'est rendu au mariage d'Alfonso di Grisolia à la place de l'Empereur, je pense que c'est lié."
Robert : "Je la plains s'ils se marient, étant donné l'état actuel de l'Empire."
Mattia : "Je suis sûr que les choses vont s'arranger, l'Empereur Pétroléon V va tout faire pour. Et puis je pense qu'ils sont encore jeunes pour se marier, c'est pas pour tout de suite."

Un troisième homme s'approcha, en boitillant. Il commençait à se faire tard et il a avait un peu bu.

L'homme : "De toute façon messieurs, Pétroléon c'est un dévotis. Moi j'vous l'dis."

Mattia chuchota à Alessandro "Encore un qui croit que l'Empereur est à l'origine de cet outrage".

Robert : "Je ne peux pas vous laisser accuser l'Empereur Pétroléon V monsieur, il a toujours été droit, même dans les moments les plus difficiles. Souvenez-vous de l'affaire du navire Muichkine."
L'homme : "Pfff. Encore de la propagande. Moi j'y crois pas, depuis le début il nous embobine et nous on est tombés dans le panneau ! Mais les masques tombent, il va payer."

Mattia ne pouvait supporter un mot de plus.

Mattia : "Monsieur, je vais devoir vous demander de modérer vos propos ou je vais me trouver dans l'obligation de vous demander de partir. Mon bar est un endroit où mes clients aiment se rejoindre pour se détendre, ils en ont assez des propos violents que l'on voit partout en ce moment, et moi aussi".
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Bar Union de Monsieur Mattia Abatucci

Robert : "Mattia ! Mattia !" crie Robert en pénétrant l'Union. "Tu as lu le journal de Legkibourg de ce matin ?"
Mattia : "Non je n'en ai pas encore eu le temps. Tu l'as avec toi ?"
Robert : "Oui tiens regarde."

Robert laissa à peine quelques minutes à Mattia avant de reprendre :

Robert : "Après avoir été accusé par Alfred de Minski, le Comte de Malmon l'a provoqué en duel dans le jardin de la Princesse. À six heures ce matin la police a découvert Alfred de Minski mort, tué par le Comte."
Mattia : "Comment a-t-il osé ? Et il continue à clamer son innocence ? Tout le monde sait qu'il est un Dévotis, il se revendique comme tel publiquement depuis plusieurs années !"
Robert : "C'est de la folie, pourquoi l'Empereur ne fait-il rien ?"
Mattia : "Il doit être sacrément malade, je ne voit pas ce que ça pourrait être d'autre. À moins que...tu penses qu'il protège quelqu'un ?"
Robert : [i]"Mattia comment peux tu insinuer une telle chose ! Toi qui a toujours soutenu notre Empereur comme s'il était le tien !"

Mattia : "Oui pardon tu as raison. C'est juste que la situation aurait besoin d'être redressée et il ne nous communique rien."
Robert : "Moi aussi je doute, mais pas de l'Empereur Pétroléon V."

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