19/12/2014
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Activités étrangères en Tanska - Page 3

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Organe extérieur de l'Union Internationale du communisme et du socialisme



Drapeau

Aux représentants du Parti de l'Autonomie kylienne


Camarade,

Veuillez trouver ci-joint ce courrier, qui nous sommes certains, vous rassurera quant à votre demande d'adhésion à l'Internationale communiste et socialiste. En effet, vous avez il y a peu fait part de votre intérêt pour vous engager dans le processus de construction d'une grande organisation visant à l'émancipation collective des masses laborieuses: l'UICS.

Dans un premier temps, je tiens à vous faire part du fait que votre demande est actuellement l'objet d'une réunion visant à évaluer sa sincérité et sa crédibilité, et je tiens à vous dire que celle-ci avance à grands pas, et qu'il n'y a aucune raison qui pourrait contrevenir à votre requête. Nous prenons soin d'analyser les prises de position et lignes politiques de votre formation avant toute prise de décision, j'ose espérer que vous comprendrez nos intentions bienveillantes.

Dans un second temps, et si la demande d'adhésion de concrétise, il vous sera sûrement demandé d'intégrer au sein du Conseil suprême de l'Union un groupe parlementaire propre à votre ligne, de rester sans étiquette, ou de créer votre propre groupe dans l'éventualité où aucune d'entre elles ne conviendrait. Vous avez toute liberté de décision, à l'exception du cas où les autres membres du groupe que vous voulez rejoindre émettent des oppositions. Toutefois, permettez moi de vous soumettre une suggestion compte tenu de votre orientation actuelle.

Votre dossier étant en cours d'étude, il va sans dire que votre ligne politique actuelle oriente naturellement votre formation vers le groupes des socialistes démocratiques, parmi lesquels figurent déjà le Parti Communiste de Gallouèse ou bien la délégation parlementaire de l'Etat valinoréen. Votre formation prône clairement une gauche de rupture et d'avancement vers une société socialiste, tout en restant inscrit dans le jeu des systèmes de démocratie libérale. Que pensez vous de cette analyse ?


Avec l'expression de mes salutations les plus respectueuses,

Ainsi a été fait ce courrier le 22 janvier 2013 par l'Organe dédié à l’extérieur de l'Union.

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J'espère que vous vous êtes bien amusé.
Parce que pas moi.

Opération de collecte d'informations visant la République Fédérale de Tanska

Pays infiltrant : Nation Communiste de Loduarie
Pays infiltré : République Fédérale de Tanska
Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine : 25 janvier 2014
Prévisionnel de la date (HRP) de l'action clandestine : 20 juin 2024
Type d’opération : Collecte d'informations (action à 10 000 points)


Province cible : #26651

RECONTEXTUALISATION / FRISE CHRONOLOGIQUE DES ÉVÉNEMENTS PRE-OPÉRATION :

  • Peu après la crise Okaristanaise et le déclenchement de la guerre civile Velsnienne, les services diplomatiques Loduariens initient un rapprochement diplomatique avec la République Fédérale de Tanska dans un objectif : parvenir à mettre de côté les différents qui ont été vécus et aller de l'avant, par la discussion, l'écoute et la prévention, pour éviter des tensions inutiles et nuisibles.
  • Ce rapprochement diplomatique se passe bien, et de nombreux points sont abordés sans soucis, jusqu'à ce que la Loduarie annonce à Tanska sa volonté de mener une opération militaire massive sur le territoire Translavique en réaction aux actions et paroles Translaviques. Là, les services Tanskiens parviennent à convaincre la Loduarie de ne pas mener une opération massive grace à un renfort de troupes et une invasion, mais de mener une opération plus restreinte et calme (en l'occurrence une frappe balistique). La République Fédérale de Tanska bénéficie alors de la confiance de la Loduarie, ce qui est rare.
  • La frappe balistique se déroule alors comme prévu et comme les services diplomatiques Loduariens l'avait dit au Tanskiens. Cependant, à la suite de cette opération, des éléments suspects sont aperçus, tel que le ciblage des forces navales Loduariennes par les forces Translaviques alors que celles-ci ne disposent pas des infrastructures permettant la détection et le ciblage à une aussi longue portée, alors même que des drones étrangers avaient étés détectés. Quelque temps après, les forces de l'OND prennent de cours la Loduarie, en décretant un ultimatum aux forces Loduariennes présentes sur le territoire de l'Oblast de Zladingrad. Cet acte, couplé au revendications de l'OND qui stipulent que les forces Loduariennes ne pourront continuer des opérations en Translavya et rester à Zladingrad pour que l'OND se charge elle même de Zladingrad, fait penser à la haute sphère du pouvoir Loduarien qu'on s'est bien foutu de sa gueule, et qu'on a usurpé sa confiance. Avec la République Fédérale de Tanska, les relations diplomatiques sont désormais coupées et réduites à néant.
  • Néanmoins la Loduarie n'a pas encore eu toutes les confirmation de ses pensées, et dans cet état d'esprit, les services secrets Loduariens décident de mener une opération de collecte de renseignements en Tanska pour faire la lumière sur les volontés Tanskiennes à l'égard de la Loduarie.
Déroulé de l'opération a écrit :
  • Une agent du DEL (Département de l'Espionnage Loduarien), nommé Alice, est envoyé en Tanska via la frontière avec Valinor. En Tanska, elle mène une vie de voyageuse, loue un hôtel et travaille dans une boîte de nuit pour payer sa nourriture et son hébergement.
  • Cette boîte de nuit a été détectée comme accueillant souvent des officiers notoires des services gouvernementaux Tanskien, et l'agent Alice est chargé de développer des liens amicaux avec certains de ces officiers Tanskien.
  • Une fois ces liens développés, Alice est chargée de tisser des liens plus qu'amicaux avec une poignée triée sur le volet de ses nouveaux amis. Ces liens ont pour objectif de mener les cibles à avoir des rapports d'ordre sexuel avec l'agent Alice, qui seront filmés quand les conditions sont réunies, mais seulement pour une des cibles, repérée comme étant la plus importante.
  • Une fois cette action réalisée, les films réalisées sont utilisés pour faire pression sur la cible concernée, qui se voit contrainte de donner des documents confidentiels Tanskiens à Alice. Dans le cas contraire, les films réalisées sont publiés et ruinent la carrière de la cible.
  • Une fois les dossiers récupérés, les films sont renvoyés en Loduarie, et l'évacuation d'Alice et des documents se fait.

OBJECTIFS DE L’OPÉRATION
La récupération de ces dossiers et preuves:

Réussite majeure :
  • Alice réussi l'opération avec brio. La cible Tanskienne est prise au piège, et contrainte de livrer des informations sensibles à Alice prouvant l'implication de Tanska en différents points chauds visant à empêcher les forces Loduariennes de faire leur travail. Alice part de Tanska, avec les informations relevés.



Réussite mineure :
  • Alice réussi, mais la cible Tanskienne est prudente. Certes prise au piège, elle livre des informations sensible mais pas dans leur intégralité. Alice part de Tanska, avec un certain nombre d'informations sensibles, mais non complètes, permettant néanmoins de valider certains points recherchés par les services secrets Loduariens.



Échec mineur :
  • Alice ne parvient pas à réaliser ce qu'on lui demande, car finit par remarquer que les services Tanskiens cherchent à mettre le grappin pour pouvoir l'arrêter dans sa lancé. Elle est forcée d'initier le plan de repli et quitte Tanska sans informations, mais sans être démasquée.



Échec majeur :
  • Alice est arrêtée par les services Tanskiens du fait de ses erreurs. Aucune information n'est obtenue et les services Loduariens sont démasqués.



LIMITES ET CONTRAINTES DE L’OPÉRATION
(ne pas hésiter à demander aux concernés l’ajout d’éventuelles contraintes supplémentaires)

Plusieurs limites et contraintes sont à prendre en compte dans l’arbitrage de l’opération :
  • C'est la première fois que les services secrets Loduariens s'impliquent dans une telle opération, et le manque d'expérience peut se faire ressentir.

Moyens engagés :

Une agent est déployé, et dispose de ressources électroniques nécessaires à sa mission, notamment les informations sur les cibles et une planification minutieuse est initiée.

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Ilia mis les pied dans son nouvel appartement, au cœur de la capitale tanskienne. Il portait des papiers valinoréens tout à fait en règle, bien qu’ils étaient ceux d’un enfant mort à 2 ans. Enfant dont les agents du Valinorem sekuritas Basal (VSB) avaient récupéré l’identité. Ainsi, il s’appelait maintenant Ilia Mainten et aucun service étrangers ne pouvait le démentir à moins d’être infiltrer aux plus haut somment des services de renseignement valinoréen.

Le VSB était un cas à part dans la grande famille mondiale du renseignement. Il recouvrait de nombreux domaine, de la sécurité civile au contre espionnage en passant par les renseignements extérieurs. La plupart de ses agents travaillaient en toute légalité et sans aucun mystère dans le grand centre de l’agence, situé à Kazba, loin du pouvoir politique. Mais maintenant l’heure était venu de disséminer des agents dormants "illégaux" — c’est à dire sans couverture diplomatique — dans tous les pays alentours ayants une quelconque influence dans un dossier pouvant nuire à l’Etat Valinoréen.

Et c’était cela qu’Ilia accomplissait en s’installant ici, au cœur de Tanska. Il ne passait pas tout à fait inaperçu mais n’attirait pas l’attention outre mesure. Après tout, ce n’était qu’un simple immigré en condition régulière qui tentait d’échapper à la pauvreté du régime dictatorial et étrange imposé par un dangereux empereur communiste à Valinor, du moins était-ce sans doute ce que les tanskiens penseraient.

Ilia, lui, se. contenterait de contact bis-mensuels avec la centrale du VSB. Mais pas n’importe comment ; il n’allait pas décrocher son téléphone et appeler "Allô centrale ? Vous me recevez ?". Non. Il n’était probablement pas sous surveillance mais peut-être que si. Et puis il convenait de ne rien laisser au hasard. Á la place il avait mémoriser une url. Il la tapait maintenant sur son ordinateur portable. Une fois arrivé sur le forum en ligne prévu, il chercha dans le fils des discutions des termes précis, ce créa un compte, et publia un commentaire à la fin d’un Rp La Guerre des Clans. Ce commentaire contenait évidemment une un code mémorisé en amont. Il ne lui fallut pas attendre 5 minutes pour qu’on lui réponde.

La réponse louait sa bienveillance et l’invitait à passer une bonne journée. Evidemment cela contenait un message codé. Deux en fait. Il passa le commentaire sous deux technique de décodage convenue. Décodé avec la première, le message lui indiquait là où il devrait aller la prochaine fois, dans six mois. Décodé avec la deuxième, il obtenait le message a poster.

Cela fait, Ilia changea de forum et entama un Rp, pas seulement pour joué, mais pour banaliser son action précédente. La Centrale l’avait envoyé ici en agent dormant. Il ne serait activé qu’en cas de coup de force majeur, donc peut être jamais. Quoi qu’il en soit, il répondrait présent si Kazba avait besoin d’un agent sur l’échiquier tanskien.
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Fédérer les espoirs


Sur tous les plans ou presque, Tanska incarnait à la perfection ce que les penseurs tardifs du socialisme avaient qualifiés d'aliénation, terme depuis détaillé par de nombreux sociologues et qui trouvait, dans l'économie moderne néolibérale, un sens tout neuf et tout aussi horrifiant.

C’était le constat qu’avaient fait les idéologues kah-tanais en se penchant sur le cas de la république fédérale, lui trouvant, à mesure qu’ils étudiaient ses institutions et ses lois, une quantité toujours moins importante de qualité concrète. Le pays, pour reprendre les mots d’un coordinateur du commissariat aux affaires extérieures, était un véritable « bourbier ». Un rêve humide de haut-fonctionnaire, d’extrême centriste appliquant la violence de l’État et des institutions avec légèreté et sans jamais donner le moindre signe qu’il considérait la population comme autre chose qu’une masse générique de chiffres et de données statistiques. Une force de travail engourdis par un système de droits liminaires et dont quelques éléments pouvaient accidentellement s’élever par le biais d’une « méritocratie » aléatoire, sortant dès-lors des données quantifiable pour accéder aux classes supérieures, lesquelles pouvaient profiter de leurs moyens pour vivre, penser, exister, diriger.

Ce pays était conçu de façon à ne pouvoir être pleinement compris par personne. Soit par malveillance, soit par incompétence d’une administration qu’une stratification prolongée de règles et de normes avait hypertrophié au point qu’elle continuait désormais de gonfler de façon à se doter des moyens nécessaires à sa propre compréhension. Cet ensemble écrasant de règles et de systèmes était en tout point contraire à la simplicité évidente de la démocratie communale et, du reste, contraire en tout point à la bonne menée d’un programme démocratique : même dans un système oligarchique (à comprendre libéral) de représentation, les élus étaient limités par le vrai pouvoir, qui reposait moins dans l’imposante fonction publique que dans l’inertie des règles et des décisions anciennes, et de leur implémentation du moment. L’exécutif n’était qu’un pantin faisant l’interface entre le réel et la fiction légale. Dans ces conditions, impossible de réellement obtenir des droits par la réforme, impossible de ne pas sombrer dans un certain cynisme. Pays répugnant à ce point de vue, et qui n’avait manifestement jamais connu de troubles sociaux, ce qui se traduisait par des conditions d’existence confinant les prolétaires au rôle d’animaux de somme contrôlés par des moyens administratifs divers et maintenus en vie par des aides contrebalançant à peine l'un des nombreux défauts associé à l'économie libérale, mais ignorant les héritages et déséquilibres de pouvoir qu'elle induisait mécaniquement.

Cela, les kah-tanais l’avaient bien compris, et il fallait maintenant réfléchir à une stratégie concrète pour permettre une évolution des mentalités et des institutions. Le but n’était pas spécifiquement de provoquer une révolution ou même des réformes en Tanska, mais plutôt de régénérer la gauche eurysienne, laquelle était en perte de vitesse, coincée entre les dérives de centristes décomplexés et l’ombre Loduarienne. Le pôle kah-tanais, disons pôle historique, revenait sur le vieux continent avec des vieilles idées mais des méthodes neuves. L’exercice entreprit avant la junte de 90 allait pouvoir reprendre selon les normes du cool kah-tanais et de l’intersectionnalité. Il s’agissait, en bref, de faire fonctionner les choses seules et sans intervention de l’Union, mais selon des modalités amenant mécaniquement les choses à une conclusion satisfaisante.

En d’autres termes il fallait former les partis, les associations, et les obliger à se parler franchement. Un travail que l’on pouvait effectuer sur le temps court. Il était simple de répandre des idées. Encore plus quand celles-là s’accompagnaient de financements, de conférences, de longs discours et de livres de sociologie et de théorie. C’était là l’une des forces du communalisme kah-tanais. Outre sa position lointaine en Paltoterra, calmant mécaniquement les inquiétudes territoriales d’une partie de la population et de l’intelligentzia, il était un modèle de démocratie et de transparence. Tout le monde pouvait aller au Grand Kah et constater qu’on y travaillait modérément, qu’on y vivait très bien. Qu’on y parlait librement et qu’on s’y impliquait dans la vie publique. Beaucoup des problèmes qui animaient la gauche internationale – anti-racisme, féminisme, inquiétudes démocratiques et économiques – y étaient réglés depuis si longtemps que le système kah-tanais visait moins à régler des problèmes qu’à optimiser des solutions. C’était, pour quiconque rêvait d’équité et de justice, ou simplement d’avoir du temps libre, des hobbys et à manger tous les soirs, un exemple frappant de succès. Ce qui faisait que fatalement, quand un auteur kah-tanais parlait du socialisme, on l’écoutait. Du reste, les préoccupations de la jeunesse y trouvaient des réponses à la fois élégantes et faciles, et la classe ouvrière pouvait pour sa part envisager des méthodes que deux siècles d’action directe avaient rodés. Il y en avait pour tous les goûts et toutes les sensibilités.

Mais les kah-tanais ne venaient pas faire la révolution. Pas même la provoquer. Leur argent, leurs discours, leurs formations, leurs rencontres, leurs sourires, leurs baisers fraternels, tout ça venait moins chambouler le tissu politique qu’aider la gauche locale à s’organiser et se trouver. Un leur promettait un front populaire dont l’ampleur dépasserait les frontières seules du pays. On leur disait qu’il y avait, en Eurysie, en Paltoterra, partout en fait, l’espace nécessaire pour que les gauches se parlent et avancent groupées, pour que les idées des odeurs et des orateurs filtrent au-delà des frontières, pour que les problèmes de toutes les minorités, de toutes les femmes, de tout les queers, trouvent des réponses communes, et on leur promettait tout ça non pas sous des formes vagues et rhétorique, mais concrètes et opérationnelles. Au-delà des questions strictement politiques, créant des rivalités mécaniques entre partis, pour des places en mairie, au parlement, dans les localités et les régions, il y avait des universités d’été à faire, des associations à rassembler, des bibliothèques communes à monter, de syndicats étudiants et ouvriers à fédérer. Les choses pouvaient avancer et, non-seulement pouvaient le faire, mais devaient le faire. C’était avec l’assurance du devoir historique que les kah-tanais déployaient leurs efforts.
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Littérature, Histoire et propagande: une spécialité velsnienne
La Matteade, ou le récit romanesque de la guerre civile velsnienne, par Gina DiGrassi



"Ce fut ainsi par la seule force de caractère du Triumvir mon père que le temps des princes et des tyrans prit fin, et où notre République retrouva des piliers à la hauteur de son équilibre.". C'est par cette citation de son autrice en couverture de ce pavé gargantuesque de par sa taille, que les premiers chapitres de la Matteade, parurent à Teyla.

Pour les amateurs de culture politique velsnienne, et de littérature de manière générale, ce fut un jour faste. Comme pour les propagandistes velsniens à vrai dire. En effet, comme tous les autres pays du monde sans doute, les élites politiques de la cité sur l'eau pratiquent des formes diverses et variées de communication afin de justifier de l'approbation d'un modèle, d'une politique ou de l’œuvre d'une personne dans son ensemble. La plupart des sénateurs velsniens ont ainsi un ou plusieurs chroniqueurs dans leur entourage, et pour les plus talentueux d'entre eux à l'art de la plume, ce sont eux même qui participent à leur rédaction. La lutte pour l’appropriation de l'Histoire et de la mémoire est ainsi un enjeu politique majeur dans un régime politique où les rivalités interpersonnelles sont particulièrement féroces. Mais le récit qui fait son apparition sur les rayons des librairies étrangères sort quelque peu de l'ordinaire. Déjà, de par l'identité de son autrice, qui n'est autre que le propre fille de l'un des acteurs de la Guerre des Triumvirs en la personne de Gina DiGrassi. Ensuite parce que cet ouvrage n'a pas été commandé par celui qui est au centre du récit, la jeune femme étant à l'heure actuelle en exil. Ce qui implique donc une lecture allant dans le sens du Sénateur Matteo DiGrassi, mais d'un point de vue qui lui est externe, et parfois de manière surprenante, qui lui est opposé.

Adoptant le style hagiographique de la littérature velsnienne classique digne des récits de la Renaissance velsnienne des XIV-XVIème siècle, l'ouvrage y fait l'apport d'informations précieuses dans des sujets variés que sont les coulisses de la politique au sein de cette institution hermétique qu'est le Sénat, la place des femmes dans un monde politique hostile, l'importance des alliances matrimoniales, l'attitude des velsniens vis à vis de l'étranger ou encore la manière dont ceux-ci conçoivent la guerre. L'ouvrage est ainsi non seulement un ouvrage de propagande, mais le récit sert de prétexte pour ouvrir aux étrangers une fenêtre sur Velsna en tant qu'objet politique et culturel. De la course aux élections sénatoriales aux champs de bataille d'Hippo Reggia en passant les conséquences désastreuses du gouvernement Dandolo ainsi que son assassinat, Gina DiGrassi nous fait là part d'évènements qui pour certains sont inédits: réunions stratégiques de DiGrassi, vision à long terme de ce dernier quant à l'avenir de la Grande République. Pour les étrangers, il sera également intéressant d'étudier le portrait des figures de pouvoir étrangères comme le secrétaire général de la Loduarie ou la reine de Teyla, à qui l'écrivaine consacre de grands paragraphes.

Une chose est sûre, les velsianophiles amateurs de sa littérature classique seront comblés, tout comme les analystes en géopolitique. Un ouvrage titanesque avec des niveaux de lecture multiples à décrypter.


Effet: La Matteade paraîtra en premier lieu dans les activités étrangères d'un pays où ce post été envoyé au préalable.
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Cela faisait exactement six mois qu'Ilia s'était établit dans la capitale tanskienne – six mois durant lesquels il n'avait... strictement rien fait. Ou plutot si, il avait fait ce que n'importe quel immigré en condition légale faisait : il avait cherché puis obtenu un travail sans trop de qualifications et avait vécu comme le plus paisible et innocent des tanskiens. Et, en effet, il était innocent – il n'avait pas participé à la moindre opération de sabotage, de renseignement ou quoi que ce soit. Il était donc intouchable, ou presque. Mais mieux que cela, il était insoupçonnable car il n'y avait réellement rien à soupçonner.

Mais, aujourd'hui, il devait signifier à la Centrale du VSB qu'il était toujours là, opérationel et prêt à servir. Il n'était encore une fois pas question de passer un coup de téléphone direct à Kazba pour claironner sa présence à qui voudrait bien l'entendre. Non. Le VSB lui avait communiqué un moyen plus subtil lors de leur dernière prise de contact. Ilia chargea l'url d'un populaire site tanskien de service particulier. Il s'y inscrit avec un identifiant convenu, et proposa ses services de professeur particulier de français et/ou d'Illiréen au tanskiens de Norja. Après cela, un agent du VSB trouverai son profil avec son identifiant, et voyant la date de création du compte, en conclurait qu'il s'agissait bien du pointage bis-mensuel de l'Agent Ilia, dit "WTD-001-UBOTLB" pour "VSB-001-TANSKA", son nom de code officiel à Kazba.

Cela fait, il referma son ordinateur et sorti faire un tour. Il se promena dans les vastes rues de Norja, se rapprochant d'un kiosque à journeaux qu'il fréquentait souvent. Cette minuscule boutique était tenue par un vieux Valinoréen, habitant à Tanska depuis si longtemps qu'il en avait maintenant la nationalité – perdant sa citoyenté valinoréenne du même coup. Mais il vendait, avec quelque jours de retard, des exemplaires du Tiramen Diesam en français et en illiréen à destination de la petite communauté instalée dans la capitale tanskienne. Ilia acheta donc le dernier exemplaire paru et acheminé ici. Il paya l'homme et se remit à marcher, lisant machinalement les dernière nouvelles parvenues de sa patrie bien-aimée.

Quelle ne fut pas sa surprise quand, dans la rubrique "Diplomatie", il trouva un article mentionant Tanska. A fortiori, un article qui en commentait un émis par un journal tanskien critiquant le programme balistique valinoréen. Ou plutôt, s'inquiétant d'une possible infuance du turbulant allié loduarien de Valinor dans cette affaire. Mais bon, les tanskiens avaient raison de s'inquieter de l'imprévisible Loduarie, comme tout un chacun, même Valinor. Il est peut être temps de se rapprocher de l'OND, songea Ilia. Pas qu'il apréciait l'OND, mais surtout par peur de se laisser enfermer entre les griffes de Lorenzo.
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Instalation d'une Académie de Langue Française à Førdeild


La ville de Førdeild, dans le Sud-Ouest de la métropole de la République Fédérale de Tanska, se voit dotée d'une Académie de Langue Française – directement issue d'un programme national valinoréen afin de permettre aux populations étrangères de bénéficier d'un apprentissage de qualité du Français. En effet, cette langue est l'une des plus courament usitée en Eurysie de l'Ouest et mérite donc toute l'attention des individus ne la possédant pas en langue maternelle.

Ainsi, toute personne désirant faire carrière dans la diplomatie, l'humanitaire, au même le commerce extérieur sera certainement amenée à traiter avec des correspondants francophones. Ces échanges ne serons donc plus problématiques pour une personne ayant bénéficié d'un aprentissage complet de la langue. De plus, l'Académie ne se cantonne pas à la simple inculcation de la langue, mais explore et traite de nombreux sujet de littérature francophone – voire de philosophie.

Le Ministre Valinoréen de l'Education siganle également que l'Académie est habilité à remettre des diplômes de maitrise de la langue Française. ce qui constitue une facilité incoutournable pour les populations tanskiennes désireuses de trouver un emploi bien placé à Valinor, échapant ainsi à la monotonie d'une république fédérale embourbée dans la paperasse. Les tanskiens sont un peuple endormi qui a la chance d'être voisin de Valinor – l'apprentissage leur apportera des lumières.
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