09/08/2014
17:07:24
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Cabinet des affaires étrangères de Loduarie - Page 22

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855
MAE


CABINET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DU DUCHÉ


À l'attention de Monsieur Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste.

Monsieur, je vous écris cette lettre dans de bien funestes circonstances, vous devez donc savoir ce qui m’amène. Là drame nucléaire qui touche la Loduarie touchera le reste de l’Eurysie. Les vents sont favorables à un scénario noir. Il faut qu’ensemble, mobilisés contre les événements et le pouvoir irresponsable de la RSF de Translavie, nous luttions. Il faut une union de circonstance.

C’est pourquoi le Duché est prêt à offrir toutes ses compétences et tous les moyens qu’il lui est possible d’engager pour endiguer les conséquences de l’attaque sur la centrale de Klialine. Je vous laisse me communiquer vos besoins.

Dans l'attente de votre réponse, je vous prie d'agréer, monsieur le secrétaire général, l'expression de mes salutations distinguées.

Ligert, le
M. Gwetran de l’Hairdre, ministre des affaires étrangères du Duché.
494
CMD

Bonjour,

Sa Majesté l'Empereur a missionné la CMD-SDM, avec votre soutien, pour vous livrer des ressources de construction. Nous vous livrerons 10 000 tonnes de ciment et 100 tonnes de pièces de construction métallique aux normes internationales. Malheureusement, nous ne disposons pas d'un secteur tertiaire suffisant pour vous aider sur le plan des équipements.

Les livraisons se feront par bateau nucléaire à Port Lodin depuis Benodïle. Cependant, en raison de la faible vitesse, nous ne devrions arriver à destination que dans 15 jours.

Cordialement,

La Direction de CMD-SDM

SCM
1177
Banderole diplomatique de la République du Milois
Le 25 octobre 2013 à Milos
A l'attention de Son Excellence Lorenzo Geraert-Wojtkowiak,
Secrétaire général de la Loduarie Communiste,
En réponse à votre lettre.


Monsieur,

Je tiens avant tout à vous remercier de votre lettre qui, je l'espère, établira des relations sérieuses et pérennes entre la Loduarie et la République du Milois. Je prends note de votre volonté de discuter avec nous d'un partenariat économique entre nos pays respectifs, et tiens à vous rassurer que nous sommes tout à fait disposés à aller dans ce sens. Actuellement, nous exploitons effectivement plusieurs gisements d'uranium au nord et à l'ouest des montagnes Aranèses, mais le nombre très restreint, pour ne pas dire inexistant, de nos clients nous limite pour le moment dans les quantités que nous extrayons. C'est pourquoi le président et moi-même serions ravis de vous rencontrer pour discuter en tête à tête de tout ceci, dans l'optique d'exporter une partie de notre production vers votre pays, car je suis certaine que discuter de ces affaires par écrit n'est ni évident ni pratique.

Je suis ainsi prête à vous rencontrer dans des délais qui vous conviennent, ici-même à Milos, ou à Lyonnars, peu m'importe.

En vous remerciant pour l'attention que vous nous portez.
Madame Louisa Pimpanèla,
Ministre des Affaires Etrangères de la République du Milois.
1923
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Cabinet des affaires
étrangères de la Loduarie
9, avenue de la libération
Centre Gouvernemental
Loduarie Communiste



Secrétaire Lorenzo,

Votre réticence est notée et sera prise en compte, le Duché ne souhaitant aucunement vous forcer la main sur les questions sécuritaires ou autre. La situation est en effet particulière et uniquement justifiée, comme dit dans ma précédente missive, par le degré d'urgence et l'échelle globale d'une telle catastrophe.

De façon à concilier les objectifs à répondre aux contraintes établies, le Duché peut à défaut de transférer du personnel qualifié, faire parvenir :
-Des combinaisons de protection contre les zones contaminées. Il est à noter qu'elles protègent avant tout de l'ingestion (par voie orale ou respiratoire) de contaminants, mais pas des radiations de manière significatives. Les concernés devront donc veiller à limiter les durées d'exposition aux radiations à défaut de s'en prémunir.
-Des instruments de détection, que ce soit des radiations et aussi plus généralement des substances toxiques liées. Disponibles sous forme d'appareils portatifs et en quantité, il sera possible de les distribuer également aux civils (après vous avoir laissé vérifier l'absence de dispositif de transmission ou d'espionnage si tel est votre souhait) de tenue à assurer une certaine initiative dans le suivi des zones contaminées.
-Des instruments et produits médicaux pour le traitement et suivis des individus exposés aux radiations ou contaminants.
-Le Duché peut pareillement mettre à disposition des camions de pompier ou appareils de chantier pour achever le cloisonnement des brèches, bien que nous ayons conscience de la probable suffisance de vos capacités dans ce domaine. Si se faisait malgré tout sentir la nécessité de compléter votre parc de bétonnières, nous restons disponibles.

Nous vous laissons dès lors l'initiative de confirmer ou non les éléments nécessaires à la résolution de cette crise, et les procédures à suivre pour les faire parvenir. Ces éléments seront sous la forme de dons financés par le Duché, sans aucune attente de contrepartie sous une quelconque forme, si ce n'est l'engagement que ces équipements devront servir à rien d'autre que les efforts requis contre la propagation de contaminants.

Avec l'expression de mes plus cordiales salutations,

Matilde Boisderose
2746
Logo officiel du Hall des Ambassades

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Message de la Première Ambassadrice de la République Démocratique du Wanmiri 

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À l'attention de son Excellence Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste,

Votre Excellence,

Et bien, si je ne pensais pas que vous avez l’habitude que les gens s’inquiètent à la simple lecture de votre nom, je me dirais que vous avez des dons de voyance. Seulement, je suis trop pragmatique pour cela. Malgré tout, oui, je me dois de vous féliciter : j’ai eu peur. Quelle ironie… Je ne me suis pas inquiétée lors de négociations… musclées avec des Pharois, ou en montant au front en première ligne lors de notre guerre civile, mais je me m’affole en lisant votre nom sur une simple communication diplomatique. D’aucuns diraient que je deviens faible. Peut-être. Je pense plutôt avoir plus de responsabilités, plus de vies dépendantes de moi, et vous une réputation qui effraierait n’importe qui. Mais passons, je m’égare.

La seconde réaction, passée l’inquiétude, fut effectivement l’interrogation. J’hésite entre dire que vous êtes perspicace ou que vous avez l’habitude. Mais oui, je me demande bien ce que vous pouvez bien nous vouloir, alors qu’une si grande distance – tant géographique que politique – sépare nos nations. Et, si l’on vous dit honnête (ce que je ne peux que féliciter dans un monde diplomatique aussi corrompu), l’on vous dit aussi instable, colérique, et sujet à prendre des décisions sur des coups de tête. Ne le prenez pas mal, je l’ai été aussi, et le suis encore probablement à mes heures perdues. Seulement, compte tenu de ce que l’on m’a rapporté, il m’est difficile d’être rassurée malgré vos promesses de paix.

Ces inquiétudes sont d’ailleurs partagées par le Daryl. Et, bien que j’ai pour habitude de discuter avec tous, quelles que soient leurs opinions (même avec des empires loin d’être démocratiques), les députés du Daryl sont plus que réticents à ce que je vous réponde. Voyez ici la raison pour laquelle ma missive arrive si tard : il m’a fallu les convaincre que, peut-être, vous n’étiez pas le monstre que dépeignent les rumeurs, et qu’il fallait vous laisser une chance. Votre soutien concernant l’éruption du Kamath m’a d’ailleurs aidé dans mes négociations, et je vous en remercie. Les familles ont été prévenues, bien que je doute que ça en ait rassuré beaucoup.

Après, donc, de longues négociations entre les députés et moi, j’ai réussi à obtenir qu’ils vous accordent une place au Hall des Ambassades de Sivagundi, et que nous envoyions une délégation à Lyonnars.
Enfin, et à titre plus personnel, je vous envoie tout mon soutien suite à l’attaque translave et aux conséquences dramatiques qui s’en sont suivies. Je ne soutiens pas votre façon de faire à attaquer à tout va, en mettant l’Eurysie à feu et à sang, mais je soutiens encore moins, et même condamne, l’état terroriste de la RSFT.

En attendant votre réponse, je reste à votre entière disposition sur les canaux diplomatiques.

Veuillez agréer, votre Excellence, l'expression de mes salutations distinguées.

Cordialement,

Madame Eddonna Tymeri, 
Première Ambassadrice de la République Démocratique du Wanmiri.
1556

Bureau du Triumvir Matteo DiGrassi

Ambassade de Velsna en Loduarie



Drapeau

Au Secrétaire général de la Loduarie Communiste, le Triumvirat, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna te salue.

Camarade Secrétaire général,

Ce courrier vous est envoyé pour vous avertir des suites des opérations à Velsna, dans le cadre de la bonne entente qui nous lie depuis notre rencontre et de la cordialité des relations entre la Grande République de Velsna et la Loduarie Communiste. Mon opération est un succès, malgré le fait que le débarquement ait provoqué la perte malheureuse de deux mercenaires et citoyens loduariens mis à disposition de mon commandement.

Mais ce n'est pas là le sujet principal de ce message. Je voudrais également vous informer des possibles tentations d'ingérence de voisins mal intentionnés. Bien que nous n'ayons aucune confirmation, il convient d'être prudent à l'égard de Teyla qui a déjà usé des moyens de l’espionnage pour nuire à l'équilibre du système politique velsnien.

Aussi, je dois me prémunir de toute tentative d'invasion venant d'un éventuel front sud, et cela me contraint à y laisser des troupes en garnison, dont mes auxiliaires parmi les plus précieux. J'estime que nous avons les forces suffisantes pour tenir à une tentative d'intervention. Mais il va de soi qu'il est toujours prudent de se quérir auprès de des ennemis de mes ennemis. Vous.

Ainsi, je me dois de vous demander quelles seraient vos intentions à l'égard de Teyla si d'aventure ces derniers tenteraient d'entrer sur le territoire velsnien. Et si il ne serait pas sage de votre part, de profiter de ce moment de dispersement des forces teylaises pour faire pression sur des adversaires politiques gênants.



Ainsi a été fait ce courrier à la date du 21 novembre 2013 par le Triumvir, Sénateur et Amiral de la Marineria,
Matteo DiGrassi.

1070
logo

Son Excellence Secrétaire Général,
Geraert-Wojtkowiak Lorenzo,
Lyonnars , Nation Communiste de Loduarie.

De la part de Son Excellence ministre des Affaires Étrangères,
Jean-Louis Gaudion,
11 Rue Elisabeth III,
Manticore, Royaume de Teyla.



Excellence,

C'est avec une sincère tristesse et un sincère respect que le Royaume de Teyla, Sa Majesté Catherine III, Son Gouvernement, Son Parlement et Son Peuple, vous adressent nos plus sincères condoléances aux autorités loduariennes et au peuple de la Loduarie Communiste. Le gouvernement de Sa Majesté fut mis au courant des événements qui ont eu lieu au-dessus de l'Océan entre un croiseur loduarien et un convoi aérien sylvois qui ne représentait aucune menace. Sans pointer du doigt une nation particulière, le gouvernement de Sa Majesté a fait part de sa stupeur face à l'accrochage et l'échange de tir qui s'en est suivi et espère que les camps feront preuves de retenu tant dans leurs accusations en publiques que dans leurs actions militaires.

Veuillez recevoir, Votre Excellence, l'expression de nos sincères condoléances et de notre compassion.

Fait à Manticore le 11/12/2013

Jean-Louis-Gaudion,
Par le ministre des Affaires Étrangères.


MAE
Jean-Louis Gaudion, Ministère des Affaires Étrangères.
1644

Bureau du Triumvir Matteo DiGrassi

Ambassade de Velsna en Loduarie



Drapeau

Au Secrétaire général de la Loduarie Communiste, le Triumvirat, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna te salue.

Camarade Secrétaire général,


Je vous fait joindre ce courrier suite aux évènements malheureux ayant conduit à l'attaque du Croiseur amiral de la Loduarie Communiste. Compte tenu des informations quant aux pertes qui nous sont parvenues, je vous prie de recevoir les plus sincères condoléances de la Grande République à l'endroit des 300 victimes recensées jusqu'à présent. Il va de soi que cet accrochage mérite amplement une enquête quant à l'identité des responsables de ce dernier, et je ne saurais vous encourager de contacter l'autre partie belligérant afin de mettre au clair cette situation et d'éviter une répétition de cet évènement malheureux. Dans ce cadre, pourquoi ne pas organiser une enquête trans-nationale ?

Toutefois, je vous encourage à la prudence quant aux intentions des équipes de sauvetage zélandiennes, qui ont adopté une attitude qui laisse présager une ingérence, voire un non respect de la souveraineté élémentaire de la Loduarie en instaurant leur propre périmètre de sauvetage sans prendre soin de consulter les principaux concernés: vous. Dans ce cadre, là encore, je ne saurais vous encourager à leur fixer des limites acceptables dans leur opération, qui n'occasionneront pas d'incidents diplomatiques supplémentaires. Il va de soi que les puissances tierces témoins de cette catastrophe, c'est à dire l'OND, s'empresseront de vous désigner coupable de tout nouveau problème. Aussi, une collaboration bon gré mal gré avec la Zélandia, tout en maintenant une surveillance de leurs activités, semble l'option la plus souhaitable à mon sens dans votre situation.



Ainsi a été fait ce courrier à la date du 11 décembre 2013 par le Triumvir, Sénateur et Amiral de la Marineria,
Matteo DiGrassi.

2027
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Cabinet des affaires
étrangères de la Loduarie
9, avenue de la libération
Centre Gouvernemental
Loduarie Communiste



Secrétaire Lorenzo,

Nous ont été parvenus par vos services de renseignement l'identité du pilote retenu prisonnier en Loduarie Communiste ainsi que les procédures à venir à son encontre. Plusieurs éléments portent toutefois à confusion et nécessitent d'être clarifiés :

-En l'absence de notification d'un état de guerre, le Duché de Sylva considère son pilote comme étant prisonnier politique retenu illégalement en Loduarie. Toute qualification de crime de guerre ou jugement en tant que prisonnier de guerre reviendrait à reconnaitre l'état de guerre entre la Loduarie Communiste et le Duché de Sylva par déclaration de guerre par la Loduarie envers le Duché de Sylva avec effet immédiat.

-Les crimes de guerre évoqués ne sont qui plus est pas explicités. Nous ignorons dès lors la nature de ces crimes perpétrés dans une escarmouche ne laissant que peu d'opportunité pour commettre ledit crime de guerre. Nous attendons donc des clarifications précises sur les faits reprochés au pilote et relevant d'une telle clarification (si tant est que la clarification soit valide et que vous en assumiez le caractère officiel).

-Le Duché attend la libération et le transfert immédiat du pilote à destination du Duché de Sylva ou d'un pays allié. Or vous évoquez des conditions à cette libération, dont nous attendons l'ampleur mais aussi la légitimité. Les rapports d'enquête préliminaires rapportés par l'armée de l'air et des enquêteurs aéronautiques indépendants mettent en évidence la responsabilité loduarienne de cet incident après un manquement aux principes de cohabitations (tirs de missiles dont un en direction d'un convoi sensible sans aucun avertissement, là où le convoi s'était identifié et avait développé ses intentions tout en prenant soin de ne pas représenter une menace). Rien dans les rapports loduariens ne contredit cette analyse (que les missiles fussent tirés dans le cadre d'un exercice sans viser le convoi spécifiquement, le manque de prévention ne pouvait empêcher de les considérer comme une menace). Que ce soit la Loduarie Communiste qui impose en l'état des conditions semble dès lors douteux, mais nous attendons malgré tout que vous élaboriez la question.

Dans l'attente de vos éclaircissements, veuillez prendre connaissance de notre attention et diligence sur cette affaire,

Matilde Boisderose
Annexe :

Rapport d'enquête sylvoisBoite Noire a écrit :1) Le convoi aérien a suivi un trajet prédéterminé passant au minimum à un millier de kilomètres de l'espace terrestre loduarien.

2) Le convoi détecte ensuite le Croiseur Amiral loduarien. Les relevés enregistrés par les instruments de l'avion radar sylvois, et de facture kah-tanaise dirigeant l'escadre, indiquent la détection par les instruments passifs du radar du Croiseur Amiral, laissant penser que la détection est mutuelle. Les radars passifs des chasseurs-bombardiers de classe Cyclone sylvois, de facture alguarenos, corroborent cette détection mutuelle en captant des impulsions radars. Une analyse poussée des informations semble indiquer qu'il s'agissait là d'un radar de veille et non d'une désignation radar. Autrement dit, le croiseur voyait mais ne visait pas les avions. Les services d'investigation ont toutefois précisé qu'une désignation radar aurait été décelable sur d'anciennes générations de radar à antenne passive. Or l'emploi d'un radar moderne à antenne active sur le croiseur Amiral n'est pas exclue, ce qui ne permet pas de réfuter avec certitude la thèse d'une désignation radar "discrète" tant que les loduariens ne révèleront pas les secrets de conception de leur navire de guerre.

3) Une communication radio unilatérale est faite par l'équipage de l'avion radar sylvois, identifiant l'escadre et déclinant ses intentions tout en insistant sur le caractère sensible du convoi et l'absence de gène ou menace occasionnée pour la Loduarie Communiste ou ses éléments militaires. Est constaté une absence de réponse loduarienne.

4) Sur les quatre centaines de kilomètres de distance séparant les deux groupes (portée maximale des radars impliqués selon la limite imposée par l'horizon), le croiseur loduarien opère un déplacement en direction de la trajectoire sylvoise, amenant le convoi à subtilement dévier pour éviter tout rapprochement avec le croiseur. La distance maintenue assure qui plus est aux appareils de rester dans la "no escape zone", et donc de pouvoir éviter un éventuel missile approchant.

5) Arrive finalement l'élément déclencheur, et ce toujours sans aucun retour radio du croiseur : plusieurs missiles sont détectés dans diverses directions, l'une croisant celle des sylvois. Plusieurs éléments sont à apporter à ce moment :
-Aucune désignation radar n'est détectée par l'aviation sylvoise, laissant présumer deux hypothèses. Soit le croiseur n'a pas verrouillé les appareils sylvois, soit il l'a fait avec des moyens non détectables (verrouillage infrarouge ou via un radar à antenne active évoqué précédemment).
-Aucune communication n'a été faite préalablement. L'éventualité d'un défaut matériel de l'un des partis est évoqué, amenant alors à la thèse de la mécompréhension, mais elle est considérée comme improbable et non valable jusqu'à preuve du contraire, en plus de ne pas avoir été avancé par les loduariens eux-mêmes. De plus, aucune panne radio ne justifierait les tirs de missiles en direction du convoi sensible, loin d'être menaçant.
-Plusieurs missiles vont dans de mauvaises directions mais l'un va bien croiser la trajectoire des aéronefs sylvois. Là encore, il est possible que les avions n'étaient pas ciblés, ou que les missiles aient souffert d'une défaillance. L'absence de communication radio de la part du croiseur témoigne toutefois d'un manque flagrant de procédure, ne permettant pas aux pilotes et aux opérateurs sylvois d'écarter la thèse de l'agression sur le coup.

6) Les appareils sylvois opèrent dans un premier temps une manœuvre d'évitement (changement de cap et perte d'altitude visant à épuiser les missiles, cf le maintien des avions hors de la "no escape zone") tout en préparant le déploiement de contre-mesures.
Les pilotes vont relayer la situation à l'état-major sylvois de l'armée de l'air, qui interprétera la chose comme une agression et un acte de guerre. À partir de là, les interrogatoires des officiers concernés permettent de mettre en avant les arguments suivants :
-L'urgence de la situation exigeait une prise de décision rapide.
-L'absence de communication des loduarien et la trajectoire du navire n'excluait pas une agression.
-L'un des missiles croisait la trajectoire du convoi.
-Rien n'excluait la défaillance des missiles qui adoptaient une trajectoire non conforme à l'interception des appareils sylvois.
C'est à partir de ces éléments que l'action loduarienne est interprétée comme une agression amenant au point suivant, quand bien même les missiles finissent dans la mer.

7)Le convoi sylvois adopte alors une procédure de riposte de la manière suivante :
-L'avion radar et de guerre électronique reprennent de l'altitude pour respectivement détecter le Croiseur Amiral et brouiller ses radars. Les avions-cargos s'éloignent quant à eux à moindre altitude, escortés par les avions de chasse.
-Les informations collectées sur la position du navire loduarien et ses radars sont transmises aux chasseurs-bombardier pour diriger leur approche.
-Les chasseurs-bombardier, équipés de missiles antinavires, approcheront à base altitude le croiseur pour éviter la détection et, sous la direction de l'avion radar, le prendre pour cible.
-Plusieurs missiles feront mouche selon les observations des avions de soutien, et les chasseurs-bombardier repartiront pour rejoindre le convoi.

8) Le convoi repart en direction de Teyla, en prenant ses dispositions pour maximiser sa sécurité et éviter de futurs engagements.

Plusieurs éléments sont révélés par ces analyses et contredisent l'argumentaire loduarien. Il est en effet avancé que les sylvois se sont positionnés en agresseurs, or :
-Il s'agissait d'un convoi sensible, dont l'armement en missiles antinavires était justifié par les précédents agissements de la Loduarie Communiste.
-Les avions sylvois ont annoncé leur venue et ont évité le Croiseur Amiral, qui n'a opéré aucun retour à ces communications radios. Cette absence de communication de la part des loduarien est notablement dommageable puisque justifiant l'incapacité des sylvois à clairement étudier la situation.
-Si la trajectoire "de croisière" à faible altitude des missiles peut aller dans le sens d'un tir antinavire d'exercice inoffensif pour les sylvois, plusieurs éléments sont à relever. Le premier est l'absence de certitude pour les sylvois quant à la nature des missiles. Des simulations mettent en évidence que des engins à propulsion par statoréacteurs auraient eu l'énergie pour adopter cette trajectoire à faible altitude puis remonter jusqu'aux avions. Cette thèse justifierait également l'apparent manque de précision d'une partie des missiles, disposant alors d'assez d'énergie pour rectifier leur trajectoire et frapper les appareils. Rappelons que le convoi comptait des cargos et des avions de haute valeur avec de maigres capacités d'évasion. De plus, une approche à faible altitude des missiles aurait aussi pu se faire dans la volonté de les masquer des radars.

La conclusion des services d'enquête est donc la suivante :
-Le nombre insuffisant de missiles tirés exclut la volonté loduarienne de neutraliser l'intégralité du convoi, mais,
-Rien n'exclut la volonté de neutraliser une partie des avions, notamment les plus vulnérables, à des fins non pas opérationnelles mais politiques (et notamment pour l'intimidation et dissuasion),
-L'absence de communications du Croiseur Amiral et les trajectoires menaçantes des missiles d'exercice relèvent de la faute des loduariens, qui ont instigué un contexte de menace face auquel les opérateurs manquaient d'informations. Nous insistons sur l'absence d'incident qu'aurait eu un traitement correct de ces deux manquements.
-Les loduariens ne s'attendaient pas à une riposte, ou du moins pas d'une telle ampleur, tel qu'en témoigne l'exposition d'un élément stratégique à haute valeur avec un attachement symbolique fort, dont la neutralisation relève de l'humiliation. L'excès de confiance est une thèse jugée probable.
-Tenant compte de tous les éléments précédemment évoqués, la Loduarie est pleinement responsable du déroulement des évènements et des dégâts humains et matériels subis par les deux partis, de par ses manquements aux règles de sécurité et cohabitation élémentaire entre forces militaires, d'autant plus en vue du climat actuel.
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Son Excellence Secrétaire Général,
Geraert-Wojtkowiak Lorenzo,
Lyonnars , Nation Communiste de Loduarie.

De la part de Son Excellence ministre des Affaires Étrangères,
Jean-Louis Gaudion,
11 Rue Elisabeth III,
Manticore, Royaume de Teyla.



Excellence,

Pour le Royaume de Teyla, il est temps de faire le deuil et de mener des enquêtes internationales. Il n'est pas question de marchander la valeur d'une vie humaine en échange de réparations financières ou matérielles. La vie d'un Sylvois et celle d'un Loduarien ont la même valeur et doivent être respectées de la même manière.

Veuillez, Excellence, agréer de ma haute considération.


Fait à Manticore le 17/12/2013

Jean-Louis-Gaudion,
Par le ministre des Affaires Étrangères.


MAE
Jean-Louis Gaudion, Ministère des Affaires Étrangères.
1007
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Cabinet des affaires
étrangères de la Loduarie
9, avenue de la libération
Centre Gouvernemental
Loduarie Communiste



Secrétaire Lorenzo,

J'adopterais un ton aussi direct que le vôtre par souci de réciprocité : considérez le pilote comme prisonnier de guerre, reprochez-lui un crime de guerre, condamnez à mort pour de telles raisons, et la réponse de Sylva ne sera que la continuité logique de vos actions : Nous considérerons que vous déclarez la guerre au Duché de Sylva et activerons conséquemment l'article 5 de l'OND, engageant l'ensemble des membres du conseil militaire à nous venir en aide.

Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, nous vous laissons une ultime occasion d'interrompre l'inertie que vous avez lancé et dans laquelle vous vous obstinez. Les sylvois, Bernard Ducal compris, ne payeront pas le fruit véreux résultant de l'irresponsabilité de l'équipage de votre Croiseur Amiral. Nous ne tolérerons pas non plus la réduction à l'état d'otage que vous réservez à Bernard Dulac et ne reviendrons pas sur l'innommable hypocrisie dont vous faites preuves.

Nous laissons à la Loduarie Communiste sept jours, soit jusqu'au 25 décembre 2013, pour nous remettre Bernard Ducal, après quoi les conséquences d'une telle rétention et posture devront être assumée.

Cordialement,

Matilde Boisderose
612
Matilde Boisderose
Ministre des relations étrangères
342 Pont des Amours
Bourg des Mahoganys
Sylva
Cabinet des affaires
étrangères de la Loduarie
9, avenue de la libération
Centre Gouvernemental
Loduarie Communiste



Secrétaire Lorenzo,

Nous démentons formellement vos assertions et condamnons vos mensonges visant à compliquer la compréhension de cet incident pour vous déresponsabiliser et victimiser. Nous répétons nos conditions à cette négociation, les vôtres étant déraisonnables : nous attendons la libération de Bernard Dulac sain et sauf d'ici Noël et consentons à ne pas attendre de dédommagement pour les morts et avions perdus, de la même façon que nous ne dédommagerons pas les dégâts subis par le Croiseur Amiral, ainsi que la cessation de l'emploi d'un vocabulaire décrivant une guerre déclarée entre nos deux nations.

Veuillez agréer à notre impatience de recevoir votre réponse,

Matilde Boisderose
288
Economic Index Eurysia.

Economic Index Eurysia est une agence de notation financière qui évalue la situation financière des pays eurysiens.
La Loduarie communiste a obtenu la note de A.
Pour en savoir plus : https://geokratos.com/?action=viewTopic&t=7917&p=0#m55690

Edouard Bastème, économiste et directeur de Economic Index Eurysia.
525

Le Draim



Le Draim, le journal nationale de la fédération d'Antegrad.

Bonjour, bonsoir cher représentant des affaires étrangères de Loduarie,

Nous vous envoyons ce message pour vous demander la possibilité d'interviewer le désormais célèbre Evan Enceriver, le premier homme à aller dans l'espace. Si vous acceptez cette demande, nous souhaiterions que nos journalistes puissent se rendre sur votre territoire afin de réaliser l'interview d'Evan Enceriver. Si vous n'acceptez pas, ce ne sera pas grave et nous respecterons votre décision.

Cordialement, le représentent des affaires médiatique du journal le Draim
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Madame, Monsieur,

Estimé·e représentant·e,

J’ai l’immense plaisir et le magnifique honneur de vous inviter au Grand Congrès des Arts, manifestation annuelle de la métropole La Révoltée. L'année dernière, déjà plusieurs pays avaient envoyés des représentants à l'événement. Dans l’optique de valoriser les pays les plus investis, la Poëtoscovie fera cette année un don au pays qu’elle jugera le plus impliqué. Ce don sera de 5 000 £.

HRPHRP a écrit :5 000 £ = 5 000 pts
Cette année, suivant les conseils donnés par les invités de l'an précédent, le thème sera "La Science-Fiction". Nous espérons que cela saura inspiré nombre d'entre vous.

Ainsi que cela s'était déroulé l'année passée, chaque pays doté d'une invitation sera libre d'envoyer 10 personnes - politiques, artistes, journalistes ou autre - et dont les frais de déplacement, de logement, de sécurité et de nourriture seront pris en charge par le comité spécial. Les invités logeront dans l'Albatros, à Baudeline. Évidemment, si des pays sans invitation souhaitent participer ou si les pays invités souhaitent faire venir davantage de monde, cela est tout à fait possible mais ne sera pas pris en charge financièrement.

Bien entendu, considérant les diverses tensions actuelles à l'échelle internationale, comité aura pour priorité la sécurité des personnes présentes sur les lieux. En conséquence, un déploiment inédit de forces de l'ordre aura lieu, cela accompagné d'un renforcement des douanes et d'une sécurisation globale de l'espace où se déroulera l'événement. Les autres modalités paraitront prochainement par arrêté ministériel. Enfin, les gardes du corps seront acceptés mais ne pourront malheureusement pas porter d'armes, à l'exception des gardes du corps de Chefs d'États ainsi que de Ministres étrangers et pour lesquels ilne sera pas nécessaire de formuler de demande préalable. Tout État souhaitant malgré tout armer ses gardes du corps devra posséder une autorisation à demander préalablement.

L'événement aura lieu toute l'année, laissant ainsi à chacun le loisir de s'y investir de la manière dont il le souhaite et quand il le souhaite. Pour toute question ou demande complémentaire, je vous laisse nous contacter au Ministère des Relations Internationales de la République de Poëtoscovie. Nous vous attendons nombreuses et nombreux.

En espérant que vous serez séduit par cette opportunité de faire briller la culture au rang mondial, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations cordiales,

Fort respectueusement,

✒ Monsieur le Ministre des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie
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