Posté le : 03 mars 2024 à 15:36:38
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LISTONIE SEPTENTRIONALE - KÖLISBURG : LA CHUTE D'UNE ÉCONOMIE.
C'est désormais officielle et ce depuis le 20 décembre 2012, une province de l'empire listonien située au Nord de l'Eurysie est tombée sous le joug de l'économie kolisienne puisqu'on estime que la part du marché économique kolisien dans cette province listonienne est désormais de 70%. Entre des importations toujours plus importantes et des entreprises kolisiennes qui s'y installent de plus en plus dû à sa proximité et son intérêt géographique, la province listonienne est tombée le 20 décembre sous le joug de l'économie kolisienne. En effet, la part du marché économique kolisienne dans cette province n'a cessé d'augmenter ces derniers mois dû notamment au conflit au Valkoïnenland. En comptant toujours le délaissement de la métropole vers ses colonies, beaucoup de provinces ont décidées de se tourner vers d'autres pays pour se ravitailler et voilà que cette province ne fait pas exception. En effet, la province listonienne est la seule d'Eurasie Septentrionale ce qui veut aussi dire qu'elle est très éloignée des autres colonies et surtout de la métropole. Ainsi, l'empire listonien qui semble petit à petit s'effondrer voit aussi ces colonies tenter de s'organiser entre elles et maintenir ses comptoirs. Si pour certains cela fonctionne encore, la plupart des colonies s'effondrent sur elles-mêmes et les comptoirs tombent les uns après les autres dans l'assistanat. Cette province ne fait pas exception. D'abord, il y a eu l'installation d'un marché parois qui a vite perdu du souffle dû à un manque d'intérêt pour les pirates pharois d'établir un marché pérenne. Ensuite, il y a eu un marché économique tanskien qui s'est installé mais qui, là encore, par manque de rendement s'est vite délocalisé bien qu'une légère part de se marché reste encore présente. Définitivement, grâce à un souffle économique glorieux de l'économie kolisienne et une intervention inédite de l'état, les entreprises et marchés économiques kolisiens ont pu s'implanter dans cette province. Pour autant, si cette nouvelle façon de consommer plait à certains listoniens qui voit l'arrivée du marché kolisien comme du pain bénit fac à une métropole qui les délaissent, d'autres sont en désaccord face à cette nouvelle façon de consommer :
ANNE-MARIE VASQUEZ, journaliste et auteure sur la politique coloniale listonienne :On assiste à un remplacement d'une culture. Il est clair que cette province de Listonie a toujours été influencée par les autres pays germanophones et germaniques autour et avoisinants mais elle a toujours su garder une partie de sa culture ibérique qu'elle tient d'un héritage provenant de la métropole. Aujourd'hui, sur le marché économique de cette province, cet héritage est remit en question et a été pour la plupart vu comme un remplacement voir une invasion. Bien-sûr, on ne peut pas nier que le chômage explosait et que l'arrivée des kolisiens sur le marché du travail de la province a été vecteur d'emploi mais il ne faut pas oublier que c'est un jeu dangereux auquel l'état kolisien joue. Dans les prochaines années, il va devoir jouer au funambules pour convaincre la population listonienne qu'il n'est pas là pour remplacer ou imposer mais soutenir une territoire eurysien qui est délaissé. C'est dans la stabilité régionale que réside tout l'intérêt pour l'état kolisien d'intervenir car, Kölisburg l'a vécu avec le Valkoïnenland, un territoire délaissé est un territoire qui fonce vers la crise et potentiellement la guerre civile. Inévitablement, cela a failli provoquer une destabilisation Eurysienne au Valkoïnenland mais grâce à des acteurs variés comme le Kölisburg ou l'OND on a pu voir que c'est resté régional, voir, local.
Ensuite, le marché kolisien s'est aussi implanté dans la crise et les marché divergents. Une étude menée en Octobre 2012 montre l'étendu des marchés noirs dans cette province listonienne et on estime que ceux-ci représentait avant l'explosion économique kolisienne dans cette province plus de 60% de l'économie. Aujourd'hui, ils représentent 15% de celle-ci. Et, là encore, le gouvernement et l'économie kolisienne a su joué sur ce tableau puisque sur le marché noir, si on trouve encore des produits listoniens, on y trouve majoritairement des produits kolisiens vendu à bas prix. Cependant, la plupart de ces produits sont issu de contrebande et donc beaucoup moins fiables. De facto, les consommateurs listoniens préfèrent se fier à des produits venant directement du Kölisburg et sains plutôt que de se laisser tenter par des produits douteux bien que, beaucoup moins chers. Dans la contrebande, on retrouve aussi beaucoup de produits tanskiens notamment des produits plus couteux tels que de l'alcool doux. Sur la travail, beaucoup de listoniens continue de travailler dans les clandestinité malgré l'expansion des opportunités kolisiennes proposées aux listoniens. En effet, ce chemin de la clandestinité qui est emprunté par de moins en moins de listoniens restent moins rémunérateurs et plus dangereux mais il assure la sécurité d'une protection pérenne face à la crise que traverse l'empire listonien. Pour eux, Kölisburg ne restera peut-être pas et Tanska ne s'impliquera peut-être pas autant qu'avant dans cette province. Ainsi, ils préfèrent rester dans des réseaux clandestins qu'ils considèrent comme plus sécurisés :
JUAN MIGUEL, travailleur clandestin :Le soucis c'est que si demain la politique kolisienne sur notre province change, nous sommes fichus. L'avenir est incertain et nous n'avons aucune garantie que les industries kolisiennes qui sont venues s'installer ici resteront définitivement alors que les réseaux clandestins de travail déjà en place, eux, ne risquent pas de partir puisque la crise dure depuis déjà plusieurs années. Ces réseaux étaient fragiles au départ mais ils ont eu le temps de se mettre en place et, pour les faire tomber, il faudrait que la région se stabilise ce qui est impossible sans intervention extérieure.
Pour le moment, le gouvernement kolisien continue de procéder à sa politique de stabilisation de la région et continue d'alimenter certains secteurs voulant s'implanter dans cette province pour permettre dans un premier temps une stabilisation économique et une main sur la clandestinité avant, peut-être, de glisser vers une stabilisation politique.