21/02/2015
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Activités étrangères dans l'Empire Listonien - Page 24

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La main d'oeuvre listonienne : Un nouveau marché?

Entre les crises et la séparation de la métropole avec ses colonies qui se creuse, la Listonie n'a pas finie de faire parler d'elle et notamment sa population qui chercher désespérément pour certains territoires désormais complètement délaissé un avenir.
Séparatisme? Immigration? Espoir? Les listonien loin de la métropole se cherchent et si ils ne cherchent pas de facto l'indépendance, ils cherchent au moins à pouvoir se nourrir et nourrir leur famille. On observe depuis déjà quelques années que le nombre de listoniens qui émigrent vers d'autres pays qu'ils soient Eurysiens ou non est toujours en augmentation. D'autant plus maintenant, après l'attaque de Port-Hafen.

Entre 2004 et 2012, on peut dire cette crise a secouée l'Eurysie bien que beaucoup de pays soit restés silencieux sur le sujet pourtant, d'autres ont clairement exprimés comme la Confédération de Kölisburg ces derniers mois, que la main d'oeuvre listonienne commence à se commercialiser. La Listonie d'abord en plein essor économique malgré les crises et son agressivité envers la communauté internationale, a vite sombré car vu comme trop violente. L'empire listonien n'a cependant pas cessé de se développer en intérieur mais les scandales et Port-Hafen ont fini d'achever ce qui restait de cet essor économique. Entre 2008 et 2012, les mauvaises décisions politiques ont eu un énorme impact sur l'empire et on permit à certaines colonies de se détacher petit à petit de gré ou de force d'ailleurs.

Depuis, un exode massif s'opère puisque les populations listoniennes migrent vers l'Eurysie sans compter le Nazum. En revanche, dans ce cas, les populations listoniennes se dirigent plutôt vers les enclaves listoniennes nazaréennes déjà existantes car plus familières ou alors vers le Jashuria pour tenter de trouver une nouvelle vie pour ce qu'ils savent faire de mieux : Produire des objets à bas prix et les exporter ou s'imprégner de la culture. Ainsi, cherchant désespérement des conditions de vies meilleurs et pour certains jugées comme acceptables et décentes, les listoniens issu des colonies ont submergés certaines frontières mettant en avant leur main d'oeuvre à bas prix et leur disponibilité. Prêt à tout pour être accueilli, les listoniens tentent toujours de négocier avec les autorités et de rentrer en contact avec les différentes organisation chargées de l'immigration des les pays du monde. Cependant, il. est souligné par les populations locales que les listoniens sont disciplinés et semblent avoir une volonté réelle se s'intégrer.

Ainsi, ce défi sans précédent qui pourrait prendre une ampleur beaucoup plus grande finira par impacter les gouvernements qui devront relever ce défi. Si certains pays ont déjà mit en place des politiques d'accueil comme Port-Hafen qui continue de "sauver" les listoniens favorable à l'indépendance et la fin du régime impérial, d'autres tempèrent encore et ne sont pas totalement ouvert à l'accueil massif de listoniens. En revanche, il est clair que la main d'oeuvre listonienne bas toute concurrence car entre les crises et la faim pour certains, les listoniens plus qu'une envie, ont un besoin de travailler.
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La mission organisée par Yrjö était un échec. Pour lui, au début, c'était une réussite. Des informations avaient aisément été obtenues. Elles n'étaient pas de bonne augure pour l'avenir, mais elles étaient là, dans sa tête. Pendant plusieurs journées, enfermées dans son appartement au rez-de-chaussée d'un immeuble mal famé, il y avait pensé. Sa consommation de tabac était excessive, ses bons verres d'alcool Järvien réduits au strict minimum. Il ne se rendait presque plus au "Pub". Plus son cerveau ruminait, plus il se rendait compte de l'échec. Les informations étaient là, mais elles étaient surprenantes. Des dizaines de milliers d'hommes sur une colonie calme au milieu des eaux froides du nord. Pourquoi ? Il n'y comprenait rien.

L'Empire était-il devenu la paranoïa qu'il avait voulu combattre ? Le choc de la perte de Port-Hafen l'avait-il conduit à une militarisation excessive ? Que faisaient ces dizaines de milliers d'hommes ici ? Il n'en croisait que trop peu dans les rues. Tous restaient donc cloitrés dans leur base ? Non, difficile à croire. Après quelques jours, une note de la DIR.6. du Service était venu confirmé ces craintes. En moins d'une page, un analyste du Service confirmait ses craintes, illuminant au passage dans un tanskien administratif l'échec complet d'Yrjö. Des dizaines de milliers d'hommes ici, le Service n'y croyait pas. La colonie était petite, calme, d'un faible intérêt, rien ne justifierait une telle présence. Les estimations restaient tout de même hasardeuses. De 1 000 à 6 000 hommes. Voilà. La fourchette était large, elle changeait toutes les perspectives en fonction de la réalité. La confiance en cette information était réduite à son strict minimum : une supposition. Elle n'était fondée que sur quelques éléments réflexifs de la rationalité tanskienne. La colonie n'étant pas si éloignée de la Métropole que cela (environ 10 000 km), elle était calme et peu menacée par des révoltes internes ou des influences externes comme celles de Macao par exemple. L'Empire n'aurait pas de raison apparente d'y mettre une présence militaire trop accrue qui limiterait sa présence ailleurs. La colonie étant isolée, toute force ici serait à plusieurs semaines sinon mois de toute autre colonie où des renforts seraient nécessaires. Pour ces raisons, les analystes de la DIR.E. estimaient que l'Empire avait transmis des informations erronées.

Il restait néanmoins la question d'une flottille de chasseurs de dernière génération. La note qu'avait lu puis soigneusement détruit Yrjö ne s'avançait pas sur la question. Là encore, on en savait peu. Les faibles moyens de collectes d'informations passives pêchaient. La taille de la force aérienne listonienne ? Inconnue, la taille de la force présente à Skaudme l'était tout autant. En se basant sur les mêmes réflexions qu'auparavant, les analystes estimaient que seuls une à deux escadrilles aérienne seraient présente ici. 8 à 16 appareils de combat et peut être quelques uns de soutien en plus. Voilà tout.

Sur la marine, pas un mot. Plusieurs bâtiments. De quelle génération, de quelle taille avec quelles capacités ? Là encore, rien. Tout était à refaire, et la DIR.6. s'en donnerait les moyens.


Yrjö et les autres, ceux du Pub mais aussi ceux du Port étaient redevenus des citoyens comme des autres. On avait poursuivi les randonnées et les ballades en mer, mais on avait changé les itinéraires progressivement. Tout arrêter du jour au lendemain aurait pu éveiller les soupçons. Non, il fallait poursuivre, mais différemment. La récolte d'informations par le biais d'éléments extérieurs ne fonctionnait pas, il faudrait autre chose. Aranja n'avait pas réussi à séduire un officier, elle n'avait pas fini en prison pour autant. Prétextant d'unre rencontre familiale, elle s'était extirpée de la colonie quelques temps. Effectuant un ensemble de voyages destiné à perdre tout potentiel suiveurs, elle avait atterrit à Halvø après une semaine pour y rencontrer des officiers du Service. L'utilisation d'un satellite ou d'un avion espion n'était pas pour tout de suite. Quelques brèves évocations du X-16 et du programme ALTAIR lui avait été mentionnée. Guère de détails mais "rien avant 2013". Il faudrait faire sans. La Force d'Auto-Défense Maritime avait indiqué qu'elle détournerait un des deux navires envoyés au large du Valkoïnenland pour observer d'un peu plus près Skaudme. Jamais trop proche pour éveiller les soupçons, mais suffisamment pour observer le trafic maritime. L'emploi du SNA TMS Samtök pour des missions de reconnaissance était pour le moment proscrit. En bref, Aranja, Yrjö et les autres allaient devoir trouver d'autres moyens.

L'un d'entre eux était le plus simple, presque trivial par sa simplicité, se faire recruter par l'armée listonienne à Skaudme.
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ÉCHANGE UNIVERSITAIRE : L'EMPIRE LISTONIEN ET LA CONFÉDÉRATION DE KÖLISBURG UNIS PAR LA LANGUE

Dans un effort sans précédent pour favoriser les échanges culturels et linguistiques, l'Empire Listonien et la Confédération de Kölisburg ont annoncé un partenariat novateur dans le domaine de l'éducation. Cet accord révolutionnaire ouvre la voie à un échange universitaire permettant à de nombreux étudiants des deux pays de partager leur culture et notamment leur langue. Aussi historique qu'il soit, cette échange ne concerne pas la politique des deux pays puisque cet échange se fait dans le cadre d'un partenariat entre l'université internationale de langues de Galgarde et l'université privée d'introduction aux langues et aux cultures de Listonia. Cet échange va permettre à des étudiants Listonien d'apprendre une langue parfois trop peu maîtrisée : L'Allemand. Aussi, les étudiants listoniens pourront renforcer leur français. Dans le même temps, les étudiants kolisiens pourront apprendre autrement qu'au travers des médias, la culture listonienne et sa langue.

Ainsi, les deux pays réputés pour leur éducation d'excellence et des très haut niveau d'investissement peuvent se féliciter d'un tel accord bien que ce soit un partenariat conclu entre une université publique (Kölisburg) et une université privée (Listonie).
Il n'en reste pas moins que cet échange révolutionnaire permettra à des milliers d'étudiants et d'enseignants des deux nations de participer à des programmes d'études croisés dans les universités renommées de chaque territoire. L'objectif est de promouvoir la compréhension interculturelle et de renforcer les liens entre ces deux puissances et notamment en matière de commerce et de découverte. En effet, ce partenariat bien que revendiqué comme n'émanant pas des gouvernements, permet aussi de voir l'empire listonien de demain et les avancées diplomatiques de la Confédération de Kölisburg en matière d'échange et d'accords.

Le programme d'échange offrira notamment une immersion complète dans la langue et la culture de chaque pays. Les étudiants listoniens auront l'opportunité d'apprendre la langue principale de Kölisburg, l'Allemand, tandis que les étudiants de Kölisburg se plongeront dans la riche histoire linguistique de l'Empire Listonien, où plusieurs langues coexistent depuis des siècles grâce à sa richesse à travers le globe de territoires. Selon le Ministre de l'Éducation de la Confédération de Kölisburg, cette initiative vise à "élargir les horizons éducatifs de nos jeunes générations et à leur offrir une perspective globale qui va au-delà des frontières nationales." Ainsi, les jeunes listoniens peuvent voir malgré les crises et les problèmes que traverse leur pays un avenir au-delà du continent Eurysien et de la région Sud réputée comme instable.

De même, le président de l'université de Galgarde a exprimé l'idée que "l'échange linguistique et culturel favorisera une meilleure compréhension mutuelle de la jeunesse listonienne et kolisienne et permettra plus tard, de continuer un renforcement des liens qui sont forgés par l'éducation et l'échange." Ce partenariat historique est vu comme une avancée majeure dans le domaine de l'éducation internationale et est attendu avec impatience par les étudiants et les universitaires des deux universités. L'échange cependant ne devrait débuter que pour l'année de rentrée scolaire prochaine puisque des retards et imprévus sont venus bousculer les derniers préparatifs. De plus, la question de l'attribution de bourse n'est toujours pas clairement fixée puisque l'université de Galgarde est subventionnée par l'état de Kölisburg tandis que l'université listonienne reste privée.

Pour autant, le ministre de l'éducation de la Confédération reste confiant et affirme que tout sera prêt pour la prochaine rentrée. D'ici-là, les étudiants ont encore le temps d'achever leur correspondance et de préparer leurs valises. Le ministre de l'éducation kolisienne souhaite d'ici-là aux étudiants listoniens une bonne fin d'année scolaire et du courage pour leurs épreuves à venir et leur rappel qu'il est primordial qu'ils conservent un niveau d'excellence et profitent de leur séjour à Galgarde.
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HUMANITAIRE : EPPELCOT vient en aide aux enfants d'Afarée !

Depuis le 15 Juin 2012, EPPELCOT qui est l'une des 5 plus grandes associations humanitaire kolisienne, commence son action en Listonie et notamment dans les territoires d'Afarée du pays pour venir en aide aux enfants Afaréens durement touchés par l'isolement international de la Listonie. En effet, le continent Afaréen est souvent délaissé par la métropole listonienne qui porte ses intérêts ailleurs laissant donc une population entière presque à l'abandon. Pour lutter contre ça, plusieurs associations humanitaires et ong se sont déjà lancées en Listonie afin d'aider les enfants et les populations listoniennes à faire face aux famines et à la dureté des conditions de vies sur le continent. Pour cela, EPPELCOT vient de proposer un plan sur trois ans qui a pour but d'aider les enfants listoniens à aller de l'avant et surtout les pousser vers l'éducation. Dans un premier temps, cela commence par investir dans des locaux associatifs en Listonie pour permettre à l'association, sur place, de fournir de l'aide médical et des denrées alimentaires aux familles notamment. Dans un second temps, après l'aide vient la pédagogie et l'importance de l'éducation auprès des enfants pour qu'ils suivent le chemin de l'école. L'association humanitaire qui reçoit des aides gouvernementales prévoit aussi de créer un fond humanitaire interne afin d'aider financièrement les familles les plus en difficulté. EPPELCOT a d'ailleurs déjà pris contacte avec les gouverneurs de Kölisburg et les ministres de l'éducation kolisienne afin de discuter d'un possible plan humanitaire pour permettre à des enfants listoniens de venir étudier pendant au moins 1 an directement en Kölisburg et leur permettre d'acquérir une éducation de meilleure qualité ainsi que des bases en mathématique ou en lettres.

L'association humanitaire, toujours très engagée dans sa lutte pour le droit des enfants, estime à 9500 le nombre d'enfants en difficultés extrême et 14 000 de plus en grandes difficultés dans les territoires d'Afarée listonienne. Pour permettre à tous les enfants d'obtenir l'éducation dont ils ont besoin, l'association humanitaire lance aussi un appel exceptionnel aux dons pour une situation jugée critique et dont le monde n'a pas forcément toujours connaissance. En un an, l'association espère pouvoir envoyer 1200 enfants vers le chemin de l'école et au moins 3000 avec des bases de connaissances. Aussi, l'association a pour but de fonder un institut pour l'éducation et le recherche en Listonie afaréenne d'ici la fin de l'année 2013 ce qui permettra, sur place, de former environs 200 élèves par an.
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"Cela faisait plusieurs mois que nous nous étions calmés. L'échec de l'opération, il n'y a pas a dire, ce fut un rude coup pour nous. Elle devait être simple, comme une lettre à la poste. Nous avions vendu une maison halvienne avant de l'avoir acheté comme dit le dictons. Nous nous sommes plantés. Alors on est restés plus calme. Depuis quelques semaines, j'ai repris le pub, notre pub. Le vieux est parti à la retraite quelques rues plus haut dans la ville. Il est mort depuis. Le "Pub", de son vrai nom que je n'ose pas changer sous peine de me faire hanter tourne bien. On l'a étendu à d'autres coins de la ville. il y a désormais un "pub du marché" et un "pub du port". Le prochain pub sera le "pub défendu", près de la base militaire. On espère y attirer une clientèle évidemment issue de la base militaire. Leurs faires des offres attendues sans être surprenantes, des petits avantages, nouer des relations, offrir un verre, puis un second, et attendre que ce déliant qu'est l'alcool fasse son travail auprès de quelques officiers en peine de cœur ou conscient des échecs de leur vie. Si ils ont besoin d'aide là-dessus, Aranja les aidera. Bref. les affaires tournent. C'est en partie grâce à la Direction. Une semaine après m'être rendu compte que mes randonnées ne menaient nulle part et que les informations recueillies ne valaient rien, j'ai envoyé une lettre au bureau. Depuis, chaque semaine je reçois quelques centaines de pesos listoniens de la part de "grand-mère", héritière qui souhaite aidée son petit fils dans son entreprise commerciale. Le geste est chaleureux et la réussite est au rendez-vous !

Aranja et moi-même avons transormé le "Pub", c'est désormais le "Pub central". Au dessus, on a installé les locaux de Rive Rosborg. La radio tourne bien. Nos parts de marchés augmentent chaque jour et petit à petit on commence à accroître notre catalogue d'émission. On s'éloigne, pas à pas, de la simple radio que l'on écoute dans la voiture et l'on s'essaye à l'actualité. Rive Rosborg occupe le troisième étage de l'immeuble. Le rez-de-chaussée, évidemment, c'est le bar, le premier en est la réserve. Le second étage c'est les chambres. Quatre chambres d'hôtel et la mienne. Par sécurité, je ne sais pas où loge Aranja et les autres. Rive Rosborg va, demain, évoquer la situation internationale voisine pour la première fois. Nous avons prévu un pamphlet, presque prophétique, favorable à l'Organisation des Nations Démocratiques, Tanska doit être mentionnée dans le même sens. Le tableau est lisible d'un seul coup d'oeil. D'un côté, l'Empire, vestige d'autrefois, il n'est plus qu'un fantôme disposant encore de moyens qui cherche à maintenir une stature qu'il n'a plus. Port-hafen en est l'exemple parfait, le traumatisme presque. L'Empire ne plaît plus, sa conception de la vie, sa proposition sociale, son environnement, sa conduite, tout déplait, ou presque, à la majorité de Port-Hafen qui devient indépendante. La seule réponse impériale, et finalement sa seule proposition, n'est que violence et destruction. Il sème la mort. Que récolte-t-il ensuite ? Du haut du palais de Philippe III, l'Empire espère récolter la stabilité, l'impression faite sur sa population qu'il saura défendre ses terres, son dû. Mais est-ce la réalité ? Non. En agissant de la sorte, il n'a témoigné que l'agonie qui est sienne. Il a encore des forces, oui. Mais à quoi servent-elles sinon à semer la terreur ? Port-Hafen n'est qu'un simple port, sans menace. Il a servit de leçon soit disant. A côté de ça, Konstantinopolis. la ville est bien plus grande, elle se rapproche de Rosborg-Skaudme en tailel. Elle est plus proche aussi, bien plus proche. On y parle régulièrement la même langue, on y mange quelques plats similaires. L'identification est aisée à faire. Ce qui peut arriver là-bas peut arriver ici. La cité est assiégée, la population civile en danger. L'OND, et surtout Tanska, y apportera de la nourriture, des médicaments, de la sûreté. Point de démocratie, point de changement de régime, point de libertés individuelles, non. Mais la sécurité, la santé, la subsistance. L'Empire a apporté la mort avec son armée, Tanska apportera la sûreté sociale. Le tableau ne sera pas dépeint aussi clairement aux habitants. Cela attirerait peut être l'attention de quelques officiers listoniens. Non. Port-Hafen ne sera même pas mentionnée. Elle n'est pas une fierté impériale, elle est une honte, le témoignage d'un échec. En bref, elle est dans toutes les têtes. Il ne sera question que de Konstaninopolis, du danger qui plane sur la population et de l'assistance de l'OND et de Tanska. La mémoire se chargera du reste.

La est le rôle de Rive Rosborg. Elle doit s'insinuer, progressivement, dans la tête des habitants. Dans leur intimité proche. Parler de leur quotidien, du prix du poisson, de quelques faits divers passionnants les esprits au marché, de quelques actualités. Et, à des moments opportuns, en des heures précises, marteler discrètement le même message, la même vision, la même opposition. Celle de l'Empire du Nord contre la Démocratie. Il ne s'agit pas de faire de la propagande à l'école, dans la rue. Il s'agit d'être là dans la voiture, au petit-déjeuner ou avant le coucher. De rentrer directement dans l'intimité de la population et d'y semer une graine. Celle, jour après jour, mot à mot, sans jamais confronter, d'un autre monde. De libertés, de sécurité sans la dictature qui l'accompagne. De l'assistance humanitaire. Mais l'assistance nécessite le besoin d'aide. Konstantinopolis va recevoir de l'aide parce qu'elle en a besoin, parce qu'un ministre a appelé à l'aide. Là encore, cela sera évoqué, sans allusion aucune à Port-Hafen. Konstaninopolis a appelé à l'aide, Tanska est arrivée, mais pas l'Empire. Si Rosborg-Skaudme veut plus de liberté, et elle en est demandeuse, elle devra donc appeler à l'aide. Mais si elle le fait, qui viendra à son secours ? L'Empire comme à Port-Hafen, ou Tanska comme à Konstaninopolis ? Tout ce joue là. Sur cette seule compréhension, progressive, que nous devons construire chez les habitants. Sur cette différence singulière entre les deux régimes, entre deux idées, entre deux sociétés. Et quand cette idée prendra, au moment opportun, la population fera le bon choix."
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«Kölisburg ferme ses frontières, Tanska accueille à bras ouverts » ; « Kölisbug rejette, Tanska accepte ! » ; « l'OND aide une population en danger ». Les messages de ce genre fleurissaient petit à petit dans les rues de la colonie. Au milieu de la propagande impériale, les unes de journaux émanant de Rive Rosburg frayaient leur petit chemin. Discrète tout en étant voyant, il s'agissait avant tout de ne pas apparaître trop rapidement tout en restant visible. La radio s'en donnait à cœur joie. Seulement trois fois par jour, depuis désormais deux jours, et seulement pendant cinq minutes elle diffusait la même information. Mais l'information était parfaitement sélectionné et les horaires l'était aussi : les heures de grandes affluences.

Tout agent listonien qui écouterait la radio s'en rendrait compte, ce passage sur la situation au Valkoïnenland voisin n'occupait qu'entre un quart d'heure et demi-heure d'émission par jour. Le journal officiel listonien était lui diffusé pendant plus d'une heure et d'autres émissions occupaient plus de 16 heures de diffusions. La propagande tanskienne était anecdotique en temps de diffusion, d'une importance capitale en temps d'écoute.

L'information pouvait se résumer simplement : reprendre les actions frontalières du Kölisburg d'une part, reprendre l'action humanitaire de l'OND de l'autre toujours en laissant cette même porte ouverte à l'interprétation d'un message simple : c'est aujourd'hui cette cité, demain se pourrait être la vôtre. Kölisbug avait, depuis désormais plusieurs semaines, décidé de déployer des forces à la frontière. La mesure permettait de sécuriser son territoire, mais ici il n'en était rien, elle permettait simplement à Kölisburg de rejeter le flot de réfugiés de guerre, de s'adonner à des moqueries de ces honnêtes hommes et femmes victimes du plus grand drame des sociétés humaines. Kölisburg se fermait à l'humanité. Les missiles à la frontière confirmaient cela, Kölisburg ne se préparait nullement à de l'aide humanitaire, mais à se prémunir contre toute incursion fusse-t-elle civile. A l'inverse, les forces de l'OND - le mot démocratie n'étant que rarement prononcé - étaient rentrés en ville et depuis peu, elles délivraient de l'assistance humanitaire. Tout avait été mis en place correctement et dans le bienfait des populations. Pas de bombardement en préparation de l'assaut, comme les listoniens à Port-Hafen, pas de bataille urbaine menée avec des blindés, comme à Port-Hafen, pas de massacre d'une population civile inoffensive, comme à Port-Hafen. Le nom de la cité portuaire martyr n'était pas prononcé, ni dans la presse, ni à la radio, mais il raisonnait derrière chaque allusion à Konstaninopolis.

Aisément, désormais, la population de Rosborg-Skaudme pouvait suivre l'évolution de la situation dans leur environnement proche. Kölisburg était décrié sans être virulent. Mais il ne fallait guère sortir d'une université négaréenne pour comprendre qu'elle ne représentait pas un facteur de stabilité dans la région, et donc pour la cité. Les demandes de reconnaissance pour la Zone Economique Exclusive étaient régulièrement tournées en dérision tandis que quelques témoignages de civils pris en soin sur des navires tanskiens, caratradais ou zélandais émergeaient. De la mer, la Listonie avait aussi fait venir la violence et la mort. Les soldats avaient débarqués sur Port-Hafen, massacré la colonie puis étaient reparties les mains rougies. De leur côté, les tanskiens revenaient à bord des navires, sauvant ici un nourrisson, là assistant un vieillard.

Jamais, Rive Rosburg ne parlait de Port-Hafen. Jamais, pour autant, Port-Hafen n'apparaissait pas en miroir évident d'une situation parallèle. Kölisburg, sans animosité, servait la propagande tanskienne à merveille, Yrjö en souriait presque.

sdf

Mais tout n'était pas aussi calme que ça pour les quelques agents de renseignements tanskien dans la cité. Profitant de l'intervention à proximité, la République comptait mettre à profit son déploiement de force pour obtenir les informations qu'Yrjö n'avait su récupérer. Le plan, d'une simplicité déconcertante l'avait surpris au premier abord. Il y réfléchissait depuis la veille. l'Etat-major avait demandé son accord, il pensait le donner. La simplicité du plan ne pouvait que refléter l'éclair de génie de l'analyste qui l'avait imaginé.
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Au Valkoïnenland, la situation des civils et notamment des populations en fuite ne fait que s'aggraver de jour au jour tandis que ne pouvant fuir à l'est à cause du blocage de la frontière par l'état de Prismurgue, un couloir humanitaire s'est formé dans la colonie Listonienne à côté du valkoïnenland à l'Ouest. De cette façon, de façon indirecte les associations et organisations humanitaires kolisiennes pouvez toujours intervenir afin d' aider les populations civiles et réfugiés à se protéger et notamment pour certaines associations aider les enfants en fuite du conflit. Pour EPPELCOT, l'enjeu est vital. Cette association a déjà fait parler d'elle en Listonie pour avoir envoyée une aide humanitaire en Afarée pour les enfants listoniens et notamment dans le domaine de l'éducation mais désormais, l'enjeu est vital puisque c'est une guerre aux portes de Kölisburg qui se fait.

Ne pouvant intervenir directement dans la politique de l'État voisins, l'association humanitaire a donc décidé d'agir directement sur le sol du Valkoïnenland pourtant en guerre afin de permettre de créer un couloir humanitaire et notamment d'aider les soldats déjà engagé au front et les libérer de la tâche qui est de libérer les civils et les conduire vers des lieux beaucoup plus sûrs notamment la colonie Listonienne à l'Ouest. Dans les premiers jours de la guerre civile des centaines de milliers de civils se sont retrouvés à être bloqué à la frontière à lestent tendit qu'ils ont dû finalement rebrousser chemin pour faire route vers l'ouest. Durant les derniers mois, on estime que 25 000 civils sont partis dès le départ pour faire route vers l'ouest tendit que 10 000 ont tenté leur chance à l'est et ont dû rebrousser chemin. Partons donc vers l'ouest pour se réfugier en Listonie, les populations qui se retrouve bloqué par le front sont finalement libérées grâce à plusieurs ONG et notamment EPPELCOT et la mise en place d'un couloir humanitaire.



En plus de cela, le Valkoïnenland grâce à son organisation a permis l'afflux massif de ces personnes déplacer dans d'autres régions bien que la plupart des réfugiés aient préférés fuir directement en Listonie. Ce glissement vers l'ouest s'explique évidemment par la fermeture des frontières de la part de l'État de Prismurgue mais aussi par la volonté de vouloir quitter le pays entier et donc ne plus avoir à faire face aux conflits et notamment les informations qui relève sans cesse le sentiment de guerre et par conséquent, mettre fin définitivement à tous les liens qui pourrait exister entre eux et le conflit. En revanche, la précarité des conditions d'accueil en Listonie pose question pour un pays qui en plus de cela, est très connu pour délaisser ses colonies d'autant plus qu'il y a parfois eu des politiques extrêmement strictes en matière d'émigration de la part gu gouvernement impérial. Pour le moment, le gouvernement impérial n'a pas réagi sur cette afflux massif de réfugiés bien qu'étant resté très silencieuse ces derniers mois sur la scène internationale, il est très improbable qu'il y ai une réaction.

Ainsi, tout cela pose question notamment pour les réfugiés les populations sur place car si beaucoup cherchent encore à fuir, d'autres sont cependant rester pour prendre les armes et rejoindre l'un des deux grands ce qui crée de grandes divisions enfin des familles et notamment au sein de la population qui ne sait plus sur quel pied danser. En ce qui concerne la Listonie, la population locale très influencée par l'Eurysie Occidentale et Septentrionale n'ont cependant pas l'air réticente à l'accueil de réfugiés eux qui ont su et qui savent encore ce que c'est d'être de l'autre côté. Ainsi, les O.N.G. et associations humanitaires appel à la solidarité entre réfugiés et résidents.

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Image d'une maman réfugiée étant arrivée en Listonie hier
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Putain de bordel merde.

Bon. En quatre mots il faut dire que le membre de l'association EPPELCOT avait bien mesuré la situation humanitaire. En même temps, extraire des populations civiles d'un pays pour les mettre loin d'un conflit et surtout d'une guerre civile n'était pas la chose la plus facile à faire d'autant plus qu'il le sait mieux que tous, il a fait le Varanya. Entre les parents et les adultes en pleurs, les enfants qui hurlent et les bébés qui sourient car ils pensent que c'est un jeu, il y a sérieusement de quoi reconsidérer sa décision d'être ici et de s'être engagé en tant que bénévole. Pourquoi faire ça? Pourquoi décider soudainement d'aider le monde et au final se retrouve aux portes de son pays? Car oui, à quelques kilomètres de là c'est Kölisburg. Pour le moment, c'est ici, dans ce petit territoire de Listonie que ça se joue. Dans ce petit bout de Listonie, on met des gens à l'abris en priant pour que les autorités ne voient rien et soit assez naïves pour penser que c'est le bon moment, en pleine guerre civile, pour que les valkoïnois fassent du tourisme.

On va s'en sortir mec. On doit les aider de toute façon parce-qu'ils n'ont que nous. Allez madame, juste un tout petit effort pour vous relever etttt voilà c'est super madame. Vous permettez, je prends votre bras. Super allez-y vos enfants sont là-bas.
Bon, t'en es où toi là-bas?


Bah écoute c'est le bordel hein que veux-tu que je te dise. Je sais franchement pas comment l'asso' peut déployer autant de moyens. Sans déconner? T'as vu tout ça? Y'a de la bouffe pour nourrir toute l'Afarée pour au moins milles ans et alors je te parle même pas des trousses de soins, des besoins en hygiènes et tout le reste. Regarde! Ils ont tellement de sous que leurs brosses à dents sont pas en plastique mais en bois! EN BOIS! C'est quel genre d'association qui peut se permettre de fournir gratis des brosses à dents en bois sans déconner? Allez, honnêtement, toi qui est au bureau...

Comment ça? Tu veux quoi là au juste?

Bah tu sais bien. Y'a un bureau et des gens autour mais ça veut pas dire que les mains sont posées à plat sur ce bureau

Nan mais tu déconnes ou quoi?! On reçoit pas d'argent magique? Mais t'as vu ça où toi encore mais t'es cinglé ou quoi? On s'est cassé le cul au Varanya pour avoir des bouteilles d'eau et tu crois sincèrement qu'on fraude ou qu'on détourne des fonds? Mais tu t'es pris un obus dans la gueule ou tu t'es simplement effondré de fatigue dans le néant de tes conneries?!

Le Varanya...Très dur. Entre deux batailles, l'association intervenait déjà pour pouvoir aider les populations civiles sans jamais divulguer la nature de ses missions. Quand en surface ils aidaient les populations civiles, en réalité elle les déplaçaient pour éviter une enrôlement de la part du régime impérial ou du régime républicain. Aussi, pour ceux qui restaient, l'association devait se battre parfois plusieurs jours pour n'avoir ne serait-ce qu'un pack de 6 bouteilles d'eau dû aux divers embargo et problèmes de livraisons dû au conflit. Bref, un sacré bordel. Malgré ça, l'association a réussi une grande partie de son projet au Varanya mais la situation était dur...Très, dur. D'ailleurs chez certains, les esprits sont encore bien imbibés des regardes de douleurs et rempli d'eau des enfants varanyens qu'ils adressaient aux membres des associations et organisations humanitaires venues aider. Pour certains, c'était un vrai cauchemar de devoir leur annoncer qu'ils n'avaient pas reçu l'eau nécessaire pour le jour. Chez certains, c'était tellement insoutenable qu'ils ont préférés se donner la mort plutôt que de devoir affronter le regard de ses pauvres enfants les suppliants pour avoir à manger.

Mais tu trouves pas ça bizarre quand même? Regarde par toi-même les stock de nourriture c'est quand même étrange d'avoir si peu de moyen au Varanya et d'en avoir autant ici. Tu penses pas que c'est par intérêt que l'association agit? Bizarrement quand ça se passe à côté de chez nous là tout de suite y'a des moyens.

Mais t'es abruti ou quoi? T'as encore parlé avec des soldats tanskiens qui t'ont dit qu'on étaient chiants parce-qu'on leur permettaient pas de récolter leurs foutus lauriers? Tu arrêtes d'écouter ces fauteurs de merde qui ne sont là que pour dire "gang on a fait la paix" bordel! On a les mêmes moyens partout dans le monde mais je te signale que puisqu'on est à côté comme tu dis, c'est forcément plus simple! Tu commences à me gonfler avec tes histoires de tanskiens qui veulent juste la gloire! Grandis un peu! Et je te signale qu'on a de la chance que les autorités listoniennes aient pas encore réagi parce-que dans la seconde où ce sera le cas, nos "moyens" comme tu dis vont vite diminuer. Regarde, tu vois ton carton de conserve là? La t'en a 5 ok? Et bah dis-toi que si les listoniens réagissent il te restera un demi-carton.

Oui enfin la Listonie le temps qu'ils réagissent on aura déjà fini ici et le conflit sera lui aussi probablement fini de toute façon.

J'ai pas dis qu'ils allaient réagir, j'ai dis que si ils réagissaient on allait finir comme ça. Parce-que c'est littéralement IMPOSSIBLE que si ils réagissent ils acceptent des réfugiés d'une guerre civile aussi loin de chez eux.

C'est sûr que les Listoniens n'étaient pas connus pour leur humanité. Entre un empereur qui tire des missiles en Aleucie et des territoires délaissés dont certains livrés à eux-mêmes, la Listonie à l'internationale ne s'est jamais réellement fait voir comme porteuse de paix ou d'humanité. En revanche, ces territoires éparses à travers le monde permettent en cas de conflit de sécuriser beaucoup de populations civiles derrières ses frontières pour qu'elles puissent, à termes, une fois les conflits finis, revenir chez elles et de cette façon, la Listonie agit comme un transit ou comme un lieu de passage. Pour le moment dans la petite colonie listonienne, EPPELCOT tract, informe, soulage et panse les plaies autant physiques que morales et essaie de montrer aux réfugiés autant qu'aux natifs que cette guerre bien qu'infamie nous appel tous et toutes à l'humanité. D'ailleurs, cette campagne de sensibilisation porte ses fruits puisque semble-t-il que quelques résidents listoniens aient acceptés d'héberger temporairement quelques réfugiés. Un autre listonien a mit à disposition un terrain dont il est propriétaire pour pourvoir laisser EPPELCOT y faire un campement. De là, EPPELCOT commence à toucher les coeurs et peut vraiment commencer à protéger les populations civiles.

Au fait, on a des nouvelles de Konstantinopolis?

On a beaucoup plus de nouvelles de la région que de Konstantinopolis j'en ai peur. La ville est toujours en état de siège si je me plante pas mais de toute façon je dois t'avouer que je regarde plus les actualités en ce moment puisque j'ai pas trop le temps. En plus l'asso commence sérieusement à déployer ces moyens en Afarée alors j'ai absolument pas le temps pour regarder les conneries de l'OND et suivre le siège d'une ville.

Ah si! T'es au courant que Prismurgue a ouvert ses frontières?

Non mais je sais que tu meurs d'envie de me dire donc vas-y lâche-toi

Bon bah je te la fais courte hein mais- Wow putain bon attends tiens moi ça deux secondes le temps que je déplace le reste. Bref, je disais donc : Il y avait des réfugiés à la frontière et en gros un mec, un capitaine ou un colonel je sais plus enfin bref il est venu pour dire qu'on avait obtenu les faveurs de la Cour Suprême sur l'accueil des enfants et l'état a dit en gros "On augmente, les familles peuvent venir mais on met un quota". Personnellement je trouve ça chiant parce-que encore, si ça avait été des gens de super loin genre du Nazum et tout je peux comprendre que Prismurgue veuille rester tranquille et pas prendre de risque mais bon c'est pas des Louduariens ou des Pharois non plus faut arrêter les conneries. Nos deux pays ont littérallement vécu l'un à côté de l'autre faut pas abuser quoi. "Fixer des quotas" mais mort de rire quoi on est de la même culture et de la même région.

Ah non mais parfois il ne faut pas chercher plus loin que ça hein. Ils sont incohérents parfois c'est un truc de dingue.

Une vague de nouveaux réfugiés approchent et les deux hommes partent aider ceux qui arrivent.
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18 juillet 2012 - CONFIDENTIEL - Activité des services de radiocommunication, d'influence et de la presse de Tanska en Listonie




PROPAGANDE IDEOLOGIQUE


Pays infiltrant: République Fédérale de Tanska
Pays infiltré: Empire listonien
Prévisionnel de la date (RP) de l'action: l'action démarre le 31 juillet 2012 et se termine le 28 août 2012 (soit 7 jours IRL).

Objectifs:
  • Opérer un revirement de l'opinion public en faveur de la République Fédérale de Tanska
  • Amener la population civile à demander une réponse des autorités gouvernementales contre l'afflux illégal de réfugiés
  • Amener la population civile à manifester contre les ONGs.
  • Divulguer de fausses informations sur les ONGs en les accusant de trafic d'être humain

Réussite majeure : La population civile manifeste son mécontentement face à l'arrivée massive de réfugiés rentrant grâce à l'aide d'ONGs kölisiennes y voyant de la traite d'être humains. Elle soutien l'assistance humanitaire apportée par Tanska en faveur de la ville assiégée de Konstaninopolis et demande, si les réfugiés sont autorisés à rester par le gouvernement, l'assistance d'ONGs étrangères et notamment Tanskiennes.
Réussite mineure : La population exprime son mécontentement face à l'arrivée des réfugiés sans aucune action collective. OU elle regarde l'intervention Tanskienne/OND avec intérêt mais ne manifeste aucune animosité à l'égard des réfugiés.
Échec mineur : La population civile soutiens l'accueil de réfugiés et se désintéresse de la situation à Konstaninopolis.
Échec majeur : La population civile soutient l'accueil de réfugiés et condamne vivement l'action de l'OND à Konstaninopolis en y voyant là un impérialisme virulent..


Enjeu: Orienter les préoccupations de la population civile vers les événements humanitaires dans la région tout en les amenant à soutenir la cause Tanskienne. L'opération vise aussi à décrédibiliser les actions des ONGs Kölisiennes comme relevant du trafic d'être humains intéressé et non de l'assistance humanitaire. Le but pour Tanska est de conforter son influence régionale par le biais des médias et de son action internationale tout en décrédibilisant l'action d'un autre état dans le cadre d'une lutte d'influence.
Moyens engagés (et base RP sur laquelle s'appuie l'action) : Médias et presse locale pro-tanskienne qui s'exprime uniquement dans la commune. Avant tout la radio rive Rosborg qui a connu une hausse d'activité à la suite de l'échec de la précédente opération et qui traite déjà du sujet depuis plusieurs semaines (INRP). L'influence passe aussi par la presse écrite (moins influente) et el bouche à oreille grâce aux réseau aux petit commerce dans la colonie (CF RP déjà introduits).

Eventuellement, la presse rebondirait sur des événements d'actualités dans la ville issue de la presse listonienne propre pour l'user à son propre compte. La presse a déjà un champ lexical pro-tanskien et pro-humanitaire déjà introduit dans les précédents RP. Elle n'est pas directement critique des autorités listoniennes ni de son action à Port-Hafen (nom jamais mentionné) mais laisse la porte ouverte à toute interprétation allant dans le sens de la constitution de parallèles. Le but de cette opération est de s'immiscer dans le quotidien, plus précisément dans l'intimité même (dans la voiture, lors du petit déjeuner, au diner, à midi) des listoniens de la province. L'appel à un répertoire d'action collective relevant de la simple manifestation anti-traite d'être humains peut être fait. La radio pourra en effet simuler une manifestation via le public de ses pubs pour appeler les listoniens de la province à d'autres manifestations pour appeler le gouvernement à agir, et aussi les ralier donc à la cause humanitaire de Tanska.


Identification des cibles :
Province #23860

Chaîne logistique :
  • L'opération mobilise le réseau de presse et d'information déployé dans la province, la communauté tanskienne expatriée (quelques centaines d'individus tout au plus), et la cellule de service secret. Le but est de parvenir à modeler l'esprit d'une partie de la société civile listonienne de la province sans conduire à une opposition aux autorités locales.

Manière d’opérer :
Comme dit précédemment, tout cela relève d'une opération d'influence pilotée par les services secret tanskien en usant tout le réseau de presse bâti dans la ville. Le vocabulaire pris est celui d'un champ lexical pro-humanitaire, pro-tanskien sans s'opposer aux autorités gouvernementales listoniennes. L'action se veut être insidieuse. Elle ne doit pas occuper la majeure partie du temps de diffusion de la radio, ni la majorité des pages de la presse écrite. Néanmoins, en particulier dans le cas de la radio, la propagande (appelons cela par son vrai nom) prend place aux principales d'heures d'affluence. Le reste du temps de diffusion permet notamment de traiter d'informations plus classiques propres aux intérêts de la population (vie économique, faits d'hivers marquant, saison de la pêche en haute mer, histoire de la pêche à la baleine, activités listoniennes).

Un ou plusieurs reportages auprès des forces de l'OND (plus précisément de Tanska) seront fait à Kønstantinopolis où le gros des éléments de Tanska et Caratrad sont déployés. Ledit reportage ne contiendra pas d'images des forces armées tanskiennes en arme mais seulement du campement humanitaire, des médecins, du corridor naval et des victimes qui reçoivent de l'assistance. Il n'y aura pas de figurant payé, une interview d'un ou plusieurs civils pourront être conduits mais ceux-ci pourront témoigner librement. (à l'évidence, des propos anti-Tanska seront supprimé au montage avant diffusion). Ce reportage vise uniquement à témoigner de l'aspect humanitaire de l'opération. Aucune mention de Port-Hafen ne sera faite mais le reportage indiquera toutefois que Tanska a déjà déployé des médecins dans "une autre ville portuaire sinistrée en Aleucie", ainsi que'"en Tcharnovie" et au "Wanmiri".

L'opération s'étalera plusieurs semaines. Pour ainsi dire elle a techniquement commencée dès le début de l'intervention de l'OND à Konstaninopolis, le 28 juin. Les premiers reportages depuis la ville n'apparaissent qu'à l'arrivée de l'aide humanitaire à proprement parlé, le 1er juillet.
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CONFÉRENCE DE PRESSE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL D'EPPELCOT

Clarck Himlich :Bonjour à tous. Je suis conscient qu'il y a énormément de questions sur EPPELCOT et sur les dernières actions que nous avons engagé au Valkoïnenland et notamment ici, en Listonie. Que ce soit dans ce territoire d'Eurasie ou bien en Afarée, je sais parfaitement que la presse nationale ainsi que la presse internationale intéresse de près aux organisations non-gouvernementales qui prennent de plus en plus de place et croyez-moi j'en suis fier. Ainsi, j'ai décidé de donner cette conférence de presse pour répondre aux principales questions que le monde peut se poser et notamment celles autour d'EPPELCOT. En revanche, j'espère que le monde et notamment la presse internationale nous excuseras de ne pas avoir pu donner de conférence de presse plutôt puisque nous étions extrêmement occupé partout en Listonie et surtout ici puisque je tiens quand même à le rappeler, une guerre civile est en flux de réfugiés demandant de l'aide et un logement est un problème qui ne se règle pas en trois jours. Ainsi, j'aimerais tout d'abord répondre à mes détracteurs qui disent que EPPELCOT n'est qu'une entreprise d'immigration illégale je leur réponds simplement que nous faisons de l'humanitaire et que ce n'est que du bon sens que d'aider les personnes dans le besoin. D'ailleurs, je trouve quand même cela extrêmement hypocrite que mes principaux détracteurs soit vu dans des messes ou à la mosquée alors que ces deux bâtiments sont issus d'une religion qui leur oblige à faire donner et vivre de pauvreté. D'ailleurs, ces deux religions vous obligent aussi à aider votre prochain. Passons. Je ne suis pas là faire de la politique mais je tiens simplement à rappliquer aider son prochain est un devoir plus que religieux, c'est un devoir de bon sens et jamais EPPELCOT ne le remettra en cause. Passons aux question.

Journaliste 1 : Monsieur Himlich, certains remettent en cause comme vous l'avez dit l'action d'EPPELCOT et des organisations non-gouvernementales dans la guerre civile au Valkoïnenland. On accuse aussi EPPELCOT de trafic d'être humain ou encore de favoriser l'immigration illégale dans tout un tas de pays frontaliers en plus de s'engager dans un combat politique ou encore de faire de l'ingérence politique. En effet, certains pays frontaliers ou encore eurysiens vous accuse d'avoir favoriser le flux d'immigration qui a eu lieu du à cette guerre civile. Aussi, certains états épingle votre action comme une action qui a pour but de la déstabilisation des états et donc, une ingérence politique. Que répondez-vous face à ces accusations?

À ça, je réponds que ce n'est pas le siège social de l'OND ici. Nous, nous faisons de l'humanitaire et nous avons comme seul et unique but de protéger des simulations qui sont bombardé et qui souffre d'une guerre civile donc ils ne sont pas responsable. Car oui, grande nouvelle : tout ce que nous déplaçons sont des civils innocents qui n'ont jamais prit les armes. Certains enfants ont vu leur père mourir au combat, certaines femmes ont vu leur mari mourir au combat et certains mari et père de famille ont vu leurs enfants mourir devant le gros yeux du aux bombardements et à cette guerre civile. Quand j'entends au lis certains accuser Notre action j'aimerais bien pouvoir rire mais je n'ai pas le temps de rire puisqu'il faut que nous nous occupions de ses populations innocents qui souffrent chaque jour. Alors, à ces accusations je réponds qu'elles sont infondées et qu'en temps et en heure, nous règlerons nos comptes avec eux.

Journaliste 2: Certains accuse aussi EPPELCOT d'ingérence politique auprès de Prismurgue et certains rapportent des enquêtes dans lesquelles vous auriez fait pression sur Prismurgue pour le laisser intégrer des réfugiés du Valkoïnenland en brisant la frontière.

Oui nous avons fait pression. Oui, moi-même, j'ai eu un entretien avec le premier ministre pour lui exposer des images et lui montrer ce que les civils vivait au quotidien. Alors oui, EPPELCOT a bel et bien voulu faire pression sur le gouvernement de Prismurgue pour briser la frontière qui règne entre le ValkoÏnenland et Prismurgue afin de permettre à des civils de se réfugier derrière les frontières de la confédération et d'être en sécurité. En revanche, il se trouve que dans un premier temps ça n'a absolument pas marché le gouvernement n'a absolument pas voulu entendre nos revendications. Sur ce point là nous avons effectivement échoué. En revanche, quelques semaines plus tard c'est bien l'armée qui a annoncé à la frontière que les réfugiés de la guerre civile allaient être accueillis mais nous n'avons, malheureusement, rien à voir avec ça. Maintenant je vous propose qu'on recentre le sujet sur la Listonie.

Journaliste 3 : Monsieur Himlich, nous avons pu observer des normes flux de immigrés et de victimes de la guerre civile se déplacer depuis l'Est du Valkoïnenland vers l'Ouest, ici, en Listonie. Cette décision de faire traverser des énormes flux de personnes et de population a évidemment eu un impact sur le Valkoïnenland et sur les populations qui ont été déplacées. Aussi, en Listonie, on estime que les populations locales ont aussi été impacté et notamment sur le marché du travail puisque les personnes que vous avez déplacé ont besoin d'un travail et notamment de se loger donc on estime qu'il y a eu un impact en Listonie. De plus, le gouvernement n'étant pas au courant et délaissant ses colonies, est-ce que nous pouvons réellement penser que les réfugiés que vous avez déplacés ici sont en sécurité ils peuvent espérer de meilleures conditions de vie?

Vous vous me demandez si des personnes qui se sont réfugiés ici et qui ont fui une guerre civile dans laquelle ils voyaient chaque jour des morts sont mieux à même de vivre dans une colonie délaissé ou dans un territoire en guerre. Je ne sais pas si vous avez été mandaté par l'organisation des nations démocratiques pour me poser cette question mais je pense sincèrement que vous avez un problème. Vous me demandez si des victimes collatérales d'une guerre civile qui ne les concerne pas et dont ils n'ont jamais demandé à ce qu'elle soit déclenchée vivent mieux ici, bien qu'il n'ai pas de travail et des difficultés de logement, dans un pays en paix, ou alors s'il vivrait mieux là où ils étaient c'est-à-dire en pleine guerre civile au milieu des combats et des bombardements avec bien sûr, des cadavres qui jonchent les rues. Vous vous doutez bien que je n'allais pas vous répondre de façon courtoise ou même ne serait-ce que de façon un minimum polie. Tout ce que je peux vous conseiller c'est d'aller directement voir là-bas voir si vous vous y vivriez mieux. Si vous ne le faites pas et que vous pensez qu'ils vivent mieux là-bas, je ne peux que vous conseiller d'aller vous faire voir. Cette conférence prend fin sur ces jolis mots. On a des gens a aider.
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sdf

L'aide humanitaire de l'OND pour les populations civiles du Valkoïnenland s'étend par l'ouverture de deux campements de la Rauði Krossinn dont un à la frontière listonienne
Cet article est réalisé en partenariat avec le média local Rive Rosburg.



L'assistance humanitaire de l'OND manquait aux populations civiles réfugiées du nord du Valkoïnenland indiquait il y a peu un haut fonctionnaire tanskien proche du dossier. L'ouverture était attendue. Les autorités fédérales tanskiennes, qui avaient reçues une demande explicite de la Rauði Krossinn tanskienne depuis le mois de juin ont finalement accordés leur vert pour permettre à des avions cargos issus de l'aviation militaire tanskienne de délivrer du matériel humanitaire à la Rauði Krossinn. Les lignes aériennes civiles étant fermées, l'association humanitaire n'avait pu, à l'inverse de l'aide déployée en Okaristan, faire parvenir ses moyens jusque là. Cette période de trouble - non sans vives critiques de la part de l'aile gauche du Congrès Parlement tanskien - passée, les deux campements humanitaires ont pu débuter leur installation il y a de cela deux semaines et fonctionnent désormais à plein régime nous ont indiqués deux médecins. Un reporter de Tanska 42 a accompagné un appareil tanskien lors de la livraison de plusieurs tonnes d'aide médicale et de nourriture.

"L'aide médicale doit entrer tous les jours au Valkoïnenland. L'OND en livre constamment aux populations de Kønstantinopolis, mais elle n'a pas mandat pour dépasser ce cadre. La Rauði Krossinn peut, elle, opérer sans mandat vu qu'elle ne dépend pas de nous, nous ne faisons que lui apporter des moyens de locomotions qu'elle n'a pas à payer. C'est important pour les civils." a indiqué le pilote de l'appareil.

Le campement, situé à une quinzaine de kilomètres de la frontière est à ce jour le plus important de tous les déploiements de l'association humanitaire. Grâce au corridor aérien fournit par la République Fédérale de Tanska, une cinquantaine de tentes de la Rauði Krossinn ont pu être installés tandis que l'association a ainsi fait délivrer, via une campagne de dons et sur ses propres moyens, plusieurs groupes électrogènes, des citernes et le nécessaire à la constitution d'une véritable petite ville autonome. Le médecin-directeur du campement précisait au micro de Rive-Rosburg dans une émission diffusée en Listonie voisine : "Le plus important pour nous c'est d'offrir un cadre de dignité aux populations civiles. Nous permettons aux enfants d'aller à l'école grâce à nos programmes éducatifs, le tout évidemment dans leur langue. Pendant ce temps nos médecins peuvent soigner les tracas du quotidien mais aussi quelques blessures plus importante évidemment. La priorité pour nous, et nous avons pour cela évidemment du personnel associatif dédié, c'est d'assurer une situation stable aux réfugiés. Quand ils arrivent, ils sont enregistrés et peuvent recevoir eau, nourritures et habits, le tout gratuitement. Ils sont logés dans des tentes similaires aux nôtres. On y opère dedans, je vous assure donc qu'elles offrent un confort, certes limité, mais salubre, propre et un toit. L'hiver est encore loin mais nous préparons déjà un stock de chauffages à granules qui pourront être installés pour leur assurer d'être au chaud. Mais le plus important, avec l'éducation des enfants, c'est évidemment de penser à l'avenir. C'est pour cela que nous sommes en entretien constant avec les autorités gouvernementales. Vous savez ici nous ne sommes qu'à quelques dizaines de kilomètres de la capitale. Là-bas, il y a plus de logements, d'emplois aussi. Ils peuvent rester indéfiniment mais nous avons pour les vocations de leur permettre, en assurant leur sécurité surtout alimentaire, d'envisager leur réinsertion dans la société civile du Valkoïnenland. Vous savez, les premiers troubles sont à 120 kilomètres d'ici, ils sont en sécurité ici."

Rive Rosburg, radio et journal local de la Listonie voisine couvre elle aussi la guerre civile de près. La raison principale est évidemment l'entrée de réfugiés dans la colonie. En coopération avec Tanska 42, nous avons pu faire passer leur question à un haut fonctionnaire tanskien informé sur la situation régionale. "Nous suivons évidemment de près ce qu'il se passe ici. L'OND, contrairement à tout ce qui peut être dit par des incitateurs, n'a pour seul mandat que l'approvisionnement de la ville de Kønstantinopolis. Rien de plus. Tout ce que vous avez pu entendre récemment n'est que mensonges. Vous pourrez corroborer ce que je dis par les communiqués de presses, ils sont publics, les critiques se jouent via la désinformation. Néanmoins, ce que je peux vous dire, c'est que nous suivons avec attention, et inquiétude, les déplacements de populations opérés par quelques groupes militants. L'un de ces directeur l'a reconnu publiquement, son groupe déplace des civils. Il ne les aide pas, il les déplace et les livres à eux-mêmes en Listonie alors que des solutions existent dans leur pays, à commencer par leur propre gouvernement. Nous sommes inquiété par la possible traite d'êtres humains que cela représente, et par les tentatives de déstabilisation et d'ingérences dans les affaires listoniennes que cela peut provoquer. Tanska ne porte pas le Gouvernement listonien dans son cœur, mais nous ne nous ingérons pas dans l'activité quotidienne de leur gouvernance. Si ils faisaient vraiment de l'humanitaire, ils n'enverraient pas, eux-mêmes, des populations vers l'inconnu mais leur offrirait un cadre stable, c'est ce que font d'autres ONG."

Le diplomate ajoute "Les accusations envers l'OND sur le journaliste sont évidemment fausses. Nous n'avons mandatés personne, notre presse est libre et le gouvernement ne paye pas de journalistes pour poser des questions, les bons journalistes le font très bien eux-mêmes."

Alors que la République Fédérale de Tanska et les pays membres de l'OND ont récemment fait évoluer leur dispositif à Kønstantinopolis - réduction de la présence de Tanska et Caratrad, accroissement de celle de Sylva, Teyla et l'Empire du Nord qui ne comble pas la réduction -, le Gouvernement fédéral réfléchirait de plus en plus à entretenir des relations avec les autorités locales de la Listonie sur le sujet des réfugiés a indiqué une source anonyme à Rive Rosburg. L'objectif serait notamment de limiter les risques de traites d'êtres humains, de favoriser la mise en place de cadres - légaux - et dignes pour les populations civiles. La question ne pourra toutefois pas être évoqué "sans l'accord du gouvernement fédéral, parce que nous, nous agissons avec son accord. Les campements humanitaires Rauði Krossinn sont autonomes et ne contreviennent pas à la souveraineté du gouvernement, d'autres actions oui. Camouflées derrière un vocabulaire humaniste et des attaques ad hominem, ces actions n'en restent pas moins des plus inquiétantes." a indiqué un membre du cabinet de la Première ministre contactée par Tanska 42.


Rive Rosburg tiens à préciser à ses auditeurs que ce partenariat avec Tanska 42 n'est aucunement permanent et qu'il ne s'agit la que d'une opportunité singulière pour pouvoir couvrir plus amplement les affaires locales et donc en priorité les actualités liés à la guerre civile au Valkoïnenland. Le programme de radio restera - majoritairement - inchangé pour les jours à venir. Plusieurs entretiens avec des membres de l'administration territoriale listonienne sont notamment prévus ce mardi et ce mercredi dans le cadre de la série sur l'histoire et le fonctionnement Rosburg.
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sdf

La pêche septentrionale, sujet d'intérêt et de discordes
Cet article est réalisé en partenariat avec le média local Rive Rosburg.



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Pêcher est naturel pour tout listonien résidant à Rosburg. C'est le moins que l'on puisse dire. Quiconque arrive à quai dans la ville se sent immédiatement envahit d'odeurs marines. Des poissons frais aux vents iodés qu'amènent la mer, tout, jusque dans les premières rues, rappelle la mer. La ville elle-même s'est construite tournée vers cette mer nourricière et fut, longtemps, l'un sinon le principal port de pêche de l'empire listonien en dépit de sa distance à la métropole. Mais Rosburg-Skaudme c'est aussi, et peut être autant, la baleine. Aujourd'hui interdite bien qu'encore pratiquée au titre de contrebandes contrôlés par les forces impériales, la baleine, notamment pour son huile, a façonné la ville notamment à parti du XVIIIe siècle, marquant une forme d'âge d'or de la pêche. Les signes ne trompent pas, et l'histoire non plus mais la perte d'importance économique liée au recul de la pêche, au commerce avec d'autres nations halieutiques et la fermeture progressive de la chasse à la baleine a entraîné, à partir du milieu du siècle dernier, une lente mais sûre régression dans la ville.

Pour autant, depuis quelques années, la colonie listonienne semble renaître de ses coraux. Cadre paisible du nord de la Manche Blanche, relativement éloignée des activités politiques parfois mouvementées du pouvoir central listonien ou des activités perturbatrices du régime lorenzien en Eurysie occidentale, Rosburg-Skaudme offre ainsi un espace reposant. Ce n'est pas pour rien que désormais plusieurs milliers de Tanskiens, pour près de moitié à la retraite, ont décidés d'y passer des jours paisibles.


ils sont là quelques dizaines à traîner en terrasse devant le "Pub" du port, tenu par un certain Yrjö. Il en existe trois autres en ville, le "pub central", le premier, le "pub du marché", près du marché et le "pub défendu", près de la garnison listonienne. Les spécificités locales ? Des alcools du monde entier et notamment quelques rares scotch järvien habituellement inaccessible en ces latitudes. En bonne partie retraités, ces dizaines d'individus se prélassent alors qu'il ne fait qu'une dizaine de degré. Un chanteur local a été convié et fait danser quelques couples. Tous le disent avec une certaine nostalgie, Rosburg, c'est un peu comme Norja, Halvø ou Kalfafell, la trépidente activité en moins le repos en plus, et toujours, d'après eux "cette même culture à laquelle nous tenons tant". Pour eux, point de dépaysement possible. Depuis quelques années maintenant, des tanskiens par milliers se sont installés dans les ruelles escarpées et pentues de la colonie. Au-delà des retraités, ont peut aussi y compter bon nombre de familles de pêcheurs venus ici échapper aux normes fédérales mais récupérant au passage les droits de douane pour vendre sur le porte de pêche de Norja. Pour tous en tout cas, il paraît difficile de revenir en arrière. Ce n'est pas que Tanska c'est devenu mal, que Norja est invivable, au contraire, c'est qu'on y vit trop. Trop vite, trop de monde, trop de tout. A l'inverse, ils retrouvent ici une forme d'arrêt dans le temps. Depuis près de 30 ans, la colonie n'a guère changé. Certes, internet est passé par là, mais cela ne change pas une façade d'immeuble, la couleur d'un pavé ou l'uniforme ternit d'un soldat listonien s'abreuvant de quelques whiskys dans une colonie encore et toujours considérée comme étant une "bonne planque" où être affecté lorsque l'on est soldat parmi les troupes coloniales de Listonie. C'est cet arrêt de l'évolution, progrès à outrance ou dérèglement selon leur bord politique que sont venus chercher ses familles.

Derrière cette situation de carte postale, la colonie change pourtant dans ses moeurs. C'est ce que nous raconte Yrjö au micro de Rive Rosburg. Jeune tanskien d'une trentaine d'années, il est le gérant de la chaîne de pub qui fait le plaisir des expatriés tanskiens et autres et aussi désormais de nombreux listoniens. Ce qui change ici, c'est qu'un nouveau développement économique est en train de prendre place. La demande en ressources halieutiques étant croissantes dans le monde, notamment au Nazum, la pêche listonienne retrouve des couleurs alors que pour de nombreux pêcheurs listoniens, le Golfe de l'Espérance de l'autre côté de l'océan est devenu plus attrayant du fait des permis accordés et des quotas qui leurs sont permis. Le nombre plus restreint de pêcheurs tanskiens s'est lui développé en qualité, point en nombre, tandis que la pêche listonienne a regagné quelques parts dans la région. C'est ce changement politique entre Tanska et Miridian qui explique, selon Yrjö, l'augmentation du nombre de navires tanskiens à quai. Si ils sont moins nombreux dans les mers du nord, ils sont plus nombreux à s'arrêter à Rosburg. Nous n'avons pas pleinement saisit le raisonnement, mais après tout nous ne sommes pas d'ici.

Mais où est la pomme de discorde ? Dans les réfugiés du Valkoïnenland ? Ceux-ci, plusieurs milliers d'après des associations étatiques kolisburgiennes ont diminués en nombre depuis la relative stabilisation de la situation dans les zones gouvernementales de leur pays natal, et depuis que les activités de Rauði Krossinn se sont accrues à proximité de la frontière. Certes, d'après de nombreux pêcheurs leur nombre serait responsable d'une augmentation de vols de marchandises mais cela serait plus anecdotiques qu'autre chose. Non, la pomme de discorde provient en partie de la Manche Blanche. D'une part, le récent accroissement normatif tanskien a forcé les pêcheurs...tanskiens à se détourner en partie de leur marché traditionnel menant à concurrencer la pêche listonienne en quelques places commerciales encore mineure. D'après Rive Rosburg, les pêcheurs tansiens ont compris qu'ils ne pourraient concurrencer la pêche listonienne en Listonie. D'autre part, les récentes événements en Okaristan et le blocus maritime loduarien ont aussi fermés quelques accès maritimes d'importances menant, cette fois-ci, à une perte pour les pêcheurs listoniens dans une zone peu investie par les tanskiens. Combinés, ces deux facteurs ont amenés à une récente redéfinition, encore partielle nous ne parlons ici que d'une petite partie du totale, des activités marchandes.

Malgré tout, Yrjö l'affirme, comme les retraités avec qui nous avons discutés et d'autres listoniens abordés sur les quais : les tanskiens sont pour le moment les bienvenus, parce qu'ils apportent un renouveau d'activité économique sans atteindre au calme de cette colonie listonienne du bout de l'Eurysie.
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LISTONIE SEPTENTRIONALE - KÖLISBURG : LA CHUTE D'UNE ÉCONOMIE.

C'est désormais officielle et ce depuis le 20 décembre 2012, une province de l'empire listonien située au Nord de l'Eurysie est tombée sous le joug de l'économie kolisienne puisqu'on estime que la part du marché économique kolisien dans cette province listonienne est désormais de 70%. Entre des importations toujours plus importantes et des entreprises kolisiennes qui s'y installent de plus en plus dû à sa proximité et son intérêt géographique, la province listonienne est tombée le 20 décembre sous le joug de l'économie kolisienne. En effet, la part du marché économique kolisienne dans cette province n'a cessé d'augmenter ces derniers mois dû notamment au conflit au Valkoïnenland. En comptant toujours le délaissement de la métropole vers ses colonies, beaucoup de provinces ont décidées de se tourner vers d'autres pays pour se ravitailler et voilà que cette province ne fait pas exception. En effet, la province listonienne est la seule d'Eurasie Septentrionale ce qui veut aussi dire qu'elle est très éloignée des autres colonies et surtout de la métropole. Ainsi, l'empire listonien qui semble petit à petit s'effondrer voit aussi ces colonies tenter de s'organiser entre elles et maintenir ses comptoirs. Si pour certains cela fonctionne encore, la plupart des colonies s'effondrent sur elles-mêmes et les comptoirs tombent les uns après les autres dans l'assistanat. Cette province ne fait pas exception. D'abord, il y a eu l'installation d'un marché parois qui a vite perdu du souffle dû à un manque d'intérêt pour les pirates pharois d'établir un marché pérenne. Ensuite, il y a eu un marché économique tanskien qui s'est installé mais qui, là encore, par manque de rendement s'est vite délocalisé bien qu'une légère part de se marché reste encore présente. Définitivement, grâce à un souffle économique glorieux de l'économie kolisienne et une intervention inédite de l'état, les entreprises et marchés économiques kolisiens ont pu s'implanter dans cette province. Pour autant, si cette nouvelle façon de consommer plait à certains listoniens qui voit l'arrivée du marché kolisien comme du pain bénit fac à une métropole qui les délaissent, d'autres sont en désaccord face à cette nouvelle façon de consommer :

ANNE-MARIE VASQUEZ, journaliste et auteure sur la politique coloniale listonienne :On assiste à un remplacement d'une culture. Il est clair que cette province de Listonie a toujours été influencée par les autres pays germanophones et germaniques autour et avoisinants mais elle a toujours su garder une partie de sa culture ibérique qu'elle tient d'un héritage provenant de la métropole. Aujourd'hui, sur le marché économique de cette province, cet héritage est remit en question et a été pour la plupart vu comme un remplacement voir une invasion. Bien-sûr, on ne peut pas nier que le chômage explosait et que l'arrivée des kolisiens sur le marché du travail de la province a été vecteur d'emploi mais il ne faut pas oublier que c'est un jeu dangereux auquel l'état kolisien joue. Dans les prochaines années, il va devoir jouer au funambules pour convaincre la population listonienne qu'il n'est pas là pour remplacer ou imposer mais soutenir une territoire eurysien qui est délaissé. C'est dans la stabilité régionale que réside tout l'intérêt pour l'état kolisien d'intervenir car, Kölisburg l'a vécu avec le Valkoïnenland, un territoire délaissé est un territoire qui fonce vers la crise et potentiellement la guerre civile. Inévitablement, cela a failli provoquer une destabilisation Eurysienne au Valkoïnenland mais grâce à des acteurs variés comme le Kölisburg ou l'OND on a pu voir que c'est resté régional, voir, local.

Ensuite, le marché kolisien s'est aussi implanté dans la crise et les marché divergents. Une étude menée en Octobre 2012 montre l'étendu des marchés noirs dans cette province listonienne et on estime que ceux-ci représentait avant l'explosion économique kolisienne dans cette province plus de 60% de l'économie. Aujourd'hui, ils représentent 15% de celle-ci. Et, là encore, le gouvernement et l'économie kolisienne a su joué sur ce tableau puisque sur le marché noir, si on trouve encore des produits listoniens, on y trouve majoritairement des produits kolisiens vendu à bas prix. Cependant, la plupart de ces produits sont issu de contrebande et donc beaucoup moins fiables. De facto, les consommateurs listoniens préfèrent se fier à des produits venant directement du Kölisburg et sains plutôt que de se laisser tenter par des produits douteux bien que, beaucoup moins chers. Dans la contrebande, on retrouve aussi beaucoup de produits tanskiens notamment des produits plus couteux tels que de l'alcool doux. Sur la travail, beaucoup de listoniens continue de travailler dans les clandestinité malgré l'expansion des opportunités kolisiennes proposées aux listoniens. En effet, ce chemin de la clandestinité qui est emprunté par de moins en moins de listoniens restent moins rémunérateurs et plus dangereux mais il assure la sécurité d'une protection pérenne face à la crise que traverse l'empire listonien. Pour eux, Kölisburg ne restera peut-être pas et Tanska ne s'impliquera peut-être pas autant qu'avant dans cette province. Ainsi, ils préfèrent rester dans des réseaux clandestins qu'ils considèrent comme plus sécurisés :

JUAN MIGUEL, travailleur clandestin :Le soucis c'est que si demain la politique kolisienne sur notre province change, nous sommes fichus. L'avenir est incertain et nous n'avons aucune garantie que les industries kolisiennes qui sont venues s'installer ici resteront définitivement alors que les réseaux clandestins de travail déjà en place, eux, ne risquent pas de partir puisque la crise dure depuis déjà plusieurs années. Ces réseaux étaient fragiles au départ mais ils ont eu le temps de se mettre en place et, pour les faire tomber, il faudrait que la région se stabilise ce qui est impossible sans intervention extérieure.

Pour le moment, le gouvernement kolisien continue de procéder à sa politique de stabilisation de la région et continue d'alimenter certains secteurs voulant s'implanter dans cette province pour permettre dans un premier temps une stabilisation économique et une main sur la clandestinité avant, peut-être, de glisser vers une stabilisation politique.
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Rosborg-Skaudme, 28 août 2012.

Manifestation pro-réfugiés

Vous n'avez pas le monopole du cœur

La xénophobie n'a pas le vent en poupe. Malgré les efforts de la République de Tanska, la population persistait à accueillir d'un bon œil - au pire indifférent - les réfugiés Valkonïens importés par les associations kölisiennes. Peuple colonisateur par excellence, la Listonie avait depuis longtemps appris à faire avec le brassage des populations et était prête à accueillir tout le monde tant que la hiérarchie nobiliaire restait en place, et les natifs de Listonia en haut de l'échelle sociale.

Staff a écrit :Action clandestine arbitrée en échec mineur, arbitrée par la modération sur discord. / Détails de l'action

70 - 100 Réussite majeure : La population civile manifeste son mécontentement face à l'arrivée massive de réfugiés rentrant grâce à l'aide d'ONGs kölisiennes y voyant de la traite d'être humains. Elle soutien l'assistance humanitaire apportée par Tanska en faveur de la ville assiégée de Konstaninopolis et demande, si les réfugiés sont autorisés à rester par le gouvernement, l'assistance d'ONGs étrangères et notamment Tanskiennes.

40 - 69 Réussite mineure : La population exprime son mécontentement face à l'arrivée des réfugiés sans aucune action collective. OU elle regarde l'intervention Tanskienne/OND avec intérêt mais ne manifeste aucune animosité à l'égard des réfugiés.

20 -39 Échec mineur : La population civile soutiens l'accueil de réfugiés et se désintéresse de la situation à Konstaninopolis.

0 - 19 Échec majeur : La population civile soutient l'accueil de réfugiés et condamne vivement l'action de l'OND à Konstaninopolis en y voyant là un impérialisme virulent..

Informations obtenues a écrit :L'éloignement entre la République de Tanska et la province de Skaudme ne joue pas en sa faveur. Au contraire du Kolisburg qui, plus proche, passe naturellement pour plus légitime dans son action humanitaire. La propagande tanskienne passe relativement inaperçue et son message ne trouve pas écho dans la population civile qui ne montre pas d'hostilité particulière à l'égard des réfugiés.
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Asbjørn attendait calmement sur le bord d'une route en sortie du village. Les autres n'allaient pas tarder à revenir. Il fallait revenir au campement avant la tombée de la nuit pour être au calme. Depuis plusieurs semaines maintenant, Asbjørn, en compagnie d'Eyðbjartur et de la poigné d'hommes qui les accompagnaient faisaient des allers-retours avec les quelques villages enclavés de la province de Macao. Lui connaissait la langue, un peu, les autres pouvaient désormais entretenir une discussion avec un enfant de 4 ans, 6 ans pour les meilleurs. Ce n'était pas parfait, mais ce n'était pas mauvais non plus. Loin de la trépidante et surpeuplée métropole et capitale de la province, l'arrière pays rempli de jungle luxuriante et d'une faune pas toujours accueillante offrait néanmoins un calme relatif pour l'action entreprise par les mercenaires.

La traversée sur la corvette d'Arto avait été de courte durée. Calme non, le personnage servant de capitaine alimentant déjà de sa simple présence discussions et débats et il fallait préparer par les débuts. Loin des yeux loin du cœur et donc de tout Listonien, la vie reculée dans l'arrière-pays n'en était pas pour autant simple. De temps à autre, il fallait payer quelques villageois pour se procurer de quoi subsister mais aussi pour pouvoir envoyer quelques courriers à Kotios notamment. Aujourd'hui la journée était belle, chaude et claire. On était à la fin de mars. Le rendez-vous avec le chef du village avait l'air de se dérouler correctement. Fixé à 14 heures, il était toujours en cours, on approchait 18 heures. Asbjørn était las d'attendre éperdument en sortie du village. Leurs allers et venues répétées n'enlevaient rien à leur nature d'étranger en ses villages reculés. Le groupe était arrivé léger à Macao mais le cœur lourd d'une mission d'importance. Il fallait, dans un esprit des plus humanistes, désaliéner ses populations de l'occupation listonienne. Mais la Listonie c'était quelque chose de lointain et, dans ses villages reculés, quelque chose d'absent, sans nul doute. Ils ne s'étaient pas encore décidé de la bonne manière de mener à bien leur mission pour laquelle le commanditaire avait grassement payé.

Chaque soir, et ce serait sans doute le cas encore pour aujourd'hui, les hommes se réunissaient dans leur petit campement sommaire. Une sommaire maison en bois construite à quelques encablures d'un village, au bord d'une rivière mais suffisamment surélevée pour éviter le danger des crues. Les villageois avaient aidé, tout du moins ils avaient été payés. Au milieu de la jungle, la communication se faisait par téléphone satellite. Il n'y en avait qu'un seul, et il ne quittait jamais la demeure. L'électricité, limiter à un simple groupe électrogène sommaire ne tournant que nécessaire alimentait un ordinateur, connecté lui aussi par satellite, une prise pour recharger quelques portables, un frigo, un congélateur et un micro-onde. Tout n'était branché que nécessaire. Le pétrole, nécessaire, était acheté auprès de villageois qui s'en procurait en ville. La consommation était faible et les achats irréguliers. Au total, les hommes n'étaient que treize. La moitié d'entre eux ne résidaient pas là mais partaient, pendant une semaine ou plus, rejoindre un autre village. Ils y apportaient deux bras, les leurs, et tentaient d'entrer en contact avec les chefs de village pour aller plus loin dans le service offert. la vie sur le campement était simple, basique. En journée, il était presque vide, un ou deux hommes tout au plus participaient à l'entretien de la maisonnette, à quelques travaux ménagers, à l'écriture de rapport aussi et à d'autres tâches. L'écriture, ou plutôt la tâche administrative demandé par l'employeur restait conséquente pour une opération d'une ampleur encore si réduite. Treize hommes et quelques villages suffisaient à noircir un nombre impressionnant de pages à la semaine. Les formulaires à remplir étaient réglés comme une horloge de sorte que l'employeur ne prévoyait aucune surprise dans la forme de ce qu'il lisait et ne pouvait directement plonger que dans le contenu. Un rapport était produit par semaine, quelques pages pour les plus petits, des dizaines pour les plus importants. Il fallait aussi lister les dépenses bien que les justificatifs étaient peu nombreux. Même perdu dans la jungle, même sur un autre continent, même sans connectivité importante, on échappe pas à l'administration de cet employeur là qui, par moment mais ça n'était pas le cas ici, peut rapidement devenir une gêne difficilement imaginable tant le fardeau de la procédure s'abat sur un Atlas incapable d'en assumer la rigidité. Voilà de quoi le quotidien était fait, mais pas pour longtemps.
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