11/05/2017
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Activités étrangères en Fortuna - Page 4

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ALERTE

Prévisions du centre métrologiques de Printempéribourg : puissants vents remontant l'Afarée en direction du nord-ouest.

CRAMOISIE© appelle à la vigilance : évitez les sorties en extérieur entre 12h lundi et 17h mardi (ces estimations peuvent être amenées à évoluer - consultez notre site internet). En cas de nécessité, porter un masque en tissu sur le visage et des lunettes de piscine pour se protéger les yeux. Une hydratation régulière est importante. Dans la mesure du possible, ne pas avaler sa salive en cas d'arrière-goût d’œuf dans la bouche.

En cas de choc toxique, contactez Grand Hôpital.

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Dom Francisco Mogador Altarini: l'entretien choc



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Depuis son séjour fortunéen, Dom Fransesco Altarini ne tarit pas d'éloges sur le modèle de la cité mère, qu'il compare idéale, tout en criitiquant la dérive "libérale" du gouvernement communal actuel, sous le mandat de la Patrice Valeria Visconti. Nos équipes se sont donc portées à la rencontre de ce trublion de la politique velsnienne, dans ce contexte de "démocratisation" partielle et de la réforme du système électoral de la cité sur l'eau.

Journaliste: Bien le bonjour votre excellence Altarini, c'est un véritable honneur de faire votre rencontre, encore une fois. Je rappelle que vous commencez à evenir un habitué de notre journal. Il faut le dire: vos pérégrinations à l'étranger n'ont pas manquées d'être remarquées par les observateurs politiques. Et comme tous les autres, nous nous demandons à quoi correspondent dans votre itinéraire tous ces déplacements: d'abord Teyla, maintenant Fortuna... Est-ce un retour au sources pour vous ?

Dom Altarini: Tout d'abord, je te remercie de m’accueillir ici. Cela fait plaisir de voir que tous les merdias de la République n'ont pas encore cédé aux sirènes du gauchisme: c'est bien, cela veut dire que tout n'est pas perdu. J'ai commencé à regarder au delà de Velsna quand je me suis rendu compte à quel point notre système était dans une merde noire. Tu vois, je suis un grand amateur d'Histoire, alors avant de partir je me suis d'abord réfugié dans les livres: j'ai révisé tous les grands classiques pour voir deux choses. Déjà, où est-ce qu'on a merdé, et ensuite, comment arranger ça avec de vieilles solutions. Je me suis posé la question: comment est-ce qu'on peut tomber au point de foutre en l'air un système qui marchait parfaitement bien, pour lui préférer un autre où on récompense les plus faibles et les plus débiles. Je sais très bien ce qu'on va me dire: que Di Grassi et toute sa clique sont des traîtres, qu'ils ont permis à des gens médiocres, très médiocres, de s'imaginer dans des habits de sénateur. Mais je pense que le problème va plus loin que ça...

Journaliste: Comment appelez vous un système qui "marche parfaitement bien" ? Pourtant, nous avons eu pas mal de problèmes ces dernières années...

Dom Altarini: Attends, laisse moi finir s'il te plaît. Bla bla bla il y a plus de guerre civile Di Grassi nous a sauvé etc... je connais la chanson. Justement, figure toi de ce que je pense: cela n'a pas été une si bonne nouvelle que ça. Déjà, il faudra qu'on réevalue toute cette version de la bien pensance comme quoi les gentils ont gagné. Ça je pense qu'il faut un peu l'évacuer au bout d'un moment. On nous parle beaucoup de ce qu'on a gagné mais pas beaucoup de ce qu'on a perdu, et c'est là où je veux en venir avec ces voyages. Je voulais faire la comparaison entre un système où on a tout abandonné des traditions et des bons usages comme Teyla, et un autre où le bon sens perdure. Le bon sens, tu sais ce que c'est que le bon sens ? Le bon sens, c'est quand ce sont les meilleurs qui gouvernent: pas les plus médiocres, pas les plus populaires non...les meilleurs, les surhommes au sens philosophie du terme.

Et concernant la stabilité aussi il faudra qu'on qu'on en reparle. Je pense pas que 300 eurycommunistes au Sénat c'est gage d'une bonne stabilité, je sais pas toi mais ça me rend pas serein de voir 300 mangeurs de quinoa squatter un endroit sacré où il y a encore dix ans, les culs qui s'y posaient étaient ceux de vrais fortunéens. Mais bref.

Journaliste: Et ce voyage à Fortuna ? Vous permet-il de "recentrer" votre idéal politique ? Qu'avez vous appris qui pourrait constituer une réponse à toutes vos questions ?

Dom Altarini: Toi je t'aime bien, tu poses les bonnes questions, et pour y répondre je vais devoir repartir sur le cocnept du bon sens. Velsna fonctionnait sur cette notion à la bonne époque, faut l'savoir. Chaque règle dans nos lois avait son but précis: que les meilleurs gouvernent, comme je l'ai dit. Et comment on arrive à ça tu me diras. C'est simple: je sais pas si t'as lu quelques philosophes comme Laziano Di Canossa, ou Balbo ? Bah eux tu vois, ils te diront que le gouvernement parfait n'est pas une monarchie, où t'as qu'un seul guss qui s'arroge tout le pouvoir comme à Teyla en s’appellent "roi", ou une démocratie où des fragiles décident entres elles de se faire une safe space par habitant parce que ce sont des gros fragiles, comme au Grand Kah par exemple. Quand un seul gouverne, on appelle ça la tyrannie d'un seul, et quand tous gouvernent on appelle ça un gouvernement de femmes, ou un truc du genre j'ai plus la ref exacte. Et entre ces deux là il y a le gouvernement parfaitement équilibré: celui où ce sont les meilleurs qui gouvernenent par le mérité: pas par le sang comme chez les tyrans, et sans être tirés par le bas par les médiocres. C'est là où je veux en venir. A Velsna, on a abandonné tout ça, parce qu'on a cru bon de laisser les médiocres grapiller un peu de pouvoir, on a laissé les gazelles manger à la table des lions.

Du coup je suis là pour recoller le morceaux avec la mère patrie, et elle je peux te dire que contrairement à nous, elle a pas perdu ses repères. Eux, ils ont pas foutu en l'air tout leur système sur un caprice de gamin trop gâté. Ils ont pas cédé aux sirènes du gauchisme comme j'ai pu le voir à Teyla. Et je vais te dire pourquoi: déjà on va commencer simple avec les partis politiques. Les fortunéens, eux, ils n'ont pas cédé au factionnalisme. Ils sont pas venu avec leurs gros sabots après plus de mille ans de bon fonctionnement pour dire: "Au fait les gars on change les règles: maintenant on légalise les partis politiques.". Ça, c'est la première grosse erreur des réformes de Di Grassi, parce que quand on permet aux gens de former des associations plus solides que le système de factions qu'on avait, et qui était hérité des bonnes règles fortunéennes, alors on crée des citoyens qui sont plus fidèles aux partis qu'à la patrie. Voilà le problème: on a plus de sénateurs d'un corps civique uni, on a juste des politiciens qui regardent d'abord ce qui plait dans leurs rangs avant de regarder ailleurs. On divise la République en faisant ça, et c'est la porte ouverte au socialisme et au communisme. A Fortuna, on est encore suffisamment adeptes du bon sens pour ne pas faire la connerie de faire entrer le loup dans la bergerie. Tu vois la différence ? Tu vois des communistes au Sénat fortunéen ? Non, tu vois des factions centenaires qui s'opposent sur des sujets importants, mais qui n'oublient jamais qu'ils font partie d'un seul groupe, d'une seule tendance. Ils se reconnaissent entre eux pour ce qu'ils sont: les meilleurs de leur cité. Républicains, canossiens...ils ont des noms différents mais ils sont de la même famille et du même milieu. Il y a pas de médiocres, il y a pas de gens qui veulent la destruction du système. Ils sont tous unis dans une forme d'élite fermée, où en entre parce qu'on le mérite. Les velsniens sont devenus partisans, et les fortunéens sont restés fortunéens. Pas le même maillot mais la même passion, c'est comme ça que je définirais le système fortunéen idéal, et je pense qu'on devrait y retourner.

Journaliste: Intéressant. Sur ce point de la conservation des institutions, vous dites que Fortuna est un modèle. Pour ce qui est des partis, c'est tout à fait vrai, mais en revanche, le système de droit de vote a davantage été réformé à Fortuna qu'à Velsna. Le cens électoral y a été aboli là où les réformes digrassiennes l'ont conservé malgré une baisse des paliers de vote, et le passage de dix classes censitaires à cinq. Fortuna a désormais un suffrage universel et...* le journaliste est coupé par Altarini*

Dom Altarini:
Nan je te coupe tout de suite. En théorie je dirais que t'as raison hein, mais le problème c'est que tu vois pas plus loin que le bout de ton nez. Alors oui, tout le monde peut voter depuis...je crois un demi siècle, mais t'oublie que l'absence de partis politiques fait que finalement, ils peuvent bien voter pour qui ils veulent, le système reste le même, et c'est très bien comme ça. Pareil, on va pas de cacher d'une chose, c'est que dans la forme, le Sénat fortunéen est toujours dépositaire de la majorité du pouvoir législatif du pays, là où les réformes digrassiennes ont fait exprès de rendre le Sénat plus faible, et ont essayé de répartir le pouvoir entre plein d'instances pour ne pas effrayer les faibles et les femmelettes, et pas qu'elles chouinent. Et que je te sors des comices, et que je te sors des commissions anti-corruption....ouin ouin ouin les riches sénateurs fonjt ce qu'ils veulent. Non, ça c'est faux et archi faux, encore une réponse de gauchiste un peu trop fragile pour comprendre qu'il faut un peu plus de force en politique, de la force qui vient des bras. On a nivelle par le bas, c'est vraiment pathétique. Tout ça pour dire qu'il faut un peu voir ce qui se fait ici dans le sud, et laisser faire le bon sens. LE BON SENS, tu sais ce que c'est que LE BON SENS ?! Et le bon sens c'est quoi ? C'est de faire comme à Fortuna, et de réserver des sièges permanents pour les meilleures familles de la ville. Oui tu dis qu'il y a un suffrage universel, mais ils ont réussi à en annuler tous les effets négatifs avec du bon sens.

Journaliste: Je vois...Je suppose que vous n'êtes pas venu ici seulement pour vous quérir de ce qui se fait à Fortuna, mais aussi faire travailler vos relations, je me trompe ? Comment voyez vous le futur des relations entre Velsna et Fortuna ? Et celui de la voiz que Velsna devrait emprunter à l'international ?

Dom Altarini: Je pense que c'est plutôt clair. Il faut qu'on revienne chez papa et maman, toutes les routes mènent toujours à Fortuna, c'est ce qui se dit depuis la nuit des temps. Il faut aller là où est le bon sens. Déjà s'est trop détourner de ce qui devrait nous préoccuper: l'axe du mal qui veut détruire notre cité. La Zélandia c'est plus et c'est très bien, ça veut dire qu'on a un adversaire séculaire de moins. Mais faut pas qu'on se ramollisse, les achosiens sont toujours en vie, et encore une fois, notre gouvernement nous déçoit en essayant de jouer les conciliants avec des gens qui veulent nous détruire. Ils nous détestent, ils nous haïssent, et nous on tend l'autre joue parce qu'on a assimilé une pensée de fragile, et qu'on évolue dans un contexte où la faiblesse est privilégiée aux rapports d'homme à homme. Qu'on se le dise, la manière dont le gouvernement Visconti gère l'affaire achosienne est une honte: on s'est couché devant un peuple de pêcheurs et de barbares. On s'endort en se disant que ces types sont juste des bons gars qui veulent vivre comme n'importe qui, et on en oublie qu'ils sont achosiens. C'es tpour ça qu'à chaque séance au Séénat, qu'importe le sujet abordé, je rappelle toujours que ces types veulent nous détruire en tant que groupe d'individu. A chaque vote, à chaque prise de parole, je le martèle, c'est mon devoir citoyen: il faut détruire l'Achosie. Et pour détruire l'Achosie on aura besoin de l'aide de Fortuna, qu'on le veuille ou non.

Journaliste: Dernièrement, vous avez tenu des propos qui pourraient choquer quant à la necessité d'un homme fort à la tête de l'état. Pourtant, lorsqu'on vous entend, vous avez l'air de promouvoir le gouvernement de plusieurs davantage que celui d'un seul ? N'y a t-il pas une contradiction dans vos dires ?

Dom Altarini: Pas du tout. Je pars du principe, comme dans beaucoup de pays, qu'il y a un équilibre à avoir entre tyrannie et anarchie du grand nombre. Ce que je dis, c'est qu'io doit y avoir une rationalisation du pouvoir des sénateurs, mais pas par un nivellement par le bas, avec des assemblées populaires dans tous les sens juste de sorte à flatter les égos de la plèbe. Non non, il nous faut un rôle d'arbitre à Velsna, un rôle que plus personne n'a depuis la fin du Patriciat. Je pense qu'il faut lever le tabou autour des pouvoirs du Patrice et qu'il retrouve une vraie utilité. Je parle pas d'un retour à la tyrannie, mais le patrice à la base, c'et un peu celui qui fait le lien entre Velsna et Fortuna. C'est surtout dommage pour le lien fortuno velsnien qu'il soit totalement absent de la plupart des débats qui secouent la cité. Je dois le rappeler, mais à la bonne époque, quand Velsna avait des couilles, le Patrice et le Sénat fortunéen avaient un rendez voius annuel au cours duquel ils détaillaient des objectifs communs à long terme. Il nous faut une vraie entente avec la cité mère, et esquisser les traits d'une vraie solidarité italophone, entre grosses couilles: un vrai monde fortunéen structuré politiquement, une alliance purement italophone, en virant tous les traîne savates avec lesquels on s'est allié par le passé, des individus aussi fiables qu'une voiture teylaise et aussi consiistants que des feuilles A4. Nan,, avoir un Patrice investi d'un vrai pouvoir nous procurera une forme de stabilité qui n'existe pas actuellement, et que les faiblards à notre tête n'ont aucune idée de commencer faire en sorte que ça s'arrange. Bref, avec les optimates et moi même, on a un plan pour rendre à Velsna sa gloire d'origine et sa paire de burnes.

Journaliste: Eh bien excellence Alterini, je vous remercie pour m'avoir concédé cette interview, nul doute que beaucoup de nos lecteurs seront de votre avis...
Dom Altarini: C'est toujours un plaisir...
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Privatisations : tout doit disparaître !
Jouez, vous gagnerez peut-être !

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Grand Forum des mercenaires de Volterra

Engagez vous !



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La vraie liberté t'attend...

Toi, jeune entrepreneur, oui c'est à toi que je parle. Tu en as marre de payer l'équivalent de la fiscalité tanskienne en impôts et taxes destinées à financer des feignants au chômage, des boomers et des assistés ? En as tu marre que l'on te fasse la morale sous n'importe quel prétexte prompt à ralentir tes extraordinaires capacités, de la même façon que ton gouvernement socialiste entendent faire main basse sur le fruit de TON travail ? Alors la vie de condotierre et de mercenaire est faite pour toi dans mon utopie de Volterra.

Mais qu'est-ce que Volterra ?


Volterra n'est pas seulement un lieu en pleine Dodécapole Fortunéenne...non, c'est une idée, portée par moi même, Salvatore Lograno, qui t'écris à toi, et rien qu'à toi, car tu es spécial. Oui, lève toi, arrête tout ce que tu fais, ouvre la fenêtre et hurle le à pleins poumons: je suis spécial ! Et maintenant, regarde toi dans le miroir...oui, tu auras bien compris: mon utopie te ressemble, mon utopie porte ton nom, mon utopie, c'est toi...potentiellement.


Ils ont testé la liberté pour vous:
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Jamal Ben Sayed, condotierre au service de la République libertarienne: "Argent, alcool et Lograno-coins à volonté. Meilleure expérience de ma vie. Environnement de travail top puisque pas de règles, patron top, rendements financiers top..."


Imagine donc...une cité où les foudres de la censures ne s'abattent sur personne, une cité où les impôts n'existent pas, où l'expression et le blasphème n'ont pas de limite. Une société où il n'y a aucun filtre entre ta pensée et tes mots. Une cité où le concept de contrôle fiscal n'existe pas. Oui...cette ville là est faite pour toi, si tu es amoureux de la liberté absolue et sans la moindre entrave. Alors rejoins moi, et prends part à mes côtés à cette incroyable aventure qu'est la République libertarienne de Volterra ! Rendez vous au Grand Forum des Mercenaires de Volterra !



Ceci était une publicité sponsorisée par le Gouvernement de la République libertarienne de Volterra.

Pour toute information liée aux paiements et aux primes éventuelles, ou pour toute réclamation, merci de contacter le Bureau du Protecteur Salvatore Lograno.


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Vous avez reçu vos cartons ! Rendez-vous ici pour les remplir.

Vos cartonsCarton n°44
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Carton n°45
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Carton n°46 - EN CADEAU
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Loterie de Messalie

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Initiative de la grande migration, s'expatrier à Velsna: pensez-y

Perspectives professionnelles, économiques et familiales



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Cela pourrait être vous...(pas le chien hein)

Économie dynamique, vie culturelle bouillonnante, perspectives sans fin...notre cité s’enorgueillit de sa superbe et de son développement...mais à quoi bon profiter de la richesse si ce n'est pas pour la partager, et en faire profiter le reste de l'univers. C'est dans cette optique qu'a été créer "l'initiative de la grande migration", dont le nom fait écho aux différents grands mouvements d'installation leucytalienne dont notre cité a été marquée durant toute son Histoire. Conformément à sa tradition d’accueil, notre cité se fait donc la chantre d'une nouvelle "grande migration", avec tous les avantages offerts par le Gouvernement communal, et les perspectives que cela apporte.

Notre cité peine à suivre le rythme de son succès, et a un grand besoin de tout le génie que l'humanité est prête à lui offrir afin de relever les nouveaux grands défis du siècle à venir. Il n'y a pas de profils privilégiés, et chaque expérience, chaque nom, chaque histoire sera une richesse de plus à ajouter au grand livre de la cité.

Parmi les avantages mis en avant par cette initiative, les petits plats ont été mis dans les grands, que ce soit par nos partenaires publics ou privés, qui se sont assurés par une bonne concorde de toutes ces choses qui pourraient vous manquer dans votre patrie d'origine:
- Une sécurité de l'emploi et un chômage quasi inexistant.
- Une procédure d'immigration et un trajet entièrement réglé par nos partenaires publics et privés.
- Un accès à la citoyenneté facilité, avec un examen possiblement accessible un an à peine après votre arrivée (sous réserve de casier judiciaire vierge).
- La possibilité de choisir votre future cité de résidence parmi celles qui se sont joint à cette initiative.
- Une allocation consacrée à chaque nouvel arrivant pour une durée de trois mois, afin d'établir les fondation d'un projet familial et professionnel en toute sérénité.
- Un accès à la propriété facilité par un corpus de lois permissives concernant le parc immobilier velsnien.

Si vous êtes prêts à vous embarquer dans une grande aventure à nos côtés, vous pouvez dés à présent remplir ce court formulaire, afin que nous puissions traiter votre demande au plus vite. (à livrer à l'adresse suivante)


[center]Formulaire d'inscription de la Grande Migration [/center]

[b]Pays de résidence actuel:[/b]
[b]Nombre d'individus impliqués dans "la Grande Migration":[/b]
[b]Niveau de revenu estimé (choisir entre une fourchette basse, moyenne ou haute):[/b]
[b]Niveau de qualification estimé (choisir entre capital professionnel faible (aucun diplôme), moyen (niveau bac) ou élevé (Bac +3 ou plus):[/b]
[b]Cités de résidence sélectionnées (HRP, regardez la carte):[/b]
[b]Vos citoyens ont-ils déjà une maîtrise du velsnien standard/fortunéen ou une autre langue italophone:[/b] OUI/NON
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https://i.imgur.com/srsJpjA.jpeg


Ce message est le dernier que vous recevrez de nos brouteurs.
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Le silence des sœurs

Le déliquescence du "Monde fortunéen" ?



L'Histoire est ainsi faite: elle n'est pas chose morte, un fil discontinu et plat, parfaitement linéaire, loin de là. L'Histoire bouge, elle est en mouvement permanent, elle tire son énergie des forces qui viennent l'animer, de ça et de là, dans une grande dynamique d'inertie: un petite quelque chose provoque autre chose, qui déclenche quelque chose de gros. Ce mouvement a toujours été variable, et il n'a jamais été uniforme: il se passe tant de choses certaines décennies, voire certaines années, que les temps suivants, plus calmes, peuvent paraître s'écouler aussi lentement que des siècles, et être vécus par ceux qui l'animent comme des moments perdus: une illusion d'optique qui illustre la puissance de deux mécanismes fondamentaux: la volonté du changement affrontant celle de la conservation de ce qui a été, notre désir d'améliorer notre sort se dressant face à notre propre nostalgie, qui mène un combat vain dans la quête de la sauvegarde de nos repères. L'Histoire, c'est cela: le récit tragique et inéluctable du changement permanent, et la place que les acteurs de cette pièce possèdent, dans un spectacle bien souvent plus pathétique qu’héroïque. Bien souvent, c'est la différence de rythme dans ce récit qui détermine ce que sont les civilisations, dont les effondrements et les naissances ont lieux lorsque l'on pose deux de ces histoires côte à côte sur une même étagère. La cité d'Adria pour laquelle travaille sa petite compagnie est belle, mais elle ne permet pas de faire cicatriser certaines choses, des plaies que la voix de la dame de Lykaron ont ouvertes, béantes et suintantes.

L'Histoire vient mettre la jeune femme dos au mur: trois ans qu'elle s'était figée, et la voilà repartie, dans un enchainement d'évènements qui la dépassait, et qui affecterait les millions d'enfants de Dame Fortune. Elle esquissa une réponse, sous la forme d'une syllaba, une seule qui suffit à remettre le doigt dans l’engrange: "Oui.".

Dans cette grande Histoire, le récit de ce que l'on nomme "Monde fortunéen" a toujours tenu une place à part. Il existe indéniablement un "temps fortunéen", une unité de mesure qui détermine qui appartient ou non à ce grand livre. Que nous raconte donc ce livre, plus vieux que la plupart de ceux rangés dans la bibliothèque ? Le Monde fortunéen nous raconte cet univers décentralisé, fait de la somme d'une myriade d’intérêts locaux. Ici, il n'y a guère de royaumes et d'empires, il n'y a jamais eu autre chose que le récit d'hommes qui se définissent comme libres, des hommes qui se pensent égaux entre eux, qui se jaugent en permanence dans la dignité de ce statut: des groupes de citoyens qui possèdent entre eux le lien de la paternité commune. Ces groupes d'individus se battent entre eux, ils se disputent, et ils en meurent parfois même...mais ils possèdent un trait commun qui les rend dignes à leur sens de se battre pour obtenir cette dignité: l'héritage de Fortuna est leur revendication commune, à toutes et à tous. Fortune reste et restera le centre décentralisé de ce monde éclaté d'îles, d'îlots et de bouts de terre. On peut les appeler "Velsniens", "Canossiens", "Volterrans", "Landrins"....du pareil au même: les mêmes institutions, peu ou prou, et malgré les différences, il y a toujours le poids invisible du carcan de la vieille Fortina qui enserre les actions, les paroles, qui forment un flot de références culturelles communes qui sont les responsables à la fois de la réussite et des drames de leurs existences.

Parfois en Histoire, l'on connaît enfin ces périodes d'accélération et de remous propres à un monde...et si ce n'était pas le cas du monde fortunéen ces jours ci ? Ce n'est pas nouveau: cela fait des années que cet univers de cités-états connait ses instabilités, le plus souvent locales: la guerre de l'AIAN dans les années 1970-1980, la démocratisation de Fortuna au XXème siècle, la guerre des triumvirs plus récemment...et si tout cela ne faisait pas partie d'un grand tout ? D'un ensemble de répliques annonciatrices de changements plus importants encore qui s’inscrivent dans un grand mouvement de fond. Le changement est l'ennemi de la plupart de ces cités: le Sénat velsnien, le gouvernement renversé fortunéen, même la Démocratie apaméenne...mais ce qu'elles ignorent, c'est qu'il est déjà à l’œuvre dans bien des endroits, parfois même sans que les acteurs de cet univers quasi insulaire ne s'en rendent compte. Ce n'est que lorsque le centre de ce monde connait des remous que toutes ses extrémités commencent à le ressentir. La Guerre de l'AIAN ? Des tumultes en lisière du monde fortunéen, insignifiant... La démocratisation de Fortuna ? Un simple épisode de passation de pouvoir de façade sans aucune évolution. La Guerre des Triumvirs ? Plus compliqué...car c'est bien là la première fois depuis longtemps que deux parties de l'élite aristocratique fortunéenne se sont déchirés sur le sens à donner à l'Histoire: le tour en arrière ou la conservation ? Ce fut peut-être le déclic de ce qui est en train de se produire dans le cœur de la cité fotunéenne, mais pas seulement...

Les choses sont en train de changer, tout le monde le sent, mais personne ne sait encore dans quel sens ira l'Histoire cette fois ci. Chez les velsniens, on scrute attentivement chaque mouvement, chaque signe de ce qui pourrait advenir de la cité-mère: certains sont inquiets, d'autres sont empressés, les destins se décident dans ces instants là. Personne n'arrive à mettre le doigt dessus, mais dans toutes les parts de cette petite élite, on sent quelque chose: le fond de l'air a drastiquement changé en l'espace de quelques semaines et tous se posent la question: Que va t-il advenir de notre monde ? Le bruit enfle, le sifflement devient strident: la Guerre des Trumvirs n'était pas un cri d'alarme isolé, mais peut-être le signal de la remise en route de la grande Histoire. La Dodécapole a essuyé une première secousse: ses cités ont vu la réémergence au sein de la plus grande d'entre elles de la tentation de l'autoritarisme, la séduction du mythe de l'Homme providentiel, qui revient hanter Velsna lors des remous de son Histoire, ces moments de vacance et d'appel d'air qui permettent aux monstres de se manifester. Le tyran Dino Scaela a échoué de manière aussi magistrale qu'évidente, mais l'onde de choc de ses actions ne s'est jamais dissipée. Il hante encore les conversations, et il est resté gravé dans les esprits tant de ses partisans déchus que de ceux qui ont été marqué du traumatisme de son existence. A Velsna, la Maîtresse du Grand Commerce Cavali était de ceux là: lorsque les scaeliens lui ont pris son mari et son plus grand fils, elle a réalisé cette horreur, ce constat que Scaela ferait toujours partie de son existence, qu'il soit vivant, exilé ou mort. Le chagrin, la peine, la rage...Julia Cavali les aura pour elle à jamais.

Il en est allé de même dans toutes les familles, pas seulement à Velsna mais aussi dans la Dodécapole. Dino Scaela y a autant suscité le rejet que l'adhésion. Les dodécaliotes ne sont pas restés les bras croisés à voir l'hégémon velsnien s'autodétruire: la remise en question s'est faite dans tout le spectre politique, des cercles de philosophes apaméens aux milieux de la recherche scientifique d'Adria. A tous se dévoilés deux chemins, que Scaela a illuminé avec une torche jetée au sol, avec le tact qu'on lui connait: la liberté chère aux cités, ou la sécurité qui conditionne cette liberté. Liberté ou sécurité, il n'y aurait pas d'entre deux. Les velsniens ont choisi la liberté, dans le sens tout velsnien du terme: la liberté de ses élites, que l'on s'entende là dessus... Mais qu'en était-il des apaméens ? Des adriens et des volterrans ? Au fond, le mercenaire qui subtilisé Volterra à ses propres habitants n'est t-il autre chose qu'un autre Scaela ? N'est-il autre chose qu'un homme providentiel comme le monde fortunéen en voit dés que les choses tournent mal ? Peut-être. Des Scaela, il y a en a des légions entières, qui n'attendent que la faiblesse de gouvernements dits "légitimes" pour sortir du bois. Parmi les élites velsniennes, on commence à cogiter: et si cette dynamique se diffusait dans tout le monde fortuéen, jusqu'à en contaminer le cœur ? Et si un jour, Fortuna tombait aux mains d'un tyran qui n'en serait qu'une énième incarnation, un énième Scaela ?

Les réactions, bien entendu, ne seront pas les mêmes selon à qui l'on s'adresse: les périodes de chaos et d'incertitude ne sont pas forcément chose mauvaise selon à qui l'on s'adresse. Au contraire, les périodes de transition sont ces instants où ceux qui n'avaient jamais eu d eplace dans la grande Histoire se voient ouvrir des portes qui jusq'ici, leur étaient fermées. Les mots trompeurs comme "déclin" ou "décadence" n'existent pas dans la grande Histoire. La rupture d'un rapport de force n'est pas à analyser comme quelque chose de mauvais pas plus que l'on peut dire du feu qui vient consommer le bois et le charbon qu'il est mauvais: il produit simplement les effets de son existence, avec les conséquences qui les accompagne: il peut réchauffer votre repas et vous tenir chaud comme il peut brûler votre maison. De la même façon, l'Histoire ne punit pas, pas plus qu'elle ne récompense: des périodes de grands changements peuvent survenir le bon. Aussi, tous espèrent, chacun dans son couloir, que ce sera le cas. Le malheur de Julia Cavali peut tout aussi bien être le bonheur d'un Altarini.

Altarini...si nous avions besoin d'avoir l’illustration d'individus laissés de côté par l'Histoire, de grands perdants du moment, Dom Franscesco Mogador Altarini serait de ceux là de manière indubitable. Perdant du moment..que dis-je...perdant de l'Histoire, mais pour combien de temps ? Les anciens optimates: que ce soit les exilés ou ceux dont l'implication avec Scaela a été suffisamment discrète pour ne pas subir l'opprobre. Ceux là attendent patiemment leur heure, ils attendent un signe de l'Homme providentiel qu'ils n'ont su prévoir en Scaela: ils répètent de plus en plus fort, distinctement et à l'unisson, un nom en deux syllabes: Déria, Déria, Déria... On en parle pas là d'un changement de pouvoir dans une obscure petite ville deodécaliote, mais d'un potentiel évènement qui serait porteur d'immenses conséquences, et si d'aventure se produisait, inonderait le reste de ce monde insulaire d'une onde de choc bien plus grande que la Guerre civile velsnienne. L'accélération de l'Histoire, la vraie...elle était là, à portée de mains pour ces individus jusqu'alors condamnés à vivre dans la pénombre.

Le vent du changement, il caressait les joues de beaucoup, et certains le sentait davantage que d'autres. Il n'y avait pas que cet Altarini de malheur: des couloirs du Sénat velsniens aux cités reculées de la Dodécapole, il y avait cette lame de fond qui se faisait sentir, qui faisait comme une série de frissons remontant le long du dos pour venir se loger dans la nuque. A Adria, le vent de changement frappa à la porte de Gina Di Grassi de la même manière qu'il vint se présenter à Altarini: deux oubliés de l'Histoire, s'opposant sur bien des points, mais qui sont mû tous deux par la grande dynamique de l'Histoire. Le jeune femme s'était trouvée de nouveaux buts et une nouvelle vie parmi ce groupe de joyeux bagarreurs qu'étaient les chasseurs strombolains du chef mercenaire Riccardo Patrese: une vie parfois difficile, mais simple, et éloignée des affres de la politique. Mogador Altarini a été laissé de côté par l'Histoire, Di Grassi quant à elle s'en est mise volontairement à l'écart, mais il aura fallu d'un appel téléphonique pour lui faire comprendre que l'Histoire avait décidée pour elle de la place qu'elle y prendrait: l'accélération.

Les veillétés et les ambitions du prince des Lograno-coins attendront, de même que cette paie grassement fournie par les citoyens d'Adria. Lorsqu'elle se présenta au vieux Patrese, le chef de cette petite meute de loups, il suffit de voir l'expression de son visage pour comprendre qu'elle devait leur fausser compagnie, ne serait-ce que pour le temps de rendre compte des intentions de Lykaron. Le vieux, qui avait été balloté par l'Histoire davantage qu'aucun autre, qui avait fait les guerres de l'AIAN, la guerre des triumvirs, et maintenant celle-ci, était compréhensif: il savait qu'elle reviendrait.
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DÉCLARATION INTERNATIONALE DE LA RÉPUBLIQUE DES TROIS NATIONS
République des Trois Nations de Kolca, de Koltaris, et du Cinat

À l’attention des États partenaires et observateurs internationaux,

La République des Trois Nations, composée des Républiques de Kolca, de Koltaris et du Cinat, souhaite aujourd’hui faire entendre sa voix auprès des nations proches diplomatiquement comme des puissances étrangères, afin d’expliquer avec sincérité et transparence la nature profonde de la crise qui a secoué notre État. Cette crise a été multiforme : politique, diplomatique, militaire, sécuritaire et économique.

Certes, les aspects diplomatiques et militaires, à travers les événements liés au Mandrarika ou les bombardements ayant touché certaines vice-royautés, ont davantage attiré l’attention médiatique internationale. Cependant, cette crise puise son origine dans une faille politique interne, aujourd’hui en voie de résolution. Nous osons espérer, avec prudence mais fermeté, que cette conclusion est proche.

Tout a commencé par une crise diplomatique, révélée notamment dans l’enquête du journal Les News de la République des Trois Nations. Des dysfonctionnements administratifs graves ont conduit à un silence diplomatique de notre part à l’égard de nations qui, pourtant, avaient officiellement tenté d’établir un contact avec l’une ou plusieurs de nos Républiques. En conséquence, des votes successifs ont été organisés dans le but de corriger ces défaillances.

Mais c’est bien le 6 octobre 2016 que débute la crise politique. Ce jour-là, chacune des Républiques s’est prononcée sur l’ouverture de relations diplomatiques approfondies avec le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk. La République de Kolca a voté favorablement, tout comme la République de Koltaris. Le Cinat, pour sa part, a opté pour une troisième voie : la saisine du Sénat, conformément aux modalités de vote prévues par notre système tripartite (oui / non / renvoi au Sénat).

Le Sénat fut donc saisi. Conformément à notre Constitution, le président du Sénat, le Sénat dans son ensemble, ainsi que le roi-président, chef de l’État, disposent d’un mécanisme légal de vote d’influence, leur permettant, dans des conditions spécifiques, d’orienter le résultat d’un scrutin. Ce dispositif fut activé dans ce cas précis, avec une orientation défavorable à l’ouverture diplomatique.

Néanmoins, malgré ce vote d’influence, la loi fut adoptée à une large majorité. En réaction, le roi-président Maximilian Reuter a opposé son veto, s’opposant ainsi frontalement à la volonté exprimée. Cette décision a constitué un tournant : en posant ce veto, le roi-président s’exposait à une procédure de destitution, laquelle fut effectivement engagée, et conclue, il y a quelques mois.

Le processus fut pleinement constitutionnel : le président du Sénat, Lilian Christophe, et les trois présidents des Républiques ont chacun activé leur prérogative d’influence ; mais grâce à cela, une majorité incontestable a conduit à la destitution de Maximilian Reuter.

Conformément à notre loi fondamentale, dans le cas d’une destitution présidentielle, le président du Sénat devient automatiquement empereur-président. Ce titre, bien que prestigieux, n’est pas un mandat absolu : l'empereur-président exerce des fonctions renforcées, mais temporelles. Deux choix s'offrent alors à lui, déterminés par un vote indépendant du Sénat et l’approbation des trois Républiques.

Les trois présidents ont validé une reconduction au pouvoir jusqu’en 2031, soit un mandat de 15 ans (2016-2031). Le Sénat, quant à lui, a accordé les pleins pouvoirs et officialisé la double fonction d’empereur-président et président du Sénat, conférant ainsi au chef de l’État une légitimité consolidée.

Ce cas n’est pas sans précédent dans notre histoire :
  • Louis-Philippe Fyss, dit « le Père », empereur-président de 1931 à 1946, après avoir été président du Sénat (1928–1931).
  • Louis-Philippe Fyss II, son fils, de 1961 à 1976, après un mandat sénatorial de 1958 à 1961.
  • Henri de Rivoli, sans doute le plus emblématique, empereur-président de 1979 à 1994, puis réélu roi-président de 1994 à 2006, avec un passage sénatorial de 1976 à 1979.

Il s’agit donc du quatrième empereur-président de notre République : une tradition républicaine ancrée, connue et comprise de notre peuple.



1. RÉFORMES MAJEURES EN COURS


Un remaniement politique majeur est actuellement en cours, accompagné de deux réformes d’ampleur :

1. Réforme institutionnelle de Kolca
La République coloniale de Kolca est en voie de devenir la République fédérée de Kolca ou République des nations d’Afarée et de Kolca, afin d’harmoniser son système avec ceux de Koltaris et du Cinat.

2. Abolition des sujets économiquement dépendants (SED)
  • Cinat : 1,4 million de SED sur 15,8 millions d’habitants (7 %)
  • Kolca : 24,2 millions de SED sur 29,7 millions d’habitants (≈ 81,5 %)

Ce qui a déjà été fait :
  • Abolition de la torture, de la surveillance, de l’espionnage et du contrôle économique
  • Mise en place de salaires minimums garantis par l’État
  • Obligation pour les anciens propriétaires de rémunérer les employés à 10 % du SMIC minimum, si ils les emploient
  • Construction de logements publics pour l’insertion



2. RÉFORME ÉLECTORALE ET INCLUSIVITÉ


La réforme électorale est primordiale : seuls 3,4 millions de citoyens sur plus de 18 millions de majeurs peuvent actuellement voter à Kolca. Le président de Kolca a accepté la réforme pour mettre fin à ce déséquilibre.

Des lois anti-discriminatoires sont également en préparation :
  • Interdiction des actes racistes envers les anciens SED
  • Protection des anciens propriétaires pour éviter un exode économique
  • Harmonisation de l’élection présidentielle : le Vice-Roi de Kolca ne sera plus automatiquement président



3. APPEL À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE


La République des Trois Nations sollicite l’aide et le soutien de la communauté internationale pour :

  • Conseiller les réformes en cours
  • Identifier les faiblesses structurelles
  • Offrir un appui économique temporaire
  • Accompagner la construction d’un modèle équitable entre citoyens

Nous garantissons un remboursement à long terme pour toute aide financière apportée, et nous engageons à ne laisser aucun citoyen dans la misère.

La République ne reniera pas son histoire. Elle la transformera.
L’objectif est d’achever ces chantiers avant la fin de l’année 2017. Cela sera long, exigeant, mais possible avec votre aide.




Pour la République, la Démocratie et la Paix,
Lilian Christophe
Empereur Président de la République des Trois Nations
Président du Parti Socialiste Démocrate (PSD)


<i>Empereur-Président entre 2016 et 2031, Lilian Christophe</i>
Lilian Christophe,
Empereur-Président choisit et élu entre 2016 et 2031.


Rédigé par le Palais Sénatoriale en Commission, République des Trois Nations.

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RAPPORT STRATÉGIQUE MENSUEL D’ÉTAT SUR LE MANDRARIKA & MANDRARIKANIUS


État-Major des Forces Armées Républicaines : Direction Opérationnelle des Territoires Extérieurs
Document classé :Diffusion restreinte niveau 3 : Dossier n°R317-MAND-EX


Date de transmission : 30 mars 2017
Émetteur : Haut Commandement des Opérations Extérieures
Destinataires : Comité central de la Défense, Haut Conseil de la République des Trois Nations
Commandant de zone : Général Lucas de Kolca


I. CONTEXTE OPÉRATIONNEL ET SÉCURITAIRE

Suite à une dégradation rapide de la situation sécuritaire sur les territoires périphériques de la République des Trois Nations en Afarée, plusieurs événements majeurs sont venus bouleverser l'équilibre des forces dans la région de Mandrarika, et tout particulièrement au sein de la vice-royauté de Mandrarikanius.


Les incidents récents, classés à niveau d'alerte tactique 5, incluent :

  • Des frappes balistiques massives (3) dirigées contre la vice-royauté de Fisualis, désormais classée comme théâtre terminé (fini) après la fin des bombardements et la retraite mené pas les États voyoux. Ces frappes ont provoqué la destruction d’infrastructures majeures, entraîné de lourdes pertes humaines (28), et précipité l’exode partiel de populations civiles, aujourd’hui en cours de traitement logistique (petite envergure).

  • L’instauration d’un blocus naval contre la vice-royauté de Ritanius, également classée comme théâtre terminé (fini). Cette action hostile a paralysé les capacités maritimes de la région, provoquant une rupture des lignes d’approvisionnement critiques, tant pour le ravitaillement que pour la rotation des troupes stationnées depuis le port militaire de Visualis.


  • Face à l’instabilité régionale croissante, le Haut Commandement a revalidé le déploiement d’un dispositif militaire renforcé dans la vice-royauté de Mandrarikanius, zone stratégique côtière de première importance, désormais sous statut de région militarisée spéciale.


    II. DÉPLOIEMENT ET ORGANISATION DES FORCES (AU 30 MARS 2017)

    À la date du 30 mars 2017, la structure militaire sur zone est la suivante :

    Effectifs humains :


    • 20 000 hommes déployés sur place, entièrement armés et opérationnels, composés d’unités d’infanterie légère, de forces spéciales de reconnaissance et d’un contingent logistique autonome.

    • 10 000 hommes stationnés dans la zone Mère de la République des Trois Nations, affectés à la défense de la frontière antérinenne, à la gestion frontalière des autres nations, et à la sécurité des infrastructures essentielles (centrales, centres de commandement, zones de stockage, gouvernement etc.).

    • 50 000 hommes en formation avancée, dans le cadre d’un programme de mobilisation accélérée ; ils sont actuellement en phase d’instruction tactique, et devraient rejoindre les zones sensibles dans un délai estimé de 180 à 360 jours, selon les calendriers de livraison et les capacités de transport inter-régionales.


    Répartition par rôle :

    • 4 000 soldats sont mobilisés en patrouille active permanente à l’intérieur du territoire, avec pour mission de détecter, contenir et neutraliser tout mouvement subversif ou clandestin.

    • 1 000 soldats sont mobilisés en surveillance active permanente à l’intérieur du territoire, avec pour mission de surveiller le port millitaire et civile ainsi que les instances politiques et vitales.

    • 10 000 soldats assurent la première zone de filtrage, c’est-à-dire la zone frontalière extérieure. Leur mission est le contrôle des entrées, l’interdiction d’accès aux infiltrés, et l’établissement d’un rideau de surveillance constant par le biais de rondes régulières.

    • 5 000 soldats supplémentaires opèrent dans la seconde zone de filtrage, plus proche des centres urbains. Ils ont pour mission d’effectuer un contrôle secondaire, plus approfondi, sur les flux internes.



    III. ARMEMENT DISPONIBLE SUR LE THÉÂTRE

    La doctrine d’armement repose sur des capacités de feu défensives, de dissuasion et de réaction rapide, avec le matériel suivant, classé par catégorie :

    Armes légères d’infanterie :

    • 20 000 armes individuelles de niveau 11, parmi les 80 000 existantes à l’échelle nationale, dernier standard en vigueur, dotées de systèmes d’assistance tactique intégrés. Cette quantité permet une couverture redondante pour l’ensemble des troupes en présence, et prévoit également des dotations pour les unités en formation.


    Appui-feu lourd :

    • 3 000 mitrailleuses lourdes (niveau 10), parmi les 10 000 existantes à l’échelle nationale, déployées stratégiquement dans les postes fortifiés, les zones de surveillance des frontières, et les points sensibles côtiers.

    • 800 mortiers légers (niveau 8), principalement affectés à l’infanterie mobile et aux bataillons du desert, en appui des troupes avancées.


    Artillerie spécialisée :

    • 100 lance-roquettes (niveau 9), sur les 1 000 du parc national, affectés aux régiments de sections d’assaut indirect.

    • 5 lance-missiles antichars (niveau 7), utilisés exclusivement pour la neutralisation de blindés ennemis potentiels.

    • 10 canons tractés (niveau 4), sur les 55 totaux disponibles, configurés en batteries mobiles sur l’axe portuaire et les plateaux élevés.

    • 10 canons anti-aériens (niveau 2), parmi les 100 de l’armée régulière, installés sur le pourtour portuaire et les points de ravitaillement, afin d’anticiper toute tentative de frappe aérienne.


    Tous ces équipements sont également présents ou en cours de déploiement par le biais du port militaire de Mandrarikanius, dans une logique de constitution d’un bastion armé portuaire.


    IV. SITUATION PORTUAIRE ET STATUT NOUVEAU

    Le port stratégique de Mandrarikanius, situé en façade méridionale de la vice-royauté, reste sous blocus naval total, imposé légalement par les gouvernements de Kolca et de Utovie. Aucune opération de ravitaillement extérieur non-nécessaire n’a pu être effectuée depuis plusieurs jours consécutifs.

    Cependant, à titre de mesure stratégique, le port a été élevé au rang de 3e port militaire national, après ceux de Kolca et Visualis, ce qui implique :

    • Une extension de sa capacité de mouillage pour accueillir des bâtiments de guerre et de logistique lourds.

    • La transformation progressive des quais en terminaux d’armement.

    • L’arrivée prochaine d’équipements militaires lourds en production : canons tractés, avions de chasse, véhicules blindés polyvalents, systèmes radar de détection précoce, etc.


    V. DIRECTIVES OPÉRATIONNELLES DU HAUT COMMANDEMENT

    Le général Lucas de Kolca, commandant de la zone mandrarikaine, a reçu de nouveaux ordres impératifs de la part du Conseil Supérieur de la République, en lien avec la récente modification de la doctrine institutionnelle :

    1. La ligne de front prévue est officiellement enstoupée et suspendue.→ Aucun axe de progression militaire offensif ne doit être mis en place.→ Les camps tactiques prépositionnés sont à démanteler, ou à convertir en bases logistiques et médicales.
    2. Toute action pouvant être interprétée comme un crime de guerre ou un crime contre l’humanité est formellement interdite.→ Surveillance accrue des comportements de troupes.→ Mise en place d’une commission interne de discipline et d’éthique.
    3. Maintien de la loi martiale absolue sur tout le territoire vice-mandrarikain.
    → Toutes les décisions de gouvernance sont subordonnées à l’autorité militaire directe.
    4. Unification du statut civil :Propriétaires et sujets économiquement dépendants sont désormais considérés comme citoyens égaux en droits et devoirs.→ Obligation de détention d’une nouvelle carte de citoyenneté, couplée aux anciens paquets d’identification (documents précédents), pour éviter les usurpations.Tir à vue maintenu sur tout individu non identifié ou circulant en zone interdite.


    VI. CONSIGNES DE SURVEILLANCE, FILTRAGE ET CONTACT

    En raison du refus persistant de réponse diplomatique de la part :

  • de Fortuna (pays frontalier),
  • de la nation voisine de Mandrarika,
  • et des milices claniques du Mandrarika,


  • Le Haut Commandement a édicté les consignes suivantes :

  • Interdiction formelle d’entrée en territoire mandrarikain rebelle.
  • → Les troupes doivent rester strictement à la frontière.
  • Mise en place de rondes constantes le long des axes de surveillance.

  • En cas de repérage de tout individu suspect :Ouverture du feu immédiate autorisée,
  • → Transmission directe d’un signal d’alerte aux supérieurs hiérarchiques,→ Interdiction de poursuite transfrontalière,→ Obligation de surveillance, localisation, et harcèlement à distance, jusqu’à neutralisation.

    Cette doctrine est justifiée par la faible mobilité stratégique actuelle de nos troupes, dont les renforts motorisés sont en attente de livraison.


    VII. LIMITES ET CONCLUSION

    La capitale de la République des Trois Nations annonce qu’aucun renfort humain supplémentaire ne peut être envoyé en Mandrarika, en raison de l’obligation de maintenir 10 000 hommes déployés en défense fixe sur le territoire mère, aux points de stabilisation politique majeurs.

    La situation reste donc critique, mais stabilisée à l’intérieur des périmètres militaires définis. Les opérations se poursuivent dans le cadre strict de la légalité républicaine, de la défense territoriale, et de l’ordre constitutionnel.


    Document certifié et validé par :
    Haut Commandement des Opérations Extérieures - Section Stratégie & sécurité intérieure militaire
    Rédigé par : Lieutenant-Général de Division et de Stratégie E. Helmorio
    Date de validation : 30 Mars 2017

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    Retour à Mirinegarde pour les Grandes Compagnies !



    Le Retour des Grandes Compagnies

    Les Grandes Compagnies retournent à la "maison".



    La campagne de Rivoli allait leur manquer, c'était certains. Pensif, João regardait l'horizon, les vertes collines, les vergers et oliviers qui s'étendaient à perte de vue, ces routes de terres au loin où les chevaux battaient encore ces dernières de leur sabot au rythme des promenades de leurs cavaliers s'en venant des divers villas parsemant la région. Et il y avait le vin aussi, les femmes, ces restaurants familiaux bon marché où les pattes étaient succulentes. Et que dire des séances à l'Opéra de la Spalla lors des soirées du patrimoine où les entrées étaient gratuites pour "participer à partager et répandre la culture dans les esprits" ? Oh ça il se doutait bien que ce n'était pas la tasse de thé de tout ses comparses, ils étaient certainement peu à apprécier les cantatrices et cantateurs de la scène et ce qu'ils interprétaient, Gustadolph avait bien joué son coup lorsqu'il l'avait traîné lui et une poignée d'autres un beau soir pour écouter les partitions de La Madona, un classique parmi les classiques. "Vous voilà sortis du cercle des rustres", avait-il proclamé fier et heureux d'avoir de nouveaux associés pour ses excursions raffinées. Bon, il fallait bien subir les railleries desdits rustres après qui ne se faisaient pas prier pour parodier et se moquer allègrement, mais en soit c'était supportable, et quelques crochets bien placés ou des menaces de couper les vivres de moitié en carburants et en alcool suffisaient pour non seulement faire taire les intéressés mais aussi obtenir quelques plates excuses pas du tout sincères mais qui suffisaient pour calmer l'égo blessé. Comme quoi il y avait des avantages à bosser à l'intendance et devoir écouter toutes les réclamations farfelus des uns et des autres.

    Ah Rivoli, ville de la mode. Tes Galas, tes festivals, tes vernissages. C'était un crève coeur que de devoir partir, mais toutes les bonnes choses avaient une fin. C'était inévitable, tout le monde le savait depuis déjà bien longtemps, quand la vieille Gallénore II s'était faites descendre lors du duel de trop, cela avait sonné le glas. C'était la tradition après tout, lorsque l'archiduchesse ou l'archiduc en titre crevait, l'on clôturait tout les contrats le plus vite possible en sachant pertinemment que l'Appel pouvait retentir d'un jour à l'autre.

    Cette fois il avait prit du temps d'ailleurs. La faute à tout le monde, les Grandes Compagnies s'étaient rarement autant dispersés ci et là, certains étaient au Nazum à servir d'obscurs eunuques ou Maharadjah en manque de chevaliers des nuages, d'autres essayaient de déloger de la guérilla dans les jungles du Paltoterra ou se foutaient sur la gueule avec les armées privées des Névérinis ou des Di Forenza en fonction de leurs employeurs, évitant soigneusement toutefois de se tirer dessus lors des duels aériens. Y'avait aussi les classiques guerres civiles de Képiland, la mine d'or pour la plupart et notamment les marteaux de Svarog qui volaient d'état failli en état failli afin de se faire le plus de blé possible. Il y en avait même disaient-on qui s'étaient retrouvés pas trop loin de l'Ouwanlinda à bosser pour un homologue d'Ateh qui avait besoin d'une couverture pour extraire des diamants, et qu'ils comptaient au terme du contrat aller chercher de l'action auprès du vieux papy Croco comme ils l'appelaient après vu qu'il était dans la panade face aux Clovaniens.

    Enfin bref, autant de chiens de guerres tous plus fous les uns que les autres dispersés aux quatre vents qu'il fallait faire revenir dans les chaînes de montagne de Mirine. Un processus, long, laborieux et pas très réjouissant, surtout du point de vue de la logistique et de l'intendance dont les branches respectives de chacune des Grandes Compagnies s'arrachaient les cheveux afin de savoir comment agencer ce que l'on pouvait aisément qualifier de sacré bordel. Maintenant qu'il y pensait, peut être était ce aussi pour ça que l'Appel avait tardé, que juste les grands manitous avaient filés fissa à la Haute Cour en laissant tout les grouillots en plan sur le terrain en attendant les prochaines instructions qui tardaient à arriver. Ouai. Cela faisait sens vu sous cet angle.

    Les pontes arrondissaient les angles, faisaient les cérémonies d'usage, reformait un semblant de gouvernement pour l'Archiduché... Enfin... Ils déléguaient surtout à qui voulait bien d'un salaire mirobolant en échange de se taper leur travail supposé, pour le reste ils avaient leurs deals avec les magistrats locaux. Une sacrée entente, on se croirait presque chez les communalistes. C'était presque à se demander pourquoi ils s'encombraient encore de la gouvernance d'un "état", quitte à avoir des bases et points de chute fixes, ils pouvaient toujours en louer ailleurs, ce qu'ils faisaient au gré des contrats lorsque les employeurs étaient radins ou qu'il fallait en arracher une à l'un de leurs ennemis. Enfin, je suppose qu'avoir une maison annexe, même si le cockpit demeurait la principale demeure, avait ses avantages. Ceci dit, il y a fort à parier que ces pingres veulent surtout éviter de payer trop en loyer sur divers pistes et bases de lancements... Ou peut être était-ce car cette vieille tradition de la gouvernance par les Grandes Compagnies faisaient qu'ils pouvaient éviter les législations pénibles et faire plus ou moins ce qu'ils voulaient tant qu'ils ne dérangeaient pas les locaux plus que de raison... Qui sait... Il y avait potentiellement tout un tas de raisons, mais in fine, les faits étaient simples. L'appel avait finit par retentir. Tout le monde devait rentrer, on avait édicté des délais et des tolérances en fonction de ceux qui pouvaient justifier leur retard, mais à la fin on était tous supposé être de retour à la "maison".

    Et à qui c'était de faire en sortes que tout se passe bien ? Toujours les mêmes, la logistique, l'intendance, ceux à qui l'on refilait tout le sale boulot que les va-t-en-guerre et les seigneurs des cieux refusaient de faire pour X raisons. Et quel casse-tête que de trouver un moyen de rapatrier tout le monde ci et là. Il fallait organiser la route, le carburant et les autres commodités, s'assurer de ne pas froisser les pays aux égos plus gros que leur petits bras, négocier l'accès dans tel espace aérien pour gagner du temps, demander les autorisations pour pouvoir se ravitailler et ainsi de suite. Un sacré cirque administratif, la nouvelle du Gipfelburg réouvert avait bien aidé, la Listonienne là dont on ne se rappelait pas encore totalement du nom, elle avait des contacts un peu partout, cela avait facilité pas mal les choses cette fois. Elle s'était arrangée avec des patriciens de Fortuna qui lui devaient des faveurs. Bien plus pratique en réalité de passer par la Sérénissime, avec ses points de chute aux quatre points de l'hémisphère sud ça permettait de simplifier immensément les choses.

    Au final, l'on avait convenu de tout centraliser ici, à Rivoli, pour la dernière ligne droite, là où Gustadolph et ses dogues d'attaque disposaient de pistes loués aux Mancinis, les Princes étaient peu regardant tant qu'on ne fichait pas le bordel dans leur cité, encore moins lorsqu'on leur servait de gros bras pour rosser la concurrence. Même si en soit ils n'étaient pas non plus malheureux de nous voir repartir, ça murmurait que des temps sombres arrivaient et qu'ils avaient pas le temps de s'occuper des électrons libres, ils avaient même offert de nous aider pour le trajet avec des avions ravitailleurs comme accompagnement jusqu'à mis chemin pour qu'on soit dans les clous afin d'arriver tout juste à Valdenheim. Peu compréhensible, pas vraiment important, tout ça concernait plus vraiment les Grandes Compagnies de toute façon. Enfin... Ils allaient devoir faire avec encore quelques temps, le rapatriement de tout le matériel et des gugus dispersés allait encore s'étaler sur plusieurs semaines voir des moins pour ceux perdus au fin fond de l'Afarée ou du Nazum.

    Mais tout de même, c'était un sacré spectacle. Des dizaines d'appareils, des vieux coucous pour la plupart, tous avec leurs peintures et autres marques personnelles, à la discrétion des pilotes, qui avaient toutefois mis des autocollants pour distinguer leurs Grandes Compagnies d'appartenance à l'arrière. Sept Calices, Espadas, Marteaux de Svarog, Auspices Célestes, Fils de Baal, Angriffshunde et d'autres encore. La fine fleure de la chevalerie mercenaire, qui malgré le fait que pas mal de son matos était composé de vieux coucou avait encore du mordant... Enfin, ils allaient quand même devoir prendre du temps pour réhausser le niveau, les derniers contrats avaient été de toute évidence assez cinglants en matière de pertes en mission et aussi en "accidents"... L'objectif du rappel était aussi de faire les comptes, et de faire une pause pour restocker, cette fois il y allait avoir du travail pour ça...

    Bah... Ils verraient ça avec les industriels et Doc Ballistique. Du côté de la Tour de contrôle de la piste Rivolienne, ils avaient juste à donner le top départ. Le chemin avait été décidé à l'avance. décollage vers le Nord-Est et traversé de tous ces pays grincheux qui refusaient de s'ouvrir au cirque Eurysien et dont la plupart refusaient tel des enfants obstinés de se doter d'une armée de l'air correcte, ce qui signifiaient concrètement qu'aucun n'allait protester à leur passage et qu'ils fermeraient leur gueule par défaut, préférant rester isolés pour d'obscures raisons. Incompréhensibles ces politicards. Enfin, de là tout droit vers les plateaux de Mirine, peut être un passage sur le chemin dans le nord de Visonza si les italiques étaient d'humeur à nous voir passer chez eux leur dire le bonjour. Simple, clair, efficace. Tout ce dont on avait besoin.

    L'heure tournait et il allait être temps de donner le coup d'envoi du retour des forces des Grandes Compagnies à la maison...
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    18 avril 2017 - La traque du capitaine Mainio, entente contractuelle et regard tourné vers la Sérénissime République de Fortuna.


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    Qui veut tailler la couenne de Mainio?

    Les motivations du commanditaire Gregorio Almodóvar :

    L'officier mercenaire rencontra son contact dans une villa à la pièce sombre, plongée dans une obscurité semblable à celle des instants de deuil partagés avec la famille et les proches. Deuil il y avait effectivement eu ici, quatre ans auparavant à l'issue d'une guerre civile prodnovienne pendant laquelle un soldat alguareno engagé au sein du contingent de la paix mourut. Un parmi d'autres, un de plus mais pas n'importe qui. Car avant d'être un officier dans l'armée de terre fédérale, l'homme était aussi le fils ainé d'un oligarque alguareno de l'agroalimentaire. Et en la matière, rien ne semblait combler le vide laissé par celui-ci et la soif de vengeance qui occupait ses lèvres. La pièce dans laquelle il entendait recevoir le correspondant du Jaguar Paltoterran était plongée dans une obscurité épaisse, avec pour seul faisceau de luminosité la lumière vacillante d'une lampe de bureau.

    Le capitaine Martino Morales, qui devait prendre acte des éléments préparatifs à la mission, mission désormais confirmée auprès de la direction du Groupe, s'était figé devant un assez large bureau luxueux, possiblement de l'acajou. Dans la pièce environnante, le luxe s'éclipsait derrière le deuil, plusieurs portraits du fils militaire défunt retraçaient un semblant d'arbre généalogique. Face à lui, étirant son bras pour attraper deux verres et une amphore de cognac, une silhouette assez voutée qui semblait gager d'un vieil âge. Les verres sitôt posés sur la table, ses mains voulues tremblantes par un âge sexagénaire ouvraient un dossier au revêtement de cuir. Un dossier aux allures d'album de famille mais pas que, considérant la présence de feuillets épars relatant le cours de la guerre, l'affectation des forces, les récits de guerre des vétérans et les récits historiques formalisant l'implication pharois et derrière elle du Capitaine Mainio, dans la guerre d'invasion du Prodnov.

    Gregorio Almodóvar : Je vous sers quelque chose?

    Le capitaine, pris de court, leva d'abord sa main pour réponse et refuser poliment.

    Capitaine Martino Morales : Je vous remercie mais notre contrat a déjà cours. Je ne voudrais pas manquer à un devoir.

    Gregorio Almodóvar : Voyez ce verre comme une autre signature tacite, pour la promesse faite à un vieil homme de venger la mort de son héritier...

    Capitaine Martino Morales : Salud...

    Gregorio Almodóvar : Salud, para Alejandro.

    Le jeune homme était mort aux abords de Staïglad, dans les premiers jours de conflits, sous les bombardements de l'aviation pharoise. Une infamie de plus fait à ce crime pour lequel le Pharois Syndikaali a longtemps nié toute implication, évoquant la guerre du Prodnov comme une guerre civile prodnovienne. Une enveloppe noire était calée entre les derniers feuillets du dossier, un dossier dans le dossier, compilant les éléments les plus durs de ce passé inachevé, de cette vengeance inassouvie. Face à cette détresse perpétuelle, le capitaine Martino Morales réitéra l'engagement du Jaguar Paltoterran, à satisfaire les termes contractuels convenus et c'était tout l'objet de sa présence ici.

    Gregorio Almodóvar : Vous étiez au Prodnov?

    Capitaine Martino Morales : Non monsieur, Varanya, 2003 à 2006.

    Gregorio Almodóvar : Oh ce n'était pas un cadeau que nous nous sommes fait non plus là-bas...

    Capitaine Martino Morales : Cela fait parti des guerres qui auraient pu être évitées, notre organisation a cette ambition.

    Gregorio Almodóvar : Dans ce cas, à notre rencontre... bien tardive...

    Martino garda avec lui le silence, certains arguments du père meurtri avait fait mouche dans sa lecture faite à la géopolitique actuelle. Une poignée d'hommes comme ceux déployés par le Jaguar Paltoterran avait matière à prévenir l'éclatement d'un conflit sous l'égide d'un dictateur à la Alexei Malyshev, Baldassare Calabraise, Mainio... autant de noms qui, s'ils avaient été effacés à temps, auraient prévenu l'éclatement de conflits autant meurtriers qu'inutiles. Non vraiment, pour lui, son combat n'était pas moins noble que ceux accomplissant le leur un drapeau sur leurs épaules et bien trop souvent... en guise e linceul à l'occasion de leur retour au pays.

    Gregorio Almodóvar : "Son corps est rentré dans un putain de sac en plastique, comme un colis qu'on vous rend, après avoir constaté un défaut, une insatisfaction. On m'a pris mon fils, on l'a utilisé et on me l'a rendu, détruit... Et sur les antennes radio, à l'attention desp lus naïfs, on explique que l'aviation pharoise entend établir une no fly zone visant à préserver l'intégrité des civiles, alors même qu'elle contribuait lâchement en début de conflit à l'exécution de frappes aveugles meurtrières, celles-là même qui m'ont été ôtée de mon fils, engagé sur une opération de mantien de la paix...

    Capitaine Martino Morales : Monsieur Almodóvar, jamais personne ne saura prétendre partager la douleur qui est la votre. Le Pharois a joué un jeu de dupe, il est maintenant cantonné à l'oubli...

    Gregorio Almodóvar : Mais pas Mainio... Pas ce fils de chienne.

    Lui cracha au sens figuré l'oligarque, comme un voeu pieu adressé à une entité obscure, quitte à en vendre son âme. Sur le sujet, il est vrai que Gregorio Almodóvar avait commencé à vendre celle-ci, se promettant d'être parmi les généreux donateurs de l'organisation sitôt sa mission satisfaite. Message et messager, tout devait partir au bûcher pour le riche sexagénaire, renvoyant dos à dos l'action du gouvernement pharois portant des attaques aériennes sur la République du Prodnov et les prises de parole faisant office d'écran de fumée pour faussement gager d'une intention de maintenir la paix et de ne faire reposer la belligérance que sur l'ONC et les malyshevites. Est-ce que c'était la main de Mainio qui avait pressé le manche du bombardier ayant libéré ses bombes sur l'arrondissement de Staïglad? Non, évidemment que non. Mais qu'est-ce que cela change? C'était tout comme. Un consensus partagé par le capitaine Morales qui installait un silence au sien de la pièce.

    Gregorio Almodóvar : Je veux qu'il paie, qu'il meure avec ce regard d'effroi lorsque l'on se met à préférer une balle à tout l reste. Aucun médicament, aucun alcool ne sera plus doux à mon coeur que le coup de fil ou la dépêche télévisée qui m'annoncerait sa mort... Je sais que votre groupe s'est récemment illustré dans le Scintillant... même si votre devoir est de me soutenir qu'il n'était en rien impliqué dans cette action. Vous avez les moyens et les lattitudes pour faire payer ce porc où qu'il se trouve, faite-le, comme si rien d'autres ne comptait, et je ferais de vous, le Jaguar et vous Martino, des personnes riches.

    Un sourire fin et léger traversa les deux visages, un sourire entendu qui dédouana le mercenaire de partager davantage d'informations. Le capitaine prit en sa possession le dossier et les éléments fournis par le vieil homme. La mission était entendue, comprise et acceptée... Parmi ces documents, le mercenaire avait maintenant récupéré une note relatant quelques mentions d'un patricien fortunéen qui indiquait avoir vu passer une invitation au nom de Mainio, en sa qualité de patricien de Fortuna.


    Les motivations de l'OISF.

    Dans les bureaux de l'OFICINA DE INVESTIGACION Y SEGURIDAD FEDERAL (OISF), en Alguarena, le 15 avril 2017, soit 3 jours avant la rencontre entre la hiérarchie opérationnelle du Jaguar Paltoterran et le doyen Almodóvar.

    Les systèmes de surveillance financière, chargés de relayer les informations bancaires relatives à des demandes de virement hors plafond, n'avaient pas épargné l'avance versé par Almodóvar sur le compte d'une société pontarbelloise spécialisée en investissement. Une société fantôme qui percevait les fonds de "traders" improvisés avant de les placer sur des investissements à destination d'autres sociétés fantômes qui simulaient une dépression actionnariale et la perte du placement boursier. Un stratagème connu de l'OISF et pratiqué par le Jaguar Paltoterran, pour justifier de l'entrée d'importantes sommes d'argent, dont le règlement se voulait légalement couvert par la dépréciation boursière. Une pratique frauduleuse mais dont la nature fiscale et administrative ne préoccupait qu'assez peu les membres de l'organisation. Leur intérêt était ailleurs.

    Treize millions de pesetas alguarenas (soit 13 000 Unités Monétaires Internationales) versées par des chemins sinueux vers ce qui semble être l'organisation du Jaguar Paltoterran. Un fait alarmant considérant la nature des activités du Groupe et leur récent émancipation dans le Scintillant, après s'être vu accusé d'avoir participé à l'attaque d'un convoi maritime militaire westalien. La prise de hauteur donnée aux activités du Groupe n'était pas sans incidence sur la géopolitique mondiale et les flux financiers susceptibles de ricocher vers ses caisses, méritaient donc une attention particulière pour prendre la juste mesure des évènements à venir et des largesses entretenues par ce dernier. Dans le cas qui les intéresse, le Jaguar Paltoterran avait été deviné derrière ces manoeuvres financières après que les recoupements donnés à ces mouvements d'argent ait impliqué Paladino holdings Sarl.

    Une société bien connue pour se faire la façade des cadres financiers du Jaguar Paltoterran, car les services secrets du renseignement alguareno l'avait eux-mêmes rétribué lors de la Guerre d'indépendance ud Pontarbello, employant des mercenaires du Jaguar Paltotrran pour aider les putschistes à l'accomplissement d'un coup d'état dans la péninsule impériale listonienne depuis rétablie sous l'égide de la République d'Union Nationale du Pontarbello. Un intermédiaire connu des services secrets alguarenos et dont l'émetteur, un influent industriel du secteur alguareno fédéral répondant au nom de Gregorio Almodóvar, était impliqué. Mettre sur écoute le Jaguar Paltoterran se révélant bien trop périlleux et désordonné pour la relation amicale et l'alliance de circonstance, le choix avait été retenu d'organiser la mise sur écoute d'Almodóvar, qui ne jouissait pas des mêmes assises et demeurait malgré tout un suspect potentiel dans une enquête permise autour d'une suspicion d'évasion fiscale, même si à ce stade, les services secrets alguarenos savaient déjà pertinemment qu'il avait effectué ce faux placement financier en vue d'en attendre un service.

    L'enjeu n'était alors pas de prévenir cette transaction, mais de comprendre à quoi elle se destinait, considérant l'impliquant d'un fortune du pays et celle d'un groupuscule précédemment impliqué dans une crise militaro-commerciale majeure, après l'attaque de la flotte westalienne, pour laquelle les autorités stérusiennes et la direction du Jaguar Paltoterran, ont été particulièrement visées.
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    Quotidia, Le média de l'excellence, informations offertes par le Groupe Falieri a écrit : 7 Mai 2017

    Violences politiques en marge de la mort de Juan Altarini: quand les optimates de Fortuna, les optimates de Léandre et les eurycommunistes s'entretuent


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    Vidéo polémique des sénateurs Dom Mogador Altarini et Luigi Reina


    Si la cité velsnienne est indépendante du pouvoir fortunéen depuis plus de 900 ans, il n'est cependant pas chose cachée que les deux cités états évoluent dans un environnement politique particulièrement intriqué, si bien que lorsque Fortuna est l'épicentre d'une secousse au sens politique du terme, Velsna finit tôt ou tard par en subir des effets variables, et l'inverse est également vrai. C'est de l'une de ces secousses dont les violences urbaines ayant éclaté durant tout le weekend dans le vieux quartier San Ciro sont le nom. Au départ de tout cela, l'annonce fracassante du décès de Juan Altarini, le présentateur vedette de l'émission "l'Heure des pronos", considérée comme le talk show le plus influent de la télévision velsnienne (l'émission étant retranscrite sur la chaîne de Quotidia TV depuis de longues années). Non content d'être une figure médiatique influente, Altarini était sans conteste un personnage de la vie politique fortunéenne, dont la mort pourrait bien avoir des conséquences importantes sur les équilibres de pouvoir interne au sein de la "cité qui coule".

    Rapidement, les réactions se sont enchaînées à Velsna, d'abord relativement policées, et la première d'entre elle vint bien entendue de personnages de la faction politique des optimates fortunéens, réputés proches du rand nom du showbiz, au premier rang desquels figurait son neveu, Dom Fransceco Mogador Altarini, chef de faction. Immédiatement après l'annonce, celui-ci s'est empressé de réclamer la tenue d'un hommage national à Velsna, à la fois sur les réseaux sociaux et en interview, sur LegislaTV et QuotidiaTV à heure de grande écoute. Cependant, ces appels au deuil ont rapidement laissé place aux doutes, puis à la colère tant les ragots circulent vite sur les circonstances plus que douteuses de la mort du grand homme. Il ne s'en est fallu que de quelques heures pour que les accusations d'assassinat commencent à fuser, plus particulièrement entre les deux factions du camp ultra-conservateur, fortement liées à la politique fortunéenne. La session sénatoriale du lendemain, où devait être organisée une minute de silence en mémoire du présentateur a ainsi été perturbée par des appels à la vengeance de la part des rangs de la faction des optimates de Fortuna, clairement dirigée contre les quelques sénateurs des optimates de Léandre, qui ont rapidement dégénéré en une bagarre générale initiée, vraisemblablement par Dom Mogador Altarini. Séparés par les gardes wanmiriens et expulsés de la chambre, cela n'a pas empêché les deux groupes de continuer leur prise à partie dans les couloirs du Palais des Patrices et dans la cour centrale du bâtiment. Il est à noter que des jets de projectiles ont également visé les sénateurs eurycommunistes dans les gradins du Sénat, lesquels avaient refusé de prendre part à l'hommage d'un homme qu'ils décrivent comme "une engeance issue de la réaction qui dirige l'une des pires émissions de TV poubelle de tous les temps." aurait insisté le secrétaire général Géorgi Marcos.

    On aurait pu penser que cette affaire allait s'arrêter là...mais c'était sans compter l'acharnement des accusations, qui ont débordé entre les deux factions ultra conservatrices et les eurycommunistes, bien au delà de l’hémicycle sénatorial. La publication d'une vidéo par le sénateur Altarini, peu après son éviction de l'assemblée, où celui-ci, avec un compère, s'est essayé au tir sur cible dans son jardin en compagnie d'un autre sénateur optimate, Luigi Reina, a provoqué une véritable embellie de violence. Dans celle-ci, on peut clairement identifier le mannequin, affublé d'un maillot où est inscrit la formule évocatrice "Landro-gauchiste", se voir infliger plusieurs rafales de de fusil d'assaut Corenno par les deux hommes. Le temps d'un face cam furtif, Altarini réitère les accusations, assimilant les factions landrines et communistes aux assassins de son oncle, évoquant un complot où les deux factions se seraient associées pour faire de Fortune "un pays de chochottes en abattant le rempart de virilité qu'aurait été Juan Altarini, empêchant la "cité qui coule" de basculer dans le communisme. Accusations retournées par les optimates landrins contre ce dernier. Les deux sénateurs ont ainsi concluent leur vidéo par un appel à la violence, qui a été particulièrement suivi.

    La Garde Civique velsnienne a par la suite été incapable, dans la nuit du samedi au dimanche, de contenir les vagues de partisans des deux factions conservatrices, qui ont provoqué de véritables scènes de guerilla urbaines dans le quartier San Ciro, réputé très conservateur et bastion des vieilles familles optimates. On estime le nombre d'émeutiers à environ 5 000 au plus fort des affrontements, légèrement plus de fortunéens que de landrins. Ont ainsi été visées les pallazi des sénateurs landrins et familles liées de près ou de loin à la faction, frappées aux tirs de mortier et de divers autres engins de guerre. Par la suite, lorsque les landrins, barricadés dans leur quartier s'eurent été retranchés, les optimates fortunéens ont retourné leur colère contre la maison des syndicats de San Ciro, proche du Parti eurycommuniste velsnien, dans la continuité de l'accusation de collusion entre les deux factions. Le bilan au petit matin a été estimé par la Tribune civique de San Ciro a environ trente morts pou trois fois plus de blessés.

    Avant même l'aube, le Gouvernement communal a émis un décret d'arrestation des meneurs des deux factions pour troubles à l'ordre public, décret que les gardes civiques de San Ciro n'ont pas encore appliqué à l'heure actuelle pour des causes qui demeurent encore inexpliquées, mais nul doute que les liens entre la Tribune militaire locale et les deux factions ont joué dans la non application de l'ordre. Une réunion du Gouvernement communal devrait se tenir dans la matinée pour décider de l'envoi ou non de la Tribune civique de l'Arsenal dans le quartier San Ciro pour appliquer l'ordre, celle-ci n'entretenant presque aucun lien avec les optimates de Léandre et de Fortuna.

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