08/06/2013
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Activités étrangères en Fortuna - Page 3

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C'est quoi ça ?

Un homme se pencha pour ramasser un colis au sol.

"Pour le Capitaine Mainio". Ben punaise. Un expéditeur, peut-être ? Ah, à l'arrière. "De la part du Camarade Lorenzo.".
Attends, j'ai bien lu là ?
Bon sang, c'est bien écrit "Camarade Lorenzo".

Bah putain. Si on en voit pas, des choses.


Petite lettre jointe

Camarade Capitaine Mainio, merci pour les félicitations que vous m'adressez. Et merci également pour le cadeau. Je saurai bien en profiter, pas d'inquiétude.
J'ai également un petit cadeau à votre intention. Une bonne bouteille de vin rouge provenant tout droit des montagnes de Galaisie.

Camarade Geraert-Wojtkowiak Lorenzo.
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Dino Scaela a écrit :


A l'attention de Dom Sergio Scaela,
Notre cher cousin que je salue.


Nous avons reçu avec respect et révérence tes cadeaux, que j'accepte en te rassurant sur le fait que je n'oublie jamais qui nous sommes et d'où nous venons. La mort du Patrice Dandolo est un drame et je ne fais que porter Velsna sur mes épaules, comme un jeune soldat porte un frère d'armes sur les siennes. Je ne suis que le plus grand serviteur du corps civique que nous avons formé il y a plus d'un millénaire.

Malheureusement, notre cité est malade et il revient à ma charge de la soigner. A ce titre, je vous fais la promesse que je ne serai jamais la note de bas de page dans l'Histoire de quelqu'un d'autre. J'ai confiance, car jamais la providence n'a osé jeter les gens de ma lignée dans l’opprobre, le déshonneur et l’échec. Et jamais cette dernière ne laissera notre République dans le bras d'un parvenu qui n'est que le premier de sa lignée ou un jeune loup qui a le désir d'abattre tout ce sur quoi nos pères ont fondé notre cité.

Je me souviens de mon sang. Les enfants de Fortuna et de Léandre ont entretenu cette pensée lors des pires calamités, et ce souvenir les a fait triompher à chaque occasion. Lorsque nous avons triomphé des occitans, puis des achosiens, puis des zélandiens. Ma mort ne sera pas dans une sombre allée, mais dans la lumière de la gloire de notre cité. Je triompherai et le peuple se pressera pour me confier l'auctoritas, l'autorité morale qui fera de moi un être supérieur parmi les miens.


Je vous adresse tous mes respects, cher cousin, et une bonne fortune à vous également,
Ainsi a été rédigée cette lettre à Velsna, 11 décembre 2012.
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Navire Saint Michel au Large des iles de Fortuna dans l'archipel des Florines :

2 Février 2013, il est 11 heures 42 quand le Patrouilleur du Montlaval semble s'approcher de trop près des iles de l'archipel Florine possédé par Fortuna, confut le second du navire s'en alla rapidement voir le capitaine afin de comprendre se qu'il se passe, en effet celui-ci était en repos se matin car celui-ci avait assuré la bar toute la nuit, il engagea une conversation avec son capitaine.

Le Second : Mes Respects capitaine, je viens de voir que nous avons dérivée...

Le Capitaine répondit : Oui avec les intempérie d'hier soir je crois bien que nous nous sommes trompé d'iles ah ah

Le Second dit en retour : Espérons que ça ne pose pas de problème avec Fortuna alors

Le Capitaine s'exclama : Dans tous les cas se ne sont que des colonisateurs, c'est iles ne leurs appartient pas, ce n'est que mon avis

Le Second régit et dit : Je n'oserais pas m'exprimé la dessus, certains disent que c'est iles appartiennes à Fortuna, d'autre disent que ça appartient au Montlaval et d'autre réclame l'indépendance de ces iles, se sujet et trop complexe pour m'en faire un avis.

Le Capitaine termina par : Tu as bien raison très cher amis, il ne vos mieux pas s'exprimé la dessus, bon aller changeons de cap direction Florin !


Le Capitaine ordonna à son équipage de prendre le cap pour Florin Capital des iles de l'Archipel Florines, le second qu'en à lui se dirigea vers la cuisine afin de manger un peu avant de reprendre du service, le Capitaine informa l'incident à sa direction afin de justifier sa présence au large des côtes de Fortuna.

Image du Navire Saint Michel de la flotte de l'Etat du Montlaval
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Illustration

Le commerce sitado-lykaronien


Si la Sitadie avait généralement la réputation d'être un pays gris, terne, où règnent la paperasse administrative et la fumée des industries, ce n'était pas la réputation que ceux-ci avaient auprès des lykaroniens. En effet, les sitades étaient appréciés, à Lykaron, comme des commerçants fort arrangeant. Auprès des revendeurs locaux, les sitades n'hésitaient d'ailleurs pas à faire des prix sur les dernières tondeuses Volamnix ou les machines à laver Cilumnos. Les liens commerciaux entre lykaroniens et sitades étaient des liens forts.

D'abord, les sitades s'appuyaient énormément sur le petit empire leucytaléen pour faire fonctionner leur vieille industrie. Lykaron était l'une des principales sources de fer pour l'industrie sidérurgique sitade. Les sitades achetaient des milliers de tonne de fer au Lykaron. C'était une importation nécessaire, puisque la Sitadie avait depuis longtemps cessé de faire fonctionner ses exploitations de fer. Pour soutenir toute l'industrie sitade, ainsi que son expansion, le fer lykaronien était donc indispensable, surtout en raison de sa proximité. Aussi, l'industrie sitade de la high tech était particulièrement demandeuse de terres rares, dont il pouvait se fournir auprès du Lykaron.

La Sitadie s'appuyait également sur Lykaron comme source d'importations agricoles. Le vin lykaronien était fort apprécié des sitades, qui ont gardé cette tradition depuis l'Antiquité. Mais surtout, le bétail lykaronien était une source alimentaire proche de la Sitadie, et très profitable. Il n'était ainsi par rare de voir, au sein des rayons de supermarchés sitades, de la viande bovine originaire du Lykaron, très apprécié pour sa qualité, ou encore des produits laitiers lykaroniens qui faisaient la joie des petits ménages sitades.

La Sitadie n'était toutefois pas seulement importatrice, mais aussi exportatrice. L'efficacité de l'industrie sitade et sa proximité géographique permettaient aux produits sitades d'être particulièrement privilégiés pour leurs prix peu élevés. Rotos, géant sitade de la motorisation, était peu connu au Lykaron, mais était pourtant très présent. Les moteurs Rotos étaient souvent utilisés par l'industrie agricole et automobile de la région. Une entreprise plus connue était peut-être Calocatanes, dont les équipements et outils agricoles à bas prix pouvaient être assez appréciés dans la région en raison de leurs coûts imbattables... au prix d'une qualité parfois contestable. Bien sûr, il existait des alternatives un peu plus chères mais de meilleure qualité, comme Aballon et Cevix.

Enfin, la Sitadie exportait de nombreux biens de consommation, que ce soit dans l'électroménager ou dans la high tech. Il était toutefois fréquent qu'une puce électronique sitade ne soit pas directement arrivée au Lykaron, mais ait fait le tour du monde avant d'être vendue dans un smartphone qui ne semblait rien à voir avec la Sitadie.

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Le commerce sitado-lykaronien n'était pas exempt d'enjeux politiques et géopolitiques. Arnos, et les autres géants sitades du transport maritime, craignaient toujours les embargos, notamment des communistes, ou les attaques de pirates.

Il existait peu de doute que le délégué sitade aux Affaires étrangères, Paul Baduil, avait l'intention de renforcer les liens diplomatiques et commerciaux avec l'Empire de Lykaron, et plus largement avec l'ensemble de la Sérénissime. Les liens commerciaux avec cette dernière étaient capitaux pour la République sitade, qui s'appuyait jusqu'alors sur elle pour se connecter à l'ensemble des continents hors Eurysie.

La question se pose donc : à l'avenir, la Sitadie cherchera-t-elle à protéger ses liens avec la Sérénissime, ou au contraire cherchera-t-elle à être moins dépendant de tout le complexe commercial fortunéen ? A l'heure où les sitades renouent avec une République libérale, la première solution semble être privilégiée.
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Rapport d'activité d'espionnage à Velsna



Les souris du Pont des soupirs :
difficulté de l'action: normal (bonus imprudence de Teyla et de la Loduarie)
résultat: réussite franche

Nous étions le 29 avril 2013, et cette chaude soirée allait sortir de la norme pour la cité sur l’eau. La rédaction de Quotidia, journal phare détenu par Dino Scaela, sortait alors d’une réunion de rédaction explosive, comme d’habitude. Il s’agissait de chercher le moindre scoop, d’évoquer l’actualité la plus gênante des adversaires du triumvirs par cette équipe de petites mains qui s’agitait en permanence dans les rues de la capitale. A l’instar des souris, ces journalistes s’infiltraient partout, entendaient tout, et rapportaient tout à leur bienfaiteur. Mais parmi elles, il y avait des intrus qui avaient un autre maître : les teylais étaient bien à l’aise et au chaud dans leurs atours de journalistes. Ils s’étaient faits à la dolce vita velsnienne, une affectation pas si désagréable pour des espions. Cela aurait pu être pire, ils auraient pu se retrouver en Communaterra ou en Loduarie. Mais le souci majeur des apparences est qu’elles ont tendance à nous faire baisser notre garde lorsqu’elles sont trop confortables. Peut-être ces « journalistes » teylais auraient dû faire plus attention, car depuis peu, les souris rétives étaient suivies à la trace par des créatures bien plus coriaces et retors. La Maréchaussée de Fortuna était à pied d’œuvre dans toutes les entités tenues par le Triumvir Scaela. On se renseignait sur l’identité de ceux qui étaient entrés dans ces entreprises récemment, on suivait leurs activités sur les réseaux et dans le cadre professionnel. A partir de là, il ne fallu pas longtemps pour se rendre compte que bien des choses étaient suspectes dans certaines sociétés du riche Scaela, à commencer par le secteur de l’information.

A la sortie d’un restaurant, il fait toujours bon de prendre son temps et son air sur les ponts passant au-dessus des canaux. Certains d’entre eux respirent la tranquillité tant ils ne sont que peu fréquentés. L’un d’eux est le Pont des soupirs, d’ordinaire lieu de passage des amants et des individus qui auraient quelque chose à cacher. Le groupe de journalistes s’y promène ainsi et s’y arrête dans un mouvement général d’embrasement des cigarettes et de digestion de calamar frit. On rigole, on plaisante, jusqu’à ce que plusieurs d’entre eux fassent leurs adieux au reste du groupe qui entend éterniser ce moment. A ce moment précis sur ce pont, il n’y eu plus que les agents infiltrés teylais se retrouvant sur ce pont. Les souris se regardaient un peu penaudes et surprises de la disparition de leurs collègues. L’un d’entre eux se rendit compte de la fin de leur supercherie, bien trop tard malheureusement. Lorsqu’ils firent demi-tour pour quitter le pont, les créatures de la nuit encerclaient déjà ses deux sorties. Les souris étaient démasquées. La lutte fut courte, et il n’y eu que peu de cris, tout juste des poignards sortis des ténèbres. Ceux qui étaient déjà morts debout furent jetés dans le canal, les autres furent noyés, et on ne distinguait au cœur de cette nuit que le bruit de l’eau au loin, semblable à celui que l’on entend lorsqu’on sort un poisson de l’eau. Les journalistes teylais de Quotidia disparurent ainsi.

Loin de là dans le Bureau du Triumvir Scaela, l’imagination débordait de l’esprit du grand Homme lorsqu’il voyait ce dossier, soigneusement posé sur la table et contenant des informations sur une partie du réseau teylais à Velsna. Car c’est lui qui avait ordonné cette réaction à l’égard des journalistes. La Segreda avait ainsi trouvé l’excuse pour quadriller la ville, mettre sans dessus dessous les bureaux des membres du Conseil Communal et les rédactions journalistiques. Dans leur sillage, la Maréchaussée avait investi les sites sensibles de la capitale sans grande opposition, tant l’entourage de Scaela était obnubilé par la présence teylaise qui, au fil des enquêtes se révélait beaucoup plus appuyée que ce que beaucoup pensaient. Cependant, le triumvir n’eut pas le pouvoir nécessaire de convaincre les autres triumvirs de laisser aux sous-traitants fortunéens l’accès au Palais du Patrice, rigoureusement interdit aux étrangers, de même qu’aux arsenaux de Velsna pour les mêmes raisons. Parmi les sénateurs, si ces derniers étaient protégés d’ordinaire par les licteurs ou les gardes raskenois, les mercenaires fortunéens ont su se faire une place auprès des parlementaires proches de Scaela. La Maréchaussée avait désormais plein pied dans la cité sur l’eau.


Teyla perd son réseau d'information dans le milieu journalistique velsnien, les sénateurs fidèles à Scaela deviennent plus difficilement atteignables

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