Exercices militaires d'entraînement entre Péronas et le Grand Kah15 février 2009, dans le destroyer Péron sur les eaux internationales à environ 600 kilomètres des côtes Pérones, et à plus de 2'000 kilomètres des côtes Kah-tanaisesC’était le branle-bas de combat dans la salle de commandement du Reluciente, le nom donné au destroyer Péron de fabrication fortunéenne. Une dizaine de personnels du corps de commandement discutaient de l’opération à venir, le tout, assisté d’officiers formateurs envoyés par le Grand Kah. Alors que les exercices étaient censés commencer sous peu, le Colonel Egardo également capitaine du Destroyer et chargé de la flotte navale Pérone et le Général Monzaa, chargé des exercices militaires discutaient des derniers préparatifs.
Colonel Egardo : Mon Général, l’ensemble de la flotte Pérone est réunie dans ce secteur, le destroyer ici présent, les 4 corvettes, les 4 patrouilleurs ainsi que nos 2 sous-marins d’attaque sont en alerte maximale. Les 800 militaires travaillant pour l’armée de mer sont prêts au commencement des opérations.
Général Monzaa : C’est reçu mon Colonel. J’ai discuté avec les officiers Kah-tanais et la stratégie suivante sera utilisée lors de ces exercices militaires. Nous nous battrons conjointement avec le Grand Kah contre une armée envahissante. Pour cela, les différentes unités aériennes de Péronas et du Grand Kah ont décollé de leurs pays respectifs il y a de ça plusieurs dizaines de minutes, elles arriveront d’ici peu, et au vu de leur autonomie en carburants, nous disposerons de 2 heures pour accomplir l’ensemble des exercices. Les unités aériennes et la flotte navale ont été divisées en deux groupes, celui des agresseurs et celui des défenseurs. Le but sera pour chaque camp de neutraliser l'autre. Du côté du Grand Kah, ils ont eu l’immense sympathie de faire participer leur unique destroyer à ces exercices, ils seront accompagnés de 4 de leurs frégates, de 6 corvettes et de 4 patrouilleurs.
Il expliqua alors comment les différentes moyens furent répartis, du côté des agresseurs, le destroyer Kah-tanaise, 2 frégates Kah-tanaises, 5 corvettes dont 3 Pérones et 2 Kah-tanaise, 4 patrouilleurs dont 2 Pérons et 2 Kah-tanais et un sous-marin d’attaque Péron. Du côté des agressés, le destroyer Péron sera accompagnée des 2 frégates Kah-tanaises restantes, de 5 corvettes parmi lesquelles 1 Pérone et 4 Kah-tanaise suivi de 4 quatres corvettes, encore une fois de 2 Pérone et de 2 Kah-tanaise le tout accompagné par un sous-marin d’attaque.
Général Monzaa : Pour chaque camp, l’objectif sera axé sur la communication et simultanéité des opérations. Des tests de lancements de missiles seront également testés depuis Péronas, ceux-ci devront permettre de tester la nouvelle génération de missile balistique testée par Péronas, en effet, ils devront atteindre une cible maritime de 10 mètres par 10 mètres, en cas de réussite, on considérera avoir touché un des matériels des agresseurs. Péronas dispose de 5 missiles prototypes. De plus, une quinzaine de missiles de croisières sol-mer seront également lancés depuis Péronas avec comme même objectif, cette fois-ci, les missiles sont supposés être au point, ils devront toucher une cible de 4 mètres par 4 mètres située à plusieurs centaines de kilomètres de là. Nous ferons également usage de missiles de croisières air-sol par le biais des différentes unités aériennes qui devront pouvoir atteindre des cibles maritimes de 2 mètres par 2 mètres, pour considérer avoir touché un matériel ennemi. Est-ce que c’est bien clair pour vous messieurs ?
Tous acquiescèrent, les ordres étaient de toute façon déjà intégrés, car l’opération a déjà été préparée à l’avance, le Général ne s’occupa uniquement que du point de situation avant de démarrer.
Une trentaines de minutes plus tôt, à PéronasL’ensemble des 50 avions chasseurs ou chasseurs-bombardiers étaient prêt pour l’opération, pour corréler le discours du Général Monza, 25 avions allaient faire partie du groupes des agresseurs dont 6 chasseurs Péron et 19 chasseurs-bombardiers Kah-tanais, le même nombre d’avions et le même type participerait au groupe des agressés.
Dans le but d’assurer la sécurité et la protection des unités aériennes, deux porte-hélicoptères ont été mis à disposition par le Grand Kah, dans le seul but de pouvoir réceptionner d’urgence un avion de chasse nécessitant du secours, effet, des légères modifications ont été faites pour permettre cela.
30 minutes avant le début officiel de l'opération, l’ensemble des avions décollèrent les uns à la suite des autres. Fixés à une vitesse de croisière de Mach 1.2, l’ensemble des avions arrivèrent au lieu de l’opération à l’instant t où les opérations étaient censées démarrer.
De retour dans le destroyer Péron, on commençait à entendre l’entièreté de la flotte aérienne arriver à destination. On attendit alors que ceux appartenant aux agresseurs prirent le temps de rejoindre leurs camps. En effet, les deux camps sont séparés de plus d’une quinzaine de kilomètres. Leurs objectifs premier sera d’obtenir la supériorité aérienne, s’en suivront ensuite des batailles navales pour savoir quel camp l’emportera.
Il était aux alentours de 10h10, en pleine canicule, lorsque le combat fut déclenché.
Les agresseurs adoptent une posture offensive, sous le commandement d’un officier Kah-tanais. Leur destroyer se situe en tête, suivi de près par les frégates et les corvettes, tandis que les patrouilleurs assurent les flancs. Leur sous-marin se positionne alors pour une attaque sournoise.
Tandis que le camp des agressés, lui, adopte une posture défensive, sous le commandement du Colonel Roilo. Au centre de cette formation se trouve le destroyer, flanqué par les frégates, les corvettes en position intermédiaire et les patrouilleurs à la périphérie. Le sous-marin est positionné en profondeur, prêt à agir en tant que frappeur furtif.
La bataille s’engage alors lorsque les différents chasseurs de chaque camp se rencontrent, au beau milieu d’un océan, vide de tout. Les premiers échanges de tir eurent lieu, tandis que certains chasseurs du camp des agresseurs ont tenté de s’immiscer au plus près de la flotte défenseure, ces derniers ont été rattrapés par les défenses anti-aériennes placées un peu partout sur les bateaux. Pourtant, la bataille fait rage dans le ciel, les attaquants réussissent à avoir un semblant de supériorité aérienne, dûe à leur stratégie aérienne visant à contourner et esquiver toute offensive des défenseurs, ce qui leur permet de se placer derrière un avion ennemi et de l’abattre sans trop de difficulté.
Pendant ce temps, la bataille navale fait rage dans les eaux Carmines, les premiers échanges de tirs ont lieu entre les différents navires. Mais, sur un coup de génie du sous-marin des défenseurs qui arrive à se faufiler au plus près des attaquants, le lancement de plusieurs torpilles vient alors endommager une frégate ennemie et la rendre presque inutilisable.
Du côté des navires, de nombreux échanges de tirs se font, certains ratent, d’autres réussissent. De chaque côté, les patrouilleurs et les corvettes sont envoyés en première ligne pour attaquer et résister aux salves aériennes et navales.
L’extrême difficulté de ces exercices militaires est qu’aucun coup de feu n’est tiré que ce soit du camps des attaquants ou de celui des défenseurs, en effet, des caméras et des superordinateurs s’occupent de vérifier et de simuler les dégâts des coups tirés par un matériel, informant la victime de ces dégâts et de s’il est encore utilisable ou non.
Après plus de 30 minutes de batailles, les attaquants recensent un plus grand nombre de pertes, en effet, il leur reste 14 chasseurs contre 18 chasseurs du côté des défenseurs. Quant aux navires, les attaquants ont lourdement été endommagés sur 3 patrouilleurs et 2 corvettes, tandis que les défenseurs ont eux reçus des dégâts conséquents sur une frégate et 2 patrouilleurs. Les deux destroyers tiennent le coup et ne sont victime que de dégâts légers.
Après 33 minutes de bataille, le premier missile de croisière sol-mer est envoyé de Péronas. Ce dernier, dont la trajectoire est calculée pour toucher une cible maritime, a la possibilité de changer de trajectoire de l’ordre de plusieurs kilomètres, et ce, à tout instant. En effet, la cible maritime sera bougée afin de reproduire le mouvement des navires.
Le premier des missiles balistiques partira après 35 minutes de batailles atteignant très rapidement une vitesse de Mach 4. Il sera suivi par le lancement des 4 autres missiles à intervalles de deux minutes chacun.
C’est donc après 7 minutes que les missiles balistiques sont enfin arrivés à leur cibles. Sur les 5 lancers de Péronas, seulement 2 se sont révélés fructueux, ce qui permet donc d’endommager lourdement les 2 frégates attaquantes.
À 11h30, l'horizon se teinte d'une lueur inquiétante. Les radars des attaquants signalent une série de missiles de croisière sol-mer se dirigeant droit vers eux. La menace est prise très au sérieux et le camp des attaquants donne immédiatement l'ordre à ses troupes de se préparer à la défense.
Les patrouilleurs et les corvettes, malgré leur lourd endommagement, essaient tant bien que mal de lancer des leurres pour dérouter les missiles. Le destroyer, quant à lui, active ses systèmes de défense antimissile, lançant une volée d'intercepteurs dans une tentative désespérée d'arrêter les missiles entrants. Les chasseurs restants se déplacent frénétiquement pour éviter l'impact.
Pendant ce temps, les missiles de croisière continuent inexorablement leur avancée, imperturbables face aux tentatives de défense. Leurs systèmes de guidage avancés les amènent à ajuster leur trajectoire, esquivant les leurres et contournant les intercepteurs.
A 11h33, les premiers missiles atteignent leur cible. Les déflagrations se succèdent, faisant trembler l'océan et le ciel. Les frégates et les patrouilleurs ennemis, déjà lourdement endommagés, sont les premiers à être touchés, transformés en épaves fumantes. Le destroyer résiste, mais les dégâts sont importants.
Le sous-marin agresseur, essayant de se faufiler pour lancer une contre-attaque, est détecté par les sonars avancés du sous-marin défenseur qui lance une salve de torpilles, le mettant hors d'état de nuire.
C’est ensuite dans le combat aérien que tout va se terminer, alors qu’il ne reste plus que le destroyer attaquant, deux frégates lourdement endommagées, la majorité des corvettes et des patrouilleurs inutilisables, les derniers avions des attaquants viendront se faire abattre par les défenseurs, plus organisés que jamais, et dont l’intervention des missiles aura plus qu'aider.
Après une intense heure et demie d'exercice militaire, les eaux Carmines retournent à leur calme naturel. L’ensemble des navires ayant collaboré à cette opération commencent à retourner à leurs bases, que ce soit au Grand Kah ou à Péronas.
Le Général Monzaa, satisfait du déroulement de l'exercice, se tourne vers ses troupes. Il a pu observer de nombreux détails, et il se servira de tout cela comme un tremplin vers l’entraînement, en effet c'est le moment d'analyser les performances, d'identifier les erreurs commises et de célébrer les stratégies réussies.
Le Général Monzaa, en collaboration avec les officiers Kah-tanaisvont également observer et analyser les raisons pour laquelle le camps des attaquants ne s’en est pas sorti, afin de parer une éventualité de défaite lors de batailles offensives. Les stratégies utilisées seront revues, les tactiques améliorées et les erreurs corrigées.
Cet exercice militaire, malgré son intensité, n'était qu'un aperçu de ce que pourrait être un véritable conflit naval. C'était une opportunité pour tester de nouvelles tactiques, entraîner les équipages et évaluer les performances des différents systèmes d'armes. Chaque participant, qu'il ait été du côté des "attaquants" ou des "défenseurs", en ressort plus expérimenté et préparé.
La conclusion de cet exercice n'est donc pas simplement la victoire ou la défaite, mais plutôt le progrès réalisé par chaque participant. L'entraînement militaire est un processus constant d'apprentissage et d'amélioration, et cet exercice n'a fait que souligner cette réalité.
Tout au long de l'exercice, les hauts commandements des deux camps ont pu observer et analyser les performances de leurs troupes en temps réel. Les leçons tirées de cette simulation seront utilisées pour améliorer les stratégies, les tactiques et les équipements, assurant que si un véritable conflit devait se produire, les forces en présence seraient prêtes à y faire face.
Cet exercice militaire, en plus de fournir un entraînement précieux, a démontré la puissance de la technologie moderne et la nécessité d'une stratégie intelligente. En fin de compte, il a montré que la préparation, le travail d'équipe et l'adaptabilité sont tout aussi importants que la force brute sur le champ de bataille moderne.
Au total, ce seront plus de 5'000 hommes qui auront été mobilisés pour la préparation de ces exercices militaires, et plus de 2’000 qui ont participé au théâtre des opérations, au cœur de l’Océan Carmin.