21/02/2015
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JOURNAL OFFICIEL DE LA CONFÉDÉRATION - Page 4

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INFORMATION SPÉCIALE : SA MAJESTÉ LE ROI WILHEM III ACCEPTE LA DÉMISSION D'ADAM HEIDENBORG ET NOMME ALINA KIEFER


C'est une information absolument exceptionnelle qui vient de nous parvenir. Il y a à peine quelques minutes, les gouverneurs, le Chef de la Diplomatie Adam Heidenborg et Alina Kiefer se sont tous réunis à Galgarde au palais confédéral. Durant cette réunion, Adam Heidenborg a présenté sa démission au Roi Wilhem III, qui l'a acceptée avant de soumettre au vote la nomination d'Alina Kiefer à la tête du Cabinet de la Diplomatie.

Sur ses réseaux sociaux, l'ancien chef de la diplomatie s'est exprimé sur sa décision :

Je ne regrette rien. J'ai été très heureux de pouvoir rencontrer autant de chefs d'États et de personnalités politiques au cours de ma carrière, que ce soit au sein de la Confédération ou à l'étranger. Je tire un bilan plutôt mitigé de mon mandat, avec beaucoup de crises mais aussi beaucoup de moments positifs qui nous ont permis de trouver des alliés là où nous ne les attendions pas. Il y a eu des erreurs, des faux pas, parfois des maladresses, mais il y a aussi eu de très beaux moments de diplomatie. Aujourd'hui, je décide de ne pas aller jusqu'au bout de mon mandat car j'estime que la situation internationale est nouvelle et qu'elle devrait laisser une jeunesse kolisienne engagée pouvoir agir dessus. Je suis fier d'avoir pu être à la tête du Cabinet de la Diplomatie pendant ces quatre années et remercie toutes les personnes qui m'ont accompagné.
Ainsi, dans ce court communiqué, l'ancien chef de la diplomatie souhaite laisser la jeunesse agir, d'où la nomination par le Roi Wilhem III d'Alina Kiefer, ancienne militante de l'association "Plus jamais l'abandon" et s'étant beaucoup exprimée lors des accusations contre le groupe Alprague. Elle est également issue de la Coalition Libérale puisqu'elle a été un grand soutien à la réforme Wilhem III-1 dans l'État de Littarg, où elle a voté pour avec son parti "Nouvelle-Confédération".

Alina Kiefer était jusqu'à récemment ministre-déléguée aux affaires économiques internationales dans son État d'origine. Elle est connue pour ses critiques acerbes et ses propos sans langue de bois, comme le montrent des enregistrements divulgués il y a quelques jours. Dans ces enregistrements, elle critique vivement la politique du gouverneur de Prismurgue sur son utilisation des missiles, déclarant notamment :

"Non mais avant de se concentrer sur du calibre balistique, il ferait bien de regarder ce qu'il y a dans son caleçon. Depuis quand on envoie des missiles comme si on jetait du pain aux canards?"

-Alina, c'est bon, laisse.

"Non mais il n'y a pas de 'Alina' Thomas. Pour une fois, regardons notre nombril, non? Je ne vois pas pourquoi on va se préoccuper de ce que font trois pauvres pays dans une région de fascistes incapables de se battre pour leurs soi-disant idéaux. On a autre chose à faire, et surtout avec les alliés qu'on a."


Ainsi, cette nouvelle prise de fonction pourrait bien se révéler mouvementée, même si la nouvelle Cheffe de la Diplomatie indique déjà être "prête et confiante".

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Alina Kiefer, Cheffe de la Diplomatie Internationale.
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SCANDALE AU SOMMET DU POUVOIR : ADAM HEIDENBORG INCRIMINÉ PAR LA COUR SUPRÊME.

C'est une nouvelle qui vient de tomber il y a déjà quelques heures et qui, à l'aube, choque toute la confédération. Il y a quelques heures, la commission pour les diplomatie et les affaires internationales a publiée un rapport avec, dans celui-ci, une retranscription d'une séance de question d'Adam Heidenborg. Cette séance de question prend place dans une enquête de la commission qui, par décret royal, a eu les mains libres afin de pouvoir réunir toutes les preuves et d'enquêter de façon totalement libre en ayant accès à des dossiers diplomatiques confidentiels. Or, même sans cette autorisation, Adam Heidenborg devait être interrogé par la commission. C'est chose faite puisque le 22 Mars, Adam Heidenborg, ancien chef de la diplomatie de Kölisburg a été interrogé.

Dès le début de ce rapport, on peut consulter en annexe la retranscription de cette séance de question qui ressemble plus à un interrogatoire qu'à une réelle séance de question. Pour rappel, lors d'une séance de questions devant une commission confédérale, si la question porte sur la sécurité, l'intégrité ou la sûreté de l'état ou de la confédération, la personne convoquée est sommée de répondre. Dans une premier temps, cette séance de question porte sur des questions de politiques générales et la commission ne fait que poser des questions sur la politique du Cabinet de la Diplomatie et les décisions de Monsieur Heidenborg. Zone Économique Exclusive, Union Économique Exclusive, tout y passe. Rien n'est laissé au hasard. Or, très vite, l'ancien chef de la diplomatique va se montrer bien honnête, y comprit même si cela va à l'encontre de la loi.

Le président de la commission lui demandera notamment s'il ce serait retiré de sa fonction s'il avait jugé qu'il y aurait pu y avoir un conflit d'intérêt. À cette question posée à deux reprises, l'ancien chef de la diplomatie répondra non. Dans la salle, on peut lire sur les visages des principaux alliés d'Heidenborg des visages fermés et des expressions gênées. On se frotte les cuisses, on agite ses mains, on se passe la main sur le menton. Cette première question posa déjà question. Puis, vint le tour du secrétaire général et le début de ce scandale.

Adam Heidenborg a officiellement reconnu avoir été à l'origine d'une tentative de déstabilisations économique dans un pays du monde et, dû à son cumul de mandat, le fil conducteur veut qu'il n'a pas pu organiser une telle tentative et prendre des décisions dans le cadre de son poste de chef de la diplomatie. Ainsi, ce matin, Adam Hedenborg a été arrêté pour usurpation de pouvoir, abus de pouvoir, concentration illégale et prise de contrôle illégale.
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DIPLOMATIE : Une page se tourne, un livre s'ouvre.

La conférence de presse de Matteo von Schift, ancien représentant de Kölisburg à l'Union Économique Eurysienne, semble dresser un premier portrait de la politique diplomatique à venir de Kölisburg et notamment de celle d'Alina Loefer, qui multiplie les visites dans les états de Kölisburg. Dès le début de son mandat, elle a commencé à rencontrer des dirigeants étrangers tels que le gouvernement rimaurien, pourtant en plein conflit avec la Loduarie. De plus, Alina Kiefer a déjà rencontré la Confédération d'Ostara, vue comme un pays très proche et très semblable aux Kolisiens. Ainsi, cette première conférence de presse, qui concernait principalement la sortie de Kölisburg de l'Union Économique Eurysienne, a aussi permis de donner un premier aperçu aux Kolisiens de la politique diplomatique à venir de Madame Kiefer.

Si on pouvait s'attendre à des questions assez simples et surtout axées sur l'avenir, en faisant un parallèle avec la politique diplomatique d'Adam Heidenborg, il semble pourtant qu'Alina Kiefer veuille faire table rase du passé et de la politique d'Heidenborg, bien qu'ils soient issus de la même coalition politique, nommée « Coalition Libérale ». Volonté d'Alina Kiefer ou de son parti ? Rien n'est moins sûr quand on sait que le parti Nouvelle Confédération, dont est issu Adam Heidenborg, traverse une crise sans précédent, due à l'inculpation de ce dernier pour concentration illégale de pouvoir.

De plus, concernant la volonté affirmée d'Alina Kiefer de renforcer la réforme Wilhem III-1 en laissant toujours plus d'indépendance diplomatique aux États et en les poussant à se prendre en main afin de créer des liens diplomatiques avec des pays extérieurs à la Confédération, elle semble aussi se démarquer avec l'annonce de potentiels projets d'alliances qui, selon nos sources, ont été proposés par des gouverneurs et soumis à l'approbation du gouvernement de Kölisburg. Il semble aussi que des élus nationaux aient trouvé un intérêt à rejoindre certaines alliances proposées. Cependant, les grandes annonces ne sont pas pour aujourd'hui, afin de ne pas compromettre ces projets, selon Alina Kiefer. Ainsi, si un chapitre plutôt court semble se fermer pour Kölisburg, c'est pourtant un livre entier qui s'ouvre en matière de diplomatie et de relations internationales.
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