20/02/2017
06:41:03
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Réunion d'urgence - Conseil Militaire - Page 4

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Anthony McCaisgean, polyglotte et représentant permanent de Caratrad au Conseil Militaire, émit un petit ricanement en entendant le représentant nordien employer le terme « impacter ». Il était parfois bon de constater les ravages infligé par les kentismes aux langues étrangères. Ravalant sa fort peu diplomatique grimace, il répondit aux interventions précédentes :

« Mes chers collègues, je pense que la plupart des choses à dire l’ont été, et en ce sens je rejoins en tout point les interventions de mes collègues tanskiens et sylvois. La situation du Gondo depuis 2011 est un drame perpétuel, qui devient plus douloureux à chaque nouvel acte. L’invasion littéralement inqualifiable qui nous occupe s’inscrit dans une dégradation globale de l’ordre international, et ses conséquences humaines comme politiques font de l’action une nécessité, et même un devoir. Je rejoins en particulier ma collègue sylvoise sur son dernier point : il est, pour Caratrad, hors de question d’accepter une participation loduarienne à quelque action coordonnée que ce soit contre l’Ouwalinda. Comme l’a rappelé ma collègue, au vu du passé de la Loduarie, celle-ci ne pourrait que décrédibiliser une action internationale engagée contre l’Ouwalinda. Certes, il serait stupide d’ainsi pousser la Loduarie à soutenir un pays qui, finalement, présente beaucoup de point communs avec le régime du fou Geraert-Wojtkowiakt, mais toute cela n’est qu’hypothétique, rappelons-le.

Caratrad est également opposée à toute intervention terrestre de l’OND, en l’état actuel des choses, et j’insiste sur cette dernière subordonnée. Pour l’instant, cela ne rimerait à rien. Cependant, il me semble une fort bonne idée que de déployer une brigade, éventuellement multinationale, sur le territoire afaréen de l’Empire du Nord. Cela remplirait une double fonction de signal indiquant la volonté de l’OND de participer à la stabilisation de la région, et garderait nos options ouvertes, au cas où.

Cela m’amène aux éléments pratiques des actions que nous devons entreprendre : doit-il s’agir uniquement de sanctions économiques ? Je ne le crois pas : autant ne pas se priver de geler tous les actifs ouwalindiens que nous pourrons, ainsi qu’imposer un certain nombre de restrictions sur les exportations en direction de ce pays (voire toutes) mais je doute que cela ait un impact conséquent. Non, chers collègues, il faut agir sur le terrain, ou en l’occurrence, en mer. Deux options s’offrent à nous : un embargo sur les importations de matériel militaire par l’Ouwalinda, avec fouille des navires suspects ou bien un blocus complet du pays. Quel que soit l’option retenue, une coalition internationale serait pour cela plus que souhaitable, tant en termes de moyens que de légitimité. Une telle opération, qu’elle soit menée par l’OND ou un corps international, devra voir son mandat, ses limites et son organisation clairement définies afin d’éviter l’exploitation par l’Ouwalinda de la première faille venue. En outre, bloquer les voies maritimes est une chose, mais il faudrait également être capable d’empêcher l’acheminement de matériel au Gondo par voie aérienne, si besoin par l’imposition d’une No Fly Zone.

Enfin, si des sanctions économiques sont adoptées, je recommande la mise en place d’une commission, au moins au sein de l’OND, pour vérifier que l’Ouwalinda ne contourne pas ces sanctions.
"
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Bandahran, le 4 janvier 2016
CM-RU........... ....... ...... ......
ORDJO........ .... ........ ..........


DETAILS
Origine : ............ Secrétariat général du Conseil
Destinataire : .....Délégations
Objet : ............... Réunion d'urgence du Conseil Militaire (4 janvier 2016) - Ordre du Jour (DOCUMENT CONFIDENTIEL)

Les délégations trouveront ci-joint les points du jour à aborder dans le cadre de la réunion ordinaire du Conseil Général. La présente réunion n'est pas publique.


___________________

Est exceptionnellement invitée à la réunion d'urgence la Confédération Zélandienne qui accepte l'ensemble des normes de sécurité et de secret en vigueur. Est exceptionnellement invité à la reunion d'urgence la République Translavique qui accepte l'ensemble des normes de sécurité et de secret en vigueur. Les Etats présents sont invités à limiter le personnel présent au plus strict minimum.

Les conclusions ne seront adoptés que par les membres de l'Organisation auxquelles la République Translavique pourra adjointre sa signature.


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SITUATION EN VALINOR

1. Les Etats membres du Conseil Militaire ainsi que Zelandia sont amenés à se prononcer sur le coup d'Etat survenu en Valinor et sur le déploiement de forces armées Loduariennes dans le pays.

SITUATION EN TRANSLAVIE

2. Les Etats membres du Conseil Militaire ainsi que Zelandia que la République Translavique sont invités à discuter du convoi militaire Loduarien en mer en direction de la Translavie, arrivée estimée le 15 Janvier 2016.
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C'était une réunion d'un tout autre ordre pour Adélie Lazard, ne s'agissant pas cette fois-ci de traiter la question d'une guerre lointaine et ne concernant l'OND que par un appel à l'aide lui étant adressé, mais bien d'un sujet frontalier et gênant, dangereux même :

« Nous n'observons là que la continuité de la politique de la Junte Loduarienne, faisant suite à l'allocution de leur tyran. Parlant clairement d'actes, il est clair que dans une nostalgie d'un passé fantasmé où la Loduarie aurait connu des réussites, Lorenzo souhaite relancer de nouvelles campagnes expansionnistes en Eurysie. Il est là difficile de nier la préméditation dans celle qui se déroule actuellement à Valinor quand elle fait immédiatement suite à la crise qui y explose, et ce, avec une redoutable préparation. Oui, c'était définitivement un acte planifié avec une organisation stricte.
Il faut également noter qu'au-delà d'être un coup d'État organisé et assisté par la Loduarie Communiste, c'est aussi une attaque directe contre l'UEE. Si Sylva ne porte pas dans son cœur cette organisation, il n'est pas dans l'intérêt des mondes libres de laisser les dictatures militaristes profiter de sa faiblesse pour l'annexer morceau par morceau. Aujourd'hui, c'est Valinor, et demain, ce sera l'Ambarois. Seul Rasken ne risque pas d'être envahi, mais plutôt racheté par Velsna.

La question est maintenant de nous entendre sur notre état final recherché avant d'agir. Dans le cas de Sylva, il s'agit très clairement de cloisonner l'expansion hégémonique de la junte loduarienne et l'empêcher de gagner en puissance jusqu'à ce qu'elle redevienne une menace existentielle pour l'OND et d'autres démocraties. Mais le champ d'action est réduit et nous ne pouvons pas juste envoyer une armée pour chasser celle de la Loduarie et imposer des élections correctes. Le Duché préconise pour cette raison de commencer par envoyer une missive à l'UEE pour avoir un aperçu plus clair de la situation, de leurs intentions de réponses à apporter (quitte à les orienter sur le sujet) et de l'éventuelle aide que nous pouvons apporter. »

Elle prit une gorgée d'eau avant de reprendre.

« Pour ce qui est de la livraison d'armes au proxy translavien, c'est encore une fois dans la volonté de la Loduarie d'armer des fronts et d'entreprendre des actions impérialistes. Fondamentalement, nous ne pouvons pas légitimement détruire ces navires, d'autant plus que cela alimenterait la déjà très active propagande à l'encontre de l'OND.
Ce serait par contre l'occasion de promouvoir des accords défensifs voir une intégration intégrale de la République Translavique dans l'OND comme déjà proposé en arrière-plan par des confrères. Nous nous positionnerions ainsi en figure purement défensive et sans hostilité, tout en apportant une garantie concrète pour la République, de manière suffisamment dissuasive contre la junte loduarienne. »
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Davy Dieulafoy

L'Empire rejoint totalement son estimé allié Sylva quant à la nécessité pour les nations libres de contenir et de mettre un coup d'arrêt à la politique militaire loduarienne à l'étranger. La dictature geraertienne a fait un nouveau pas dans l'infamie en consilidant si ce n'est en organisant un coup d'État au sein d'un autre pays. Ce pays n'était peut-être à l'origine pas complètement souverain vis-à-vis de la Loduarie geraertienne, cependant il conservait un minimum de souveraineté et de sens commun. Cependant, nous constatons qu'un régime qui paraissait relativement démocratique a de nouveau été renversé au profit de l'eurycommunisme sanglant par un Lyonnars toujours plus psychotique et brutal.

Il est impensable à mon sens de laisser de telles choses se produire à la frontière de notre allié tanskien sans émettre un quelconque réaction. Il est plus que jamais nécessaire de sortir le monde de son apathie générale face aux actions loduariennes. L'Empire peut émettre certaines pistes de réflexion sur ce sujet, cependant nous préférons attendre l'avis des principaux concernés que sont Teyla et surtout Tanska sur ce sujet. Nous soutiendrons très probablement toutes actions que nos alliés touchés en premiers lieux estimeraient impératives.

Quant à l'armement de la Démocratie Communiste de Translavya, cela n'est qu'un signe de plus de sa vassalisation vis-à-vis de la Loduarie et de l'UICS. Ce simulacre de pays dirigé par des loduariens, des estaliens et de velsniens communistes n'est que le symbole de l'impérialisme communiste orchestré par ces nations. La DCT n'est qu'un instrument au service des intérêts UICSiens dans la région et n'a aucune souveraineté ni indépendance réelle. Je suis même convaincu que certains de ses citoyens regrettent le temps de la Translavya scientiste.

La problématique de cette livraison est que son contenu nous en est inconnu et que c'est un acte vraisemblablement hostile vis-à-vis de la République Translavique. Le temps est peut-être venu de discuter d'une proposition d'adhésion de celle-ci dans la Charte générale de l'Organisation des Nations Démocratiques et de sa protection par les membres du Conseil Militaire en vue d'une intégration à la Charte militaire si le pays le souhaite bien évidemment. Il serait peut-être nécessaire d'au moins essayer de mettre en place un dialogue avec les autorités communistes d'Anslav concernant l'armement des deux Translavya.

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Le Service Permanent d'Intelligence Extérieur s'était longuement entretenu avec Jesca Hopp avant la réunion. D'après certains témoins indirects, il y avait près de trois heures de réunions en présence de directeurs de départements en déplacement urgent à Bandarhan, un appel avec la Première ministre et aussi des échanges avec différents officiels du ministère des armées permettant de délivrer à la représentante le bilan le plus complet et le plus à jour des événements ayant eu lieu en Valinor.

Lancée à la demande de la République Fédérale de Tanska, la réunion visait avant tout Valinor et l'implication de la Translavie visait, pour Tanska, à forcer quelque peu la main à la République Translavique à se joindre à l'OND en mettant les deux déploiements et livraisons loduariennes sur une même longueur d'onde. Arrivant avec un petit dossier à la main comprenant des notes des services ainsi qu'une série de photographies satellites, la représentante se présenta confiante devant ses collègues.

« Pour des raisons géographiques relativement évidentes, je m'attarderais plus longtemps sur le cas de Valinor si vous le voulez bien. Les demandes tanskiennes que je vais formuler auprès de vous sont simples : nous demandons une condamnation du Coup d'Etat en Valinor, une mise sous blocus complet de toute livraison d'armes à destination du pays ainsi que des déploiements symboliques similaires à ceux existant en Teyla.

Les services de renseignements tanskiens estiment que le déploiement militaire loduarien est équivalent à celui d'une division et pourrait représenter jusqu'à 10 pourcent des effectifs complets des Forces armées loduariennes. Les informations quant à l'ampleur du déploiement du coté des équipements donne une valeur inférieure/ La faiblesse du nombre d'allers retours effectués par l'aviation stratégique loduarienne indique vraisemblablement qu'ils n'ont pas déplacé de matériel suffisant à équiper une division. Tout au plus le déploiement serait en capacité de fournir convenablement une demi-brigade, peut être une brigade motorisée au plus. Il ne s'agit toutefois la possiblement que des débuts d'un déploiement et il ne peut être écarté que le dispositif augmentera à l'avenir. Valinor de son coté a récemment reçu la livraison de plusieurs dizaines de véhicules de combat en provenance de Rasken ainsi que de la logistique. Ces éléments pourraient possiblement venir renforcer le déploiement loduarien en terme capacitaire pour donner une masse plus cohérente qui ne serait toutefois à nouveau pas capable, pour le moment, d'équiper convenablement que quelques milliers de soldats. Enfin, Valinor a récemment passé un décret immédiatement après le coup d'Etat pour augmenter d'un tiers la taille de son armée nationale. ont aussi été lancées une série de construction d'usines militaires indiquant clairement une militarisation accrue du régime qui este technologiquement faible, en retard et sous-développé, sans surprise. Si le complexe militaro-industriel de Valinor pourrait croitre rapidement, la qualité de la majorité de ses équipements restera médiocre. C'est cet élément qui implique un nécessaire blocage des livraisons d'armements, ce qui sera aisé par la mer, moins par les airs.

La principale force du déploiement réside dans celui de la chasse loduarienne avec plusieurs dizaines d'appareils de combats désormais présents sur le sol de Valinor. Ce déploiement comprend, d'après les informations radars à notre disposition, des équipements de guerre électronique et de police du ciel. La petite taille de l'espace aérien tanskien et valinoréen rend tout déplacement d'appareils à altitude classique aisément détectable.

Aucun déplacement maritime n'a été repéré ce qui suggère une rare capacité de réflexion chez les stratèges loduariens. Les deux destroyers de Valinor n'ont pas pris la mer récemment. la division des deux facades maritimes de Valinor couplé à la faiblesse de leur marine rend ce facteur peu important actuellement dans nos considérations. Néanmoins, les troupes loduariennes se sont surtout déployées dans la capitale et Orostar, pourtant loin d'être la seconde ville du pays, et située à seulement 60 kilomètres de la frontière.

Pour l'ensemble des points évoqués, la réponse tanskienne a pour le moment été d'ordonner le rappel des congés et des réservistes pour une durée minimale de 30 jours ainsi que le déploiements des deux brigades respectivement au sud de Førdeild et de Haapislmi. Plusieurs régiments ont aussi été réquisitionnés dans les régions centrales. La Fore d'Auto-Défense Navale surveille de possible mouvement maritimes et procédera bientôt à une mise sous blocus des livraisons d'armements à destination de Valinor. Nous avons obtenus de l'Epire Raskenois un arrêt de leur livraisons. Une participation, même symbolique, et de façon bilatéral, de leur marine impériale, tout aussi inexistante que ne l'est celle de Valinor, à nos opérations pourraient être une bonne chose. Nous ne soumettons pas ça à avis du Conseil sauf si vous le souhaitez. Il s'agissait là de vous en informer.

Dans l'ensemble, les moyens de reconnaissance tanskiens seront désormais employés à suivre l'évolution politique suite au coup d'Etat et la possible irruption de violences et d'affrontements. Néanmoins, et je me tourne ici vers la République Faravienne, nous ne serions pas opposé à ce que votre, compte-tenu de la nature de sa force aérienne, fournissent des éléments à Ny-Norja et Järvi, même quelques appareils. Un déploiement dans les régions centrales pourraient aussi être envisagés cela va de soit. Camarades Teylais, nous vous informons aussi que l'étendu de notre déploiement en votre pays va être revu à la baisse quelques semaines, peut être mois, mais ne sera évidemment pas supprimé, nous tenons à maintenir une présence chez vous. Nous vous remercions par ailleurs pour la qualité et la disponibilité des informations fournies par vos services de renseignements ces derniers jours et ces dernières heures plus particulièrement, ils sont d'une grande aide.

Désormais, pour la République Translavique, Tanska regarde d'un œil inquiet le déplacement du convoi militaire loduarien dont la composition, escortée par plusieurs navires militaires, ne laisse que peu de doute sur la teneur de ce qu'il contient. Il est par ailleurs à craindre que la Loduarie puisse chercher à fournir un programme balistique à la Translavya. Nous savons que la Gallouèse a émis de nombreux doute quant à ce sujet, et nous sommes en accord avec eux. Toutefois, si par aventure la Loduarie ou tout autre pays envisageait de fournir à la DTC des capacités balistiques, il semblerait pour Tanska logique d'envisager une réponse adaptée à apporter à la République Translavique, selon les souhaits de cette dernière évidemment. Peut être aussi pouvons nous envisager ici de formaliser le déploiement de forces onédiennes dans le pays, là encore à nouveau si et seulement si le gouvernement le désire. »
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Anthony McCaisgean, représentant permanent de Caratrad au COMOND :

Chers collègues, bonsoir, je vais être bref.

Valinor ou, quel que soit son fichu nom, est devenu du jour au lendemain une menace de premier ordre. Il est évident que les élections se sont conclues d’une manière plus qu’inacceptable pour une démocratie qui se respecte, mais cela est presque secondaire par rapport à ce qui nous occupe aujourd’hui. Non, la transformation du pays en proto dictature communisto-militariste est le vrai sujet. Le vrai sujet est la division loduarienne qui commence à se déployer à quelques heures de Norja, et les bombardiers loduariens qui se préparent déjà à faire ce qu’ils font de mieux, bombarder des civils, fussent-ils valinoréens, tanskiens ou que sais-je. Je pense que nous avons tous le Kolcovo en tête à l’heure actuelle. En revanche j’ai plus de mal à me remémorer ce que nous avons collectivement et concrètement fait à l’époque pour assurer notre sécurité collective et pour mettre en œuvre les principes de Manticore. Cette fois-ci, mes chers collègues, je vous implore de ne pas répéter les erreurs du passés : plus d’appareil loduariens déployés hors de la Loduarie, plus d’interventions militaires rocambolesques aux quatre coins de l’Eurysie et du monde ; plus de diktat du Porc Wojtkowiak. Cette ère est terminée ; clôturons-là.

La même logique s’applique pour la République Translavique. Les forces caratradaises sont prêtes à intercepter ce convoi, si c’est ce que souhaitent le conseil et la République Translavique. Je ne pense pas toutefois que cela s’impose dans l’immédiat. En revanche, il est clair que vu les moyens de transport employés, le matériel envoyé est conséquent, de quoi équiper, selon nos renseignements « une division ou plus, au degré de mobilité inconnu mais présumé faible ». Pour mon gouvernement, l’intégration de la République Translavique au COMOND est devenue un sujet de la plus grande urgence. Elle n’est pour l’instant pas à l’abri d’une attaque de l’autre translavie, ou même d’une initiative loduarienne. Enfin, mes chers collègues, je pense que dans le cadre de l’intégration de nouveaux membres et de tensions renouvelées avec la Loduarie, il est temps de repenser et surtout de rationaliser les déploiements effectués dans le cadre du COMOND ou même bilatéral, pour peu qu’ils concernent seulement des membres de l’Organisation. Je pense en particulier à la République Translavique, mais cela s’appliquerait aussi aux forces déployées dans l’isthme, qui sont pour l’instant les principales garantes de la sécurité de la République, et plus généralement à tous nos déploiements permanents ou semi-permanents. Nous souhaiterions initier des discussions à ce sujet aussitôt que possible dans un cadre disons…plus serein.
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Pakal Mokana
Pakal Mokana, représentant de la Yukanaslavie au Conseil Militaire de l'OND



"Mes chers confrères,

Je débuterais ma réponse en premier lieu par me présenter. Je suis Pakal Mokana, représentant Yukanaslave pour le Conseil Militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques. Je tenais à remercier les membres de l'organisation pour leur confiance envers la Fédération.

Pour revenir sur le réel sujet de cette réunion, la Yukanaslavie estime que la situation est critique pour l'Eurysie Occidentale.

Bien que pour la Fédération, le Valinor parait lointain, les conséquences de ce changement inattendu, pour ne pas dire brutal, nous touche de plein fouet. Comme l'a si bien dit notre consœur de Sylva, le dictateur Lorenzo tend à briser la fragile paix, encore une fois de plus, en Eurysie, pour servir son idéal totalement dépassé de grande nation loduarienne.
Ce coup d'état, nous le disons avec certitude, est une atteinte à la démocratie. Alors même que Valinor était - d'après nos quelques ressources - une démocratie à peu près fonctionnelle, celle-ci s'est totalement faite embrasée par la volonté de l'homme Loduarien. Cette volonté, elle, ne souhaite que la mise en place de régimes Eurycommunistes et d'un chaos eurysien constant. Ne pas intervenir, alors même que Norja se retrouve être menacée directement par ce nouvel adversaire, serait manquer à notre dessein de défendre la démocratie et surtout, empêcher l'expansion des rêves du dictateur de Lyonnars.
Pour faire face à ce nouvel acte de l'histoire de l'Eurysie Occidentale, nous rejoignons la proposition Sylvoise et tanskienne. Il est évident d'envoyer une missive à l'Union Economique Eurysienne afin d'en apprendre et comprendre de manière plus précise les évènements qui bouleverse le continent Eurysien. Suite à cela, il peut être indispensable de condamner ce coup d'état illégitime, et de poursuivre par un blocus des eaux de la Manche Blanche. La Yukanaslavie est prête à envoyer sa flotte participer à cette opération pour soutenir ses alliés.
C'est de cette manière, et uniquement de celle-ci, que la Yukanaslavie estime que les ambitions de la Loduarie pourront être stoppées une bonne fois pour toute.

Concernant cette fois-ci la situation en Translavya, nous rejoignons encore une fois la proposition Sylvoise. Si nous agissons de manière hostile comme le fait actuellement la Loduarie, nous risquerions d'attirer les meutes de nos détracteurs, et cela pourrait avoir l'effet inverse de ce que nous attendions. Ce convoi loduarien, comme vous l'avez si bien expliquez, appartient qu'à une stratégie impérialiste de la part de Lyonnars visant à réarmer Anslav qu'il convient de freiner et, au meilleur des cas, de la stopper. Nous sommes donc favorable à la proposition d'intégration potentielle de la République Translavique au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques. Garantir la paix pour la RT passe par une défense imperturbable, et seule l'OND est en capacité de la fournir actuellement.

Merci mes confrères et consœurs de m'avoir écouté"
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MAE
Emir Levchenko, Commissaire des Affaires Étrangères.


Alors que les événements récents avaient poussé les nations membres de l'Organisation des Nations Démocratiques à inviter la République Translavique à participer à une réunion du Conseil militaire, Emir Levchenko, l'actuel Commissaire des Affaires Étrangères, fut le représentant de la République Translavique pour la présente réunion. La plupart des nations membres avaient parlé et il revenait à la République Translavique de parler. Les États avaient largement soutenu, dans leurs mots, la République Translavique face aux livraisons d'armes loduariennes. Une situation qui confortait le gouvernement par intérim dans sa politique. Toutefois, les membres s'étaient faits pressants et nombreux quant à l'intégration de la République Translavique à l'Organisation des Nations Démocratiques. Mais le gouvernement par intérim estimait que ce n'était pas dans les prérogatives d'un gouvernement par intérim de répondre à une si grosse question.

- Excellences, merci pour vos mots de soutien envers la République Translavique dans cette période de tension croissante entre les démocraties libérales, que nous représentons tous autour de cette table, et les nations autoritaires, voire dictatoriales. Nombre d'entre vous ont invité la République Translavique à adhérer à l'Organisation des Nations Démocratiques, marquant la confiance entre les membres de cette organisation et le gouvernement de la République Translavique, ses autorités. Hélas, Vos Excellences, je dois tempérer vos invitations. En outre, le Gouvernement par intérim ne considère pas qu'il est dans ses prérogatives d'entamer une procédure d'adhésion à une quelconque organisation internationale, quel que soit le contexte. Il s'agit de la base fondamentale qui permet le soutien des partis politiques à un gouvernement par intérim.

Cette question sera traitée par le prochain gouvernement élu. Nous pensons que les lois électorales et le calendrier électoral aboutiront à des élections dans les six mois qui viennent. La constitution a été adoptée haut la main par référendum, ce qui est une étape majeure de franchie. D'ici là, Vos Excellences, nous appelons à la construction d'un modèle similaire à celui que nous avons créé avec la République Fédérale de Tanska. À savoir, un traité de défense et une régularisation de votre présence sur le sol translave pour faire taire les oppositions sur le sujet.

Outre ces considérations, Vos Excellences, la République Translavique condamne les livraisons d'armes loduariennes et considère qu'il s'agit d'une escalade inadmissible.

Sur les événements en Valinor, il va de soi que la République Translavique reconnaît le coup d'État et ne reconnaîtra pas la légitimité du gouvernement sans une clarification de la situation et l'assurance que les événements qui se sont passés ne sont pas un coup d'État. Seul le temps permettra de clarifier la situation, mais il est évident qu'au regard des événements, il ne fait peu de doute que la Loduarie Communiste cherche à profiter de la situation pour multiplier les fronts à votre encontre. La livraison d'armes à l'encontre de la Démocratie Communiste de Translavya n'est que le début d'une stratégie visant à disperser les déploiements de vos États afin de réduire la pression militaire autour de la Loduarie Communiste. Du moins, c'est l'analyse que nous en faisons.
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Adélie Lazard hocha la tête avec satisfaction devant la concordance d'opinion des différents intervenants. L'OND témoignait encore une fois de sa cohésion et de la concordance des dynamiques internationales.

-Pour ce qui est de la situation en Valinor, il semble que les positions de l'ensemble des membres de l'OND vont dans le même sens : ne pas reconnaître ces élections tant que la situation n'aura pas été clarifiée, idéalement par des observateurs extérieurs et une enquête digne de ce nom. Pareillement, la présence militaire loduarienne, et plus généralement étrangère, en Valinor est à proscrire. La situation est déjà délicate et considérant l'indéniable passif de la Loduarie Communiste, nous ne pouvons pas tolérer la moindre implication de sa part dans cette affaire, alliance ou non avec Valinor. Si la Loduarie tenait à pouvoir librement transférer des troupes avec ses alliés voisins de l'OND, c'était de sa responsabilité de ne pas préalablement se positionner en menace contre les membres de l'OND, justifiant de fait l'établissement de mesures de sécurité. Ce n'est pas à nous d'assumer l'incompétence de ceux qui nous menacent ouvertement !

Et concernant les livraisons d'armes loduariennes pour la TDC, le constat est semblable mais la conclusion est plus mitigée. Si les intentions loduariennes sont claires, nous pouvons difficilement nous autoriser à intercepter un convoi d'armes sans escalade. Des discussions pourraient être initiées avec la TDC sur la question pour établir une entente, mais cela reviendrait à directement nous entendre avec la Loduarie compte tenue de leurs rapports. La principale solution qu'il nous resterait serait de garantir l'indépendance de la République Translavique et de l'accompagner dans l'établissement de moyens défensifs suffisants pour assurer en toute autonomie sa souveraineté.
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Davy Dieulafoy, représentant impérial au Conseil Militaire, Bandarhan

La salle du Conseil Militaire de Bandarhan, haut lieu de planification militaire et de défense commune, était ce jour-là plongé dans une atmosphère de tension et d'incompréhension. Les membres du Conseil, réunis en urgence après que des appels directs aient été passés entre les représentants, attendaient avec une impatience palpable l'arrivée du représentant de l'Empire. Si le temps ne manquait pas, il aurait été intéressant d'analyser les visages des différentes nationalités. Certains étaient graves, les regards fixés sur la porte principale, anticipant l'entrée imminente, d'autres inquiets, d'autres perdus.

Soudain, les lourdes portes en bois massif s'ouvrirent brusquement, tirées par le personnel du Conseil, laissant apparaître le représentant de l'Empire, Davy Dieulafoy. Son costume impeccable malgré la précipitation, donné un contraste étonnant avec l'expression d'inquiétude et de dureté qui marquait son visage, chose assez rare pour le noté, lui qui est d'ordinaire si calme. Sans un mot, il traversa la salle d'un pas rapide, ses chaussures résonnant sur le sol de marbre, seul son pouvant être entendu dans la salle à ce moment.

Lui et les membres du Conseil s'échangèrent des signes de tête respectueux, mais aucune parole ne fut échangée. Le silence était lourd, pour la première fois, c'était l'Empire qui était au centre de la menace, et chose rare dans les situations de crises habituellement traitées, des victimes et des dégâts étaient déjà à déplorer. Dieulafoy prit place à son siège, précédé d'un chevalet sur lequel était inscrit son nom et sa nation, posant devant lui un dossier épais, sans doute contenant les détails de l'attaque et les demandes urgentes de l'Empire, ainsi qu'une lettre manuscrite de l'Empereur dépassant légèrement.

Il parcourt du regard la table autour de laquelle étaient réunis les alliés les plus proches d'Estham, s'arrêtant brièvement sur chaque visage. Le représentant, toujours silencieux, ouvrit le dossier, prêt à exposer les faits et à demander pour la première fois au nom de l'Empire l'activation de l'article 5 du Traité de Bandarhan. Il aurait préféré ne jamais avoir à faire cela. Pourtant, le destin en avait décidé autrement. Comment prévoir l'imprévisible. Comment anticiper la folie d'une nation. Comme anticiper la mort.

Le fait était là. Les options commençaient à prendre forme. L'avenir de l'Empire allait peut-être se jouer dans les minutes qui suivraient, dans cette salle sûrement inégalée dans ce siècle en termes de décisions historiques prises en son sein.


Davy Dieulafoy : Chers alliés, chers amis, l'Empire saigne, l'Empire souffre, mais le temps de pleurer les siens viendra plus tard, nous sommes debout, forts et déterminés. Ces prochains jours seront le symbole de notre résilience. Nous sommes déterminés à dire aujourd'hui au monde entier : l'Empire ne tombera pas, l'Empire ne pliera pas, aucune volonté n'est assez forte pour nous contraindre à cela. Je vais maintenant, si vous me le permettez, vous lire la lettre manuscrite de Sa Majesté l'Empereur Maximilien II, souverain de l'Empire, qui vous adresse ces mots :

Chers alliés,

Aujourd'hui, l'Empire se trouve dans une situation de crise sans précédent au cours de ces six dernières années. Notre nation a été frappée en son cœur par un acte de violence inqualifiable. Laggefort, notre deuxième plus grande ville, symbole de notre diversité et de notre prospérité, a été la cible d'une attaque balistique lâche et barbare par un pays que nous pouvons affubler des mêmes adjectifs, au bas mot.

Un missile a frappé la cathédrale Sainte-Thérèse, joyau architectural de notre pays, alors qu'un office religieux s'y déroulait pourtant moment de communion et de paix. Cette attaque, loin d'être une attaque contre les catholiques nordistes et du monde entier, est une attaque contre l'ensemble de notre peuple et de nos valeurs, que je sais estimées et défendues par vous, alliés indéfectibles de l'Empire.

L'auteur de cette atrocité n'est autre que la Principauté de Carnavale, un État failli, corrompu et dangereux, déjà coupables de nombreux crimes de guerre. Leur prétexte pour cette agression est une vengeance personnelle contre Monseigneur Alexius Palamas, cardinal de Laggefort, qui a dénoncé des tentatives de corruption qui sont devenues la marque de fabrique de cet asile à ciel ouvert.

Cet acte ignoble a coûté la vie à quatre de nos concitoyens et blessé gravement plus d'une dizaine d'autres. Cette attaque est une attaque contre toute la nation, et j'ose espérer, contre toutes les nations défendant le droit international et la paix.

Face à cette agression, l'Empire ne restera pas sans réagir. Nous avons le devoir de défendre notre souveraineté, notre peuple et nos valeurs. C'est pourquoi nous faisons appel à vous, alliés et par-dessus tout amis de l'Organisation des Nations Démocratiques, pour activer l'article 5 du Traité de Bandarhan. Cette attaque est autant une attaque contre nous que contre vous, amis de la liberté.

L'article 5 stipule clairement que "une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant sur le territoire national d'un État membre sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties". En conséquence, nous demandons votre soutien et votre assistance pour rétablir et assurer la sécurité de l'Empire et de ses citoyens et d'organiser une réponse proportionnée, tout en évitant l'escalade.

Nous devons montrer au monde que toute agression contre un membre de notre alliance sera fermement et collectivement condamnée et combattue. Ensemble, nous devons envoyer un message clair à la Principauté de Carnavale et à tous ceux qui voudraient semer la terreur : nous ne céderons pas à la peur, nous ne tolérerons pas l'injustice, et nous défendrons nos valeurs, nos peuples et nos territoires avec un engagement sans faille.

Que vive éternellement l'Empire et son peuple. Que vive notre alliance et nos valeurs communes.

Avec toute notre gratitude et notre détermination,

Sa Majesté Maximilien II,
Souverain de l'Empire.
10324
Anthony McCaisgean, représentant permanent de Caratrad au COMOND :
Cher ami, vous avez probablement déjà du lire le communiqué de mon gouvernement, mais je me permets de vous exprimer à nouveau les plus sincères condoléances de Sa Majesté, de Son Gouvernement et de moi-même. Une attaque aussi atroce que celle qui s’est produite ne doit pas et ne sera pas laissée sans réponse. Il ne s’agit pas seulement d’apaiser les âmes des défunts et de leur famille, pas seulement de préserver notre crédibilité et de remplir la tâche sacrée confiée par nos citoyens, mais bien d’arrêter un régime assassin et sans pitié, aveugle à la souffrance et aux pires maux qui affectent son propre peuple. Jamais plus, messieurs, voilà le mot d’ordre.

J’ai reçu la tâche, estimés collègues, d’affirmer le soutien plein et entier de Caratrad à toute action que notre allié nordien pourrait entreprendre pour obtenir réparation et endiguer définitivement la menace carnavalaise. Ainsi, dès que l’Empire du Nord a convoqué cette réunion, j’ai reçu depuis par communication sécurisée depuis Bryngaerdinas Pil le plan de contingence caratradais en cas de conflit avec Carnavale, lequel a été modifiée juste avant le début de cette réunion pour prendre en compte les données spécifiques à cette crise. Il présente nos options militaires dans cette situation, et pourrait faire office de plan-cadre à partir de maintenant, si cela vous convient, chers collègues.

Je me permets d'insister sur un point que je juge important : Carnavale est une oligarchie de milliardaires fous ; ils sont certes cinglés mais avant tout riches. L'option qui présente le plus de résultats certains est de s'attaquer à leurs portefeuilles. Let's squeeze them tight. Ahem. Il s'agit là d'une option parmi d'autres : il est clair qu'un blocus total du trafic maritime entrant et sortant de Carnavale forcerait les fous qui dirigent la principauté à réagir, mais cela pourrait nous faire une assez mauvaise image auprès de la communauté internationale. A tout le moins, il faudrait empêcher la principauté de recevoir tout ce qui pourrait servir à un effort de guerre éventuel.


FIN DE LA FETE

TRÈS SECRET COSMIC-NE PAS DISTRIBUER
FLASH/FLASH/FLASH/FLASH/FLASH/FLASH/FLASH/FLASH/
[justify]130030 MAY 16- IMMEDIATE PRIORITY

POUR : UNALCOM/
UNPALCOM/
UNEURCOM/
UNAFCOM/
UNNORTHCOM/
UNPERLCOM//
DE : SMHQ
OPS-1223VCK

SUBJECT: EXECUTE CRUSHED DOG / RED CARNIVAL/ FIN DE LA FETE

1. ORDRES & CONDUITES DES OPÉRATIONS
A. Concept des opérations. Le plan suivant est un plan de contingence élaboré par le SMHQ caratradais. Comme les autres plans de contingence caratradais, celui-ci est mis à jour tous les ans par une cellule spécialisée, et dicte les principales étapes à suivre dans le cas d’un conflit jugé improbable au moment de sa rédaction. Ceci est la version produite pour l’année 2016.

Ce plan détaille les opérations à mener en cas d’affrontement entre les nations membres du COMOND (au 1er janvier 2016) et la Principauté de Carnavale. Le plan comprend un volet naval, un volet aérien, un volet terrestre et un volet stratégique. Le partage de l’ensemble du plan ne doit être effectué que si strictement nécessaire.

Ce plan postule que l’engagement du COMOND vise à la neutralisation pleine et entière des capacités militaires carnavalaises, ainsi qu’à contraindre les autorités carnavalaises à négocier une solution durable au conflit.

1)Plan d’action militaire préliminaires sous le seuil du conflit ouvert

Du fait de l’activation de l’article 5 de la charte du COMOND par l’Empire du Nord, les Etats-membres ont décidé d’accorder leur soutien complet à leur allié et à mener des actions militaires afin de dissuader toute agression supplémentaire, d'abaisser le niveau de menace générale et de s'assurer qu'aucune autre action de ce type ne sera jamais entreprise contre un membre de l'OND ("to deter any further aggression, to lower the global threat level and to ensure that no such action will ever be taken again against a DNO member" dans la version originale du document, formulation qui avait été laissée par erreur). Ces actions militaires sont menées avec la volonté d’éviter une escalade complète du conflit, tout en poursuivant les objectifs précisés supra.

De ce fait :

1) Les parties vont immédiatement placer leurs forces armées au plus haut niveau d’alerte, ainsi qu’activer leurs dispositifs nationaux de crise

2)Les forces armées des parties vont immédiatement engager des opérations préparatoires visant à une concentration maximale de moyens militaires utilisables contre Carnavale ou pour leur défense propre en cas de frappe stratégique d’ampleur par Carnavale. Ces opérations comprennent mais ne sont pas limitées à la collecte de renseignement, au transfert d’aéronefs, de navires, de personnel et d’équipement militaire en Eurysie ou ailleurs. Le SMHQ recommande de faire appareiller un maximum de navires et de préparer les cibles potentielles (centres de décision, cibles symboliques, installations militaires fixes) à des frappes, voire à les évacuer.

3)Les parties vont préparer pour une mise en œuvre immédiate les opérations suivantes :

-Frappe de représailles sur des objectifs militaires dans les territoires ultramarins de Carnavale :
Il s’agit d’une option combinant un faible potentiel escalatoire, un effet militaire concret ainsi qu’éventuellement un déni plausible. La frappe pourrait être menée directement par l’Empire du Nord au moyen de missiles balistiques, ce qui présenterait le plus faible potentiel escalatoire. Alternativement, la frappe pourrait être conduites par d’autre vecteurs, qu’il s’agisse de missiles de croisière aériens ou navals, voire une frappe directe par avion. A noter que l’emploi d’appareils furtifs permettrait d’éventuellement masquer l’auteur de la frappe. Une frappe similaire est envisageable contre la métropole carnavalaise, mais son potentiel escalatoire est bien plus élevé. A noter qu’une telle frappe prendrait pleinement son sens si l’OND exigeait la démilitarisation complète des territoires ultramarins carnavalais.

-Blocus des territoires carnavalais ultramarins ou de la métropole ;
Cette option pourrait à la fois être perçue comme moins escalatoire qu’une frappe (pas de victimes potentielles) ou plus escalatoire (proximité géographique avec un territoire non défendu). Dans tous les cas, étant donné le danger balistique carnavalais, il est recommandé d’y affecter une force de surface minimale. L’absence de tout moyen de lutte anti-sous-marins carnavalais garantit l’invulnérabilité des sous-marins qui seraient chargés de cette mission. La présence de moyen navals pourrait également permettre le déploiement d’équipes de forces spéciales à terre afin de préparer des opérations de plus grande envergure.


2) Plan d’action militaire en cas de frappe stratégique d’ampleur par Carnavale

Quel que soit le résultat des opérations décrites supra, il faut considérer Carnavale comme un acteur hautement instable et irrationnel, capable de déclencher sans prévenir et sans raison apparente une frappe stratégique massive avec une partie ou l’ensemble de son vaste arsenal balistique. Une telle frappe, si elle est concentrée sur un seul membre de l’OND, pourrait avoir un bilan humain lourd si les frappes visent des infrastructures à risque (sites chimiques et industriels, barrages…). Il est hautement improbable qu’une frappe, même menée avec l’ensemble de l’arsenal carnavalais, soit en mesure de paralyser un membre du COMOND. Il est estimé que l’ensemble de cet arsenal, dont une partie est à faible précision, ne dépasse pas les 1000 tonnes d’équivalent TNT. Si Carnavale ne frappe que des cibles militaires (ce qui est improbable), la plus grande menace sera pour les navires. L’absence de tout moyen de détection et de guidage carnavalais rend toutefois peu probable ce scénario si les flottes du COMOND sont loin des structures fixes carnavalaises. Réagir à une telle frappe nécessiterait une détection immédiate de son déclenchement, par renseignement électronique, satellitaire ou tout simplement radar. Une fois la frappe détectée, en fonction du positionnement des moyens du COMOND, des interceptions en phase ascendante par des aéronefs ou des navires pourraient être tentées. Une fois la frappe en cours de route, des interceptions exo atmosphériques pourront être effectuées par les pays en capacité de les faire. Un appoint aux moyens navals et terrestres pourra être effectué par des missiles lancés par avions en phase terminale. Quel que soit le résultat de la frappe, il s’agira alors pour le COMOND de neutraliser définitivement la menace carnavalaise par la force.


3) Plan d’action militaire en réponse à une escalade majeure du conflit par Carnavale

Ce plan sera activé pour donner suite à l’événement décrit dans la partie précédente. Il postule que le potentiel militaire du COMOND est intact sinon toujours suffisant pour mener des opérations militaires de grande envergure.

Volet stratégique :
En réponse à la frappe carnavalaise, le COMOND réplique d’abord par ses propres frappes stratégiques. En fonction des capacités antimissiles carnavalaises, une réponse balistique pourrait être envisagée contre les infrastructures militaires du pays, en visant les centres de décision et les infrastructures de défense (radars, communications etc.). Ce volet inclurait également la collecte de renseignement par moyens satellitaires etc.

Volet aéronaval :
En fonction de l’état de l’arsenal carnavalais, ce volet pourra être mené en un seul mouvement ou décomposé en une phase purement aérienne et une phase aéronavale. Toujours est-il qu’une fois la concentration optimale de moyens aériens de l’OND effectuée sur le théâtre, le COMOND devra mener une campagne aérienne comme le monde n’en a jamais vu afin de paralyser intégralement les forces armées et le pouvoir politique carnavalais. Cette campagne visera toutes les infrastructures militaires, à commencer par d’éventuels sites de lancement de missiles balistiques (ou des TEL), suivis des infrastructures de défense, des installations militaires, des centres de décisions et des moyens de communication.

Volet terrestre :
Une fois la paralysie du régime carnavalais achevée, le coup de grâce sera porté par une opération amphibie et aéroportée là encore sans précédent. Les capacités de projection actuelles sont globalement équivalentes à 6 brigades bien équipées (une caratradaise, une teylaise, une sylvoise, une nordienne, deux tanskiennes). Une partie de celles-ci sont aérotransportables, voire aérolarguables. Une opération combinée avec débarquements et larguages devrait suffire à vaincre des forces carnavalaises pour ainsi dire pas équipées. Le pays dispose à l’heure actuelle d’effectifs inconnus, mais on suppose que si ceux-ci sont importants, il s’agit de forces de sécurité et non de troupes destinées à des affrontements de haute intensité. Elles ne sont en tout cas pas équipées pour. A noter que les particularités carnavalaises induisent un risque NRBC important, qui devra être anticipé avant une planification détaillée. Ce volet terrestre, en fonction de la résistance, devrait durer de quelques jours à quelques semaines, après quoi l’ensemble du territoire carnavalais devrait avoir été pacifié. Il s’agit d’un scénario pessimiste où l’ensemble des carnavalais opposeraient une résistance fanatique au COMOND, puisque rien ne s’oppose en réalité à une neutralisation des décideurs politiques en quelques heures par un coup de force bien exécuté.

HRP : Liste des abréviations et acronymes utilisés ici
COSMIC = Control of secret material in an international command, niveau de classification correspondant à des documents dont la divulgation entraînerait des conséquences exceptionnellement graves pour la Coalition.
Z = Heure Zulu, ou heure de référence. Ici il s'agit de l'heure affichée par le compteur de Geokratos. La lecture est “Jour-heure MOIS année”
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Adélie Lazard bouillonnait. On était sur une situation inédite, même selon les standards de l'OND. Même après avoir connu le dirigeant irrationnel et impulsif de la Loduarie avec plusieurs accrochages ayant frôlé la guerre, la crise actuelle dépassait toutes communes mesures avec ce qui était déjà arrivé. L'irrationalité du semblant de gouvernement carnavalais, et l'absence de réponse à ladite irrationalité jusque-là qui avait conforté le gouvernement, amenait à un très large spectre d'escalade déjà bien décris par les homologues.

« Très chers confrères, nous sommes dans une situation d'une gravité bien supérieure à ce que nous avait déjà habitué l'irresponsabilité loduarienne. Nous ne pouvons que partager la peine nordiste et apporter notre soutien moral, mais nous devons aussi apporter une réponse ferme et concrète. Nous ne sommes pas une pseudo organisation digne de l'UEE ou de Velcal, mais l'OND, une nation forte et soudée avec une cohésion et organisation si importante qu'elle suffit à faire trembler les oligarchies ultra-militaristes de ce monde.
Nos homologues de Caratrad nous ont déjà présenté un plan de réponse avec une diligence et précision aussi surprenante qu'appréciable et... quelque peu terrifiante. Et face à cela, le Duché de Sylva ne peut qu'approuver une réponse proportionnelle et mesurée sur une infrastructure militaire carnavalaise dans ses TUM pour deux raisons que je vais élaborer :

-Tout d'abord car c'est moralement ce qu'il faut faire. Nous ne pouvons pas laisser un crime impuni, mais ne devons pas laisser notre fierté nous autoriser à entraîner un engrenage infernal qui provoquerait des milliers de morts civils. Il est rationnel de poser des limites à ne pas franchir sous peine de riposte, autrement, l'acte sera répété. Mais on ne peut pas pour autant entrer dans une guerre totale comme des loduariens.

-Mais il nous faut ensuite rester lucide. Si je parle de ce qui est rationnel ou non, le pseudo-gouvernement carnavalais ne s'encombre pas de ces questions tel que relevé par son excellence McCaisgean. Nous devons craindre que la moindre réponse provoquera une escalade brutale de Carnavale. Il est difficile de dire si tous les missiles seront tirés, l'intégralité pour maximiser le résultat, quitte à ne plus avoir de réserve ? La moitié pour faire un compromis ? Une centaine pour frapper fort tout en gardant un haut pouvoir dissuasif ? Quoi qu'il en soit, ces deux observations amènent à la position sylvoise.

Nous soutenons une réponse localisée contre les infrastructures militaires localisées sur la TUM, puisqu'il s'agit de représailles proportionnelles et concrète qui, objectivement, n'appelle pas à l'escalade. Cette riposte permettrait de conserver nos forces localement en cas de frappes de missiles de la part de Carnavale. Si cette frappe totale de missiles carnavalais se fait, nous devons être disposés chez nous à lutter contre selon les modalités précisées très justement par Caratrad. Et plus Carnavale entreprendra de maximiser son effet militaire, dans l'hypothèse d'une réponse balistique, plus elle affaiblira sa capacité de réponse dans le cas d'une invasion totale.

Et ladite invasion totale est difficilement évitable. C'est un semblant de pays failli se résumant à un État voyou terroriste. Des pays moins néfastes et indéfendables ont été plus rapidement mis au pas. C'est de manière avérée une menace et nous ne pouvons à ce stade plus le nier ni fermer les yeux. Nous aurons très probablement à envahir le pays, que ce soit parce qu'il répondra en escaladant, ou parce qu'il réitérera contre nous ou une autre nation.

Pour ce qui est d'opérer un blocus contre ses TUM, nous estimons que c'est une réponse moins adaptée et trop peu percutante, qui en plus s'étalerait sur le temps. Ajoutons à cela un ultime point contraignant : la proximité de territoires et infrastructures militaires kah-tanaises à proximité. Nous avons déjà constaté que le Grand Kah avait opéré un communiqué outré face à la réaction défensive ONDienne contre la Loduarie en Valinor, après une absence totale de réponse concernant l'agression d'avions non hostiles et éloignés de Karty. La chose est peu anodine et nous devons craindre qu'un blocus opéré à leurs frontières ne soient un nouveau justificatif pour adopter une posture critique envers l'OND. Une frappe aérienne localisée permettrait de suivre en temps réel le positionnement des forces armées kah-tanaises et opérer avec une célérité suffisante pour ne pas permettre de réponse hostile kah-tanaise tout en excluant toutes menaces supposées à leur égard.
 »
6209
Nani
Sandrine Nani, Représentante du Royaume de Teyla au Conseil Militaire.


Sandrine Nani n'avait pas dans sa mémoire une période aussi éreintante concernant le rythme des réunions du Conseil Militaire, dans l'urgence, dans l'histoire de l'Organisation des Nations Démocratiques. C'était une période remplie de dangers. Entre l'interception teylaise d'avions loduariens, la chute de la Loduarie Communiste puis maintenant ce bombardement sur l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord, l'Organisation des Nations Démocratiques voyait de nouvelles menaces apparaître quand d'autres s'effaçaient. La nature a horreur du vide, avait dit Sandrine Nani à son homologue yukanaslave avant la rencontre. Le Royaume de Teyla avait l'habitude de ces situations et comprenait les émotions qui devaient traverser les Nordistes et le Royaume de Teyla compatissait avec l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord. Le Royaume de Teyla ne put que se souvenir du soutien qu'il avait obtenu de tous les membres lors des accrochages avec la Loduarie Communiste. C'était naturellement que le Royaume de Teyla allait soutenir l'Empire durant cette épreuve pour le pays. Ce n'était pas la seule raison, outre le soutien passé, l'Empire restait une démocratie et les deux nations sont liées à travers cette organisation, qui faisait la fierté de tous ses membres sans aucun doute. Ne pas répondre, ne pas soutenir l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord revient à affaiblir l'organisation. Affaiblir l'organisation revient à affaiblir le Royaume de Teyla, selon le Gouvernement de Sa Majesté. Il était en accord avec le papier interne et public du Gouvernement de la République Fédérale de Tanska.

- Vos Excellences, Chers amis. Nous nous retrouvons ici à la demande de l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord, qui a activé l'article cinq du traité de Bandarhan. C'est une première dans l'histoire de cette organisation et je sais, nous savons que les autorités de l'Empire l'ont déclenché tout en sachant les conséquences de l'activation de l'article cinq. Nous savons aussi que cette activation était légitime. La mort d'un cardinal ne relève pas d'une tragédie accidentelle, mais relève d'une attaque préméditée et ciblée contre cette personne et un citoyen d'un des membres de cette organisation. Nous ne sommes pas des religieux au Royaume de Teyla, mais nous savons ce que cela fait, la perte d'un compatriote due à une attaque injustifiée. Il reviendra à la curie, et à ses protecteurs, de participer à la réponse et de décider si une nation étrangère peut attaquer impunément un membre de l'Église, car oui, attaquer un cardinal revient à attaquer la Curie.

La réponse revient à la décision de l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord. Mais sachez, quelque soit la réponse apportée par les autorités nordistes, le Royaume de Teyla vous soutiendra et participera pleinement à la réponse. La Note d'actualité du ministère de la Défense nationale de la République Fédérale de Tanska dit l'exacte vérité sur les liens qui nous unissent autour de cette table et tout particulièrement cette phrase : [b]"L'intégrité territoriale et la souveraineté de chacun des membres du Conseil Militaire de l'OND, sur l'ensemble de leur étendue, est inextricablement liée avec celle des autres membres.
" Une attaque contre l'un des membres est une attaque contre nous tous. C'est pour cela, Votre Excellence, bien que le Gouvernement pense que la réponse doive être proportionnelle, il ne peut y avoir uniquement des mots et aucune action. Une action militaire ou clandestine, quelle que soit la nature de celle-ci, doit être menée en réponse à l'attaque sur l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord.

Quant à la nature de la réponse appropriée, bien qu'il reviendra aux autorités de l'Empire Démocratique et Parlementaire du Nord de trancher, nous pensons qu'un blocus ne peut être opéré en premier lieu. Comme l'a très justement rappelé la représentante du Duché de Sylva, la présence du Grand-Kah complique toute réponse de ce genre. Nous pensons qu'il est fort probable que le Grand-Kah n'émette aucune réponse militaire, mais sur le plan diplomatique les opinions divergent au sein des analystes teylais. Nous pourrons toutefois rappeler que l'Organisation des Nations Démocratiques n'a point gêné le Grand-Kah lors de ses opérations en Communeterra. Plus encore, nous pourrons rappeler la nature du régime qu'est Carnavale. Ainsi, nous privilégions des frappes soit à travers des missiles balistiques ou encore à travers des unités aériennes. Au regard de la composition de l'armée Carnavalaise, une réponse à travers des missiles balistiques, un ou deux pas plus, qui viseraient une infrastructure militaire, apparaît au Royaume de Teyla la meilleure des réponses.

De plus, j'attirerai votre attention sur le mariage prévu au sein de Carnavale. Un tel événement est un événement qui complique toute réponse de nature militaire. Il convient, selon le Royaume de Teyla, qu'une réponse des membres de cette organisation doit avoir lieu après le mariage, pour éviter une mauvaise image de cette organisation. Je n'imagine pas la propagande de certaines nations hostiles à cette organisation, si nous répondons militairement durant un mariage carnavalais dans lequel sont présents plus de chefs d'État, de gouvernement ou que sais-je encore étrangers. Mais ce délai doit servir aux forces militaires de cette organisation de se déployer, de combler les failles, renforcer les forces de chacun et de montrer unies sur la scène internationale, Vos Excellences.

La réponse peut se faire militairement, mais aussi de manière hybride, Vos Excellences. En outre, le plus gênant avec l'Armée Carnavalaise est sa capacité de frappe en profondeur qui est unique, mais quand elle frappera, fera mal à la production militaire, à l'économie et provoquera des pertes civiles conséquentes. Nos sociétés civiles y sont préparées avec la Loduarie Communiste. Mais si nous estimons le risque de réponse totale de la part des autorités carnavalaises, des opérations de renseignement peuvent être menées par les membres de cette organisation. Que cela soit des sabotages d'usines d'armements militaires ou encore des vols dans les stocks de missiles carnavalais, de multiples options sur ce front sont devant nous. Nous pouvons imaginer aussi une réponse à la fois militaire et clandestine à destination de Carnavale, rien ne nous empêche de saboter des pas de tir de Carnavale puis après mener une réponse militaire.

Par ailleurs, Vos Excellences, en cas de bombardement il sera question des cibles carnavalaises. Aéroports, pas de tir ou encore usines de production militaire ? Ce qui ferait le plus mal à Carnavale, ce sont bien les usines militaires, qui au regard de l'inflation et du prix des matériaux là-bas paralyserait définitivement les capacités industrielles du pays si nous agissons avec sagesse. Le ciblage de pas de tir peut être pertinent, mais ne ferait que retarder une réponse de Carnavale en autre. Les aéroports militaires nous semblent la piste la moins intéressante, les pistes pouvant se reconstruire assez vite et nous ne pourrons pas viser l'entièreté des avions carnavalais, bien que nous pourrions affaiblir de manière importante le dispositif aérien.[/b]
1027
Compte-rendu, réunion d'urgence du Conseil Militaire du 17 mai 2016Bandahran, le 30 juin 2013
CM-RU...............................
CONCL...............................


NOTE
Origine : ............ Secrétariat général du Conseil
Destinataire : .....Délégations ; Secret
Objet : ............... réunion extraordinaire du Conseil Militaire (17 mai 2016) - Conclusions

Les délégations trouveront ci-joint les conclusions adoptées par le Conseil lors de la réunion visée en objet.


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Le Conseil Militaire réaffirme sans réserve son soutien à l’Empire du Nord et son droit à se prémunir de toutes futures agressions. .


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* *


PREPARATION A UNE EVENTUELLE ESCALADE DU CONFLIT

1. Le Conseil Militaire soutient l’activation de l’article 5 de la Charte Militaire par l’Empire du Nord, et avec l’accord du Conseil Général se tient prêt à soutenir le droit de l’Empire du Nord à la légitime défense.

2. Le Conseil Militaire se tient prêt à appliquer le plan soumis par Caratrad si les exigences délivrées par ultimatum ne sont pas respectées. Par conséquent, les membres vont immédiatement se préparer à le mettre en œuvre, et en particulier adopter des dispositions pour parer à une frappe stratégique carnavalaise.

3. Le Conseil Militaire donne mandat aux Etats membres le souhaitant de déployer librement leurs forces armées sur les territoires eurysiens des membres.
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