07/04/2016
08:40:33
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Réunion d'urgence - Conseil Militaire - Page 4

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Anthony McCaisgean, polyglotte et représentant permanent de Caratrad au Conseil Militaire, émit un petit ricanement en entendant le représentant nordien employer le terme « impacter ». Il était parfois bon de constater les ravages infligé par les kentismes aux langues étrangères. Ravalant sa fort peu diplomatique grimace, il répondit aux interventions précédentes :

« Mes chers collègues, je pense que la plupart des choses à dire l’ont été, et en ce sens je rejoins en tout point les interventions de mes collègues tanskiens et sylvois. La situation du Gondo depuis 2011 est un drame perpétuel, qui devient plus douloureux à chaque nouvel acte. L’invasion littéralement inqualifiable qui nous occupe s’inscrit dans une dégradation globale de l’ordre international, et ses conséquences humaines comme politiques font de l’action une nécessité, et même un devoir. Je rejoins en particulier ma collègue sylvoise sur son dernier point : il est, pour Caratrad, hors de question d’accepter une participation loduarienne à quelque action coordonnée que ce soit contre l’Ouwalinda. Comme l’a rappelé ma collègue, au vu du passé de la Loduarie, celle-ci ne pourrait que décrédibiliser une action internationale engagée contre l’Ouwalinda. Certes, il serait stupide d’ainsi pousser la Loduarie à soutenir un pays qui, finalement, présente beaucoup de point communs avec le régime du fou Geraert-Wojtkowiakt, mais toute cela n’est qu’hypothétique, rappelons-le.

Caratrad est également opposée à toute intervention terrestre de l’OND, en l’état actuel des choses, et j’insiste sur cette dernière subordonnée. Pour l’instant, cela ne rimerait à rien. Cependant, il me semble une fort bonne idée que de déployer une brigade, éventuellement multinationale, sur le territoire afaréen de l’Empire du Nord. Cela remplirait une double fonction de signal indiquant la volonté de l’OND de participer à la stabilisation de la région, et garderait nos options ouvertes, au cas où.

Cela m’amène aux éléments pratiques des actions que nous devons entreprendre : doit-il s’agir uniquement de sanctions économiques ? Je ne le crois pas : autant ne pas se priver de geler tous les actifs ouwalindiens que nous pourrons, ainsi qu’imposer un certain nombre de restrictions sur les exportations en direction de ce pays (voire toutes) mais je doute que cela ait un impact conséquent. Non, chers collègues, il faut agir sur le terrain, ou en l’occurrence, en mer. Deux options s’offrent à nous : un embargo sur les importations de matériel militaire par l’Ouwalinda, avec fouille des navires suspects ou bien un blocus complet du pays. Quel que soit l’option retenue, une coalition internationale serait pour cela plus que souhaitable, tant en termes de moyens que de légitimité. Une telle opération, qu’elle soit menée par l’OND ou un corps international, devra voir son mandat, ses limites et son organisation clairement définies afin d’éviter l’exploitation par l’Ouwalinda de la première faille venue. En outre, bloquer les voies maritimes est une chose, mais il faudrait également être capable d’empêcher l’acheminement de matériel au Gondo par voie aérienne, si besoin par l’imposition d’une No Fly Zone.

Enfin, si des sanctions économiques sont adoptées, je recommande la mise en place d’une commission, au moins au sein de l’OND, pour vérifier que l’Ouwalinda ne contourne pas ces sanctions.
"
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Bandahran, le 4 janvier 2016
CM-RU........... ....... ...... ......
ORDJO........ .... ........ ..........


DETAILS
Origine : ............ Secrétariat général du Conseil
Destinataire : .....Délégations
Objet : ............... Réunion d'urgence du Conseil Militaire (4 janvier 2016) - Ordre du Jour (DOCUMENT CONFIDENTIEL)

Les délégations trouveront ci-joint les points du jour à aborder dans le cadre de la réunion ordinaire du Conseil Général. La présente réunion n'est pas publique.


___________________

Est exceptionnellement invitée à la réunion d'urgence la Confédération Zélandienne qui accepte l'ensemble des normes de sécurité et de secret en vigueur. Est exceptionnellement invité à la reunion d'urgence la République Translavique qui accepte l'ensemble des normes de sécurité et de secret en vigueur. Les Etats présents sont invités à limiter le personnel présent au plus strict minimum.

Les conclusions ne seront adoptés que par les membres de l'Organisation auxquelles la République Translavique pourra adjointre sa signature.


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SITUATION EN VALINOR

1. Les Etats membres du Conseil Militaire ainsi que Zelandia sont amenés à se prononcer sur le coup d'Etat survenu en Valinor et sur le déploiement de forces armées Loduariennes dans le pays.

SITUATION EN TRANSLAVIE

2. Les Etats membres du Conseil Militaire ainsi que Zelandia que la République Translavique sont invités à discuter du convoi militaire Loduarien en mer en direction de la Translavie, arrivée estimée le 15 Janvier 2016.
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C'était une réunion d'un tout autre ordre pour Adélie Lazard, ne s'agissant pas cette fois-ci de traiter la question d'une guerre lointaine et ne concernant l'OND que par un appel à l'aide lui étant adressé, mais bien d'un sujet frontalier et gênant, dangereux même :

« Nous n'observons là que la continuité de la politique de la Junte Loduarienne, faisant suite à l'allocution de leur tyran. Parlant clairement d'actes, il est clair que dans une nostalgie d'un passé fantasmé où la Loduarie aurait connu des réussites, Lorenzo souhaite relancer de nouvelles campagnes expansionnistes en Eurysie. Il est là difficile de nier la préméditation dans celle qui se déroule actuellement à Valinor quand elle fait immédiatement suite à la crise qui y explose, et ce, avec une redoutable préparation. Oui, c'était définitivement un acte planifié avec une organisation stricte.
Il faut également noter qu'au-delà d'être un coup d'État organisé et assisté par la Loduarie Communiste, c'est aussi une attaque directe contre l'UEE. Si Sylva ne porte pas dans son cœur cette organisation, il n'est pas dans l'intérêt des mondes libres de laisser les dictatures militaristes profiter de sa faiblesse pour l'annexer morceau par morceau. Aujourd'hui, c'est Valinor, et demain, ce sera l'Ambarois. Seul Rasken ne risque pas d'être envahi, mais plutôt racheté par Velsna.

La question est maintenant de nous entendre sur notre état final recherché avant d'agir. Dans le cas de Sylva, il s'agit très clairement de cloisonner l'expansion hégémonique de la junte loduarienne et l'empêcher de gagner en puissance jusqu'à ce qu'elle redevienne une menace existentielle pour l'OND et d'autres démocraties. Mais le champ d'action est réduit et nous ne pouvons pas juste envoyer une armée pour chasser celle de la Loduarie et imposer des élections correctes. Le Duché préconise pour cette raison de commencer par envoyer une missive à l'UEE pour avoir un aperçu plus clair de la situation, de leurs intentions de réponses à apporter (quitte à les orienter sur le sujet) et de l'éventuelle aide que nous pouvons apporter. »

Elle prit une gorgée d'eau avant de reprendre.

« Pour ce qui est de la livraison d'armes au proxy translavien, c'est encore une fois dans la volonté de la Loduarie d'armer des fronts et d'entreprendre des actions impérialistes. Fondamentalement, nous ne pouvons pas légitimement détruire ces navires, d'autant plus que cela alimenterait la déjà très active propagande à l'encontre de l'OND.
Ce serait par contre l'occasion de promouvoir des accords défensifs voir une intégration intégrale de la République Translavique dans l'OND comme déjà proposé en arrière-plan par des confrères. Nous nous positionnerions ainsi en figure purement défensive et sans hostilité, tout en apportant une garantie concrète pour la République, de manière suffisamment dissuasive contre la junte loduarienne. »
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Davy Dieulafoy

L'Empire rejoint totalement son estimé allié Sylva quant à la nécessité pour les nations libres de contenir et de mettre un coup d'arrêt à la politique militaire loduarienne à l'étranger. La dictature geraertienne a fait un nouveau pas dans l'infamie en consilidant si ce n'est en organisant un coup d'État au sein d'un autre pays. Ce pays n'était peut-être à l'origine pas complètement souverain vis-à-vis de la Loduarie geraertienne, cependant il conservait un minimum de souveraineté et de sens commun. Cependant, nous constatons qu'un régime qui paraissait relativement démocratique a de nouveau été renversé au profit de l'eurycommunisme sanglant par un Lyonnars toujours plus psychotique et brutal.

Il est impensable à mon sens de laisser de telles choses se produire à la frontière de notre allié tanskien sans émettre un quelconque réaction. Il est plus que jamais nécessaire de sortir le monde de son apathie générale face aux actions loduariennes. L'Empire peut émettre certaines pistes de réflexion sur ce sujet, cependant nous préférons attendre l'avis des principaux concernés que sont Teyla et surtout Tanska sur ce sujet. Nous soutiendrons très probablement toutes actions que nos alliés touchés en premiers lieux estimeraient impératives.

Quant à l'armement de la Démocratie Communiste de Translavya, cela n'est qu'un signe de plus de sa vassalisation vis-à-vis de la Loduarie et de l'UICS. Ce simulacre de pays dirigé par des loduariens, des estaliens et de velsniens communistes n'est que le symbole de l'impérialisme communiste orchestré par ces nations. La DCT n'est qu'un instrument au service des intérêts UICSiens dans la région et n'a aucune souveraineté ni indépendance réelle. Je suis même convaincu que certains de ses citoyens regrettent le temps de la Translavya scientiste.

La problématique de cette livraison est que son contenu nous en est inconnu et que c'est un acte vraisemblablement hostile vis-à-vis de la République Translavique. Le temps est peut-être venu de discuter d'une proposition d'adhésion de celle-ci dans la Charte générale de l'Organisation des Nations Démocratiques et de sa protection par les membres du Conseil Militaire en vue d'une intégration à la Charte militaire si le pays le souhaite bien évidemment. Il serait peut-être nécessaire d'au moins essayer de mettre en place un dialogue avec les autorités communistes d'Anslav concernant l'armement des deux Translavya.

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Le Service Permanent d'Intelligence Extérieur s'était longuement entretenu avec Jesca Hopp avant la réunion. D'après certains témoins indirects, il y avait près de trois heures de réunions en présence de directeurs de départements en déplacement urgent à Bandarhan, un appel avec la Première ministre et aussi des échanges avec différents officiels du ministère des armées permettant de délivrer à la représentante le bilan le plus complet et le plus à jour des événements ayant eu lieu en Valinor.

Lancée à la demande de la République Fédérale de Tanska, la réunion visait avant tout Valinor et l'implication de la Translavie visait, pour Tanska, à forcer quelque peu la main à la République Translavique à se joindre à l'OND en mettant les deux déploiements et livraisons loduariennes sur une même longueur d'onde. Arrivant avec un petit dossier à la main comprenant des notes des services ainsi qu'une série de photographies satellites, la représentante se présenta confiante devant ses collègues.

« Pour des raisons géographiques relativement évidentes, je m'attarderais plus longtemps sur le cas de Valinor si vous le voulez bien. Les demandes tanskiennes que je vais formuler auprès de vous sont simples : nous demandons une condamnation du Coup d'Etat en Valinor, une mise sous blocus complet de toute livraison d'armes à destination du pays ainsi que des déploiements symboliques similaires à ceux existant en Teyla.

Les services de renseignements tanskiens estiment que le déploiement militaire loduarien est équivalent à celui d'une division et pourrait représenter jusqu'à 10 pourcent des effectifs complets des Forces armées loduariennes. Les informations quant à l'ampleur du déploiement du coté des équipements donne une valeur inférieure/ La faiblesse du nombre d'allers retours effectués par l'aviation stratégique loduarienne indique vraisemblablement qu'ils n'ont pas déplacé de matériel suffisant à équiper une division. Tout au plus le déploiement serait en capacité de fournir convenablement une demi-brigade, peut être une brigade motorisée au plus. Il ne s'agit toutefois la possiblement que des débuts d'un déploiement et il ne peut être écarté que le dispositif augmentera à l'avenir. Valinor de son coté a récemment reçu la livraison de plusieurs dizaines de véhicules de combat en provenance de Rasken ainsi que de la logistique. Ces éléments pourraient possiblement venir renforcer le déploiement loduarien en terme capacitaire pour donner une masse plus cohérente qui ne serait toutefois à nouveau pas capable, pour le moment, d'équiper convenablement que quelques milliers de soldats. Enfin, Valinor a récemment passé un décret immédiatement après le coup d'Etat pour augmenter d'un tiers la taille de son armée nationale. ont aussi été lancées une série de construction d'usines militaires indiquant clairement une militarisation accrue du régime qui este technologiquement faible, en retard et sous-développé, sans surprise. Si le complexe militaro-industriel de Valinor pourrait croitre rapidement, la qualité de la majorité de ses équipements restera médiocre. C'est cet élément qui implique un nécessaire blocage des livraisons d'armements, ce qui sera aisé par la mer, moins par les airs.

La principale force du déploiement réside dans celui de la chasse loduarienne avec plusieurs dizaines d'appareils de combats désormais présents sur le sol de Valinor. Ce déploiement comprend, d'après les informations radars à notre disposition, des équipements de guerre électronique et de police du ciel. La petite taille de l'espace aérien tanskien et valinoréen rend tout déplacement d'appareils à altitude classique aisément détectable.

Aucun déplacement maritime n'a été repéré ce qui suggère une rare capacité de réflexion chez les stratèges loduariens. Les deux destroyers de Valinor n'ont pas pris la mer récemment. la division des deux facades maritimes de Valinor couplé à la faiblesse de leur marine rend ce facteur peu important actuellement dans nos considérations. Néanmoins, les troupes loduariennes se sont surtout déployées dans la capitale et Orostar, pourtant loin d'être la seconde ville du pays, et située à seulement 60 kilomètres de la frontière.

Pour l'ensemble des points évoqués, la réponse tanskienne a pour le moment été d'ordonner le rappel des congés et des réservistes pour une durée minimale de 30 jours ainsi que le déploiements des deux brigades respectivement au sud de Førdeild et de Haapislmi. Plusieurs régiments ont aussi été réquisitionnés dans les régions centrales. La Fore d'Auto-Défense Navale surveille de possible mouvement maritimes et procédera bientôt à une mise sous blocus des livraisons d'armements à destination de Valinor. Nous avons obtenus de l'Epire Raskenois un arrêt de leur livraisons. Une participation, même symbolique, et de façon bilatéral, de leur marine impériale, tout aussi inexistante que ne l'est celle de Valinor, à nos opérations pourraient être une bonne chose. Nous ne soumettons pas ça à avis du Conseil sauf si vous le souhaitez. Il s'agissait là de vous en informer.

Dans l'ensemble, les moyens de reconnaissance tanskiens seront désormais employés à suivre l'évolution politique suite au coup d'Etat et la possible irruption de violences et d'affrontements. Néanmoins, et je me tourne ici vers la République Faravienne, nous ne serions pas opposé à ce que votre, compte-tenu de la nature de sa force aérienne, fournissent des éléments à Ny-Norja et Järvi, même quelques appareils. Un déploiement dans les régions centrales pourraient aussi être envisagés cela va de soit. Camarades Teylais, nous vous informons aussi que l'étendu de notre déploiement en votre pays va être revu à la baisse quelques semaines, peut être mois, mais ne sera évidemment pas supprimé, nous tenons à maintenir une présence chez vous. Nous vous remercions par ailleurs pour la qualité et la disponibilité des informations fournies par vos services de renseignements ces derniers jours et ces dernières heures plus particulièrement, ils sont d'une grande aide.

Désormais, pour la République Translavique, Tanska regarde d'un œil inquiet le déplacement du convoi militaire loduarien dont la composition, escortée par plusieurs navires militaires, ne laisse que peu de doute sur la teneur de ce qu'il contient. Il est par ailleurs à craindre que la Loduarie puisse chercher à fournir un programme balistique à la Translavya. Nous savons que la Gallouèse a émis de nombreux doute quant à ce sujet, et nous sommes en accord avec eux. Toutefois, si par aventure la Loduarie ou tout autre pays envisageait de fournir à la DTC des capacités balistiques, il semblerait pour Tanska logique d'envisager une réponse adaptée à apporter à la République Translavique, selon les souhaits de cette dernière évidemment. Peut être aussi pouvons nous envisager ici de formaliser le déploiement de forces onédiennes dans le pays, là encore à nouveau si et seulement si le gouvernement le désire. »
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Anthony McCaisgean, représentant permanent de Caratrad au COMOND :

Chers collègues, bonsoir, je vais être bref.

Valinor ou, quel que soit son fichu nom, est devenu du jour au lendemain une menace de premier ordre. Il est évident que les élections se sont conclues d’une manière plus qu’inacceptable pour une démocratie qui se respecte, mais cela est presque secondaire par rapport à ce qui nous occupe aujourd’hui. Non, la transformation du pays en proto dictature communisto-militariste est le vrai sujet. Le vrai sujet est la division loduarienne qui commence à se déployer à quelques heures de Norja, et les bombardiers loduariens qui se préparent déjà à faire ce qu’ils font de mieux, bombarder des civils, fussent-ils valinoréens, tanskiens ou que sais-je. Je pense que nous avons tous le Kolcovo en tête à l’heure actuelle. En revanche j’ai plus de mal à me remémorer ce que nous avons collectivement et concrètement fait à l’époque pour assurer notre sécurité collective et pour mettre en œuvre les principes de Manticore. Cette fois-ci, mes chers collègues, je vous implore de ne pas répéter les erreurs du passés : plus d’appareil loduariens déployés hors de la Loduarie, plus d’interventions militaires rocambolesques aux quatre coins de l’Eurysie et du monde ; plus de diktat du Porc Wojtkowiak. Cette ère est terminée ; clôturons-là.

La même logique s’applique pour la République Translavique. Les forces caratradaises sont prêtes à intercepter ce convoi, si c’est ce que souhaitent le conseil et la République Translavique. Je ne pense pas toutefois que cela s’impose dans l’immédiat. En revanche, il est clair que vu les moyens de transport employés, le matériel envoyé est conséquent, de quoi équiper, selon nos renseignements « une division ou plus, au degré de mobilité inconnu mais présumé faible ». Pour mon gouvernement, l’intégration de la République Translavique au COMOND est devenue un sujet de la plus grande urgence. Elle n’est pour l’instant pas à l’abri d’une attaque de l’autre translavie, ou même d’une initiative loduarienne. Enfin, mes chers collègues, je pense que dans le cadre de l’intégration de nouveaux membres et de tensions renouvelées avec la Loduarie, il est temps de repenser et surtout de rationaliser les déploiements effectués dans le cadre du COMOND ou même bilatéral, pour peu qu’ils concernent seulement des membres de l’Organisation. Je pense en particulier à la République Translavique, mais cela s’appliquerait aussi aux forces déployées dans l’isthme, qui sont pour l’instant les principales garantes de la sécurité de la République, et plus généralement à tous nos déploiements permanents ou semi-permanents. Nous souhaiterions initier des discussions à ce sujet aussitôt que possible dans un cadre disons…plus serein.
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Pakal Mokana
Pakal Mokana, représentant de la Yukanaslavie au Conseil Militaire de l'OND



"Mes chers confrères,

Je débuterais ma réponse en premier lieu par me présenter. Je suis Pakal Mokana, représentant Yukanaslave pour le Conseil Militaire de l'Organisation des Nations Démocratiques. Je tenais à remercier les membres de l'organisation pour leur confiance envers la Fédération.

Pour revenir sur le réel sujet de cette réunion, la Yukanaslavie estime que la situation est critique pour l'Eurysie Occidentale.

Bien que pour la Fédération, le Valinor parait lointain, les conséquences de ce changement inattendu, pour ne pas dire brutal, nous touche de plein fouet. Comme l'a si bien dit notre consœur de Sylva, le dictateur Lorenzo tend à briser la fragile paix, encore une fois de plus, en Eurysie, pour servir son idéal totalement dépassé de grande nation loduarienne.
Ce coup d'état, nous le disons avec certitude, est une atteinte à la démocratie. Alors même que Valinor était - d'après nos quelques ressources - une démocratie à peu près fonctionnelle, celle-ci s'est totalement faite embrasée par la volonté de l'homme Loduarien. Cette volonté, elle, ne souhaite que la mise en place de régimes Eurycommunistes et d'un chaos eurysien constant. Ne pas intervenir, alors même que Norja se retrouve être menacée directement par ce nouvel adversaire, serait manquer à notre dessein de défendre la démocratie et surtout, empêcher l'expansion des rêves du dictateur de Lyonnars.
Pour faire face à ce nouvel acte de l'histoire de l'Eurysie Occidentale, nous rejoignons la proposition Sylvoise et tanskienne. Il est évident d'envoyer une missive à l'Union Economique Eurysienne afin d'en apprendre et comprendre de manière plus précise les évènements qui bouleverse le continent Eurysien. Suite à cela, il peut être indispensable de condamner ce coup d'état illégitime, et de poursuivre par un blocus des eaux de la Manche Blanche. La Yukanaslavie est prête à envoyer sa flotte participer à cette opération pour soutenir ses alliés.
C'est de cette manière, et uniquement de celle-ci, que la Yukanaslavie estime que les ambitions de la Loduarie pourront être stoppées une bonne fois pour toute.

Concernant cette fois-ci la situation en Translavya, nous rejoignons encore une fois la proposition Sylvoise. Si nous agissons de manière hostile comme le fait actuellement la Loduarie, nous risquerions d'attirer les meutes de nos détracteurs, et cela pourrait avoir l'effet inverse de ce que nous attendions. Ce convoi loduarien, comme vous l'avez si bien expliquez, appartient qu'à une stratégie impérialiste de la part de Lyonnars visant à réarmer Anslav qu'il convient de freiner et, au meilleur des cas, de la stopper. Nous sommes donc favorable à la proposition d'intégration potentielle de la République Translavique au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques. Garantir la paix pour la RT passe par une défense imperturbable, et seule l'OND est en capacité de la fournir actuellement.

Merci mes confrères et consœurs de m'avoir écouté"
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MAE
Emir Levchenko, Commissaire des Affaires Étrangères.


Alors que les événements récents avaient poussé les nations membres de l'Organisation des Nations Démocratiques à inviter la République Translavique à participer à une réunion du Conseil militaire, Emir Levchenko, l'actuel Commissaire des Affaires Étrangères, fut le représentant de la République Translavique pour la présente réunion. La plupart des nations membres avaient parlé et il revenait à la République Translavique de parler. Les États avaient largement soutenu, dans leurs mots, la République Translavique face aux livraisons d'armes loduariennes. Une situation qui confortait le gouvernement par intérim dans sa politique. Toutefois, les membres s'étaient faits pressants et nombreux quant à l'intégration de la République Translavique à l'Organisation des Nations Démocratiques. Mais le gouvernement par intérim estimait que ce n'était pas dans les prérogatives d'un gouvernement par intérim de répondre à une si grosse question.

- Excellences, merci pour vos mots de soutien envers la République Translavique dans cette période de tension croissante entre les démocraties libérales, que nous représentons tous autour de cette table, et les nations autoritaires, voire dictatoriales. Nombre d'entre vous ont invité la République Translavique à adhérer à l'Organisation des Nations Démocratiques, marquant la confiance entre les membres de cette organisation et le gouvernement de la République Translavique, ses autorités. Hélas, Vos Excellences, je dois tempérer vos invitations. En outre, le Gouvernement par intérim ne considère pas qu'il est dans ses prérogatives d'entamer une procédure d'adhésion à une quelconque organisation internationale, quel que soit le contexte. Il s'agit de la base fondamentale qui permet le soutien des partis politiques à un gouvernement par intérim.

Cette question sera traitée par le prochain gouvernement élu. Nous pensons que les lois électorales et le calendrier électoral aboutiront à des élections dans les six mois qui viennent. La constitution a été adoptée haut la main par référendum, ce qui est une étape majeure de franchie. D'ici là, Vos Excellences, nous appelons à la construction d'un modèle similaire à celui que nous avons créé avec la République Fédérale de Tanska. À savoir, un traité de défense et une régularisation de votre présence sur le sol translave pour faire taire les oppositions sur le sujet.

Outre ces considérations, Vos Excellences, la République Translavique condamne les livraisons d'armes loduariennes et considère qu'il s'agit d'une escalade inadmissible.

Sur les événements en Valinor, il va de soi que la République Translavique reconnaît le coup d'État et ne reconnaîtra pas la légitimité du gouvernement sans une clarification de la situation et l'assurance que les événements qui se sont passés ne sont pas un coup d'État. Seul le temps permettra de clarifier la situation, mais il est évident qu'au regard des événements, il ne fait peu de doute que la Loduarie Communiste cherche à profiter de la situation pour multiplier les fronts à votre encontre. La livraison d'armes à l'encontre de la Démocratie Communiste de Translavya n'est que le début d'une stratégie visant à disperser les déploiements de vos États afin de réduire la pression militaire autour de la Loduarie Communiste. Du moins, c'est l'analyse que nous en faisons.
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