07/07/2016
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Contacter la Grande République ici (affaires militaires) - Bureau du Maître de l'Arsenal - Page 4

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Hégémonie de la Dodécapole




Drapeau

A l'attention du Maître de l'Arsenal Matteo Di Grassi, je te salue, mon frère de Sénat.


Excellence sénateur et Maître,

Je viens et je t'adresse mes plus sincères embrassades, à toi qui est mon frère de Sénat et concitoyen, mais c'est avant tout en tant qu'hégémon de la Dodécapole de Dame Fortune que je viens te quérir. L'affaire qui me motive à attirer ton attention est des plus sérieuses, et je gage de ne pas te faire perdre ton temps, qui t'est aussi précieux. En premier lieu, et avant d'évoquer cette raison, j'ose espérer que nos institutions se portent bien alors que je suis absent de notre pays depuis déjà bien trop longtemps. L'affaire achosienne m'empêche de me rendre auprès de vos excellences, ce que je ressens bien évidemment comme une grande souffrance. Mais je tiens à rappeler auprès de toi que désormais, l'Achosie du Nord et ses cités semblent être dans la paix et la tranquillité, pour le moment. Je veux donc te remercier d'avoir prit la défense de ma cause au Sénat en mon absence, et j'ai conscience que je te suis redevable du renouvèlement de ma fonction.

Nonobstant, j'aimerais m'entretenir auprès de toi au sujet de cette autre affaire, qui selon moi, est des plus urgentes. Toi qui a activement participé à ma nomination à ma fonction d'hégémon, je suis venu à toi me plaindre de cette condition. Je n'exprimerai ici aucun reproche d'avoir été nommé à un mandat auquel je n'aspirais pas, et que j'ai accepté davantage par devoir que par plaisir. L'Hégémonie est une tâche dont personne ne veut s'acquitter pour beaucoup de raisons, car elle est difficile et relève du fardeau, mais je refuse d'être associé à la disgrâce et au déshonneur de rentrer en notre cité sans trophée ni gloire. Aussi, je me suis résolu à accepter ma condition, et je gage ma parole que je ne cèderai désormais en rien cette place. Cependant, ce n'est pas à raison de mon hésitation à prendre cette fonction que cela signifie que je n'en ferai rien. Il est hors de question, désormais que j'y suis, que je reste tel mes prédécesseurs, dans l'inaction et l'impuissance. Dois-je te rappeler le grand mal qui s'est emparé de certaines cités lorsque la nôtre était dévorée par la guerre civile ? Dois-je te rappeler que Volterra est dirigée par des gens qui ont pactisé avec le tyran Scaela ? Celui-là qui a sorti de force des femmes, des enfants et des vieillards de si haute naissance pour les égorger dans la rue ? Car c'est bien toujours Sal Zograno, dont je me priverais d'appeler "excellence", qui en a fait de même à Volterra, et qui administre toujours ses pauvres gens, de la même manière que Dino Scaela. Il insulte notre honneur et se moque de nous depuis son palais. Dois-je laisser ces affronts impunis ?

Volterra n'est pas la seule cité dont j'ai peur de ses actions: sache qu'aujourd'hui, un an après ma prise de l'hégémonie, je n'ai pas eu à lire une seule missive qui vienne de la cité de Cortonna, pas une seule félicitation de ma fonction, aucun cadeau ou geste d'affection. Ses dignitaires ne se sont pas rendus au Congrès, et ne m'ont pas reconnu comme protecteur d'après leur silence. Ils se terrent eux aussi, et font comme si nous n'existions pas. Si demain, je devais m'en aller faire la guerre contre des étrangers qui attaqueraient nos cités, ils ne répondraient en rien à coup sûr.

Je suis seul, je suis démuni et je n'ai pour toute armée quelques centaines d'hommes et deux frégates en mauvais état. Comment puis-je défendre les nations civilisées contre les barbares si je suis dans une telle situation ? Comment puis-je m'assurer que des sauvages ne rôdent pas les mers tels des pharosi ou des achosiens qui feraient du mal au pays, si on ne me donne même pas l'occasion de me défendre convenablement ? Comment pourrions nous tenir en honneur les velléités de Sal Zograno si nous ne pouvons répondre à son coup de force et aux conspirations qu'il fait au feu de sa cheminée ?

Aussi, mon frère de Sénat. Entends donc mes suppliques et réponds-y rapidement, car il en va de l'honneur de notre cité. Donne moi des armes, et je rendrai fier notre Sénat. Donne moi des armes, et j'honorerai la parole de l'hégémon vis à vis des cités de la Dodécapole. Donne moi des armes, et je ramènerai la tête de Sal Zograno dans un panier, dés qu'il aura sorti son venin de la cité de Volterra.

Mon frère, je ne demande pas de vider ta patrie de tout son comptant. Je ne demande rien de moins que le nécessaire et le minimum. Confie moi ce qui est nécessaire à faire agir une petite troupe, et une petite flotte. Et je te serai éternellement reconnaissant et abonné à chacun de tes actes.



Je te prie d’agréer l'expression de mes amitiés et mes affections en te souhaitant des gains financiers nombreux. Je te fais parvenir un présent en bijoux et en riches offrandes avec cette lettre, pour te porter la chance.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 3 décembre 2015 par son excellence Adolfino Agricola,
Sénateur et hégémon de la Dodécapole.
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𝓢𝔂𝓷𝓭𝓲𝓬𝓪𝓽𝓼-𝓤𝓷𝓲𝓼 𝓭𝓮 𝓩𝓮́𝓵𝓪𝓷𝓭𝓲𝓪
𝓒𝓸𝓶𝓶𝓲𝓼𝓼𝓪𝓻𝓲𝓪𝓽 𝓪𝓾𝔁 𝓐𝓯𝓯𝓪𝓲𝓻𝓮𝓼 𝓔𝔁𝓽𝓮́𝓻𝓲𝓮𝓾𝓻𝓮𝓼.


Bureau du Maître de l'Arsenal,
Quartier San Stephano,
Cité de Velsna,
Grande République de Velsna.


Ambassade Zélandienne à Velsna,
Quartier du Rialta,
Cité de Velsna,
Grande République de Velsna.


Objet : Accusé de réception.


À l'attention de Son Excellence-Sénateur Matteo Di Grassi, Maître de l'Arsenal de la Grande République de Velsna.

Liberté et Solidarité,Avant de continuer cet échange épistolaire, Excellence-Sénateur, permettez-moi de me présenter comme il se doit: Son Excellence Salomon van Dueren, diplomate et nouvellement Ambassadeur en la Grande République de Velsna suite à l'élection il y a un an de mon prédécesseur, Son Excellence Nicolaas Jurriens, à la fonction de Commissaire au Commerce Extérieur des Syndicats-Unis.

Cette présentation succincte étant faite, je vais pouvoir vous transmettre à vous et à Leurs Excellences Sénateurs la réponse à votre dernière missive de la Convention Générale quant au sujet de la Nouvelle-Kintan, qui semble attirer à elle toutes les passions de la région.

Ainsi, pour répondre à vos interrogations, légitimes, et celle de l'honorable Sénat des Mille; le rapprochement temporel entre le roulement de la Noardlike Fleet entre l'Amirauté de Noordcroen et celle de Nouvelle-Kintan et les déclarations de la Principauté Épiscopale de Saint-Alban n'est qu'une coïncidence due à retard administratif de l'Amirauté et la volonté de “prendre leur temps” des équipages syndiqués.
La Principauté ne possédant pas d'armée autre que celle du Royaume de Teyla n'est pas considérée comme une menace par l'Amirauté tandis que le Royaume de Teyla n'a qu'une volonté de décolonisation pacifique et non armée, couplée à plusieurs traités d'amitiés et un pacte de non-agression avec la Zélandia permettant à l'Amirauté d'avoir engagé ce roulement et la protection de la Nouvelle-Kintan sereinement.

Enfin, concernant votre invitation à un sommet ayant pour objet la cité de Nouvelle-Kintan; part ses engagements hérités de la Fédération de Zélandia puis Fédération des Communes Zélandiennes, la Convention Générale accepte d'y être présente aux côté de sa protégée et sera représentée par Son Excellence Karlieen Scheer, tenante du Commissariat aux Affaires Extérieures des Syndicats-Unis de Zélandia.


En attendant que cette missive vous parvienne, veuillez agréer de mes plus sincères et plus distinguées salutations.
𝒮𝒶𝓁𝑜𝓂𝑜𝓃 𝓋𝒶𝓃 𝒟𝓊𝑒𝓇𝑒𝓃
Marlon Brando
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Son Excellence Maître de l'Arsenal de la Grande République de Velsna,
Matteo Di Grassi,
Velsna, Grande République de Velsna.

De la part de Son Excellence ministre des Affaires Étrangères,
Pierre Lore,
11 Rue Elisabeth III,
Manticore, Royaume de Teyla.




Excellence,

Je vous contacte en ma qualité de ministre des Affaires Étrangères du Royaume de Teyla et représentant du gouvernement de Sa Majesté. Tout d'abord, je tenais à vous informer que seules mes mains ont touché le courrier et que seuls mes yeux ont pu voir les mots écrits de votre main. Tout comme vous, je déplore à titre personnel l'actuelle situation qui évolue de minute en minute au regard des actes diplomatiques de chacun.

Toutefois, et vous semblez le comprendre ce qui vous honore, le Royaume de Teyla fut plus que patient et diplomatique avec la Loduarie Communiste ces dernières années. Nous avons sans cesse pris en compte les demandes et les inquiétudes de la Loduarie Communiste, que le rapport de force soit favorable à la Loduarie Communiste ou non. Notre position n'a pas évolué, alors que nous sommes passés dans une situation où nous avons la domination face à la Loduarie Communiste. Notre constance fut telle que nous avons proposé un sommet récemment à la Loduarie Communiste, pour discuter de garanties de sécurité à son égard. Pas en faveur du Royaume de Teyla, entendez-moi bien, mais bien uniquement envers la Loduarie Communiste. À cet effet, j'ai moi-même rencontré le Secrétaire général Loduarien pour préparer la rencontre. Les mots furent francs, mais le respect fut toujours présent durant cette conversation et le Secrétaire général semblait ouvert à la discussion et même à l'idée du sommet.

Nous avons assuré au Secrétaire général que les nations présentes seront à égalité. Pour ce faire, les votes se feront à l'unanimité. De plus, les nations présentes seraient le Royaume de Teyla, la République d'Antares, le Duché de Gallouèse que nous n'avons pas encore contacté à ce sujet au regard des derniers événements et bien évidemment la Loduarie Communiste. La présence du Duché de Gallouèse, dont nous savons qu'il peut très bien prendre le parti de la Loduarie Communiste, assurerait à cette dernière un débat équilibré et de ne pas être en infériorité numérique.

Bien que le Secrétaire général m'ait insulté personnellement dans des missives diplomatiques, j'ai accepté de le rencontrer en l'honneur du Royaume de Teyla pour préparer ce sommet. L'irrespect du Secrétaire général ne s'est pas arrêté là et s'étend au Royaume de Teyla entier. Pourtant, nous avons continué à maintenir les canaux de discussion avec la Loduarie Communiste, nous avons continué à proposer des solutions pour la sécurité loduarienne et sa position d'encerclement qu'elle a provoquée d'elle-même. Nous avons été généreux, Votre Excellence. Nul ne peut prétendre que le Royaume de Teyla n'a pas cherché la paix, nul ne peut prétendre que le Royaume de Teyla recherche la guerre, s'il y en a une, cela sera la faute de la Loduarie Communiste. Nul ne peut prétendre que le Royaume de Teyla ne fut pas patient et pas ouvert au dialogue.

Cependant, nous ne pouvons ignorer les récentes actions entreprises par les autorités loduariennes aux frontières du Royaume de Teyla et de la Principauté Catholique de Saint-Alban. Les actes du 8 janvier 2016 constituent pour le Royaume de Teyla un acte de refus clair d'une volonté de dialogue de la part des autorités loduariennes. Les itinéraires hostiles, les manœuvres militaires répétées aux frontières sans prévenir à l'avance les autorités teylaises, les provocations à l'encontre des convois civils et militaires teylais comme antériens et les provocations diplomatiques ne peuvent être interprétées autrement que comme des actes hostiles.

Au regard de la situation actuelle, le Royaume de Teyla, en coordination avec ses alliés de l’Organisation des Nations Démocratiques, prendra toutes les mesures nécessaires pour garantir sa sécurité et celle de ses partenaires. Comprenez qu'à travers mes mots, la patience du Royaume de Teyla a atteint sa limite. Ainsi, qu'au regard de nos gestes passés, qu'une nation puisse venir voir le Royaume de Teyla en lui demandant de penser à la "paix", alors que nous n'avons jamais cessé de penser à la paix, est mal vu par le Gouvernement de Sa Majesté.

Plus personnellement, Votre Excellence, comprenez que votre dernier paragraphe n'est pas bien vu par moi-même. Alors que, comme je vous l'ai dit, nous avons tout fait pour préserver la paix. Une volonté de paix que nous voulons toujours et dont nous tentons encore une dernière fois de préserver, au prix de concessions loduariennes importantes face à la situation déclenchée directement par la Loduarie Communiste. Néanmoins, malgré le contexte actuel, nous laissons encore une porte ouverte à la diplomatie. C'est pourquoi nous discutons avec les Illiréens actuellement. Toutefois, le Royaume de Teyla est réellement inquiet pour sa sécurité présentement et s'inquiète pour la sécurité de ses partenaires. Il revient à l'Illirée, dont le gouvernement est illégitime depuis les événements de ce soir, ou à la Loduarie Communiste de faire des concessions immédiates afin d'éviter un conflit armé, qui sera uniquement de la faute des deux nations communistes. Toute tentative de négociation qui ne prend pas en compte notre patience passée et nos préoccupations pour notre sécurité nationale ne pourra être prise au sérieux par les autorités teylaises.

Comme nous l'avons dit, nous avons été généreux. Le Gouvernement de Sa Majesté est dans l'obligation de constater l'échec de cette stratégie diplomatique et de s'adapter en conséquence face à l'hostilité de la Loduarie Communiste démontrée à notre encontre ce soir. Si la Loduarie Communiste et l'Illirée se refusent à des concessions immédiatement, comme à un demi-tour du convoi aérien, le Royaume de Teyla se concertera avec ses partenaires concernant les dispositions devant être prises face à la menace flagrante à son encontre. Le Royaume de Teyla a proposé à l'Illirée d'ordonner aux Loduariens un demi-tour du convoi en échange de la reconnaissance du nouveau gouvernement par le Royaume de Teyla et d'une garantie de sécurité.

Non seulement à travers cette proposition, le Royaume de Teyla démontre sa volonté de dialogue et qu'il est prêt à faire des concessions malgré l'évolution de la situation. Votre Excellence, au regard des événements et de la réalité de la situation, le Royaume de Teyla demande à la Grande République un soutien public total au Royaume de Teyla. Nous avons été l'une des seules nations à vous soutenir et à présenter des condoléances, sincères, lors de l'attentat revendiqué par l'AIAN. Si la Grande République se refuse à un soutien public face à la situation claire, le Royaume de Teyla ne pourra accepter la présence de la Grande République dans de futures discussions régionales avec la Loduarie Communiste.

Continuons ce rapprochement et montrons notre unité au monde, alors que la Loduarie Communiste a démontré sa déconnexion au monde et que le Royaume de Teyla a démontré une fois de plus son ouverture au dialogue et à la paix. Vous trouverez dans le Royaume de Teyla une nation soucieuse de votre sécurité et de vos demandes vis-à-vis de la République d'Achos. Nous attendons de même de la Grande République de Velsna. De plus, si nous laissons la Loduarie Communiste faire des actes hostiles sans aucune conséquence, alors la République d'Achos aura toute la légitimité pour faire de même à votre encontre. Les actions maritimes de la République d'Achos, illégitimes bien entendu, paraîtraient légitimes aux yeux des nations si nous laissons les actes de la Loduarie Communiste sans réponse unie.

Outre ces considérations, le Royaume de Teyla attend toujours des réponses et une coopération de la part des autorités loduariennes sur les assassinats, reconnus par le gouvernement Loduarien lui-même, concernant Marie et Corentin. Là aussi, le Royaume de Teyla demeure dans l'attente d'une prise de position claire et sans équivoque de la part de la Grande République de Velsna. Tout silence et toute neutralité, même sous couvert de bonne volonté, ne feront que renforcer les crimes de la Loduarie Communiste aux yeux du monde et auprès des pires régimes. La justice est un acte fondateur de chaque nation, de chaque État. Sans elle, les États s'écroulent sur eux-mêmes, car aucun citoyen ne saurait tolérer un manque criant de justice. L'actuel Gouvernement de Sa Majesté ainsi que Sa Majesté Catherine III estiment qu'aujourd'hui, une enquête sereine et suivant les protocoles sur la mort de Corentin et Marie n'a pu être menée du fait du manque de coopération des autorités loduariennes.

Là encore, si la Grande République de Velsna n'apporte aucun soutien public au Royaume de Teyla, le Gouvernement de Sa Majesté considérera que la Grande République ne pourra être un négociateur sur le dossier loduarien. En outre, si la Grande République de Velsna ne saurait reconnaître les fautes tant loduariennes que teylaises, alors le Royaume de Teyla estimera que les négociations seront vouées à l'échec et que la Grande République de Velsna ne fera qu'accroître la situation de crise dans laquelle nous sommes, de la faute entière de la Loduarie Communiste et de l'Illiréen.

Je réaffirme l'engagement du Royaume de Teyla en faveur de la paix. Mais la paix ne peut être faite unilatéralement en faveur de la Loduarie Communiste, comme ce fut le cas jusqu'ici. À chaque problème causé par la Loduarie Communiste, elle en sortait grande gagnante parce que les nations cédaient et négociaient avec elle. Bien au contraire, dorénavant, la Loduarie Communiste doit faire des concessions sans attendre et montrer sa bonne foi, tout en arrêtant les actes hostiles. Pour faire écho à votre missive diplomatique et notamment à sa fin, le Royaume de Teyla ne peut concéder indéfiniment pour reculer la guerre. Nous vous l'avons démontré, nous avons concédé bien assez et fait les efforts nécessaires pour maintenir un dialogue. Il revient à la Loduarie Communisteet ou à l'Illirée de décider de la guerre ou non dorénavant.

Le fait d'être têtu ne peut exclure de devoir faire des concessions à une nation et à des nations préoccupées pour leur sécurité nationale et leur intégrité nationale, après tant d'actes hostiles de la part de cet homme que vous décrivez gentiment comme têtu, envers les nations préoccupées légitimements pour leur sécurité. La Loduarie Communiste doit entendre les demandes teylaises, raisonnables vous en conviendrez, de poser les avions sur le sol teylais ou que le convoi fasse demi-tour.

Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer, Votre Excellence, ma très haute considération.

Fait à Manticore le 08/01/2016

Pierre Lore,
Par le ministre des Affaires Étrangères.

MAE
Pierre Lore, Ministre des Affaires Étrangères.
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𝓓𝓸𝓾𝓫𝓵𝓮-𝓜𝓸𝓷𝓪𝓻𝓬𝓱𝓲𝓮 𝓭𝓮 𝓜𝓸𝓻𝓲𝓽𝓸𝓷𝓲𝓮
𝓖𝓸𝓾𝓿𝓮𝓻𝓷𝓸𝓻𝓪𝓽 𝓶𝓲𝓵𝓲𝓽𝓪𝓲𝓻𝓮 𝓭𝓮 𝓜𝓸𝓻𝓲𝓽𝓸𝓷𝓲𝓮


Bureau du Maître de l'Arsenal,
Quartier San Stefano,
Cité de Velsna,
Grande République de Velsna.


Gouvernorat militaire de Moritonie,
Palais Doré, aile Ouest,
Kremlin de Tsaryngrad,
Tsaryngrad, Tsarat de Moritonie.


Objet : Demande de transport de troupes dans la situation de la Ligue de Velcal.


À l'attention de Son Excellence Matteo Di Grassi, Maître de l'Arsenal de la Grande République de Velsna, Stratège de la Grande Tribune de la plaine Velsnienne, Vainqueur de l'AIAN et des Landrins et Restituteur du Sénat.

De Son Excellence Ilia Vladimirovitch Elianov, Amiral de la flotte de Beiyang et Général de la XXXIV Bannière, dite Horde de Moritonie, pour le compte du Tsar Sa Majesté Anastasiya II, Ivanovna, de la Maison Rhemianov et au nom du Très Grand et Céleste Fils du Ciel, détenteur du Mandat Céleste, détenteur du Trône du Dragon, Empereur Éternel du Ciel et de la Terre, des Mortels et des Immortels.

Поздрави Excellence,
Je me permet de vous contacter en lieu et place du Chancelier, de soldat à soldat, pour discuter d'un sujet pouvant toucher votre initiative qu'est la Ligue de Velcal dont nos deux États font partie. Ou plutôt dont une préparation rapide à ce sujet permettrait de ne pas faire appel aux membres de la Ligue; moi-même sachant qu'il est difficile d'envoyer ses hommes à la mort pour une cause qui à première vue ne les regarde que de peu.

Ce sujet dont je souhaite m'entretenir avec vous d'égal à égal: c'est la guerre civile secouant actuellement la province rebelle de Ramchourie. À première vue cette affaire ne devrait aucunement concerner la double monarchie mais vous n'êtes pas sans savoir que cette dernière n'est qu'une composante, une province, une marche de l'Empire Ushong, présentement dirigé par la dynastie Xin, au même titre que le Grand-Duché de Transblêmie. La province rebelle de Ramchourie étant frontalière de la province capitale de l'Empire; son instabilité est une menace pour la Cour Impériale et toutes menaces pour cette dernière devient une menace pour la double-monarchie.

Il est ainsi du devoir de la double monarchie d'assurer son rôle de marche entre le Trône du Dragon et ses ennemies ou traîtres comme elle le fait si bien depuis son intégration à l'Empire au XVIIe siècle; et particulièrement du miens en tant qu'officier supérieur Xin.
Ce faisant, les périodes de faiblesse qu'a connu l'Empire Ushong aux XIXe et XXe siècles ont vu l'indépendance de plusieurs de ses provinces coupant toutes liaisons terrestres entre celles encore fidèles que sont la province capitale de Beiyfon, le Tsarat de Moritonie et le Grand-Duché de Transblêmie; ne laissant alors que les liaisons maritimes. Domaine dans lequel la Moritonie est à peine compétente pour maintenir le lien avec ses provinces arctiques, au contraire de la Grande République qui est connue ici dans les steppes pour ses traditions navales.

Ainsi, le Gouvernorat de Moritonie que je commande, par le biais de la Ligue de Velcal, demande humblement à l'honorable Sénat des Mille de la Grande République de Velsna, par le biais de son Bureau de l'Arsenal sous votre supervision, Excellence Di Grassi, de l'aide dans l'acheminement de troupes à destination de Beiyfon afin de remplir son rôle de bouclier de l'Empire.

De façon plus technique, la XXXIV Bannière n'est pour le moment pas complètement opérationnelle puisque seul le Iᵉʳ régiment de uhlan l'est et prêt à embarquer.
Toujours est-il que si le Sénat des Mille venait à accepter cette demande, le Iᵉʳ régiment pourra, en attente de son transfert, stationner en la forteresse de Poliznaya; capitale de notre province insulaire dans l'arctique. Cela évitera ainsi à la Marineria de contourner l'ensemble de la péninsule du Nord-Est Nazuméen et l'instable Poëtoscovie; pour ensuite prendre la voie du détroit de Drovolski, État aussi membre de la Ligue. Nos cartographes estiment ce chemin le court qu'un contournement du Nazum par le Sud.

Peut-être, cependant, Excellence-Stratège, avez-vous une autre tactique en tête? J'en serais fort curieux pour être tout à fait franc.


En attendant que cette missive vous parvienne, veuillez agréer, Excellence, de mes plus sincères et plus distinguées salutations.
ℐ𝓁𝒾𝒶 𝒱𝓁𝒶𝒹𝒾𝓂𝒾𝓇𝑜𝓋𝒾𝓉𝒸𝒽 ℰ𝓁𝒾𝒶𝓃𝑜𝓋
Alexandre Koltchak
Son Excellence Maître de l'Arsenal de la Grande République de Velsna,
Matteo Di Grassi,
Velsna, Grande République de Velsna.

De la part de Son Excellence général et gouverneur Cortès.
Empire colonial de Listonia.




Votre Excellence,

Je tenais personnellement à remercier la Grande République de Velsna pour le soutien réaffirmé à travers la Classis V de Tavaani, alors que des événements perturbants se déroulent autour du territoire listonien au Nazum. En outre, ses navires de pêche nombreux et venant de plusieurs nations différentes se permettent d’opérer sans vergogne dans des eaux menaçant les positions listoniennes. Si les incursions persistent et s'intensifient tout en entrant dans la zone de soixante kilomètres, qui selon le décret du Général Cortès est interdite aux navires de pêche étrangers, l'Empire colonial de Listonia n'aura d'autre choix que d'activer les clauses de défense de la Ligue de Velcal. Tout acte d'agression envers l'Empire colonial de Listonia ne saurait être toléré sous aucun prétexte et sera sévèrement puni par l'armée de la Listonie.

En attendant ces événements que nous attendons avec grande impatience pour montrer la gloire de la Listonie, nous demandons à la Grande République de Velsna de pré-dispositionner des troupes dans les territoires nazumies de la Listonie et, si nous l'estimons nécessaire, de commencer les discussions informelles au sein de la Ligue de Velcal.

Dans l'attente de Votre Réponse, Veuillez agréer, Votre Excellence, de ma très haute considération.
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Communiqué Officiel dil Palazzo Ducale,
Fortuna, 2 Mars 2016,

À l'intention de Son excellence sénateur Matteo DiGrassi, Sénateur, vainqueur des landrins et des achosiens, Justicar de Rhême et restituteur du Sénat.



Sénateur,

Une fois n'est pas coutume mais face à l'historicité du moment il est plus qu'adapté, si ce n'est même nécessaire, de ne point passer au travers d'intervenants et de convoyer quelques mots directement et ce même à travers la plume et l'encre. Il est ainsi tout d'abord de mon devoir en tant que Doge de vous adresser des excuses au silence de votre missive datant du crépuscule de l'an dernier, un silence calculé à dire vrai, afin de préparer méticuleusement cette réponse qui enfin vous est convoyée et qui nécessitait le cas échéant quelques préparatifs inédits afin de marquer d'une pierre blanche le tout.

Aussi il convient de réaffirmer en premier lieu que les liens ancestraux qu'entretiennent Fortuna et Velsna non pas uniquement en tant que nation mais aussi en tant que cités, sont et demeurent aussi profonds qu'ancestraux et qu'importent les actes isolés de certains malcontents, les destins de nos deux cités-état demeurent intrinsèquement liées à de multiples échelles qui ne sauraient être détricotées d'une quelconque manière. N'en déplaise aux butors et aux tyrans, Fortuna et Velsna sont soeur et partagent le même sang à travers des traditions républicaines multi-centenaires qui remontent à des temps jadis où nous portions le flambeau de la liberté et de l'espoir à travers un océan infini de despotisme monarchique.

Toutefois, les nations et les individus qui composent son sang sont deux choses différentes, et le liquide écarlate ne saura jamais être d'une concordance absolue. L'amertume et la rancoeur rongent encore les défaits et ceux qui ont manqués de changer le cour de l'Histoire. De vieux griefs hantent leurs âmes et leur empêche de tourner la page volontairement. Mais même si ils abbhorrent cette situation de tout leur être, ils finiront inévitablement par s'apaiser. De leur plein gré ou non, peu importe, c'est là l'ordre des choses, la finalité qui ne peut être évitée. Même si converser de certains points sensibles, notamment de la dernière porteuse du nom qu'il ne faut guère prononcer dans les landes du nord de l'Eurysie, accélèreraient assurément le processus.

Mais ces états de faits ne sont in fine qu'un élément parmi d'autres au sein d'une marée de maux et de défis qui accablent nos deux nations dans un monde en perpétuelle mutation. Votre estimation du sens de l'Histoire est juste et à ce titre nous en arborons le même sentiment. A l'âge des ogres et des grandes communautés aventureuses, il convient de ne point rester sur la touche et quoi de mieux que le sang de son sang sur lequel s'appuyer ? La famille est un roc après tout.

Le cas échéant, nous avons pris bonne note de votre invocation du traité liant nos deux nations et à ce titre avons entrepris des démarches pour procéder à ce qui doit être, d'où entre autre les préparatifs nécessitant un silence diplomatique que j'évoquais plus tôt.

De fait, et afin d'écrire une nouvelle page de l'Histoire, puisque vous avez émis si aimablement l'idée d'opérer ce grand rassemblement en nos eaux, nous vous proposons cordialement d'opérer ceci dans le Cadre d'une version spéciale de nos Grands Exercices Navals Annuels. Ces derniers changent chaque an de lieu et intègrent différentes composantes de l'art martial contemporains dans divers contextes, mais de temps en autres certaines éditions divergent plus encore. La dernière en date a d'ailleurs fait couler beaucoup d'encre, notamment lorsque une poursuite inattendue de cette dernière par nos estimées alliées de l'ONC après la fin initialement prévue et le départ de nos vaisseaux, a donné lieu à l'affrontement naval le plus dévastateur depuis plusieurs décennies. Inutile de préciser que de tel chutes à ces histoires ne sont pas monnaie courantes.

Quoi qu'il en soit et, guerre civile au Gondo redoublant d'intensité oblige avec un sursaut de piraterie en Afarée, notre amirauté avait dans l'idée cette année d'organiser ses "Jeux d'esprit" au sein du Triangle d'Or en utilisant les archipels afaréens comme centre névralgique de leurs manoeuvres, archipels au demeurant très agréable en cette période de l'année où l'aube de l'été se profile au loin.

Ainsi, la Sérénissime République de Fortuna serait plus qu'heureuse d'accueillir à ses côtés pour ce grand évènement sa soeur des mers du Nord de Velsna. Ce serait là l'occasion idéale de démonter au monde notre harmonie, et de converser en détails des détails qui nous intéressent. Et je n'en doutes point un seul instant, émerger in fine vers quelque chose de plus poussé et formel ce afin de s'inscrire face aux vents de défis qui s'élèvent.

En espérant une réponse positive à cette missive,

Veuillez Excellence Sénateur, accepter l'expression de mes plus respectueuses salutations,


Dona Francesca Federica di Fortuna,
Doge Sérénissime et Patrice de Fortuna,
MoFa Fujiwa

𝐂𝐨𝐫𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐝𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐃𝐢𝐩𝐥𝐨𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞
14 Mars 2016

Excellence,

Nous accusons réception de votre correspondance relative à la situation diplomatique entre le Nazum et l'Empire de Listonie suite à l'incident tragique du chalutier Heiwana. Le Ministère des Affaires Étrangères du Shogunat tient à vous exposer avec clarté la position fujiwane dans ce contexte de tensions régionales accrues.

La posture diplomatique adoptée par le Fujiwa à l'égard de la Listonie résulte directement des récents développements et plus particulièrement du silence persistant des autorités listoniennes face à cet incident aux conséquences humaines dramatiques. L'absence totale d'excuses officielles constitue une aggravation significative dans la détérioration des relations bilatérales, révélant une disposition troublante face à des pertes humaines qui méritaient, à tout le moins, une reconnaissance formelle de responsabilité.

Le Shogunat considère que cette situation s'inscrit dans une problématique plus fondamentale concernant la légitimité historique de la présence listonienne sur le continent nazumi. Cette présence, vestige d'un ordre colonial que les dynamiques contemporaines remettent naturellement en question, ne saurait se perpétuer sans un réexamen critique de ses fondements et manifestations actuelles.

Dans ce contexte, si la Grande République de Velsna dispose effectivement de l'influence diplomatique qu'elle revendique auprès de l'Empire listonien, le Shogunat vous invite à exercer cette influence dans une direction précise: l'obtention d'excuses officielles présentées au gouvernement du Burujoa. Cette démarche constitue, aux yeux du Shogun, un prérequis non négociable à toute reprise de dialogue substantiel. La capacité de Velsna à faciliter cette reconnaissance officielle servirait simultanément deux objectifs: l'amorce d'un processus de désescalade régionale et la démonstration tangible de votre position privilégiée dans l'architecture diplomatique que vous avez évoquée. À l'inverse, l'absence de résultats concrets soulèverait inévitablement des interrogations quant à la pertinence de votre médiation dans cette configuration géopolitique particulière.

Le Shogunat tient à préciser que cette position ne constitue nullement une remise en cause de la légitimité diplomatique de Velsna, mais relève d'une approche pragmatique fondée sur l'évaluation des capacités réelles d'influence dans le contexte spécifique des relations nazumi-listoniennes.

Dans l'attente d'une évolution substantielle de la position listonienne que votre intervention pourrait favoriser, nous vous prions d'agréer, Excellence, l'expression de notre haute considération.

SUZUKI Yoshi,
Ministre des Affaires étrangères de l'État du Fujiwa.

Hégémonie de la Dodécapole




Drapeau

A l'attention du Maître de l'Arsenal Matteo Di Grassi, je te salue, mon frère de Sénat.


Excellence sénateur et Maître de l'Arsenal,

Je viens et je t'adresse mes plus sincères embrassades, à toi qui est mon frère de Sénat et concitoyen. Je te couvre de louanges pour le soutien dont tu as fait preuve à l'égard de ma personne. Ma situation est toujours complexe, mais j'y engage désormais davantage d'espoirs. En premier lieu, la nouvelle force navale de police a commencé à remplir son office, et je ne me sens désormais plus démuni par les évènements qui frappent ma position en Dodécapole. Certes, la plupart des cités sont encore indifférentes à mon égard, mais je dispose désormais des outils afin d'appuyer ma position, et ces dernières ne peuvent plus ignorer mon existence.

Conformément aux termes de notre accord, j'ai bien reçu également ton aide matérielle terrestre, et les mitrailleuses font déjà leur office. La formation d'une véritable force de défense dodécaliote est en marche, et je te remercie. Par là même, et en échange de ces services, j'ai pris soin de remettre en état de fonctionnement les arsenaux d'Apamée, qui produisent désormais des fusils mitrailleurs que j'estime de qualité. Je prendrai soin d'en garder les stocks futurs, mais je te prie de recevoir le prix de ta peine par les 7 500 premiers exemplaires. Ces stocks ne sont pas illimités: aussi, je te conseille de solliciter mes réserves que dans le cas où tu aurais quelque chose à me fournir en échange.

Encore une fois, je te remercie chaudement, à toi et au reste de mes frères de Sénat, de ce qu'ils ont accompli pour conforter mon assise. Je gage que les cités de la Dodécapole évolueront en paix.


Je te prie d’agréer l'expression de mes amitiés et mes affections en te souhaitant des gains financiers nombreux. Je te fais parvenir un présent en bijoux et en riches offrandes avec cette lettre, pour te porter la chance.


Ainsi a été fait ce courrier à la date du 17 mars 2016 par son excellence Adolfino Agricola,
Sénateur et hégémon de la Dodécapole.
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À destination de Matteo Di Grassi, Maître de l'Arsenal de la Grande République de Velsna

Votre Excellence,

Au nom de mon frère, l’empereur Tadashi IV, de ma belle soeur, l’impératrice Katherine Ière, de mon neveu, le prince héritier Leonhardt mais aussi en mon nom propre, au nom de la famille impériale et surtout de tout le peuple Burujois je vous exprime mes plus sincères remerciements avec votre message de condoléances, de compassion et de gentillesse qui me va droit au coeur et qui me touche profondément.

En revanche, nous apprécions un peu moins votre attitude quelque peu irrespectueuse alors que l’Empire Burujoa est encore en plein deuil. Tout d’abord, avant d’entamer tout processus de pourparler ou de prise de contact, nous attendons du Listonie deux choses très simples : des excuses et des condoléances. Nous ne souhaitons pas des excuses au pays tout entier, la Listonie en serait incapable, mais simplement aux familles endeuillés, puisque c’est une des choses qu’elles méritent le plus pour faire leur deuil.

Ensuite, il n’est pas de notoriété publique que le Burujoa a des revendications territoriales sur les territoires occupés par la Listonie. C’est même tout le contraire. Je vous renvoie notamment à ces propos tenus par l’empereur Tadashi IV en personne lors d’une discussion publique à l’occasion de la visite de Lalanna Preecha, 1ère ambassadrice du Jashuria, à Kikokonai. “Cela fait plusieurs siècles que nous avons arrêté nos petites virées à caractère culturelles et sociales à l’étranger”. L’Empire ne souhaite aucunement occuper la péninsule de Hachurui, contrairement à ce que fait la Listonie depuis plusieurs siècles. Je vous rappelle également que la colonisation a officiellement pris fin il y a près de 300 ans, après l’intégration sous la protection de la couronne burujoise des royaumes océaniens de Tairopototo en 1724. Depuis cette date, l’Empire n’a cessé de décliner et a fixé ses frontières actuelles il y a environ deux siècles. Nous aurions largement eu le temps et les moyens de nous étendre chez nos voisins, ou même ailleurs, mais nous ne l’avons pas fait puisque nous considérons tout cela comme relevant d’une période révolue.

Vous parlez également de “conquêtes militaires” ou de “confrontation directe” alors que la situation est tout autre. Aujourd’hui, à l’heure ou je vous écris il s’agit de terrorisme de la part d’une entité d’occupation qui mine des espaces maritimes en sachant parfaitement qu’ils sont parcourus tous les jours par des navires civils. L’ensemble de la mer d’Azur, dans ses moindres recoins, est parcouru par des navires, dont un certain nombre sont burujois, pour alimenter le commerce mondial, développer le tourisme ou tout simplement pêcher.

L’Empire Burujoa ne souhaite aucunement une confrontation ou des actions militaires. Au contraire, nous restons mesurés et lucides, nous n’avons pris aucune mesure de rétorsion hâtive et nous n’avons pas dépêché de navires, de troupes ou d’avions supplémentaires dans la zone, ce qui aurait pu réveiller encore plus la barbarie listonienne.

Par ailleurs, nous sommes réceptifs à votre proposition de médiation mais le Burujoa reste quelque peu réticent à négocier avec l’entité d’occupation terroriste, toutefois si le besoin s’en fait sentir et que nous sentons une volonté réciproque de dialoguer, l’Empire sera le premier à prendre le chemin de la table des négociations.

Enfin, les nazumis ont toujours aimé régler leurs affaires entre eux, afin de respecter leurs propres traditions, coutumes et cultures et aussi pour éviter d’embêter d’autres peuples avec nos querelles internes. Nous vous remercions quand même de votre proposition de nous prêter une table pour d'hypothétiques négociations. Et permettez-moi un unique conseil, comme vous vous êtes permis de nous en faire, clarifiez rapidement votre position, puisque comme on aime le dire ici au Burujoa, “quand on a le cul entre deux chaises, on tombe”.

Respectueusement,

Karaimu, le 17 mars 2016, Keiko Burujoa, 3e princesse burujoise et directrice du département des affaires étrangères portrait
MISSIVE OFFICIELLE DU TSARAT DE PRAVOSLAVNYY

Salutation à son excellence Matteo DiGrassi,

Nous avons reçu votre missive concernant une aide médicale. Votre demande est acceptée. Cependant, cette opération se fera sous la surveillance d'homme militaire de l'armée noir.
Cordialement

Général des armées, Joseph Stalindze
Bellevue
LETTRE DU MOUVEMENT RÉVOLUTIONNAIRE PRAVOSLAVE

Sincères salutations à qui de droit aux affaires militaires de Velsna,

Si je vous contact aujourd'hui, cela est pour une raison très sérieuse. Comme vous le savez peut être, nous sommes près d'1,2 million de pravoslave qui ont pris la décision de changer ce régime totalitaire. Nous sommes actuellement 50 000 devant le palais royal à Stevograd, nous avons réussir à corrompre quelque soldats pour des armes voir même pour nous rejoindre et cela à été fonctionnelle. A la date du 23 juin 2016, au alentours de 5h du matin, nous envahirons le palais royal. Nous renverserons le pouvoir tsariste et tuera ce dictateur.

Ce que nous vous demandons, serait d'amarrer vos bateaux dans la nuit dans le bord de Bellevue ou la plupart des soldats ont été corrompus. Pour ceux qui reste, nous vous laissons carte blanche.
Nous avons déjà couper la communication entre Stevograd et Bellevue. Apres cela avancer durant la nuit jusqu'à Stevograd pour contrer toute tentative de nous empêcher à notre mission. Une fois notre prise du palais réussi, nous tirerons 3 coups de feu en l'air qui indiquera que l'opération a réussie. Dès lors, Nous vous demandons une protection d'1 mois pour organiser une élection présidentielle.

Nous savons que ce nous vous demandons est beaucoup et nous vous serons éternellement reconnaissant. Si vous nous venez en aide, une nation sera sauvée.

Cordialement, le peuple révolutionnaire de Pravoslavnyy.

Vive la république, Vive la Pravoslavnyy

Drapeau de la première république de Pravoslavnyy
MAE
Force d'Auto-Défense Navale, Commandement de la Zone Maritime Nord

A l'intention de la Sénatrice Sofia Di Saltis, Amirraglia de la Classis III "Fortuna Patres" de la Grande République de Velsna



Excellence,

Nous accusons bonne réception de votre lettre. Depuis la communication du 20 juin 2016, il semblerait que la population civile, tout du moins des personnes s'en attribuant une forme certaine de représentation, certes probablement partielle, demandent formellement une assistance humanitaire à votre gouvernement ainsi qu'au mien. A cette date, et conformément à l'article 3 du Code Humanitaire tanskien, une procédure d'intervention pour assistance humanitaire a été formellement déclenchée.

Elle a reçu ce matin l'aval de la Cour Sociale qui a émis un avis favorable à une opération humanitaire pouvant intégrer des éléments militaires de façon limitée. Cet après-midi, et sachant l'imminence de la réponse de la Cour Sociale, le Gouvernement et le Congrès Fédéral se sont réunis en commission de défense sous procédure du secret fédéral pour statuer sur la possibilité d'une intervention. Dans ce cadre, les nouvelles de la mort du Tsar dans la matinée sont arrivés ainsi que votre courrier. Dans ce cadre, la Commission a voté à l'unanimité, soustrayant une abstention, du déclenchement d'une intervention pour assistance humanitaire. Elle a attribué au Commandement de la Zone Maritime Nord, ZMN, la liberté opérationnelle d'agir selon le mandat qui a été confié.

La Commission a aussi tenu à accentuer, dans son mandat l'importance qui doit être donné par les forces tanskiennes à l'article 6 du Code Humanitaire. Celui-ci vise à faciliter l'action d'organisation non-gouvernemental à but humanitaire sur le théâtre d'opération ainsi qu'à surveiller l'action des forces tanskiennes.

De ce fait, et compte-tenu des éléments que vous présentez ainsi que de la plus grande présence opérationnelle de vos forces dans l'immédiat, Tanska n'a aucun contre élément à donner quant au plan présenté. La communication avec la force navale tansko-caratradaise sera effectuée dans les plus brefs délais pour favoriser la coordination de nos forces. Nous vous laissons la sécurisation de la ville de Bellevue. La force navale a a disposition directe un ensemble de forces spéciales pouvant être héliportées sur la capitale, Stevograd, en coordination avec les deux régiments de la Classis III. Ils viseront seulement à sécuriser les principaux bâtiments et complexes politiques le temps de l'arrivée du gros des forces. Elle dispose aussi d'éléments de reconnaissances (des drones) et d'hélicoptères d'appuis pour vos forces et nos forces spéciales. Nous partagerons aussi l'ensemble de nos informations à disposition.

Nous n'avons pas de raison de vouloir créer un second axe terrestre ni de forces amphibies disponibles pour le faire dans un délai de 3 jours. Néanmoins, afin d'éviter la fragmentation politique du pays, l'insurrection ayant surtout eu lieu dans la capitale et ces alentours, une opération aéroporté comprenant en tête de point le 1er Bataillon de Marche du 75 régiments à pieds sera effectuée en parallèle sur la ville d'Oleksburg le temps de permettre aux insurgés d'assurer la communication avec ce territoire éloigné.

Des travaux de coordination avec les organisations non-gouvernementales tanskiennes ont d'ores et déjà débutés pour assurer le soutien humanitaire, médical et psychologique.

Du fait de vos contacts avec l'auto-proclamé nouveau gouvernement, nous vous laissons la liberté de transmettre les informations nécessaires ainsi que notre réassurance mutuelle que nous souhaitons l'opération la plus courte possible.

Amiral Pål Finstad,
Commandant de la Zone Maritime Nord
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