Conseil Aleucien - Page 4

Juntan Necahual :

Il est vrai que je ne me suis pas prononcée en détail sur l'adhésion de l'Osno, et ce que soulève notre collègue astérienne me paraît juste. Une adhésion à minima plus rapide au statut de membre à part entière serait bien mieux, au lieu de laisser attendre les gouvernements pendant un an à chaque demande.

Le ministre des affaires étrangères Stérusien, présent dans cette salle à titre de plénipotentiaire se redressa sur son siège avec une légère désinvolture et s'exprima.

Chers Collègues, effectivement si nous avions eu le choix de voter nous nous serions également porté en faveur de l'adhésion immédiate d'Osno. Mais nous devons une nouvelle fois constater quelque chose de désolant. À chaque fois qu'un état s'exprime sur les raisons pour lesquelles nous n'avons pas eu un accès total au statut de membres, celles-ci sont différentes. Tantôt notre économie, tantôt notre stabilité, d'autres fois le terrorisme passé et même les arènes. Tout en sachant que vous en étiez venu a un constat qui disait que le système de nos arènes était parfaitement aux normes des droits de l'homme. Je ne vais pas vous cacher que la fédération se pose et depuis longtemps la question de savoir si elle a toujours un intérêt à attendre sagement qu'on veuille bien lui donner ce que les autres peuvent avoir sans effort. Mais pour revenir sur le cas de l'Osno, je pars du principe qu'il faut appliquer de façon égalitaire les conditions, une des raisons de la non-acceptation de Stérus et du Yorkshing était la stabilité politico-économique alors je ne vois pas pourquoi l'Osno y échapperait. Bien que je sois en accord avec le fait de dire qu'il n'est dans l'intérêt de personne de simplement s'arrêter à cela.

Chers camarades stérusiens,

Je comprends personnellement votre frustration. Mais dans le cas de l'Astérie, et sans vouloir faire de divagations, nous avons toujours considérés les combats en arène comme une entorse aux droits de l'homme. Aujourd'hui l'Osno n'est ni coupable de manquements à ces droits, ni assujettis à des attaques terroristes récurrentes et même si l'économie du pays reste faible, elle ne l'est pas vraiment beaucoup moins que l'Union ou l'Akaltie, par exemple. En soit, la CAN n'est pas une assemblée de pays puissants.

Et vous n'êtes pas tenus d'attendre une éternité, juste un an. Cela dit je ne pense que pas revenir sur votre dossier ou faire des comparaisons avec les candidatures ci-présentes soit très utile pour avancer. Et l'Astérie maintient sa position quant à l'acceptation sans délai de l'Osno.

Catherine de Tocqueville Masson : A l'attention de l'ensemble des membres de cette honorable assemblée, après un vote de la représentation nationale, les parlementaires élus du Lofoten, réunis en session plénière, ont approuvé à la majorité absolue le retrait complet et définitif des Provinces-Unies de l'organisation de la CAN.

Détail des votes et débats parlementaires

Sachez que je regrette cette décision mais le projet de la CAN a clairement échoué dans ses objectifs et ne corresponds désormais plus aux attentes et espérances du Lofoten.

Nous souhaitons cependant, au nom de la représentation nationale lofotène, bonne chance et bonne continuation aux membres de la CAN, et que ces derniers trouveront toujours quoiqu'il en soit une oreille bienveillante et une écoute attentive de notre part à notre Département d'Etat aux Affaires Etrangères.

Bien à vous,

La fédération de Stérus avait annoncé, il y a déjà plusieurs mois sa possible sortie de la CAN pour des raisons déjà évoquées. Il était initialement prévu de prendre cette décision en consultation avec la Nation. Mais les événements politiques qui ont amené à la destitution du consul Bondamet n'ont pas permis d'organiser un referendum. Ainsi, le nouveau consul de la fédération à lui prit une décision unilatérale et sans consultation du peuple. Il saute sur l'occasion du départ du Lofoten pour annoncer à son tour le départ de la fédération de Stérus de cette organisation. Les raisons en son multiple ; le manque de considération accordée à la fédération qui n'a jamais vu son statut évoluer malgré l'année de probation obligatoire terminée. Les lettres restées mortes des représentants souhaitant s'impliquer plus profondément au sein de la CAN. Et comme l'a dit notre homologue du Lofoten, cette organisation à vraisemblablement échoué dans sa quête.

Nous saluons tout de même l'initiative de cette organisation, nous la quittons pour les raisons qui sont les nôtres, mais nous n'abandonnons ni le projet ni les idéologies.

Ahin Ikal :

Sachez que je regrette moi-même amèrement que le si beau projet de paix et d'entraide porté par notre Coopération ait échoué dans le retour à l'isolation de ses États-membres. Le rejet de cette organisation envers la Fédération de Sterus, qui était à l'époque et encore aujourd'hui dans une période forte de son économie, du moins bien plus forte que certains pays signataires du traité d'Elysium dont le mien, est pour nous une profonde injustice et contribuera à la perte définitive de la Coopération.

Dans une optique optimiste d'un retour d'investissements des gouvernements dans la CAN, l'Akaltie ne souhaite pas le moins du monde se retirer de celle-ci et continuera à y siéger, si toutefois il s'y produit encore des séances. Une restructuration sera, à mes yeux, nécessaire pour y parvenir.
Un modèle plus proche du fédéral pourrait à mes yeux prochainement remplacer celui d'une organisation aussi peu contraignante que celle-ci. La faisabilité de ce projet sera d'ailleurs bien meilleure qu'il y a quelques années, dans le contexte du sommet d'Elysium, lorsque l'Aleucie était bien plus divisée par les diversités politiques de ses États. Il se trouve également que l'Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne, remplaçant la CAN, ne remplit pas pleinement ces critères. Cela serait donc un projet à tenter.