09/08/2014
17:41:45
Index du forum Continents Nazum Jashuria

[PRESSE] Mandala News : informer est notre métier - Page 4

Voir fiche pays Voir sur la carte
5025
Mandala News

img

L’Organisation du Salut Social : un scam du Sordland ? – 07/08/2013

________________________________________________________________________


La Grande Nation du Vecteur KK, une nation en crise ?

Voila maintenant quelques mois qu’Ylann Ier, leader de la Grande Nation du Vecteur KK, a déclaré l’ouverture d’un immense plan de relance de l’économie kakacienne. Cette petite nation eurysienne s’est vue récemment frappée par une épidémie féline qui a complètement démantelé ses infrastructures et son économie, créant dans le pays une crise économique et sociale sans précédent. Inquiets de la situation, les observateurs internationaux s’attendaient manifestement à un effondrement prochain du pays, décrivant pour la plupart une incapacité totale du pays à sortir de la crise et envisageant même l’amorce d’une guerre civile.

Ayant mis en jeu son propre mandat si le sort de l’économie kakacienne n’était pas réglé dans les prochaines années, Ylan Ier s’est décidé à mouiller la chemise et a, selon ses propres dires, transpiré jusqu’à tard pour sortir de son chapeau un plan de relance qui, disait-il, était infaillible ! Lors de sa dernière conférence de presse donnée sur la chaine nationale, Ylann Ier du nom a cherché à rassurer ses concitoyens dans une période tendue et a promis la venue d’un plan de relance de l’économie en tablant sur une sortie de crise par un investissement massif dans la recherche, le tourisme et l’industrie militaire, au détriment de l’artisanat, principale force du pays jusqu’à présent.

La volonté de démantèlement de l’économie et de l’industrie manufacturière kakacienne, bien que radicale, laissait transparaître de nombreux problèmes structurels. Comment obtenir les investissements nécessaires pour qu’un tel projet de transformation radicale d’une société presque préindustrielle puisse se faire ?

Le leader de la nation kakacienne s’est donc fendu, à l’époque, d’un discours de politicien quelque peu naïf. Pour financer son plan, Ylann Ier a demandé à ses citoyens une hausse d’impôts, tout en se voulant rassurant sur les effets à long terme sur l’économie. C’est donc à une nation économiquement ruinée et au bord de la guerre civile que le leader a annoncé, la larme à l’œil, une hausse des impôts pour financer le démantèlement de l’économie balbultiante de la Grande Nation du Vecteur KK. Il ne faut pas être bien devin pour s’apercevoir qu’on ne demande pas à une nation en crise de fournir plus d’efforts financiers pour renflouer les caisses que l’on a soi-même percé !

Mais c’est dans cette période de crise sans précédent pour la vie des Kakaciens – qui trouvent quand même le temps d’organiser des tournois de football alors que leur pays est littéralement en ruine – qu’une nouvelle surprise est survenue : l’Organisation du Salut Social !

Créée dans les semaines qui ont suivi l’annonce du Leader sur son plan de relance, l’Organisation du Salut Social (OSS) est une organisation qui tente de consolider l’économie des pays émergents. On aurait pu croire qu’il s’agissait d’un moyen pour la Kakacie de se sortir de la crise en faisant appel à des dons internationaux, ou même à envisager un rachat de sa dette par des puissances étrangères au prix de sa souveraineté, même temporairement. Mais contre toute attente, cette organisation n’est ni plus ni moins que ce que les experts en économie appellent le « Bluff du Sordland ».

Cette technique, bien connue en politique et en économie, est utilisée par un pays pour donner l’impression d’un redressement économique tandis que ses élites dirigeantes sont en train d’organiser leur départ en parachute doré. Au travers de grandes actions de communications et de discours politiques ouverts et bienveillants, ces politiciens oeuvrent en réalité pour siphonner suffisamment de fonds venant des pays étrangers avant de prendre leur retraite dans des paradis fiscaux.

Car en réalité, l’Organisation du Salut Social … n’existe pas !

Du moins, pas encore … Se revendiquant comme une assemblée de douze nations jamais nommée et revendiquant 1253 députés dans le monde, cette organisation fantôme est avant tout une grande campagne de communication qui n’a aucune réalité. Cette organisation est sensée, selon les dires de ses membres fantômes, aider les pays émergeants à redresser leur économie en faisant appel à de larges fonds financiers. Mais à peine a-t-on passé les discours grandiloquents que l’on se retrouve face à une réalité toute autre.

Premièrement, les douze pays formant l’organisation n’existent tout simplement pas. Nous sommes bien en peine de trouver une députée nommée Lily Bgreton ou même le président Okatwin … Ces personnes, après analyse, semblent être des acteurs engagés pour l’occasion. Deuxièmement, si l’organisation revendique 1253 députés dans le monde et particulièrement actifs, nous n’avons trouvé aucun compte-rendu, ni aucune liste de députés, … rien qui pourrait justifier de l’existence d’une telle organisation. Troisièmement, cette organisation fantôme n’a même pas la Kakacie comme membre permanent … Chose étrange quand on sait l’état actuel de la Grande Nation du Vecteur KK. Quoiqu’il en soit, cette organisation se targue d’avoir réussi à relever le PIB de deux pays inexistants en l’espace d’un mois et demi, ce qui est un exploit …

Tout ceci soulève des questions particulièrement pressantes pour les citoyens de Kakacie. Les citoyens sont-ils conscients que leur Leader est en train de les enfumer ? Les Kakaciens ont-ils conscience que leurs impôts servent à lancer des opérations de communication sans réel fondement ? Face à l’irresponsabilité de leur leader, les Kakaciens sauront-ils trouver le chemin de la sortie de crise ? Tout laisse malheureusement à penser que le pays ne se relèvera pas d’une telle crise.

________________________________________________________________________
2841
Mandala News

img

De nouveaux investissements miniers au Villas et Tafanu – 27/11/2013

________________________________________________________________________


Un nouvel El Dorado minier dans l’archipel ?

L’archipel du Villas et Tafanu vient d’annoncer en grande pompe la mise en œuvre d’un nouveau plan de développement de ses industries minières de nickel, d’uranium et d’or dans l’archipel. Ce territoire insulaire, disposant d’un écosystème fragile et riche, se lance aujourd’hui dans la privatisation mesurée et partielle de son secteur minier en l’ouvrant à de nouveaux investissements étrangers, ce qui n’est pas dans soulever des questions importantes de la part des associations écologistes en matière de préservation de l’environnement.

Les hommes et femmes politiques maotis du Fale Alea ont acté la mise en œuvre d’un plan visant à développer les industries minières dans le pays. Si ce projet ne fait pas consensus étant donné les enjeux écologiques sous-tendus par l’exploitation minière, le projet attire d’ores-et-déjà les investissements étrangers les plus motivés par la perspective de trouver au Villas et Tafanu un nouvel El Dorado minier. Parmi ces nations, la Loduarie, dont les besoins en uranium ne sont plus à prouver ! La nation communiste continue d’avoir des besoins faramineux en matière d’uranium, ce qui l’oblige à sortir de sa zone de confort pour chercher de nouveaux partenaires, malgré sa réputation diplomatique désastreuse.

Mais cette ouverture du marché minier sur l’international a aussi l’intérêt de relancer le débat sur les installations minières et la préservation des ressources et de l’environnement. La transformation du secteur minier s’est considérablement accrue ces dernières années, avec les efforts concertés de la part des entreprises, des gouvernements et des communautés locales. Des initiatives puissantes et utiles comme celles promouvant la transparence des industries extractives dans leurs méthodes d’extraction ont modifié les pratiques qui jusqu’ici, se faisaient dans le plus grand secret. Les investisseurs sont amenés à jouer un rôle actif en intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leurs décisions. Investir dans des projets miniers responsables n'est pas seulement une question de conformité réglementaire, mais aussi une opportunité d'assurer la viabilité à long terme des gisements de ressources dans un contexte où la compétition pour les ressources primaires est rude.

Dans ce contexte, les industries minières jashuriennes ne sont pas en reste. Ces dernières se sont déjà positionnées sur le marché maoti et investissent lentement mais sûrement dans la modernisation des installations minières tout en innovant dans la prise en compte des risques écologiques liés à l’extraction des ressources. Nul doute que les entreprises minières jashuriennes parviendront à créer un nouvel El Dorado durable des ressources minières dans l’archipel. Les principales entreprises jashuriennes dédiées à l'exploitation minière se sont déjà adressées au gouvernement jashurien afin de faire cause commune pour débloquer des investissements sous le nom de la Porte Dorée afin de créer un front commun dans ce projet d'exploitation qui s'annonce bénéfique pour l'économie locale et le commerce mondial.


________________________________________________________________________
4321
Mandala News

img

Le recrutement dans l’armée jashurienne continue – 04/01/2024

________________________________________________________________________


Le recrutement dans l’armée jashurienne bat son plein et inquiète la population sur l’avenir.

Ce n’est un secret pour personne, le Jashuria recrute à plein régime depuis maintenant plusieurs mois. Le pays, fort d’une armée conséquente, a décidé de procéder à une nouvelle campagne de recrutement au sein des armées de terre, de l’air et dans la marine afin de garder son cap politique d’ici 2020 : devenir une des grandes puissances du Nazum. Le complexe militaro-industriel jashurien s’est largement modernisé ces dernières années, tant et si bien que l’armée jashurienne fait face à de nouveaux besoins. L’Etat-major avait jusqu’alors conservé une armée peu nombreuse, mais bien formée, tentant de s’adapter à un complexe militaro-industriel en forte progression. L’idée était de ne pas investir dans le recrutement tant que les industries militaires et les pôles technologiques n’avaient pas largement rattrapé, voire dépassé celui des grandes nations du monde.

Comptant sur une production nationale et ne faisant que peu cas de l’achat de matériel à l’international, le Jashuria a mis en place ces dernières années une politique visant à effectuer une transition progressive de son vieux matériel usagé des années 70-80 vers du matériel de pointe, fabriqué localement. A mesure que la matériel militaire nouvelle génération pointe le bout de son nez dans les entrepôts jashuriens, l’Etat-major, appuyé par la politique du Ministère des Armées, a entamé sa mue progressive vers le développement et la consolidation des effectifs dans les trois armées. Les centres de recrutement ont désormais réouvert et forment de manière continue de nouveaux effectifs. D’ici un an, c’est donc pas moins de 300 000 professionnels qui formeront les rangs de la nouvelle armée jashurienne, avec une réserve opérationnelle de près de 100 000 réservistes si les prévisions restent au beau fixe.

Ce recrutement au sein de l’armée n’est pas sans susciter quelques réserves ou des oppositions franches. Le Jashuria s’est illustré sur la scène internationale par un usage raisonné de la violence, préférant recourir à des opérations discrètes n’impliquant que peu de soldats. L’escalade de la violence ayant donné lieu à la pacification du Mokhai a heurté les plus pacifistes des Jashuriens, montrant que le pays pouvait utiliser de manière significative un arsenal de pointe pour vaincre l’armée loduarienne. Certains membres de la classe politique craignent que cette nouvelle armée, une fois consolidée, ne serve plus à défendre le pays, mais à mener des opérations de plus en plus vindicatives à l’extérieur, notamment envers le Sud-Kazum, ou encore les colonies listoniennes. Il existe, au sein d’une partie de la classe politique, une véritable crainte que cette nouvelle armée ne soit utilisée à des fins belliqueuses, contrastant avec sa vocation première qui est la défense du territoire national.

Pourtant, l'émergence du Sud-Kazum sur la scène internationale, de même que la consolidation des positions listoniennes, constituent des leviers puissants en faveur de la modernisation et de la consolidation de l'armée jashurienne. Interrogés sur la question, les membres du Cercle Intérieur se veulent rassurants : le développement de l'armée jashurienne est un projet prévu de longue date, qui s'inscrit bien dans les orientations politiques votées par le Cercle Extérieur depuis l'établissement de la Constitution de la Troisième République. Le gouvernement poursuit une politique menée depuis les années 90 et renouvelée à l'occasion de la publication de la nouvelle Constitution, qui est de donner au Jashuria les moyens de faire face à ce qui pourrait menacer la sécurité de ses citoyens. Néanmoins, l'émergence du Sud-Kazum et le renforcement des frontières fait craindre à quelques partis politiques une escalade des tensions dans les prochains mois. Selon certains politiques, les capacités militaires du Jashuria seraient déjà suffisantes depuis au moins une dizaine d'année et ce budget pourrait être alloué à la mise en oeuvre de nouvelles politiques publiques ou d'investissements ciblés dans la promotion de la diplomatie, notamment au travers des Accords de Sokcho, ou encore le développement du proche Wanmiri. Les récentes expériences du pays en matière de coopération internationale ont prouvé que l'essor de la coopération permettait de largement pacifier les tensions entre des pays aux intérêts très différents. Les récents investissements au Wanmiri sont la preuve que l'essor économique et la coopération culturelle sont les clefs qui permettraient de gérer les tensions. Malheureusement, les relations avec le Sud-Kazum et les colonies listoniennes ne sont pas au beau fixe et les récents évènements, notamment la militarisation de Macao ces dernières années, conduisent à se demander si la médiation restera pendant encore longtemps la bonne approche.


________________________________________________________________________
1866
Mandala News

img

Expulsion des diplomates du Diambée – 10/04/2014

________________________________________________________________________


Ce n’est un secret pour personne, le génocide des musulmans du Diambée par les chrétiens a atteint sa phase critique. Soutenus par le gouvernement du Diambée, les chrétiens de la région s’en sont violemment pris aux musulmans, transformant les rues du pays en un véritable bain de sang. La situation est aujourd’hui critique et malgré les condamnations officielles de plusieurs organisations internationales, les réponses militaires tardent à se produire.

Face à cette situation, le gouvernement jashurien a récemment expulsé les diplomates diambéens du pays. Cette annonce, qui a fait grand bruit dans la sphère diplomatique, fait suite au rapatriement des diplomates jashuriens du Diambée, accompagnés d’une centaine de réfugiés diambéens fuyant les massacres. Les diplomates diambéens ont été raccompagnés séant à l’aéroport d’Agartha et l’ambassade diambéenne fermée définitivement.

Les récents massacres au Diambée ont ému la communauté internationale, tant et si bien que des discussions sont en cours pour répliquer militairement aux actions du leader du régime, Moussa Diango. Les condamnations de l’UAA et celles de l’ONC laissent à penser que si le régime n’abdique pas, la région risque de s’embraser dans les prochains mois. Le génocide a décimé plus de 100 000 musulmans ces dernières semaines, mettant à la rue plus de deux millions de citoyens devenus apatrides suite à la décision du régime de Moussa Diango.

Les multiples coup de boutoir de Moussa Diango ces dernières semaines ainsi que sa démission de l'UAA isolent chaque jour de plus en plus le régime militaire, tant et si bien que d'ici quelques semaines, sa position restera intenable. A l'international, les musulmans du Diambée réclament justice et témoignent des horreurs perpétrées par les chrétiens dans la région. Malheureusement, les observateurs internationaux sont incapables d'accéder au territoire et tandis que les citoyens du Diambée finissent d'achever leurs compatriotes, la communauté internationale ne peut qu'assister impuissante à l'un des plus grands drames de ce siècle.


________________________________________________________________________
7754
Mandala News

img

Le Tribunal International, ou l’étrange conception de la justice – 15/06/2014


C’est un étrange cirque qui se déroule actuellement à l’internationale. Il n’aura pas échappé à nos lecteurs que l’actualité internationale a été marquée récemment par trois informations importantes : le génocide des musulmans du Diambée, la lutte effrénée du Wazackstan contre la piraterie dans ses eaux et la création du Tribunal International piloté par la Poëtoscovie. Si le génocide des musulmans du Diambée a été condamné par nombre de pays et fait l’objet de nombreuses sanctions à l’international ; les réponses militaires ne se sont pas encore faites sentir, mais selon les nombreux observateurs à l’international, il est peu probable que le Diambée et le régime de Moussa Diango s’en sorte indemne. Les représentants internationaux des cultes musulmans ont d’ores-et-déjà fait savoir que les actions du Diambée ne sauraient rester impunies. Pendant que les incriminations et les insultes pleuvent, la population martyrisée, elle, vit un exil totalement injustifié dans les pays ayant bien voulu les accueillir : principalement ceux de l’Union Absolue de l’Afarée (UAA).

C’est dans la confusion qui a suivi le génocide diambéen et l’exil des musulmans que l’UAA s’est distanciée du régime de Moussa Diango en expulsant le pays de sa confédération d’Etats. L’accueil des réfugiés ne se fait pas sans heurt et il est à considérer que l’afflux massif de deux millions de personnes dans des territoires mal préparés et culturellement différents causent un certain nombre de problèmes, à commencer par celui de l’approvisionnement en vivres et celui de l’intégration des musulmans. En jouant le jeu du Diambée et en refusant d’agir militairement pour destituer le régime de Moussa Diango et de calmer la population diambéenne, l’UAA, qui se positionnait en garante des libertés fondamentales, a montré qu’elle était bien incapable de porter haut ses valeurs, ce qui a indirectement renforcé les positions du Forum de Coopération de l’Afarée du Nord, seule organisation régionale d’importance en Afarée avec l’UAA. L’UAA devrait cependant redorer son blason dans les prochains, notamment par le biais de ses résultats futurs avec l’intégration des musulmans. Il est seulement à espérer que l’aide humanitaire n’arrivera pas cette fois-ci dans les poches des génocidaires diambéens.

Malheureusement, certains pays de l’UAA semblent disposés à ne pas jouer le jeu imposé par Eldoria quant à la question du règlement de la crise humanitaire diambéenne. Membre de l’Union Absolue de l’Afarée depuis la première heure, la Fédération Centrale Démocratique de l’Antegrad - ou Antegrad - est une dictature aux faux airs de démocratie qui semble vouloir jouer un double-jeu dangereux avec le régime de Moussa Diango. Ayant condamné les agissements du Diambée lors de la dernière séance de l’UAA, on aurait pu croire que l’Antegrad maintiendrait sa position vis à vis du génocide diambéen et se tienne aux côtés de l’Eldoria et de la Karty, finalement bien seuls. Il n’en est rien. Derrière les déclarations officielle de l’Antegrad, il n’a pas échappé aux observateurs étrangers que l’Antegrad venait de transférer un important contingent de soldats en soutien au régime du Diambée. Ce ne sont pas moins de 350 soldats, ainsi que du matériel militaire d’Antegrad qui se trouvent désormais au Diambée, en soutien au régime de Moussa Diango. Il est intéressant de constater que l’Antegrad, composé à 74% de musulmans, ne semble pas en vouloir au Diambée d’avoir massacré pendant des semaines ses coreligionnaires. Il faut croire que l’Antegrad n’a pas la rancune tenace.

Le double-jeu de l’Antegrad sur la scène internationale suffit à jeter à terre le crédit diplomatique du pays. Comment justifier à la fois de condamner le Diambée pour ses actions, puis de profiter de l’occasion pour renouer des partenariats militaires alors que ce dernier s’est rendu coupable de massacre sur des musulmans ? Le cynisme et l’hypocrisie de l’Antegrad sont vraiment à nulle autre pareille et ne peuvent présager rien de bon sur la scène internationale.

Il n’aura échappé à personne que le Wazackstan est aux prises avec un problème de piraterie depuis maintenant quelques mois. Le pays, après bien des déboires et une attitude pour le moins problématique en matière de diplomatie, a réussi à mettre un frein à la piraterie dans ses eaux. Cela devrait à minima rassurer les partenaires étrangers du Wazackstan, qui s’inquiétaient depuis quelques mois de la capacité du pays à tenir tête à quelques pirates en hors-bords. Bien qu’une bonne partie du commerce international local transite par la Drovolski et la Malévie, les investisseurs seront peut-être rassurés de savoir qu’ils peuvent désormais mouiller au Wazackstan sans craindre pour leur vie.

Les récentes actions du Wazackstan ont permis la capture de plusieurs auteurs présumés de ces actes de piraterie. Ces derniers vont être jugés dans le Tribunal International, institution flambante neuve pilotée par la Poëtoscovie, le pays qui s’est récemment illustré sur la scène internationale pour ses bévues diplomatiques avec plusieurs pays. Le projet de la Poëtoscovie est d’instituer la création d’un tribunal capable de gérer les cas où les juridictions nationales ne sont pas suffisantes pour qualifier l’intégralité des crimes des prévenus. Le Tribunal, qui ne tire sa légitimité que des pays ayant décidé de signer sa charte, s’est réuni récemment pour juger le dénommé Azyz Bursnovt d’une manière qui a fait bondir plus d’un juriste et expert du droit.

Tout d’abord, le représentant de la République du Wazackstan a souhaité saisir le Tribunal International le 6 juin 2014 pour que soient jugés les actes de monsieur Azyz Bursnovt, de nationalité wazack. L’homme, détenu dans une prison wazack est accusé par le représentant de la République du Wazackstan d’une liste de crime à faire rougir un franc-tireur communaterro. Celui-ci, emmené devant le tribunal en à peine un mois après son emprisonnement, s’est retrouvé à devoir assurer sa défense seul devant un parterre d’officiels bien décidés à avoir sa peau, sans avoir eu la possibilité de faire valoir ses droits, le tout hors de toute procédure respectant le principe du contradictoire. Le verdict de cette justice expéditive ne s’est pas fait attendre puisque immédiatement, le Wazackstan, qui nous le rappelons a porté plainte, puis l’Antegrad et la Poëtoscovie ont sauté sur l’occasion pour le condamner à la prison à perpétuité, pour des motifs qui ne sont même pas cohérents entre eux. L’homme, à peine arrivé au tribunal, fut condamné à la perpétuité dans une parodie de procès.

Nous ne pouvons que nous interroger sur cette étrange prestation que nous livre ici le Tribunal International. Quelle étrange façon de considérer la justice qu’un tribunal où le plaignant est aussi le procureur et définit lui-même les chefs d’accusation, tandis que le prévenu croupi dans une cellule wazack, dont tout le monde sait pertinemment qu’elles sont loin d’être des modèles de qualité de détention. Monsieur Bursnovt, quels que soient les faits qu’on lui reproche, n’a même pas pu constituer une défense adéquate. Sans avocat et en à peine un mois, il a dû, seul, constituer une défense sans avoir la moindre connaissance de ses droits. Pour preuve, celui-ci a requis un “non-lieu”, ce qui ne veut pas dire grand chose dans la mesure où il nécessaire de plaider “coupable” ou “non-coupable” aux chefs d’accusation … Mais si monsieur Bursnovt s’était vu fournir un avocat, comme dans toutes les démocraties éclairées disposant d’un système de justice adéquat … il l’aurait su.

Il est intéressant de constater qu’un Etat peut-être à la fois plaignant et procureur du Tribunal International. Le procureur wazack a été d’une telle célérité dans la constitution de son dossier qu’il doit probablement recevoir des appels des procureurs du monde entier pour leur livrer le secret de sa célérité. Le Tribunal International présente une capacité phénoménale à constituer des dossiers, une capacité étonnante, stellaire. Il n’a même pas besoin de procureur en vérité, puisque les dés sont déjà jetés et que l’accusé, frappé de stupeur, n’a pas le temps de constituer une défense ou de consulter les pièces dans un temps raisonnable.

La cerise sur le gâteau reste la présence de l’Antegrad à cette parodie de procès. Le pays qui condamne Moussa Diango, tout en lui offrant un soutien militaire, se retrouve désormais en première ligne pour juger des actes de piraterie. Le Tribunal International a de biens étranges mécènes et la manière dont sont construits ses procès devrait faire reculer tout juriste digne de ce nom, tant et si bien que l’on est en droit de se demander si ce tribunal n’est pas simplement un abattoir.

Haut de page