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Activités étrangères en Fortuna - Page 5

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3 mai 2017 - L'arrivée dans la Sérénissime République de Fortuna.


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Qui veut tailler la couenne de Mainio?

L'aéroport international était traversé de lumières crues, trahissant la nuit qui couvait maintenant le ciel eurysien. Le hall des arrivées se déroulait face à l'équipe de Morales sous une lueur blafarde, de la même teinte des chairs froides qu'ils étaient destinés à faire ici. Les visages fatigués par le décalage horaire de quatre silhouettes se retrouvèrent discrètement au tapis où l'on récupère les bagages. Sitôt les bagages récupérés, les quatre voyageurs se frayaient un passage, indifférents les uns des autres pour paraitre comme des voyageurs distincts. Le premier d'entre eux était le capitaine Martino Morales, désormais Rippa pour toutes les communications relatives à la mission. Il avait récupéré son sac de voyage sur ce tapis aux allures d'irréfrénable carrousel, portant un regard confiant et un pas déterminé vers la sortie. Comme partout ailleurs et peut-être tout particulièrement en Fortuna, un flot ininterrompu de touristes inondé les allées principales. Un flux partagé entre hommes d'affaires et familles en vacances. Pas un regard pour cet homme d'une cinquantaine d'années au teint hâlé, cheveux poivre et sel coupés courts, vêtu d'une simple veste légère et d'un jean, semblant lui aussi tout à sa palce qu'un autre.

A quelques mètres de lui plus en retrait, Ramiro Agüero Escalante (Galpón) réglait la lanière de son sac de voyage en toile, tandis que son regard marron parcourait à son rythme les panneaux de direction, alors qu'il n'avait en réalité que seule ambition de suivre Martino Morales plus avant. Une cicatrice superficielle barrait sa joue gauche, se faisant le souvenir d'un accident précédent, sans pour autant dénoter avec les traits burinés de son visage. L'homme inspirait profondément, s'imprégnant des arômes ancrés dans les galeries marchandes de l'aéroport, tandis qu'il progressait d'un pas lent mais assuré vers sa mission. A sa gauche plus en retrait encore, une femme tira une caisse de transport aérienne d'où ne s'échappait aucun bruit. C'était Marisol Álvarez Cortés dit Híbrida et dans la cage Cumo, un doberman le regard vissé face à lui, scrutant derrière les barreaux temporaires de sa cage, les mouvements environnants. La main posée sur la grille de la cage du chien contenait les échappées lyriques dont l'animal aurait pu nous gratifier s'il n'avait pas été dressé pour agir sur ordre. Sans qu'un bruit s'en échappe, le doberman semblait pourtant trépigner d'impatience après des heures de vol en soute, et sa maitresse elle aussi qui s'était ragaillardie d'un filet d'eau fraiche auprès d'une fontaine à eau libre service, mouillant quelques mèches brunes sur son front. Un sourire bienveillant fut échangé entre la douanière qui lui restitua son passeport tamponné et elle qui récupérait la cage de transport, franchissant le dernier contrôle avant son arrivée sur le sol fortunéen.

Arrivé depuis un autre vol et prenant acte de la restitution de son passeport, Javier Alcántara Núñez (Silvebarbo) traversait l'aéroport sous ses traits et un style vestimentaire juvéniles, v^tu pour marquer le portrait d'une veste de sport grise flottant sur ses épaules, plus grande qu'il n'aurait dû la choisir. Comme tout bon routard un peu perdu, il portait en bandoulière un vieux sac usé pour unique bagage, une barbe naissante aux finitions négligées. Des écouteurs sur les oreilles il scrutait le décor, écoutant de la musique et le regard ailleurs, comme pour justifier qu'il puisse se poser un plus longuement en certains endroits. Face à lui un agent de sécurité nonchalant, assez tassé sur lui-même contre un pilier. Le bourdonnement des conversations multilingues l'avait machinalement amené à baisser le volume de son casque audio, cherchant à prévenir une allocution qui lui serait réservée.

Le petit groupe quitta l'aéroport isolément, s'éparpillant dans l'une des agglomérations majeures d'Eurysie, de ces villes qui ne dorment jamais. Le passage des contrôles se faisait sans souci, et pour cause, ils arrivaient en provenance d'Alguarena au départ ud Pontarbello et n'avaient sur eux aucun biens interdits au fret aérien. Précautions de rigueur et évidence même, pas une salutation entre eux, pas un signe d'appartenance ou de connivence n'émergeait en public à leur arrivée à l'aéroport. Le plan était fait pour qu'ils ne soient pas vus débarquant ensemble, dans le cas où l'un d'eux serait capturé ou pire. Fortuna avait pour elle d'être une nation cosmopolite, de par la multitude de ses possessions territoriales, étalées sur plusieurs continents, pour ne pas dire chacun d'eux. Le passage de quatre teints bronzés ou typé, dans un pays méridional du pourtour leucytaléen, au sein d'un aéroport international de premier plan, était tout ce qu'il y avait de plus commun.

Martino, autrement nommé pour la mission Rippa, consultait brièvement son téléphone comme pour vérifier une adresse. En réalité, le message du fil était évasif et impersonnel, dont le contact chargé de l'alimenter était nommé hôte Marivacchi, en référence à la ville dans laquelle ils établiraient leur quartier général le temps de la mission. Quelques mots anodins transparaissaient dans la convrsation, comme "rendez-vous à 18h au café "Il Piacere" de Rigaldo, prenez le colis consigné à votre intention (comprenez par là, la fausse identité dont ils étaient tous affublés pour venir ici). Bon séjour à vous, je vous enverrais les adresses des lieux à visiter sous peu." Une méthode bien cocasse pour faire passer les points d'intérêts (pour la mission). Ces indications lues, il rangea le téléphone dans sa poche et quitta l’aéroport calmement, se fondant dans un groupe de voyageurs attendant le taxi, à qui il adressait des sourires appuyés lorsque leurs regards se croisaient. Plus loin, Galpón de son petit nom de code, en fit autant, se gardant de se grouper avec son chef d'escouade et même présentement le chef opérationnel de la mission. Il faut dire que l'homme avait toutes les qualités d'un chef d'escouade en second et que par conséquent, une bévue pourrait potentiellement le propulser à la tête des opérations évolues à l'escuadra Minotauro, une des unités iconiques du Jaguar Noir. Tandis qu'il regardait derrière lui, il remarquait l'agent Híbrida qui venait quant à elle de laisser sortir Cumo de sa cage. Le chien, tenu en laisse courte pour ne pas s'attirer de remarques inutiles, trottait joyeusement à la suite de sa maîtresse, finissant d'achever le portrait d'un duo se promettant de passer de bonnes vacances. Un couple de touristes s'extasia au passage de l'animal, échangeant quelques caresses timides. Híbrida leur adressa un sourire poli pour clore l'échange et se dirigeait déjà vers le boulevard principal, un van d'une compagnie de transport privée acceptant les animaux l'attendant.

Silvebarbo était quant à lui introuvable, perdu dans la masse, il était probablement déjà parti jusqu'aux parkings dédiés au stationnement des bus reliant les grandes agglomérations du pays, où il prendrait un véhicule à la location pour récupérer ses collègues semés aux quatre vents. C'était la meilleure chose à faire pour ne pas se voir pister à la sortie d'aéroport là où le réflexion d'enquêteurs aurait été d'identifier les véhicules loués ce jour au départ de l'aéroport. Prendre les transports en commun pour joindre une autre ville depuis laquelle louer une voiture n'était pas un choix "rationnel". Le ciel était d'un bleu assez vif dehors et la chaleur de l'été fortunéen rendait service à leur couverture, justifiant des ballades en extérieur et les activités de base ds touristes que sont flâner au départ d'un restaurant et prendre des photos. Seul évènement pour dénoter l'instant, cette petite bouffée d'air marin mélangée à celle des gaz d'échappement qui vous attrapait à la gorge. Devant l'aéroport, une ligne de taxis aux coloris homogènes patientait au soleil, avalant les touristes patientant sur le trottoir au fur et à mesure. Martino héla l'un d'eux d'un geste mesuré de la main, lui donnant la primauté sur une vieille femme arrivée avant lui. Un geste possiblement avant-coureur pour fairel 'étalage du peu de moralité qui les animait. Une berline aux couleurs blanches et orangées s'approcha et, conformément à la courtoisie d'un chauffeur de taxi, il l'aida à mettre son sac dans le coffre.

Taxi : Bonjour, où allons-nous? interrogea simplement son interlocuteur, d'une voix chantante en fortunéen, à qui Martino donnait bien le change de la sienne. Le fortunéen (italo-portugais) et l'alguareno (langues hipaniques) avaient pour eux cet héritage latin à la racine familière, lorsque le capitaine ne faisait pas directement appelle à ses notions de portugais développées au Pontarbello. Martino entendit suffisamment de mots pour comprendre le sens de la question, il reconnut le mot "où" et supposa le reste. Dans un accent étranger tout aussi chantant et torturant les "r", il répondit en portugais qu'il se rendrait dans un village touristique quelconque, à l'adresse d'un gîte où il ne séjournerait jamais. Le chauffeur qui lui était désormais attitré lui répondit d'un sourire marqueur de son acceptation, heureux sans doute des passagers qui baragouinent quelques mots avant de passer à une langue moins familière. Le capitaine s'inséra dans le taxi, avant que celui-ci ne s'insère lui-même dans le flot de circulation au départ de l'aéroport et en direction de la périphérie de la ville. Martino jetant alors un oeil distrait au paysage urbain qui défilait derrière la vitre arrière depuis laquelle il s'était installé. Au loin, l'illustre capitale fortunéenne, aussi moderne fût-elle aux abords de l'aéroport, laissait peu à peu entrevoir son côté ancien, en tout cas fier et impérieux, à mesure qu'on repassait par les axes aux abords du centre pour contourner le centre-ville. Des dômes de tuiles rouges et des clochers sublimaient les toits ocres à l'horizon dégagé. Des panneaux imposant décrivaient quant à eux la venue prochaine d'un carnaval d'été, promettant une effervescence à venir dans les rues de la capitale eurysienne, mettant en scène un opéra en plein air qui ne disait pas son nom.

Le taxi voiture zigzaguait le long d'une double voie à sens unique, longeant un quai où étaient amarrées des bateaux qu'on appelait ici tout particulièrement "gondoles touristiques" et d'autres taxis, cette fois dans leurs versions bateaux, finissant de poser un cadre favorable aux déambulations de nos étranges personnages en mission. Entre deux maisons d'une couleur terre accentuée par le soleil généreux, Martino aperçut un étroit canal d'eau miroitante aux teintes oscillant sur une nuance de bleus qui pouvait allait jusqu'au vert. Une observation finissant la réalisation d'un portrait de ville fluviale... Sur les panneaux, quelques destinations toruistiques se laissaient comprendre, car m^me à part, le fortunéen était une langue latine, mêlée de portugais dont il pouvait comprendre le sens général. Une demi-heure plus tard, la capitale était derrière lui et le taxi le déposait près d'une placette ombragée où trônait la statue en marbre blanc d'un ancien Doge de Fortuna, identifiable à sa toque carré et à sa pose véhémente. Martino régla le taxi à cet instant en utilisant quelques billets arrachés à une liasse, des billets de la monnaie du pays qu'il avait échangé à l'aéroport, avant e la ranger aussitôt. Il se dirigea ensuite vers les ruelles anciennes du village, gardant le contact avec Silvebarbo qui venait de parallèlement récupérer la voiture de location et débutait sa tournée visant à récupérer ses camarades "d'infortune en Fortuna".

Au coin de la rue, il aperçut un musicien traditionnel local, un de ces musiciens de rue jouant du violon sous une arche au milieu des couples de touristes qui se promenaient le regard léger. Le son mélancolique de l'instrument remplit instantanément l'air chaud d'une brise agréable pendant un court instant avant que la réalité climatique ne s'impose à nouveau. Silvebarbo débutait la récupération de ses collègues et bientôt il serait question de le récupérer lui, amorçant le démarrage de la mission : "Bienvenue en Fortuna".

Atout RP à retenir : a écrit :Fortuna est un pays cosmopolite, le brassage culturel y est acquis et récurrent étant donné la multitude de ses possessions ultramarines, intercontinentales...
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RÉPUBLIQUE DES TROIS NATIONS
Empereur-Président des Républiques - Palais de l'Union

Discours de l’Empereur-Président
Le 16 mai 2017 - 20h00




Citoyens et Citoyennes de la République des Trois Nations, amis et partenaires au-delà de nos frontières, je m’adresse aujourd’hui à vous en ce jour grave où la paix, une fois n'est pas coutume, est menacée par la violence aveugle et l’instabilité politique qui rongent le Mandrarika. J’ai toujours estimé qu’il n’y avait rien de plus précieux que la stabilité et l’unité paisible des nations, car elles seules permettent aux peuples de bâtir leur avenir sans craindre la destruction et la soumission. Or, aujourd’hui, c’est précisément cette stabilité qui vacille, et notre conscience, comme notre responsabilité, nous interdisent donc, de demeurer inactifs.

En effet, chacun d’entre vous a pu constater, ou apprendre, que les forces claniques combattantes, profitant de la guerre civile qui sévit sur le territoire Mandrarika, se sont aventurées au-delà de leurs zones de combat et ont franchi la frontière de la Vice-Royauté de Mandrarikanius. Cette intrusion, d’une gravité extrême, n’a pas seulement violé une frontière ; elle a mis en péril la sécurité de nos populations, elle a défié l’autorité légitime d’un gouvernement, et elle a démontré que ces bandes armées, si elles ne sont pas stoppées, ne se contenteront pas de déchirer leur propre pays, mais chercheront à exporter leur chaos.

Nos forces, présentes en défense sur le territoire de Mandrarikanius, ont vaillamment tenu la ligne et ont repoussé cette attaque. Mais au-delà de la victoire tactique, il est apparu avec une clarté absolue que cette menace ne disparaîtra pas d’elle-même. Si nous nous contentons d’attendre, d’espérer que la frontière tiendra, alors tôt ou tard, d’autres infiltrations auront lieu, plus brutales encore, plus nombreuses, et les victimes se compteront par centaines. C’est pourquoi la République des Trois Nations, fidèle à ses engagements, fidèle à son rôle de nation de la composante Afaréenne, a décidé de ne pas attendre la prochaine attaque. Nous avons décidé d’agir, et d’agir avec la fermeté que commande l’urgence, mais aussi avec la responsabilité que commande la justice.

Aujourd’hui, j’annonce le déploiement d’une force de quatre mille hommes. Quatre mille de nos soldats, disciplinés, expérimentés, prêts à défendre non pas un rêve de conquête, mais une exigence de sécurité. Cette force sera conduite par le colonel Denouma, dont l’expérience de terrain et le sens tactique ont déjà fait leurs preuves, et elle sera secondée par le lieutenant Estono, jeune officier au courage reconnu, qui incarne la vigueur de nos nouvelles générations militaires. Ces hommes ne partent pas dans l’ombre, ils partent avec des objectifs clairs, strictement définis et absolument limités. Leur mission n’est pas d’envahir, leur mission n’est pas d’occuper, leur mission n’est pas d’annexer. Leur mission est d’avancer seulement de quelques kilomètres au-delà de la frontière, de déloger les forces claniques combattantes de leur position actuelle, et de garantir que ces bandes armées ne puissent plus frapper la Vice-Royauté de Mandrarikanius. Voilà tout l’objectif. Il n’y en a pas d’autre, et il n’y en aura pas.

Les moyens déployés pour cette opération sont proportionnés, précis, et adaptés à la mission. Les soldats partiront avec un soutien d’artillerie légère, composé notamment de mortiers, et ils seront couverts par des mitrailleuses installées de manière à protéger efficacement nos lignes. Ce dispositif n’a pas pour but d’écraser sans distinction, mais au contraire de permettre un combat rapide, contrôlé et efficace contre les seules forces ennemies. L’infanterie avancera avec prudence, par étapes, toujours encadrée par des ordres clairs et un commandement attentif. Les populations civiles ne doivent en aucun cas craindre notre présence, car je l’affirme sans détour : aucun massacre, aucune exaction, aucun abus ne sera toléré. J’ai donné des ordres clairs et répétés à ce sujet : quiconque se rendra coupable d’une telle action sera traduit en justice, sanctionné, et déshonoré. L’armée des Trois Nations est une armée d’honneur, et elle ne se salira pas les mains par des crimes qui trahiraient ses valeurs.

Je tiens aussi à préciser que cette offensive sera brève. Nous ne parlons pas de mois ou d’années, nous ne parlons pas d’une occupation prolongée, nous parlons de quelques semaines. Le temps d’avancer, le temps de repousser l’ennemi, le temps d’assurer que la frontière soit stable et sûre, et le temps de permettre au gouvernement central du Mandrarika de reprendre l’initiative sur son propre territoire. Car c’est bien cela le sens de notre action : non pas substituer notre autorité à celle d’autrui, mais au contraire renforcer la souveraineté du gouvernement mandrarika, afin qu’il puisse exercer pleinement son autorité et mettre fin, enfin, à la guerre civile qui l’affaiblit.

Mais je ne me fais pas d’illusion. Je sais que ce combat, même juste, ne peut être mené seul. C’est pourquoi, en ce jour, je lance un appel solennel à la communauté internationale. Je demande aux nations sœurs d’Afarée, qui connaissent les plaies que causent les divisions claniques, de se tenir à nos côtés. Je demande à l’État de Fortuna, partenaire historique et voisin de longue date, d’apporter son concours à notre effort. Je tends la main à tous les États qui veulent la paix et refusent le règne des bandes armées. Votre soutien peut être militaire, si tel est votre choix, mais il peut aussi être logistique, humanitaire, diplomatique. Chaque geste comptera, chaque voix comptera, car ce combat n’est pas seulement celui de la République des Trois Nations, il est celui de la stabilité régionale et du droit des peuples à vivre libres et en sécurité.

Je le dis clairement : aucune arme de destruction massive ne sera jamais utilisée. Aucune frappe indiscriminée ne sera permise. Ce que nous menons, ce n’est pas une guerre de conquête, c’est une opération ciblée, limitée dans le temps, limitée dans l’espace, et strictement définie dans ses objectifs. Nous avançons de quelques kilomètres, pas davantage. Nous frappons l’ennemi, pas la population. Nous aidons un gouvernement frère, et non pas nous imposons notre autorité. Nous partons pour une mission courte, et nous rentrerons sitôt qu’elle sera accomplie.

Je veux enfin m’adresser à nos soldats. Vous partez avec le poids de la responsabilité, mais aussi avec l’honneur de représenter toute une Nation, que dis-je, toute les populations de Trois Nation ! Derrière vous, ce sont des millions de citoyens qui vous soutiennent, qui croient en vous et qui savent que vous saurez être dignes ! Devant vous, ce sont des populations civiles qui ont besoin d’être protégées et libérées de la menace clanique ! Soyez fermes, soyez justes, soyez exemplaires !

Que chacun comprenne : nous n’agissons pas par orgueil, mais par nécessité. Nous n’agissons pas pour dominer, mais pour protéger. Nous n’agissons pas seuls, mais avec l’espoir que la communauté internationale se tiendra à nos côtés. Que notre action soit brève, juste et décisive, et qu’elle ouvre la voie à un Mandrarika pacifié, uni et souverain.

Je vous remercie.

Vive la République.
Vive les Trois Nations.
Vive l’Égalité.
Vive les citoyens.



Document publié sous l'autorité du Bureau du Sénat.
Palais de l’Union, Utovie, République de Koltaris, République des Trois Nations.

<i>Empereur-Président entre 2016 et 2031, Lilian Christophe</i>
Lilian Christophe,
Empereur-Président choisit et élu entre 2016 et 2031.
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du 3 au 19 mai 2017 - Installation et démarrage des recherches.


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Agents en vacances... ou pas.

Silvebarbo fit le tour de l'arrondissement de Fortuna, glanant ses comparses au fur et à mesure de ses arrêts avant de joindre leur point de chute réservé sous une fausse identité dans la ville de Marivacchi. A leur arrivée dans la maison louée, se refusant tout hôtel pour éviter le passage de personnels et de badauds aux abords, Martino verrouilla de suite la porte derrière lui : tout le monde à l'intérieur, la véritable opération pouvait commencer. Il fut le premier à ouvrir sa valise et à en sortir un petit brouilleur de fréquences qu'il activa après un montage rapide et maitrisé, pour s'assurer qu'aujourd'hui et demain, aucune petite caméra ni micro ne saurait être installés pour surveiller la pièce le temps de leurs opérations. Un dispositif simple visant à conserver un coup d'avance en évitant l'écoute à distance des communications, dans le cas où ils seraient déjà bien malheureusement filés par une agence gouvernementale ou un autre groupuscule, locaux ou étrangers. Pendant ce temps, Ramiro Agüero Escalante (Galpón) arpentait les pièces autour de lui, passant une antenne qui semblait se faire un détecteur d'ondes émises par des micros et autres engins de télésurveillance.

Le brouilleur en place et les agents en train de s'affairer, Martino trouva la chambre principale et le mobilier de celle-ci. Il y fit glisser un panneau de la penderie, dévoilant un double fond dans lequel il dissimula un téléphone portable éteint et une poignée d'oreillettes discrètes livrés dans la boite aux lettres de la résidence il y avait moins de six heures avant leur arrivée. Indubitablement, la logistique suivait son cours et sans accro... Leur installation faite et l'inspection du bâtiment achevée il y revint, récupérant ce qui apparaissait comme un précieux matériel qu'il commença à distribuer à chacun.

Martino Morales : "Rippa pour tous, vous me recevez?" murmura-t-il assez bassement depuis une pièce désertée par ses collègues, après qu'il eut allumé le téléphone crypté et enfilé l'oreillette. Un murmure bas et discret, qu'on eut dit qu'il parlait sans en bouger les lèvres. Il s'était assis sur le lit, fixant un guide toruistique sans intérêt récupéré à l'aéroport, craignant encore qu'un oeil indiscret ne viennent percer l'opacité des rideaux de la fenêtre pour l'apercevoir et trahir son rôle. "Quel est votre statut?" Une question simple qui appela une réponse elle aussi simple et rapide, formalisée quelques secondes après. Une voix grave aux tonalités portugaises lui donna le change, avant de brièvement grésiller à l'oreillette à mesure qu'il ajustait la fréquence.

Ramiro Agüero Escalante : " Ici Galpón, opérationnel et sans observation." Après celle de Galpón, une seconde voix lui succéda très vite, ponctuée d'un bref aboiement.

Marisol Álvarez Cortés : "Ici Híbrida, je reçois cinq sur cinq. Terminé." lançait-elle tandis que Cumo commençait à s'impatienter des longues heures de vol et de voitures infligées ce jour, appelant à se dégourdir les pattes. Si l'anecdote est permise, cette maison, c'était Marisol qui l'avait réservée, prétextant le besoin de louer cette petite maison de vacances dans un espace périphérique de la capitale où elle entendait prétexter l'organisation prochaine d'un célèbre concours canin où elle s'était inscrite avec Cumo. Un alibi parmi d'autres, qui contribuait à construire toute une légende autour de leur séjour ici. Une autre façon également de ne pas éveiller les soupçons autour de la présence d'un doberman que les riverains ne verraient que trop peur à l'extérieur s'ils venaient à poser la question, exprimant le désir faux de ne pas le voir oisif à l'extérieur au risque qu'il se blesse ou ne mange quelque chose d'indésirable ou bien encore qu'il ne soit piqué par un insecte, compromettant fortement sa participation au concours. Et enfin, concluant le quatuor, une dernière voix perça les ondes.

Javier Alcántara Núñez : "Ici Silvebarbo, reçu fort et clair. Terminé." Ce passage en revue et l'essai des communications fait, le capitaine Martino sembla acquiescer pour lui-même, d'une voix égale. Il ne leur restait qu'à faire pitance et formaliser les préparations aux recherches.


  • 1. La piste des autorisations de séjour.

La Sérénissime République de Fortuna ne trouvait que rarement le repos et les agents du Jaguar Paltoterran aussi, les mêlant incessamment sous peu aux tumultes de la vie fortunéenne pour trouver les fils à tirer d'un mystère plein et entière depuis maintenant une dizaine d'années : où est le capitaine Mainio? Que ce soit sous une vraie ou fausse identité, il y eut fort à parier que les autorités fortunéennes seraient peu enclins à maintenir l'homme sur leur territoire sans une forme d'existence administrative, aussi fausse soit-elle. C'est pourquoi, malgré la fragilité de la piste, le bâtiment de l'institution centrale dédié à l'immigration et la délivrance des titres de séjour fut une piste prise à bras le corps. Javier Alcántara Núñez eut pour lui la mission d'approcher ce bâtiment officiel, en quelque sorte "déguisé" en étudiant candidat libre d'un diplôme universitaire en architecture, pour justifier l'entrée au sein de certains bâtiments officiels et anciens, occasionnellement ouverts à la visite guidée. Guettant une opportunité de réserver un créneau pour la visite, il aurait ensuite à coeur de s'y rendre sur les intervalles les plus bondés, de sorte à fausser compagnie au groupe de visiteurs tandis qu'il entrerait dans un étage interdit pour y recueillir les informations souhaitées. La capitale de Fortuna, aussi ancienne que la nation elle-même, devait forcément abriter des bâtiments anciens qui se sont longtemps associés aux organes centraux et même vitaux du pays.

La période de l'effondrement du Pharois Syndikaali étant connue, il était naturel que celle-ci soit prise pour guider les références relatives à la délivrance des titres de séjour en provenance d'Eurysie du Nord, de l'Union Albienne, un gars comme le capitaine Mainio avec un accent à couper au couteau pouvant difficilement se faire passer pour réfugié afaréen ou originaire de l'Eurysie occidentale, aux accents plus latins. Le nombre de réfugiés concernés par un titre de séjour pendant l'effondrement du Pharois Syndikaali et en provenance d'Eurysie du Nord n'étant possiblement pas légion, il cherchera les dossiers concernés, au format informatique ou papier si une salle des archives est logiquement présente dans un bâtiment tel que celui-ci. Les archives atteintes il consutlera les éléments pour recherche une photo pouvant ressembler à sa cible (au faciès atypique) et certainement conjointe à la venue d'une femme et d'un enfant (la composition familiale du Capitaine Mainio, étant donné sa notoriété, peut-être réputée publique), voire une absence de photographie elle-même sur le dossier, ce qui ne permettrait pas de discriminer l'élément. Si un dossier est trouvé dans ce sens, il entend récupérer l'adresse mentionnée. Une information nécessairement donnée et qui permet un contact entre l'administration et lui. La collecte de ces informations nécessitera une vérification sur place. Et c'est donc à cette fin que Silvebarbo rejoignit le "Vieux Centre de Fortuna", pour aller trouver le point de chute destiné à la poursuite de sa mission. Peu habituée à la somnolence, la capitale de Fortuna nourrissait déjà une forme d'effervescence en dépit des heures matinales qui les amenaient présentement à joindre son centre-ville. Une plongée dans le tumulte de Fortuna, au sens propre et figuré, considérant la promesse d'un chaos plus grand que les agents du Jaguar Paltoterran se promettaient sitôt la mainmise sur l'ancien capitaine pharois.

Au pied du bâtiment officiel de l'institution pour l'immigration en Fortuna, l'équipe se mit maintenant en branle, amorçant le dur de l'opération. Avec Javier Alcántara Núñez, s'étaient également joints Marisol Álvarez Cortés et Martino Morales. La première, accompagnée de Cumo, faisait un footing utile dans le centre-ville, déterminant un circuit autour de bâtiments officiels pour y mesurer les agitations environnantes : une voiture de police roulant sirènes hurlantes pour se garer à proximité, des vigies aux entrées en état d'alerte ou toute autre pouvant gager de la compromission des opérations d'infiltrations des archives par Javier Alcántara Núñez. Quant à l'intérieur, c'était Martino Morales qui entendait se faire les yeux et les oreilles de Silvebarbo, avec littéralement une paire de lunettes cerclées d'un gris pâle le vieillissant, apportant un air professoral qui ne manquerait pas de justifier sa présence au groupe de visiteurs qu'un guide accompagnerait. Javier Alcántara Núñez concluait ce trio infernal, une veste légère à capuche lui prodiguant cet air d'étudiant fauché commun à la capitale et aux groupes estudiantins qui la parcouraient, avec paire de lunettes branchée et connectée qui lui permettraient de voir et faire voir à Ramiro comme le pourrait aussi Martino... La capacité des étudiants à acheter des appareils électroniques tout en véhiculant l'image de quelqu'un ne bouffant que des pâtes était une contradiction admise pour la couverture de Javier.

Martino et Javier s'intégreraient donc au groupe de visiteur sitôt l'horaire de la visitée venu, Martino observant les mouvements du personnel de l'établissement depuis un point pour permettre à son complice de s'y engouffrer au détour d'un couloir, d'un pas léger et assuré, sans extérioriser l'impression de fouiner dans un endroit qui n'était pas le sien. Dans la villa, jouant "à domicile", Ramiro Agüero Escalante suivait les conversations des micros et oreillettes de ses complices infiltrant le bâtiment au travers d'une visite guidée. Il vérifiait une dernière fois l'équipement technique pour ne pas en perdre une miette, échangeant ponctuellement avec Marisol pour ne pas directement contacter les autres à l'intérieur. Javier et Martino étaient désormais à l'intérieur de cet édifice voulu majestueux, possiblement daté des XVIIe ou XVIIIe siècle, ou peut-être pas, sans doute que la visite guidée aurait pour premier mérite de le leur apprendre ! Mais ce qui était certain concernant Fortuna, c'est qu'aucun bâtiment d'importance de son centre-ville n'était daté après les années 2000, multipliant les architectures d'un style néoclassique à la façade ocre surmontés de balcons en fer forgé et finement ouvragé. De larges escaliers en donnaient l'accès, trahissant l'importance du bâtiment en d'autres temps d'autres époques, pour en faciliter les flux entrants. A mesure qu'ils découvraient l'endroit, un inventaire détonant leur sautait au visage, tel que des caméras et portiques dédiés à la détection des métaux, rappelant brutalement qu'il ne s'agissait pas d'un musée témoin du passé fortunéen, mais un bâtiment fonctionnel dédié aux institutions de son avenir. Javir et Martino gravirent séparément les marches de ce grand escalier, cherchant à taire leur familiarité dans le cas où l'un d'eux était découvert en train de retourner les archives. La vue des caméras prodigua une appréhension passagère, après tout, ils n'étaient là que pour consulter des archives de titres de séjour et autorisations d'entrée sur le territoire, dans un pays qui ne promouvait pas la peine de mort, ils avaient eu maintes occasion de se faire des frayeurs plus grandes à l'étranger, en commençant par le Pontarbello...

A l'entrée et pour premier "rempart", un gardien à l'uniforme bleu marine les attendait, arbitrant l'insigne de la Sérénissime République. Un bref échange de courtoisie entre eux entérinant le passage du point de contrôle, les amenant à apercevoir la file d'attente dédiée aux lancements des visites guidées. Une attente d'un temps suffisant pour observer autour d'eux l'intérieur d'un hall voulue vaste par des architectes aujourd'hui décédés, avec au sol une déclinaison de dalles d'un marbre poli rapidement piétinés par quelques touristes et curieux locaux s'étant rassemblés en grande pompe autour d'un guide fortunéen qui avait revêtu pour la forme (et le panache) ces costumes traditionnels hérités des grands bals de l'aristocratie eurysienne. Un moyen cocasse et ludique de s'offrir lesm oyens d'une bonne visibilité pour le guide, tout en amenant une humeur bon enfant dans le groupe de visiteurs. Martino et Javier n'avaient de scrupules à se mêler à la conversation, ayant nourri depuis quelques jours déjà une couverture parfaite pour justifier leur présence dans le groupe et un narratif suffisant autour de leur présence en Fortuna pour ne pas éveiller les soupçons. Aussi, lorsque le guide à l'accoutrement des plus originaux haussa la voix pour alpaguer son public et démarrer les premiers instants historiques relatifs à ce bâtiment d'antan, Javier se joignit ostensiblement au groupe, un sourire aux lèvres pour répondre aux accroches d'un guide à la voix enthousiaste et quasi théâtrale... Martino les avait rejoint, hochant tout aussi ostensiblement la tête après chaque mot du guide, lui donnant un agréable change sans pour autant s'interdire un balayage des moindres détails les entourant, à commencer par les positions de vigiles au sein du bâtiment, ainsi que leur nombre, prenant acte des angles morts des caméras facilités par la présence de piliers massifs derrière lesquels il entendait se poser pour prendre le temps de ses analyses. Ses lunettes grisâtres et vieillisantes avec une caméra intégrée, enregistraient le tout pour Ramiro, calé dans le salon de la villa et redispatchant les informations utiles selon l'agent. La présence d'un agent d'entretien en différents endroits, tirant un chariot technique, était également susceptible de donner quelques indications quant à l'occupation ou non d'une pièce, son intervention nécessitant généralement une activité réduite pour opérer. Un horaire stratégique avait également été choisi, suffisamment matinal pour présumer que les fonctionnaires des services affectés au bâtiment démarrent lentement leur journée autour d'un café ou de discussions informelles ainsi que privées.

Entre nous, qui franchit la porte de son bureau avec pour première intention de descendre aux archives? C'est généralement une activité ponctuelle qu'on garde pour les temps morts et une arrivée au bureau à 8 ou 9 heure n'était jamais synonyme d'un temps mort. Les agents du Jaguar Paltoterran entendaient provoquer leur chance autour de ce genre de détail, pour trouver la salle des archives, y pénétrer et débuter leurs fouilles. Martino guiderait Javier pour qu'il en soit ainsi, se faisant les yeux et les oreilles de situations que l'homme ne pourrait voir. Ramiro, même à distance, ferait le tri des informations relevées et filmées par Martino, pour les retranscrire à Javier selon un degré de pertinence laissé à sa discrétion.


Points relevés aux opérations a écrit :
  • L'emploi d'oreillettes à port discret pendant l'infiltration peut être davantage dissimulée voire rendu inaperçu au moyen d'audioguide, pour couvrir voir banaliser leur présence.
  • La salle des archives aux titres de séjour et autorisations d'entrée sur le territoire est visée.
  • La période d'effondrement du Pharois Syndikaali est connue, aidant à l'orientation des recherches pour relever les demandes d'autorisation en provenance d'Eurysie du Nord sur cet intervalle.
  • Même si Mainio a rejoint sous une fausse identité, le nombre de pays pouvant lui offrir une couverture crédible à sa double identité est limité : Union Albienne. Le capitaine Mainio ne se fera pas passer pour un afaréen ou un nazumi ou même un eurysien occidental avec son accent finnois.
  • La composition de la fmaille du Capitaine Mainio est un fait public, s'agissant d'une personnalité importante, disposant probablement d'une page type "wikipédia". La composition de sa famille connue, cela peut orienter les recherches parmi les autorisations de séjour afin d'identifier un format familial identique.
  • Les demandes d'autorisation de séjour amènent la création e visas ou documents administratifs formels, la présence de photos est très probable et sans doute jointe au dossier. En l'absence de photos, le dossier peut paraitre plus suspect encore.
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19 mai 2017 - Déclenchement d'une opération mineure pour la récolte d'informations sensibles (10 000 points).

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Les agents du Jaguar Paltoterran ne sont pas que des combattants conventionnels mais aussi des éléments en charge d'actions clandestines indésirables.


Détail OP a écrit :
Pays infiltrant/réalisant l'opération : Jaguar Paltoterran

Pays infiltré/cible : Sérénnissime République de Fortuna

Prévisionnel de la date (RP) de l'action clandestine/de déclenchement: 19 mai 2017 + (21 jours) 10 juin 2017 (29 août 2025 après passage de jours à 8h00 et avant 16h00)

Objectifs :
Réussite majeure : L'équipe d'infiltration du Jaguar Paltoterran parvient à identifier un dossier clairement rattachable à la demande d'autorisation d'entrer sur le territoire du Capitaine Mainio et sa famille. (titre de séjour et/ou visa). Une adresse peut être récupérée et d'autres éléments permettront d'appréhender la suite des opérations.

Réussite mineure : L'équipe parvient à mettre la main sur un nombre d'indices directs permettant de localiser Mainio et sa famille mais l'agent est dérangé et il est obligé de prendre le dossier avec lui dans la précipitation. A terme, l'absence du dossier sera remarqué et sa disparition pourra renforcr la piste d'un assassinat lorsqu'ils tenteront de supprimer "proprement" Mainio. Par exemple : la part de probabilité d'une réussite mineure (meurtre sale) à la tentative d'assassinat empiétera sur la probabilité d'une réussite majeure (meurtre propre).

Échec mineur : Aucun dossier probant n'a pu être identifié, l'équipe est contrainte e se retirer sans compromettre sa couverture.

Échec majeur : Javier Alcántara Núñez (Silvebarbo) est aperçu en train de fouiller dans un accès non autorisé, il peut être arrêté. L'objet de ses recherches sera prochainement connu des autorités, si elles le présentent à une succession de services aux accréditions différentes.

Enjeu :
  • L'intérêt est classiquement d'identifier les traces du Capitaine Mainio et sa famille depuis l'effondrement du Pharois Syndikaali, en vue de vérifier l'hypothèse d'une installation clandestine en Fortuna, avec ou sans identité d'emprunt.
  • savoir où se trouve Mainio, dans quel cadre et avec quels moyens, pour le tuer.

Moyens engagés:
  • Martino Morales : agent (et personnage confirmé d'un background) en couverture et surveillance intérieure du bâtiment, pour le compte de Javier.
  • Marisol Álvarez Cortés (Híbrida) : agent (et personnage confirmé d'un background) en veille extérieure pour faciliter l'exfiltration en cas de déclenchement d'une alerte. Elle effectue la surveillance de l'environnement urbain direct autour du quartier avec Cumo.
  • Ramiro Agüero Escalante (Galpón) : agent (et personnage confirmé d'un background) spécialisé en moyens de communication, il veille à la coordination à distance depuis la villa, analyse les écoutes, relaie les informations pertinentes aux bons interlocuteurs et accomplit la retranscription des informations "clés" captées.
  • Téléphone crypté et oreillettes à port discret.
  • Plusieurs lunettes avec caméra intégrée pour retransmission cryptée vers l'ordination de Ramiro.
  • Légendes diverses et variées pour justifier la visite guidée du bâtiment.

Identification des cibles :
Province #23330 - Sérénissime République de Fortuna.
  • Bâtiment institutionnel central chargé du traitement des demandes de séjours et autorisation d'entrée sur le territoire.
  • Salle des archives.
  • Dossier du Capitaine Mainio et/ou sa famille, et/ou de tout ressortissant e l'Union Albienne pertinent pour les besoins de l'enquête sur la piste de Mainio (si Mainio est venu sous fausse identité, de nationalité autre que pharoise, les pays e l'Union Albienne sont les seuls pouvant lui faire une couverture crédible).

Chaine logistique :
  • Ils ont réceptionné du matériel technologiques miniaturisé dans la boite aux lettres de la villa le jour même de leur arrivée pour s'assurer de leur bonne réception.
  • Ils entretiennent des communications par des téléphones portables cryptés et l'emploi d'oreillettes à port discret.
  • Les services secrets alguarenos, de l'OISF peuvent consentir à la fourniture de matériels technologiques avancés, visant à faciliter les opérations de l'électron libre qu'est le Jaguar Platoterran.

Manière d'opérer :
  • Partie des agents du Jaguar Paltoterran va s'intégrer à un groupe de touristes engagé dans une visite guidée afin de pouvoir accéder légalement au bâtiment à la fois historique et institutionnel.
  • Martino Morales fournit une couverture visuelle et des observations en continu à Javier qui doit pénétrer la salle des archives et disposer d'un temps nécessaire à sa fouille.
  • Ramiro reçoit en temps réel et à distance l'ensemble des informations relatées par ses camarades et donne les informations nécessaires aux bons interlocuteurs pour permettre à chacun de se concentrer sur sa mission. Ce n'est ni plus ni moins qu'un acte de coordination et de centralisation des éléments.
  • Marisol va assurer une forme de surveillance extérieure du bâtiment en pratiquant du sport dans le quartier, sans s'éloigner d'un véhicule destiné à leur permettre une exfiltration rapide en cas de pépin.
  • Un horaire matinal a été privilégié pour limiter la présence des employés dans les pièces de travail, à commencer par la salle des archives, s'ils venaient à démarrer la journée par un café ou une pause entre collègues dans les espaces détente du bâtiment. Certains collaborateurs débutant plus tard, pourraient également avoir laissé leur bureau vaquant.
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