Posté le : 28 oct. 2023 à 16:02:54
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Voilà un bon moment que la question de l'adhésion de Fortuna est sur la table. Nous devrions prendre une décision rapidement. La République Fédératrice de Youslévie n'a pas changée d'avis sur la question. Le Naveces ne s'est pas exprimé et comme dit le dicton, qui ne dit mot consent. Nous attendons la réponse définitive de la Manche-Silice, que nous considérons comme juge de paix dans cette histoire.
Pour ce qui est de la libre-circulation, nous ne reviendrons pas dessus tant que la question de Fortuna n'est pas résolue. Nous nous permettons juste de préciser que si nous avons si peu de candidats pour le rôle d’États partenaires c'est car ce rôle est ultra limité. Être un État partenaire de l'Union des Nations Evasiennes revient à être invité à une fête d'anniversaire pour la regarder du jardin sans pouvoir boire du champagne ou manger le gâteau. Or, tout le monde a envie de manger une part du gâteau, et les pays qui ont accepté de devenir des partenaires (la Travie et le Milouxitania en l'occurrence) ne l'ont fait uniquement car ils espéraient devenir eux mêmes des membres, ou au moins êtres inclus un peu plus, dans l'UNE.
Il est évident que nous n'allons pas ouvrir nos frontières à n'importe qui, que nous serons exigent vis-à-vis des candidatures. Mais cela nous pourrons le voir de manière plus officielle dans un autre cadre qu'ici.
Et si la libre circulation vous fais trop peur, nous pouvons tabler sur l'idée d'un marché commun, qui serait bénéfique d'un point de vue économique et moins lourd qu'une ouverture totale.
De plus, l'UNE ne mourra pas si cela voit le jour. Nous ne vous demandons pas non plus d'ouvrir une vague d'adhésion à l'UNE. Nous proposons seulement de faire profiter l'essor économique à d'autres tout en profitant de nouveaux marchés sans pour autant sacrifier des aspects comme la défense ou une possible union monétaire propre à l'UNE.
En réponse à la digression siliquéenne a écrit :Nous serons clairs concernant l'UNIL. Nous nous opposons à n'importe quel partenariat de l'UNE avec l'UNIL, pas avec des membres de l'UNIL attention, mais bien avec l'Union des Nations Indépendantes et Libres elle même.
Tout d'abord car l'UNIL est l'antichambre du Liberalintern, l'Union des Nations Indépendantes et Libres n'accepte en effet pas de membres d'autres organisations internationales, à part ceux de l'alliance libertarienne. Nous ne procéderons pas à un tour de passe-passe pour adhérer à une organisation assez hostile à notre égard et qui considère l'ONC comme aussi nocive pour le monde que l'UNCS notamment.
De plus, les principes de l'UNIL sont flous et nous ne voyons pas en quoi une adhésion à l'UNIL pourrait être bénéfique à l'UNE, encore moins si nous en devenons partenaires.
Vous parlez de partenariat économique. Mais vous ne voulez pas monter des partenariats économiques avec des pays voisins par peur de "jeter l'UNE aux orties". Mais pour nous c'est de justement conclure des accords avec des pays situés parfois à des dizaines de milliers de kilomètres de l'Evasie, avec pour certains des niveaux de développement économiques bien inférieur au nôtre, qui nous ferait pousser l'UNE dans les orties.
Vous évoquez aussi la sécurité régionale. Excusez nous pour notre manque de clairvoyance mais nous ne voyons pas en quoi une organisation qui n'a pas su protéger un territoire d'un de ses membres fondateurs d'un bombardement sur sa population civile pourrait nous aider en ce qui concerne la sécurité de l'Evasie. Nous faisons bien évidemment allusion aux évènements tragiques de Port Hafen, territoire saint-marquois.
Enfin, nous avions imaginé l'UNE comme une union régionale indépendante vis-à-vis des organisations d'idées (ONC,UNCS,UMT,Liberalintern ou l'UNIL), une sorte de parenthèse où chacun pourrait laisser ses convictions propres à l'extérieur pour faire avancer notre région. C'est pourquoi nous n'avons jamais tenté d'introduire un débat sur une potentielle adhésion de l'UNE à l'ONC. C'est aussi pourquoi nous militons pour l'adhésion de la Sérénissime au sein de l'UNE, car nous savons que les Fortunéens sauront faire la différence entre les affaires de l'ONC et celle de l'UNE.
C'est aussi cette conviction, que nous venons de vous expliquer, qui nous pousse à refuser votre proposition de rapprochement avec l'UNIL.
Aussi, le mandat d'Heran Romeretegui arrive à son terme, il faut donc lui trouver un successeur. Nous pensons qu'un diplomate siliquéen ferait parfaitement l'affaire en l'absence de proposition des Naveceos.
Nous estimons que la désignation d'un successeur à Heran Romeretegui est la priorité pour l'UNE avec le verdict concernant la candidature de la Sérénissime République de Fortuna.
Merci de nous avoir écouté.