18/12/2017
22:47:42
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Activités étrangères en Tanska - Page 5

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COMMUNIQUÉ DIPLOMATIQUE CHURAYNN
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AZIZ Abdelkassim, porte-parole du conseiller aux affaires étrangères

Lettre ouverte à tous les pays du monde


auteur a écrit : « 


Réveillez-vous. Réveillez vos gouvernements face à une OND qui devient de plus en plus impérialiste.

L’attaque qu’elle a menée contre Carnavale est une honte pour la diplomatie internationale.

Il est facile de parler de notre réussite militaire face aux Trois Nations, que l’OND critique au prétexte que nous n’avons pas tenté de résoudre le conflit de manière pacifique. Oui, nous acceptons les critiques de tous les pays. Mais jamais nous n’accepterons celles de l’OND.

L’OND fait peur aux États.
Elle condamne Churaynn pour avoir attaqué les Trois Nations, alors qu’elle-même a frappé Carnavale.

Nous condamnons fermement cette attaque.

Il est facile de juger, mais eux font de même.
Ils ont attaqué Carnavale en sachant que ce pays dispose de suffisamment de missiles pour anéantir une nation entière, voire plusieurs capitales.

Nous sommes profondément déçus par les agissements impérialistes de l’OND.

Carnavale a répliqué, et ce sont deux millions de civils qui sont morts — non pas sur le champ de bataille, mais sous les bombes d’un impérialisme qui ne cesse de croître.
Deux millions d’âmes, sacrifiées, réduites à de la chair à canon.
L’Empire du Nord a fait le choix de bombarder Carnavale, pensant que c’était la meilleure solution. Une solution fondée sur la violence brute, simple, aveugle.

Oui, nous condamnons fermement le génocide en Kabalie.
Oui, nous n’approuvons pas les exactions commises contre cette population.
Mais n’oublions pas :
Le monde a laissé Carnavale devenir une puissance balistique.
Et aujourd’hui, personne ne peut battre Carnavale sans sacrifier plusieurs villes — ou voir ses alliés en perdre.

Nous attendons de voir quelle réponse sera donnée à cette attaque, qui a causé la mort de deux millions de personnes.

Par ailleurs, Sylva et Faravan ont déclaré vouloir développer leurs capacités balistiques.
Et pire : ils l’ont fait publiquement, à travers des menaces explicites.
Faravan, notamment, a annoncé que quiconque s’en prendrait aux intérêts de la stabilité de l’Afarée serait bombardé.
Si ce n’est pas de l’impérialisme pur, alors qu’est-ce que c’est ?

Oui, nous avons fait des erreurs.
Oui, nous les reconnaissons.
Nous sommes conscients que Churaynn n’a pas toujours fait les meilleurs choix.

Mais aujourd’hui, nous lançons un appel à la communauté internationale :
Unissons-nous pour faire face à une OND qui, après avoir attaqué Carnavale, se prépare à régner en maître sur le monde.
Son armée, déjà puissante, devient désormais inégalable avec le développement du balistique.

À tous ceux qui nous regardent : unissez-vous.
Nous savons que vous suivez ce combat.
Nous savons que, pour beaucoup, la peur empêche l’action.

À tous ceux qui nous regardent : unissons-nous face à cela, car je sais que beaucoup suivent ce combat.

Nous souhaiterions également évoquer l’attaque du Saint Empire de Karty contre l’Empire de Churaynn.
Sachez-le : Churaynn n’utilisera pas les armes.

Nos yeux doivent tous être rivés sur la Kabalie et sur l’OND impérialiste.

Réveillez-vous, réveillez vos gouvernements.

Nous pensons qu’il est dans l’intérêt de chaque pays d’investir à Churaynn, car ces investissements leur permettront d’acquérir un poids économique réel.

Si votre gouvernement venait à être attaqué, il bénéficierait du statut de réfugié politique, et une ville entière serait mise à disposition pour accueillir vos autorités et votre population.

Nous ne sommes pas ici pour faire de la publicité, mais pour vous dire ce que Churaynn peut faire pour protéger les gouvernements.

Protégez-vous face à l’OND.
Et unissons-nous.

Réveillez-vous. Réveillez vos gouvernements

. »

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DÉCLARATION INTERNATIONALE DE LA RÉPUBLIQUE DES TROIS NATIONS
République des Trois Nations de Kolca, de Koltaris, et du Cinat

À l’attention des États partenaires et observateurs internationaux,

La République des Trois Nations, composée des Républiques de Kolca, de Koltaris et du Cinat, souhaite aujourd’hui faire entendre sa voix auprès des nations proches diplomatiquement comme des puissances étrangères, afin d’expliquer avec sincérité et transparence la nature profonde de la crise qui a secoué notre État. Cette crise a été multiforme : politique, diplomatique, militaire, sécuritaire et économique.

Certes, les aspects diplomatiques et militaires, à travers les événements liés au Mandrarika ou les bombardements ayant touché certaines vice-royautés, ont davantage attiré l’attention médiatique internationale. Cependant, cette crise puise son origine dans une faille politique interne, aujourd’hui en voie de résolution. Nous osons espérer, avec prudence mais fermeté, que cette conclusion est proche.

Tout a commencé par une crise diplomatique, révélée notamment dans l’enquête du journal Les News de la République des Trois Nations. Des dysfonctionnements administratifs graves ont conduit à un silence diplomatique de notre part à l’égard de nations qui, pourtant, avaient officiellement tenté d’établir un contact avec l’une ou plusieurs de nos Républiques. En conséquence, des votes successifs ont été organisés dans le but de corriger ces défaillances.

Mais c’est bien le 6 octobre 2016 que débute la crise politique. Ce jour-là, chacune des Républiques s’est prononcée sur l’ouverture de relations diplomatiques approfondies avec le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk. La République de Kolca a voté favorablement, tout comme la République de Koltaris. Le Cinat, pour sa part, a opté pour une troisième voie : la saisine du Sénat, conformément aux modalités de vote prévues par notre système tripartite (oui / non / renvoi au Sénat).

Le Sénat fut donc saisi. Conformément à notre Constitution, le président du Sénat, le Sénat dans son ensemble, ainsi que le roi-président, chef de l’État, disposent d’un mécanisme légal de vote d’influence, leur permettant, dans des conditions spécifiques, d’orienter le résultat d’un scrutin. Ce dispositif fut activé dans ce cas précis, avec une orientation défavorable à l’ouverture diplomatique.

Néanmoins, malgré ce vote d’influence, la loi fut adoptée à une large majorité. En réaction, le roi-président Maximilian Reuter a opposé son veto, s’opposant ainsi frontalement à la volonté exprimée. Cette décision a constitué un tournant : en posant ce veto, le roi-président s’exposait à une procédure de destitution, laquelle fut effectivement engagée, et conclue, il y a quelques mois.

Le processus fut pleinement constitutionnel : le président du Sénat, Lilian Christophe, et les trois présidents des Républiques ont chacun activé leur prérogative d’influence ; mais grâce à cela, une majorité incontestable a conduit à la destitution de Maximilian Reuter.

Conformément à notre loi fondamentale, dans le cas d’une destitution présidentielle, le président du Sénat devient automatiquement empereur-président. Ce titre, bien que prestigieux, n’est pas un mandat absolu : l'empereur-président exerce des fonctions renforcées, mais temporelles. Deux choix s'offrent alors à lui, déterminés par un vote indépendant du Sénat et l’approbation des trois Républiques.

Les trois présidents ont validé une reconduction au pouvoir jusqu’en 2031, soit un mandat de 15 ans (2016-2031). Le Sénat, quant à lui, a accordé les pleins pouvoirs et officialisé la double fonction d’empereur-président et président du Sénat, conférant ainsi au chef de l’État une légitimité consolidée.

Ce cas n’est pas sans précédent dans notre histoire :
  • Louis-Philippe Fyss, dit « le Père », empereur-président de 1931 à 1946, après avoir été président du Sénat (1928–1931).
  • Louis-Philippe Fyss II, son fils, de 1961 à 1976, après un mandat sénatorial de 1958 à 1961.
  • Henri de Rivoli, sans doute le plus emblématique, empereur-président de 1979 à 1994, puis réélu roi-président de 1994 à 2006, avec un passage sénatorial de 1976 à 1979.

Il s’agit donc du quatrième empereur-président de notre République : une tradition républicaine ancrée, connue et comprise de notre peuple.



1. RÉFORMES MAJEURES EN COURS


Un remaniement politique majeur est actuellement en cours, accompagné de deux réformes d’ampleur :

1. Réforme institutionnelle de Kolca
La République coloniale de Kolca est en voie de devenir la République fédérée de Kolca ou République des nations d’Afarée et de Kolca, afin d’harmoniser son système avec ceux de Koltaris et du Cinat.

2. Abolition des sujets économiquement dépendants (SED)
  • Cinat : 1,4 million de SED sur 15,8 millions d’habitants (7 %)
  • Kolca : 24,2 millions de SED sur 29,7 millions d’habitants (≈ 81,5 %)

Ce qui a déjà été fait :
  • Abolition de la torture, de la surveillance, de l’espionnage et du contrôle économique
  • Mise en place de salaires minimums garantis par l’État
  • Obligation pour les anciens propriétaires de rémunérer les employés à 10 % du SMIC minimum, si ils les emploient
  • Construction de logements publics pour l’insertion



2. RÉFORME ÉLECTORALE ET INCLUSIVITÉ


La réforme électorale est primordiale : seuls 3,4 millions de citoyens sur plus de 18 millions de majeurs peuvent actuellement voter à Kolca. Le président de Kolca a accepté la réforme pour mettre fin à ce déséquilibre.

Des lois anti-discriminatoires sont également en préparation :
  • Interdiction des actes racistes envers les anciens SED
  • Protection des anciens propriétaires pour éviter un exode économique
  • Harmonisation de l’élection présidentielle : le Vice-Roi de Kolca ne sera plus automatiquement président



3. APPEL À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE


La République des Trois Nations sollicite l’aide et le soutien de la communauté internationale pour :

  • Conseiller les réformes en cours
  • Identifier les faiblesses structurelles
  • Offrir un appui économique temporaire
  • Accompagner la construction d’un modèle équitable entre citoyens

Nous garantissons un remboursement à long terme pour toute aide financière apportée, et nous engageons à ne laisser aucun citoyen dans la misère.

La République ne reniera pas son histoire. Elle la transformera.
L’objectif est d’achever ces chantiers avant la fin de l’année 2017. Cela sera long, exigeant, mais possible avec votre aide.




Pour la République, la Démocratie et la Paix,
Lilian Christophe
Empereur Président de la République des Trois Nations
Président du Parti Socialiste Démocrate (PSD)


<i>Empereur-Président entre 2016 et 2031, Lilian Christophe</i>
Lilian Christophe,
Empereur-Président choisit et élu entre 2016 et 2031.


Rédigé par le Palais Sénatoriale en Commission, République des Trois Nations.

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Communiqué du cabinet de la Haute-Commissaire des Communes Unies du Paltoterra Oriental

À l’attention de la rédaction du journal "Le Petit Continent" et de Madame Madeleine Skolgund,

C’est dans un contexte d'une gravité exceptionnelle et que vous connaissez bien que nous prenions connaissance de vos récents échanges. En de pareils moments, où chaque parole publique pèse lourd, la responsabilité des dirigeants et des médias qui leur offrent une tribune est immense. Permettez-nous en préambule d'assurer que nous partageons sans réserve la peine et l'horreur face au massacre d'Estham nous regrettons profondément chaque victime civiles, qu'elles soient nordiques ou carnavalaises. Vous avez aussi à ce titre toute notre amitié dans l'épreuve que traverse votre pays : espérons que ces évacuations s'avèrent strictement inutiles. Cela étant dit la guerre est une tragédie absolue qui exige de nous toutes et tous, a minima, une rigueur intellectuelle et une profonde humanité.

C'est donc avec une attention mêlée de tristesse et de stupeur que j'ai lu les propos tenus par Madame Madeleine Skolgund, dont je respecte du reste le parcours au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques. Sa comparaison hâtive et, disons-le, mal informée entre la situation en République Translavique et celle des Communes Unies du Paltoterra Oriental m'oblige à apporter une clarification manifestement nécessaire.

Madame Skolgund évoque avec une certaine désinvolture "l’état de délitement des communes orientales après des années d’occupation", qu'elle oppose à la supposée réussite de la République translavique, laquelle aurait "retrouvé une véritable économie". Cette affirmation, prononcée sans nuance ni connaissance apparente de notre réalité, est une contre-vérité blessante pour les millions de citoyennes et citoyens qui œuvrent chaque jour à la reconstruction de nos communes.

Il est vrai que le Grand Kah est intervenu sur notre sol, tout comme l'OND et la Loduarie sont intervenus en Translavya, pour mettre fin aux politiques de régimes qui menaçaient la paix. Mais la comparaison s'arrête là. La Translavya, malgré les horreurs de son régime, était un État-nation structuré, doté d'infrastructures et d'une administration qui, bien que dévoyées, existaient. La partition a été douloureuse, mais elle s'est faite sur la base d'un État préexistant.

Notre point de départ fut tout autre. La Communaterra n'était pas un régime autoritaire au sens où vous l'entendez traditionnellement, mais un trou noir politique et social. Un projet nihiliste qui, dans sa fureur autodestructrice, a méthodiquement anéanti les fondations même de la société. L'économie, l'agriculture, les infrastructures, rien n'y a survécu. Pas même les liens sociaux les plus élémentaires. Vous comprendrez ainsi que l'intervention kah-tanaise n'a pas mené à une occupation au sens traditionnel du terme, mais à une mission de sauvetage face à un effondrement total, empêchant une catastrophe humanitaire d'une ampleur difficilement imaginable. Elle s'est du reste menée avec l'aval et en coopération avec nos organisations de résistance locales, parmi lesquelles la Garde Républicaine que j'ai eu l'honneur de présider.

Par conséquent ce que Madame Skolgund qualifie de "délitement" est en réalité le processus lent, ardu et douloureux de reconstruction d'une nation à partir du zéro absolu. Chaque route, chaque école, chaque ferme collective réorganisée en commune autonome est une victoire contre le néant laissé par nos prédécesseurs. Notre chemin est plus long et plus difficile, car nous avons choisi de construire une souveraineté réelle, pierre par pierre, avec notre peuple, et non d'implanter une greffe exogène dont la nature même aliénerait économiquement ou socialement nos citoyens.

Ce qui m'amène à mon second point, adressé cette fois à votre rédaction. Un journal se prétendant de la qualité du Petit Continent ne devrait pas se faire le relais docile d'une parole officielle sans un minimum de recul critique ou de travail d'investigation. Laisser proférer de telles affirmations sans les questionner, sans apporter de contexte, sans chercher à vérifier les faits, c'est renoncer à la mission première du journalisme pour devenir un simple instrument de propagande.

Un travail d'enquête, même sommaire, sur la situation en République Translavique aurait par exemple révélé une réalité bien plus complexe que le tableau idyllique suggéré. Il aurait mis en lumière les tensions sociales croissantes, les inégalités galopantes que certains nomment déjà la Grande Spoliation. Il aurait révélé qu'une part significative des postes à responsabilité et des secteurs économiques les plus lucratifs est aujourd'hui contrôlée par des intérêts et des travailleurs étrangers, notamment teylais, créant un modèle de croissance spectaculaire, je vous l'accorde, mais surtout profondément dépendant. Un modèle que d'aucuns qualifieraient sans hésiter de néocolonialisme.

Nous ne jugeons pas les choix faits par les autorités translaviques, qui font face à leurs propres défis immenses. Mais présenter leur modèle comme une réussite incontestable face à nos difficultés, c'est faire preuve d'une cécité coupable. Si les indicateurs capitalistes d'usage ne témoignent pas d'une croissance aussi impressionnante au sein des Communes Unies, c'est que nous nous battons pour une prospérité juste et partagée, pour une souveraineté vécue par chaque citoyen. Pour un pays où, contrairement à ailleurs, ne se constituera pas une classe de possédant concentrant chaque jour un peu plus de pouvoir et de richesse, et une classe de serfs enchaînés par le salariat et la faim.

En cette période de trouble, vos lecteurs n'ont pas besoin de simplifications hâtives ni de jugements à l'emporte-pièce. Ils ont besoin de vérité, de complexité et d'empathie. Nos vies valent sans doute peu de choses, mais c'est tout de même presque vingt-huit millions d'humains que vous avez, avec une grande désinvolture, insultés dans leurs efforts.

J'invite donc Madame Skolgund et votre rédaction à venir constater par eux-mêmes, sur notre sol, le travail titanesque de reconstruction que nous menons. Ils y verront non pas un peuple en "délitement", mais un peuple debout, résilient, qui bâtit son avenir avec la dignité des survivants. À défaut de quoi, peut-être pourriez-vous à l’avenir faire un peu plus attention à ne pas essentialiser des pays entiers, ou comparer ce qui ne s'y prête pas.

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Iris Leonid Pavalanti
Haute-Commissaire des Communes Unies du Paltoterra Oriental
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BARTHOLOMÉON DE PETIPONT

Bartholoméon de Petipont
Vu et s'en tape
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L'Altrecht, étant devenu une nation aux désirs pacifistes et aux envies commerciales, prit note des recommandations des pilotes tanskiens. Il est en effet vrai que fournir des armes à un pays soutenant l'esclavage d'un autre était quelque peu risqué. Mais les tanskiens avaient montré une chose à l'Altrecht : ils n'étaient pas là pour nuire à notre pays, mais bien à Menkelt. En effet, les avions de chasse tanskiens auraient pu immédiatement entamer un combat aérien ou demander de se poser sur leur aéroport, ce qui aurait déclenché une situation extrêmement délicate et aurait probablement abouti à un combat aérien spectaculaire. Non. Ils sont restés dans la limite des choses. Alors le commandant de la petite flotte renvoya sur la radio :

Ici le commandant altrechtois de la flottille aérienne "Armonie III". Nous confirmons la réception de votre message radio et vous confirmons qu'il s'agit d'un convoi militaire commercial. Nous prenons acte de vos demandes et faisons immédiatement demi-tour vers notre aéroport de départ en Altrecht. Notre gouvernement vous envoie ses excuses pour le dérangement et vous salue. Vos raisons sont tout à fait légitimes, et nous informerons notre client que leur livraison sera effectuée dès la fin de leur soutien au Gramatika en Afarée.

Dans la vitre de l'avion de transport du commandant, les pilotes firent un signe de la main, un salut militaire, en débutant leur manœuvre de demi-tour.
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Municipalité de Deursoms
30.06.2017

Votre demande de construction d'usine a été acceptée !

Merci d'avoir choisi le Deursoms pour installer une filière d'électronique de pointe de votre compagnie. Les profits perçus seront versés sur votre compte bancaire à la Banque Océane en fin de chaque trimestre (fin de chaque mois IRL).

Messalie remercie ses Bienfaiteurs.

Note : construire une usine crée de l'emploi à Deursoms, et donne un boost de faveur à la municipalité locale (Parti républicain) pour les prochaines élections.
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La vie est parfois faite d'opportunités et de malheurs.
Quelque part vers le lieu d'interception de la flotte Stérusienne.
Event modération

La situation entre les flottes et donc les hommes semblait réglée. Les hommes avaient réglé une situation de tension élevée. La présence d'une flotte pouvant faire la guerre dans les eaux du Nazum n'avait pas plu à tous les pays, les nations et états-majors de la région. Les tensions réglées, si récemment, flottaient encore au-dessus des eaux, comme un drap recouvrant les océans, étouffant les sons, alourdissant l'air. Les marins, sur les ponts des frégates dont les pavillons, jadis symboles d'hostilité, pendaient maintenant mollement sous un soleil ardent et pointaient ses rayons sur les cuirasses des navires présents. C'est alors, qu'au cœur de cette paix et cet apaisement, qu'un navire de chaque flotte put observer, autant qu'ils étaient au total, un événement somptueux qui fit taire les murmures et attira le regard des hommes.

Un souffle puissant, pouvant être vécu de l'intérieur des cuirasses comme un choc violent et doux à la fois, retentit de chaque côté des navires ayant la chance de participer à ce spectacle. Les structures métalliques frissonnèrent, faisant vibrer le pont sous les bottes et les écrans des postes de contrôle. Sur les ponts extérieurs, les hommes furent témoins de la source. Là, à moins de cent mètres, une forme colossale apparaissait devant les si petits yeux des humains voyant le spectacle. Cette forme est apparue, non pas suite à une violence abrupte montrant un danger, mais avec une finesse inégalée dans ce monde. Ce n'était pas un sous-marin inconnu, pas une anomalie détectée par les sonars, mais une baleine, pourtant si différente de tout ce que leurs instruments ou leurs yeux n'avaient jamais enregistré.

Sa peau, lisse et sombre à la fois, brillait de mille feux à mesure que l'eau se dégageait et que les rayons du soleil frappaient avec puissance et délicatesse le corps des baleines. Mais ce qui captiva le plus les hommes, ce furent ses yeux. Vastes, d'un noir abyssal et d'une intelligence palpable, ils semblaient contenir la sagesse des océans et les souvenirs des millénaires. Il n'y avait aucune peur, aucune agressivité dans ce regard, seulement une curiosité insondable, presque un appel silencieux qui résonnait plus fort que n'importe quel ordre radio.

À la vue de cela, les baleines (une baleine visible par flotte pour rappel) donnèrent un coup de queue dans les eaux calmes de l'océan. Un geste lent et majestueux soulevant l'eau tout aussi majestueusement et dont quelques gouttes retombèrent sur les ponts des navires. Le geste des baleines n'était pas celui d'un réflexe animal face au danger, c'était une invitation car, aussitôt ce geste terminé, les baleines tournèrent leur immense corps vers l'Ouest. Puis, elles entamèrent une lente et régulière progression, sans un geste brusque, sans une accélération soudaine, comme si elles s'assuraient d'être suivies.

Au fond d'eux, assez inexplicablement, quelques hommes au sein des navires ressentaient un appel, un appel contrôlable, fort heureusement. Cet appel n'était pas un simple instinct, mais une symphonie d'émotions contradictoires. Une part d'eux criait au danger, les avertissant du danger potentiel de cet appel inconnu et d'une possible aventure dans des eaux profondes, troubles et même peut-être une tempête. Couplé à ce sentiment de danger, il y avait un sentiment de paix, parfois plus fort ou moins puissant que le sentiment de danger selon les hommes. Une sérénité émanait de l'être majestueux, une promesse de libération face aux conflits les plus profonds des êtres vivants. Cette paix était accompagnée d'un espoir certain mais entouré de cris de souffrance d'hommes et de femmes portant sur eux le poids d'un mal inconnu.

Alors qu'allaient décider les capitaines de navires ? Fallait-il suivre ces êtres majestueux ou au contraire se contenter de regarder passivement la situation ? Ou encore plus sage ou lâche, selon le point de vue, partir de cet endroit avant qu'il soit peut-être trop tard ?


Attention, aucune action hostile de joueur à joueur ne pourra être menée. Au regard du coût des navires, aucun navire ne pourra être perdu durant cet événement, mais des pertes humaines pourront être décomptées.
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Et alors que le diplomate de la République fédérale de Tanska envoya sa missive, une demi-heure après; un étrange message s'afficha dans sa boîte mail.

Erreur de destinataire. Transfert de la missive en cours. <<<<<<<<<<<<<<<<< Veuillez vous adressez au bon Ministère des Affaires Etrangères.>>>>>>>>>>>>>>>>>>
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https://i.imgur.com/sJTMViP.png
Municipalité du Deursoms
26.08.2017

Votre demande de construction d'usine a été acceptée !

Merci d'avoir choisi le Deursoms pour installer l'extension de quais de containers de Maller-Moersk. Les profits perçus seront versés sur votre compte bancaire à la Banque Océane en fin de chaque trimestre (fin de chaque mois IRL). La part de vos réserves à la Banque a été déduite pour construire cette usine.

Messalie remercie ses Bienfaiteurs.

Note : construire une usine crée de l'emploi à Deursoms, et donne un boost de faveur à la municipalité locale (Parti républicain) pour les prochaines élections.
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Ursulin Folcanon


Ursulin Folcanon


répond à la République Fédérale de Tanska.


La Principauté de Carnavale prend bonne note que selon les critères de la République Fédérale de Tanska, laisser passer soixante ans et remporter un referendum suffit à légitimer l'existence de colonies. Nous ne manquerons pas de ressortir cette archive en 2077 quand la République Fédérale de Tanska reconnaitra la légitimité de la RAC© sur le désert rouge.

La Principauté de Carnavale approuve les critiques de l'OND à l'égare du Faravan et propose officiellement de joindre ses forces à celles de l'OND pour raser les sites industrielles faravaniens, comme l'OND prétend le faire contre Carnavale. Le refus d'une telle opération militaire ne pourrait être interprétée que comme une nouvelle hypocrisie.

La Principauté de Carnavale aurait peut-être dû se laisser bombarder pour légitimer sa contre-attaque ? Le fait que le Duché de Sylva et l'Empire du Nord aient échoué à conduire des frappes sur le sol carnavalais n'enlève rien à leur agression et au droit de légitime-défense de la Principauté. Le Royaume de Teyla a, pour sa part, apporté son soutien à un agresseur. L'OND est donc encore une fois coupable d'avoir ouvert les hostilités et devra rendre compte aux populations de l'Empire du Nord, comme à celles de l'Hotsaline en cas de contre-attaque, dont elle est entièrement responsables des pertes civiles.

Aucune preuve de l'utilisation de bouclier-humains à Carnavale n'a été apportée. L'architecture dense de la ville n'est en rien le fruit d'une stratégie mais seulement le signe d'un développement urbain ambitieux et d'une architecture de qualité.

Carnavale a supporté la contre-attaque légitime de l'Empire du Nord suite à l'assassinat de son cardinal et a offert des missiles en réparation. La reprise des hostilités est entièrement le faute de l'OND qui devra rendre des comptes devant l'histoire pour la responsabilité du massacre d'Estham.

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nouveau logotype du Clëron ?

HOTSALINE : L'OND FACE À DES DIVISIONS JAMAIS VUES

Le conflit qui a embrasé l'Eurysie centrale depuis cet été est une source de division d'une ampleur encore jamais observée au sein de l'organisation, opposant les choix d'alliance teylais aux ambitions onédiennes pour le Droit international. Candidate à la domination globale, l'OND affronte sa première vraie épreuve.


Erwan Le Tallec - correspondant à Manticore

Siège de l'OTAN, à Bruxelles
Le siège du Conseil militaire de l'OND, à Bandarhan, capitale de la République faravienne.

À Urreson, Oksana Grodovska n'oublie pas. Elle n'oublie pas son mari bien sûr, le sergent Nikita Grodovsky, 33 ans, mécanicien dans la chasse estalienne, tué cet été lors du bombardement de l'aérodrome de Sauvadok. Mais elle n'oublie pas, surtout, que le missile qui a pulvérisé son époux était un missile teylais. Pas seulement de provenance : il a été construit à la Fonderie militaire de Gèvre et manœuvré par les forces armées du royaume, comme les 71 autres missiles balistiques tirés par Teyla sur les infrastructures aériennes de l'Estalie communaliste dans le cadre de l'opération « Cap Sombre ». En Estalie, comme en Kaulthie, elle aussi visée marginalement par des frappes teylaises commanditées par la République d'Hotsaline, le ressentiment est fort contre Teyla, accusée non sans raison d'une attaque injustifiée.

Non sans raison, car l'opération « Cap Sombre » s'inscrit dans le cadre de la guerre qui oppose, depuis le début de l'été, l'aviation hotsalienne et celle de l'Internationale Libertaire (Liberalintern). Cette dernière, structurée autour des Communes-Unies du Grand Kah, inclut de nombreux pays d'Eurysie centrale convertis, récemment ou non, au communisme. « Cette guerre qui a définitivement embrasé l'Eurysie centrale est le savant mélange de son instabilité chronique, de la radicalité des élites hotsaliennes et de l'encerclement de cette dernière par les rouges » explique Ludovic Boucher, éditorialiste. La situation géopolitique, tendue dans la région, a donc conduit sans escalade préalable à une attaque hotsalienne sur les forces armées estaliennes. Cette agression sans casus belli ni déclaration de guerre a été largement condamnée par l'ensemble de la communauté internationale, que l'ont sait pourtant particulièrement divisée ces dernières années.

Un tel sujet, celui d'une guerre d'agression injustifiée, serait d'ordinaire un cheval de bataille pour Teyla, première puissance économique et militaire de l'Organisation des nations démocratiques (OND). Cependant, le royaume francien est aussi allié à la Confédération de Kresetchnie (qui inclus l'Hotsaline), en vertu d'un traité ratifié en 2013. La situation, inconfortable, a dû être tranchée lorsque les forces armées coalisées du Liberalintern se sont unies dans une réplique massive contre l'Hotsaline. C'est finalement les autorités hotsaliennes qui ont annoncé, lors de l'opération Cap-Sombre, disposer de l'appui balistique teylais. Angel Rojas, le premier ministre (MRU, social-démocrate) de la reine, déclarait peu après « honorer sans distinction toutes les alliances signées par Teyla ».

Voilà donc Teyla, qui milite pourtant avec l'OND pour la création de règles internationales de droit, participant à une offensive sans la légitimité morale canonique du droit onédien. Ce qui est reproché côté teylais, c'est « l'ampleur démesurée de la réponse estalienne, qui est une escalade que rien ne saurait justifier », défend le Vice-président MRU de l'assemblée nationale Antoine Croquetaigne. Comprendre : l'entrée en jeu du Grand Kah lors de la riposte estalienne. Les Communes-Unies interviennent pour la deuxième fois en un an en Eurysie. « Après Carnavale, cela fait un autre front où le Kah marche sur les plates-bandes de Manticore », explique Carles Lebiroq, géopolitologue. « Teyla est très investie en Eurysie centrale : en Illirée, à Karty, en Krestechnie... Une intervention du Kah n'était pas envisageable. Un coup porté à ses vraisemblables proxys dans la région, en revanche, était non seulement envisageable, mais souhaitable » détaille l'expert.

L'intervention teylaise est donc à lire sous le prisme de la rivalité croissante entre Lac-Rouge et l'OND, commencée par la rupture entre le Kah et le duché de Sylva, et accentuée par l'intervention kah-tanaise à Carnavale. Mais elle prend avant tout en compte les intérêts teylais, vu que seul Manticore dispose de vrais appuis en Eurysie centrale. Dans le même temps, le royaume entre en contradiction avec le principal projet onédien, porté par Tanska et soutenu, récemment encore, par l'arrivée du Califat d'Azur comme membre observateur de l'organisation. En intervenant, Teyla prend-elle le risque de faire voler en éclats l'unité de l'OND ? Les premiers retours de son aventure balistique l'ont laissé croire.

Alors que, de toutes parts, Teyla est la cible d'accusations au pire, de réprimandes au mieux - comme c'est le cas de la Gallouèse qui a demandé des explications par la voie de son ambassadeur à Manticore - ses alliés onédiens bottent en touche. La politique de l'autruche semble avoir été choisie par les chancelleries de la Yukanaslavie, du Royaume-Uni et du Faravan, qui se contentent de renvoyer la question à une « affaire non-communautaire », c'est-à-dire qui ne regarde que Teyla. Du côté de la Sylvie, de Tanska et de l'Empire du Nord, on dit comprendre l'intervention teylaise et condamner, dans le même temps, la politique étrangère et guerrière du gouvernement hotsalien. En retrait, Norja explique « ne pas soutenir » les frappes teylaises. Mais le gouvernement sylvois, lui, avance que Teyla avait « fait preuve de diplomatie », locution qui laisse perplexe un diplomate gallèsant en poste à Bourg-des-Mahoganys. Teyla est donc lâchée dans son soutien de l'OND, les autres membres tentant mordicus de sauver la face de leur projet légaliste.

Il n'empêche que ce projet prend, avec l'opération « Cap sombre », un mauvais coup. De quoi attiser les tensions au sein d'une OND qui, jusque là, parlait d'une seule voix. À Manticore, où siège le Conseil général de l'OND, on sent d'ailleurs un certain malaise vis-à-vis de cette situation. Interrogée au sujet de Teyla, une source diplomatique tanskienne insiste sur la condamnation de l'Hotsaline, pourtant alliée du royaume, et celle de la riposte communaliste en reprenant le récit d'une « escalade décisive ». Après avoir esquivé le sujet du rôle teylais, le diplomate finit par reconnaître son inquiétude que l'affaire prenne de l'ampleur. Il confirme toutefois que Tanska sera derrière Teyla en cas d'attaque ciblée contre elle.

C'est peut-être la dernière certitude de l'OND dans cette affaire. L'article 5 de la Charte de Bandarhan, qui prévoit la défense mutuelle en cas d'attaque sur l'un des membres signataires. Aujourd'hui, tous les membres de l'OND sont signataires de cette charte. Une source militaire gradée de l'armée teylaise nous confirme que « le seul bloc qui se fera à cent pourcent derrière Teyla, c'est si on active l'article 5 suite à une attaque sur notre sol ». Une autre source militaire, faravienne, nous explique que si tensions il y a, elle concernent les diplomates, pas les militaires réunis par le Conseil militaire de Bandarhan. De quoi rappeler que l'OND dispose sans doute de la plus grande armée au monde, et que cette armée, déjà engagée à Carnavale, est en ordre de marche.

Mais encore faut-il tomber d'accord sur l'usage que l'on fait d'une telle armée. Pour la première fois, le projet onédien semble confronté aux intérêts de certains États membres et rencontre un défi fondateur. Le positionnement azuréen, très critique de l'Hotsaline et de Teyla, achève de consacrer la dichotomie entre les intérêts teylais et légalisme onédien. Sur le plan diplomatique, un « bloc à cent pourcent derrière Teyla » semble chimérique. Les dernières certitudes de l'OND reposent désormais sur ce qu'elle a déjà bâti, et non sur ce qui est à bâtir. Son grand défi sera maintenant de voir si elle peut repartir de l'avant. Beaucoup de choses sont en jeu aujourd'hui, à Manticore.
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CARNAVALE INTERNATIONALE
26/09/2017


En Messalie : rassurez vous !
Tanska aboie mais ne mord pas


Tanska prétend que sa voix porte : elle n'ébouriffe même pas un papillon


Menace proférée, promesse brisée : le 27 juillet 2017, il y a plus de deux mois, la République Fédérale de Tanska menaçait de retirer tous ses capitaux en Messalie si cette-dernière acceptait sur son sol l’implantation d’un jardin botanique Dalyoha. Depuis de l’eau semble avoir coulé sous les ponts puisque la République Fédérale de Tanska est récemment revenue investir en Messalie avec un projet d’aménagement des quais à Deursoms. Une nouvelle qui fait ricaner dans les milieux d’affaires carnavalais. On y constate, une fois de plus, que les menaces d’un membre de l’OND ne sont pas suivies d’actions. On se souvient en effet des nombreux « ultimatums » adressés à la Principauté de Carnavale et dont les menaces étaient systématiquement creuses, ou bien en dessous des proportions annoncées. Il aura finalement fallu que la Principauté rase Estham pour que l’organisation se réveille mais attention ! toujours en épargnant les civils ! De bien généreuses intentions qui peinent à dissimuler la nature peu intimidante et très aléatoires des menaces proférées par l’OND.

Les Tanskiens resteront donc en Messalie. Dictatures, criminels et mafieux du monde entier, prenez bonne note : la République Fédérale aboie mais ne mord pas. Laissez passer quelques mois et elle vous oubliera. Nous relevions l’hypocrisie des membres de l’OND déjà la semaine dernière, nous la soulignons aujourd’hui une fois de plus : après Teyla, c’est Tanska prise la main dans le pot de confiture. Cet empire colonial qui ne dit pas son nom mais possède sous sa coupe au moins un État client, la République Fédérale de Nordlig-Kors, ainsi que plusieurs colonies en Afarée et à travers le monde. L’impérialisme et le colonialisme passés à la machine à laver des bons sentiments et des déclarations d’intention, du vent pour qui prend au sérieux la géopolitique internationale. Aux yeux de l’OND, le tort de Carnavale pourrait finalement d'avoir tenu ses promesses : habituée à l’hypocrisie et aux annonces vides, l’organisation ne devait pas s’attendre à ce que les menaces proférées par la Principauté se réalisent. Estham rasée les aura ramené à la réalité : une déclaration engage, ne pas s’y tenir décrédibilise, la diplomatie est un jeu qui doit être pris au sérieux.

Que Carnavale, nation isolationniste qui avait volontairement démantelé ses services diplomatiques jusqu’à l’Armageddon’t soit finalement plus fiable et crédible sur la scène internationale qu’une OND empêtrée dans ses contradictions en dit long. Laissons leur hypocrisie aux hypocrites, la parole carnavalaise, elle, est d’or. Et lorsque nous menaçons, que l’OND se souvienne que nous, nous ne le faisons pas à la légère.


Un article signé Mélicendre Francgâteau.

Carnavale Internationale
savoir, c'est pouvoir.
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Les petits plats par un grand chef : Partie I



Avant de débuter notre recette sur les actualités de l'Altrecht, nous allons devoir comprendre comment le chef s'inspire de sa vie pour élaborer les mets délicieux servis à la clientèle du restaurant très connu de notre capitale Ehrenstadt, "Der kleine Bissen" ou traduit pour les touristes par "La petite bouchée".

Avant d'être chef du restaurant, Raphaël Lindwurm a grandi dans la banlieue nord de la célèbre ville altrechtoise de Sankt Arndt. Ville connue pour sa pêche et sa grande culture gastronomique basée autour du monde marin. L'Altrecht à cette époque-là ne revendiquait même pas de zone économique exclusive, mais était déjà riche en diversité marine. À cette époque, Sankt Arndt et Ehrenstadt étaient les deux seules villes d'Altrecht en essor économique stable. Alors la famille de Raphaël, avant qu'il naisse, avait choisi cette ville comme refuge pour fonder leur nouvelle famille. Ainsi, le 7 octobre 1979, Raphaël Lindwurm naquit, suivi de ses deux jeunes frères et sa sœur Milo Lindwurm, Hugo Lindwurm et enfin Sara Lindwurm. Raphaël était l'aîné de cette famille nombreuse, mais qui à cette époque était une taille raisonnable pour une famille car les risques de décès avant la majorité de l'époque, c'est-à-dire 21 ans, étaient fort probables. Ainsi la petite famille éleva ses enfants dans la banlieue nord-est du pays. Un endroit brut visuellement, avec de grands immeubles d'un style soviétique permettant d'héberger plusieurs centaines de personnes par immeuble. Mais le jeune Raphaël et ses frères et sœurs partaient souvent discrètement du foyer familial pour aller pêcher dans la Manche Blanche avec du matériel fait maison : un grand bout de bois ramassé dans les tas de branches sur les berges naturelles de la Manche Blanche par Raphaël, une grande ficelle trouvée dans la boîte de couture de maman par la petite sœur Sara, et enfin le génie des deux petits frères de Raphaël pour en créer quelque chose de fonctionnel avec ce qu'ils trouvaient sous la main. Un travail d'enfant sans nul doute, mais qui, avec toutes les années sans jamais réussir à pêcher un seul poisson, avait fini par convaincre les enfants devenus adolescents de demander à leur père d'acheter une vraie canne à pêche pour eux. Mais la pauvreté était cruelle. Le père de Raphaël ne pouvait accepter la requête de son fils par manque de moyens. Mais c'est alors qu'un jour Milo, le frère de Raphaël, se ramena discrètement à la maison avec une magnifique canne à pêche neuve. Alors à la surprise générale une discussion débuta :

Raphaël Lindwurm : Mais Milo où t'as trouvé ça tu es fou ?!
Milo Lindwurm : Non ça va je gère, je l'ai piquée au garde-côte pendant qu'il était parti en patrouille. C'était dans un vieux stock d'objets saisis par les gardes, jamais ils ne s'en rendront compte.
Raphaël Lindwurm : Rahh sacré Milo, heureusement que tu es parmi nous pour trouver des solutions aux impasses désespérées !
Milo Lindwurm : Ah tu me connais, je pouvais pas laisser notre père galérer pour nous en acheter une, cette société est vraisemblablement pourrie.
Raphaël Lindwurm : Chut, ne dis pas ça ! Tu sais que les murs ont des oreilles ?! Tu ne voudrais pas finir dans un trou oublié de tous par l'Inquisition ?!
Milo Lindwurm : Mais non idiot, il ne ferait pas ça à des enfants c'est certain, arrête de stresser pour rien !
Raphaël Lindwurm : Pfff tu ne sais vraiment pas de quoi tu parles, je les ai vus l'Inquisition, ils ont pris toute une famille de force l'autre jour, les parents, les grands-parents, mais aussi les deux enfants !
Milo Lindwurm : De qui tu parles ?
Raphaël Lindwurm : La famille Staudinger tu n'as pas remarqué qu'ils avaient disparu ? Bah c'est pour ça qu'ils le sont...
Milo Lindwurm : Mais maman m'avait dit qu'ils étaient simplement partis déménager.
Raphaël Lindwurm : Oui elle te l'a dit, mais c'était pour te protéger, personne n'en revient quand l'Inquisition passe.
Milo Lindwurm : Encore quelque chose d'injuste !
Raphaël Lindwurm : Mais tais-toi bon sang !
Milo Lindwurm : Et si on partait tous de l'autre côté de la mer ?
Raphaël Lindwurm : Et pour faire quoi, tu sais même pas ce qu'il y a j'en suis sûr ?
Milo Lindwurm : J'ai un copain qui m'a dit qu'il y avait un pays nommé Tanska ! Apparemment c'est mieux d'y vivre qu'ici.
Raphaël Lindwurm : Mais n'importe quoi, enlève-toi cette idée de la tête, jamais ils ne nous laisseront partir. Et en plus tu sais très bien que c'est dangereux dehors, ils nous l'ont dit à l'école !
Milo Lindwurm : Je suis sûr qu'ils mentent, de toute manière personne n'y est jamais allé donc comment le savoir ?
Raphaël Lindwurm : Mais si ! Eux y sont allés et nous ont dit ! Tanska doit être encore pire qu'ici à mon avis.
Milo Lindwurm : Pff passons.
Raphaël Lindwurm : Oui c'est vrai.
Milo Lindwurm : On va pêcher ?
Raphaël Lindwurm : Oui allez c'est parti !

Ainsi, le petit groupe des Lindwurm s'en alla à la pêche, avec bien entendu la fameuse et convoitée canne à pêche qu'avait ramenée Milo des gardes-côtes altrechtois. Qu'il avait ramenée, non, qu'il avait volée. Mais persuadés que personne ne le remarquerait, la troupe s'empressa de l'utiliser au bord de rive. La magie opéra, et en l'espace d'une heure seulement, ils avaient remonté plus de poissons que les cinq dernières années de pêche. Raphaël était sublimé par l'efficacité d'une telle machine humaine. Il avait décidé pour marquer le coup, de cuisiner la pêche du jour. À cette époque-là, il venait d'apprendre l'art culinaire par sa mère, mais ils étaient loin d'être des artistes accomplis. Cependant ce jour-là, il fit un vrai chef-d'œuvre, et rassasia tout le foyer familial après près de deux heures de préparation : du poisson au dos croûté et citronné, et les quelques pâtes qui traînaient dans le placard de la cuisine. Cependant lorsque la mère et le père de cette belle famille rentrèrent, ils tombèrent des nues en apprenant la chose. La discussion s'enclencha entre les parents et les enfants :

Mère Lindwurm : Waouh, mais où avez-vous dégoté autant de poisson ? Ne me dites pas que c'est vous qui l'avez pêché quand même ?
Père Lindwurm : Non c'est impossible, en cinq ans ils nous ont ramené trois poissons, ce qui est déjà énorme. Alors dites-nous comment vous avez fait ?
Raphaël Lindwurm : Je l'ai pêché avec Milo, Hugo et Sara !
Milo Lindwurm : Oui on voulait vous faire la surprise quand vous rentreriez de l'usine !
Sara Lindwurm : Milo l'a pris au garde-côte altrechtois !
Milo Lindwurm : Mais chut tais-toi un peu garce !
Mère Lindwurm : Quoi, la canne à pêche !
Père Lindwurm : Malheur qu'avez-vous fait, s'ils l'apprennent nous serons tous exécutés !
Mère Lindwurm : Bon allez me montrer votre canne à pêche immédiatement !
Hugo Lindwurm : Tiens.

Le père brisa cette dernière à l'aide de ses genoux en trois grands morceaux, coupa la ficelle et mit le tout dans un sac plastique noir. Mais au moment de jeter le sac, quelqu'un sonna à la porte. En ouvrant, Raphaël découvrit alors trois garde-côtes en tenue noire et dont les couvre-chefs ressemblaient à une menace envers lui. Le ton sérieux et froid des soldats était glaçant d'épouvante pour tous. La menace n'avait jamais été si grande pour la famille. Ainsi Milo commença à regretter son geste. Mais aucune raison de perdre espoir ! se dit-il intérieurement. Il va falloir être convaincant et surtout courageux ! Raphaël prit alors l'initiative de faire son meilleur personnage de scène. Alors, avec un grand sourire il dit à son père :

Raphaël Lindwurm : Papa ! regarde nos héros de la patrie devant notre porte ! Accueillons-les comme il se doit !
Père Lindwurm : Oui bien sûr tu as raison. Entrez je vous en prie.

Ainsi, les trois militaires rentrèrent sans un mot dans la maison, le visage étrangement neutre, ils n'étaient ni sévères, ni joyeux, seulement là et sans que quiconque puisse deviner leur intention. La maman de Raphaël demanda à ses enfants y compris à Raphaël lui-même, de débarrasser la table pour "accueillir convenablement ses invités". Alors, les lampes à pétrole de la famille furent mises sur les meubles, les jeux de Sara rangés, et un encens fut allumé pour dissimuler l'odeur de poisson qui émanait du sac en plastique noir où était dissimulée la canne à pêche brisée en deux. C'est alors que le chat de la famille vint se mettre lui aussi à jouer la comédie, venant sur la table, à la rencontre des trois soldats qui vinrent alors sans un mot s'asseoir autour. Ainsi réuni, le père et la mère s'assirent également autour de cette dernière, ordonnant aux enfants de quitter le salon pour "laisser les adultes" parler. Ainsi les enfants s'exécutèrent immédiatement sans s'opposer à ce qui semblait être une punition à première vue. Mais alors qu'ils arrivaient dans leurs chambres, Raphaël réunit alors ses frère et sœur pour discuter de la situation.

Raphaël Lindwurm : Venez ! Venez !
Raphaël Lindwurm : … Il faut qu'on sache quoi faire si ça dérape !
Milo Lindwurm : Oui mais pour papa et maman qu'est-ce qu'on fait ?
Raphaël Lindwurm : Ils trouveront une solution, j'en suis persuadé.
Sara Lindwurm : Je veux pas qu'il nous arrive du mal mes frères !
Raphaël Lindwurm : Ne pleure pas Sara, tu pourrais attirer l'attention sur nous !
Sara Lindwurm : Pardon grand frère…
Raphaël Lindwurm : Bon, je vous propose de sortir de la maison discrètement par la fenêtre et d'aller chez oncle Hansk ?
Hugo Lindwurm : C'est la meilleure solution à mon avis.
Raphaël Lindwurm : Allez c'est parti suivez-moi !

Ainsi, Raphaël mena ses frères et sœur par la fenêtre. Cependant, il y avait une étape cruciale à la bonne réussite du plan qu'ils devraient ensemble surmonter : passer la fenêtre du salon où se trouvaient les militaires et ne pas être repérés par ces derniers. Ainsi Raphaël leur fit signe de baisser la tête pour passer sous la fenêtre. Alors à la queue leu leu, ils se rendirent de l'autre extrémité de la fenêtre. Mais le peu de discrétion de leurs mouvements pouvait, d'un point de vue extérieur à la gravité de la situation, se résulter du comique d'un spectacle de cirque. Les parents assis en face de la fenêtre purent voir les crânes dépassant de leurs quatre enfants, comprenant ainsi ce qu'ils faisaient. Dans un regard d'incompréhension, ces derniers ne dirent aucun mot, continuant comme si de rien n'était la discussion avec les trois militaires. Cependant Hugo refusait de partir de la maison, il s'arrêta alors proche de la fenêtre pour écouter la conversation avec ses parents.

Père Lindwurm : Monsieur je ne comprends pas votre venue avec votre respect.
L'Officier des garde-côtes : Monsieur, nous allons aller droit au but. Certains témoins disent que vos enfants se seraient introduits dans nos locaux pour voler une canne à pêche sous contrôle de l'État. Vous savez tout comme moi que c'est un délit extrêmement grave, pouvant nuire au déroulé d'une potentielle enquête et étant tout simplement un vol ? Sachez qu'il ne sera pas utile de nier les faits. Pensez-vous sérieusement qu'en entrant dans le salon nous ne nous rendrions pas compte de l'odeur omniprésente du poisson fraîchement pêché. Nous avons interrogé plusieurs voisins qui affirment que vos enfants sont revenus avec plein de poisson. Étrange coïncidence n'est-ce pas ? Maintenant avouez-nous tout pour éviter les pires tortures à vous et à votre famille.
Mère Lindwurm : Mais ! mais...
Père Lindwurm : C'est moi qui leur ai demandé de le voler... C'est moi qu'il faut châtier et personne d'autre ! Ma femme n'est pas au courant de cette affaire, je suis le seul coupable de ce vol.
L'Officier des garde-côtes : Très bien, faisons un exemple devant tous de ce qu'encoure de voler la garde côtière.

Hugo était estomaqué par ce qu'il venait d'entendre. Il entendit alors l'officier demander d'aller les chercher dans leur chambre à un de ses soldats. La supercherie n'allait pas durer, il devait faire vite. Mais au moment où il allait prendre ses jambes à son cou, il entendit l'officier sermonner ses parents : "Vous serez, monsieur, noyé nu dans la rivière attaché à une croix, madame vous serez pendue devant tous, et vos enfants, fusillés à l'entrée de la maison en premier. Et soyez sûr que je suis clément de ne pas leur faire assister à vos exécutions !". Dit-il à voix haute. Alors Hugo courut vers ses frères et sœurs pour les informer de l'atroce nouvelle.

Ainsi les enfants Lindwurm se rendirent en courant chez l'oncle Hansk à trois pâtés de maisons de la leur. Mais sur le chemin, ils se rendirent compte que les garde-côtes avaient compris la supercherie et qu'ils avaient alors lancé une traque dans la ville pour les retrouver. C'est alors que presque arrivés devant la maison de l'oncle Hansk, une patrouille de la garde s'arrêta brusquement, défonçant la porte de la maison pour retrouver les enfants. Grâce à Dieu, ils n'étaient pas encore entrés dedans. Alors dans une terreur qu'ils n'avaient jamais éprouvée auparavant, les enfants menés par Raphaël tentèrent de s'échapper de la ville pour rejoindre la frontière avec Bachmeyer afin de trouver un moyen de se rendre avec un navire dans ce pays de liberté qu'ils imaginaient être : Tanska. N'ayant en tête que les pleurs de sa mère, Hugo se mit alors lui aussi à pleurer sur la route, attirant alors l'attention des citoyens altrechtois de la ville. Ainsi, ils furent traqués toute la journée. Ils devaient se cacher derrière les tas de feuilles, les quelques arbres, et les ruelles sombres que leurs parents leur avaient formellement interdites. Et ils n'avaient pas vraiment tort sur ce point-là. En effet, les ruelles sombres de cette ville étaient remplies de quelques tranchés gorge qui n'hésiteraient pas à tuer et à dépouiller des cibles faibles comme ces quatre enfants là. Mais le jeu en valait la chandelle. Ils réussirent ainsi à éviter dans un premier temps les soldats. Une nuit passa, une nuit quasiment blanche pour les enfants, se relayant pour garder en surveillance les ruelles. C'est alors que Hugo se décida à son tour de passer au petit coin pour se soulager. Cependant au réveil de Raphaël, Hugo avait disparu. Alors, après quinze minutes de recherche sans réveiller ses frères et sœurs, il découvrit le jeune homme sans vie dans un petit buisson. Ce dernier avait le visage déformé, gisant au sol. Alors Raphaël comprit qu'il fallait tout de suite s'échapper de là. Revenant sur ses pas discrètement, il aperçut un homme penché au-dessus de sa sœur. Alors, dans un élan de désespoir il hurla de toutes ses forces le nom de cette dernière pour la réveiller. Mais par réflexe, l'homme asséna d'un coup net sa lame lâche dans la gorge de sa sœur. Milo se réveilla brusquement et vit la scène se réaliser d'un seul coup. Il prit alors de panique la terre, lança sa poignée dans les yeux de l'homme pour courir alors avec Raphaël le plus loin possible de la ruelle, laissant sa sœur et son frère morts ou agonisants au sol.

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21.11.2017

Votre demande de construction d'usine a été acceptée !

Merci d'avoir choisi le Deursoms pour installer Antel Data Centers. Les profits perçus seront versés sur votre compte bancaire à la Banque Océane en fin de chaque trimestre (fin de chaque mois IRL).

Messalie remercie ses Bienfaiteurs.

Note : pas de bonus politique en période électorale.
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