05/08/2017
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Activités étrangères en Tanska - Page 5

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COMMUNIQUÉ DIPLOMATIQUE CHURAYNN
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AZIZ Abdelkassim, porte-parole du conseiller aux affaires étrangères

Lettre ouverte à tous les pays du monde


auteur a écrit : « 


Réveillez-vous. Réveillez vos gouvernements face à une OND qui devient de plus en plus impérialiste.

L’attaque qu’elle a menée contre Carnavale est une honte pour la diplomatie internationale.

Il est facile de parler de notre réussite militaire face aux Trois Nations, que l’OND critique au prétexte que nous n’avons pas tenté de résoudre le conflit de manière pacifique. Oui, nous acceptons les critiques de tous les pays. Mais jamais nous n’accepterons celles de l’OND.

L’OND fait peur aux États.
Elle condamne Churaynn pour avoir attaqué les Trois Nations, alors qu’elle-même a frappé Carnavale.

Nous condamnons fermement cette attaque.

Il est facile de juger, mais eux font de même.
Ils ont attaqué Carnavale en sachant que ce pays dispose de suffisamment de missiles pour anéantir une nation entière, voire plusieurs capitales.

Nous sommes profondément déçus par les agissements impérialistes de l’OND.

Carnavale a répliqué, et ce sont deux millions de civils qui sont morts — non pas sur le champ de bataille, mais sous les bombes d’un impérialisme qui ne cesse de croître.
Deux millions d’âmes, sacrifiées, réduites à de la chair à canon.
L’Empire du Nord a fait le choix de bombarder Carnavale, pensant que c’était la meilleure solution. Une solution fondée sur la violence brute, simple, aveugle.

Oui, nous condamnons fermement le génocide en Kabalie.
Oui, nous n’approuvons pas les exactions commises contre cette population.
Mais n’oublions pas :
Le monde a laissé Carnavale devenir une puissance balistique.
Et aujourd’hui, personne ne peut battre Carnavale sans sacrifier plusieurs villes — ou voir ses alliés en perdre.

Nous attendons de voir quelle réponse sera donnée à cette attaque, qui a causé la mort de deux millions de personnes.

Par ailleurs, Sylva et Faravan ont déclaré vouloir développer leurs capacités balistiques.
Et pire : ils l’ont fait publiquement, à travers des menaces explicites.
Faravan, notamment, a annoncé que quiconque s’en prendrait aux intérêts de la stabilité de l’Afarée serait bombardé.
Si ce n’est pas de l’impérialisme pur, alors qu’est-ce que c’est ?

Oui, nous avons fait des erreurs.
Oui, nous les reconnaissons.
Nous sommes conscients que Churaynn n’a pas toujours fait les meilleurs choix.

Mais aujourd’hui, nous lançons un appel à la communauté internationale :
Unissons-nous pour faire face à une OND qui, après avoir attaqué Carnavale, se prépare à régner en maître sur le monde.
Son armée, déjà puissante, devient désormais inégalable avec le développement du balistique.

À tous ceux qui nous regardent : unissez-vous.
Nous savons que vous suivez ce combat.
Nous savons que, pour beaucoup, la peur empêche l’action.

À tous ceux qui nous regardent : unissons-nous face à cela, car je sais que beaucoup suivent ce combat.

Nous souhaiterions également évoquer l’attaque du Saint Empire de Karty contre l’Empire de Churaynn.
Sachez-le : Churaynn n’utilisera pas les armes.

Nos yeux doivent tous être rivés sur la Kabalie et sur l’OND impérialiste.

Réveillez-vous, réveillez vos gouvernements.

Nous pensons qu’il est dans l’intérêt de chaque pays d’investir à Churaynn, car ces investissements leur permettront d’acquérir un poids économique réel.

Si votre gouvernement venait à être attaqué, il bénéficierait du statut de réfugié politique, et une ville entière serait mise à disposition pour accueillir vos autorités et votre population.

Nous ne sommes pas ici pour faire de la publicité, mais pour vous dire ce que Churaynn peut faire pour protéger les gouvernements.

Protégez-vous face à l’OND.
Et unissons-nous.

Réveillez-vous. Réveillez vos gouvernements

. »

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DÉCLARATION INTERNATIONALE DE LA RÉPUBLIQUE DES TROIS NATIONS
République des Trois Nations de Kolca, de Koltaris, et du Cinat

À l’attention des États partenaires et observateurs internationaux,

La République des Trois Nations, composée des Républiques de Kolca, de Koltaris et du Cinat, souhaite aujourd’hui faire entendre sa voix auprès des nations proches diplomatiquement comme des puissances étrangères, afin d’expliquer avec sincérité et transparence la nature profonde de la crise qui a secoué notre État. Cette crise a été multiforme : politique, diplomatique, militaire, sécuritaire et économique.

Certes, les aspects diplomatiques et militaires, à travers les événements liés au Mandrarika ou les bombardements ayant touché certaines vice-royautés, ont davantage attiré l’attention médiatique internationale. Cependant, cette crise puise son origine dans une faille politique interne, aujourd’hui en voie de résolution. Nous osons espérer, avec prudence mais fermeté, que cette conclusion est proche.

Tout a commencé par une crise diplomatique, révélée notamment dans l’enquête du journal Les News de la République des Trois Nations. Des dysfonctionnements administratifs graves ont conduit à un silence diplomatique de notre part à l’égard de nations qui, pourtant, avaient officiellement tenté d’établir un contact avec l’une ou plusieurs de nos Républiques. En conséquence, des votes successifs ont été organisés dans le but de corriger ces défaillances.

Mais c’est bien le 6 octobre 2016 que débute la crise politique. Ce jour-là, chacune des Républiques s’est prononcée sur l’ouverture de relations diplomatiques approfondies avec le Second Empire Constitutionnel de Slaviensk. La République de Kolca a voté favorablement, tout comme la République de Koltaris. Le Cinat, pour sa part, a opté pour une troisième voie : la saisine du Sénat, conformément aux modalités de vote prévues par notre système tripartite (oui / non / renvoi au Sénat).

Le Sénat fut donc saisi. Conformément à notre Constitution, le président du Sénat, le Sénat dans son ensemble, ainsi que le roi-président, chef de l’État, disposent d’un mécanisme légal de vote d’influence, leur permettant, dans des conditions spécifiques, d’orienter le résultat d’un scrutin. Ce dispositif fut activé dans ce cas précis, avec une orientation défavorable à l’ouverture diplomatique.

Néanmoins, malgré ce vote d’influence, la loi fut adoptée à une large majorité. En réaction, le roi-président Maximilian Reuter a opposé son veto, s’opposant ainsi frontalement à la volonté exprimée. Cette décision a constitué un tournant : en posant ce veto, le roi-président s’exposait à une procédure de destitution, laquelle fut effectivement engagée, et conclue, il y a quelques mois.

Le processus fut pleinement constitutionnel : le président du Sénat, Lilian Christophe, et les trois présidents des Républiques ont chacun activé leur prérogative d’influence ; mais grâce à cela, une majorité incontestable a conduit à la destitution de Maximilian Reuter.

Conformément à notre loi fondamentale, dans le cas d’une destitution présidentielle, le président du Sénat devient automatiquement empereur-président. Ce titre, bien que prestigieux, n’est pas un mandat absolu : l'empereur-président exerce des fonctions renforcées, mais temporelles. Deux choix s'offrent alors à lui, déterminés par un vote indépendant du Sénat et l’approbation des trois Républiques.

Les trois présidents ont validé une reconduction au pouvoir jusqu’en 2031, soit un mandat de 15 ans (2016-2031). Le Sénat, quant à lui, a accordé les pleins pouvoirs et officialisé la double fonction d’empereur-président et président du Sénat, conférant ainsi au chef de l’État une légitimité consolidée.

Ce cas n’est pas sans précédent dans notre histoire :
  • Louis-Philippe Fyss, dit « le Père », empereur-président de 1931 à 1946, après avoir été président du Sénat (1928–1931).
  • Louis-Philippe Fyss II, son fils, de 1961 à 1976, après un mandat sénatorial de 1958 à 1961.
  • Henri de Rivoli, sans doute le plus emblématique, empereur-président de 1979 à 1994, puis réélu roi-président de 1994 à 2006, avec un passage sénatorial de 1976 à 1979.

Il s’agit donc du quatrième empereur-président de notre République : une tradition républicaine ancrée, connue et comprise de notre peuple.



1. RÉFORMES MAJEURES EN COURS


Un remaniement politique majeur est actuellement en cours, accompagné de deux réformes d’ampleur :

1. Réforme institutionnelle de Kolca
La République coloniale de Kolca est en voie de devenir la République fédérée de Kolca ou République des nations d’Afarée et de Kolca, afin d’harmoniser son système avec ceux de Koltaris et du Cinat.

2. Abolition des sujets économiquement dépendants (SED)
  • Cinat : 1,4 million de SED sur 15,8 millions d’habitants (7 %)
  • Kolca : 24,2 millions de SED sur 29,7 millions d’habitants (≈ 81,5 %)

Ce qui a déjà été fait :
  • Abolition de la torture, de la surveillance, de l’espionnage et du contrôle économique
  • Mise en place de salaires minimums garantis par l’État
  • Obligation pour les anciens propriétaires de rémunérer les employés à 10 % du SMIC minimum, si ils les emploient
  • Construction de logements publics pour l’insertion



2. RÉFORME ÉLECTORALE ET INCLUSIVITÉ


La réforme électorale est primordiale : seuls 3,4 millions de citoyens sur plus de 18 millions de majeurs peuvent actuellement voter à Kolca. Le président de Kolca a accepté la réforme pour mettre fin à ce déséquilibre.

Des lois anti-discriminatoires sont également en préparation :
  • Interdiction des actes racistes envers les anciens SED
  • Protection des anciens propriétaires pour éviter un exode économique
  • Harmonisation de l’élection présidentielle : le Vice-Roi de Kolca ne sera plus automatiquement président



3. APPEL À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE


La République des Trois Nations sollicite l’aide et le soutien de la communauté internationale pour :

  • Conseiller les réformes en cours
  • Identifier les faiblesses structurelles
  • Offrir un appui économique temporaire
  • Accompagner la construction d’un modèle équitable entre citoyens

Nous garantissons un remboursement à long terme pour toute aide financière apportée, et nous engageons à ne laisser aucun citoyen dans la misère.

La République ne reniera pas son histoire. Elle la transformera.
L’objectif est d’achever ces chantiers avant la fin de l’année 2017. Cela sera long, exigeant, mais possible avec votre aide.




Pour la République, la Démocratie et la Paix,
Lilian Christophe
Empereur Président de la République des Trois Nations
Président du Parti Socialiste Démocrate (PSD)


<i>Empereur-Président entre 2016 et 2031, Lilian Christophe</i>
Lilian Christophe,
Empereur-Président choisit et élu entre 2016 et 2031.


Rédigé par le Palais Sénatoriale en Commission, République des Trois Nations.

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Communiqué du cabinet de la Haute-Commissaire des Communes Unies du Paltoterra Oriental

À l’attention de la rédaction du journal "Le Petit Continent" et de Madame Madeleine Skolgund,

C’est dans un contexte d'une gravité exceptionnelle et que vous connaissez bien que nous prenions connaissance de vos récents échanges. En de pareils moments, où chaque parole publique pèse lourd, la responsabilité des dirigeants et des médias qui leur offrent une tribune est immense. Permettez-nous en préambule d'assurer que nous partageons sans réserve la peine et l'horreur face au massacre d'Estham nous regrettons profondément chaque victime civiles, qu'elles soient nordiques ou carnavalaises. Vous avez aussi à ce titre toute notre amitié dans l'épreuve que traverse votre pays : espérons que ces évacuations s'avèrent strictement inutiles. Cela étant dit la guerre est une tragédie absolue qui exige de nous toutes et tous, a minima, une rigueur intellectuelle et une profonde humanité.

C'est donc avec une attention mêlée de tristesse et de stupeur que j'ai lu les propos tenus par Madame Madeleine Skolgund, dont je respecte du reste le parcours au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques. Sa comparaison hâtive et, disons-le, mal informée entre la situation en République Translavique et celle des Communes Unies du Paltoterra Oriental m'oblige à apporter une clarification manifestement nécessaire.

Madame Skolgund évoque avec une certaine désinvolture "l’état de délitement des communes orientales après des années d’occupation", qu'elle oppose à la supposée réussite de la République translavique, laquelle aurait "retrouvé une véritable économie". Cette affirmation, prononcée sans nuance ni connaissance apparente de notre réalité, est une contre-vérité blessante pour les millions de citoyennes et citoyens qui œuvrent chaque jour à la reconstruction de nos communes.

Il est vrai que le Grand Kah est intervenu sur notre sol, tout comme l'OND et la Loduarie sont intervenus en Translavya, pour mettre fin aux politiques de régimes qui menaçaient la paix. Mais la comparaison s'arrête là. La Translavya, malgré les horreurs de son régime, était un État-nation structuré, doté d'infrastructures et d'une administration qui, bien que dévoyées, existaient. La partition a été douloureuse, mais elle s'est faite sur la base d'un État préexistant.

Notre point de départ fut tout autre. La Communaterra n'était pas un régime autoritaire au sens où vous l'entendez traditionnellement, mais un trou noir politique et social. Un projet nihiliste qui, dans sa fureur autodestructrice, a méthodiquement anéanti les fondations même de la société. L'économie, l'agriculture, les infrastructures, rien n'y a survécu. Pas même les liens sociaux les plus élémentaires. Vous comprendrez ainsi que l'intervention kah-tanaise n'a pas mené à une occupation au sens traditionnel du terme, mais à une mission de sauvetage face à un effondrement total, empêchant une catastrophe humanitaire d'une ampleur difficilement imaginable. Elle s'est du reste menée avec l'aval et en coopération avec nos organisations de résistance locales, parmi lesquelles la Garde Républicaine que j'ai eu l'honneur de présider.

Par conséquent ce que Madame Skolgund qualifie de "délitement" est en réalité le processus lent, ardu et douloureux de reconstruction d'une nation à partir du zéro absolu. Chaque route, chaque école, chaque ferme collective réorganisée en commune autonome est une victoire contre le néant laissé par nos prédécesseurs. Notre chemin est plus long et plus difficile, car nous avons choisi de construire une souveraineté réelle, pierre par pierre, avec notre peuple, et non d'implanter une greffe exogène dont la nature même aliénerait économiquement ou socialement nos citoyens.

Ce qui m'amène à mon second point, adressé cette fois à votre rédaction. Un journal se prétendant de la qualité du Petit Continent ne devrait pas se faire le relais docile d'une parole officielle sans un minimum de recul critique ou de travail d'investigation. Laisser proférer de telles affirmations sans les questionner, sans apporter de contexte, sans chercher à vérifier les faits, c'est renoncer à la mission première du journalisme pour devenir un simple instrument de propagande.

Un travail d'enquête, même sommaire, sur la situation en République Translavique aurait par exemple révélé une réalité bien plus complexe que le tableau idyllique suggéré. Il aurait mis en lumière les tensions sociales croissantes, les inégalités galopantes que certains nomment déjà la Grande Spoliation. Il aurait révélé qu'une part significative des postes à responsabilité et des secteurs économiques les plus lucratifs est aujourd'hui contrôlée par des intérêts et des travailleurs étrangers, notamment teylais, créant un modèle de croissance spectaculaire, je vous l'accorde, mais surtout profondément dépendant. Un modèle que d'aucuns qualifieraient sans hésiter de néocolonialisme.

Nous ne jugeons pas les choix faits par les autorités translaviques, qui font face à leurs propres défis immenses. Mais présenter leur modèle comme une réussite incontestable face à nos difficultés, c'est faire preuve d'une cécité coupable. Si les indicateurs capitalistes d'usage ne témoignent pas d'une croissance aussi impressionnante au sein des Communes Unies, c'est que nous nous battons pour une prospérité juste et partagée, pour une souveraineté vécue par chaque citoyen. Pour un pays où, contrairement à ailleurs, ne se constituera pas une classe de possédant concentrant chaque jour un peu plus de pouvoir et de richesse, et une classe de serfs enchaînés par le salariat et la faim.

En cette période de trouble, vos lecteurs n'ont pas besoin de simplifications hâtives ni de jugements à l'emporte-pièce. Ils ont besoin de vérité, de complexité et d'empathie. Nos vies valent sans doute peu de choses, mais c'est tout de même presque vingt-huit millions d'humains que vous avez, avec une grande désinvolture, insultés dans leurs efforts.

J'invite donc Madame Skolgund et votre rédaction à venir constater par eux-mêmes, sur notre sol, le travail titanesque de reconstruction que nous menons. Ils y verront non pas un peuple en "délitement", mais un peuple debout, résilient, qui bâtit son avenir avec la dignité des survivants. À défaut de quoi, peut-être pourriez-vous à l’avenir faire un peu plus attention à ne pas essentialiser des pays entiers, ou comparer ce qui ne s'y prête pas.

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Iris Leonid Pavalanti
Haute-Commissaire des Communes Unies du Paltoterra Oriental
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BARTHOLOMÉON DE PETIPONT

Bartholoméon de Petipont
Vu et s'en tape
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L'Altrecht, étant devenu une nation aux désirs pacifistes et aux envies commerciales, prit note des recommandations des pilotes tanskiens. Il est en effet vrai que fournir des armes à un pays soutenant l'esclavage d'un autre était quelque peu risqué. Mais les tanskiens avaient montré une chose à l'Altrecht : ils n'étaient pas là pour nuire à notre pays, mais bien à Menkelt. En effet, les avions de chasse tanskiens auraient pu immédiatement entamer un combat aérien ou demander de se poser sur leur aéroport, ce qui aurait déclenché une situation extrêmement délicate et aurait probablement abouti à un combat aérien spectaculaire. Non. Ils sont restés dans la limite des choses. Alors le commandant de la petite flotte renvoya sur la radio :

Ici le commandant altrechtois de la flottille aérienne "Armonie III". Nous confirmons la réception de votre message radio et vous confirmons qu'il s'agit d'un convoi militaire commercial. Nous prenons acte de vos demandes et faisons immédiatement demi-tour vers notre aéroport de départ en Altrecht. Notre gouvernement vous envoie ses excuses pour le dérangement et vous salue. Vos raisons sont tout à fait légitimes, et nous informerons notre client que leur livraison sera effectuée dès la fin de leur soutien au Gramatika en Afarée.

Dans la vitre de l'avion de transport du commandant, les pilotes firent un signe de la main, un salut militaire, en débutant leur manœuvre de demi-tour.
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Municipalité de Deursoms
30.06.2017

Votre demande de construction d'usine a été acceptée !

Merci d'avoir choisi le Deursoms pour installer une filière d'électronique de pointe de votre compagnie. Les profits perçus seront versés sur votre compte bancaire à la Banque Océane en fin de chaque trimestre (fin de chaque mois IRL).

Messalie remercie ses Bienfaiteurs.

Note : construire une usine crée de l'emploi à Deursoms, et donne un boost de faveur à la municipalité locale (Parti républicain) pour les prochaines élections.
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La vie est parfois faite d'opportunités et de malheurs.
Quelque part vers le lieu d'interception de la flotte Stérusienne.
Event modération

La situation entre les flottes et donc les hommes semblait réglée. Les hommes avaient réglé une situation de tension élevée. La présence d'une flotte pouvant faire la guerre dans les eaux du Nazum n'avait pas plu à tous les pays, les nations et états-majors de la région. Les tensions réglées, si récemment, flottaient encore au-dessus des eaux, comme un drap recouvrant les océans, étouffant les sons, alourdissant l'air. Les marins, sur les ponts des frégates dont les pavillons, jadis symboles d'hostilité, pendaient maintenant mollement sous un soleil ardent et pointaient ses rayons sur les cuirasses des navires présents. C'est alors, qu'au cœur de cette paix et cet apaisement, qu'un navire de chaque flotte put observer, autant qu'ils étaient au total, un événement somptueux qui fit taire les murmures et attira le regard des hommes.

Un souffle puissant, pouvant être vécu de l'intérieur des cuirasses comme un choc violent et doux à la fois, retentit de chaque côté des navires ayant la chance de participer à ce spectacle. Les structures métalliques frissonnèrent, faisant vibrer le pont sous les bottes et les écrans des postes de contrôle. Sur les ponts extérieurs, les hommes furent témoins de la source. Là, à moins de cent mètres, une forme colossale apparaissait devant les si petits yeux des humains voyant le spectacle. Cette forme est apparue, non pas suite à une violence abrupte montrant un danger, mais avec une finesse inégalée dans ce monde. Ce n'était pas un sous-marin inconnu, pas une anomalie détectée par les sonars, mais une baleine, pourtant si différente de tout ce que leurs instruments ou leurs yeux n'avaient jamais enregistré.

Sa peau, lisse et sombre à la fois, brillait de mille feux à mesure que l'eau se dégageait et que les rayons du soleil frappaient avec puissance et délicatesse le corps des baleines. Mais ce qui captiva le plus les hommes, ce furent ses yeux. Vastes, d'un noir abyssal et d'une intelligence palpable, ils semblaient contenir la sagesse des océans et les souvenirs des millénaires. Il n'y avait aucune peur, aucune agressivité dans ce regard, seulement une curiosité insondable, presque un appel silencieux qui résonnait plus fort que n'importe quel ordre radio.

À la vue de cela, les baleines (une baleine visible par flotte pour rappel) donnèrent un coup de queue dans les eaux calmes de l'océan. Un geste lent et majestueux soulevant l'eau tout aussi majestueusement et dont quelques gouttes retombèrent sur les ponts des navires. Le geste des baleines n'était pas celui d'un réflexe animal face au danger, c'était une invitation car, aussitôt ce geste terminé, les baleines tournèrent leur immense corps vers l'Ouest. Puis, elles entamèrent une lente et régulière progression, sans un geste brusque, sans une accélération soudaine, comme si elles s'assuraient d'être suivies.

Au fond d'eux, assez inexplicablement, quelques hommes au sein des navires ressentaient un appel, un appel contrôlable, fort heureusement. Cet appel n'était pas un simple instinct, mais une symphonie d'émotions contradictoires. Une part d'eux criait au danger, les avertissant du danger potentiel de cet appel inconnu et d'une possible aventure dans des eaux profondes, troubles et même peut-être une tempête. Couplé à ce sentiment de danger, il y avait un sentiment de paix, parfois plus fort ou moins puissant que le sentiment de danger selon les hommes. Une sérénité émanait de l'être majestueux, une promesse de libération face aux conflits les plus profonds des êtres vivants. Cette paix était accompagnée d'un espoir certain mais entouré de cris de souffrance d'hommes et de femmes portant sur eux le poids d'un mal inconnu.

Alors qu'allaient décider les capitaines de navires ? Fallait-il suivre ces êtres majestueux ou au contraire se contenter de regarder passivement la situation ? Ou encore plus sage ou lâche, selon le point de vue, partir de cet endroit avant qu'il soit peut-être trop tard ?


Attention, aucune action hostile de joueur à joueur ne pourra être menée. Au regard du coût des navires, aucun navire ne pourra être perdu durant cet événement, mais des pertes humaines pourront être décomptées.
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Et alors que le diplomate de la République fédérale de Tanska envoya sa missive, une demi-heure après; un étrange message s'afficha dans sa boîte mail.

Erreur de destinataire. Transfert de la missive en cours. <<<<<<<<<<<<<<<<< Veuillez vous adressez au bon Ministère des Affaires Etrangères.>>>>>>>>>>>>>>>>>>
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