10/06/2018
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[Presse] Les médias lermandien - Page 5

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TL1 OU LERMANDIE 1
EDITION EN DIRECT DU 17/06/2017
extrait vidéo diffusé à 20h11

LERMANDIE 1 plateau

Matilde Gerarld: "À présent, les dernières nouvelles concernant la guerre en Eurysie centrale. Nous venons d’apprendre que la Première ministre Elisabeth Miller a tenu une déclaration officielle lors d’une conférence de presse. Elle y condamne fermement le recours à la force armée par les autorités hotsaliennes en réaction au changement de régime en Altrecht. Elle dénonce également le soutien apporté par le Royaume de Teyla aux agresseurs, ainsi que la tentative des autorités teylaises de contraindre la République Impériale de Karty à rejoindre le conflit.
Direction Volkingrad, capitale kartienne. Bonjour Frédéric Lefrançois. Cette tentative de pression exercée par le Royaume de Teyla sur la République Impériale de Karty a-t-elle eu des effets favorables pour le camp hotsalien ?"

Frederic LEFRANCOIS, correspondant à Karty

Frédéric Lefrançois: "Bonjour. Eh bien, c’est tout le contraire. La chancellerie kartienne a catégoriquement rejeté ce qu’elle considère comme une tentative de chantage diplomatique de la part de Teyla, fondée sur une faveur obtenue via une protection liée à des ingérences extérieures.
Par ailleurs, les forces armées hotsaliennes ont lancé des bombardements en Kaulthie, dans des zones frontalières proches de Karty. Cette agression a provoqué une vive réaction de la classe politique kartienne, qui a publiquement dénoncé ce qu’elle qualifie de “stupidité diplomatique” de Teyla.
Je m’appuie notamment sur les propos de Sebastian Okovia, député kartien, qui a dénoncé sans réserve l’hypocrisie du Royaume de Teyla, l’accusant de ne pas assumer ses erreurs en tentant de forcer Karty à s’engager dans un conflit qu’elle n’a ni provoqué ni approuvé."

Matilde Gerarld: "Étant donné que la classe politique kartienne n’a pas validé l’appel à l’aide dans le cadre de l’alliance militaire entre Teyla et Karty, la chancellerie kartienne risque-t-elle une rupture diplomatique avec Teyla ?"

Frédéric Lefrançois: "Selon plusieurs représentants de la chancellerie, la cheffe du gouvernement kartien semble être prête à assumer cette éventualité. Elle estime que Teyla n’a pas compris la posture diplomatique de Karty, fondée sur une indépendance politique exercée dans le respect et la courtoisie envers les États souverains.
Une chose est certaine : le comportement de la diplomatie teylaise, combiné aux bombardements incontrôlés de son allié hotsalien, notamment sur un pays neutre comme la Kaulthie, a gravement entaché sa crédibilité sur la scène internationale."

Matilde Gerarld: "La déclaration des autorités lermandiennes était très attendue à Karty. Comment la chancellerie a-t-elle réagi aux propos de la Première ministre Miller ?"

Frédéric Lefrançois: "Vous savez, Karty n’a pas la réputation d’être un partenaire international facile à manœuvrer. Pourtant, la déclaration de la Première ministre Miller a été accueillie avec respect ici, notamment pour avoir dénoncé le manque de diplomatie du Royaume de Teyla.
Ce qui est assez cocasse, c’est que Teyla avait joué un rôle majeur dans un sommet de négociation diplomatique entre la Lermandie, son alliée Westalia, et la Fédération de Sterus."

Matilde Gerarld: "Frédéric Lefrançois, en direct de Volkingrad. Merci pour tous ces éléments. Julien Gauthier…"

Julien Gauthier: "Avant toute chose, il est essentiel d’évoquer les relations diplomatiques entre le Royaume de Teyla et les Communes Unies du Grand Kah. Ces deux États incarnent des visions politiques radicalement différentes : les Communes du Grand Kah adoptent un régime proche de l’anarchisme, tandis que le Royaume de Teyla repose sur un modèle libéral.
Ce qui semble avoir irrité la diplomatie teylaise, c’est le soutien indirect du Grand Kah à la Principauté de Carnaval, notamment par le biais d’une aide humanitaire. Il est donc plausible que les autorités teylaises aient choisi de soutenir un allié, en l’occurrence Hotsaline, qui rejette fermement le changement de régime en Altrecht.
Cela dit, Teyla semble avoir surestimé sa puissance diplomatique et militaire. Dans ce conflit, elle dispose de peu d’alliés capables de compenser le nombre croissant d’adversaires. D’où la pression exercée sur la chancellerie kartienne. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Karty a rappelé une partie de ses forces stationnées en Lermandie afin de renforcer sa propre sécurité."

lemrandie1_carte eurYsie centrale

Julien Gauthier: "Comme vous pouvez le voir sur cette carte, Hotsaline se retrouve géographiquement isolée de son allié teylais, tandis que le camp pro-Altrecht encercle progressivement son territoire. Il ne faut pas oublier que Hotsaline ne partage de frontières qu’avec des États neutres."

Matilde Gerarld: "Et qu’en est-il des nations qui se sont officiellement déclarées neutres ?"

Julien Gauthier: "Outre Karty, déjà mentionnée, Rasken semble déterminée à ne pas s’impliquer dans ce conflit, soutenue dans sa position par une force aérienne et navale velsnienne, notamment issue des unités du Grand Kah.
Par ailleurs, les autorités raskenoises se sont affirmées protectrices des Gradenbourgeois, une population kresetchnienne située au nord de la Kresetchnie, à la frontière avec Rasken, dans ce qui est temporairement appelé l’Administration Provisoire de Réintégration Territoriale."

Lermandie1 Confederation de Kresetchnie

Julien Gauthier: "Pour garantir la sécurité de cette région, Rasken a instauré une “No Fly Zone” dans l’espace aérien gradenbourgeois. Toutefois, qu’ils soutiennent ou non cette mesure, une partie de la population locale se montre très critique à l’égard des actions hotsaliennes, comme en témoigne un article d'un journal local intitulé Le Petit Montagnard, dénonçant la politique de déstabilisation menée dans la région.
Il est également important de rappeler que ce territoire n’est plus occupé par les forces armées raskenoises depuis plusieurs mois, à la suite de négociations entre Rasken et la Confédération de Kresetchnie.
Enfin, un autre acteur mérite d’être mentionné : le Bergrun, un Etat membre de la Confédération de Kresetchnie. Ce pays rejette catégoriquement l’intervention de Velsna, qui prétend défendre l’intégrité territoriale de Rasken sous prétexte de protéger la souveraineté de la Confédération de Kresetchnie, dont Hotsaline est membre.
Autrement dit, la situation est tout bonnement explosive."

Matilde Gerarld: "Et étant donné que Westalia est un partenaire de Teyla dans le domaine de la sécurité maritime, ne risque-t-elle pas d’être appelée à entrer dans le conflit ?"

Julien Gauthier: "Une demande de la diplomatie teylaise est envisageable, mais son acceptation par Westalia me semble peu probable pour plusieurs raisons.
Premièrement, le contexte électoral : les élections législatives auront lieu en septembre prochain, et le gouvernement de gauche actuellement en place est politiquement affaibli. Il serait risqué pour lui d’adopter une posture militariste dans un conflit lointain, surtout provoqué par un allié de Teyla.
Deuxièmement, les relations étroites entre Westalia et les Communes du Grand Kah rendent toute intervention diplomatiquement délicate.
Troisièmement, la République de Lermandie exercera sans doute une pression forte sur Westalia pour qu’elle reste en dehors du conflit, même si je doute que ce soit nécessaire.
Enfin, si Westalia devait s’engager militairement, la destruction de ses forces armées serait presque inévitable, ce qui irait à l’encontre de ses intérêts stratégiques."

Matilde Gerarld: "Un échange très instructif. Merci à Frédéric Lefrançois et à Julien Gauthier, reporter et chroniqueur chez Lermandie 1."
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JournalLermand

La Lermandie se désengage officiellement de l’ASNA ! Et (re)naissance du programme spatial lermandien!
Par Catherine Marboulin

Le 4 juillet 2017, le Parlement a voté symboliquement sur l’avenir de la participation de la Lermandie au sein de l’ASNA, l’agence spatiale affiliée à l’ASEA. Depuis plusieurs semaines, les deux chambres s’étaient réunies en Commission Parlementaire Spéciale, convoquée par la Première ministre Elisabeth Miller, sur proposition du ministre de la Guerre Wilfried Chaumond. Le sujet : la place de la Lermandie dans l’ASNA.
L’objectif de cette commission était non seulement de statuer sur la poursuite ou non de cette participation, mais aussi de proposer des solutions alternatives pour garantir l’accès de la Lermandie à l’espace.

Après de nombreuses semaines de discussions entre députés, sénateurs, ministres, ainsi que la consultation de plusieurs officiers militaires et responsables de l’ARDL, représentée par Félix Castex, la commission a voté, à titre consultatif, la fin de la participation lermandienne à l’ASNA.
Ce vote, auquel les membres de la commission ont eu accès à l’ensemble des dossiers liés à la coopération entre la Lermandie et l’ASNA, reflète une perte de confiance du Parlement envers l’intégrité sécuritaire de l’agence, principalement dirigée par les autorités de l’Union et Empire des Cités d’Akaltie. Cette responsabilité leur incombe notamment depuis l’incident de cyberattaque du 22 octobre 2016, survenu sur le site de lancement situé en territoire akaltien.

Néanmoins, les parlementaires estiment que, malgré cette faute grave, une coopération technique entre la Lermandie et l’ASNA doit être maintenue dans le cadre plus large de l’ASEA.
Concernant les solutions envisagées, le directeur de l’ARDL, Félix Castex, a proposé de transformer le programme spatial lermandien en une véritable administration autonome, moins dépendante de l’ARDL. Cette réforme vise à renforcer la transparence vis-à-vis des contribuables et à limiter la militarisation de l’espace. Cette proposition a été approuvée par la commission, et la cheffe du gouvernement a ratifié cette transformation en lui attribuant un nom : l’Agence Républicaine des Études Spatiales.

Selon le ministre Chaumond, le futur centre de lancement sera installé dans la Zone 23, une ancienne zone militaire située à proximité d’Artaville, autrefois dédiée aux essais de missiles balistiques et aux tirs vers l’ancienne Vietie. La transformation du site devrait durer environ six mois.

Concernant le lanceur, bien que la Lermandie ait déjà développé les moteurs à ergol Julius, la mise au point d’un lanceur pleinement opérationnel nécessitera encore au moins un an. Ce délai reste relativement court grâce à l’expérience acquise au sein de l’ASNA et aux nombreuses recherches menées dans les années 2000 sous la direction du professeur Richard Muller.

Enfin, malgré l’interruption de la coopération entre la Lermandie et Karty en raison de la guerre hotsalienne-altrechtoise, le gouvernement prévoit de contacter prochainement le gouvernement westalien, également désengagé de l’ASNA, afin de trouver une solution temporaire au problème d’accès à l’espace.
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TL1 OU LERMANDIE 1
EDITION EN DIRECT DU 07/07/2017
Interview du Député Sebastian Okovia!

Interview du député

Roger Lemercier: "Bonjour et bienvenue dans L'Entretien, l’émission des grandes interviews sur Lermandie 1. Nous sommes aujourd’hui à Bradis, et notre invité pour cette rencontre exclusive est Monsieur Sebastian Okovia, député au Conseil des Élus de la République Impériale de Karty, l’équivalent du Parlement de la République de Lermandie.
Vous êtes ici à Bradis dans le cadre d’une visite diplomatique. Merci d’avoir accepté notre invitation, Monsieur Okovia. "

Sebastian Okovia: "Merci à vous, Roger."

Roger Lemercier: " En Lermandie, l’émergence du conflit en Eurysie centrale, que nous appelons sobrement “guerre hotsalienne-altrechtoise”, est très mal vécue par la société lermandienne. Elle parvient même à éclipser l’actualité liée à la rivalité Lermandie/Sterus.
D’autant plus que l’exécutif estime qu’un dialogue diplomatique aurait pu éviter ce bain de sang.
Dites-moi, Monsieur Okovia, comment cette guerre est-elle perçue en République Impériale de Karty?"

Sebastian Okovia: "Une question vastement large, si je puis me permettre. Tout d'abord je tâcherais de commencer par ces mots, je ne représente pas Karty. Tout du moins officiellement comme pourrait le faire la Chancelière Orlovski, je suis un député, un parlementaire voyez-vous. En réalité je fais partie du Parti Totalité Libérale, mais vous m'avez déjà présenté.
Bon, on en passe à la perception de cette guerre. D'ailleurs je m'étonne, vous la nommez guerre hotsalienne-altrechtoise, mais l'Altrecht n'est pas un réel acteur de ce conflit, il est la victime si vous voulez, le point de départ aussi. En exactitude, ce serait plus une guerre Teyla-Estalie, avec l'Hotsaline dans le camp des Teylais, et le Grand Kah pour l'Estalie.
Evidement la République Impériale ne peut que s'attrister de ces conneries, la région est déstabilisée après tout. Egalement, et du point de vue de la population cette fois, la surprise. Oui, la surprise. Cela doit bien être la première fois depuis un moment que les Kartiens voient un conflit aussi proche s'enflammer, le dernier doit remonter à plusieurs siècles!"

Roger Lemercier: "Il faut préciser que cette appellation est née de notre point de vue, quelques jours après le bombardement hotsalien. Dans ce cadre, Hotsaline est considérée comme l’agresseur, tandis que l’Altrecht apparaît comme une nation victime, ce qui a déclenché un conflit majeur en Eurysie. Bien entendu, l’évolution de cette guerre pourrait amener à revoir son nom."

Sebastian Okovia: "Ma foi il est toujours intéressant de découvrir ces quelques spécificités linguistiques et culturelles !"

Roger Lemercier: "Face à la pression diplomatique liée à ce conflit, la Chancellerie kartienne a décidé de rapatrier une grande partie de ses unités basées en Lermandie. Comment compte-t-elle maintenir sa vigilance vis-à-vis de l’Union et Empire des Cités d’Akaltie?"

Sebastian Okovia: "Ah les toucans, ça fait longtemps que j'en ai pas entendus parler. La réaction de la Chancelière et de la Ministre de la Défense est normale, imaginez qu'une telle guerre pète à vos portes, vous rapatriez forcément tout le monde. Cependant cette action fait défaut à la force de pression Kartienne sur l'Akaltie, c'est vrai. Mais à présent je vous interroge sur les capacités de nuisance de l'Akaltie, inexistantes. De plus, qu'il n'y ait qu'un seul ou cent avions, c'est du pareil au même. Dans les deux cas, l'Akaltie sait que l'autorité Kartienne est présente. Simplement, dans le cas où y'a un avion, faudra juste prendre le temps de ramener le reste de l'aviation en cas d'ingérence."

Roger Lemercier: "Vous avez justement employé le terme juste, si je puis dire. En effet, vous avez parlé de “nuisance” plutôt que de “puissance”. Car le gouvernement lermandien actuel ne semble pas intimidé par l’Akaltie sur le plan du hard power, mais plutôt préoccupé par sa capacité à déstabiliser un continent entier via des réseaux issus de populations marginalisées."

Sebastian Okovia: "Car après tout l'on qualifie par la nuisance ce qui relève du nuisible, ce qui je trouve illustre bien le gouvernement Akaltien et ses consorts. Par de trop nombreuses fois, l'Akaltie a démontré son impérialisme, son ultra interventionnisme même. Ce même facteur qui se base sur la glorification de la race native Aleucienne, à tel point que l'on pourrait même observer un racisme des plus déplacés."

Roger Lemercier: " Étant donné que le gouvernement lermandien a invoqué le Traité d’Epsilon il y a quelques mois dans le cadre d’une potentielle sortie de l’ASNA, comment une solution pourrait-elle être envisagée, sachant que cette guerre a suspendu le partenariat Lermandie/Karty?"

Sebastian Okovia: "Cet arrêt se fait dans votre sécurité, chers Lermandiens. Regardez comment l'Hotsaline bombarde aléatoirement tout le monde, suffirait qu'un de ces missiles soit destiné sur nous et vous en subirez aussi les conséquences. Non, il suffit simplement d'attendre quelques semaines, et le conflit sera terminé. Les relations internationales seront à nouveau normalisées, comme toujours."

Roger Lemercier: "Comment est perçue l’alliance entre la Lermandie et Westalia dans les cercles politiques kartiens? "

Sebastian Okovia: "Une alliance si lointaine, géographiquement j'entends, limite un peu la perception des députés. Dans mon cas, ça me paraît une alliance solide. Dans le cas du gouvernement, qui lui se doit de vous considérer, ça peut être profitable. Les services diplomatiques Kartiens ont déjà commencé, ils se sont rapprochés de votre pays, et de la Westalie."

Roger Lemercier: "Des relations économiques et militaires approfondies entre la Lermandie et Karty sont-elles envisageables à moyen terme?"

Sebastian Okovia: "Le long terme serait plus judieux aux yeux de mon gouvernement. Aux miens en revanche, il me paraît tout simplement nécessaire de composer économiquement le plus possible. Le pouvoir d'un pays se mesure à son hard power, améliorer l'économie, c'est rendre son pays plus fort !"

Roger Lemercier: "Vous êtes député du Parti Totalité Libérale, qui détient actuellement 22 sièges. Avec le récent changement de régime en Karty, comment percevez-vous l’opinion publique en vue des prochaines élections législatives?"

Sebastian Okovia: "Ah ces élections, elles se déroulent tous les premiers janviers, c'est très dynamique. Hélas je ne peux vous convaincre de voter pour mon parti, nous sommes sur un plateau Lermandien ! Je demeure parfaitement optimiste, notre programme est réaliste. De surcroît, dans un avenir proche, des discussions avec la Grande Coalition Républicaine, parti politique au pouvoir, celui de la Chancelière, seront envisagées."

Roger Lemercier: "Comment voyez-vous l’intégration de l’économie kartienne dans la mondialisation?"

Sebastian Okovia: "Pas assez ! C'est le mot. Nous possédons une expertise dans l'automobile, dans l'agriculture, le gouvernement actuel se concentre bien trop sur le militaire et la diplomatie. Evidement l'économie, le Produit Intérieur Brut, ça monte, mais pas assez !"

Roger Lemercier: "Tout comme Karty, la République de Lermandie adopte une politique très protectionniste en matière d’armement. Ne pensez-vous pas que cela pourrait freiner les futurs partenariats stratégiques entre nos deux nations?"

Sebastian Okovia: "Cela me permet de continuer sur le volet militaire. Lorsque le gouvernement actuel entreprend énormément dans le militaire, la production est grandement nationale. Il serait sage de profiter de cette force, le marché de l'armement est actuellement sous oligopole. Il serait très intéressant de bien s'y implanter. Vous de même, pourquoi imaginer la concurrence ? Non, imaginez plutôt un partenariat. La force de deux pays militaristes combinée, ce serait un pouvoir de marché considérable."

Roger Lemercier: "Et enfin, une dernière question : qu’est-ce que cela fait d’avoir acquis une certaine popularité sur les réseaux sociaux et dans divers médias internationaux?"

Sebastian Okovia: "Je dirais plus par la média dans ma situation, il est vrai qu'une certaine notoriété semblerait se former. Écoutez, je n'ai rien à dire sur ce sujet... Si les Kartiens, ou autres peuples du monde, apprécient mes interventions, je ne peux que les remercier!"

Roger Lemercier: "Monsieur le député, merci beaucoup d’avoir répondu aux questions de Lermandie 1 depuis Bradis. Et merci à vous, chers téléspectateurs, d’avoir suivi cet entretien exclusif sur nos antennes."

hrpInterview rédigé en collaboration avec Kartyusha. Le nombre de point à lui attribuer est de 3683 pts
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Le gouvernement annonce un référendum! Un tournant vers le libéralisme et les droits de l'Homme?
Par Catherine Marboulin

Lucien_Paillon

Le 2 août 2017, le porte-parole du gouvernement, Lucien Paillon, a annoncé que le gouvernement dirigé par la Première ministre Elisabeth Miller, le Président Michel Duval, ainsi que les principaux députés et sénateurs de la Coalition de Droite, sont en train de finaliser un projet de réforme constitutionnelle. Ce texte vise à renforcer la démocratie, moderniser l’administration publique et reconnaître les cultures autochtones.

Fort de la confiance renouvelée et renforcée par les citoyens lors des élections de mi-mandat en mars 2017, le gouvernement souhaite assouplir le contrôle étatique sur le secteur privé, améliorer la transparence administrative, et clarifier les modalités du scrutin législatif, notamment en ce qui concerne la durée des mandats.

Voici les cinq sujets sur lesquels les citoyens seront appelés à se prononcer lors du référendum:
Décentralisation de l’État : Une réforme visant à simplifier les démarches administratives pour le secteur privé, les municipalités, les départements et les régions. La Loi de Centralisation de 1933 sera réécrite en conséquence.
Intégration officielle des Droits de l’Homme et du Citoyen dans la Constitution Républicaine: Une mesure symbolique et juridique pour renforcer les garanties fondamentales envers les citoyens et les populations issue des nations reconnue diplomatiquement.
Réforme du scrutin législatif: La durée des mandats sera uniformisée à trois ans, mettant fin à l’alternance actuelle entre mandats de quatre et trois ans.
Dissolution de l’Assemblée Constituante: Le Président de la République pourra dissoudre l’Assemblée Constituante, dans la limite d’une fois par an. Cette prérogative sera suspendue en cas de procédure de destitution en cours contre le Président.
Création de Zones Administratives Culturelles: Le gouvernement pourra établir des réserves destinées aux peuples hamajaks. Ces zones, encadrées par une future administration rattachée au Ministère de l’Intérieur, garantiront des droits spécifiques et un système politique propre, sous réserve de conformité avec la Constitution Républicaine et l’autorité de l’État.

Selon Lucien Paillon, le référendum portant sur ces cinq questions se tiendra durant la deuxième semaine de septembre 2017.

Cependant, pour Lucienne Gérard, représentante du Parti Anarchiste, le gouvernement chercherait à isoler les peuples concernés en les éloignant de la vie politique lermandienne, leur offrant une "fausse liberté d’existence" dans des territoires attribués sans considération pour leurs racines culturelles. Elle prévoit de rencontrer les principaux membres de son groupe politique en vue d’organiser une manifestation pour dénoncer ce qu’elle qualifie d’actes inhumains, dissimulés derrière les principes des Droits de l’Homme et du Citoyen.
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EDITION EN DIRECT DU 15/08/2017
Interview du Président Duval!
extrait vidéo diffusé à 20h11

Interview du Président Duval

Catherine Marboulin: "Bonjour et bienvenue dans L’Entretien, l’émission des grandes interviews sur Lermandie 1. Nous sommes aujourd’hui au Palais Présidentiel de la République de Lermandie, et notre invité pour cette rencontre exclusive est le Président Michel Duval, 19ᵉ Président de la République. Merci d’avoir accepté notre invitation, Monsieur Duval."

Michel Duval: "Merci à vous, Catherine. Et nul doute que de nombreux événements se sont ajoutés depuis notre dernière entrevue."

Catherine Marboulin: "Je ne peux qu’être d’accord avec vous, Monsieur le Président. Première question : comment se porte la nation ?"

Michel Duval: "La République de Lermandie se porte à merveille. La croissance économique est en hausse, la richesse détenue par la population, notamment la classe moyenne, augmente, et plusieurs investisseurs étrangers choisissent d’investir en Lermandie. Cela dit, cette croissance aurait pu être plus importante si nous ne faisions face à un manque de main-d’œuvre relativement significatif dans plusieurs secteurs économiques.
Par ailleurs, d’autres pistes sont à l’étude, telles que le soutien financier au secteur privé via des prêts facilités, dans le but d’automatiser une partie du tissu productif et industriel."

Catherine Marboulin: "Quelles seraient les pistes envisagées pour atténuer, voire résoudre ce manque de main-d’œuvre ?"

Michel Duval: "Mon gouvernement, dirigé par la Première ministre Miller, travaille sur ce sujet depuis plusieurs années. C’est dans ce cadre que j’ai personnellement rendu visite à mon homologue yukanaslave il y a quelques années, et nous avons convenu que certains de ses concitoyens pourraient s’installer en Lermandie afin de soutenir notre économie, dans le cadre d’un accord bilatéral.
Bien entendu, ce type d’accord ne pourra être accordé qu’à des partenaires et alliés de la Lermandie, qu’ils soient membres de l’ASEA ou non."

Catherine Marboulin: "Il est vrai que vous avez été très actif sur le plan diplomatique, notamment avec la création de l’ASEA ou la signature du traité d’Epsilon, un accord majeur qui a permis une alliance politique et militaire entre la Lermandie et Karty.
Concernant l’ASEA, considérez-vous que la Lermandie doit continuer à y participer malgré son départ de l’ASNA ?"

Michel Duval: "L’Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne est une organisation à laquelle je ne regrette aucunement d’avoir contribué. Elle a permis de créer un espace de dialogue officiel entre les principales démocraties d’Aleucie, tout en garantissant la protection des États membres.
L’ASEA promeut la stabilité et la diplomatie sur notre continent, bien que, je dois l’admettre, certains pays ne semblent pas mettre ces principes en avant. Je pense notamment à l’Empire d’Everia, une nation native ayant adopté des cultures d’inspiration coloniale, qui subit des rivalités plus ou moins flagrantes de la part de certains membres. Cela ne reflète pas les valeurs de stabilité et de diplomatie que la République de Lermandie défend."

Catherine Marboulin: "Et ce contexte a permis l’émergence d’un partenariat stratégique majeur avec la République Impériale de Karty… "

Michel Duval: "C’est exact. Il ne faut pas nier que ce rapprochement est aussi le fruit des erreurs stratégiques de la Fédération de Sterus, qui ont ouvert la voie à un dialogue renforcé entre la Lermandie et Karty. Ce dialogue a abouti à une alliance diplomatique et militaire, bien que notre méthode ne soit pas toujours du goût de notre allié le plus solide dans la région : la Grande République de Westalia.
Quoi qu’il en soit, notre solidarité envers Karty, notamment dans le contexte de la Guerre Hotsalienne-Altrechtoise en Eurysie centrale, en est la preuve."

Catherine Marboulin: "Avant d’aborder cette guerre, qui fait régulièrement la une dans la presse nationale, vous avez évoqué une différence de méthode entre la Lermandie et Westalia."

Michel Duval: "En effet. Tandis que la diplomatie westalienne estime disposer déjà de tous les moyens nécessaires pour défendre ses intérêts, la diplomatie lermandienne, que je représente, en concertation avec la cheffe de mon gouvernement, considère qu’il vaut mieux multiplier les partenariats solide et durable pour renforcer l’image de la Lermandie en tant que démocratie.
La nécessité de bâtir des alliances internationales est primordiale sur le long terme pour consolider notre puissance diplomatique et militaire.
Je comprends que certains responsables westaliens aient une opinion défavorable quant à la présence de forces armées kartiennes en Lermandie, notamment sur la Base Aérienne d’Artaville, dont l’objectif est de dissuader toute tentative de déstabilisation de l’ouest et du centre d’Aleucie.
Mais j’estime que la République de Lermandie est une puissance moyenne. Autrement dit, notre pays ne dispose pas encore du poids diplomatique suffisant pour être pleinement crédible à l’international.
Cette analyse est renforcée par le fait que, malgré notre partenariat militaire et diplomatique, les autorités westaliennes semblent prendre leur temps sur le dossier de la refondation de l’Entente Aleucienne, une alliance militaire qui avait permis de faire barrage au communisme dans l’ouest du continent. Mais cette réaffirmation westalienne est sans doute repoussé pour des raison de politique intérieure.
C’est pourquoi j’assume pleinement la responsabilité, avec le soutien de mon gouvernement, de prendre des initiatives en matière de partenariats stratégiques internationaux. Cela contredit d’ailleurs les propos de notre cher ami Pandoro, Consule de la Fédération de Sterus, selon lesquels la République de Lermandie serait un vassal de la Grande République de Westalia."

Catherine Marboulin: "Et cette base kartienne en Lermandie est-elle une présence permanente ?"

Michel Duval: "Bien sûr que non. La présence de cette base n’est pas seulement un moyen de dissuasion, notamment grâce aux aéronefs lourds que notre propre armée de l’air ne possède pas encore. Elle constitue aussi une forme de protestation vis-à-vis d’un de nos partenaires, qui semble animé par une passion brûlante pour une politique de nuisance envers certaines nations d’Aleucie.
À terme, cette base nous sera entièrement remise. D’autant plus qu’elle est appelée à devenir hautement stratégique dans le cadre de notre programme spatial national."

Catherine Marboulin: "Pouvez-vous nous expliquer les intérêts de la République de Lermandie dans la guerre actuellement en cours en Eurysie centrale ?"

Michel Duval: "Notre position concernant la Guerre Hotsalienne-Altrechtoise est celle d’une neutralité ferme. Et je vous le dis en toute transparence : la République de Lermandie envisageait de déposer sa candidature pour intégrer l’Organisation des Nations Démocratiques.
Cependant, outre une réponse plutôt glaciale de la part d’un gouvernement membre de cette organisation, en raison de ses relations avec la Fédération de Sterus, mon gouvernement, ainsi que moi-même, avons considéré que la participation du Royaume de Teyla, également membre de l’OND, à cette guerre d’agression contre une nation tout juste sortie d’un régime autoritaire, était inacceptable.
De plus, le gouvernement de Teyla a tenté de faire pression sur l’un de nos alliés en Eurysie afin de l’entraîner dans ce conflit à ses côtés. Mon gouvernement et moi-même avons donc pris la responsabilité de dénoncer cette manœuvre.
Ainsi, si l’OND prétend promouvoir la stabilité, la liberté et les droits de l’Homme, le fait qu’un de ses membres soutienne un État agresseur entache gravement sa crédibilité."

Catherine Marboulin: "Évoquons maintenant les référendums que vous avez accordés par l’intermédiaire de votre gouvernement. Le peuple lermandien est conscient de votre volonté de faire progresser la République dans le domaine démocratique et des droits citoyens, notamment en ce qui concerne les peuples hamajaks. Que pensez-vous du communiqué émis par le Ministère des Affaires étrangères de l’Union et de l’Empire des Cités d’Akaltie ?"

Michel Duval: "Le droit de vote revêt un caractère sacré dans un régime démocratique pleinement établi. La réponse du peuple convoqué à s’exprimer redéfinit l’avenir de la nation, parfois de manière décisive. Il est donc essentiel que les nations étrangères laissent l’opinion publique débattre librement, afin d’obtenir une réponse aussi objective que possible.
Le problème, c’est que le Ministère des Affaires étrangères akaltien s’est affranchi de cette règle fondamentale, ce qui est extrêmement grave.
Et étant donné que l’image de l’Akaltie en Lermandie est très négative, seule la Fédération de Sterus est perçue plus défavorablement, cette ingérence risque d’influencer le vote populaire sur la question des Zones Administratives Culturelles.
Rappelons que cette proposition émane de Fabrice Cuvier, représentant du Parti Environnementaliste et Libéral, dont l’entrée au gouvernement dépendait de cette mesure.
Bien que je n’aie pas d’opinion arrêtée sur ce sujet, je crains que le communiqué akaltien ne provoque une réaction tranchée de la part de l’électorat."

Catherine Marboulin: "D’après une source au sein de vos institutions, vous envisageriez d’ajouter d’autres sujets à ce référendum ?"

Michel Duval: "C’est exact. Les cinq sujets communiqués aux médias proviennent d’une demande formulée par mon gouvernement. Or, la Constitution Républicaine ne permet pas à l’exécutif de prendre seul l’initiative d’un référendum.
C’est pourquoi, en tant que Président, je souhaite soumettre deux propositions personnelles à la consultation populaire.
La première concerne les commissions parlementaires. À ce jour, les représentants élus ne sont pas obligés de répondre à une convocation, en raison de leur immunité parlementaire.
Or, M. Ector Legrain, ancien ministre de l’Économie, a refusé de se présenter devant une commission liée à la crise Lermandie–Sterus. C’est son droit, certes, mais je considère qu’il est essentiel que les élus montrent l’exemple aux yeux du public.
La seconde proposition est plus symbolique, mais tout aussi importante : le changement du drapeau national.
La société lermandienne est sortie de la période du socialisme libéral, comme en témoignent les victoires successives de la Coalition de Droite en 2013 et 2017.
Je pense qu’il est temps d’ouvrir une nouvelle page de notre histoire en rétablissant l’ancien drapeau national, abandonné après la victoire indépendantiste de la Vietie en 1833.
Je m’appuie sur la dissolution de la Vietie lors de la Grande Guerre de 1882, l’intégration pleine et entière de l’Antomont, et la pluralité démocratique désormais établie au sein du pouvoir législatif."

Catherine Marboulin: "Maintenant, je vais vous lire quelques questions issues des médias internationaux, si vous le voulez bien, Monsieur le Président.
D'abord, une question de la part d'un média intitulé " Le Norjien-Aleucie", un journal de Tanska:"
Antares a écrit :Média : Le Norjien-Aleucie
Pays d'origine : Tanska
Type : Grand journal indépendant, presse papier et numerique
Question : La récente dégradation des relations diplomatiques entre Teyla et la Lermandie liée à la participation teylaise à la guerre d'Altrecht affecte-t-elle aussi la relation entre la Lermandie et l'Organisation des Nations Démocratiques, bien que l'organisation ne soit partie prenante de cette guerre ?

Michel Duval: "Déjà, avant de répondre à cette question, il faut évidemment insister sur le fait que la République de Lermandie est neutre dans ce conflit. Ensuite, la réponse est clairement non. En effet, la diplomatie lermandienne reste ouverte au dialogue et à la construction de partenariats.
Actuellement, le seul point noir concernant l’Organisation des Nations Démocratiques concerne le Royaume de Teyla. Il est important de rappeler que le territoire lermandien fut sous domination de la métropole teylaise jusqu’en 1799.
L’attitude agressive du gouvernement teylais nous a fait prendre conscience que certains réflexes de domination persistent, ravivant le souvenir de notre période pré-indépendance.
Dans le cadre où nous avions envisagé de rejoindre l’OND, il est essentiel de préciser que la République de Lermandie ne le ferait pas en position de soumission ou de dépendance, mais en tant que partenaire crédible, désireux de contribuer à la paix et à la stabilité mondiale.
Vous comprendrez que la République de Lermandie est exigeante envers l’OND, et encore plus envers le gouvernement teylais.
Cela dit, je tiens à souligner que cette tension n’est pas destinée à durer : elle dépend directement de la durée du mandat de l’actuel gouvernement teylais."

Catherine Marboulin: "Une autre question provenant de Lev Tiramen Diesam, un journal officiel illiréen."
Valandil de Valinor a écrit :Média : Lev Tiramen Diesam
Pays d'origine : Illirée
Type : Journal national officiel
Question : Quelle est la position officielle de la République Lermandienne quant à l'intervention teylaise hors de tout cadre défensif contre des nations à l'implication indirecte dans le conflit ? telles que la Märhenie ou la Kaulthie. Plus encore, comment le gouvernement lermandien justifie-t-il sa neutralité dans une situation où l'agresseur et la victime sont clairement déterminés ?

Michel Duval : "Une nation communiste qui me pose une question, voilà qui est rare au regard de nos relations historiques avec ce type de régime, je dois l’avouer. Mais je vais tâcher d’y répondre de manière aussi pragmatique que possible.
Comme je l’ai affirmé précédemment, la position de la République de Lermandie sur ce conflit est celle d’une neutralité assumée.
Néanmoins, indépendamment du régime politique, un État se doit de respecter la neutralité lorsqu’elle est affirmée et proclamée officiellement.
C’est pourquoi je condamne le bombardement de la Kaulthie, un État communiste certes, mais qui avait déclaré sa neutralité.
À ce titre, étant donné que la Kaulthie est l’un des voisins directs de la République Impériale de Karty, il est tout à fait envisageable qu’une présence militaire lermandienne soit déployée en Karty afin d’affirmer notre neutralité et de promouvoir la paix et la stabilité.
Mais cela ne pourra se faire que sur demande officielle de la Chancelière Angèle Orlovski, mon homologue en Karty."

Catherine Marboulin: "Maintenant, une question provenant d’un certain pays… Et sans aucun doute, vous aurez une certaine réaction."

Michel Duval: "La République de Lermandie promeut la liberté de la presse et d’opinion. Et j’ai bien répondu à une question posée par un média issu d’un régime communiste. Je pense donc que cela reste tout à fait pertinent."

Catherine Marboulin: "Très bien, Monsieur le Président. C’est une question provenant de Carnavale Matin, un média indépendant de Carnaval:"
Colin a écrit :Média : Carnavale Matin
Pays d'origine : Carnavale
Type : Grand journal indépendant, presse papier et numérique

Question : Vivien Pullisson pour Carnavale Matin : les récentes prises de paroles de votre gouvernement pour dénoncer le comportement du Royaume de Teyla ont été remarquées et saluées à l'internationale. Toutefois certains observateurs estiment que la Lermandie ne va pas assez loin et vous reprochent de ne pas voir le caractère systématique des infractions des pays membres de l'OND à leurs propres valeurs, cette organisation apparaissant de plus en plus comme une entreprise de blanchiment moral de leurs crimes. La Lermandie ne fait-elle pas preuve de naïveté, voire d'hypocrisie, en ne dénonçant que le comportement du Royaume de Teyla mais en épargnant les autres membres de l'OND ?

Vivien Pullisson

Michel Duval: "... Très bien. Je vais tâcher de répondre à cette question. Il est évident que le Royaume de Teyla, du moins son gouvernement, ne respecte pas les valeurs promues par l’OND.
C’est d’ailleurs pour cette raison que nous n’avons pas déposé de candidature officielle à cette organisation, ce qui peut être interprété comme une forme de sanction diplomatique.
Mais la Lermandie fait-elle preuve de naïveté ou d’hypocrisie en ne dénonçant qu’un seul de ses membres ? Je ne le crois pas. Ce que nous appliquons, c’est du pragmatisme.
À titre d’exemple, le bombardement tragique de Carnaval sur la capitale de l’Empire du Nord, un allié de la Lermandie et membre de l’OND, a conduit à une condamnation officielle de Carnaval, ainsi qu’à un soutien militaire envers les autorités nordistes.
Ce bombardement, totalement disproportionné, faisait suite à une absence de coopération nordiste dans le cadre d’un siège cardinal… Et rappelons que l’Empire du Nord est une nation laïque.
Autrement dit, les décisions prises par mon gouvernement sur la scène internationale sont mûrement réfléchies en fonction de nos intérêts stratégiques.
Bien entendu, comme tout État, nous ne sommes pas à l’abri d’un manque d’informations sur certains dossiers complexes. Mais cela ne saurait justifier les crimes commis par certains responsables.
Enfin, il est important de rappeler que les Droits de l’Homme ne sont pas encore inscrits dans la Constitution Républicaine, en attendant la décision du peuple.
C’est pourquoi mon gouvernement s’efforce de ne pas tomber dans l’attitude du “faites ce que je dis, pas ce que je fais”, qui serait, en effet, profondément hypocrite."

Catherine Marboulin: "Et voici une dernière question, posée par un représentant de La Missive, un média issu de la République de Fortuna:"
Admiral Daelin a écrit :Média : La Missive
Pays d'origine : Sérénissime République de Fortuna
Type : Grand journal indépendant, presse papier et numerique
Question : L'attention internationale est actuellement accaparée par le conflit en Eurysie centrale opposant l'Hotsaline et le Royaume de Telya à une coalition incorporant plusieurs états à allégeances idéologiques d'ordre communalistes et communistes, l'escalade aussi soudaine que brutale incitant de facto des pays du monde entier à se positionner. Pourtant, dans le silence généralisé, d'autres exactions se poursuivent ci et là, notamment dernière en Afarée où le gouvernement d'Antérie a durci ses positions vis à vis de deux ses minorités et en Cramoisie où le génocide Kabalien semble être une préoccupation d'un autre temps désormais. Or Antérie comme Cramoisie ont récemment déclaré se constituer signataire du naissant Pacte Afaréen de Sécurité initié à ses fondements par l'azur et dont l'Antérie elle même est aussi un membre fondateur.

Ainsi, la République de Lermandie qui via les déclarations de la Première Ministre Miller a entamé une procédure visant à adopter une position et des déclarations claires sur le conflit actuellement en cours en Eurysie, compte-t-elle aussi s'exprimer sur ce que bon nombres d'humanitaires n'hésitent plus à qualifier de crimes contre le genre humain en Cramoisie comme en Antérie ? Des prises de positions engagées sont-elles aussi à attendre en ce qui concernent d'autres évènements chamboulant la géopolitique dans d'autres régions du monde ,

Michel Duval: "C’est une question particulièrement complexe, Catherine, mais je vais y répondre avec la plus grande clarté.
Il faut savoir que la République de Lermandie, à l’heure actuelle, dispose de très peu de contacts en Afarée, et encore moins d’alliés dans cette région. Par conséquent, nous devons traiter les informations en provenance de ce continent avec prudence.
Bien entendu, je condamne fermement toute forme de génocide. Toutefois, se prononcer sans connaître les causes profondes risquerait d’embarrasser notre diplomatie, d’autant plus que les Droits de l’Homme ne sont pas encore intégrés dans la Constitution Républicaine, une réforme actuellement en cours, qui sera prochainement soumis à la volonté du peuple.
La République de Lermandie ne souhaite en aucun cas accuser un État sans preuves solides. Il en va de notre crédibilité internationale. Il existe certes des exceptions, notamment lorsque notre pays est directement confronté à des tensions extrêmes, comme celles que nous avons subies de la part de certains régimes communistes en Aleucie.
Ainsi, pour que nous puissions condamner clairement ces atrocités, il nous faut des informations fiables, vérifiables, et idéalement transmises par des États ou des organisations reconnues. Et même dans ce cas, notre capacité d’action reste limitée : contrairement à l’Eurysie, nous ne disposons pas de partenaires solides dans cette zone.
La Lermandie demeure une puissance moyenne, ce qui restreint notre marge de manœuvre sans le soutien de partenaires fiables et de confiance."

Catherine Marboulin: "Monsieur le Président, merci beaucoup d’avoir répondu aux questions de Lermandie 1 depuis le Palais Présidentiel. Et merci à vous, chers téléspectateurs, d’avoir suivi cet entretien sur nos antennes."
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Résultats du Référendum de septembre 2017
Par Catherine Marboulin

Hier, le dimanche 3 septembre, une partie du peuple de la République de Lermandie, à savoir les citoyens de classe 1, a été conviée à un référendum portant sur sept sujets majeurs :
Décentralisation de l’État
Intégration officielle des Droits de l’Homme et du Citoyen dans la Constitution Républicaine
Réforme du scrutin législatif
Dissolution de l’Assemblée Constituante
Création de Zones Administratives Culturelles
Présence obligatoire des représentants élus en Commission Parlementaire (convocation)
Changement du drapeau national (adoption du drapeau de la Grande République de Lermandie)

Au total, 26,7 millions de citoyens de classe 1 étaient appelés aux urnes. Le taux de participation a atteint près de 86 % à 19h00. Voici les résultats :



Sur les sept propositions soumises au vote, cinq ont été approuvées par la majorité des votants. Deux ont été rejetées, avec une opposition supérieure à 50 % :
• La réforme du scrutin législatif, jugée inutile par une majorité de citoyens, qui estiment que le système actuel reste fiable malgré sa complexité bureaucratique.
• La création de Zones Administratives Culturelles, portée par le ministre Fabrice Cuvier du Parti Environnementaliste et Libéral, a été rejetée à plus de 75 %.

Selon le ministre Cuvier, bien qu’il reconnaisse le manque de crédibilité actuel de son jeune parti, il a attribué ce rejet à une ingérence étrangère, notamment à l’influence de la ministre akaltienne des Affaires étrangères, Juntan Necahual. Il suggère que les citoyens ont perçu cette proposition comme une tentative de pression de l’Union et Empire des Cités d’Akaltie, visant à faire chanter l’exécutif lermandien en menaçant d’inciter certaines minorités à la révolte.

Quant aux cinq sujets validés, ils devraient être intégrés prochainement à la Constitution Républicaine, après examen approfondi par la Cour suprême.

Rencontre Slaviensk / Lermandie
Par Catherine Marboulin

en attente
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JOURNAL8INTERNATIONAL

Victoire de la droite westalienne ? La chute du gouvernement Garandor est-elle imminente ?
Auteur: Daniel Pomdidou
Date de publication: 30/09/2017

Sénateur Henry Takajiwa
Le Sénateur Henry Takajiwa (PUR-AA), le 28 septembre 2017

Les 18 et 25 septembre 2017, environ un tiers de la population westalienne a été appelé aux urnes dans le cadre des élections sénatoriales de mi-mandat, visant à réattribuer 151 sièges. Un scrutin décisif, dont l’enjeu était de permettre soit à la gauche, actuellement au pouvoir, de consolider sa majorité, soit à l’opposition de droite de prendre l’ascendant.
Or, la popularité du gouvernement Garandor a fortement chuté ces derniers mois, atteignant un seuil critique de 34 % de soutien populaire en juillet 2017, un record négatif depuis le gouvernement Fujitawa II, tombé à 32 % en mars 2014.

Comment expliquer une telle dégringolade malgré des réformes sociales ambitieuses ?

La réponse semble résider dans la gestion de l’Incident du 22 octobre 2016, lorsque la Fédération de Stérus a attaqué brutalement la Grande République de Westalia. La gauche n’a pas su capitaliser politiquement sur cet événement, renforçant le sentiment d’incompétence au sein de la population.
Ce climat a favorisé une montée en puissance rapide de la droite westalienne, portée par le Sénateur Henry Takajiwa, ancien ministre des Affaires étrangères sous Fujitawa II. Ce regain d’influence, qualifié par les médias de “The Bear’s Awakening”, marque un tournant dans le paysage politique.

Voici les résultats:

senat_westalia_2017

À l’issue de ce scrutin, l’Alliance Asfortienne, regroupant le Parti Libre et Démocrate (PLD) et le Parti de l’Union Républicaine (PUR), ressort grande gagnante, avec 167 sièges, soit un gain de 30 sièges depuis 2015. Elle se rapproche dangereusement de l’Alliance Sociale et Démocratique (ASD), qui conserve la majorité avec 188 sièges, mais perd sa majorité absolue de 235 sièges, accusant désormais un recul de 39 sièges.

Le Premier ministre George Garandor parviendra-t-il à reconstruire une majorité parlementaire ? Ou la droite westalienne provoquera-t-elle la chute de son gouvernement ?

Une affaire à suivre...

Source: Sénatoriales intermédiaires 2017 : la droite parade victorieuse et la gauche s’écroule sur ses propres terres
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Lermandie1
EDITION EN DIRECT DU 28/07/2017
extrait vidéo diffusé à 12h47

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Patrick Bellegarde: " …Et voilà les derniers développements liés à la conférence de presse bilatérale entre le président Michel Duval et la chancelière Angèle Orlovski. Monsieur Lefrançois, que pensez‑vous de cette conférence de presse qui vient à peine de se terminer ?"

Frédéric Lefrançois: "Bonjour. Il ne fait aucun doute que cette conférence réunissant les deux chefs d’État, lermandien et kartien, aura un impact significatif sur la diplomatie des deux pays. Les déclarations du président Duval renforcent la position de la République de Lermandie : il a adopté une posture diplomatique à la fois neutre et ferme vis‑à‑vis de la guerre en Eurysie centrale. On note toutefois une certaine prudence dans ses propos à l’égard du gouvernement teylais, des propos moins frontaux que l’on aurait pu attendre."

Patrick Bellegarde: "Cela n’a pas empêché un représentant des médias teylais de reprocher un manque de communication de la part de la diplomatie teylaise."

Frédéric Lefrançois: "Effectivement. Ce point a été évoqué lors de la conférence. Le président Duval a répondu qu’un dialogue de reproches adressé à un État en guerre n’est pas souhaitable, car il risquerait d’altérer irrémédiablement les relations entre les deux nations. Il a toutefois reconnu la diplomatie teylaise pour avoir, selon lui, contribué à dissuader un conflit avec la Fédération de Stérus. Mais il a précisé qu’une reconnaissance ne saurait valoir soumission, surtout de la part d’un gouvernement membre de l’Organisation des Nations Démocratiques, censée représenter la paix et la stabilité mondiale. Face à la volonté apparente du gouvernement teylais d’imposer sa vision aux plus faibles, l’exercice militaire conjoint entre les forces lermandiennes et kartiennes illustre la détermination à ne pas accepter une quelconque hégémonie."

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Patrick Bellegarde: "Je crois que le président Duval a également évoqué les otages teylais en Fédération des Peuples Estaliens."

Frédéric Lefrançois: "Oui. Sur ce point, le président Duval a été très offensif à l’égard du gouvernement estalien, employant des termes tels que “dictature”, “barbarie” et “sauvagerie”, des qualificatifs rarement utilisés, sauf pour désigner la République Démocratique Vlastique, un État dictatorial longtemps adversaire de la Lermandie et, par extension, de l’Entente Aleucienne."

Patrick Bellegarde: "Divers partenariats ont par ailleurs été officiellement actés entre le président Duval et la chancelière Orlovski."

Frédéric Lefrançois: "En effet. Selon les deux dirigeants, plusieurs axes de coopération ont été abordés : renseignement, recherche et industrie de défense. Ces annonces n’étonnent pas, elles étaient attendues depuis plusieurs semaines. Les volets les plus visibles concernent le spatial et le militaire, ce qui renforce l’appui de Westalia au bénéfice de la Lermandie."

Patrick Bellegarde: "Frédéric Lefrançois, en direct de Volkingrad, merci pour ces éléments. Blaise Lavaud…"

Blaise Lavaud: "Avant d’aller plus loin, je vais développer la position diplomatique de la Lermandie vis‑à‑vis de Teyla. La diplomatie lermandienne estime que le gouvernement teylais a contribué à l’intensification du conflit en Eurysie centrale, sans pour autant en être l’unique responsable. D’après mes contacts, la Lermandie souhaitait développer des partenariats commerciaux dans la région avec le soutien de Karty. Or, en tant que membre influent de l’OND, le gouvernement teylais n’aurait pas mesuré sa responsabilité en tant que puissance censée promouvoir la paix et la stabilité. Partir en guerre sans anticiper les réactions hostiles nuit gravement à la crédibilité de la diplomatie teylaise aux yeux de la Lermandie."

Patrick Bellegarde: "On note que le président Duval, malgré son ton prudent, a été plutôt sec sur une question concernant les voyageurs lermandiens en Teyla."

Blaise Lavaud: "C’est exact. Les ambassades lermandiennes ont transmis des consignes à leurs ressortissants. Dans le respect des libertés individuelles, il était malvenu de reprocher aux citoyens lermandiens leur liberté de déplacement, dès lors qu’ils sont informés des risques encourus dans une zone de conflit. Et, pour être clair, les alliés des Communes du Grand Kah n’ont aucun intérêt à attaquer le territoire teylais, au risque de subir des représailles de l’OND."

Patrick Bellegarde: "Qu’en est‑il des critiques sur le rapprochement de la Lermandie avec Karty ?"

Blaise Lavaud: "Le président Duval a défendu ce rapprochement en déclarant, je cite, “se mettre des œillères n’est pas une bonne idée, le monde tourne”. Interprétée ainsi, la Lermandie sort définitivement de son isolement : la politique du repli est devenue trop risquée. De plus, on pourrait interpréter que le président Duval reproche au gouvernement westalien sa lenteur face à un monde en mouvement. L’absence de volonté politique westalienne pour relancer l’Entente Aleucienne pousse la Lermandie à chercher d’autres partenaires. Cela dit, le gouvernement lermandien reste conscient des difficultés politiques internes en Westalia et attend un signal de la part de ses autorités pour renforcer la coopération."

Patrick Bellegarde: "Les craintes d’un général westalien concernant les forces armées lermandiennes sont‑elles fondées ?"

Blaise Lavaud: "En partie, oui. La Lermandie n’avait probablement pas anticipé une guerre d’une telle ampleur en Eurysie centrale. C’est sans doute la raison du déploiement massif de forces lermandiennes en République impériale de Karty, officiellement pour des exercices militaires à visée dissuasive, un record historique en termes de distance et de logistique. Et bien sûr, on peut noter la non-réponse du président Duval dans le cas de la Lermandie fut agressé pour tout simplement démonter l'ambiguïté."

Lermandie1_exercice_militaire

Patrick Bellegarde: "Ce déploiement met‑il en danger la crédibilité diplomatique de la Lermandie à l’international ?"

Blaise Lavaud: "Non, je ne le pense pas. Tout au long du conflit, le gouvernement a maintenu une position ferme et neutre. En revanche, si Westalia rejoint l’OND, une fracture profonde pourrait émerger et redéfinir les relations lermando‑westaliennes, affaiblissant les liens économiques et militaires entre les deux pays et favorisant les adversaires historiques de l’Entente."

Patrick Bellegarde: "La situation en Principauté de Carnaval a été rapidement abordée. Que pensez‑vous de la réponse du président Duval à une journaliste makotaine ?"

Blaise Lavaud: "Mis à part une question embarrassante sur une hypothétique filiation du président Duval avec une grande famille makotaine, à laquelle il a répondu qu’une preuve ADN et des recherches d’archives seraient nécessaires avec humour, le président Duval a clairement exprimé son soutien à l’OND dans sa lutte contre le communisme et les dictatures, une organisation que la Lermandie aurait pu rejoindre il y a quelques semaines si la guerre en Eurysie centrale n’avait pas éclaté."

Patrick Bellegarde: "Enfin, quelles réactions politiques en Lermandie suite à cette rencontre bilatérale ?"

Blaise Lavaud: "Cela dépend des formations. L’aile gauche des deux chambres se montre très nuancée, en raison des anciennes guerres lermando‑westaliennes contre le communisme en Aleucie de l’Ouest. Le Parti nationaliste lermandien et l’aile conservatrice du Parti libéral de la Nation soutiennent farouchement le gouvernement teylais dans ce conflit. Le Parti de l’Union républicaine, représenté officiellement par le président Duval et soutenu par l’aile libérale du Parti libéral de la Nation, illustre une fracture au sein même du Parti libéral, dirigé par la Première ministre Miller."

Patrick Bellegarde: "Un échange très instructif. Merci à Frédéric Lefrançois et à Blaise Lavaud, reporter et chroniqueur pour Lermandie 1."

Questions répondues:
• Royaume de Teyla: Le Manticorien
• République de Makota: Les Nouvelles du Makota
• Grande République de Westalia: The World
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Lermandie1
EDITION EN DIRECT DU 26/10/2017
extrait vidéo diffusé à 15h27

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Vivienne Philidor: "À présent, les dernières nouvelles concernant la politique en Grande République de Westalia. Nous venons d’apprendre que l’Alliance Asfortienne, principale coalition d’opposition de droite au gouvernement Garandor, regroupant le Parti Libre et Démocrate (PLD) et le Parti de l’Union Républicaine (PUR), est parvenue à faire tomber le gouvernement Garandor, avec le soutien de l’Union Horvanxienne, une autre coalition de droite regroupant le New Order of Westalia et le Parti National Westalien.
Direction Columbia, capitale westalienne. Bonjour Élise Passereau. La chute du gouvernement Garandor était‑elle prévisible ?"

Élise Passereau: "Bonjour. Peu après les élections sénatoriales, avec la victoire de la droite libérale westalienne représentée par l’Alliance Asfortienne, le gouvernement Garandor aurait pu bénéficier d’un accord de non‑censure permettant à l’Alliance Sociale et Démocratique de conserver une majorité, certes affaiblie et soumise à des concessions politiques.
Néanmoins, la publication récente d’un communiqué conjoint entre la Grande République de Westalia et l’Organisation des Nations Démocratiques a déclenché un scandale politique. Dans ce communiqué, une large partie dénonçait les actions impérialistes et agressives de la Fédération de Stérus à l’encontre de Westalia et de la République de Lermandie. Mais ce sont les mentions en bas de page, l’annonce du dépôt de candidature de Westalia à l’OND avant même la prise de fonction des nouveaux sénateurs, et sans consultation de l’Alliance Asfortienne, qui ont provoqué l’indignation."

Columbia

Vivienne Philidor: "Mais pourquoi le gouvernement Garandor a‑t‑il pris cette décision entre les élections sénatoriales et l’entrée en fonction des nouveaux sénateurs ?"

Élise Passereau: "C’est la grande question à laquelle les politologues tenteront de répondre. Est‑ce un suicide politique, ou le Premier ministre Garandor, désormais démissionnaire, a‑t‑il sous‑estimé la probabilité d’une alliance entre l’Alliance Asfortienne et l’Union Horvanxienne ? Une chose est sûre : l’Alliance Sociale et Démocratique ne pourra plus compter sur le soutien d’une partie de la droite westalienne, du moins jusqu’aux prochaines élections."

Vivienne Philidor: "Peut‑on espérer qu’un nouveau gouvernement soit nommé rapidement ?"

Élise Passereau: "L’instabilité politique actuelle en Westalia rend la réponse complexe. Bien que l’Alliance Sociale et Démocratique conserve la majorité au Sénat, la droite pourrait provoquer la chute du gouvernement. Il reviendra donc à l’aile droite du Sénat de proposer un nouvel exécutif. Mais l’Alliance Asfortienne et l’Union Horvanxienne devront d’abord s’entendre pour empêcher que l’ASD ne fasse chuter ce futur gouvernement. Les deux coalitions de droite devront se mettre d’accord sur la nomination du futur Premier ministre et sur la composition du cabinet."

Vivienne Philidor: "Y a‑t‑il des favoris pour le poste de Premier ministre ?"

Élise Passereau: "Selon des contacts au sein de la droite, plusieurs noms circulent. Richard Kaylor, ministre des Affaires étrangères démissionnaire et proche du président fédéral Simeon Belagri, pourrait incarner un lien idéologique entre gauche et droite. Henry Takajiwa, ancien ministre fédéral des Affaires étrangères sous Hardenbor et chef du PUR, est l’un des artisans du retour de Westalia sur la scène internationale. On évoque aussi Ronald Abek, président du Sénat, une personnalité plus ferme sur les questions de sécurité, et Richard Maylan, ministre fédéral des Armées, connu pour son rôle dans le réarmement et perçu comme apolitique."

Vivienne Philidor: "Élise Passereau, en direct de Columbia, merci pour ces éléments. Julien Gauthier, que pensez‑vous de la chute du gouvernement Garandor ?"

Julien Gauthier: "L’empressement de l’ancien Premier ministre Garandor, qui a voulu profiter de la période de transition entre les résultats des élections sénatoriales et l’entrée en fonction des nouveaux sénateurs, laisse penser qu’il a tenté d’utiliser ses derniers leviers politiques pour empêcher l’opposition de contester sa décision. Cela explique sans doute pourquoi il n’a pas négocié avec les représentants de l’Alliance Asfortienne."

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Vivienne Philidor: "Quelles sont les conséquences internationales de ce fameux communiqué ?"

Julien Gauthier: "Il faut d’abord rappeler que la validation d’un traité international diffère entre Westalia et la Lermandie. En Lermandie, après la signature d’un traité, il y a une validation implicite par le pouvoir législatif et un examen approfondi par la Cour suprême. En Westalia, le gouvernement peut engager une initiative internationale sans passer par le législatif, au risque de froisser le Parlement.
La candidature de Westalia à l’OND est donc actée, mais au prix de la chute du gouvernement Garandor. Et ce n’est pas parce qu’une organisation internationale, ici l’OND, a accepté la candidature que la Grande République ne la contestera pas : l’opposition y est beaucoup plus réticente que l’ASD, ce qui contredit les propos de Guillaume Grandbois, l’ambassadeur teylais en Lermandie."

Vivienne Philidor: "Le renversement du gouvernement Garandor profite‑t‑il aux autorités lermandiennes ?"

Julien Gauthier: "Sans doute. Hormis la majorité de la gauche est favorable à une intégration dans l'OND, la droite libérale, représenté par l'Alliance Asfortienne est devenu très indécis à l’idée d’adhérer à l’OND, en raison d'un risque d'entraîner Westalia dans des guerres lointaine ainsi que sur le manque d'intérêt stratégique qui justifierait de rejoindre cette organisation. Cette situation a pour conséquence d'avantager l'Union Horvanxienne et les groupes politiques d'extrême gauche de facto défavorable, voir très défavorable, à soutenir l'intégration de Westalia dans l'OND.
Pour la Lermandie, la guerre en Eurysie centrale est économiquement défavorable. De plus, cette situation évite d’exposer une faiblesse diplomatique entre Lermandie et Westalia liée à l’OND, organisation centrée en Eurysie. Une candidature dans ce contexte est malvenue. Si la droite valide l’adhésion, l’idéologie du “The Bear’s Awakening” prônée par la droite westalienne pourrait être contredite, et Westalia risquerait d’être perçue comme une puissance aleucienne muselée par une organisation eurysienne.
Cela dit, le gouvernement lermandien reconnaît la volonté teylaise de respecter ses traités ; le reproche adressé à Teyla est d’avoir engagé une action militaire précipitée, attirant l’attention des Communes du Grand Kah."

Vivienne Philidor: "Le gouvernement lermandien voit‑t‑il ce communiqué comme un facteur négatif pour les relations lermando‑westaliennes ?"

Julien Gauthier: "Pas du tout. Le gouvernement lermandien apprécie la dénonciation collective des agissements de la Fédération de Stérus. Si l’occasion s’en était présentée, la Lermandie aurait agi de la même manière. Le problème n’est pas la coopération avec l’OND, mais les initiatives d’un État membre qui entraînent des conséquences diplomatiques et humaines catastrophiques, souvent justifiées par l’idéologie, un argument classique des dictatures pour déclencher des guerres. C’est ce qui rend les autorités lermandiennes méfiantes."

Vivienne Philidor: "Avec la droite westalienne qui devrait arriver au pouvoir, à quoi la Lermandie doit‑elle s’attendre ?"

Julien Gauthier: "Si la Lermandie a reproché quelque chose au gouvernement Garandor, c’est d’avoir ignoré ses intérêts économiques et militaires. En effet, grace à sa stabilité politique, l'exécutif lermandienne privilégie une diplomatie de long terme, visant à bâtir des partenariats solides pour faciliter des potentielles futurs déploiements militaires. L’exercice militaire de l’été 2017, d’une intensité imprévu en raison de la Guerre en Eurysie Centrale, illustre la volonté de la Lermandie de préparer sa projection géographique pour protéger ses intérêts. L’accueil d’une base étrangère sur son sol est aussi une manière pour la Lermandie d’affirmer son opposition à la diplomatie akaltienne.
Par ailleurs, il est possible que le futur gouvernement westalien cherche à rétablir l’Entente Aleucienne, d’autant que l’ASEA traverse une crise d’activité."

Vivienne Philidor: "Un échange très instructif. Merci à Frédéric Lefrançois et à Blaise Lavaud, reporter et chroniqueur pour Lermandie 1."
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JOURNAL8INTERNATIONAL

Coup d’État avorté : la République Impériale de Karty en proie à des violences
Auteur: Daniel Pomdidou
Date de publication: 02/11/2017

Suite à un référendum organisé par le gouvernement dirigé par la chancelière Angèle Orlovski, qui a validé la Réintégration du Parti communiste kartien avec 63 % des suffrages, le parti d’extrême droite Parti Reconquête Royale (PRR), réputé nationaliste, anti‑communiste et raciste et dirigé par Otto von Müller, a pris les armes pour contester cette décision populaire.

des insurgés du PRR
des insurgés du Parti Reconquête Royale

Les partisans les plus radicaux du PRR ont tenté d’atteindre l’intégrité de l’État en s’en prenant directement à la chancelière. Fort heureusement, la dirigeante de la République impériale de Karty a pu être évacuée à temps, même si certains membres de son gouvernement ont été tué par les insurgés.
Après cette tentative de coup d’État, la chancelière Orlovski a mobilisé l’ensemble des ressources de l’État afin de neutraliser les insurgés anti‑démocratiques, sans pour autant que le gouvernement central n’ait officiellement déclaré l’état de guerre civile.

le Vice-Président Léolio Di Primavera
Le Vice-Président Léolio Di Primavera

Néanmoins, d'après le Vice-Président Léolio Di Primavera, le gouvernement n'a eu d'autres choix que de déployer l'armée pour reprendre le contrôle de certaines zones stratégique tel que la ville de Volkingrad, la capitale kartienne, pour rétablir un semblant de paix.

Selon le porte‑parole du gouvernement lermandien, Lucien Paillon, le gouvernement de la Première ministre Millet et le président de la République Michel Duval suivent la situation en Karty avec la plus grande attention. Il a précisé que les mains de l’exécutif lermandien restent liées tant que les autorités kartiennes n’auront pas déclaré l’état de guerre civile et n’auront pas sollicité formellement l’aide de la Lermandie.

D’après une source gouvernementale, dans l’hypothèse, pour l’heure improbable, d’une prise de pouvoir du PRR, la Lermandie ne reconnaîtrait pas la légitimité d’un tel régime et suspendrait, voire abrogerait, l’ensemble des accords diplomatiques liant la République de Lermandie à la République impériale de Karty.
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JournalLermand

La Cour suprême retoque une partie de la Déclaration des Droits de l’Homme !
Par Catherine Marboulin

Cour Suprême de la République
Siège de la Cour Suprême de la République à Bradis

Deux mois après le référendum de septembre 2017, la Cour suprême de la République a examiné en détail chacun des articles approuvés par les citoyens lermandiens afin d’en vérifier la compatibilité avec la Constitution républicaine avant leur entrée en vigueur.
Après une analyse approfondie, les sages ont conclu que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen pose un problème juridique majeur. L’article en cause est l’article 17, consacré au droit de propriété et à l’expropriation :

« La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. »

Selon la Cour suprême, l’application de cet article entrerait en contradiction directe avec la loi ENVIRON‑1, inscrite dans la Constitution. Cette loi permet à l’État d’exproprier des propriétaires de terrains ou de bâtiments situés à proximité de sites industriels dangereux sans indemnisation, hormis l’annulation d’amendes judiciaires lorsque les propriétaires sont reconnus en faute. En effet, la Loi ENVIRON‑1 de 1986 vise à protéger l’environnement et la santé publique, mais son mécanisme d’expropriation est incompatible avec l’exigence d’une « juste et préalable indemnité » imposée par l’article 17.
Face à cette contradiction, les sages estiment que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen peut entrer en vigueur à l’exception de l’article 17. Ils proposent toutefois deux solutions pour résoudre ce conflit juridique :

• réformer la loi ENVIRON‑1 afin de la rendre compatible avec les droits de l’Homme ;
• ou consulter à nouveau le peuple, afin qu’il choisisse entre la primauté de la loi ENVIRON‑1 ou celle des droits de l’Homme.

Les autres articles composant la Déclaration ont été jugés compatibles avec la Constitution, la République de Lermandie les appliquant déjà de facto.
Quant aux autres mesures approuvées lors du référendum, elles pourront entrer en vigueur dès le 1er janvier 2018 à 00h00, après signature du président de la République Michel Duval.

Arrestation de jeunes Westaliens pour dégradation d’un lieu public
Par Catherine Marboulin

Depuis plusieurs semaines, plusieurs communes de l’Argenge, situées à proximité de la région de Dakantia administrée par la Grande République de Westalia, subissent des dégradations répétées de biens publics. Tags politiques, insultes et bris de vitres sur les transports en commun se multiplient.
Ces inscriptions, rarement artistiques, affichent des messages hostiles tels que « À mort l’État », « Collabo westalien » ou encore « Fuck Duval ».

Hier soir, une patrouille de la police municipale de Sutton a surpris cinq individus cagoulés en train de vandaliser la gare de la commune. Si trois d’entre eux ont réussi à prendre la fuite, deux ont été immédiatement interpellés et conduits au commissariat de Sutton pour être interrogés.
Selon nos informations, les deux suspects seraient des adolescents westaliens âgés de 15 à 20 ans. Ils ont refusé de décliner leur identité, se présentant uniquement sous les noms de « Michel Duval » et « Victor Hardenbor ».

Le procureur de la République, Titouan Mercier, a rappelé que le refus d’identification expose les suspects à être considérés comme majeurs et apatrides clandestins, ce qui pourrait entraîner jusqu’à 10 ans de prison, indépendamment des faits de dégradation de biens publics, normalement punis de deux mois de travaux d’intérêt général (ou un mois pour les mineurs).

Richard-Ferrano/Robert-Fico
Richard Ferrano, Ministre de l'Economie et Maire de Sutton

Le ministre de l’Économie et maire de Sutton, Richard Ferrano, a réagi fermement :

« La justice doit se montrer exemplaire. Aucun délinquant westalien ne doit pouvoir continuer à dégrader les infrastructures et véhicules urbains financés par le contribuable. »

Selon les dernières informations communiquées par la police municipale de Sutton, les forces de police westaliennes coopèrent désormais avec la justice lermandienne afin d’identifier les deux suspects et de déterminer leur éventuelle implication dans d’autres actes de vandalisme.

Justification RPinflence Northcoal
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Le ministère de l’Économie lance un appel d’offres international !
Par Catherine Marboulin

plateforme de forage pétrolier

Suite à la décision de justice rendue le 5 mai 2017 concernant les sites d’extraction pétrolière de l’ANTS, le ministère de l’Économie a statué sur l’avenir de ces installations offshore.
Jusqu’à présent, BEPAL était mandatée par le gouvernement pour assurer l’entretien des anciens sites de l’ANTS, sous la supervision de la DPEM et de la SPGL.
Cependant, le ministre de l’Économie, Richard Ferrano, estime qu’il est désormais temps que ces infrastructures d’extraction deviennent rentables pour la Lermandie.

Dans ce cadre, et à l’exception de BEPAL, qui deviendra propriétaire de quatre sites d’extraction en mer en guise de paiement pour services rendus, le ministère de l’Économie proposera à diverses entreprises étrangères d’acquérir quatre autres sites offshore opérationnels, ainsi que dix sites actuellement en chantier.
Par ailleurs, le ministère s’apprête à autoriser des sociétés pétrolières, nationales ou étrangères, à mener de nouvelles prospections en mer dans l’Océan Trident (Océan Le Scintillant), sous encadrement de la SPGL et financées directement par les entreprises intéressées.

Concernant l’acquisition des sites d’extraction et des chantiers offshore, une vente aux enchères pourrait être organisée. Toutefois, les entreprises entretenant les meilleures relations avec le gouvernement pourraient être privilégiées en cas de concurrence entre plusieurs candidats.
Le prix initial pour un site est fixé à 15 millions de dollars (100pts rp).

Lien de l'offre: Appel d’offre gouvernemental : Exploitation pétrolière maritime en Océan Le Scintillant

Belle prise pour la douane à l’Aéroport International de Bradis
Par Catherine Marboulin

douane aéroport Bradis

Hier, le 5 décembre, les services douaniers ont intercepté plusieurs dizaines de valises en provenance de l’aéroport international de Saint‑Régine, capitale de la République de l'Etat de Makota. Ces bagages, qui auraient dû arriver à l’aéroport de Haguevieil, capitale provisoire de l’Empire du Nord depuis la destruction d’Estham lors des bombardements carnavalais de décembre 2016, étaient entièrement remplis d’armes de calibres variés.

Selon une rumeur circulant au sein de l’aéroport bradisien, la douane aurait même saisi un canon de 150 mm en version miniature, démonté en pièces détachées et réparti dans plusieurs valises plus ou moins encombrantes.

D’après les autorités douanières, ces dizaines de valises appartiendraient à une certaine Claudine Ménoville, identifiée comme membre du FLFM (Front de Libération de la Femme Makotane), organisation considérée comme terroriste par la République de Makota.
Cependant, les bagages ayant été envoyés vers la mauvaise destination, les agents n’ont pas été surpris de ne pas voir l’intéressée dans la zone de débarquement, son nom n’apparaissant d’ailleurs dans aucun registre du vol.

Bien que ces armes ne soient pas arrivées à leur destination initiale, elles ont été immédiatement saisies par la douane en vue d’être examinées puis détruites. En effet, la législation lermandienne encadre strictement le transport et le port d’armes sur le territoire national, et les restrictions sont encore plus sévères à bord d’un aéronef transportant plus de dix passagers.

Fiers de cette prise en pleine période de Noël, les douaniers de l’aéroport international de Bradis prévoient d’envoyer une photographie avec toute l'équipe de la douane ainsi que les armes saisies.

Reste des questions :
Les services douaniers makotains sont‑ils réellement compétents pour assurer le bon acheminement des bagages vers leur destination ?
Les pilotes de l’avion ne se sont‑ils jamais demandé pourquoi la consommation de carburant augmentait anormalement ?

Autant d’interrogations auxquelles il est probable que nous n’obtiendrons jamais de réponse…
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Comment expliquer la croissance et la prospérité de la Lermandie?
Par Catherine Marboulin

Avec la parution de l’article intitulé Une catastrophe économique que l’on nomme Samiens, publié par Le Toucan du Soir, un média akaltien, certains observateurs décrivent la République de Lermandie comme un État souffrant d’une économie structurellement problématique.
Mais cette lecture simpliste masque une réalité bien plus nuancée, et nettement plus optimiste puisque se limiter au seul indicateur du PIB par habitant ne permet en aucun cas de mesurer la prospérité réelle d’un pays ni le niveau de vie de sa population.

Vive l'argent!

I/ Un protectionnisme historique, mais une économie résiliente

De la crise économique de 1930 jusqu’en 2013, la République de Lermandie a appliqué un protectionnisme très élevé afin de protéger ses industries nationales, garantir son autonomie stratégique et limiter sa dépendance extérieure.
Malgré cela, le pays a toujours maintenu des accords commerciaux ciblés avec ses voisins, notamment la grande République de Westalia, dont la politique économique néo‑libérale a servi de contrepoids régional.
Malgré ce cadre protectionniste strict, la Lermandie enregistrait une croissance moyenne d’environ 5 % par an, à l’exception des périodes de guerre, durant lesquelles l’activité économique stagnait ou reculait.

II/ Un État stratège et actionnaire: le socle du modèle lermandien

Depuis les années 1930, les gouvernements successifs ont mis en place des politiques socio‑libérales visant à sortir le pays du marasme provoqué par l’anarchisme économique des investisseurs et entrepreneurs irresponsables de l’époque.
C’est dans ce contexte que des secteurs clés tels que les télécommunications, les transports ferroviaires, l'énergie, l'complexe militaro‑industriel ont bénéficié d’investissements massifs de l’État en échange de dividendes.

Ce modèle a permis à l’État de conserver des participations importantes dans les secteurs stratégiques, assurant un contrôle direct sur les infrastructures vitales et générant des revenus considérables, aujourd’hui parmi les premières sources du budget national.
Cette orientation a certes limité la diversification économique, mais elle a doté la Lermandie d’une économie extrêmement résiliente face aux chocs géopolitiques.
Grâce à ce rôle d’État actionnaire, la fiscalité sur la production a pu rester faible, tout en finançant :
- un SMIC indexé sur l’inflation depuis 1933,
- des services publics étendus, fiables et efficaces,
- des investissements massifs dans les infrastructures.

III/ Un système économique égalitaire et encadré

Depuis 1933, la Loi Sociale des Salaires Plafonnés (Loi SSP) impose un plafond strict: aucun salarié, y compris un PDG, ne peut gagner plus de dix fois le SMIC.
Cette mesure a limité l’émergence d’une élite économique disproportionnée.

Toutefois, les dividendes issus d’actions restent un moyen légal de dépasser ce plafond, ce qui explique l’existence d’une élite financière restreinte.
À cela s’ajoute un impôt sur l’héritage, progressif mais élevé, appliqué uniquement aux ménages les plus aisés. Il limite la transmission de grandes fortunes et renforce la mobilité sociale.

Aujourd’hui, le ministère de l’Économie estime que la Lermandie compte environ 45 000 millionnaires et 2 milliardaires, dont Lucien Lemans (PDG de MANBRAMA) et Adrien Schmit (PDG du Groupe SCHMIT).

IV/ Une libéralisation contrôlée depuis 2013

Depuis l’arrivée au pouvoir de la Coalition de Droite en 2013, la Lermandie a engagé un processus de libéralisation contrôlée :
- baisse progressive des barrières douanières (au cas par cas),
- ouverture aux investissements étrangers privés,
- modernisation accélérée de l’industrie,
- restructuration partielle des entreprises publiques.

Cette transition a entraîné une hausse spectaculaire du PIB, passant de 716 milliards de dollars en 2015 à 986 milliards en 2018, soit +38 % en trois ans, ce qui représente une croissance moyenne annuelle de 11,3 %.
Néanmoins, cette croissance repose encore largement sur les secteurs stratégiques, eux‑mêmes liés au complexe militaro‑industriel.La transition économique n’est donc pas totalement achevée. La Lermandie se situe aujourd’hui dans la catégorie des économies en transition avancée, proche du statut de pays pleinement développé.

V/ Un revenu médian en forte progression

Grâce à la croissance, à la redistribution via les dividendes publics et à la stabilité politique retrouvée, le revenu médian a augmenté de 13 % à 20 % entre 2015 et 2018.
Il est passé d’environ 1 450 $/mois en 2015 à 1 820 $/mois en 2018.
Ces chiffres témoignent d’une amélioration réelle du niveau de vie, bien supérieure à ce que laisse penser le PIB par habitant.

Conclusion: Une prospérité réelle supérieure aux indicateurs classiques

Le PIB par habitant (13 933 $) sous‑estime largement la prospérité réelle de la Lermandie.

Ce décalage s’explique par un niveau d’inégalités très faible, le rôle redistributif de l’État actionnaire, un coût de la vie modéré etune stabilité politique durable.

La République de Lermandie dispose ainsi de tous les leviers nécessaires pour rejoindre, à moyen terme, le cercle des grandes nations développées.

Article rédigé en collaboration avec Jean Laval, professeur d’économie à l’Université de Bradis.
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Le budget pour l’année 2018 est validé par le Parlement
Par Catherine Marboulin

Comme chaque mois de décembre, l’Assemblée Constituante et le Sénat se sont réunis chaque après‑midi pendant deux semaines dans la grande salle du Parlement afin de voter le budget de l’État pour l’année suivante.

La Premiere Ministre Miller défendant son budget
La Premiere Ministre Miller défendant son budget devant le parlement

Le projet, présenté par la Première ministre Miller et son gouvernement, a été examiné en détail par la Commission des Finances, chargée d’en vérifier la cohérence et la viabilité.
Sans surprise, mis à part une mise à jour du service de la dette, en légère diminution grâce à la bonne santé économique du pays, le budget reste globalement similaire à celui de l’année précédente. La loi budgétaire de 2017 avait d’ailleurs été exceptionnelle en raison de la menace potentielle d’une agression armée de la Fédération de Sterus.
Quoi qu'il en soit, le budget fut facilement voté grâce à la Coalition de Droite puisque ce groupe parlementaire à la majorité absolu au Parlement.

État des lieux du budget 2018



Total des dépenses: 394 milliards de dollars



Total des recettes: env 402 milliards de dollars

Le budget présenté par le gouvernement est donc excédentaire, avec un surplus de plus de 8 milliards de dollars.

Détails sur la dette publique

La dette de l’État est estimée à 247 milliards de dollars, soit environ 25 % du PIB.
Voici sa répartition :
- 60 % détenus par les ménages locaux via les livrets d’épargne
- 30 % détenus par les banques nationales
- 10 % détenus par des créanciers étrangers, notamment la Grande République de Westalia
Pour rappel, une grande partie de cette dette provient des années 1970‑1980, période marquée par plusieurs conflits majeurs auxquels la République de Lermandie a dû faire face. À son pic, en 1984, année de la fin de la Grande Guerre de 1982, la dette avait atteint près de 120 % du PIB.

Conclusion

Grâce à la croissance économique soutenue de ces dernières années, la République de Lermandie se désendette lentement mais sûrement.
Cette trajectoire renforce l’attractivité du pays et consolide sa réputation de bon élève financier, capable de rembourser ses créanciers avec une grande fiabilité.
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