25/01/2018
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[Presse] Les médias lermandien - Page 5

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TL1 OU LERMANDIE 1
EDITION EN DIRECTDU 17/06/2017
extrait vidéo diffusé à 20h11

LERMANDIE 1 plateau

Matilde Gerarld: "À présent, les dernières nouvelles concernant la guerre en Eurysie centrale. Nous venons d’apprendre que la Première ministre Elisabeth Miller a tenu une déclaration officielle lors d’une conférence de presse. Elle y condamne fermement le recours à la force armée par les autorités hotsaliennes en réaction au changement de régime en Altrecht. Elle dénonce également le soutien apporté par le Royaume de Teyla aux agresseurs, ainsi que la tentative des autorités teylaises de contraindre la République Impériale de Karty à rejoindre le conflit.
Direction Volkingrad, capitale kartienne. Bonjour Frédéric Lefrançois. Cette tentative de pression exercée par le Royaume de Teyla sur la République Impériale de Karty a-t-elle eu des effets favorables pour le camp hotsalien ?"

Frederic LEFRANCOIS, correspondant à Karty

Frédéric Lefrançois: "Bonjour. Eh bien, c’est tout le contraire. La chancellerie kartienne a catégoriquement rejeté ce qu’elle considère comme une tentative de chantage diplomatique de la part de Teyla, fondée sur une faveur obtenue via une protection liée à des ingérences extérieures.
Par ailleurs, les forces armées hotsaliennes ont lancé des bombardements en Kaulthie, dans des zones frontalières proches de Karty. Cette agression a provoqué une vive réaction de la classe politique kartienne, qui a publiquement dénoncé ce qu’elle qualifie de “stupidité diplomatique” de Teyla.
Je m’appuie notamment sur les propos de Sebastian Okovia, député kartien, qui a dénoncé sans réserve l’hypocrisie du Royaume de Teyla, l’accusant de ne pas assumer ses erreurs en tentant de forcer Karty à s’engager dans un conflit qu’elle n’a ni provoqué ni approuvé."

Matilde Gerarld: "Étant donné que la classe politique kartienne n’a pas validé l’appel à l’aide dans le cadre de l’alliance militaire entre Teyla et Karty, la chancellerie kartienne risque-t-elle une rupture diplomatique avec Teyla ?"

Frédéric Lefrançois: "Selon plusieurs représentants de la chancellerie, la cheffe du gouvernement kartien semble être prête à assumer cette éventualité. Elle estime que Teyla n’a pas compris la posture diplomatique de Karty, fondée sur une indépendance politique exercée dans le respect et la courtoisie envers les États souverains.
Une chose est certaine : le comportement de la diplomatie teylaise, combiné aux bombardements incontrôlés de son allié hotsalien, notamment sur un pays neutre comme la Kaulthie, a gravement entaché sa crédibilité sur la scène internationale."

Matilde Gerarld: "La déclaration des autorités lermandiennes était très attendue à Karty. Comment la chancellerie a-t-elle réagi aux propos de la Première ministre Miller ?"

Frédéric Lefrançois: "Vous savez, Karty n’a pas la réputation d’être un partenaire international facile à manœuvrer. Pourtant, la déclaration de la Première ministre Miller a été accueillie avec respect ici, notamment pour avoir dénoncé le manque de diplomatie du Royaume de Teyla.
Ce qui est assez cocasse, c’est que Teyla avait joué un rôle majeur dans un sommet de négociation diplomatique entre la Lermandie, son alliée Westalia, et la Fédération de Sterus."

Matilde Gerarld: "Frédéric Lefrançois, en direct de Volkingrad. Merci pour tous ces éléments. Julien Gauthier…"

Julien Gauthier: "Avant toute chose, il est essentiel d’évoquer les relations diplomatiques entre le Royaume de Teyla et les Communes Unies du Grand Kah. Ces deux États incarnent des visions politiques radicalement différentes : les Communes du Grand Kah adoptent un régime proche de l’anarchisme, tandis que le Royaume de Teyla repose sur un modèle libéral.
Ce qui semble avoir irrité la diplomatie teylaise, c’est le soutien indirect du Grand Kah à la Principauté de Carnaval, notamment par le biais d’une aide humanitaire. Il est donc plausible que les autorités teylaises aient choisi de soutenir un allié, en l’occurrence Hotsaline, qui rejette fermement le changement de régime en Altrecht.
Cela dit, Teyla semble avoir surestimé sa puissance diplomatique et militaire. Dans ce conflit, elle dispose de peu d’alliés capables de compenser le nombre croissant d’adversaires. D’où la pression exercée sur la chancellerie kartienne. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Karty a rappelé une partie de ses forces stationnées en Lermandie afin de renforcer sa propre sécurité."

lemrandie1_carte eurYsie centrale

Julien Gauthier: "Comme vous pouvez le voir sur cette carte, Hotsaline se retrouve géographiquement isolée de son allié teylais, tandis que le camp pro-Altrecht encercle progressivement son territoire. Il ne faut pas oublier que Hotsaline ne partage de frontières qu’avec des États neutres."

Matilde Gerarld: "Et qu’en est-il des nations qui se sont officiellement déclarées neutres ?"

Julien Gauthier: "Outre Karty, déjà mentionnée, Rasken semble déterminée à ne pas s’impliquer dans ce conflit, soutenue dans sa position par une force aérienne et navale velsnienne, notamment issue des unités du Grand Kah.
Par ailleurs, les autorités raskenoises se sont affirmées protectrices des Gradenbourgeois, une population kresetchnienne située au nord de la Kresetchnie, à la frontière avec Rasken, dans ce qui est temporairement appelé l’Administration Provisoire de Réintégration Territoriale."

Lermandie1 Confederation de Kresetchnie

Julien Gauthier: "Pour garantir la sécurité de cette région, Rasken a instauré une “No Fly Zone” dans l’espace aérien gradenbourgeois. Toutefois, qu’ils soutiennent ou non cette mesure, une partie de la population locale se montre très critique à l’égard des actions hotsaliennes, comme en témoigne un article d'un journal local intitulé Le Petit Montagnard, dénonçant la politique de déstabilisation menée dans la région.
Il est également important de rappeler que ce territoire n’est plus occupé par les forces armées raskenoises depuis plusieurs mois, à la suite de négociations entre Rasken et la Confédération de Kresetchnie.
Enfin, un autre acteur mérite d’être mentionné : le Bergrun, un Etat membre de la Confédération de Kresetchnie. Ce pays rejette catégoriquement l’intervention de Velsna, qui prétend défendre l’intégrité territoriale de Rasken sous prétexte de protéger la souveraineté de la Confédération de Kresetchnie, dont Hotsaline est membre.
Autrement dit, la situation est tout bonnement explosive."

Matilde Gerarld: "Et étant donné que Westalia est un partenaire de Teyla dans le domaine de la sécurité maritime, ne risque-t-elle pas d’être appelée à entrer dans le conflit ?"

Julien Gauthier: "Une demande de la diplomatie teylaise est envisageable, mais son acceptation par Westalia me semble peu probable pour plusieurs raisons.
Premièrement, le contexte électoral : les élections législatives auront lieu en septembre prochain, et le gouvernement de gauche actuellement en place est politiquement affaibli. Il serait risqué pour lui d’adopter une posture militariste dans un conflit lointain, surtout provoqué par un allié de Teyla.
Deuxièmement, les relations étroites entre Westalia et les Communes du Grand Kah rendent toute intervention diplomatiquement délicate.
Troisièmement, la République de Lermandie exercera sans doute une pression forte sur Westalia pour qu’elle reste en dehors du conflit, même si je doute que ce soit nécessaire.
Enfin, si Westalia devait s’engager militairement, la destruction de ses forces armées serait presque inévitable, ce qui irait à l’encontre de ses intérêts stratégiques."

Matilde Gerarld: "Un échange très instructif. Merci à Frédéric Lefrançois et à Julien Gauthier, reporter et chroniqueur chez Lermandie 1."
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JournalLermand

La Lermandie se désengage officiellement de l’ASNA ! Et (re)naissance du programme spatial lermandien!
Par Catherine Marboulin

Le 4 juillet 2017, le Parlement a voté symboliquement sur l’avenir de la participation de la Lermandie au sein de l’ASNA, l’agence spatiale affiliée à l’ASEA. Depuis plusieurs semaines, les deux chambres s’étaient réunies en Commission Parlementaire Spéciale, convoquée par la Première ministre Elisabeth Miller, sur proposition du ministre de la Guerre Wilfried Chaumond. Le sujet : la place de la Lermandie dans l’ASNA.
L’objectif de cette commission était non seulement de statuer sur la poursuite ou non de cette participation, mais aussi de proposer des solutions alternatives pour garantir l’accès de la Lermandie à l’espace.

Après de nombreuses semaines de discussions entre députés, sénateurs, ministres, ainsi que la consultation de plusieurs officiers militaires et responsables de l’ARDL, représentée par Félix Castex, la commission a voté, à titre consultatif, la fin de la participation lermandienne à l’ASNA.
Ce vote, auquel les membres de la commission ont eu accès à l’ensemble des dossiers liés à la coopération entre la Lermandie et l’ASNA, reflète une perte de confiance du Parlement envers l’intégrité sécuritaire de l’agence, principalement dirigée par les autorités de l’Union et Empire des Cités d’Akaltie. Cette responsabilité leur incombe notamment depuis l’incident de cyberattaque du 22 octobre 2016, survenu sur le site de lancement situé en territoire akaltien.

Néanmoins, les parlementaires estiment que, malgré cette faute grave, une coopération technique entre la Lermandie et l’ASNA doit être maintenue dans le cadre plus large de l’ASEA.
Concernant les solutions envisagées, le directeur de l’ARDL, Félix Castex, a proposé de transformer le programme spatial lermandien en une véritable administration autonome, moins dépendante de l’ARDL. Cette réforme vise à renforcer la transparence vis-à-vis des contribuables et à limiter la militarisation de l’espace. Cette proposition a été approuvée par la commission, et la cheffe du gouvernement a ratifié cette transformation en lui attribuant un nom : l’Agence Républicaine des Études Spatiales.

Selon le ministre Chaumond, le futur centre de lancement sera installé dans la Zone 23, une ancienne zone militaire située à proximité d’Artaville, autrefois dédiée aux essais de missiles balistiques et aux tirs vers l’ancienne Vietie. La transformation du site devrait durer environ six mois.

Concernant le lanceur, bien que la Lermandie ait déjà développé les moteurs à ergol Julius, la mise au point d’un lanceur pleinement opérationnel nécessitera encore au moins un an. Ce délai reste relativement court grâce à l’expérience acquise au sein de l’ASNA et aux nombreuses recherches menées dans les années 2000 sous la direction du professeur Richard Muller.

Enfin, malgré l’interruption de la coopération entre la Lermandie et Karty en raison de la guerre hotsalienne-altrechtoise, le gouvernement prévoit de contacter prochainement le gouvernement westalien, également désengagé de l’ASNA, afin de trouver une solution temporaire au problème d’accès à l’espace.
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TL1 OU LERMANDIE 1
EDITION EN DIRECT DU 07/07/2017
Interview du Député Sebastian Okovia!

Interview du député

Roger Lemercier: "Bonjour et bienvenue dans L'Entretien, l’émission des grandes interviews sur Lermandie 1. Nous sommes aujourd’hui à Bradis, et notre invité pour cette rencontre exclusive est Monsieur Sebastian Okovia, député au Conseil des Élus de la République Impériale de Karty, l’équivalent du Parlement de la République de Lermandie.
Vous êtes ici à Bradis dans le cadre d’une visite diplomatique. Merci d’avoir accepté notre invitation, Monsieur Okovia. "

Sebastian Okovia: "Merci à vous, Roger."

Roger Lemercier: " En Lermandie, l’émergence du conflit en Eurysie centrale, que nous appelons sobrement “guerre hotsalienne-altrechtoise”, est très mal vécue par la société lermandienne. Elle parvient même à éclipser l’actualité liée à la rivalité Lermandie/Sterus.
D’autant plus que l’exécutif estime qu’un dialogue diplomatique aurait pu éviter ce bain de sang.
Dites-moi, Monsieur Okovia, comment cette guerre est-elle perçue en République Impériale de Karty?"

Sebastian Okovia: "Une question vastement large, si je puis me permettre. Tout d'abord je tâcherais de commencer par ces mots, je ne représente pas Karty. Tout du moins officiellement comme pourrait le faire la Chancelière Orlovski, je suis un député, un parlementaire voyez-vous. En réalité je fais partie du Parti Totalité Libérale, mais vous m'avez déjà présenté.
Bon, on en passe à la perception de cette guerre. D'ailleurs je m'étonne, vous la nommez guerre hotsalienne-altrechtoise, mais l'Altrecht n'est pas un réel acteur de ce conflit, il est la victime si vous voulez, le point de départ aussi. En exactitude, ce serait plus une guerre Teyla-Estalie, avec l'Hotsaline dans le camp des Teylais, et le Grand Kah pour l'Estalie.
Evidement la République Impériale ne peut que s'attrister de ces conneries, la région est déstabilisée après tout. Egalement, et du point de vue de la population cette fois, la surprise. Oui, la surprise. Cela doit bien être la première fois depuis un moment que les Kartiens voient un conflit aussi proche s'enflammer, le dernier doit remonter à plusieurs siècles!"

Roger Lemercier: "Il faut préciser que cette appellation est née de notre point de vue, quelques jours après le bombardement hotsalien. Dans ce cadre, Hotsaline est considérée comme l’agresseur, tandis que l’Altrecht apparaît comme une nation victime, ce qui a déclenché un conflit majeur en Eurysie. Bien entendu, l’évolution de cette guerre pourrait amener à revoir son nom."

Sebastian Okovia: "Ma foi il est toujours intéressant de découvrir ces quelques spécificités linguistiques et culturelles !"

Roger Lemercier: "Face à la pression diplomatique liée à ce conflit, la Chancellerie kartienne a décidé de rapatrier une grande partie de ses unités basées en Lermandie. Comment compte-t-elle maintenir sa vigilance vis-à-vis de l’Union et Empire des Cités d’Akaltie?"

Sebastian Okovia: "Ah les toucans, ça fait longtemps que j'en ai pas entendus parler. La réaction de la Chancelière et de la Ministre de la Défense est normale, imaginez qu'une telle guerre pète à vos portes, vous rapatriez forcément tout le monde. Cependant cette action fait défaut à la force de pression Kartienne sur l'Akaltie, c'est vrai. Mais à présent je vous interroge sur les capacités de nuisance de l'Akaltie, inexistantes. De plus, qu'il n'y ait qu'un seul ou cent avions, c'est du pareil au même. Dans les deux cas, l'Akaltie sait que l'autorité Kartienne est présente. Simplement, dans le cas où y'a un avion, faudra juste prendre le temps de ramener le reste de l'aviation en cas d'ingérence."

Roger Lemercier: "Vous avez justement employé le terme juste, si je puis dire. En effet, vous avez parlé de “nuisance” plutôt que de “puissance”. Car le gouvernement lermandien actuel ne semble pas intimidé par l’Akaltie sur le plan du hard power, mais plutôt préoccupé par sa capacité à déstabiliser un continent entier via des réseaux issus de populations marginalisées."

Sebastian Okovia: "Car après tout l'on qualifie par la nuisance ce qui relève du nuisible, ce qui je trouve illustre bien le gouvernement Akaltien et ses consorts. Par de trop nombreuses fois, l'Akaltie a démontré son impérialisme, son ultra interventionnisme même. Ce même facteur qui se base sur la glorification de la race native Aleucienne, à tel point que l'on pourrait même observer un racisme des plus déplacés."

Roger Lemercier: " Étant donné que le gouvernement lermandien a invoqué le Traité d’Epsilon il y a quelques mois dans le cadre d’une potentielle sortie de l’ASNA, comment une solution pourrait-elle être envisagée, sachant que cette guerre a suspendu le partenariat Lermandie/Karty?"

Sebastian Okovia: "Cet arrêt se fait dans votre sécurité, chers Lermandiens. Regardez comment l'Hotsaline bombarde aléatoirement tout le monde, suffirait qu'un de ces missiles soit destiné sur nous et vous en subirez aussi les conséquences. Non, il suffit simplement d'attendre quelques semaines, et le conflit sera terminé. Les relations internationales seront à nouveau normalisées, comme toujours."

Roger Lemercier: "Comment est perçue l’alliance entre la Lermandie et Westalia dans les cercles politiques kartiens? "

Sebastian Okovia: "Une alliance si lointaine, géographiquement j'entends, limite un peu la perception des députés. Dans mon cas, ça me paraît une alliance solide. Dans le cas du gouvernement, qui lui se doit de vous considérer, ça peut être profitable. Les services diplomatiques Kartiens ont déjà commencé, ils se sont rapprochés de votre pays, et de la Westalie."

Roger Lemercier: "Des relations économiques et militaires approfondies entre la Lermandie et Karty sont-elles envisageables à moyen terme?"

Sebastian Okovia: "Le long terme serait plus judieux aux yeux de mon gouvernement. Aux miens en revanche, il me paraît tout simplement nécessaire de composer économiquement le plus possible. Le pouvoir d'un pays se mesure à son hard power, améliorer l'économie, c'est rendre son pays plus fort !"

Roger Lemercier: "Vous êtes député du Parti Totalité Libérale, qui détient actuellement 22 sièges. Avec le récent changement de régime en Karty, comment percevez-vous l’opinion publique en vue des prochaines élections législatives?"

Sebastian Okovia: "Ah ces élections, elles se déroulent tous les premiers janviers, c'est très dynamique. Hélas je ne peux vous convaincre de voter pour mon parti, nous sommes sur un plateau Lermandien ! Je demeure parfaitement optimiste, notre programme est réaliste. De surcroît, dans un avenir proche, des discussions avec la Grande Coalition Républicaine, parti politique au pouvoir, celui de la Chancelière, seront envisagées."

Roger Lemercier: "Comment voyez-vous l’intégration de l’économie kartienne dans la mondialisation?"

Sebastian Okovia: "Pas assez ! C'est le mot. Nous possédons une expertise dans l'automobile, dans l'agriculture, le gouvernement actuel se concentre bien trop sur le militaire et la diplomatie. Evidement l'économie, le Produit Intérieur Brut, ça monte, mais pas assez !"

Roger Lemercier: "Tout comme Karty, la République de Lermandie adopte une politique très protectionniste en matière d’armement. Ne pensez-vous pas que cela pourrait freiner les futurs partenariats stratégiques entre nos deux nations?"

Sebastian Okovia: "Cela me permet de continuer sur le volet militaire. Lorsque le gouvernement actuel entreprend énormément dans le militaire, la production est grandement nationale. Il serait sage de profiter de cette force, le marché de l'armement est actuellement sous oligopole. Il serait très intéressant de bien s'y implanter. Vous de même, pourquoi imaginer la concurrence ? Non, imaginez plutôt un partenariat. La force de deux pays militaristes combinée, ce serait un pouvoir de marché considérable."

Roger Lemercier: "Et enfin, une dernière question : qu’est-ce que cela fait d’avoir acquis une certaine popularité sur les réseaux sociaux et dans divers médias internationaux?"

Sebastian Okovia: "Je dirais plus par la média dans ma situation, il est vrai qu'une certaine notoriété semblerait se former. Écoutez, je n'ai rien à dire sur ce sujet... Si les Kartiens, ou autres peuples du monde, apprécient mes interventions, je ne peux que les remercier!"

Roger Lemercier: "Monsieur le député, merci beaucoup d’avoir répondu aux questions de Lermandie 1 depuis Bradis. Et merci à vous, chers téléspectateurs, d’avoir suivi cet entretien exclusif sur nos antennes."

hrpInterview rédigé en collaboration avec Kartyusha. Le nombre de point à lui attribuer est de 3683 pts
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Le gouvernement annonce un référendum! Un tournant vers le libéralisme et les droits de l'Homme?
Par Catherine Marboulin

Lucien_Paillon

Le 2 août 2017, le porte-parole du gouvernement, Lucien Paillon, a annoncé que le gouvernement dirigé par la Première ministre Elisabeth Miller, le Président Michel Duval, ainsi que les principaux députés et sénateurs de la Coalition de Droite, sont en train de finaliser un projet de réforme constitutionnelle. Ce texte vise à renforcer la démocratie, moderniser l’administration publique et reconnaître les cultures autochtones.

Fort de la confiance renouvelée et renforcée par les citoyens lors des élections de mi-mandat en mars 2017, le gouvernement souhaite assouplir le contrôle étatique sur le secteur privé, améliorer la transparence administrative, et clarifier les modalités du scrutin législatif, notamment en ce qui concerne la durée des mandats.

Voici les cinq sujets sur lesquels les citoyens seront appelés à se prononcer lors du référendum:
Décentralisation de l’État : Une réforme visant à simplifier les démarches administratives pour le secteur privé, les municipalités, les départements et les régions. La Loi de Centralisation de 1933 sera réécrite en conséquence.
Intégration officielle des Droits de l’Homme et du Citoyen dans la Constitution Républicaine: Une mesure symbolique et juridique pour renforcer les garanties fondamentales envers les citoyens et les populations issue des nations reconnue diplomatiquement.
Réforme du scrutin législatif: La durée des mandats sera uniformisée à trois ans, mettant fin à l’alternance actuelle entre mandats de quatre et trois ans.
Dissolution de l’Assemblée Constituante: Le Président de la République pourra dissoudre l’Assemblée Constituante, dans la limite d’une fois par an. Cette prérogative sera suspendue en cas de procédure de destitution en cours contre le Président.
Création de Zones Administratives Culturelles: Le gouvernement pourra établir des réserves destinées aux peuples hamajaks. Ces zones, encadrées par une future administration rattachée au Ministère de l’Intérieur, garantiront des droits spécifiques et un système politique propre, sous réserve de conformité avec la Constitution Républicaine et l’autorité de l’État.

Selon Lucien Paillon, le référendum portant sur ces cinq questions se tiendra durant la deuxième semaine de septembre 2017.

Cependant, pour Lucienne Gérard, représentante du Parti Anarchiste, le gouvernement chercherait à isoler les peuples concernés en les éloignant de la vie politique lermandienne, leur offrant une "fausse liberté d’existence" dans des territoires attribués sans considération pour leurs racines culturelles. Elle prévoit de rencontrer les principaux membres de son groupe politique en vue d’organiser une manifestation pour dénoncer ce qu’elle qualifie d’actes inhumains, dissimulés derrière les principes des Droits de l’Homme et du Citoyen.
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EDITION EN DIRECT DU 15/08/2017
Interview du Président Duval!
extrait vidéo diffusé à 20h11

Interview du Président Duval

Catherine Marboulin: "Bonjour et bienvenue dans L’Entretien, l’émission des grandes interviews sur Lermandie 1. Nous sommes aujourd’hui au Palais Présidentiel de la République de Lermandie, et notre invité pour cette rencontre exclusive est le Président Michel Duval, 19ᵉ Président de la République. Merci d’avoir accepté notre invitation, Monsieur Duval."

Michel Duval: "Merci à vous, Catherine. Et nul doute que de nombreux événements se sont ajoutés depuis notre dernière entrevue."

Catherine Marboulin: "Je ne peux qu’être d’accord avec vous, Monsieur le Président. Première question : comment se porte la nation ?"

Michel Duval: "La République de Lermandie se porte à merveille. La croissance économique est en hausse, la richesse détenue par la population, notamment la classe moyenne, augmente, et plusieurs investisseurs étrangers choisissent d’investir en Lermandie. Cela dit, cette croissance aurait pu être plus importante si nous ne faisions face à un manque de main-d’œuvre relativement significatif dans plusieurs secteurs économiques.
Par ailleurs, d’autres pistes sont à l’étude, telles que le soutien financier au secteur privé via des prêts facilités, dans le but d’automatiser une partie du tissu productif et industriel."

Catherine Marboulin: "Quelles seraient les pistes envisagées pour atténuer, voire résoudre ce manque de main-d’œuvre ?"

Michel Duval: "Mon gouvernement, dirigé par la Première ministre Miller, travaille sur ce sujet depuis plusieurs années. C’est dans ce cadre que j’ai personnellement rendu visite à mon homologue yukanaslave il y a quelques années, et nous avons convenu que certains de ses concitoyens pourraient s’installer en Lermandie afin de soutenir notre économie, dans le cadre d’un accord bilatéral.
Bien entendu, ce type d’accord ne pourra être accordé qu’à des partenaires et alliés de la Lermandie, qu’ils soient membres de l’ASEA ou non."

Catherine Marboulin: "Il est vrai que vous avez été très actif sur le plan diplomatique, notamment avec la création de l’ASEA ou la signature du traité d’Epsilon, un accord majeur qui a permis une alliance politique et militaire entre la Lermandie et Karty.
Concernant l’ASEA, considérez-vous que la Lermandie doit continuer à y participer malgré son départ de l’ASNA ?"

Michel Duval: "L’Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne est une organisation à laquelle je ne regrette aucunement d’avoir contribué. Elle a permis de créer un espace de dialogue officiel entre les principales démocraties d’Aleucie, tout en garantissant la protection des États membres.
L’ASEA promeut la stabilité et la diplomatie sur notre continent, bien que, je dois l’admettre, certains pays ne semblent pas mettre ces principes en avant. Je pense notamment à l’Empire d’Everia, une nation native ayant adopté des cultures d’inspiration coloniale, qui subit des rivalités plus ou moins flagrantes de la part de certains membres. Cela ne reflète pas les valeurs de stabilité et de diplomatie que la République de Lermandie défend."

Catherine Marboulin: "Et ce contexte a permis l’émergence d’un partenariat stratégique majeur avec la République Impériale de Karty… "

Michel Duval: "C’est exact. Il ne faut pas nier que ce rapprochement est aussi le fruit des erreurs stratégiques de la Fédération de Sterus, qui ont ouvert la voie à un dialogue renforcé entre la Lermandie et Karty. Ce dialogue a abouti à une alliance diplomatique et militaire, bien que notre méthode ne soit pas toujours du goût de notre allié le plus solide dans la région : la Grande République de Westalia.
Quoi qu’il en soit, notre solidarité envers Karty, notamment dans le contexte de la Guerre Hotsalienne-Altrechtoise en Eurysie centrale, en est la preuve."

Catherine Marboulin: "Avant d’aborder cette guerre, qui fait régulièrement la une dans la presse nationale, vous avez évoqué une différence de méthode entre la Lermandie et Westalia."

Michel Duval: "En effet. Tandis que la diplomatie westalienne estime disposer déjà de tous les moyens nécessaires pour défendre ses intérêts, la diplomatie lermandienne, que je représente, en concertation avec la cheffe de mon gouvernement, considère qu’il vaut mieux multiplier les partenariats solide et durable pour renforcer l’image de la Lermandie en tant que démocratie.
La nécessité de bâtir des alliances internationales est primordiale sur le long terme pour consolider notre puissance diplomatique et militaire.
Je comprends que certains responsables westaliens aient une opinion défavorable quant à la présence de forces armées kartiennes en Lermandie, notamment sur la Base Aérienne d’Artaville, dont l’objectif est de dissuader toute tentative de déstabilisation de l’ouest et du centre d’Aleucie.
Mais j’estime que la République de Lermandie est une puissance moyenne. Autrement dit, notre pays ne dispose pas encore du poids diplomatique suffisant pour être pleinement crédible à l’international.
Cette analyse est renforcée par le fait que, malgré notre partenariat militaire et diplomatique, les autorités westaliennes semblent prendre leur temps sur le dossier de la refondation de l’Entente Aleucienne, une alliance militaire qui avait permis de faire barrage au communisme dans l’ouest du continent. Mais cette réaffirmation westalienne est sans doute repoussé pour des raison de politique intérieure.
C’est pourquoi j’assume pleinement la responsabilité, avec le soutien de mon gouvernement, de prendre des initiatives en matière de partenariats stratégiques internationaux. Cela contredit d’ailleurs les propos de notre cher ami Pandoro, Consule de la Fédération de Sterus, selon lesquels la République de Lermandie serait un vassal de la Grande République de Westalia."

Catherine Marboulin: "Et cette base kartienne en Lermandie est-elle une présence permanente ?"

Michel Duval: "Bien sûr que non. La présence de cette base n’est pas seulement un moyen de dissuasion, notamment grâce aux aéronefs lourds que notre propre armée de l’air ne possède pas encore. Elle constitue aussi une forme de protestation vis-à-vis d’un de nos partenaires, qui semble animé par une passion brûlante pour une politique de nuisance envers certaines nations d’Aleucie.
À terme, cette base nous sera entièrement remise. D’autant plus qu’elle est appelée à devenir hautement stratégique dans le cadre de notre programme spatial national."

Catherine Marboulin: "Pouvez-vous nous expliquer les intérêts de la République de Lermandie dans la guerre actuellement en cours en Eurysie centrale ?"

Michel Duval: "Notre position concernant la Guerre Hotsalienne-Altrechtoise est celle d’une neutralité ferme. Et je vous le dis en toute transparence : la République de Lermandie envisageait de déposer sa candidature pour intégrer l’Organisation des Nations Démocratiques.
Cependant, outre une réponse plutôt glaciale de la part d’un gouvernement membre de cette organisation, en raison de ses relations avec la Fédération de Sterus, mon gouvernement, ainsi que moi-même, avons considéré que la participation du Royaume de Teyla, également membre de l’OND, à cette guerre d’agression contre une nation tout juste sortie d’un régime autoritaire, était inacceptable.
De plus, le gouvernement de Teyla a tenté de faire pression sur l’un de nos alliés en Eurysie afin de l’entraîner dans ce conflit à ses côtés. Mon gouvernement et moi-même avons donc pris la responsabilité de dénoncer cette manœuvre.
Ainsi, si l’OND prétend promouvoir la stabilité, la liberté et les droits de l’Homme, le fait qu’un de ses membres soutienne un État agresseur entache gravement sa crédibilité."

Catherine Marboulin: "Évoquons maintenant les référendums que vous avez accordés par l’intermédiaire de votre gouvernement. Le peuple lermandien est conscient de votre volonté de faire progresser la République dans le domaine démocratique et des droits citoyens, notamment en ce qui concerne les peuples hamajaks. Que pensez-vous du communiqué émis par le Ministère des Affaires étrangères de l’Union et de l’Empire des Cités d’Akaltie ?"

Michel Duval: "Le droit de vote revêt un caractère sacré dans un régime démocratique pleinement établi. La réponse du peuple convoqué à s’exprimer redéfinit l’avenir de la nation, parfois de manière décisive. Il est donc essentiel que les nations étrangères laissent l’opinion publique débattre librement, afin d’obtenir une réponse aussi objective que possible.
Le problème, c’est que le Ministère des Affaires étrangères akaltien s’est affranchi de cette règle fondamentale, ce qui est extrêmement grave.
Et étant donné que l’image de l’Akaltie en Lermandie est très négative, seule la Fédération de Sterus est perçue plus défavorablement, cette ingérence risque d’influencer le vote populaire sur la question des Zones Administratives Culturelles.
Rappelons que cette proposition émane de Fabrice Cuvier, représentant du Parti Environnementaliste et Libéral, dont l’entrée au gouvernement dépendait de cette mesure.
Bien que je n’aie pas d’opinion arrêtée sur ce sujet, je crains que le communiqué akaltien ne provoque une réaction tranchée de la part de l’électorat."

Catherine Marboulin: "D’après une source au sein de vos institutions, vous envisageriez d’ajouter d’autres sujets à ce référendum ?"

Michel Duval: "C’est exact. Les cinq sujets communiqués aux médias proviennent d’une demande formulée par mon gouvernement. Or, la Constitution Républicaine ne permet pas à l’exécutif de prendre seul l’initiative d’un référendum.
C’est pourquoi, en tant que Président, je souhaite soumettre deux propositions personnelles à la consultation populaire.
La première concerne les commissions parlementaires. À ce jour, les représentants élus ne sont pas obligés de répondre à une convocation, en raison de leur immunité parlementaire.
Or, M. Ector Legrain, ancien ministre de l’Économie, a refusé de se présenter devant une commission liée à la crise Lermandie–Sterus. C’est son droit, certes, mais je considère qu’il est essentiel que les élus montrent l’exemple aux yeux du public.
La seconde proposition est plus symbolique, mais tout aussi importante : le changement du drapeau national.
La société lermandienne est sortie de la période du socialisme libéral, comme en témoignent les victoires successives de la Coalition de Droite en 2013 et 2017.
Je pense qu’il est temps d’ouvrir une nouvelle page de notre histoire en rétablissant l’ancien drapeau national, abandonné après la victoire indépendantiste de la Vietie en 1833.
Je m’appuie sur la dissolution de la Vietie lors de la Grande Guerre de 1882, l’intégration pleine et entière de l’Antomont, et la pluralité démocratique désormais établie au sein du pouvoir législatif."

Catherine Marboulin: "Maintenant, je vais vous lire quelques questions issues des médias internationaux, si vous le voulez bien, Monsieur le Président.
D'abord, une question de la part d'un média intitulé " Le Norjien-Aleucie", un journal de Tanska:"
Antares a écrit :Média : Le Norjien-Aleucie
Pays d'origine : Tanska
Type : Grand journal indépendant, presse papier et numerique
Question : La récente dégradation des relations diplomatiques entre Teyla et la Lermandie liée à la participation teylaise à la guerre d'Altrecht affecte-t-elle aussi la relation entre la Lermandie et l'Organisation des Nations Démocratiques, bien que l'organisation ne soit partie prenante de cette guerre ?

Michel Duval: "Déjà, avant de répondre à cette question, il faut évidemment insister sur le fait que la République de Lermandie est neutre dans ce conflit. Ensuite, la réponse est clairement non. En effet, la diplomatie lermandienne reste ouverte au dialogue et à la construction de partenariats.
Actuellement, le seul point noir concernant l’Organisation des Nations Démocratiques concerne le Royaume de Teyla. Il est important de rappeler que le territoire lermandien fut sous domination de la métropole teylaise jusqu’en 1799.
L’attitude agressive du gouvernement teylais nous a fait prendre conscience que certains réflexes de domination persistent, ravivant le souvenir de notre période pré-indépendance.
Dans le cadre où nous avions envisagé de rejoindre l’OND, il est essentiel de préciser que la République de Lermandie ne le ferait pas en position de soumission ou de dépendance, mais en tant que partenaire crédible, désireux de contribuer à la paix et à la stabilité mondiale.
Vous comprendrez que la République de Lermandie est exigeante envers l’OND, et encore plus envers le gouvernement teylais.
Cela dit, je tiens à souligner que cette tension n’est pas destinée à durer : elle dépend directement de la durée du mandat de l’actuel gouvernement teylais."

Catherine Marboulin: "Une autre question provenant de Lev Tiramen Diesam, un journal officiel illiréen."
Valandil de Valinor a écrit :Média : Lev Tiramen Diesam
Pays d'origine : Illirée
Type : Journal national officiel
Question : Quelle est la position officielle de la République Lermandienne quant à l'intervention teylaise hors de tout cadre défensif contre des nations à l'implication indirecte dans le conflit ? telles que la Märhenie ou la Kaulthie. Plus encore, comment le gouvernement lermandien justifie-t-il sa neutralité dans une situation où l'agresseur et la victime sont clairement déterminés ?

Michel Duval : "Une nation communiste qui me pose une question, voilà qui est rare au regard de nos relations historiques avec ce type de régime, je dois l’avouer. Mais je vais tâcher d’y répondre de manière aussi pragmatique que possible.
Comme je l’ai affirmé précédemment, la position de la République de Lermandie sur ce conflit est celle d’une neutralité assumée.
Néanmoins, indépendamment du régime politique, un État se doit de respecter la neutralité lorsqu’elle est affirmée et proclamée officiellement.
C’est pourquoi je condamne le bombardement de la Kaulthie, un État communiste certes, mais qui avait déclaré sa neutralité.
À ce titre, étant donné que la Kaulthie est l’un des voisins directs de la République Impériale de Karty, il est tout à fait envisageable qu’une présence militaire lermandienne soit déployée en Karty afin d’affirmer notre neutralité et de promouvoir la paix et la stabilité.
Mais cela ne pourra se faire que sur demande officielle de la Chancelière Angèle Orlovski, mon homologue en Karty."

Catherine Marboulin: "Maintenant, une question provenant d’un certain pays… Et sans aucun doute, vous aurez une certaine réaction."

Michel Duval: "La République de Lermandie promeut la liberté de la presse et d’opinion. Et j’ai bien répondu à une question posée par un média issu d’un régime communiste. Je pense donc que cela reste tout à fait pertinent."

Catherine Marboulin: "Très bien, Monsieur le Président. C’est une question provenant de Carnavale Matin, un média indépendant de Carnaval:"
Colin a écrit :Média : Carnavale Matin
Pays d'origine : Carnavale
Type : Grand journal indépendant, presse papier et numérique

Question : Vivien Pullisson pour Carnavale Matin : les récentes prises de paroles de votre gouvernement pour dénoncer le comportement du Royaume de Teyla ont été remarquées et saluées à l'internationale. Toutefois certains observateurs estiment que la Lermandie ne va pas assez loin et vous reprochent de ne pas voir le caractère systématique des infractions des pays membres de l'OND à leurs propres valeurs, cette organisation apparaissant de plus en plus comme une entreprise de blanchiment moral de leurs crimes. La Lermandie ne fait-elle pas preuve de naïveté, voire d'hypocrisie, en ne dénonçant que le comportement du Royaume de Teyla mais en épargnant les autres membres de l'OND ?

Vivien Pullisson

Michel Duval: "... Très bien. Je vais tâcher de répondre à cette question. Il est évident que le Royaume de Teyla, du moins son gouvernement, ne respecte pas les valeurs promues par l’OND.
C’est d’ailleurs pour cette raison que nous n’avons pas déposé de candidature officielle à cette organisation, ce qui peut être interprété comme une forme de sanction diplomatique.
Mais la Lermandie fait-elle preuve de naïveté ou d’hypocrisie en ne dénonçant qu’un seul de ses membres ? Je ne le crois pas. Ce que nous appliquons, c’est du pragmatisme.
À titre d’exemple, le bombardement tragique de Carnaval sur la capitale de l’Empire du Nord, un allié de la Lermandie et membre de l’OND, a conduit à une condamnation officielle de Carnaval, ainsi qu’à un soutien militaire envers les autorités nordistes.
Ce bombardement, totalement disproportionné, faisait suite à une absence de coopération nordiste dans le cadre d’un siège cardinal… Et rappelons que l’Empire du Nord est une nation laïque.
Autrement dit, les décisions prises par mon gouvernement sur la scène internationale sont mûrement réfléchies en fonction de nos intérêts stratégiques.
Bien entendu, comme tout État, nous ne sommes pas à l’abri d’un manque d’informations sur certains dossiers complexes. Mais cela ne saurait justifier les crimes commis par certains responsables.
Enfin, il est important de rappeler que les Droits de l’Homme ne sont pas encore inscrits dans la Constitution Républicaine, en attendant la décision du peuple.
C’est pourquoi mon gouvernement s’efforce de ne pas tomber dans l’attitude du “faites ce que je dis, pas ce que je fais”, qui serait, en effet, profondément hypocrite."

Catherine Marboulin: "Et voici une dernière question, posée par un représentant de La Missive, un média issu de la République de Fortuna:"
Admiral Daelin a écrit :Média : La Missive
Pays d'origine : Sérénissime République de Fortuna
Type : Grand journal indépendant, presse papier et numerique
Question : L'attention internationale est actuellement accaparée par le conflit en Eurysie centrale opposant l'Hotsaline et le Royaume de Telya à une coalition incorporant plusieurs états à allégeances idéologiques d'ordre communalistes et communistes, l'escalade aussi soudaine que brutale incitant de facto des pays du monde entier à se positionner. Pourtant, dans le silence généralisé, d'autres exactions se poursuivent ci et là, notamment dernière en Afarée où le gouvernement d'Antérie a durci ses positions vis à vis de deux ses minorités et en Cramoisie où le génocide Kabalien semble être une préoccupation d'un autre temps désormais. Or Antérie comme Cramoisie ont récemment déclaré se constituer signataire du naissant Pacte Afaréen de Sécurité initié à ses fondements par l'azur et dont l'Antérie elle même est aussi un membre fondateur.

Ainsi, la République de Lermandie qui via les déclarations de la Première Ministre Miller a entamé une procédure visant à adopter une position et des déclarations claires sur le conflit actuellement en cours en Eurysie, compte-t-elle aussi s'exprimer sur ce que bon nombres d'humanitaires n'hésitent plus à qualifier de crimes contre le genre humain en Cramoisie comme en Antérie ? Des prises de positions engagées sont-elles aussi à attendre en ce qui concernent d'autres évènements chamboulant la géopolitique dans d'autres régions du monde ,

Michel Duval: "C’est une question particulièrement complexe, Catherine, mais je vais y répondre avec la plus grande clarté.
Il faut savoir que la République de Lermandie, à l’heure actuelle, dispose de très peu de contacts en Afarée, et encore moins d’alliés dans cette région. Par conséquent, nous devons traiter les informations en provenance de ce continent avec prudence.
Bien entendu, je condamne fermement toute forme de génocide. Toutefois, se prononcer sans connaître les causes profondes risquerait d’embarrasser notre diplomatie, d’autant plus que les Droits de l’Homme ne sont pas encore intégrés dans la Constitution Républicaine, une réforme actuellement en cours, qui sera prochainement soumis à la volonté du peuple.
La République de Lermandie ne souhaite en aucun cas accuser un État sans preuves solides. Il en va de notre crédibilité internationale. Il existe certes des exceptions, notamment lorsque notre pays est directement confronté à des tensions extrêmes, comme celles que nous avons subies de la part de certains régimes communistes en Aleucie.
Ainsi, pour que nous puissions condamner clairement ces atrocités, il nous faut des informations fiables, vérifiables, et idéalement transmises par des États ou des organisations reconnues. Et même dans ce cas, notre capacité d’action reste limitée : contrairement à l’Eurysie, nous ne disposons pas de partenaires solides dans cette zone.
La Lermandie demeure une puissance moyenne, ce qui restreint notre marge de manœuvre sans le soutien de partenaires fiables et de confiance."

Catherine Marboulin: "Monsieur le Président, merci beaucoup d’avoir répondu aux questions de Lermandie 1 depuis le Palais Présidentiel. Et merci à vous, chers téléspectateurs, d’avoir suivi cet entretien sur nos antennes."
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JournalLermand

Résultats du Référendum de septembre 2017
Par Catherine Marboulin

Hier, le dimanche 3 septembre, une partie du peuple de la République de Lermandie, à savoir les citoyens de classe 1, a été conviée à un référendum portant sur sept sujets majeurs :
Décentralisation de l’État
Intégration officielle des Droits de l’Homme et du Citoyen dans la Constitution Républicaine
Réforme du scrutin législatif
Dissolution de l’Assemblée Constituante
Création de Zones Administratives Culturelles
Présence obligatoire des représentants élus en Commission Parlementaire (convocation)
Changement du drapeau national (adoption du drapeau de la Grande République de Lermandie)

Au total, 26,7 millions de citoyens de classe 1 étaient appelés aux urnes. Le taux de participation a atteint près de 86 % à 19h00. Voici les résultats :



Sur les sept propositions soumises au vote, cinq ont été approuvées par la majorité des votants. Deux ont été rejetées, avec une opposition supérieure à 50 % :
• La réforme du scrutin législatif, jugée inutile par une majorité de citoyens, qui estiment que le système actuel reste fiable malgré sa complexité bureaucratique.
• La création de Zones Administratives Culturelles, portée par le ministre Fabrice Cuvier du Parti Environnementaliste et Libéral, a été rejetée à plus de 75 %.

Selon le ministre Cuvier, bien qu’il reconnaisse le manque de crédibilité actuel de son jeune parti, il a attribué ce rejet à une ingérence étrangère, notamment à l’influence de la ministre akaltienne des Affaires étrangères, Juntan Necahual. Il suggère que les citoyens ont perçu cette proposition comme une tentative de pression de l’Union et Empire des Cités d’Akaltie, visant à faire chanter l’exécutif lermandien en menaçant d’inciter certaines minorités à la révolte.

Quant aux cinq sujets validés, ils devraient être intégrés prochainement à la Constitution Républicaine, après examen approfondi par la Cour suprême.

Rencontre Slaviensk / Lermandie
Par Catherine Marboulin

en attente
1931
JOURNAL8INTERNATIONAL

Victoire de la droite westalienne ? La chute du gouvernement Garandor est-elle imminente ?
Auteur: Daniel Pomdidou
Date de publication: 30/09/2017

Sénateur Henry Takajiwa
Le Sénateur Henry Takajiwa (PUR-AA), le 28 septembre 2017

Les 18 et 25 septembre 2017, environ un tiers de la population westalienne a été appelé aux urnes dans le cadre des élections sénatoriales de mi-mandat, visant à réattribuer 151 sièges. Un scrutin décisif, dont l’enjeu était de permettre soit à la gauche, actuellement au pouvoir, de consolider sa majorité, soit à l’opposition de droite de prendre l’ascendant.
Or, la popularité du gouvernement Garandor a fortement chuté ces derniers mois, atteignant un seuil critique de 34 % de soutien populaire en juillet 2017, un record négatif depuis le gouvernement Fujitawa II, tombé à 32 % en mars 2014.

Comment expliquer une telle dégringolade malgré des réformes sociales ambitieuses ?

La réponse semble résider dans la gestion de l’Incident du 22 octobre 2016, lorsque la Fédération de Stérus a attaqué brutalement la Grande République de Westalia. La gauche n’a pas su capitaliser politiquement sur cet événement, renforçant le sentiment d’incompétence au sein de la population.
Ce climat a favorisé une montée en puissance rapide de la droite westalienne, portée par le Sénateur Henry Takajiwa, ancien ministre des Affaires étrangères sous Fujitawa II. Ce regain d’influence, qualifié par les médias de “The Bear’s Awakening”, marque un tournant dans le paysage politique.

Voici les résultats:

senat_westalia_2017

À l’issue de ce scrutin, l’Alliance Asfortienne, regroupant le Parti Libre et Démocrate (PLD) et le Parti de l’Union Républicaine (PUR), ressort grande gagnante, avec 167 sièges, soit un gain de 30 sièges depuis 2015. Elle se rapproche dangereusement de l’Alliance Sociale et Démocratique (ASD), qui conserve la majorité avec 188 sièges, mais perd sa majorité absolue de 235 sièges, accusant désormais un recul de 39 sièges.

Le Premier ministre George Garandor parviendra-t-il à reconstruire une majorité parlementaire ? Ou la droite westalienne provoquera-t-elle la chute de son gouvernement ?

Une affaire à suivre...

Source: Sénatoriales intermédiaires 2017 : la droite parade victorieuse et la gauche s’écroule sur ses propres terres
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