EDITION EN DIRECT DU 15/08/2017Interview du Président Duval!extrait vidéo diffusé à 20h11
Catherine Marboulin: "Bonjour et bienvenue dans L’Entretien, l’émission des grandes interviews sur Lermandie 1. Nous sommes aujourd’hui au Palais Présidentiel de la République de Lermandie, et notre invité pour cette rencontre exclusive est le Président Michel Duval, 19ᵉ Président de la République. Merci d’avoir accepté notre invitation, Monsieur Duval."
Michel Duval: "Merci à vous, Catherine. Et nul doute que de nombreux événements se sont ajoutés depuis notre dernière entrevue."
Catherine Marboulin: "Je ne peux qu’être d’accord avec vous, Monsieur le Président. Première question : comment se porte la nation ?"
Michel Duval: "La République de Lermandie se porte à merveille. La croissance économique est en hausse, la richesse détenue par la population, notamment la classe moyenne, augmente, et plusieurs investisseurs étrangers choisissent d’investir en Lermandie. Cela dit, cette croissance aurait pu être plus importante si nous ne faisions face à un manque de main-d’œuvre relativement significatif dans plusieurs secteurs économiques.
Par ailleurs, d’autres pistes sont à l’étude, telles que le soutien financier au secteur privé via des prêts facilités, dans le but d’automatiser une partie du tissu productif et industriel."
Catherine Marboulin: "Quelles seraient les pistes envisagées pour atténuer, voire résoudre ce manque de main-d’œuvre ?"
Michel Duval: "Mon gouvernement, dirigé par la Première ministre Miller, travaille sur ce sujet depuis plusieurs années. C’est dans ce cadre que j’ai personnellement rendu visite à mon homologue yukanaslave il y a quelques années, et nous avons convenu que certains de ses concitoyens pourraient s’installer en Lermandie afin de soutenir notre économie, dans le cadre d’un accord bilatéral.
Bien entendu, ce type d’accord ne pourra être accordé qu’à des partenaires et alliés de la Lermandie, qu’ils soient membres de l’ASEA ou non."
Catherine Marboulin: "Il est vrai que vous avez été très actif sur le plan diplomatique, notamment avec la création de l’ASEA ou la signature du traité d’Epsilon, un accord majeur qui a permis une alliance politique et militaire entre la Lermandie et Karty.
Concernant l’ASEA, considérez-vous que la Lermandie doit continuer à y participer malgré son départ de l’ASNA ?"
Michel Duval: "L’Alliance pour la Sécurité Économique Aleucienne est une organisation à laquelle je ne regrette aucunement d’avoir contribué. Elle a permis de créer un espace de dialogue officiel entre les principales démocraties d’Aleucie, tout en garantissant la protection des États membres.
L’ASEA promeut la stabilité et la diplomatie sur notre continent, bien que, je dois l’admettre, certains pays ne semblent pas mettre ces principes en avant. Je pense notamment à l’Empire d’Everia, une nation native ayant adopté des cultures d’inspiration coloniale, qui subit des rivalités plus ou moins flagrantes de la part de certains membres. Cela ne reflète pas les valeurs de stabilité et de diplomatie que la République de Lermandie défend."
Catherine Marboulin: "Et ce contexte a permis l’émergence d’un partenariat stratégique majeur avec la République Impériale de Karty… "
Michel Duval: "C’est exact. Il ne faut pas nier que ce rapprochement est aussi le fruit des erreurs stratégiques de la Fédération de Sterus, qui ont ouvert la voie à un dialogue renforcé entre la Lermandie et Karty. Ce dialogue a abouti à une alliance diplomatique et militaire, bien que notre méthode ne soit pas toujours du goût de notre allié le plus solide dans la région : la Grande République de Westalia.
Quoi qu’il en soit, notre solidarité envers Karty, notamment dans le contexte de la Guerre Hotsalienne-Altrechtoise en Eurysie centrale, en est la preuve."
Catherine Marboulin: "Avant d’aborder cette guerre, qui fait régulièrement la une dans la presse nationale, vous avez évoqué une différence de méthode entre la Lermandie et Westalia."
Michel Duval: "En effet. Tandis que la diplomatie westalienne estime disposer déjà de tous les moyens nécessaires pour défendre ses intérêts, la diplomatie lermandienne, que je représente, en concertation avec la cheffe de mon gouvernement, considère qu’il vaut mieux multiplier les partenariats solide et durable pour renforcer l’image de la Lermandie en tant que démocratie.
La nécessité de bâtir des alliances internationales est primordiale sur le long terme pour consolider notre puissance diplomatique et militaire.
Je comprends que certains responsables westaliens aient une opinion défavorable quant à la présence de forces armées kartiennes en Lermandie, notamment sur la Base Aérienne d’Artaville, dont l’objectif est de dissuader toute tentative de déstabilisation de l’ouest et du centre d’Aleucie.
Mais j’estime que la République de Lermandie est une puissance moyenne. Autrement dit, notre pays ne dispose pas encore du poids diplomatique suffisant pour être pleinement crédible à l’international.
Cette analyse est renforcée par le fait que, malgré notre partenariat militaire et diplomatique, les autorités westaliennes semblent prendre leur temps sur le dossier de la refondation de l’Entente Aleucienne, une alliance militaire qui avait permis de faire barrage au communisme dans l’ouest du continent. Mais cette réaffirmation westalienne est sans doute repoussé pour des raison de politique intérieure.
C’est pourquoi j’assume pleinement la responsabilité, avec le soutien de mon gouvernement, de prendre des initiatives en matière de partenariats stratégiques internationaux. Cela contredit d’ailleurs les propos de notre cher ami Pandoro, Consule de la Fédération de Sterus, selon lesquels la République de Lermandie serait un vassal de la Grande République de Westalia."
Catherine Marboulin: "Et cette base kartienne en Lermandie est-elle une présence permanente ?"
Michel Duval: "Bien sûr que non. La présence de cette base n’est pas seulement un moyen de dissuasion, notamment grâce aux aéronefs lourds que notre propre armée de l’air ne possède pas encore. Elle constitue aussi une forme de protestation vis-à-vis d’un de nos partenaires, qui semble animé par une passion brûlante pour une politique de nuisance envers certaines nations d’Aleucie.
À terme, cette base nous sera entièrement remise. D’autant plus qu’elle est appelée à devenir hautement stratégique dans le cadre de notre programme spatial national."
Catherine Marboulin: "Pouvez-vous nous expliquer les intérêts de la République de Lermandie dans la guerre actuellement en cours en Eurysie centrale ?"
Michel Duval: "Notre position concernant la Guerre Hotsalienne-Altrechtoise est celle d’une neutralité ferme. Et je vous le dis en toute transparence : la République de Lermandie envisageait de déposer sa candidature pour intégrer l’Organisation des Nations Démocratiques.
Cependant, outre une réponse plutôt glaciale de la part d’un gouvernement membre de cette organisation, en raison de ses relations avec la Fédération de Sterus, mon gouvernement, ainsi que moi-même, avons considéré que la participation du Royaume de Teyla, également membre de l’OND, à cette guerre d’agression contre une nation tout juste sortie d’un régime autoritaire, était inacceptable.
De plus, le gouvernement de Teyla a tenté de faire pression sur l’un de nos alliés en Eurysie afin de l’entraîner dans ce conflit à ses côtés. Mon gouvernement et moi-même avons donc pris la responsabilité de dénoncer cette manœuvre.
Ainsi, si l’OND prétend promouvoir la stabilité, la liberté et les droits de l’Homme, le fait qu’un de ses membres soutienne un État agresseur entache gravement sa crédibilité."
Catherine Marboulin: "Évoquons maintenant les référendums que vous avez accordés par l’intermédiaire de votre gouvernement. Le peuple lermandien est conscient de votre volonté de faire progresser la République dans le domaine démocratique et des droits citoyens, notamment en ce qui concerne les peuples hamajaks. Que pensez-vous du communiqué émis par le Ministère des Affaires étrangères de l’Union et de l’Empire des Cités d’Akaltie ?"
Michel Duval: "Le droit de vote revêt un caractère sacré dans un régime démocratique pleinement établi. La réponse du peuple convoqué à s’exprimer redéfinit l’avenir de la nation, parfois de manière décisive. Il est donc essentiel que les nations étrangères laissent l’opinion publique débattre librement, afin d’obtenir une réponse aussi objective que possible.
Le problème, c’est que le Ministère des Affaires étrangères akaltien s’est affranchi de cette règle fondamentale, ce qui est extrêmement grave.
Et étant donné que l’image de l’Akaltie en Lermandie est très négative, seule la Fédération de Sterus est perçue plus défavorablement, cette ingérence risque d’influencer le vote populaire sur la question des Zones Administratives Culturelles.
Rappelons que cette proposition émane de Fabrice Cuvier, représentant du Parti Environnementaliste et Libéral, dont l’entrée au gouvernement dépendait de cette mesure.
Bien que je n’aie pas d’opinion arrêtée sur ce sujet, je crains que le communiqué akaltien ne provoque une réaction tranchée de la part de l’électorat."
Catherine Marboulin: "D’après une source au sein de vos institutions, vous envisageriez d’ajouter d’autres sujets à ce référendum ?"
Michel Duval: "C’est exact. Les cinq sujets communiqués aux médias proviennent d’une demande formulée par mon gouvernement. Or, la Constitution Républicaine ne permet pas à l’exécutif de prendre seul l’initiative d’un référendum.
C’est pourquoi, en tant que Président, je souhaite soumettre deux propositions personnelles à la consultation populaire.
La première concerne les commissions parlementaires. À ce jour, les représentants élus ne sont pas obligés de répondre à une convocation, en raison de leur immunité parlementaire.
Or, M. Ector Legrain, ancien ministre de l’Économie, a refusé de se présenter devant une commission liée à la crise Lermandie–Sterus. C’est son droit, certes, mais je considère qu’il est essentiel que les élus montrent l’exemple aux yeux du public.
La seconde proposition est plus symbolique, mais tout aussi importante : le changement du drapeau national.
La société lermandienne est sortie de la période du socialisme libéral, comme en témoignent les victoires successives de la Coalition de Droite en 2013 et 2017.
Je pense qu’il est temps d’ouvrir une nouvelle page de notre histoire en rétablissant l’ancien drapeau national, abandonné après la victoire indépendantiste de la Vietie en 1833.
Je m’appuie sur la dissolution de la Vietie lors de la Grande Guerre de 1882, l’intégration pleine et entière de l’Antomont, et la pluralité démocratique désormais établie au sein du pouvoir législatif."
Catherine Marboulin: "Maintenant, je vais vous lire quelques questions issues des médias internationaux, si vous le voulez bien, Monsieur le Président.
D'abord, une question de la part d'un média intitulé " Le Norjien-Aleucie", un journal de Tanska:"
Antares a écrit :Média : Le Norjien-Aleucie
Pays d'origine : Tanska
Type : Grand journal indépendant, presse papier et numerique
Question : La récente dégradation des relations diplomatiques entre Teyla et la Lermandie liée à la participation teylaise à la guerre d'Altrecht affecte-t-elle aussi la relation entre la Lermandie et l'Organisation des Nations Démocratiques, bien que l'organisation ne soit partie prenante de cette guerre ? Michel Duval: "Déjà, avant de répondre à cette question, il faut évidemment insister sur le fait que la République de Lermandie est neutre dans ce conflit. Ensuite, la réponse est clairement non. En effet, la diplomatie lermandienne reste ouverte au dialogue et à la construction de partenariats.
Actuellement, le seul point noir concernant l’Organisation des Nations Démocratiques concerne le Royaume de Teyla. Il est important de rappeler que le territoire lermandien fut sous domination de la métropole teylaise jusqu’en 1799.
L’attitude agressive du gouvernement teylais nous a fait prendre conscience que certains réflexes de domination persistent, ravivant le souvenir de notre période pré-indépendance.
Dans le cadre où nous avions envisagé de rejoindre l’OND, il est essentiel de préciser que la République de Lermandie ne le ferait pas en position de soumission ou de dépendance, mais en tant que partenaire crédible, désireux de contribuer à la paix et à la stabilité mondiale.
Vous comprendrez que la République de Lermandie est exigeante envers l’OND, et encore plus envers le gouvernement teylais.
Cela dit, je tiens à souligner que cette tension n’est pas destinée à durer : elle dépend directement de la durée du mandat de l’actuel gouvernement teylais."
Catherine Marboulin: "Une autre question provenant de Lev Tiramen Diesam, un journal officiel illiréen."
Valandil de Valinor a écrit :Média : Lev Tiramen Diesam
Pays d'origine : Illirée
Type : Journal national officiel
Question : Quelle est la position officielle de la République Lermandienne quant à l'intervention teylaise hors de tout cadre défensif contre des nations à l'implication indirecte dans le conflit ? telles que la Märhenie ou la Kaulthie. Plus encore, comment le gouvernement lermandien justifie-t-il sa neutralité dans une situation où l'agresseur et la victime sont clairement déterminés ? Michel Duval : "Une nation communiste qui me pose une question, voilà qui est rare au regard de nos relations historiques avec ce type de régime, je dois l’avouer. Mais je vais tâcher d’y répondre de manière aussi pragmatique que possible.
Comme je l’ai affirmé précédemment, la position de la République de Lermandie sur ce conflit est celle d’une neutralité assumée.
Néanmoins, indépendamment du régime politique, un État se doit de respecter la neutralité lorsqu’elle est affirmée et proclamée officiellement.
C’est pourquoi je condamne le bombardement de la Kaulthie, un État communiste certes, mais qui avait déclaré sa neutralité.
À ce titre, étant donné que la Kaulthie est l’un des voisins directs de la République Impériale de Karty, il est tout à fait envisageable qu’une présence militaire lermandienne soit déployée en Karty afin d’affirmer notre neutralité et de promouvoir la paix et la stabilité.
Mais cela ne pourra se faire que sur demande officielle de la Chancelière Angèle Orlovski, mon homologue en Karty."
Catherine Marboulin: "Maintenant, une question provenant d’un certain pays… Et sans aucun doute, vous aurez une certaine réaction."
Michel Duval: "La République de Lermandie promeut la liberté de la presse et d’opinion. Et j’ai bien répondu à une question posée par un média issu d’un régime communiste. Je pense donc que cela reste tout à fait pertinent."
Catherine Marboulin: "Très bien, Monsieur le Président. C’est une question provenant de Carnavale Matin, un média indépendant de Carnaval:"
Colin a écrit :Média : Carnavale Matin
Pays d'origine : Carnavale
Type : Grand journal indépendant, presse papier et numérique
Question : Vivien Pullisson pour Carnavale Matin : les récentes prises de paroles de votre gouvernement pour dénoncer le comportement du Royaume de Teyla ont été remarquées et saluées à l'internationale. Toutefois certains observateurs estiment que la Lermandie ne va pas assez loin et vous reprochent de ne pas voir le caractère systématique des infractions des pays membres de l'OND à leurs propres valeurs, cette organisation apparaissant de plus en plus comme une entreprise de blanchiment moral de leurs crimes. La Lermandie ne fait-elle pas preuve de naïveté, voire d'hypocrisie, en ne dénonçant que le comportement du Royaume de Teyla mais en épargnant les autres membres de l'OND ?
Michel Duval: "... Très bien. Je vais tâcher de répondre à cette question. Il est évident que le Royaume de Teyla, du moins son gouvernement, ne respecte pas les valeurs promues par l’OND.
C’est d’ailleurs pour cette raison que nous n’avons pas déposé de candidature officielle à cette organisation, ce qui peut être interprété comme une forme de sanction diplomatique.
Mais la Lermandie fait-elle preuve de naïveté ou d’hypocrisie en ne dénonçant qu’un seul de ses membres ? Je ne le crois pas. Ce que nous appliquons, c’est du pragmatisme.
À titre d’exemple, le bombardement tragique de Carnaval sur la capitale de l’Empire du Nord, un allié de la Lermandie et membre de l’OND, a conduit à une condamnation officielle de Carnaval, ainsi qu’à un soutien militaire envers les autorités nordistes.
Ce bombardement, totalement disproportionné, faisait suite à une absence de coopération nordiste dans le cadre d’un siège cardinal… Et rappelons que l’Empire du Nord est une nation laïque.
Autrement dit, les décisions prises par mon gouvernement sur la scène internationale sont mûrement réfléchies en fonction de nos intérêts stratégiques.
Bien entendu, comme tout État, nous ne sommes pas à l’abri d’un manque d’informations sur certains dossiers complexes. Mais cela ne saurait justifier les crimes commis par certains responsables.
Enfin, il est important de rappeler que les Droits de l’Homme ne sont pas encore inscrits dans la Constitution Républicaine, en attendant la décision du peuple.
C’est pourquoi mon gouvernement s’efforce de ne pas tomber dans l’attitude du “faites ce que je dis, pas ce que je fais”, qui serait, en effet, profondément hypocrite."
Catherine Marboulin: "Et voici une dernière question, posée par un représentant de La Missive, un média issu de la République de Fortuna:"
Admiral Daelin a écrit :Média : La Missive
Pays d'origine : Sérénissime République de Fortuna
Type : Grand journal indépendant, presse papier et numerique
Question : L'attention internationale est actuellement accaparée par le conflit en Eurysie centrale opposant l'Hotsaline et le Royaume de Telya à une coalition incorporant plusieurs états à allégeances idéologiques d'ordre communalistes et communistes, l'escalade aussi soudaine que brutale incitant de facto des pays du monde entier à se positionner. Pourtant, dans le silence généralisé, d'autres exactions se poursuivent ci et là, notamment dernière en Afarée où le gouvernement d'Antérie a durci ses positions vis à vis de deux ses minorités et en Cramoisie où le génocide Kabalien semble être une préoccupation d'un autre temps désormais. Or Antérie comme Cramoisie ont récemment déclaré se constituer signataire du naissant Pacte Afaréen de Sécurité initié à ses fondements par l'azur et dont l'Antérie elle même est aussi un membre fondateur.
Ainsi, la République de Lermandie qui via les déclarations de la Première Ministre Miller a entamé une procédure visant à adopter une position et des déclarations claires sur le conflit actuellement en cours en Eurysie, compte-t-elle aussi s'exprimer sur ce que bon nombres d'humanitaires n'hésitent plus à qualifier de crimes contre le genre humain en Cramoisie comme en Antérie ? Des prises de positions engagées sont-elles aussi à attendre en ce qui concernent d'autres évènements chamboulant la géopolitique dans d'autres régions du monde ,Michel Duval: "C’est une question particulièrement complexe, Catherine, mais je vais y répondre avec la plus grande clarté.
Il faut savoir que la République de Lermandie, à l’heure actuelle, dispose de très peu de contacts en Afarée, et encore moins d’alliés dans cette région. Par conséquent, nous devons traiter les informations en provenance de ce continent avec prudence.
Bien entendu, je condamne fermement toute forme de génocide. Toutefois, se prononcer sans connaître les causes profondes risquerait d’embarrasser notre diplomatie, d’autant plus que les Droits de l’Homme ne sont pas encore intégrés dans la Constitution Républicaine, une réforme actuellement en cours, qui sera prochainement soumis à la volonté du peuple.
La République de Lermandie ne souhaite en aucun cas accuser un État sans preuves solides. Il en va de notre crédibilité internationale. Il existe certes des exceptions, notamment lorsque notre pays est directement confronté à des tensions extrêmes, comme celles que nous avons subies de la part de certains régimes communistes en Aleucie.
Ainsi, pour que nous puissions condamner clairement ces atrocités, il nous faut des informations fiables, vérifiables, et idéalement transmises par des États ou des organisations reconnues. Et même dans ce cas, notre capacité d’action reste limitée : contrairement à l’Eurysie, nous ne disposons pas de partenaires solides dans cette zone.
La Lermandie demeure une puissance moyenne, ce qui restreint notre marge de manœuvre sans le soutien de partenaires fiables et de confiance."
Catherine Marboulin: "Monsieur le Président, merci beaucoup d’avoir répondu aux questions de Lermandie 1 depuis le Palais Présidentiel. Et merci à vous, chers téléspectateurs, d’avoir suivi cet entretien sur nos antennes."