14/07/2014
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Réformes et Négociations - Page 6

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N'ayant toujours pas reçu une quelconque candidature du Royaume Fédéral d'Aquitagne, devons nous considérer les velléités d'adhésion aquitagnoises à l'UNE comme mortes ? Auquel cas nous recevrions un jour une lettre d’Édouard Ier, voici la position de la Youslévie. Nous devons en premier lieu nous assurer de l'évolution positive de la démocratie en Aquitagne. Il est hors de question pour la Youslévie de s'associer avec un pays à la mentalité "traditionaliste", peu compatible avec les objectifs de l'UNE.

Maintenant, voici notre position pour ce qui est des rapprochements récents de la Manche-Silice avec l'espace Noorcroen et le possible élargissement de cette collaboration à l'UNE. Nous sommes gréées de savoir que d'autres pays eurysiens sont à la fois aptes et ouverts à une coopération. La Youslévie est en effet très attentive à l'évolution de systèmes similaires à l'UNE comme l'espace Noorcroen ou l'Union Economique Eurysienne. Concernant le premier, l'émulation économique à l’œuvre au sein des pays membres est particulièrement impressionnante, nous permettant donc de considérer de manière plutôt sérieuse un projet de rapprochement UNE/Noorcroen. Toutefois, de nombreuses questions se pose comme la transcontinentalité de cet espace avec des pays comme Sylva qui n'ont aucun territoire en Eurysie. Encore un sujet qui mérite d'être traité et débattu de manière plus approfondie.
Aussi, nous félicitons Ettore Podestat pour cette nouvelle nomination prestigieuse. En espérant que ces nouvelles responsabilités ne nuisent pas à l'efficacité dont il faisait preuve en tant que porte parole de l'UNE.

Pour finir de répondre à la délégation siliquéenne nous endosserons notre casquette d'habitués de la diplomatie loduarienne. Tout d'abord, il nous semble important de rappeler l'inconstance caractéristique de Lorenzo qui le rend donc imprévisible. Toutefois, et comme montre ses derniers agissement en Okaristan, en Translavie ou au Communnaterra, la Loduarie semble depuis quelques temps laisser l'Organisation des Nations Commerçantes hors de son viseur. Cela est peut-être le résultat de la débâcle de sa marine face à celle de l'ONC mais quoi qu'il en soit Lorenzo paraît s'être rabattu sur d'autres combats. L'état agonisant de l'UNCS, dont nous nous réjouissons, est aussi sans doute une des raisons au fait que la Loduarie s'attaque à de moins gros gibiers depuis quelques temps.
Néanmoins, comme expliqué précédemment, Lorenzo est parfaitement imprévisible et l'humiliation au large du Kronos afaréen ne sera sans doute pas digéré de sitôt par cet homme à l'esprit belliqueux et avec une fascination malsaine pour le martyr. De plus, bien qu'en bonne voie avec l'indépendance du Bajusid, ex-Kronos Afaréen, la chute presque inéluctable du régime de Baldassare Calabraise risque de réveiller les tensions entre l'ONC et l'UNCS. Nous n'en avons donc pas fini avec Lorenzo, et ceux jusqu'à ce qu'il quitte le pouvoir loduarien.


Maintenant que nous avons apporté toutes nos réponses, il est venu l'heure de traiter des affaires courantes. Le premier sujet à traiter est la candidature de l'Estado de Guadaires pour rejoindre l'Union des Nations Evasiennes en tant qu'Etat-membre. Un point nous contrarie cependant, et il est d'ordre géographique. Pouvons nous considérer le Guadaires comme un État évasien au vu de son positionnement géographique ? C'est une question qui revient sans arrêt dans nos débats et nous estimons vital le fait de trouver un accord sur les délimitations exactes du Golfe d'Evasie.


Enfin, et c'est sans doute notre annonce la plus importante dans cette prise de parole. L'Union des Nations Evasiennes est effective depuis maintenant plus de trois ans. Nous pouvons nous féliciter de la viabilité de notre projet, de son apport à nos économies et de l’impact que cette association a eu à travers le globe. Le FCAN (Forum de Coopération de l'Afarée du Nord), la CAN (Coopération Aleucienne des Nations) et d'autres organisations régionales ou continentales auraient-elles vu le jour sans la démonstration par l'UNE qu'il était possible d'asseoir tout les acteurs régionaux autour d'une même table de manière durable ? Sans réécrire l'Histoire, je ne me risquerai toutefois pas à répondre par l'affirmative à cette question.
Mais en dépit des nombreuses réussites que j'ai pu exhaustivement énumérer, quelques grains de sables que nous n'avons pas encore enlevé empêchent aux rouages de l'UNE de marcher parfaitement.

Nous avons pu constaté à maintes reprises que le statut d’État partenaire n'était pas une solution d'intégration suffisamment judicieuse. Preuve en est de la faible demande d'accès à ce statut, les seuls le faisant étant des États souhaitant, à terme, devenir membres à part entière. Nous avions utilisé une métaphore qui avait plut à nos confrères et consœurs siliquéens qui est malheureusement encore d'actualité : quel est l'intérêt d'aller à une fête si on est obligé de rester dans le jardin à regarder les autres invités manger le gâteau dans le salon ? Aucun. C'est la même chose pour les partenaires de l'UNE. Bien que nous ne souhaitons pas toucher dans le fond à ce rôle intermédiaire défini par le statut sur le rôle de partenaire officiel de l'UNE, nous souhaiterions émettre quelques modifications que nous estimons importantes.
Tout d'abord que diriez vous de changer le nom d’États partenaires ? Bien que ce soit seulement des considérations terminologiques, le terme partenaire est assez réducteur et ne permet pas d'inclure totalement les pays concernés dans notre projet. Ensuite, en parlant d'inclusion, nous souhaitons donner droit au chapitre aux États partenaires. Il est profondément injuste que ces derniers ne puissent pas donner leur avis, surtout au sujet des adhésions d'autres États. Aussi, nous voudrions supprimer la taxe d'entrée d'1 000 000 000 $ pour les Etats-partenaires.
En somme, notre projet de réforme du statut de partenaire va mener l'UNE à une nouvelle forme composée de deux ou trois étages :

Premier étage : Accord de Libre Echange Sud Eurysien (ALESE) :

  • Accord de libre échange entre les Etats signataires
  • Droit de vote concernant l'adhésion à l'ALESE
  • Zone géographique d'acceptation élargie au sud de l'Eurysie

Deuxième étage : Union des Marchés Evasiens (UME) :

  • Marché commun entre les Etats signataires
  • Droit de vote concernant l'adhésion à l'ALESE et à l'UME
  • Zone géographique restreinte (obligation de continuité entre les pays sans déborder d'un certain cadre géographique à définir)
  • Accès à l'actuel article 6 du traité de Covadonga sur la coopération et la préservation de secteurs économique
  • Négociation facultative concernant une union monétaire

Troisième étage : Alliance Militaire Evasienne (AME) :

  • Accès à tous les points de l'UME + à l'article 5 du traité de Covadonga sur la défense
  • Droit de vote concernant l'adhésion à l'ALESE, l'UME et l'AME
  • Zone géographique restreinte (obligation de continuité entre les pays sans déborder d'un certain cadre géographique à définir)
  • Négociation automatique concernant une union monétaire

Évidemment, l'accès au deuxième étage ne sera disponible que si l’État concerné a déjà eu le feu vert pour accéder au premier étage, tout comme il devra être membre de l'ALESE et de l'UME pour pouvoir se présenter à l'AME.


Ce projet, bien que n'étant plus une ébauche, n'en est pas à sa forme définitive, nous en sommes bien conscient. D'ici quelques jours nous proposerons un premier sondage auprès des délégations siliquéennes et fortunéennes afin de, par la suite, pouvoir ouvrir des négociations quant à une refonte de l'UNE.

HRP: cela va se traduire par un nouveau topic avec un formulaire à remplir d'ici quelques jours.
D'ailleurs, je trouve que ce topic "Réformes et Négociations" est utile pour introduire des discussions comme ici ou alors pour discuter de sujet épisodiques (exemple : les inquiétudes de la Manche-Silice à propos de la Loduarie). Mais je trouve qu'il trouve ses limites pour des discussions plus approfondies comme la refonte de l'UNE car on peut souvent perdre le fil avec un topic unique. C'est pour ça que je propose que pour chaque débats et décisions importantes on en parle d'abord un peu ici avant de créer un topic dédié.
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Ettore Podestat remerciait la délégation youslève pour sa prise de parole. Il reconnaissait que l'Aquitagne s'était nettement désintéressée du processus d'adhésion. Celui-ci s'inscrivait alors dans un contexte de succession monarchique et de volonté d'ouverture du nouvel chef de l'État. Se concrétisait-elle ? Mystère. Restait le débat sur les frontières géographiques de l'Union. L'Aquitagne paraissait si éloignée des bases de l'UNE...

"Écoutez votre proposition de fusée à trois étages me paraît tout à fait pertinente. Il faut en revanche prévoir la réversibilité de la promotion des membres et en ce sens je proposerai des amendements à l'article Article 2.4 du Traité de Covadonga.
- L'exclusion d'un membre est votée à l'unanimité, ainsi que la relégation éventuelle de son statut

D'autre part, vous faites bien d'évoquer la question de Guadaires et plus généralement du golfe d'Evasie. Un golfe, pour nos géographes officiels, est une avancée de la mer à l'intérieur des terres. Les carottages, diverses études des fonds marins évasins et des plaques tectoniques font apparaître un espace aux limites nettes se superposant grossièrement à des frontières politiques. Le golfe est constitué de toutes les côtes comprises entre la tenaille Kerbess (le détroit au bout de Guadaires) et l'extrémité sud de Léandre, voire Sancte et Reme, si vous êtes prêts à considérer qu'il s'agisse de morceaux détachés, il y a des millénaires de la péninsule d'Ostremont.

Carte
Comment appréhendez-vous le golfe d'Evasie ?
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