Posté le : 28 oct. 2024 à 16:33:16
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Monsieur le Conseiller aux Relations Internationales,
Représentant Monsieur le Tsar de Poëtoscovie,
Palais des Peuples, Hernani-centre, Poëtoscovie.
Monsieur Gaimu-shō,
Ministre des Affaires Étrangères,
Edo, Sokshō, Fujiwa
Hernani-centre. Le 12 décembre 2014.
Objet - Re:Correspondance Diplomatique
Monsieur,
Il semblerait d'y avoir méprise, car à la lecture de votre missive, je me sentais collaborationniste d'un régime faisant état d'une agressivité armée dépassant l'entendement. Or, j'appartiens pleinement à la Poëtoscovie, dont il est connu et reconnu et qu'elle n'a point fondé son mérite grâce à quelque aspect militaire que ce soit. En effet, nous avons toujours fait le choix de la culture, de la politique, de l'économie, de la diplomatie et des arts plutôt que d'user de toute pression militaire, et cela s'est confirmé lors des récents des événements. Toutefois, je ne nie pas la volonté de notre nation à vouloir protéger les siens, tout comme je l'espère vous le feriez si vos alliez commençaient à entrer en conflit entre eux.
Cher homologue, j'avoue ne pas douter de votre supériorité militaire sur celle de ma nation. Et c'est justement parce que l'armée de Poëtoscovie est faible qu'elle nécessite au plus vite de s'améliorer que vous constatez effectivement un renforcement de ses moyens et la multiplication des exercices qui y sont liés. Ne voyez donc pas nos exercices, sur nos propres eaux territoriales, comme une marque d'hostilité : comprenez-le plutôt comme une remise à niveau dont l'unique objectif est la défense de nos populations. De plus, nous savons que vous aussi vous entraînez, conjointement avec d'autres nations du Nazum comme le Jashuria, et nos respectons la souveraineté nationale qui est la vôtre et qui justifie vos besoins d'exercice. La Poëtoscovie est dans le même cas : elle tente de se familiariser avec les armes qui sont les siennes.
Je comprends parfaitement la position dans laquelle vous êtes, au sein d'un continent souhaitant préserver une paix que j'affectionne tout autant que vous. Si vous avez pour objectif la préservation de cette stabilité qui fait notre force continentale, et que votre lettre était animée par ces valeurs, n'ayez crainte car vous trouverez alors en la Poëtoscovie un allié certain.
Si toute fois vous souhaitiez continuer de condamner des actes commis en toute légalité sur notre propre sol ou que vous avez des questions, sachez que nos services seront tout à fait enclin à vous répondre. Sachez que si, au contraire, vous souhaiter renforcer les liens unissant nos deux nations, la Poëtoscovie serait favorable à l'installation d'un ambassade du Fujiwa sur son sol, et ce réciproquement.
En profond respect pour vos inquiétudes et en vous considérant comme notre ami, à défaut d'être le contraire, laissez nous vous souhaiter le meilleur pour votre nation.
Très cordialement,
Monsieur le Conseiller aux Relations Internationales,
Poëtoscovie.
Communication sécurisée par les services de la Sécurité d'État de la Poëtoscovie.