18/08/2014
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Actualités du Duché - Page 8

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Le marché de l'armement et la Loduarie : entre remarques pertinentes et mauvaise foi éhontée.

Nouvelle émission de JTVR avec Gérard Langouste :

"A récemment été dénoncé par la Loduarie Communiste la vente libre d'armes, accessibles facilement avec des mesures de contrôle absentes. La chose est en soit louable et en effet s'observe une distribution outrancière d'armes sur des bases purement commerciales sans aucune considérations politiques. Or vendre un missile balistique a une portée bien plus importante que de vendre des carottes. Dans le second cas, vous acceptez que votre client se nourrisse, et dans le premier, qu'il menace d'employer ou emploi son armement. L'exemple le plus flagrant aux yeux des sylvois est bien évidemment la livraison d'abord de missiles balistiques par le Pharois à destination des komunteranos, puis d'une succession d'armes dont des avions de chasse. Rappelons que les komunteranos avaient déjà très clairement exprimé leur volonté d'attaquer les sylvois et de se rapprocher de la Loduarie. Le Pharois (ou plutôt les syndicats de l'armement) n'ont malgré tout eu à subir aucune conséquence de leurs actes, quand bien même ces armes ont essentiellement servi contre des kah-tanais, alliés dudit Pharois dans le cadre du LiberalIntern.

Et ce cas de figure s'observe massivement à l'étranger, avec des ventes complètement libres et déresponsabilisées des implications et conséquences géopolitiques. L'ADPLC met en ce sens le doigt sur quelque chose de très juste, un sujet qu'il faut aborder. Mais certains points ne sont pour autant cohérent dans le discours qui est tenue, pire encore, ce sont des paradoxes complets.

Nous pouvons en premier lieu être surpris que ce soit la Loduarie qui parle d'agir dans la paix, car, aussi nombreux soient les discours du secrétaire général pour vanter la volonté de paix quand il va envahir une nation à l'autre bout du globe, la Loduarie reste un des acteurs les plus impliqués lors des dernières guerres et dont bon nombre ne sont définitivement pas justifiées par une volonté de paix.

Plus intéressant encore, la Loduarie indique en second temps que la possession d'arme encourage à leur usage, tout en étant elle-même l'un des plus gros producteurs d'armes du globe tout en tenant des discours sur le capitalisme qui gangrène ce marché pendant que ce sont les plus pauvres qui s'entretuent. Là encore, les arguments en surface ne sont pas faux mais, quand on sait que la Loduarie a soutenu le régime autoritaire d'Okaristan par exemple, contre lequel se révoltaient les prolétaires qui en venaient à demander de l'aide à la coalition Tcharnovie-Bérets Rouge-Empire du Nord, il est quelque peu curieux de les voir plaindre lesdits prolétaires.

Tous ces éléments permettent à la fin de mettre en évidence le cœur du problème qui contrarie dans le fond la Loduarie : la libéralisation du marché de l'armement permet à tous le monde de se défendre, en particulier ceux que la Loduarie Communiste aurait volontiers annexé sur on ne sait quel prétexte. Teyla, Tanska et Sylva sont après tout des nations ayant massivement bénéficié de ce marché pour se doter en armes de pointes bien supérieures aux technologies accessibles à la Loduarie, constituant un arsenal de dissuasion bien réel. Pour la Loduarie qui essaye désespérément d'intimider l'OND, c'est une épine dans le pied l'obligeant à se victimiser quand les membres de l'OND répondent à ses provocations (se référer à l'affaire du croiseur).
En effet, c'est un autre point à rappeler : une arme peut servir à se défendre, et pas uniquement à être tenté d'agresser son voisin. Mieux encore, être désarmé encourage ses voisins belliqueux à venir vous attaquer. Donc si la Loduarie souhaitait éviter d'encourager les gens à s'armer et aller à la guerre, peut-être devrait-elle mettre fin à sa politique d'intimidation et provocation ?

Plus intéressant encore, la Loduarie Communiste admet malgré tout qu'elle continuera d'alimenter des conflits en fournissant des armes à ce qu'elle qualifie sobrement d'actions révolutionnaires communistes, autrement dit ce qui s'apparente souvent à des actes terroristes très loin d'être partagés par l'unanimité de la population (rappelons, encore une fois, son traitement de la révolution populaire de l'Okaristan, dont l'Oblast issu de cette contre-révolution servira ultimement à projeter des offensives).

Et me permettrait finalement de plaisanter sur deux points :
-Le caractère capitaliste que dénonce la Loduarie Communiste dans ce marché de l'armement et pour cause, ce sont essentiellement des nations capitalistes (et un peu communalistes dans le cas du Kah) mais pas tellement communistes qui en profitent : Alguarena, Miridian, Rasken, uniquement des puissances libérales qui alimentent de cette façon leur économie.
-Ma surprise de voir une opposition exister sans se faire opprimer en Loduarie sous le nom de Parti de la République et Parti de la Gloire Loduarienne. C'est d'autant plus surprenant quand cette opposition s'oppose à cette direction en regrettant les bénéfices dont se priverait la Loduarie, autant dire un discours diamétralement opposé à l'argumentaire fondamentalement anti-capitaliste initialement tenue."
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Les meneurs komunteranos condamnés à mort : l'univers entier soupire de soulagement !!

C'est officiel : ont été condamnés à l'exécution les meneurs du mouvement terroriste komunteranos faits prisonniers dans le cadre de l'opération de lutte antiterroriste menée par le Grand Kah en Muzeaj ! Ont notamment été cités Xaiomara et Erato, cette première ayant longtemps été l'une des figures de proue à l'internationale et auprès du Duché de Sylva (à son grand dam). De par les menaces explicitement exprimées de manière répétée, appuyées de manœuvres douteuses allant clairement et sans aucun doute dans le sens d'une intervention militaire (rappelons-le, entre la préparation mentale d'une intervention en déshumanisant les sujets du Duché, en appelant à la nécessité de la guerre, en ne reconnaissant pas le gouvernement ducal et en s'offusquant des mesures kah-tanaises visant à l'établissement de la paix tout en soutenant la meneuse Anarka Vorkoo dans l'accueil de forces loduariennes), le Duché ne peut qu'être soulagé d'une telle nouvelle !

Cela n'a toutefois pas empêcher de réagir à cet acte de sauvagerie également perpétré par la justice kah-tanaise, à savoir les condamnations à mort. Oui, on est heureux en Sylva d'apprendre que ces meneurs ne seront plus des menaces, mais nous ne célébrons pas pour autant leur mort considérée comme dispensable.
Comment le Grand Kah peut-il encore se complaire dans une telle tradition, se questionnent les sylvois ? Qu'apportera réellement l'exécution de ces meneurs ? Est-ce pour s'assurer qu'ils ne représenteront définitivement plus de menace ? Les enfermer à perpétuité aurait l'effet égal. Est-ce pour passer un message ? Cela risque davantage d'en faire des martyrs. Est-ce pour les faire payer de leurs atrocités ? Pure vengeance parfaitement inutile. En résumé, beaucoup de questions dans lesquelles les sylvois ne voient aucune réponse cohérente pour maintenir la peine de mort.
Il y a malgré tout quelques défenseurs de cette méthode dans ce genre de cas exceptionnels qui soulignent que les plus grands défauts de la peine de mort sont : encourager les coupables à tuer les témoins, provoquer des hausses de dépenses de par les procédures bien plus couteuses qu'une condamnation à perpétuité, ou autrement risquer d'autant plus de condamner des innocents en allégeant ces procédures tout en sombrant dans la barbarie.
Mais dans ce cas-ci, les coupables ne pouvaient pas tellement être poussés à tuer les témoins plus qu'ils ne le faisaient déjà et leur culpabilité était irréfutable. Une réponse qui convient que très moyennement à l'ensemble de la population, ne voyant toujours pas de raison de mettre les accusés à mort.

Un autre élément est également relevé par cette enquête : les terroristes komunteranos auraient apparemment planifié des attaques bactériologiques et chimiques contre les populations sylvoises et kah-tanaise. S'il n'y avait déjà pas besoin de davantage de justifications pour affirmer que ce n'étaient que des terroristes, cela a le mérite de faire évoluer le soutien sylvois à destination des komunteranos. Leurs derniers défenseurs au Duché, essentiellement des communistes, furent particulièrement outrés de cette nouvelle et abandonnèrent définitivement ce mouvement. Seule une petite minorité maintenait qu'il ne s'agissait probablement là que de fausses accusations ou informations décontextualisées pour servir la propagande kah-tanaise.
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Carnage à Pointe Mogan ! La question libertarienne résolue ?

C'est officiel, les libertariens velsniens autodésignés "biaggistes" s'étant installés à proximité de Pointe-Mogan ont été... massacrés, et déclarés à posteriori comme mouvement terroriste par les autorités ! Après que le mouvement s'est développé au même rythme que la criminalité et que des arrestations ont été menées pour arrêter les éléments problématiques, l'ensemble de la communauté (qui semble être exclusivement composé d'éléments problématiques) s'est retranché en exprimant sa ferme volonté de s'en prendre aux communautés kah-tanaises dans les phalanstères. Et c'est récemment que le Duché a communiqué le plan minutieusement élaboré pour interpeler les biaggistes tout en minimisant l'usage de la force létale. L'opération a toutefois dégénéré et c'est un véritable bain de sang qui a été initié, impliquant notamment pas moins qu'un char d'assaut aux mains des biaggistes ! Une bonne partie des velsniens ont été soit tués soit arrêtés (bien que ce second cas soit malheureusement le moins fréquent, les bougres s'étant battus jusqu'à la mort) malgré la volonté initiale du Duché de limiter les violences.

C'est avec ce sordide résultat, confirmant la dangerosité des biaggistes et surtout leur volonté affirmée d'user de la terreur, que le gouvernement a qualifié le mouvement de terroriste avec des penchants insurrectionnels, une décision plus que douteuse selon l'opposition. A également été admis que ce massacre n'était que la conséquence d'une succession d'échec (apport massif d'armes malgré les douanes, formation libre et non surveillée d'un mouvement extrémiste, opération mal planifiée). Mais au-delà de cette incompétence ambiante, est aussi reprochée ladite qualification de terroriste ou plutôt son contexte : pourquoi avoir attendu que l'opération tourne court pour procéder à cette qualification ? C'est définitivement une manière de rattraper le cuisant échec de cette opération (censé ne pas être létale) face à la résistance que les forces armées sylvoises n'ont pas su contenir.
Cela reste malgré tout un objet de critique qui, aussi approuvé soit-il par une bonne part de la sphère politique, n'est relevé que par une petite minorité d'opposants et pour dire : la plupart des politiciens y compris en opposition à la noblesse tenaient également en bien basse estime les biaggistes, représentant bien sûr une menace à l'ordre et sécurité.

La critique se pose plutôt sur les éléments déjà avoués par la noblesse et ayant permis à cette crise d'éclater de la sorte, amenant de nombreuses discussions sur la régulation de la circulation d'armes venant de l'extérieur (à savoir, renforcer les services douaniers pour que ne puissent pas passer des chars d'assaut à travers la frontière).

Quoi qu'il en soit, les populations de Pointe-Mogan sont dans l'ensemble plutôt rassurées de voir résolue cette affaire bien que nombreux sont ceux qui sont choqués par le dénouement de l'affaire. Les autorités sont quant à elle pas complètement satisfaite du résultat, face à des rapports faisant part de plusieurs individus ayant réussi à s'enfuir. C'est une traque inlassable qui est initiée par les forces armées pour retrouver et arrêter (idéalement sans les tuer) les derniers criminels en fuite.

Concernant les victimes kah-tanaises qui ont vu plusieurs de leurs habitations brulées malgré les défenses mises en place et garantis de sécurité, des dédommagements ont été promis pour les aider à se remettre sur pied, tandis qu'ils seront hébergés en attendant que soient remis debout leurs maisons.
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Cas d'Ebola dans le comté Mancenillier ! Des mesures d'urgences sanitaires sont lancées !

Ont été déclarés dans plusieurs communes du comté Mancenillier des cas d'Ebola, maladie aussi contagieuse que mortelle. Face à la propagation rapide de la maladie et les dangers qu'elle représente, un ensemble de dispositif ont été rapidement déployés pour y répondre. Plusieurs points sont à connaitre pour mieux appréhender la situation.

Le premier est l'origine de l'épidémie, qui est supposée se trouver du côté des réservoirs naturels, notamment les chauves-souris. La principale piste étudiée est un contact inopportun entre des sujets et des animaux infectés. La maladie se propagerait ensuite par contact humain, et plus particulièrement via les fluides (sueur, postillons, liquide séminale...).

Si le Duché est habitué aux épidémies presque régulières transmises par les moustiques telles que la dengue, chikungunya, fièvre jaune, zika fièvre d'Afarée occidentale*, les cas d'Ebola sont bien plus rares et pris avec beaucoup plus de sérieux. La maladie est en effet notablement mortelle et implique des mesures rapides sur plusieurs plans pour rapidement y répondre.
Les premières sont naturellement la prévention des populations sylvoises et expatriées, incluant les touristes, aux mesures à prendre pour s'en prémunir : éviter les contacts physiques, régulièrement se laver les mains tout en évitant de se toucher le visage, ou encore porter un masque (ne protège pas mais réduit la propagation du virus par postillon).
Il est à noter que le virus survit très peu de temps en dehors du corps humain, ce qui limite les risques de contamination par contact de sueur/postillon exposé trop longtemps à l'air libre.
Les symptômes de la maladie sont également rappelés de manière que les personnes potentiellement infectées puissent se déclarer au plus vite pour se faire diagnostiquer et, si nécessaire, traiter.

Dans le cas desdits traitements, la mortalité du virus chute fort heureusement en cas de prise en charge rapide, incluant surtout une hydratation assistée et un traitement des symptômes (céphalée, diarrhées ou nausée) en hôpital. Le Duché a rapidement mis en place des moyens d'urgence important dans les zones concernées, incluant des médecins en renfort dans les hôpitaux, une vaste campagne de dépistage randomisée, et des tests obligatoires doublés d'une éventuelle quinzaine pour sortir d'une zone déclarée contaminée ou du Duché.

La détection rapide des cas d'Ebola et la réaction adaptée des autorités sanitaires permit pour le moment de confiner les cas de contagion et minimiser la propagation du virus, avec une centaine de cas confirmés dans l'ensemble du comté après deux semaines.
Il est également à préciser qu'il ne s'agit pas du virus Ebola de type Zaïre pour lequel il existe un vaccin, ne permettant pas de prévenir de cette épidémie-ci via une campagne de vaccination.
Si la plupart des cas confirmés sont dans des campagnes plutôt reculées, certains ont été détectés dans pas moins que la capitale comtale Landivar, après le déplacement d'un individu contaminé depuis une campagne jusqu'à la ville.
Pour éviter une explosion des cas, a été ordonné un confinement de sept jours renouvelables qui, s'il impactera l'activité économique, limitera la propagation et laissera le temps aux zones contaminées (transports en commun, lieux publics) de perdre en contagiosité avec l'exposition à l'air libre du virus. Des lignes d'écoutes seront en parallèle mises à disposition pour tous les sujets suspectant d'être infectés pour que les services sanitaires viennent les récupérer. Les autorités sanitaires insistent pour que les individus atteints soient traités en hôpitaux et non pas à domicile, pour éviter la dispersion du virus.
De par le confinement, il est bien évidemment formellement interdit de rejoindre ou quitter Landivar sans dépistage à l'instar des autres zones contaminées.

*Virus du Nil Occidental
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Crise économique d'ampleur en Afarée !

L'Afarée est marquée depuis quelque temps de troubles assez visibles orbitant autour du Diambée, avec une crise humanitaire dû au traitement des populations musulmanes sur place et leur nécessité de rapidement fuir le pays pour éviter le pire. Les membres de l'UAA s'était en particulier portés volontaires pour accueillir ces réfugiés politiques, mais voilà que se profile une seconde crise, ou plutôt, ensemble de crises et cette fois-ci d'ordre économique, que nous nous efforcerons d'étudier de loin quand bien même les indices qui nous parviennent sont jusqu'à présent limités. Les économistes sylvois, fort expérimenté dans la matière de par les derniers évènements, ont déjà pu publier un ensemble de dossier traitant de plusieurs pistes corrélées pouvant entrainer un cercle vicieux : une crise démographique d'un côté comme de l'autre, impactant potentiellement le marché du travail et de la consommation/service, le tout éventuellement appuyé par des éléments secondaires (épidémies ou invasions de nuisibles par exemple).

Rappelons que deux millions de musulmans ont été contraints de quitter le Diambée, une quantité importante d'habitants qui représente cinq à dix pourcents des populations des pays voisins. Quand bien même ces réfugiés sont répartis sur plusieurs pays pour amortir leur impacte, cela représente un volume d'individu très important avec plusieurs contraintes qui s'imposent tant pour le Diambée que les pays offrant l'asile.
Le premier point à aborder est celui du logement, avec l'extrême difficulté que représente la distribution urgente de logements pour plusieurs centaines de milliers de personnes. Il est alors pertinent de supposer qu'une première crise dans le domaine frappe les pays d'accueil avec conséquemment la formation de bidonvilles et autres zones de regroupements insalubres de réfugiés. Ajoutons à cela la difficulté de mettre en place l'ensemble des services (santé, éducation) et la distribution des produits vitaux (nourriture, eau, médicament) et on obtient des masses de populations précaires.
De tels manquements peuvent alors provoquer des pénuries et provoquer la paupérisation des zones alentours avec un départ des individus les plus fortunés et capables d'opérer un déménagement (nécessiter de trouver un travail et un logement ailleurs) mais également des investisseurs, entrainant alors une chute drastique de l'économie sur place avec un effet en cascade : pénuries de services, logements et biens de consommation, départs des populations aisées et investisseurs, dégradation conséquente de l'économie par manque de mains d'œuvre et consommation, ralentissement accrue des manquements précédemment cités de par cette décroissance et répétition puis amplification du problème dans un cercle vicieux.
Selon les économistes sylvois, s'opérerait de cette manière ladite paupérisation évoquée avec un appauvrissement accéléré des zones frontalières accueillant les masses de réfugiés. Lesdits réfugiés se trouvent par ailleurs coincés sur place avec les populations les moins aisées (et donc disposant de moins de ressources pour déménager) provoquant alors de véritables ghettos populaires.
Il est pareillement bon de rappeler que les populations sinistrées de réfugiés musulmans, que ce soient par la barrière de la langue, l'économie déjà en place (et bousculée) ou le manque de savoir faire et intégration, ne peut pas immédiatement rejoindre le marché du travail ce qui va à la fois accroitre la pression sur l'économie qui ne saura trouver plus de mains d'œuvre dans les domaines sollicités, mais ne sera pareillement pas stimulée dans les autres domaines "dispensables" (divertissement, produits civils...) de par l'absence de moyens des populations réfugiées.

Cette paupérisation d'un côté du pays peut également amener à une gentrification d'autre part et de manière complètement symétrique : les populations aisées et les investisseurs quittant les zones frontalières touchées par la misère se tourneront alors du côté de nouvelles régions d'opportunité. Se succéderont alors le rachat de propriétés et le développement de l'économie qui, si cela aura un bénéfice certain pour les classes moyennes, augmentera le coût de la vie sur place via l'augmentation du niveau de vie et appliquera une pression sur les classes populaires dans ces zones touchées par une migration aussi soudaine d'individus aisés et qualifiés qui s'attaqueront au marché du travail, de la consommation et du logement sur place.
Est ainsi exposé par différentes démonstrations des économistes de Sylva que la simple venue massive de réfugiées n'ayant pas accès à des logements et incapables de s'intégrer dans le marché du travail suffit à générer un véritable effet de cascade capable d'impacter l'économie dans son ensemble dans le cas d'une mauvaise anticipation de la crise et d'un accueil trop précipité.

Et du côté du Diambée, le tableau ne serait pas positif : si l'arrivée précipitée de flux massifs de populations déstabilise fortement une économie déjà en place, le départ d'une masse tout aussi élevée a des effets comparables. Rappelons que si les deux millions de réfugiés du Diambée sont répartis sur plusieurs pays d'accueil, le Diambée dont il est question perd quant à lui l'intégralité de ces deux millions d'individus. Cela représente une énorme quantité de salariés et consommateurs en moins et, si le Diambée a bien essayé de rattraper l'économie en saisissant et distribuant aux SDF les propriétés des populations musulmanes, l'activité ne sera pas pour autant relancée.
De nombreuses industries dans tous les secteurs vont alors connaitre une baisse, avec le potentiel départ d'investisseurs qui redirigeront leurs actifs (si tant est que le Diambée soit suffisamment libéral) ailleurs et accentueront la crise, là encore en provoquant un cercle vicieux.
Et dans le cas du Diambée, il faut à cela ajouter les sanctions internationales qui prennent progressivement place et représentent diverses menaces avec d'un côté des biens qui ne seront pas distribués sur place, mais surtout des industries qui n'auront plus nécessairement l'intégralité des matières premières et composants requis pour fonctionner. Réciproquement, nombre de secteurs seront privés de leurs marchés d'exportations, frappant d'autant plus le marché financier marqué par des investisseurs en fuite.

Mais les économistes du Duché suspectes également d'autres facteurs d'être impliqués dans une telle dynamique de récession, que ce soit par hasard ou conséquence logique. La première serait que les pays ayant accueilli les réfugiés soient maintenant frappés d'épidémie : l'accumulation massive de réfugiés dans des conditions précaires telles qu'explicitées précédemment, constitue un terreau idéal pour des conditions d'hygiènes désastreuses avec tous les risques épidémiologiques liés. Le choléra par exemple ou les autres maladies liées à l'exposition aux matières fécales seraient extrêmement probables dans ces conditions et, encore une fois, si les gouvernements concernés n'avaient pas suffisamment anticipé les implications matérielles de tels mouvements de foules.
Des épidémies seraient alors un élément appuyant tous les facteurs préalablement développés en plus de rapidement pouvoir se propager (et emporter avec elles la crise économique) dans l'ensemble des pays. Fuite des investisseurs, citoyens incapables de se rendre à leur travail ou de consommer, industrie déstabilisée, ce sont là une combinaison d'éléments décisifs pour appuyer les éléments de crises.

Il y a également plusieurs autres éléments assez fréquents en Afarée mais qui ne sont pas directement impliqués dans une crise démographique et épidémiologique : les invasions de nuisibles de type essaims de sauterelles ou encore les sécheresses, avec pour finalité un secteur agricole dévasté avec des famines en conséquence. Si la concordance de tels facteurs serait purement fortuite avec les mouvements actuels, elle n'est pas impossible selon les économistes sylvois en manque d'information. Pire encore, lesdites crises alimentaires pourraient être constantes mais en temps normal prises en charge par divers procédés : lutte active contre les invasions de nuisible durant la saison ou encore mise en place d'infrastructure pour assurer l'irrigation.
Mais dans le cas de crises multiples frappant les pays étudiés, il est possible que ces ensembles de réponses aient été perturbés, amenant à une perte de contrôle de ces points sensibles et se concluant par leur éclatement, ajoutant davantage d'éléments aggravants. Ce raisonnement s'appliquerait aussi aux épidémies : dans l'hypothèse où les populations sont exposées à des réservoirs naturels d'agents infectieux (tel qu'Ebola qui infecte les populations de chauve-souris), il est possible qu'existait un protocole de prévention et traitement rapide, alors déstabilisés.
Là encore, les crises épidémiologiques et alimentaires ne feraient qu'alimenter les crises démographiques avec des mouvements de populations, qui continueront d'impacter l'économie.

Et s'ajoute à cela un ultime facteur non négligeable selon les économistes sylvois : le cas du secteur primaire lui-même. Les pays de l'UAA sont encore florissants et tel que souvent observé en Afarée, il est fort envisageable qu'une part appréciable de leur économie reposait sur l'extraction de matières premières. Au-delà des produits agricoles dont le secteur peut avoir été impacté comme précédemment détaillé, il y a aussi le cas des mines de métaux stratégiques ou terres rares ainsi que les puits gaziers ou pétroliers, dont l'activité peut avoir réduit au gré des évolutions démographiques, économiques ou encore du marché du travail. Des points vitaux de l'économie pourraient alors être arrêtés et occasionner une paralysie des secteurs dépendants. La baisse de productivité des mines de fer par exemple, entrainerait automatiquement une récession des secteurs qui en découlent, tels que les fonderies et les usines de composants divers de plus en plus perfectionnés. Ce sont alors des pans entiers de l'industrie qui vont alors tourner au ralenti et occasionner ce qui a déjà été massivement exposé : diminution du marché du travail après des licenciements avec conséquemment une baisse de consommation, réduction des investissements, et mouvements de populations aisées ou des classes moyennes.

Mais si les économistes s'entendent plutôt bien sur les différentes causes éventuelles de ces crises et récessions économiques, ils présentent des divergences bien plus marquées sur les préconisations apportées pour les résoudre. On se retrouve naturellement avec une opposition entre des mesures plutôt libérales ou interventionnistes en fonction des milieux et des orientations idéologiques des experts, avec parfois des expériences contrairement contradictoires en fonction des dossiers sur lesquels chacun s'est basé.
Le premier constat est la nécessité de répondre à la crise démographique et à l'ensemble des éléments qui l'alimenteraient potentiellement. Cela passe notamment par un rétablissement du marché du travail et de la consommation. Et déjà là, les solutions proposées s'opposent. Les économistes de droite prônent une libéralisation avec un abaissement des taxes et une dérégulation des lois du travail qui permettront simultanément d'encourager l'insertion professionnelle des réfugiées, les investissements dans l'économie et la consommation de par l'abaissement des coûts (mise en place d'une économie d'échelle et réduction des charges salariales et taxes). Cet afflux de réfugiés est même vu comme une opportunité inespérée de relancer l'économie, faisant de la cause de cette crise une potentielle solution : ce sont là des travailleurs certes précaires, mais bien plus déterminés et moins difficiles après un tel périple. Ils sont bien au fait de ce que c'est que la misère et seront dès lors bien plus enclins à s'en extraire en travaillant dur. Il s'agit alors d'une potentielle masse salariale bon marché qui saura relancer la production.
Furent naturellement offusqués les économistes de gauche, promouvant à l'inverse un interventionnisme étatique avec l'accueil de ces réfugiés dans des académies et universités pour les former et en tirer une main d'œuvre qualifiée, le tout doublé de quotas et subventions pour les entreprises en engageant afin d'encourager leur insertion professionnelle sur tous les plans. Des investissements actifs de l'État pourraient, selon leurs démonstrations, inverser la dynamique économique en relançant la consommation et l'activité pour rendre attractif à nouveau le marché et l'industrie. Les dérégulations du salariat et exploitations abusives des populations réfugiées sont également fortement critiquées, puisque la porte ouverte à la formation et immobilisation de communautés prolétaires incapables de connaitre la moindre ascension sociale et contribuant à la paupérisation en cours des quartiers d'immigrations.

Ces mesures censées répondre aux problèmes issus directement des crises démographiques doivent par ailleurs être complétées aux autres éléments relevés qui accentuent ladite crise démographique tout en se faisant renforcer par cette dernière.
Dans le cas des épidémies, par exemple, la gestion proposée est dans la même lignée libérale ou keynésianiste. Il s'agit de répondre successivement aux crises du logement et de l'accès aux soins. Inutile alors de préciser quel groupe d'économistes encourage à déréguler le marché de l'immobilier avec un allègement fiscal pour baisser les prix et rendre plus attrayant les investissements, et lequel prône au contraire en scandant que laisser le champ libre aux propriétaires amènera juste à une flambée des prix en jouant sur la loi de l'offre et la demande fort désavantageuse pour les locateurs. Est au contraire recommandé que soient construits en urgence des logements sociaux et même que les biens immobiliers non occupés soient contraints à une location abordable.
Les mêmes logiques sont appliquées pour la santé pour encourager à l'implantation de médecins et l'ouverture d'hôpitaux par des interventions actives de l'État ou des mesures fiscales. S'avèrent toutefois bien moins convaincantes les propositions de dérégularisation quand doivent en urgence être prises des mesures pour endiguer la propagation de maladies. Là, les militants interventionnistes reçoivent davantage de crédit.

Puis viennent les sujets divers pour résoudre les famines ou l'effondrement en cascade du secteur primaire. Les démonstrations ne changent qu'au niveau des valeurs observées (et très supposées). Il y a par contre un point qui revient et mérite là de l'attention, celui des financements. Tout aussi volontaires que soient les États à résoudre ces crises, sont impliqués des coûts (ou manque à gagner, dans le cas des propositions d'allégements fiscaux) dont il faut trouver des financements à un endroit ou un autre. Et là encore, les réponses sont sur un spectre libéral <=> interventionniste. Les premiers promeuvent des emprunts auprès de particuliers ainsi que la privatisation ou la location des droits d'exploitation de certains secteurs publics pour simultanément réduire les dépenses et engranger des entrées d'argent. Une politique d'austérité est aussi encouragée, toujours dans l'optique d'équilibrer la balance dépenses/gains qui pencherait bien trop sur le premier en cas de crise. Quant aux emprunts, ils seront à terme remboursés avec la croissance économique qui devrait largement compenser l'ensemble des réductions fiscales.
Ce sont naturellement des propositions de plus en plus intolérables à mesure que l'on se rapproche du côté opposé de cet axe, qui encourage davantage à intervenir directement sur la taxation des secteurs fortement margés et à mettre à contribution l'épargne des habitants. Mais suite à l'expérience de la Crise des Brouettes, ce sont cette fois-ci les suggestions plus interventionnistes qui ne trouvent pas échos. L'implication active de l'État et les taxations abusives n'ont eux que de très mauvais résultats en Sylva, rendant quelque peu inimaginables ces propositions là où la libéralisation a au contraire réussi à apporter non seulement une solution à la crise, mais également un second souffle notablement vigoureux à l'économie (qui est parvenu à se rapprocher de celle de Teyla).
Et la réussite fulgurante de Velsna et de son modèle ultralibérale sont aussi mis sur la table pour justifier la pertinence de telles propositions, mais avec là par contre moins de popularité et pour cause, avaient déjà été étudiés avec des résultats plutôt pessimistes l'économie du pays dont la croissance et les actifs tenaient davantage de spéculations et paradis fiscaux, donnant une part démesurée au marché financier sur le reste de l'économie.

Puis vient un sujet quelque peu sensible mais qui mérite son intérêt : les opportunités pour le Duché de Sylva. Là les axes de pensée s'articulent moins sur un axe libéral/interventionniste mais plutôt capitaliste/humaniste. Pour autant, si on exclue les questionnements "secondaires" sur la nature des relations que cela impliquerait, il y a en effet des opportunités exploitables pour les différents acteurs du Duché qui sauraient contenter l'ensemble des mouvements de pensée.
Déjà économiquement, il y aura beaucoup à reconstruire et, si des relations pérennes sont initiées sur le plan politique entre le Duché de Sylva et les membres de l'UAA, alors un climat propice à des investissements sylvois seront envisageables pour contribuer à relancer l'économie.
D'autres collaborations sont également possibles, sur les plans industriels ou académiques pour développer le tissu social tout en établissant des bénéfices mutuels. Ce sont aussi des opportunités selon les mouvements de gauche de simplement rapprocher les peuples et de procéder à des échanges culturels, le commerce étant un vecteur plus qu'efficace d'échanges sociaux.
C'est alors sur le processus de ces collaborations que s'interrogent ensuite les différents économistes avec une question abordée avec pragmatisme par l'ensemble des économistes : le néocolonialisme. Si les figures de droite s'opposent à ce que Sylva opère ce schéma, il convient malgré tout de réfléchir comment établir des relations d'égal à égal sans sombre dans un paternalisme ou autres dérives qui finirait indubitablement par appliquer ce processus de domination avec des rapports de force implicite.
Et quant aux individus moins scrupuleux et plus tournés sur le profit, leur position est catégorique : il s'agit là de phénomènes économiques naturelles et il est absolument normal que les acteurs économiques sylvois cherchent à maximiser leur profit, dans des opérations qui seront à terme également bénéfique pour les populations de l'UAA. Ce sont là de tout nouveaux questionnements qui, il n'y a aucun doute, recevront leur lot d'attention en Sylva.
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Lorenzo
à gauche, un portrait de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, à droite, un échantillon de Lorenzo Walnut
Les deux sont connus pour autant réfléchir

"En ce 02 juillet 2014, la Loduarie Communiste et son secrétaire général sont à nouveau à la hauteur de leur réputation, en revendiquant un énième méfait justifié par de quelconques prétextes maladroits et incohérents avec les allocutions passées."

Ainsi commence cette nouvelle émission de JTVR animée par Gérard Langouste, sur un ton rappelant l'épisode du croiseur.

"Rappelons toute l'énergie qu'avait déployé le secrétaire Lorenzo à condamner l'opération de libération du Hvitneslând, aussi connu sous le nom de H-land ou Terre des vikings-nazis, menée par la coalition comptant Tanska, Teyla et Caratrad pour ensuite l'amalgamer à une opération menée par l'OND. Avec autant d'audace que lors de l'opération en Okaristan pour réprimer une révolution populaire (quelque peu ironique) avant d'utiliser les terres conquises comme plateformes avancées de tirs de missiles balistiques, la Loduarie réitère son sinistre schéma en opérant une frappe envers la Rimaurie. Le déroulé est exactement le même : trouver un prétexte, dans ce cas-ci le traitement de ses populations et le manque de respect envers la Loduarie Communiste et l'UICS, envoyer des missiles en toute gratuité, et se permettre d'indiquer à sa victime que la moindre riposte serait intolérable.

Avant de revenir sur cette dynamique déjà observée point par point avec Translavya, attardons nous sur deux points qui méritent de l'attention : le cas de la Rimaurie en qualité de nation fasciste, et la différence de traitement par rapport à l'opération de libération du Hvitneslând.
L'État de Rimaurie est en effet une dictature violente opprimant toutes formes d'oppositions. La chose avait déjà été observé en Tanska et vivement critiqué, faisant de la frontière entre les deux pays en Eurycirque du nord un point de tension nécessitant quelques engagements mutuels. Il va sans dire que le Duché ne prend aucunement parti pour un tel gouvernement. Mais refuser de tolérer l'intolérable chez la Rimaurie implique de faire de même avec la Loduarie y compris quand c'est à la Rimaurie qu'elle s'en prend.
Mais en quoi l'action de la Loduarie est à l'opposée de celle menée par la coalition Teyla-Tanska-Caratrad ? Eh bien la réponse est évidente, mais nous allons prendre le temps de l'expliquer, car nous voyons déjà l'organe de presse du PEV, l'Unita, mener sa désinformation sur le sujet. La coalition TTC mène une opération cohérente avec des objectifs sur le long terme pour pacifier une région, neutraliser les menaces terroristes et fascistes qui l'occupent, établir un dispositif humanitaire et rétablir l'ordre et la sécurité. Les objectifs visés sont en apparence louables, quoi qu'il soit dit dans les déclarations à tout-va sur la question.
Le tir de missile est quant à lui un acte de guerre gratuit, inconsistant, absolument pas constructif et qui ne résoudra rien. C'est uniquement un outil d'intimidation, de terreur même (légitimant la qualification de "terroriste" à l'égard de la Loduarie Communiste). Il n'y a rien de défendable dans cette action puisque, quels que soient les torts critiquables de la Rimaurie, il n'y a aucune avancée atteinte avec cette frappe.

Maintenant qu'ont été clarifiés ces deux points, peut être abordé un autre : que nous révèle ce nouveau méfait ? Beaucoup de choses !

Primo, la réussite de l'insidieuse stratégie loduarienne de décaler la norme. C'est devenue chose courante de recevoir un missile sur la tête après avoir froissé l'égo du secrétaire général et bien peu nombreux sont ceux qui prennent la peine de s'y opposer. Entre certains qui laissent faire parce que la Loduarie constitue pour eu un outil fort pratique (vecteur d'instabilité, diversion parfaite), ceux qui ne prennent même plus la peine d'y répondre, et les derniers qui vont jusqu'à se complaire dans la chose. C'est un succès total, les écarts de la Loduarie Communiste sont présentement pleinement intégrés dans l'imaginaire collectif et plus personne ne prend la peine de s'en offusquer, lui laissant le champ libre, et ce, d'autant plus quand la victime est gênante.

Deuzio, toujours dans cette dynamique de décalage de la norme, l'attitude incohérente des éléments orbitant la Loduarie et se présentant toujours en première ligne pour dénoncer la terrible cruauté avec laquelle des membres de l'OND osent riposter à des agressions menées à leur encontre (pour ne citer que l'Unita par exemple qui avait opéré un admirable retournement accusatoire lorsqu'un convoi aérien sylvois s'était défendu d'un tir de missiles dans sa direction). Voilà qu'ils se montreront maintenant bien silencieux, ou déformeront à nouveau les faits pour entretenir un narratif justifiant les penchants hégémonistes de la Loduarie Communiste.

Tertio, que c'est désormais que nous pourrons réellement sonder l'UICS, fondée par la Loduarie avec avoir réprimé avec succès une révolution populaire en Okaristan (devenu depuis l'Oblast de Zladingrad) avec succès et considéré la chose comme une victoire. Il était déjà assez net que cet organisme n'aurait d'autres fonctions que de relayer l'influence loduarienne et de se constituer une base diplomatique pour approuver son impérialisme autoritaire. Il ne reste plus qu'à constater les choses : désintérêt, soutien, condamnation, quelles attitudes adopteront les différents membres ?

Quarto, il est de bon ton de rappeler que la Rimaurie est directement frontalière à des territoires tanskien et qu'une agression de ce genre est des plus déplacées, de par la menace qu'elle représente. Il n'est même pas exclu que les tirs étaient à destination d'un membre de l'OND avant de dévier à cause de malfonction (typiquement un opérateur soul). Pour avoir mainte fois dénoncé l'impérialisme ondiens, ce geste est des plus incohérents.

Et quinto, afin d'enfoncer des portes ouvertes, il est important de rappeler que la Loduarie Communiste est un État terroriste et que cela se confirmerait avec des rumeurs sur des victimes civiles parmi les frappes. Auraient en effet été présents sur place des lycéens effectuant leur journée d'appel au camp, à en croire certains témoignages. Rien de bien concret pour le moment, et nous invitons à la prudence sur ces informations tant que le gouvernement rimaurien n'aura rien confirmé ou infirmé. Mais dans l'hypothèse où ces rumeurs étaient fondées, ce serait une nouvelle liste de civils sur le tableau de chasse loduarien, petite pensé par ailleurs à Corentin et Marie, deux civils teylais injustement assassinés sans qu'aucune justice ne soit rendue."
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