26/06/2013
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Actualités du Duché - Page 6

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Les patrouilles sylvoises en lama, sujet de plaisanterie et pourtant constituant majeur de l'armée ducale !

Lama
Un exemple de lama employé pour transporter de l'armement

Source d'humour pour les sujets sylvois, les lamas attirent avec amusement l'attention dans l'armée. Il convient d'admettre que la présence de ces agréables (mais susceptibles) montures prêtes au sourire. Ces compagnons sont pourtant pleinement intégrés dans les forces de combat, avec une efficacité unanimement reconnue parmi les troupes. Très bien adaptés aux terrains de Sylva, ils franchissent avec aise les jungles, rivières et montagnes tout en transportant de précieux paquetages. Avec les chiens, ils font partie des deux animaux les plus employés par l'armée sylvoise, même devant les mules, chevaux et autres. Les lamas sont en conséquences utilisés là où les véhicules motorisés ne peuvent l'être, notamment quand il s'agit de patrouiller en zone sauvage.

En plus de ses capacités de franchissement admirable, il s'agit de bêtes de sommes courageuses et robustes, appréciées pour transporter aussi bien des vivres que de l'armement. Ils sont en effet une solution abordable et performante pour acheminer des armes lourdes d'infanteries (roquettes, mitrailleuses ou mortiers) sur de longues distances et durées.
Aptes à se nourrir de la végétation environnante durant les pauses, ce sont des poids relativement légers dans la logistique à prévoir, contribuant à l'efficacité des patrouilles de longue durée en zone isolée.
Accompagnés de chiens dressés à l'occasion pour le pistage, ils constituent un dispositif de surveillance insoupçonné capable de couvrir de larges portions de zones sauvages. Le flair des chiens leur permet de très aisément repérer le passage d'humains.

Non contente de représenter d'excellents patrouilleurs tout terrain, les unités de lamas sont également très capables en combat. Impossibles à détecter au radar ou à l'optronique dans les forêts, capables d'emporter une respectable puissance de feu et avec une mobilité notable, ce sont de redoutables tirailleurs apte à la guérilla et contre-guérilla (sujet vraiment d'actualité).
Ils sont capables de rapidement et discrètement rejoindre des axes de circulation pour les piéger et s'y mettre en embuscade, ou de rallier les villes et campements pour y faire des escarmouches et razzias.
En plus de cette déstabilisation, les patrouilleurs en lama pourraient traquer les insurgés komunteranos tentés de franchir les frontières (scénario bien trop probable en vu des dynamiques internes de la région). Elles seraient même grandement avantagées : là où un fantassin monté et ses lamas ne sont pas détectables au radar, un véhicule l'est même à travers la canopée tout en étant contraint de passer par la route. Les tracés avec lesquels peuvent circuler les véhicules à roue sont par ailleurs connus et aussi aisés à surveiller que miner.
Et dans le cas où des terroristes komunteranos venaient à passer à pied par la forêt, ils seraient incapables de transporter autant de matériel que des lamas, en plus d'être aisés à détecter par les chiens.

Mais les unités de lama brillent sur un autre plan : la coordination interarmes et plus précisément la reconnaissance puis désignation des cibles. Correctement équipés d'instruments de localisation et pointage, des éclaireurs peuvent repérer et marquer une cible pour transmettre ses coordonnées à d'autres unités de combat redoutablement armées : aéronefs, artilleries, le Duché est bien pourvu en munitions de précision.

Aussi sujets à la plaisanterie qu'il soit, ces lamas sont en conclusion d'excellents atouts pour l'armée sylvoise sur son territoire, que ce soit dans les forêts ou montagne, permettant un large panel de mission et une totale intégration dans le dispositif interarmes et la doctrine ducale.

L'énergie bleue, nouvelle alternative pour le Duché ?

Porté par l'entreprise "Anguille", un nouveau mode de production d'électricité se développe dans le Duché : l'exploitation de l'énergie osmotique. D'un point de vue technique, il s'agit de jouer sur les différences de potentiels électriques entre l'eau salée et douce. Riche en sels, l'eau salée constitue une source d'ion dont les mouvements représentent une source de courant par électrodialyse inverse, en faisant passer les ions chlorures et sodium à travers des membranes alors soumises à une tension exploitable.
Les centrales bleues seraient ainsi installées à la sortie des fleuves, où l'eau douce se déverse dans l'eau salée. Là, l'eau douce serait filtrée le long de colonne s'enfonçant dans l'eau de mer pour procéder aux échanges ioniques.

Cette technologie dispose de son lot d'avantages (continue, pilotable et écologique puisque exploitant simplement les déversements d'eaux des fleuves dans la mer) mais également de contraintes (production des filtres ioniques, infrastructures encombrantes à la sortie des fleuves). Les équipes d'Anguille restent malgré tout optimistes. Concernant l'entreprise elle-même, c'est une coopérative gérée par des bénévoles du Comté des Palétuviers et partiellement financé par des dons de leur village. Le travail se fait conjointement avec des groupes privés fournissant notamment les filtres et composants électroniques. Pour le reste, les techniciens d'Anguille se débrouillent avec les moyens du bord pour développer et affiner leur prototype.
Les premiers modèles de générateurs osmotiques ont déjà fait leur preuve et démontré l'efficacité de la méthode, il ne reste plus qu'à industrialiser le processus et l'intégrer dans le parc énergétique. Les ambitions sur le moyen terme sont de mettre en place une centrale pour le village de Marie-Crabe dans lequel est implantée Anguille.

L'entreprise profite d'un important soutien de la collectivité, avec une importante popularité auprès de la population. Si Marie-Crabe est bien raccordé au réseau électrique du comté et ne compte aucun soucis à ce niveau-là, il y a une réelle volonté de réduire la dépendance au parc énergétique comtale et favoriser l'autonomie.
Encore peu connu à l'échelle ducale, les plans ne sont pas certains. Les membres d'Anguille sont de fermes militants collectivistes se revendiquant en concurrence directe avec la noblesse, qui s'est pourtant exprimée comme intéressée par ce projet et prête à le soutenir. L'entreprise souhaite malgré tout s'exporter sous la forme d'un ensemble de petites filiales indépendantes dans les diverses villes à proximité des côtes pour exploiter les rencontres entre eaux douces et salées. L'idée de distinctement se séparer du parc énergétique du Duché apparait cependant comme illusoire. L'eau bleue n'est pas évidente à décentraliser, se concentrant sur des points côtiers. Les potentiels énergétiques sont localement concentrés et, à moins de ne laisser profiter qu'un nombre réduit d'agglomération tout en exploitant qu'une part réduite des capacités, il faudra se raccorder au réseau électrique.

La Duchesse elle-même s'est exprimée sur le sujet, insistant sur la liberté allouée aux sujets et collectivités pour se lancer dans ce genre de projet, mais du manque de vision de restreindre les coopérations qui favoriseraient pourtant l'approfondissement de ces techniques.

Retour sur l'inflation et la situation économique du Duché, un économiste contesté s'exprime sur la question !

Voilà un moment que l'inflation s'est poursuivi à un rythme stable dans le Duché avec une augmentation constante et à peu près équilibrée des salaires et du coût de la vie. Les investissements et partenariats à l'étranger continuaient pour approvisionner en biens raisonnablement coûteux le Duché, initiative contestée par beaucoup. Nombreux sont fermement opposés à la direction actuelle de l'économie sylvoise, très loin de se redresser en apparence.
Certains courants néo-libéraux saluent pourtant l'inflation actuelle et vont même jusqu'à l'encourager. Parmi eux, l'essayiste Martine Lorage :

Martine Lorage a écrit :
Si l'inflation bouscule les choses et perturbe le quotidien des sujets, elle est en réalité une réponse et solution appropriée à la crise actuelle. Rappelons le contexte : après avoir connu une croissance économique explosive suite à une ouverture accrue du marché et un renforcement des partenariats, le Duché connait un emballement boursier suivi d'une crise et d'un effondrement des investissements. La croissance augmentait l'attractivité des actions, leur valeur montait, les actionnaires se cumulaient, mais les résultats ne suivaient pas et diverses manœuvres spéculatives ont empiré la situation jusqu'à la faire dégringoler : Les actionnaires ont vendu leurs actions et nombre d'entreprises ont coulé, avec une attractivité économique très basse.
Pourtant, malgré cette crise et de nombreuses faillites, le PIB de Sylva reste stable et, mieux encore, continue de doucement monter. Et cela, c'est grâce à l'inflation.

L'inflation est un excellent stimulant pour l'économie. Puisque l'argent perd en valeur, l'épargne devient punitive, ce qui encourage à l'inverse à consommer et investir. Garder un millier de cuivrettes dans votre compte en banque et dans un an, sa valeur aura été divisée par deux. Maintenant achetez avec ces mille cuivrettes une action dans un secteur stable et sa valeur évoluera avec l'inflation pour atteindre deux milliers. Mais encore, si vous comptiez acheter plus tard une voiture, vous le ferez présentement, vu que les prix augmenteront.
Les sylvois n'osaient plus investir avec la crise boursière, mais à présent avec l'inflation, ils ont tout intérêt à fuir comme la peste l'épargne et relancer la machine, et acheter dès ce jour ce dont ils ont besoin. Cela permet de garder actif la circulation monétaire et la consommation. L'activité économique se poursuit et reste pérenne malgré la panique morale sur la situation.

Le seul bémol que l'on peut constater est l'absence de réévaluation de la cuivrette à l'international. Une dévaluation de la monnaie est également bénéfique pour les exportations. Les produits sylvois deviendront plus attractifs à l'étranger, et réciproquement, les entreprises locales seront préservées de la concurrence en ayant des prix plus attractifs. La politique actuelle semble plutôt se tourner vers la délocalisation, aussi bénéfique en soi.
Mettre en concurrence les entreprises, et par extension les salariés sylvois, à des nations aux conditions de vie inférieures encouragera à une adaptation et un réajustement des salaires. C'est en effet l'occasion de ramener à la réalité les salariés sylvois qui, s'étant conforté dans la forte croissance économique de ces dernières années, ont perdu le goût de l'effort.
Être confronté au libre échange avec le Wanmiri et le Tahoku leur rappellera l'importance de l'humilité et de l'effort. Il faut travailler dur !

Il va sans dire que l'intervention provoqua de vives réactions, avec des partisans du côté des adhérents libéraux (et surtout ploutocrates) en opposition à un nombre important de sujets de tous bords.
De nombreuses incohérences dans le discours notamment étaient pointés du doigt (notamment sur les relations entre inflation, dévaluation et les erreurs de calculs qui en découlaient sur l'attractivité des produits étrangers). Mais c'était spécialement la vision cynique de l'économie et du travailleur sylvois qui choquait, avec une vision insultante voire franchement déshumanisante, le tout orbitant vers un objectif bien hors sol : le rendement économique plutôt que la qualité de vie des habitants.

La République Sociale Fédérative de Translavya tape du poing !

C'est en réponse aux troubles marquant Muzeaj qu'un défilé militaire a été organisé dans la Supra de la République, condamnant le Grand Kah et exprimant son soutien pour les komunteranos. Intrigués par la chose, divers experts du Duché se sont renseignés sur la question pour apporter plusieurs conclusions :
-Très peu d'informations sont connues sur les forces translaviques ayant défilé et, si l'éventualité que le secret militaire et une confidentialité extrême sur le sujet n'y soit pas pour rien, les renseignements sylvois estiment surtout que c'est parce qu'il n'y a rien à dire sur les forces quasi absentes du pays.
-L'influence politique du pays est également très floue et pour la raison susnommée. Isolée géographiquement et avec de relativement légers échanges (à la connaissance du Duché), la Translavya est essentiellement connue en Sylva pour sa rivalité avec Samara, et strictement rien d'autre.
-L'économie de la république présente quant à elle des résultats encore plus douteux que celle du Duché. Comptant apparemment sur des dons internationaux pour se développer, elle témoigne d'une croissance réduite et d'un manque flagrant de compétitivité reposant sur des perfusions étrangères pour subsister.

Cet évènement est pour résumer assez minime, la Translavya ne semblant pas être apte d'impacter substantiellement les choses en Paltoterra. La chose ne doit pas pour autant être balayée de toute considération, laissant percevoir l'implication de nations d'outre océan. L'évolution des choses sera donc minutieusement suivie par les renseignements du Duché.
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Les investisseurs particuliers, grands oubliés de cette crise ?

Voilà déjà sept mois qu'a commencé à se manifester la crise des brouettes, marquant durablement et avec force l'économie de Sylva. Elle s'était manifesté dans l'immédiat avec la faillite de nombreuses sociétés, mettant à la porte leurs employés. Les mesures du Duché, aussi contestées furent-elles, permirent au moins d'éviter à ces travailleurs dépossédés de se retrouver à la rue. Leur cas fut déjà notablement traité dans les médias et une attention particulière fut apportée à ce que l'activité se maintienne.

Mais il existe une seconde classe de victimes qui n'ont reçu aucune attention particulière, que ce soit dans les médias ou de la part du gouvernement : les investisseurs lésés par la crise boursière. Nombreux furent les particuliers à investir en bourse suite à la croissance économique rapide de Sylva. C'était là une promesse de valoriser leur capital et s'assurer des entrées d'argent secondaire, voir même une retraite.
Que ce soit des économies, héritages ou même des emprunts effectués pour l'occasion avec parfois une hypothèque derrière, de gros placements ont été opérés puis perdus. Il en est de même pour divers fonds de pension, tombés également dans le pièges de sociétés de gestion de fonds douteuses.

Tous les concernés se sont de cette façon retrouvée privée de leur retraite, économies, et occasionnellement même de leurs logements quand ils étaient dans l'incapacité de rembourser leurs hypothèques. Et le Duché est resté entièrement silencieux sur cette question-ci, avec une absence complète de mesure pour dédommager les victimes.
La chose ne relève pas de sa responsabilité, et les sociétés ayant géré ces placements ne sont sujets à aucun chef d'accusation. Les victimes se sont pour ainsi dire engagés dans un pari risqué en pleine âme et conscience et doivent maintenant l'assumer d'eux-mêmes, selon la loi. Si de nombreux opposants au modèle libéral actuel (que ce soient les monarchistes promoteurs d'un capitalisme d'État avec une économie centralisée et planifiée, ou les partisans de gauche collectivistes comme communistes opposés à ces méthodes financières douteuses, au profit d'alternative collectives plus saines), aucun autre soutien ne se dessine pour autant.

Les sociétés de gestion de fonds responsables de la crise, un peu trop oubliés également ?

Revient fréquemment dans le déroulé de cette crise la mention des sociétés de gestion de fonds. Vaguement connue par une grande part du public, dont le nom n'évoque pas beaucoup plus que l'image du monde des finances. Ces entreprises se chargent de gérer contre rémunération les investissements, de grands groupes privés comme des particuliers, bien qu'ils soient beaucoup plus prompts à répondre aux besoins de ces premiers que des seconds.

Si elles ne sont pas formellement accusées de quoi que ce soit, de lourdes suspicions pèsent malgré tout sur ces sociétés et leur gestion de la crise, mais aussi et surtout leur implication dedans. Se sont notamment deux points qui sont fortement critiqués :

-Le premier concerne le manque de sérieux, garantie et protection auprès de leurs clients, entrainés dans des manœuvres financières très couteuses, et ce, sans aucune assurance une fois passée la crise. Ces sociétés n'ont strictement rien eu à assumer dans leur échec et, pire, ont engrangé des bénéfices records qui, s'ils sont difficiles à estimer avec précision, vont de l'ordre de quelques centaines de milliards à un billion de cuivrettes (un crédit international en valant pour rappel une centaine). Ces grandes entreprises se sont de cette façon appropriée des profits issus de la spéculation, sous couvert de méthodes légales selon les règles des placements boursiers, le tout pour arroser une minorité de gros investisseurs.

-Le second point, d'autant plus grave, concerne la préméditation de cette manœuvre. De nombreuses observations mettent en évidence les mouvements financiers anticipés (notamment les ventes à découvert) témoignant non seulement de la parfaite conscience de la situation, mais également d'une possible implication dans la chute des actions.
Là encore, la chose serait légale et profiterait des règles instaurées dans le milieu et, conséquemment, approuvés par les "parieurs" s'y engageant. Pourtant, de nombreux collectifs pointent du doigt ce qu'ils qualifient "d'abus de faiblesse". Ils dénoncent le caractère obscur de ces placements et l'exploitation en toute âme et conscience de la naïveté des particuliers pour les entrainer dans des pièges boursiers.

Si des enquêtes, aussi bien gouvernementale que d'initiatives privées, sont en cours pour démêler la culpabilité de ces sociétés de gestion de fonds, il est très difficile de mettre en évidence des preuves fondamentalement incriminantes pour le moment. Les nombreux faisceaux d'indices ne témoignent aucunement d'un manquement formel des engagements des sociétés. Le pire qui puisse leur être reproché en l'état est leur incompétence... qui n'affecte que les moins fortunés, une minorité bien pourvue ayant largement profité du processus.
Les collectifs de plaignant sont néanmoins bien déterminés à mettre en évidence l'escroquerie et les manipulations dont ils ont été victimes. Le gouvernement ne peut quant à lui pas faire grand-chose d'autre (qui reste dans le cadre légal établi du moins, en opposition aux communistes et collectivistes appelant à collectiviser les profits générés, dédommager les victimes et abolir ce modèle financier dysfonctionnel).
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Les surprises s'enchainent dans le commerce international d'arme !

Avait été réceptionné il n'y a pas si longtemps les mauvais modèles d'artilleries miridiennes par le Duché, suite à des erreurs encore non élucidées. Voilà que semblent s'être multipliée les maladresses à l'international :
-Encore une fois avec le Miridian, du matériel a été transféré en direction de Sterus sans jamais arriver à destination.
-Du côté de notre bon voisin le Péronas, un avion d'attaque au sol promis à l'Antegrad s'est avéré absent des stocks, et les journaux locaux parlent déjà de suspicions d'un détournement opéré lors d'un précédent convoi.
-L'Empire Raskenois aurait également des confusions dans ses livraisons, actuellement incapable d'honorer l'intégralité d'une livraison d'une centaine de canons... ou plutôt, une partie aurait déjà été livré à la place de mortiers initialement prévus ?
-Et une incompréhension encore plus grande entre notre Duché et la Tcharnovie : les avions d'attaque au sol livrés sont... revenus, mais leurs escortes sont restées en Eurysie.

Une telle recrudescence d'erreurs pose plusieurs questions. La première est de savoir s'il s'agit réellement d'une recrudescence ou d'une communication accrue ? Peu d'affaires du genre fuitaient auparavant, et jamais en atteignant une telle ampleur. Là, il s'agit d'affaires particulièrement conséquentes. La corruption et les détournements ne sont pas exclus dans les cas d'appareils disparaissant, mais pour ce qui est d'engins livrés dans le mauvais ordre ? Peu d'explications convaincantes se présentent, faisant même passer comme crédible l'hypothèse de l'alcoolémie dans les administrations. L'intensification des échanges d'armements a également été évalué mais ne s'est pas avéré suffisamment significatif pour justifier un tel accroissement de ces cas de figure.

Une autre question est de savoir ce qui amène ce genre de maladresse, au cas par cas. Corruption, détournement et erreurs administratives ont déjà été évoqués. Le cas de Sylva et de la Tcharnovie sont quant à eux particulièrement intéressant : comment une telle confusion a pu se produire ? Un officier a été à l'occasion interrogé par une journaliste :

entretien a écrit :
-Bonjour à tous chers téléspectateurs. Nous allons voir aujourd'hui avec le lieutenant Romain Vigneron un récapitulatif des évènements sur cette affaire. Lieutenant, pouvez-vous déjà nous résumer le déroulé des choses ?

-Tout à fait. La première chose à savoir est que ce convoi est lui-même issu d'une erreur, puisqu'il devait se faire en même temps que l'ensemble des avions venant de Paltoterra. Il s'agissait là d'un problème élucidé, depuis, de communication.
Les choses se compliquent dans le cas actuel. Une fois arrivés sur place, les pilotes des avions d'attaque au sol ont reçu des contre-indications et sont repartis, tandis que l'escorte et les ravitailleurs sont restés, avec leurs pilotes, pour former les tcharnoves.

-Comment sont revenus les avions d'attaque au sol ? C'est une très longue distance tout de même.

-Ils ont fait la traversée sans leurs munitions, avec uniquement des réservoirs externes et en altitude élevée, le tout en vol économique. Il semblerait qu'ils soient ainsi parvenus à revenir ce qui était... eux... nous ignorons la performance possible et ne sommes pas sûr de pouvoir la répéter.

-Ils avaient ces réservoirs externes au départ ? Et leurs munitions ?

-Non, ce sont les tcharnoves qui dans la confusion ont installé ces réservoirs et récupérés les munitions. Là encore, on suppose que les barrières de la langue ont joué. Il est à noter que les réservoirs ont du être adaptés de façon notable, puisque normalement pensés pour des avions tcharnoves.

-... Dans la confusion... les techniciens tcharnoves ont récupéré les roquettes et bombes des avions, installés des réservoirs, et gardés les ravitailleurs et chasseur-bombardier ?

-... Oui, alors, il faut savoir que des exercices étaient prévus par la suite. De là vient surement la confusion, expliquant pourquoi les avions dédiés à l'escorte sont restés.

-Et cela explique le retour des bombardiers ?

-... Vous savez, les erreurs arrivent sans que l'on s'y attende. Les livraisons ont été précipitée pour répondre à l'urgence de la situation en Okaristan, et n'a pas été suffisamment coordonnée avec nos partenaires tcharnoves.

-Cela pourrait-il se produire en cas de guerre ? Je veux dire, il y en a une qui éclate peut-être au sud du Duché. Si Sylva devait intervenir, qu'est-ce qui préviendrait une répétition de ce scénario ? Nous aurions autant à faire à des partenaires parlant une autre langue, et ce, dans l'urgence.

-C'est une excellente question et... heu... l'information est confidentielle. Mais soyez rassurée, nous sommes correctement préparés aux éventualités qui découleraient des tensions en Paltoterra. Maintenant je vais devoir vous laisser, j'ai des responsabilités à assumer...

Autant dire que les réponses laissent quelques peu perplexes et tranchent avec les habituelles communications vantant la préparation des armées ducales...
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Troubles en Eurysie (décidément).

Après la Tcharnovie, puis l'Orkaristan et ensuite la Loduarie, c'est maintenant autour de Velsna que se cristallisent les tensions du continent. Pays en pleine crise de succession où se concurrençaient trois prétendants, les Triumvirs, au poste de dirigeant : celui du Patrice. C'est après une succession de péripéties confuses, allant de l'assassinat du Patrice précédent et les oppositions doublées d'accusations entre les trois prétendants, qu'a éclaté ce qui semble être un conflit interne. Il est difficile pour le moment d'estimer jusqu'à où iront les choses, entre les condamnations et massacres politiques, mêlée à l'allégeance partagée de l'armée. L'avenir est incertain et inquiétant.

C'est notamment ce qui a amené la République d'Achos à mobiliser des troupes à sa frontière avec le territoire ultramarin de Velsna sur son île, officiellement pour se prémunir des débordements. La réponse velsnienne fut immédiate et surprenamment consensuel pour les différents opposants politiques, ralliés sous la même bannière contre les achosiens.

S'ajoute à cela les suspicions d'implications diverses, particulièrement à destinations des accoutumés de ce genre d'ingérence qu'il n'est presque plus nécessaire de citer (le plus célèbre étant la Loduarie), amenant le Duché de Sylva à mobiliser une petite force pour soutenir ses alliés et contribuer à leur sécurité. Une escadrille comptant dont un avion radar et un de guerre électronique, ainsi qu'une frégate et un sous-marin.
C'est sans surprise qu'un incident minime a déjà été rapporté depuis l'océan de l'espérance : la traditionnelle rivale de Teyla, la Loduarie, aurait accompagné via cinq chasseurs le convoi sylvois. Il n'y a rien à déplorer de cette rencontre, la chose s'étant faite de façon courtoise et sans dommage. C'est même interprété comme une simple volonté de la Loduarie d'affirmer son influence régionale et son intégrité territoriale. Le pays communiste ne semble d'ailleurs pas être exclu des inquiétés par les tensions actuelles en Eurysie, étant un frontalier presque direct avec Velsna (séparé uniquement par Teyla).

Autant dire que les experts et responsables sylvois se penchent avec attention sur la situation locale, souhaitant être pleinement et correctement informés, en temps et en heure.

Opération de piratage repoussée !

Le gouvernement a communiqué dernièrement la détection et la neutralisation d'une opération de piratage d'ampleur envers les services sylvois. Peu de détails sont pour le moment connu du public, mais il est fait état d'une tentative d'infiltration dans les serveurs gouvernementaux. Les intrus ne sont toutefois pas parvenus à franchir les sécurités et pare-feu, ni se dissimuler des agents de lutte anti-piratage. Nos services ne sont malgré tout pas parvenus à retracer l'origine de ces opérations ni à identifier leurs auteurs.

Plusieurs questions se posent avec cet évènement : l'échec des pirates tient il d'un coup de chance ou de la compétence des services sylvois ? Ont-ils été dans la capacité d'en apprendre sur les mécanismes du Duché pour répéter leur opération avec plus de précision ? Quelles leçons ont pu être tirées par les services de lutte anti-piraterie pour améliorer leur défense ?

Peu de réponses sont disponibles pour le moment au grand public, mais le gouvernement a exprimé l'attention très particulière portée sur le sujet, et sa volonté de renforcer incessamment les dispositifs de sécurité pour non seulement prévenir de la moindre infiltration, mais également pouvoir piéger et repérer d'où viennent ces manœuvres.

Questionnements sur la sou-traitance des chasseurs bombardiers auprès de l'Alguarena.

Grand sujet de débat, l'achat de chasseurs-bombardier Chloé CB-8 Cyclone produits sous licence par les industriels alguarenos à partir des plans sylvois est maintenant remis en cause pour plusieurs raisons. Le gouvernement a exprimé sa volonté de maintenir le rythme de développement accéléré du complexe militaro-industriel de façon à rester au niveau des menaces croissantes sur l'ensemble du globe. Ces objectifs mobiliseraient notamment de gros investissements, contraignant alors les prévisions de financement à destination de l'Alguarena.
Deux courants gagnent qui plus est en importance contre cet accord : le premier promouvant une industrie militaire sylvoise autarcique, et un second en faveur d'une souveraineté de l'OND préférant des achats militaires auprès des alliés. Si ces deux mouvances sont opposées entre elles, elles le sont également envers l'achat de matériel alguarenos. S'ajoute à cela les plaidoyers habituels contre la militarisation excessive du Duché.

Ces divers facteurs font doucement pencher la balance vers un report de la commande, sans exclure une annulation pure et simple. Certains parlent d'une occasion de négocier de manière plus avantageuse cet achat, mais il ne faut pas se leurrer : l'Alguarena n'a pas de raison particulière de faire davantage de rabais pour le Duché.

Le bombardier stratégique anti-sous-marin

De moins en moins présent, le bombardier stratégique Chloé BS-1 (surnommé Bull Shit) se voit peut-être offert une seconde vie dans la patrouille maritime et la lutte anti-sous-marine. L'engin bénéficie en effet de deux atouts : l'autonomie et la puissance de feu. Il représenterait alors un vecteur de choix pour des missiles à changement de milieu, employés pour déployer des torpilles contre les sous-marins.

Les principales modifications apportées pour répondre à cette mission sont au niveau des instruments de détection et désignation : le radar a été adapté pour repérer les périscopes et antennes des sous-marins pouvant dépasser de l'eau. Des optroniques ont été ajoutées également pour observer les signatures visuelles (dont la silhouette du submersible s'il est immergé à faible profondeur). Un détecteur d'anomalie magnétique permettra en plus de repérer les masses métalliques sous l'eau. Et enfin, le Chloé BS-1 emportera un lot de bouées acoustiques largables pour quadriller une zone.

L'état-major sylvois se penche déjà avec beaucoup d'attention aux divers portes qui s'ouvriraient pour le bombardier stratégique dans cette réorientation militaire. L'emploi de missiles anti-navires est aussi étudié pour compléter les capacités de lutte côtière du Duché et garantir sa sécurité.

L'armée sylvoise prévoit de s'équiper avec des patrouilleurs maritimes supplémentaires !

Déjà pourvu de deux patrouilleurs et d'un avion radar dédié à la surveillance des mers, le Duché se penche sur l'emploi d'un nouveau matériel : des avions de patrouille maritime dédiée en plus des drones à venir. Ils complèteront notamment la mission à venir du Chloé BS-1 pour l'appuyer dans la détection des menaces en approche. À l'instar de leur homologue, ces aéronefs basés sur les fuselages des avions de ligne profiteront d'une autonomie accrue et d'une batterie d'instruments de détection nécessaire. Et à défaut d'être armés, ils embarqueront un petit poste de commandement et coordination, véritable quartier général pour diriger les opérations de patrouille et interception.
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