[Diplomatie] Contactez les Syndicats-Unis - Page 8

À : Karleen Scheer, Commissaire aux Affaires Extérieures des Syndicats Unis de Zélandia

De : Josselin Bourbeau, Secrétaire d’État auprès du ministère des Affaires étrangères, chargé du secteur Eurysien et des relations avec le Royaume de Teyla et la Cathalogne

Excellence,

Je me permets de vous adresser la présente missive au nom du gouvernement de ses Majestés, Armel Chagnon, co-prince évêque et grand-duc d’Ardon et Les Bordes, et Catherine Courvoisier, co-prince séculier et reine de Teyla, afin de soumettre une demande d’établissement d’une ambassade saint-albois au sein des syndicat-unis de Zélandia.

Nous considérons en effet qu’il est non seulement nécessaire d’établir des relations pacifiques entre nos deux nations au vu de leurs proximités qui pourrait nous être très favorable d’un point de vue économique mais également culturelle et politique mais nous voyons également, les Syndicats Unis de Zélandia comme une nation pacifique et civilisée, dotée d’un raffinement politique et diplomatique sans pareil, digne du statut de grande puissance. Votre engagement en faveur de la justice sociale, du respect du droit, et de la dignité humaine résonne profondément avec les préoccupations et objectifs du gouvernement de la Principauté de Saint-Alban.

Dans cet esprit, nous avons dépêché Mr. Lilian Auguste, fin connaisseur des subtilités institutionnelles et politiques de la confédération zélandienne et des Syndicats Unis en tant que diplomate et représentant de la Principauté de Saint-Alban auprès de votre nation. Nous espérons que cette initiative sera un pas important vers l’établissement de relations saines et de confiance entre nos deux nations, tout en jetant les bases d’une coopération diplomatique solide et fructueuse entre nos peuples qui pourront parvenir à la construction d’une relations diplomatiques à long terme en nos deux états.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Excellence, l’expression de ma plus haute considération.

Josselin Bourbeau, Secrétaire d’État.

Réponse à ce message.
A l'attention de Madame Karlieen SCHEER, Secrétaire Fédérale aux Affaires Étrangères de la Confédération Zélandienne.

Madame,

Votre lettre de créance a été bien reçue par mon Gouvernement qui vous transmet ses salutations et ses remerciements. Le Grand Ling accueillera avec plaisir et honneur Son Excellence Hendrik DOEKESMA au sein de votre ambassade.
Le Grand Ling tient, par ailleurs, à remercier les autorités de Zelandia pour leur geste fraternel en reconnaissant le Grand Ling comme l'héritier légitime des Ushongs. Ce geste symbolique, au-delà de montrer la sagesse des peuples de Zelandia, montre votre volonté de tisser des liens cordiaux avec notre empire et nous ne pouvons qu'y être favorable malgré de grandes différences ethniques et politiques.

Ainsi que vous le savez, le Grand Ling dispose de territoires en mer d'Azur, à proximité de territoires zelandiens et ces territoires sont justement l'une des raisons de notre volonté de poursuivre nos échanges. Nos deux pays sont déjà reliés par certains contacts entre locaux qui restent malgré tout très sporadiques.
Mon Gouvernement estime qu'il pourrait y avoir un certain nombre de sujets qui pourraient être abordés qui ne sont pas exclusifs au domaine économique ou maritime. Toutefois, et avant d'aller plus loin, nous aimerions confirmations de certains points clés que nous estimons de toute première importance pour une coopération saine, bilatérale et évidemment équitable.

• La ratification d'accords reconnaissant mutuellement le statut d'inviolabilité diplomatique qui garantissent naturellement à l'ambassade, au consulat ainsi qu'à la mission diplomatique une pleine et entière immunité.
• La reconnaissance d'une zone maritime souveraine s'étendant à 22 km du rivage et la reconnaissance de la souveraineté de l'État sur celle-ci. À titre indicatif, nous reconnaissons à chaque nation cela de manière automatique depuis janvier 1998 et la loi L98-01-002. De cet accord découlera naturellement des accords de circulation et de pêche afin de ne pas léser nos populations locales ainsi que leur économie.
• La mise en place d'accords de coopération judiciaire notamment d'accord d'extradition si, et seulement si, la personnalité à extrader n'est pas considérée comme criminel à cause de ses idées ou dans le but de la priver d'un droit fondamental tel que la liberté de conscience ou la liberté d'expression.

Ces sujets sont cruciaux pour nous, aussi, nous espérons retrouver la même sagesse dans votre réponse que celle qui vous a poussé à nous reconnaître, de votre propre volonté, héritiers des Ushongs. Tous ces sujets seront soumis à la plus stricte réciprocité, il en va de soi. En ce qui concerne une rencontre, nous sommes disposés à recevoir à Neijing vos représentants comme nous sommes également disposés à être reçu, en fonction de vos préférences lié à l'agenda de ces derniers ou de vos volontés propres.

Avec mes plus hauts respects.
ZHAO Liangcheng,
Ambassadeur de l'empire du Grand Ling.

A l'attention de Son Excellence, Madame Karlieen Scheer, Secrétaire Fédéral aux Affaires Étrangères des Syndicats-Unis de Zélandia

Madame,

Comme vous le savez déjà sûrement, la Grande République de Velsna a décidé d'intensifier et d'industrialiser sa manière de pêcher la baleine au large des côtes de l'île celtique, ce notamment en supprimant ses quotas de chasse. La surpêche ainsi générée risque ainsi grandement de drastiquement réduire les effectifs de l'espèce, mais surtout de grandement laisser les pêcheurs achosiens qui, eux, sont restés sur une pêche équitable. C'est donc toute l'industrie baleinière achosienne, industrie vitale pour plusieurs milliers d'achosiens.

Ainsi et en vertu de l'article IV de l'accord signé entre notre pays et votre ancien régime (accord qui, nous l'espérons, est toujours en vigueur, en vertu de son article conclusif), nous venons vous demander assistance et soutien dans ce bras de fer économique engagé avec Velsna.

Nous avons en effet décidé de la protection des zones de pêche achosiennes par notre marine, mais celle-ci se révèle insuffisante et en trop faibles effectifs pour assurer un contrôle efficace, votre aide pourrait ainsi être des plus précieuses. De plus, il est fort à parier que la Grande République de Velsna cherchera, par son influence diplomatique et économique, à faire chanter notre nation. C'est votre soutien diplomatique qui ici ferait la différence. Enfin et dans le pire des cas, entendez si l'industrie baleinière achosienne ne se relevait pas de ce coup porté en plein cœur, votre assistance économique permettrait de mieux gérer la reconversion et l'indemnisation des nombreux achosiens impactés.

Quoiqu'il advienne, nous espérons le meilleur pour votre nation.

Dans l'attente de votre réponse,

Nous vous prions d'agréer, Madame, nos salutations distinguées.


Cabinet Consulaire de la Sérénissime République d'Achos
Swyddfa Gonsylaidd Gweriniaeth Serene Achos

A l'attention de Son Excellence, Madame Karlieen Scheer, Secrétaire Fédéral aux Affaires Étrangères des Syndicats-Unis de Zélandia

Madame,

Nous vous contactons dans l'optique de la politique de réarmement de la République d'Achos. Vos chantiers navals font la réputation de votre pays, et nous serions honorés d'avoir recours à votre savoir-faire pour notre flotte. De ce fait, nous vous demandons un devis pour la fabrication avant 2025 pour :

• 10 patrouilleurs
• 5 corvettes
• 5 frégates
• 5 Destroyers

Dans l'absolu, des navires de technologies les plus récentes seraient désirables, mais nous pouvons négocier si cela fait jouer les prix.

Dans l'attente de votre réponse,

Nous vous prions d'agréer, Madame, nos salutations distinguées.


Cabinet Consulaire de la Sérénissime République d'Achos
Swyddfa Gonsylaidd Gweriniaeth Serene Achos

Député Léolio di Primavera du Front Populaire Kartien
Objet: Voyage intellectuel.

Karlieen Scheer, Commissaire aux Affaires Extérieures des Syndications-Unis de Zélandia,

Je vous transmets mes salutations respectueuses, dame Karlieen Scheer. Cette missive ne vous est point communiquée du gouvernement Kartien ou de ses représentants, là est la raison de la non-présence du sceau impérial. Je me présente donc, je vous écris en qualité de député du Front Populaire Kartien, je me nomme Léolio di Primavera.
La diplomatie Kartienne a fait que nos deux états se sont rapprochés, je remercie donc l'Union Nationale de me permettre de vous écrire ces mots. A l'approche de nos élections qui se tiennent tous les premiers, les sondages répondent pour une fois en faveur du FPK. Une première en somme, nôtre Parti s'apprête à prendre de l'ampleur.
J'en viens désormais à la raison de mon écriture actuelle. Zélandia est une nation considérée de gauche sur l'échiquier politique, nous sommes donc proches au niveau idéologique. Je sollicite donc une entrevue afin de rapprocher le Front Populaire du Saint Empire de Karty plus amplement avec vous. J'en profite par ailleurs pour vous informer que ma personne souhaiterait effectuer un voyage disons intellectuel sur vôtre sol, j'ai entendu dire que la philosophie étant un grand domaine chez vous. Dans l'espoir qu'acceptation soit la clef de nos échanges,
Mes sincères salutations.

Son Excellence Commissariat aux Affaires Extérieures,
Karlieen Scheer,
Syndicats-Unis de Zélandia.

De la part de Sa Majesté,
Catherine III,
1 Rue Elisabeth I,
Manticore, Royaume de Teyla.


Votre Excellence,

Je prends à mon tour ma plume, au nom du Royaume de Teyla et aussi au nom de Son Altesse Royale Lucas Courvoisier. C’est avec le plus grand honneur que je prends connaissance de votre missive et de la proposition qu’elle porte, signe de l'esprit de fraternité entre nos nations et des liens indéfectibles qui nous unissent. Votre proposition démontre, une fois de plus, les liens qui unissent nos nations et plus encore nos cœurs. Les mots du Premier ministre teylais, Angel Rojas, lors de sa déclaration de politique générale ne sont que la continuité d'une relation profonde et singulière. Hélas, Votre Excellence, j'ai l'immense regret de devoir refuser votre proposition. En outre, la Fédération de Stérus a proposé il y a quelques semaines une offre similaire qui fut acceptée par Son Altesse Royale Lucas Courvoisier.

Permettez-moi d'amener une contre-proposition, que j'espère satisfera toutes les parties. En outre, Son Altesse Royale Louise Courvoisier, âgée de dix-sept ans, dix-huit ans l'année prochaine, aura à faire son service militaire dans les deux prochaines années. Comme le veut la tradition teylaise, le service militaire doit se faire à l'étranger, je l'ai moi-même fait à Fortuna. Ainsi, ma contre-proposition n'est nulle autre que de garder les conditions que vous avez émises, mais vous aurez à former Son Altesse Royale Louise Courvoisier et non Son Altesse Royale Lucas Courvoisier.

Je saisis cette solennelle circonstance pour vous inviter au Palais Grayson en compagnie du Premier ministre Angel Rojas, afin que nos nations discutent des sujets qui les préoccupent et notamment de la Nouvelle-Kintan, dont le Parlement teylais a voté une loi récemment sur le sujet.

Je saisis cette solennelle circonstance, pour vous affirmer, de ma disponibilité ainsi que celle de toutes les institutions du Royaume pour œuvrer avec vous à la promotion ainsi qu'à la consolidation des relations cordiales et d'amitiés qui existent entre les Syndicats-Unis de Zélandia et le Royaume de Teyla.

Veuillez agréer, Votre Excellence, de ma très haute considération.

Fait à Manticore le 26/12/2015

Catherine III,
Par Sa Majesté et Cheffe d'État du Royaume de Teyla.


Catherine III, Reine de Teyla.

Au sujet de la concession zélandienne d'Anascandar (Anaxandre)
A l'intention de Son Excellence Monsieur Giel Rutter, Secrétaire d'Etat, et de leurs Excellences les autorités diplomatiques de la Confédération Zélandienne

Que la Paix soit sur vous.

Excellences, je vous écrit au nom du Diwan du Califat constitutionnel d'Azur afin d'éclairer et d'approfondir une question relative à notre partenariat, établi lors du traité de Kasarfat, appelant notamment et en particulier la création d'une concession confédérale dans le port azuréen d'Anaxandre (fr.) / Anascandar (ar.). En effet, certaines données postérieures à la signature du traité suscitent une interrogation croissante en Azur et appellent à des éclaircissements et, le cas échéant, à ce que le traité soit amendé pour prendre en compte cette nouvelle donne.

L'Azur est un Etat musulman. En ce sens, il place la Loi divine au-dessus de toutes les autres. En application des commandements de Dieu, il ne pratique cependant ni la guerre sainte, ni la contrainte religieuse à l'égard des étrangers ; le Califat est un Etat inséré dans l'arène international, désireux de nouer des partenariats, et qui n'a aucune velléité d'expansion, d'ingérence, ou d'hégémonie politique, territoriale ou idéologique à l'égard de quiconque. De ce fait, l'Azur n'a aucunement l'intention d'utiliser quelque outil que ce soit pour modifier la nature des Etats partenaires. Il considère que les relations internationales ne peuvent être basées sur une approche idéologique, mais sur une approche réaliste et concrète, permettant à chaque fois de jeter des ponts entre les peuples de l'Humanité, plutôt que de se ranger dans des camps adverses. Cela explique pourquoi l'Azur, qui n'est ni un Etat libéral-occidental, ni un Etat socialiste, ni un Etat communaliste, ni un Etat ethnique ou racial, est prêt à tendre la main à tous, comme le démontre notre partenariat bilatéral, et notre amitié.

De même, l'Azur ne tolérerait d'aucun partenaire toute forme d'ingérence, de velléité expansionniste, de prosélytisme. De ce fait, l'Azur ne tolèrerait pas qu'un Etat partenaire appelle à un changement de régime chez nous, ou cherche à diffuser chez nous une idéologie qui ne serait pas la nôtre, quelle qu'elle soit. Le respect des autres, le respect de chacun, est la base de tout partenariat ; il ne saurait être remis en cause.

Excellences, c'est au nom de notre amitié et de la sincérité de nos rapports que je me dois d'apporter à votre connaissance les interrogations de l'Azur au sujet de changements ayant eu lieu à la Confédération Zélandienne, de façon postérieure à la signature du traité de Kasarfat. Les questions sont les suivantes : la concession zélandienne à Anascandar serait-elle sous le contrôle d'un régime affichant son intention de porter la révolution en Azur ? cette concession pourrait-elle être un lieu d'hébergement de militants hostiles au Califat constitutionnel ?

Le premier point est contenu dans l'Acte confédéral zélandien du 1er juin 2015, dont l'article VII définit les "symboles confédéraux". Celui-ci définit le nouveau drapeau officiel de la Confédération, qui arbore, entre autres détails, la "torche, [qui représente] la flamme de la Révolution", et "la couronne de laurier, [qui] représente la Victoire et l'avènement d'un monde égalitariste". De notre point de vue, ces éléments indiquent que la Confédération Zélandienne inscrit son identité et son action politique dans la continuité de l'idéologie marxiste.

Comme je l'ai indiqué, la nature marxiste de l'Etat confédéral n'est pas de nature à inquiéter l'Azur. Cependant, les objectifs affichés de "révolution internationale", conduisant à "l'avènement d'un monde égalitariste", suggère que cette révolution ne serait pas encore terminée et devrait être poursuivie dans l'avenir, pour être étendue au monde entier. L'Azur, qui ne s'inscrit clairement pas dans cette vision de l'Histoire, devrait-il se sentir concerné par un tel programme ? Loin d'être un symbole, c'est une question clé pour le Diwan. L'appel à la Révolution en Azur serait une offense faite au Califat. Bien qu'il ne s'agit peut-être selon vous que d'un symbole, dans l'état actuel des choses, il serait malvenu que l'étendard d'un tel programme politique flotte au-dessus de la concession zélandienne à Anaxandre, au point de remettre en cause le principe même de cette concession.

L'Azur n'est cependant pas catastrophé par cette affaire et souhaite véritablement que le traité de Kasarfat, incluant la création d'une concession, prenne vie. Ainsi, nous proposons plutôt d'amender le texte existant, et notamment l'article 4 du traité et l'article 1 de la convention relative à cette concession, en précisant que le terrain de la concession est mis en location à la République Fédérale du Bulistan exclusivement, et que cette concession concerne exclusivement le Bulistan, et non l'Etat confédéral pris dans son ensemble. Cela réglerait la première question, puisque à ma connaissance, ni la constitution de la République Fédérale du Bulistan ni ses insignes ni les déclarations de son gouvernement ne témoignent d'un quelconque intérêt pour une Révolution socialiste transfrontalière.

Reste la deuxième question, qui interroge sur la possibilité que la concession d'Anaxandre, même sous administration bulistanaise, puisse devenir un vivier idéologique de militants hostiles au Califat constitutionnel. Bien sûr, le Califat reconnaît la liberté d'expression dans la limite de la loi, et le droit d'association. Il ne s'agit pas de craindre de simples "opposants" au gouvernement. Il s'agit du risque que ces opposants s'inscrivent hors du cadre constitutionnel (c'est le principe d'une Révolution), et pratiquent la lutte armée. L'Azur a connu de telles vagues de terrorisme communiste dans les années 1970 et 1980, et depuis lors ne saurait tolérer toute ambiguïté à ce sujet. Ainsi, la présence de révolutionnaires radicaux dans la concession ne serait pas permise.

La convention que nous avons signé prévoit à l'article 4 que "la concession dispose de sa propre force de police et de son propre système judiciaire ; l'extradition judiciaire de la concession vers l'Azur est garantie". Nous proposons d'amender cette formulation pour y adjoindre la phrase suivante : "en matière de lutte contre le terrorisme, les autorités de la concession appliqueront les décisions des autorités azuréennes". cela permettrait de rendre effective, le cas échéant, l'expulsion de quelque lunatique radical qui caresserait l'idée de s'établir dans la concession pour mener des actions violentes contre le Califat constitutionnel, quel que soit le droit local dont il pourrait se prévaloir pour sa défense.

Ces modifications au texte sont selon nous de nature à répondre aux interrogations du Diwan tout en conservant l'âme du traité bilatéral. Nous espérons qu'elles renforceront notre coopération et produiront les effets recherchés.

Excellences, je vous adresse mes salutations.

A votre écoute,

Jamal al-Din al-Afaghani
Ministre des Affaires étrangères
01.01.2016

Bureau de l'Arsenal

Courrier transmis par l'Ambassade velsnienne pour les nations zélandiennes






Au Commissariat des affaires, le Patrice, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna te salue.

Estimée Karlieen Scheer,

Je me permets ce jour de prendre contact avec votre gouvernement, afin que nous puissions aborder certains sujets de discussion qui, certes ne pressent pas, mais qui vous intéresserons à coup sûr.

En premier lieu, je crois que c'est la première fois depuis les importants changements de gouvernement en Zélandie que je prends la peine d'écrire à cette adresse. Pour nous simplifier la tâche, veuillez prendre connaissance que l'ancienne ambassade de la Fédération des communes de Zélandia restera la seule et unique instance de discussions entre la Grande République et les entités issues de la fédération, dont les Syndicats unis font partie. Cette question technique abordée, je puis donc vous évoquer la principale motivation de mon intervention dans votre boîte mail.

Le commandement naval de la Classis I stationnant à Velsna a fait état d'un mouvement massif de flotte aux alentours de la Nouvelle Kintan, qui indéniablement, est de votre fait. Nous sommes bien entendu au fait des liens étroits qui unissent les habitants du rocher à la Zélandia, mais serait-il possible de nous faire la lumière sur les raisons d'un tel déplacement dans la baie ? Serait-ce au sujet des récentes déclarations du gouvernement de Saint Alban au sujet de cette enclave ? Si cela peut vous rassurer, nous avons bien l'intention de planifier une réunion en compagnie des services diplomatiques teylais, afin de régler ce différend régnant entre Saint Alban et la Nouvelle Kintan. Etan donné votre statu très particulier auprès de l'enclave, voudriez vous en faire partie ? Nous sommes tout à fait disposés à faire en sorte que cela soit la cas.

En attente de votre réponse.

Bien cordialement,

Ainsi a été fait ce courrier à la date du 20 janvier 2015 par le Maître de l'Arsenal de la Grande République de Velsna,
Son excellence sénateur et stratège de la Grande tribune de la plaine velsnienne, Matteo Di Grassi, "vainqueur de l'AIAN et des landrins", "Restituteur du Sénat".

La Fédération Monarchique des Peuples Unis du Canta, ou Canta, vous souhaite une bonne année


Prenez le temps de découvrir notre projet pour un commerce mondial libre et fluide, avec le projet du plus grand port du monde, au coeur de la Manche Blanche, artère vitale du commerce mondiale
MondoPoorte, les portes du monde

Réponse à ce message.
A l'attention de Madame Karlieen SCHEER, Secrétaire Fédérale aux Affaires Étrangères de la Confédération Zélandienne.

Madame,

Mon Gouvernement se réjouit de voir l'Esprit éclairé de Zelandia en action. En effet, nous sommes heureux des décisions prisent par votre pouvoir législatif, y comprit en ce qui concerne la Zone Maritime Souveraine. Nous confirmons, cependant, par la présente la reconnaissance de votre propre territoire maritime ainsi que nos lois et nos conventions le demande. Nous entendons toutefois votre avis sur le sujet, mais cette réciprocité est pour nous un grand symbole d'équité et de respect.

Maintenant que ces points ont été soulevés, nous estimons que la suite de notre engagement diplomatique commun peut reposer sur les accords et partenariats que nous avions vaguement évoqués lors de notre dernier échange. Nous attendrons le Bakufu de Sakurajima pour concrétiser cela, mais sachez que nous pensons que des accords liés à la circulation dans nos eaux et sur nos îles, des accords liés à l'érection d'une jonction vous reliant au réseau sous-marin SEA-N-1 — un câble sous-marin internet reliant le Grand Ling à plusieurs nations nazuméennes et palto-aleuciennes — éventuellement des liaisons similaires pour l'électricité et tout simplement des accords en matière de télécommunications comme le roaming par exemple.

Sachez que nous sommes également ouverts à des suggestions provenant des autorités de Sakurajima ou de Zelandia.

Avec mes plus hauts respects.
ZHAO Liangcheng,
Ambassadeur de l'empire du Grand Ling.