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26 octobre 2016 - Martha Fulton élue présidente de l'Organisation des Nations Commerçantes : une nomination suprême pour celle qui s'est précédemment faite l'incarnation vivante de la diplomatie alguarena.

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Déjà détentrice d'une carrière politique et diplomatique hors norme, Martha Fulton enfonce le clou en intégrant la présidence de l'Organisation des Nations Commerçantes.


Dans les couloirs pas si feutrés des bâtiments institutionnels de l'Organisation des Nations Commerçantes, le temps séparant l'annonce d'une nomination à la tête de la présidence de l'organisation parut plus long qu'à l'accoutumée, tant l'ambiance s'était faite pesante autour de l'avenir même de l'organisation. Pour autant, sur la ligne de départ des candidats à la présidence, pas grande foule qui justifierait une tension quelconque entre les éminences et représentants de chaque pays. A l'exception d'Alguarena, personne ne présenta effectivement e candidat. Un seul candidat mais quel candidat. Martha Fulton, ex conseillère fédérale aux affaires étrangères et femme politique de l'actuelle majorité présidentielle. Un dinosaure de la politique intérieur et étrangère alguarena, qui avait d'ailleurs fait l'annonce de son départ en retrait, avec de reprendre à peine plus de trois ans plus tard, le flambeau, soucieuse de la direction donnée à l'organisation et avec elles, ses états membres.

Une annonce faite, sous forme d'évidence, mais dont les réels enjeux étaient davantage de savoir s'il y aurait une nouvelle présidence à la tête de l'organisation, plutôt que qui. "L nom de Martha Fulton fait consensus, l'enjeu était de savoir quels sont nos actuels partenaires qui nourrissent encore des rêves pour l'organisation? soufflait Ichtaca Divigracia, le représentant sortant pour la Fédération d'Alguarena au sein de l'organisation. L'ancienne diplomate alguarena, revenue sur le devant de la scène internationale après une retraite que l'on pensait définitive, a été élue à la présidence de l'organisation, dans ce qui s'apparente à un moment charnière du réengagement collectif des nations autour du commerce multilatéral. "C'est la résurrection du phénix, rien de moins. Et ça fait du bien. L'organisation va avoir besoin de quelqu'un qui réaffirme nos valeurs et qui les défende au sein de lignes rouges qui seront nécessairement bousculées par des parties prenantes étrangères" exprime de son côté Simón Velázquez, le successeur donné à Martha Fulton pour le poste de conseiller fédéral d'Alguarena.

L'élection, tenue ce 26 octobre, brève et rapide pour témoigner du caractère sans équivoque donné à la candidature de Martha Fulton, vient finalement consacrer la candidature d'une femme dont la trajectoire personnelle se confond avec l'histoire institutionnelle récente, passée et désormais qui sait, future?

A 79 ans, Martha Fulton s'est imposée comme plus qu'une alternative, elle est l'évidence, par une expérience et une résolution qui sauront garantir la sortie de crise d'une structure qu'elle n'hésite pas elle-même à qualifier comme étant à la dérive et dont la mémoire s'efface à mesure du renoncement de ses membres. Désormais, la voici aujourd'hui portée à la tête de cette institution, avec une feuille de route ambitieuse, volontariste et profondément ancrée dans les enjeux systémiques de la recomposition géopolitique et économique mondiale. Partisane d'une ouverture de l'organisation à d'autres états membres, elle entend promouvoir et faire l'analyse scrupuleuse des états candidats aujourd'hui laissés sans réponse claire et définitive, à leurs démarches d'adhésion.

Incarner le renouveau quand l'on se fait le dinosaure d'une politique internationale jugée défaillante depuis plusieurs années, rien n'est simple. Car oui, Matha Fulton, c'est d'abord une longévité diplomatique hors du commun, hors norme, avec rie nde moins que seize années à la tête du département fédéral des affaires extérieures d'Alguarena. Une carrière, l'expérience d'une vie, qui a vu se mettre en place plusieurs cycles de négociations internationaux et un rôle décisif dans l'intégration commerciale des zones économiques mondiales, aux côtés de ceux qui se sont faits les partenaires historiques du pays. Une reconnaissance internationale, qui lui avait valu, en 2012, d'être reconnue parmi les figures féminines les plus influentes du globe. Une reconnaissance sous la forme d'un legs politique et intellectuel qu'elle réinvestit aujourd'hui au bénéfice d'une organisation dont elle veut faire, selon ses termes, "le bras diplomatique d'un ordre commercial à la fois rigoureux et équitable, où la souveraineté ne sera plus un prétexte au repli et à la rupture, mais un socle vers une coopération intelligente".

Des ambitions relevées mais qui se heurteront nécessairement à des enjeux géopolitiques persistants, amenant la présidence de Martha Fulton à débuter dans un contexte particulièrement fragmenté. L'ONC, secouée par une succession de crises de légitimité, voit plusieurs de ses membres "traditionnels", historiques et fondateurs, s’interroger ouvertement sur leur contribution effective à une architecture commerciale de plus en plus contestée. L'échec de plusieurs initiatives de normalisation et de standardisation des flux économiques intercontinentaux, les frictions tarifaires non résolues entre blocs régionaux, et le désengagement progressif de certaines puissances-clés ont fragilisé la cohérence et l'autorité de l'organisation, que l'on pourrait qualifier à bien des égards de normative. Martha Fulton entend renverser cette tendance, une promesse déjà entendue, plus écoutée, si celle-ci n'avait pas été prononcée par la figure même del 'action politique des vingts dernières années.

Son programme, présenté comme une synthèse entre rigueur technocratique et vision politique, repose sur trois piliers stratégiques : la valorisation scientifique par la construction de projets communs, la relance économique structurée autour des outils d'analyse et rapports économiques mondiaux préexistants, et enfin la clarification politique des mandats de l’ONC pour permettre à ses états membres de se positionner pour tracer des lignes rouges connues de chacun, défendues de tous...

SCIENTIFIQUE
Pour aller dans le détail et spécifiquement sur le plan scientifique, la présidente de l'ONC nouvellement élue souhaite finalement recentrer les énergies et les financements de chacun autour de domaine de recherche à forte valeur ajoutée, tels que l'aéronautique, la santé publique, les technologies de la défense. Des coopérations amorcées au titre de programmes pluriannuels, encadrés par des réunions de suivi d'avancement plus rigoureux que précédemment. De l'ambition et de la motivation, au service de la concrétisation ! Ces projets, regroupés au sein d'un Bureau des Aides au Développement réactivé, devront produire des résultats tangibles, partagés entre les Etats membres, avec une logique de bénéfices mutualisés avant de rayonner sur la scène internationale. Des groupes de travail intramembres de l'organisation, pilotés par des délégations scientifiques sélectionnés par la présidence et son conseil des états membres, seront créés pour renforcer la continuité des recherches, harmoniser les applications faites à ces technologies au sein de chaque état.

ECONOMIE
Sur le plan économique, Martha Fulton s'engage à restaurer la clarté des flux commerciaux et des dépendances économiques de ses états membres. Cela se traduira par le recensement scrupuleux des besoins nationaux de chaque état et les flux import/export mis en place pour y répondre. Une mesure nécessaire, pour mesurer le niveau de dépendance des états membres et mieux apprécier le coût économique d'une actualité quelconque sur la scène internationale, qu'il soit question d'un changement de présidence ou d'un conflit globalisant. Vulgariser la situation et in fine, l'architecture économique, voilà des ambitions concrètes et mesurables données à l’organisation. En la matière, il existe en effet un certain nombre de rapports internationaux, comptabilisant les imports et exports des états du monde. Tous? Après réflexion non, puisqu'il semblerait que les états membres de l'ONC elle-même aient été particulièrement négligent pour le remplir, laissant le flou demeurer autour del 'articulation économique et commerciale donnée à leur pays. Comprenez par là le souhait d'instaurer la mise en place et le renseignement périodique d'un certain nombre de rapports économiques récurrents sur les dynamiques d’import-export. Ds rapports économiques et commerciaux qui, mis bout à bout, offrent une certaine visualisation ds liens autour desquels penser la politique de demain. A cela s'ajoute, son souhaite de débuter une cartographie harmonisée es dispositifs préexistants à l'échelle nationale, on pourrait citer à titre d'exemple le droit du travail, les normes sociales, les régimes fiscaux. Tout ceci, afin d'alimenter une base ayant valeur de masterview, de panorama, des sensibilités intégrées à l’organisation et à considérer dans le cadre des projets de loi motivés à la signature des uns et des autres. Cette vision, de l'avis de Martha Fulton elle-même, doit également permettre une meilleure évaluation des leviers de compétitivité présents au sein de chaque état membre pour orienter des stratégies d'intégration compatibles, sous-entendu non-concurrentielles ! Toujours sur un plan économique, l'ONC accompagnera également la création d'un organe de prêts à taux préférentiels, garanti collectivement, pour soutenir les pays les moins avancés. Enfin, un annuaire stratégique des grandes entreprises internationales et appartenant aux états membres, sera rendu public, pour aider la gouvernance économique del 'organisation et la valeur ajoutée des tissus économiques de chaque états membres. Les politiques d'import et d'export devront alors se construire ou être incitées à le faire sur ces bases désormais connues.

POLITIQUE
Sur le plan politique, en guise de conclusion à un programme déjà bien fourni et voulu ambitieux, la nouvelle présidente appelle à un sursaut de clarté qui oblige chacun à rompre avec une position de truchement. Les initiatives de l'organisation, défendues par un ou une minorité de ses membres, doivent disparaitre, à la condition soit dit en passant que nos valeurs soient réappropriées de chacun, pour les défendre indistinctement et collectivement... La Guerre du Prodnov fait office de leçon en la matière, après le délitement progressif du corps de maintien de la paix sur place, encourageant l'invasion du pays par les malyshevites. "L'Organisation des Nations Commerçantes, tu l'aimes ou tu la quittes" grondait à l'époque celle qui n'était que la conseillère fédérale aux affaires étrangères. Huit ans se sont écoulés, la pensée reste intacte. "On ne peut pas en situation de crise, savoir les pieds d'une chaise branlants sur laquelle on hésite à s'asseoir. Nos valeurs doivent être connues, comprises, appropriées pour que l'engagement de l'organisation au sein d'un quelconque projet, ne souffre d'aucune ambiguïté, d'aucune zone grise qui interrogerait quant à l'engagement plein et entier d'un de ses membres. Ces hésitations coutent des vies, ces hésitations tuent." Par ce geste, Martha Fulton entend s'assurer que chaque décision prise par l’ONC soit désormais suivie d'une évaluation d'impact sur les économies membres et les valeurs de ses membres, permettant une possible révocation en cas de déséquilibre manifeste mais qui laisse à chacun le temps nécessaire pour anticiper un retrait unilatéral d'un des membres. Des lignes rouges diplomatiques seront établies, publiées et soumises à adhésion explicite. Ainsi donc, Martha Fulton entend par là affirmer que la coopération ne saurait reposer sur l’ambiguïté ! Et si un Etat ne partage pas les principes fondamentaux, élémentaires de l’organisation, alors les modalités de son retrait devront être discutées sereinement mais fermement, pour ne pas cumuler des adhésions sans engagement fort. Outre ce point, un dialogue structuré avec les autres grandes institutions internationales, que sont par exemple l'Organisation des Nations Démocratiques (OND) ou le Liberalintern, sera institué pour assurer la cohérence des agendas diplomatiques et économiques mondiaux, prévenir les conflits globalisants et l'embrasement généralisé.

Ceci dit, l'arrivée de Martha Fulton à la tête de la présidence de l'ONC se veut sous une certaine forme, un retour spectaculaire au plus haut niveau d'une diplomatie désormais globalisée mais où la voix de l'ONC se faisait de plus en plus atone. Mais l'ONC, fut-elle estropiée, sourde et borgne, restera porteuse d'une aura qu'aucune autre organisation ne saurait justifier derrière elle. Une aura pour laquelle la Fédération d'Alguarena a la prétention de se savoir largement contributrice. Une contribution renouvelée par son nouveau président, Luis Saragoza-Medina, qui semble avoir fait toute la mesure des enjeux internationaux, afin d'offrir à l'ONC les moyens d'une ambition politique et économique tangible auprès de tous.

L'association Luis Saragoza-Medina, et Martha Fulton, est, de l'avis de chacun, optimale pour pousser l’organisation hors de sa zone de confort et insuffler un souffle nouveau, un sang neuf, qui va simultanément redéfinir l'ADN de l’organisation et la porter plus loin qu'elle n'a voulu aller ces cinq dernières années. Pour le président fédéral d'Alguarena Luis Saragoza-Medina, encore politiquement bien jeune sur la scène internationale, ce dernier voit raisonnablement en Martha Fulton une alliée stratégique, une garante de continuité et de réassurance, mais aussi au final un levier de crédibilité externe. "C’est la Mazeri Abrogara de ce mandat. La figure tutélaire, porteuse d'un tuilage qui ne se refuse pas", confiait récemment un député du Mouvement Populaire Fédéral. La comparaison n'est pas anodine. A l'image de l’ancienne figure politique des seize dernières années, Martha Fulton incarne une vision fondée sur la loyauté aux engagements (pris), la transparence des processus (définis) et une fermeté assumée dans la défense des équilibres collectifs (voulus).

Mais au-delà de son seul projet institutionnel, très largement on le devine assez bien, tourné vers l'Organsiation des Nations Commerçantes et la réglementation internationale, Martha Fulton porte un message politique plus large : celui d'une réaffirmation dogmatique, solidaire mais lucide des attentes de chacun, d'un réenchantement de la parole diplomatique qui n'esquive pas les tensions mais les traverse avec méthode, responsabilité et consensus ! Elle n'a pas hésité, dès les premières heures de son élection, à évoquer la question de la désunion croissante face aux menaces régionales, rappelant l'échec des soutiens à la République du Prodnov Libre comme une démonstration tragique et dramatique pour la crédibilité des engagements internationaux. "Nous n'avons pas été à la hauteur de notre parole. Et lorsqu'une organisation multilatérale manque à la promesse donnée, elle perd plus qu'un membre : elle perd son âme et l'opportunité de dissuader des actions hostiles futures."

Ainsi donc débute la présidence de Martha Fulton à l'ONC, sur une réflexion profonde nichée au croisement du devoir de mémoire et de la nécessité de transformation. A 79 ans, celle que beaucoup surnomment désormais "la gardienne des ambitions libérales" n'entend pas ménager ses efforts dans un contexte de crise où certains baissent déjà les bras. Son élection, saluée par nombre de gouvernances avec en premier lieu celle d'Alguarena, raisonne effectivement comme une chance inespérée de refonder, de normaliser, de rationnaliser les actiosn futures. Ce qui pourrait bien signer le début d'un nouveau cycle favorable pour l'ONC. Un cycle voulu à la fois plus lisible, plus exigeant et plus apte à relever les défis systémiques de notre temps.
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11 décembre 2016 - Salon de l'Automobile d'Aserjuco 2016, l'excellence alguarena à l'honneur


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Le Salon de l'Automobile d'Aserjuco 2016 est un rendez-vous incontournable des amoureux de mécanique ou non, et qui ont l’opportunité de suivre les avancées technologiques d'un secteur exigent (clic gauche pour agrandir).


Nous étions jeudi matin, à 7h30 et les lève-tôt semblent répondre présent. Une effervescence perceptible tant dans le nombre de visiteurs que les moyens de communication et marketing engagés par chaque constructeur présent, l'ensemble sous fond de concurrence mondiale. Si vous ajoutez à cela l'annonce d'une présence de plusieurs officiels comme les conseillers fédéraux au transport ou à l'économie, vous comprenez aisément que la capitale d'Alguarena vibre désormais d'une activité inhabituelle. Au cœur du parc des expositions aménagé dans le quartier de la Luna Dorada, des stands bariolés de couleur s'étendent à perte de vue. Des néons, des écrans tactiles, des kakémonos et surtout des véhicules rutilants qui rivalisent entre eux de panache, tels des chiots et chatons mutipliant les galipettes pour se faire remarquer et adopter par une foule aux yeux manifestement fascinés.

Les constructeurs Zarate et Tatana sont là, tous les deux vedettes du jour, en éternels rivaux. Les nouveaux modèles sont mis en valeur sur des socles amovibles, ne trouvant pas leur pareil parmi les autres constructeurs représentés. Le succès est incontestable considérant les crépitements des flashs d'appareils photo professionnels autour d'eux.

Ces marques le savent pertinemment, le Salon de l'Automobile d'Aserjuco est un rendez-vous stratégique du calendrier mondial : il offre aux marques une occasion unique de présenter leurs innovations et de capter l'attention d'une clientèle globale. Quand vous faites ça dans la capitale de la première puissance mondiale, ça compte et vous comprenez que la performance demeurera plusieurs années au sein du paysage économique.

Aussi dès l'ouverture officielle du salon à 8h15, l'allée principale grouille de visiteurs, ancrés dans un esprit de ruches, les individus se suivant en file, sans véritablement chercher à comprendre ce qui leur apparaîtra à l'issue. Ingénieurs, cadres commerciaux, hauts fonctionnaires rattachés au commerce et finalement journalistes arpentent les allées avec empressement. Des délégations venues de marchés émergents porteurs d'une classe moyenne grandissante observent attentivement chaque stand, l'enjeu est colossal car derrière les opportunités d'exportations sont réelles. Sur un marché de l'automobile hautement concurrentiel, chaque constructeur doit convaincre pour prendre l'ascendant, et qui ne s'appelle pas Tatana ou Zarate semble devoir le faire doublement. Un rendez-vous attendu aux retombées notables quand l'on sait que plus d'un consommateur interrogés sur deux se dit plus enclin à acheter après un événement marketing. Chez Zarate, un prototype sportif à l'allure agressive fait son effet aux amateurs de sensations. L'Aurora MX8 est là impérieux, son châssis bas et les lignes affûtées, prêt à capter le regard des visiteurs, au risque de faire oublier ses premières versions comme le X1, largement tournée vers la classe des SUV.

Non loin de là, Tatana a choisi la sobriété pour son modèle d'exposition, se rappelant vouloir toucher des familles habitées par une vision terre à terre, pratico-pratique de la définition permise à un véhicule. Ses véhicules, plus compacts, mettent l'accent sur l'habitacle et la praticité.

Un choix aux opposés, semblant faire la démonstration d'une concurrence modérée, par un partage raisonnée du marché face à des autres (petits) constructeurs. “Zarate et Tatana n'ont pas d'intérêt à se livrer bataille sur une catégorie de véhicules précise. Leurs ventes seraient partagées de façons moite-moite tandis que les autres constructeurs se seraient ragaillardis sur les autres catégories. Zarate c'est l'esprit bohème, l'aventure, la liberté et la vitesse, un sentiment d'insaisissabilité. Sa différence, sa marque de fabrique, c'est la promesse de sensations et de puissance. Du côté de Tatana, on met en avant la sobriété utile, la sobriété au service des économies du ménage et du confort de l'habitacle pour les longs trajets aussi bien que ceux quotidiens.

Au-delà des véhicules exposés et des ventes aux particuliers, le salon est aussi le théâtre et le lieu d'expression de manœuvres diplomatiques et économiques. Lors d'un point presse, le président fédéral d'Alguarena, Luis Saragoza-Medina, a d'ailleurs rappelé la récente intégration de la Grande République de Velsna dans l'Organsiation des Nations COmmerçantes. Une opportunité de redéfinir les besoins nationaux de chacun et de trouver des leviers économiques velsniens pour mettre la balance commerciale alguarena, à l'équilibre. Une mission connue et dévolue à la nouvelle conseillère fédérale à la finance et à l'économie, Francesca Carayo (MPF). Une quête qui démarre maintenant, au départ de cette visibilité internationale concédée au fleuron de l'industrie automobile archipélagique.

Troisième puissance mondiale, la Grande République de Velsna attire autant qu'elle effraie et c'est là tout le défi offert ua gouvernement Luis Saragoza-Medina, transformer les menaces en opportunités.
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15 janvier 2017 - La présidence fédérale dévoile l'ébauche donnée au Traité-Cadre sur les armements stratégiques balistiques.

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Le Traité-Cadre d'Aserjuco est une proposition alguarena définissant les conditions dans lesquelles le développement des armements balistiques peut se réguler.

C'est au terme de plusieurs semaines de consultations techniques et diplomatiques, que la présidence fédérale d'Alguarena a annoncé ce matin la finalisation d'un projet de Traité-cadre destiné à encadrer la possession, l'usage et osons le mot, la prolifération des missiles balistiques stratégiques (ICBM) à travers le monde. Le document, baptisé Traité-cadre d'Aserjuco, a été élaboré sous l'impulsion directe et des plus vives du président fédéral Luis Saragoza-Medina lui-même, en réponse à la recrudescence des tensions militaires et au tragique récent usage d'armes chimiques visant à éradiquer les populations d'Estham, la capitale nordiste. Une démosntration de l'infâme, qui réoriente et accélère la déifnition

Ce texte articulé autour de cinq articles, que notre journal est en mesure de publier intégralement, pose les bases d'un futur axe de coopération et de régulation des armements balistiques, articulé autour de quotas, mais aussi de clauses définissant les conditions de son emploi, les mécanismes de vérification envisagés et l'instauration d'un comité de pilotage. Il s'agit, selon les termes employés dans le préambule, d'un effort pour "concevoir des mécanismes efficaces visant à assurer la paix mondiale et dissuadant les Etats d’employer l'arme balistique à des fins offensives, sur des cibles non discriminés". Un texte qui se veut en définitive, fondateur et plongé au coeur de la doctrine fédérale d'Alguarena.

Le projet d'Aserjuco est le premier traité structurant la menace balistique, jamais rédigé par Alguarena et il représente une tentative ambitieuse d'inverser les dynamiques actuelles de course à l'armement et d'un emploi non conventionnel, visant à anéantir des cibles civiles, parfois en masse. Le texte a été produit au sein d'un cercle restreint du Conseil Fédéral, en collaboration avec des consultants juridiques et défense, ainsi que des officiers supérieurs issus des forces fédérales, le Général Caïtano Lossada en tête. Le président Saragoza-Medina aurait personnellement validé les derniers articles cette semaine, avant d'en autoriser la diffusion aux chancelleries intéressées, les noms de ces chancelleries n'a pour l'heure pas été communiqué, soucieux de laisser un temps à chacun de voir se mûrir les idées. La présidence de l'ONC, si elle ne saurait se faire signataire du Traité-Cadre en qualité de nation membre, a d'ores et déjà indiqué qu'elle manoeuvrerait assez largement à la promotion dudit document, pour trouver l'ahdésion d'un grand nombre de partenaires.

Le Traité-Cadre d'Aserjuco repose sur quoi?

Ce Traité-Cadre est en premier lieu un document à vocation internationale, qui incite chaque partie signataire à discriminer les cibles données à l'emploi de frappes stratégiques, ici tout particulièrement balistiques. Tout Etat signataire s'engage à un emploi conforme de son armement balistique à l'égard d'un autre signataire du Traité-Cadre. Et c'est là la première des particulières : le Traité-Cadre d'Asrjuco n'est pas un aveu de faiblesse où l'on déclare renoncer sans contrepartie à sa puissance balistique et aux conditions de son emploi. C'est un Traité qui n'engage que son signataire vis-à-vis d'un autre signataire. Les Etats ne signant pas le document n'ont pas voix au chapitre et ne profitent en rien des garanties qu'il est susceptibles d'offrir par les parties signataires.

"Ce Traité-Cadre, c'est un mode d'emploi fait à la guerre balistique" résume simplement le Général Caïtano Lossada. "Dans un monde où les gouvernements cumulent les armements et où leur emploi se débrident, pour assassiner des dirigeants, des représentants de communauté religieuse, voire pire la commission de crime de masse, il est nécessaire de tairel e régime de terreur que certains entendent faire subir à l'international, puisqu'ils sont eux-mêmes amenés à l'essuyer, comme c'est présentement le cas en Eurysie occidentale. Le chaos appelle le chaos, et ce Traité vient rappeler que chaque Etat a droit de se défendre et que la guerre est le domaine des forces armées, aussi les populations civiles ne sauraient être volontairement prises en otage, sous des opérations militaires d'extermination comme il en fut tristement question à Estham. Cette tragédie doit réveiller l'humanité en nous, et nous appeler à reconsidérer l'intérêt donné, si ce n'est à la paix, à la vie de nos concitoyens. La discrimination des cibles données aux frappes balistiques est un point d'entrée car on ne peut pas défendre de lignes rouges si on s'en laisse aucune auprès des autres. Il y aura nécessairement un effet miroir dévastateur" a tenu à souligner l président fédéral Luis Saragoza-Medina. "Le quota actuellement donné aux ambitions du Traité-Cadre est un point de départ, nous avons bon spoir de le réduire sous de brefs délais, sitôt le terme d'une discussion de fonds engagée avec nos principaux partenaires..."

Et pour se lancer, le Traité-Cadre repose présentement sur quatre lignes dicibles :
    - un plafond, autrement dit un quota, de 300 ICBM par Etat signataire. Un seuil suffisant à la dissuasion tout en considérant le fait selon lequel l'ICBM n'est qu'une catégorie de missiles balistiques (des niveaux 5 à 8),
    - l'interdiction d'employer des charges non conventionnelles dans le traitement non pacifique d'un différend opposant des belligérants signataires du présent Traité,
    - la définition d'un comité de pilotage pour faire vivre dans la durée les besoins normatifs voulus autour de ce Traité, notamment adaptant le cadre restrictif selon la situation géopolitique mondiale et en permettant des actions de contrôle et vérification indépendantes, vis-à-vis des déclarations établies par les Etats signataires.
    - Plus qu'une option, la possibilité donnée à un abaissement des quotas d'armements balistiques est un objectif défendu par le Traité, qui tiendra pour cela compte du contexte géopolitique global et de l'effet de dissuasion donné à ce Traité.

Ainsi, le Traité-Cadre d'Aserjuco est un document officiel, à vocation international, dont le poids sera rendu concomitant avec le nombre de nations signataires. C'est également un Traité qui n'entend pas mettre ne situation de faiblesse ses signataires puisque ses restrictions ne s'appliquent qu'aux Etats signataires, à l'exception du quota de 300 ICBM, qui reste ici volontairement majoré, le temps que le Traité puisse justifier d'un certain poids. "Détenir moins de 300 missiles balistiques intercontinentaux dans un contexte où 90% des Etats seraient non signataires serait une folie sécuritaire et politique, une hémorragie faite à la souveraineté et la dissuasion des quelques Etats signataires, laissons à ce Traité le temps de mûrir, pour se doter des moyens de son ambition..."

Ce Traité trouve sa place dans un cadre géopolitique complexe, tandis que la destruction d'Estham par l'emploi de frappes balistiques chimiques carnavalaises, effraie autant qu'elle inspire, des Etats et gouvernements soucieux d'apprécier la souveraineté, par l'écrasement de populations civiles étrangères.

Croquis diplomatique a écrit :Traité-cadre d'Aserjuco, en faveur d'une régulation des armements stratégiques.

Préambule
  • Considérant la grande capacité destructrice des missiles balistiques, conçus pour se faire à même de transporter une ou plusieurs ogives conventionnelles, ou encore chimiques, d’une puissance relative de l'ordre de cent kilotonnes, faisant peser sur la sécurité de l'humanité et la survie des nations une menace sans commune mesure,
  • inquiets des risques que l'utilisation non régulée à laquelle s'expose la planète de ces types d’armement pourrait produire des destructions massives en pertes civiles et compliquer durablement la sécurité géopolitique des Etats,
  • conscients que plusieurs projets d'acquisition et de développement de missiles balistiques se sont amorcés à travers le monde, et qu'il serait utile de réfléchir à une démarche de coordination internationale, afin d'en encadrer le financement et le développement pour ne pas trahir l'engagement défendu par tout esprit rationnel engagé pour la transparence et l'éthique commandés par la détention d'une telle puissance de feu,
  • bouleversés des usages donnés à l'emploi de ces armements stratégiques, dirigés contre des populations civiles et pacifiques à travers le monde,

Convenons d'instaurer un cadre clair et ordonné à la détention ainsi que l'usage donné aux missiles balistiques détenus dans les stocks nationaux de chaque Etat, afin d'éviter l'existence de stocks excessifs, employés en dehors de tout caractère dissuasif et défensif, et ainsi susceptibles de déstabiliser les fondements de nos coopérations mondiales antérieures.

Ce traité, conscient des enjeux qui l'animent, aurait alors l'humble ambition :
  • de concevoir des mécanismes de contrôle, de vérification et d'incitation efficaces afin d'assurer le respect des limites convenues et de dissuader tout Etat souhaitant aller au-delà de l'autorisation définie par le présent Traité,
  • Reprendre l'objectif final de favoriser la paix dans le monde et la sécurité collective par l'abandon des usages agressifs donnés aux menaces balistiques et la préemption donnée à un désarmement graduel des stocks mondiaux, tout en respectant le droit légitime à la défense souveraine de chaque Etat.

Les honorables parties signataires du Traité conviennent de ce qui suit :

Article 1 : Définitions et champ d'application

  • 1.1. Ciblage et définition donnés au missile balistique
  • En ce qui concerne le Traité, il importe de définir le missile balistique selon ses emplois, notamment au travers de tirs tactiques ou stratégiques, pour le distinguer sans équivoque des définitions permises aux missiles de croisière. Distinguer les missiles balistiques de courte et longue portée, des missiles de croisière, car si tout pays doté d'une force sous-marine lanceuse d'engins est effectivement capable d'entretenir une menace de proximité auprès d'un autre état, la capacité d'un pays à faire usage de son arsenal balistique vers d'autres états, sans conditions ni déploiements préalables, reste la priorité des objectifs de non prolifération des armements balistiques.

    Ceci dit, le missile balistique se définit comme tout engin militaire explosif propulsé et guidé, susceptible d'emporter une ou plusieurs charges militaires. L'engin, consécutivement à sa phase de tir, est alors caractérisé par l'exécution d'un vol hors atmosphère avant de redescendre à très grande vitesse pour l'accomplissement d'une frappe à la verticale. Le missile balistique, après son lancement et une phase initiale de propulsion dite contrôlée, suit alors une trajectoire archée ne dépendant plus que des forces gravitationnelles et de l'inertie jusqu'à une phase finale de rentrée atmosphérique vers sa cible. Il se distingue ainsi très nettement du missile de croisière, tiré dans l'atmosphère et propulsé sous une trajectoire horizontale au moyen d'un guidage jusqu'à sa cible et sous une altitude n'excédant pas quelques dizaines à quelques centaines de mètres.

    Ce concept comprend tous les types de missiles dont la course est, pour l'essentiel, balistique, indépendamment de leur mode de lancement (sol, mer ou air) et de la nature de leur charge utile.

  • 1.2. Catégorisation des missiles balistiques.
  • Sont considérés comme missiles balistiques en vertu du présent Traité au moins les types suivants :
    -Missiles à courte portée (SRBM) : engins balistiques d'une portée inférieure à environ 1 000 kilomètres,
    -missiles à portée moyenne (MRBM) : engins d'une portée d'environ 1 000 à 3 000 kilomètres,
    -missiles à portée intermédiaire (IRBM) : engins d'une portée d'environ 3 000 à 5 000 kilomètres,
    -missiles intercontinentaux (ICBM) : engins d'une portée au-delà de 5 000 kilomètres et plafonnée à 8 000 kilomètres...

Ces distances sont indicatives et entretiennent une stricte vocation à l'appréciation des critères définis par le présent Traité-Cadre. Il est admis la possibilité que certains états extéreurs au Traité-Cadre puissent les définir autrement.

  • 1.3. Etats signataires attendus et autres champs d'application.
  • Sont concernés par le présent Traité-Cadre les Etats signataires, et identifiés comme dotés, en développement ou potentiellement en capacité d'acquérir des missiles balistiques.

    Les dispositions ci-après engagent les Parties relatives à la possession, l'emploi et le transfert, à titre gracieux ou non de tout missile balistique, tel que défini plus haut, ainsi qu’aux systèmes de lancement associés. Les Parties conviennent d'étendre ces engagements à tout acteur étatique futur s'armant de tels armements, laissant envisager un régime de régulation universelle.

    Les dispositions convenues par le présent Traité-Cadre sont applicables à tout état signataire en ciblant un autre, c'est-à-dire qu'il ne saurait être reproché à un état signataire le non-respect d'une des clauses dévolues au Traité-Cadre, si la cible de cet emploi non réglementé était étrangère au Traité cité en objet.

Article 2 : Cadre d'emploi des missiles balistiques

2.1 Conditions d'usage.
Les parties signataires s'engagent à ne faire l'usage de frappes balistiques qu'en dernier recours, c'est-à-dire sous la forme d'une stricte légitime défense conformément à la définition convenue par les signataires, et jamais à des fins d'agression. Les parties prenantes conviennent également qu'en aucun cas, un missile balistique ne saurait être utilisé pour initier un conflit armé ou menacer l'intégrité territoriale d'un autre État en l’absence de provocation directe. Ces armes étant avant tout des outils de dissuasion stratégique, les parties prenantes conviennent qu'elles ne doivent servir qu'à prévenir une attaque, elle-même qualifiée de majeure et non à en provoquer une.

2.2 Cibles données aux frappes balistiques.
Les frappes balistiques constituent des armements stratégiques de guerre, par conséquent, elles ne sauraient être incriminées dans l'assassinat de masse de populations civiles. Toute utilisation de ces armes entre deux nations consenties à la signature du présent Traité implique donc une conformité à des lois et coutumes de la guerre, prônant la distinction des objectifs militaires et populations civiles. Les armements stratégiques de cette nature ne pourront par conséquent n'être que redirigées vers des cibles militaires faisant l'objet d'une identification précise.

2.3 Charges non conventionnels.
Les armements stratégiques tels qu'ambitionnés au travers des missiles balistiques sont des armements destinés à cibler des objectifs militaires. Ainsi, l'intégration et l'usage de charges non conventionnelles au sein de ces armements, tels que charges chimiques ou bactériologiques, constituent une escalade grave à même d'engendrer des pertes civiles et dommages collatéraux inconsidérés. Par conséquent, les parties prenantes du Traité s'engagent à ne pas faire l'emploi de charges non conventionnelles contre un état admis au présent traité.

Article 3 : Restrictions quantitatives des stocks

3.1 Définition des quotas par Etat.
Indépendamment de la charge donnée à chaque armement stratégique, les Etats signataires consentent à l'idée selon laquelle la détention d'un important stock d'armements stratégiques, présentement des missiles balistiques intercontinentaux de type ICBM (de 5000 à 8000 km de portée), est constitutif d'un accroissement de la menace donnée à l'emploi d'armes de destruction massive. C'est pourquoi il est mutuellement convenu que l'entretien d'un tel stock de missiles doit être subordonné au maintien d'un quota, présentement avancé à 300 ICBM par nation signataire (soit 300 missiles balistiques de niveau 5 à 8).

Les Etats signataires du présent Traité cadre s'engagent donc à limiter le nombre total de missiles balistiques qu’il possède. Le stock maximal autorisé de missiles balistiques fait exclusion des stocks momentanément produits avec intention de vente. Dans le cas présent, le dépassement temporaire du quota, pour satisfaire ces objectifs de vente, doit faire l'objet d'un signalement sans délai aux autorités identifiées pour contrôler le respect des clauses du Traité.

Si le quota actuellement défini et présenté en signature peut se voir amender à la hausse ou à la baisse, il reste nécessaire dans l'évitement d’une accumulation illimitée d’armements stratégiques.

Les parties signataires reconnaissent qu’un stock de 300 missiles balistiques intercontinentaux représente un niveau suffisant pour simultanément assurer leur défense et leur dissuasion, et qu’en détenir davantage excéderait les besoins légitimes de sécurité tout en alimentant inutilement la course aux armements.

3.2 Intégration hors quota et antériorité des stocks.
Si, au moment de l’entrée en vigueur du présent Traité, une partie possède un stock de missiles balistiques supérieur à la limite autorisée ci-dessus, elle devra entreprendre des mesures de réduction afin de se conformer aux dispositions du Traité. La Partie concernée présentera au comité international de pilotage, défini sous un autre article, un plan détaillé de décroissemennt d’un nombre suffisant de missiles pour revenir sous le plafond de 300 exemplaires.

Les parties concernées conviendront avec le comité de pilotage, du calendrier donnée à cette recherche de mise en conformité. Durant cette période transitoire et devolue à sa mise en conformité, la partie en question ne pourra en aucun cas accroître davantage son arsenal balistique.

3.3 Révision des quotas.
Comme précédemment avancé, le plafond de missiles par Etat a vocation à être révisé à la baisse au fil du temps, en fonction de l’évolution de la situation stratégique mondiale. Les parties conviennent d’examiner périodiuqement, lors des assemblées prévues par le present Traité.

Il est laissé la possibilité de suffisamment abaisser ce nombre maximal autorisé jusqu'à fin sous le seuil d'un exemplaire afin de progressivement poursuivre l’objectif d'un désarmement collectif et complet des Etats signataires.

Toute modification donnée au plafond fera toutefois l’objet d’un amendement au présent Traité. Un amendement se devant d'être adopté sous un principe majoritaire par les parties signataires, dûment nommées pour exercer leur suffrage et sa formalisation.

3.4 Expatriation des stocks.
Dans le cas où la partie signataire identifierait tacitement un état non signataire où déléguer partie de sa souveraineté au travers de missiles balistiques sur lesquels il entend maintenir un certain contrôle, le comité de pilotage pourra raisonnablement mettre à l'étude de l'assemblée un projet d'exclusion du présent Traité.

Article 4 : Conformité et transparence, déclarations et vérification

4.1 Déclaration des stocks balistiques.
Dans un soucis évident donné à la transparence mutuelle, chaque partie fournira au comité international de pilotage, une déclaration périodique et exhaustive de son arsenal balistique.

Cette déclaration comprendra ainsi donc le formalisme suivant:
    - le nombre total de missiles balistiques détenus sous la catégorie visée (du SRBM à ICBM, du niveau 1 à 8),
    - leurs types et leurs portées selon nos élémens de standardisation et de critérisation précédemment communiqués,
    - l'emplacement approximatif des stocks visés par le Traité, sans faire le partage de coordonnées sensibles. Le but étant de faciliter une opération de contrôle et de suivi de conformité,
    - la nature des charges intégrées devra être aussi spécifiée.

4.2 Périodicité et réitération de la déclaration.
Conséquemment à la clause soulevée précédemment, les parties signataires ’engagent à soumettre au comité de pilotage un rapport exhaustif et annualisé, faisant état de l’effectif à jour de leurs stocks en armements stratégiques. Ce rapport est transmis aux échéances collégialement convenues. (HRP : par simplicité et fluidité des échanges, la présente clause vaut autorisation à consulter les missiles balistiques de l'atlas des signataires).

Ces informations seront transmises y compris en l'absence de changements pour l'année écoulée. Le Comité de pilotage du présent Traité est identifié libre de communiquer des statistiques portant évolution des stocks d'armements nationaux.

4.3 Gestion des tirs d'essais et manoeuvres balistiques.
Les parties sont autorisées à effectuer des tirs d‘essai de leurs armements balistiques nationaux sous réserve d'une capacité à notifier le comité sous quinzaine avant ledit essai, cette notification intégrera des informations précises quant aux zones de retombée prévues et les mesures de sûreté prises, pour les populations et bien concernés.

S'il était prouvé qu'un Etat signataire du présent Traité usait de manoeuvres d'entraînement pour porter atteinte à l'intégrité physique d’un gouvernement ou de populations civiles, le Comité et l'assemblée plénière du présent Traité seraient libres de reconsidérer son respect du Traité.

Cette notification, délivrée sous un délai raisonnable, vise naturellement à anticiper toute méprise entre un essai balistique et une attaque réelle, permettant en premier lieu l'évitement d'une logique de surenchère auprès d'autres Etats detenteurs d’arsenaux balistiques qui en ferait l'usage, et permettre à chacun l'adoption des précautions rendues nécessaires à une pareille manœuvre visant à la sécurisation des biens et des personnes, à l'instar d'une fermeture des espaces aériens et maritimes, par exemple.

4.4 Gestion des incidences.
A la marge des essais balistiques ou des manoeuvres d'exercice, la question des événements doit elle aussi être traitée. C'est pourquoi les incidents ou les accidents, graves ou non, impliquant un armement balistique, comme la perte durable ou momentanée d'un engin ou de son lanceur, une explosion sur un emplacement identifié à son stockage, un échec au pas de tir, doit faire l’objet d'une communication sans délai au Comité de pilotage, pour décider et accompagner les mesures conservatrices et entamer des démarches d'amélioration continue pour l'évitement d'une réitération de l'incidence.

4.5. Moyens de contrôle et de vérification des déclarations.
Le respect des engagements du Traité ne pouvant être tenu par la seule déclaration des Etats signataires, il est convenu la nécessité d'établir les modalités de vérification auprès des parties prenantes.

Dès lors qu'il soit convenu de chacun que le Comité de pilotage est autorisé à organiser, appliquer et décréter des mesures de contrôle appropriées. Ces mesures seront formalisées par des inspections organisées sur place, limitées aux infrastructures de stockage, de tir et de commandement des armements balistiques. Ainsi, les sites de lancement, les installations de stockage ou les centres de commandement de la partie pourront être visitées avec un préavis à 48h, de sorte à minimiser l’ingérence exercée dans les affaires de la sécurité nationale.

Le pays inspecté sera naturellement en droit d'exiger l'ensemble des contrôles nécessaires permettant l'accès aux sites sans que cela ne diffère les dates arrêtées pour l'inspection.

En cas de difficulté relatives à ses inspections, il peut être décidé l'installation d'éléments de contrôle supplémentaires et distanciés. La liste des équipements additionnels, sans se bouler exhaustive, peut inclure des moyens de surveillance comprenant des scellés, des cameras ou encore des systèmes de télémétrie sur des sites de stockage pour certifier des états de stock en temps réel.

L'utilisation d’une imagerie satellite ou aérienne fournie ou obtenue entre l'annonce du contrôle à venir et la réalisation dudit contrôle peut être rendue nécessaire, pour attester du maintien sur zone des stocks balistiques en passe d'être contrôlés.

Néanmoins, considérant le fait que la ratification du Traité relève d'une démarche volontaire, il est attendu que les parties signataires puissent s'engager de bonne foi dans la coopération, minimisant la nécessité d'éducation moyens décrits plus tôt.

Article 5 : Comité international de pilotage et suivi

5.1 Prérogatives du Comité de pilotage.
Il est rappelé au travers du présent Traité le caractère indispensable donné à la constitution d'un comité de pilotage pour la conduite désintéressée du cadre normatif voulu au document.

Ce Comité est par conséquent un organe permanent, ayant pour vocation de superviser la mise en œuvre du Traité, de faciliter la consultation entre les parties chargées de l'animer et de suivre l’évolution des objectifs de raisonnement voulus autour des projets d’acquisition de missiles balistiques sur la scène mondiale.

Le Comité de pilotage n'a pas plus une fonction décisionnelle qu’animatrice, en ce sens qu'il veille à réunir les conditions favorables aux échanges en assemblée plénière sans les imposer. Il vient toutefois formaliser de sa voix, les dispositions entreprises et poursuivies par l'assemblée, et le respect des engagements pris en vertu du Traité.

Le Comité de pilote n'a pas autorité pour dissoudre Le présent Traité.

5.2 Composition du Comité de pilotage.

Le Comité de pilotage est naturellement composé des fonctionnaires élus et rémunérés à la charge des gouvernements les mandatant.

Le Comité identifie les fonctions non rémunérées suivantes :
  • Un directeur,
  • Un porte-parole.
Il pourra occasionnellement, sans constituer une fonction permanente à l'organisation, consulter des experts techniques en armement et géopolitique, en vue d'orienter la détermination des quotas et des mesures adéquates pour prendre en considération l'évolution de la scène politique internationale.

Les fonctionnaires du Comité font l'objet d'une désignation par le directeur, ce dernier demeurant quant à lui désigné selon les modalités suivantes :
  • désignation tournante entre les Etats et continents, chaque continent voit chaque année un de ses Etats signataires accéder à la fonction,
  • la désignation des Etats repose sur des critères d'ancienneté d'adhésion au présent Traité-Cadre,
  • la désignation repose sur une rotation tournante annuelle.

5.3 Fonctionnement
Le Comité de pilotage se réunit en session ordinaire biannuellement pour suivre l'avancement et la mise en oeuvre des objectifs du Traité.

Le directeur peut librement convoquer une session extraordinaire en fonction de la situation géopolitique globale ou de la survenue d'événements graves en lien avec les enjeux du présent Traité-Cadre. Le caractère grave des événements reste à la discrétion du directeur de comité.
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