22/12/2016
03:37:15
Index du forum Continents Paltoterra Alguarena

[PRESSE] Agence fédérale de presse - Page 9

Voir fiche pays Voir sur la carte
13678
logo presse fédérale

26 octobre 2016 - Martha Fulton élue présidente de l'Organisation des Nations Commerçantes : une nomination suprême pour celle qui s'est précédemment faite l'incarnation vivante de la diplomatie alguarena.

https://i.postimg.cc/QtPCQcmS/martha-fulton.png
Déjà détentrice d'une carrière politique et diplomatique hors norme, Martha Fulton enfonce le clou en intégrant la présidence de l'Organisation des Nations Commerçantes.


Dans les couloirs pas si feutrés des bâtiments institutionnels de l'Organisation des Nations Commerçantes, le temps séparant l'annonce d'une nomination à la tête de la présidence de l'organisation parut plus long qu'à l'accoutumée, tant l'ambiance s'était faite pesante autour de l'avenir même de l'organisation. Pour autant, sur la ligne de départ des candidats à la présidence, pas grande foule qui justifierait une tension quelconque entre les éminences et représentants de chaque pays. A l'exception d'Alguarena, personne ne présenta effectivement e candidat. Un seul candidat mais quel candidat. Martha Fulton, ex conseillère fédérale aux affaires étrangères et femme politique de l'actuelle majorité présidentielle. Un dinosaure de la politique intérieur et étrangère alguarena, qui avait d'ailleurs fait l'annonce de son départ en retrait, avec de reprendre à peine plus de trois ans plus tard, le flambeau, soucieuse de la direction donnée à l'organisation et avec elles, ses états membres.

Une annonce faite, sous forme d'évidence, mais dont les réels enjeux étaient davantage de savoir s'il y aurait une nouvelle présidence à la tête de l'organisation, plutôt que qui. "L nom de Martha Fulton fait consensus, l'enjeu était de savoir quels sont nos actuels partenaires qui nourrissent encore des rêves pour l'organisation? soufflait Ichtaca Divigracia, le représentant sortant pour la Fédération d'Alguarena au sein de l'organisation. L'ancienne diplomate alguarena, revenue sur le devant de la scène internationale après une retraite que l'on pensait définitive, a été élue à la présidence de l'organisation, dans ce qui s'apparente à un moment charnière du réengagement collectif des nations autour du commerce multilatéral. "C'est la résurrection du phénix, rien de moins. Et ça fait du bien. L'organisation va avoir besoin de quelqu'un qui réaffirme nos valeurs et qui les défende au sein de lignes rouges qui seront nécessairement bousculées par des parties prenantes étrangères" exprime de son côté Simón Velázquez, le successeur donné à Martha Fulton pour le poste de conseiller fédéral d'Alguarena.

L'élection, tenue ce 26 octobre, brève et rapide pour témoigner du caractère sans équivoque donné à la candidature de Martha Fulton, vient finalement consacrer la candidature d'une femme dont la trajectoire personnelle se confond avec l'histoire institutionnelle récente, passée et désormais qui sait, future?

A 79 ans, Martha Fulton s'est imposée comme plus qu'une alternative, elle est l'évidence, par une expérience et une résolution qui sauront garantir la sortie de crise d'une structure qu'elle n'hésite pas elle-même à qualifier comme étant à la dérive et dont la mémoire s'efface à mesure du renoncement de ses membres. Désormais, la voici aujourd'hui portée à la tête de cette institution, avec une feuille de route ambitieuse, volontariste et profondément ancrée dans les enjeux systémiques de la recomposition géopolitique et économique mondiale. Partisane d'une ouverture de l'organisation à d'autres états membres, elle entend promouvoir et faire l'analyse scrupuleuse des états candidats aujourd'hui laissés sans réponse claire et définitive, à leurs démarches d'adhésion.

Incarner le renouveau quand l'on se fait le dinosaure d'une politique internationale jugée défaillante depuis plusieurs années, rien n'est simple. Car oui, Matha Fulton, c'est d'abord une longévité diplomatique hors du commun, hors norme, avec rie nde moins que seize années à la tête du département fédéral des affaires extérieures d'Alguarena. Une carrière, l'expérience d'une vie, qui a vu se mettre en place plusieurs cycles de négociations internationaux et un rôle décisif dans l'intégration commerciale des zones économiques mondiales, aux côtés de ceux qui se sont faits les partenaires historiques du pays. Une reconnaissance internationale, qui lui avait valu, en 2012, d'être reconnue parmi les figures féminines les plus influentes du globe. Une reconnaissance sous la forme d'un legs politique et intellectuel qu'elle réinvestit aujourd'hui au bénéfice d'une organisation dont elle veut faire, selon ses termes, "le bras diplomatique d'un ordre commercial à la fois rigoureux et équitable, où la souveraineté ne sera plus un prétexte au repli et à la rupture, mais un socle vers une coopération intelligente".

Des ambitions relevées mais qui se heurteront nécessairement à des enjeux géopolitiques persistants, amenant la présidence de Martha Fulton à débuter dans un contexte particulièrement fragmenté. L'ONC, secouée par une succession de crises de légitimité, voit plusieurs de ses membres "traditionnels", historiques et fondateurs, s’interroger ouvertement sur leur contribution effective à une architecture commerciale de plus en plus contestée. L'échec de plusieurs initiatives de normalisation et de standardisation des flux économiques intercontinentaux, les frictions tarifaires non résolues entre blocs régionaux, et le désengagement progressif de certaines puissances-clés ont fragilisé la cohérence et l'autorité de l'organisation, que l'on pourrait qualifier à bien des égards de normative. Martha Fulton entend renverser cette tendance, une promesse déjà entendue, plus écoutée, si celle-ci n'avait pas été prononcée par la figure même del 'action politique des vingts dernières années.

Son programme, présenté comme une synthèse entre rigueur technocratique et vision politique, repose sur trois piliers stratégiques : la valorisation scientifique par la construction de projets communs, la relance économique structurée autour des outils d'analyse et rapports économiques mondiaux préexistants, et enfin la clarification politique des mandats de l’ONC pour permettre à ses états membres de se positionner pour tracer des lignes rouges connues de chacun, défendues de tous...

SCIENTIFIQUE
Pour aller dans le détail et spécifiquement sur le plan scientifique, la présidente de l'ONC nouvellement élue souhaite finalement recentrer les énergies et les financements de chacun autour de domaine de recherche à forte valeur ajoutée, tels que l'aéronautique, la santé publique, les technologies de la défense. Des coopérations amorcées au titre de programmes pluriannuels, encadrés par des réunions de suivi d'avancement plus rigoureux que précédemment. De l'ambition et de la motivation, au service de la concrétisation ! Ces projets, regroupés au sein d'un Bureau des Aides au Développement réactivé, devront produire des résultats tangibles, partagés entre les Etats membres, avec une logique de bénéfices mutualisés avant de rayonner sur la scène internationale. Des groupes de travail intramembres de l'organisation, pilotés par des délégations scientifiques sélectionnés par la présidence et son conseil des états membres, seront créés pour renforcer la continuité des recherches, harmoniser les applications faites à ces technologies au sein de chaque état.

ECONOMIE
Sur le plan économique, Martha Fulton s'engage à restaurer la clarté des flux commerciaux et des dépendances économiques de ses états membres. Cela se traduira par le recensement scrupuleux des besoins nationaux de chaque état et les flux import/export mis en place pour y répondre. Une mesure nécessaire, pour mesurer le niveau de dépendance des états membres et mieux apprécier le coût économique d'une actualité quelconque sur la scène internationale, qu'il soit question d'un changement de présidence ou d'un conflit globalisant. Vulgariser la situation et in fine, l'architecture économique, voilà des ambitions concrètes et mesurables données à l’organisation. En la matière, il existe en effet un certain nombre de rapports internationaux, comptabilisant les imports et exports des états du monde. Tous? Après réflexion non, puisqu'il semblerait que les états membres de l'ONC elle-même aient été particulièrement négligent pour le remplir, laissant le flou demeurer autour del 'articulation économique et commerciale donnée à leur pays. Comprenez par là le souhait d'instaurer la mise en place et le renseignement périodique d'un certain nombre de rapports économiques récurrents sur les dynamiques d’import-export. Ds rapports économiques et commerciaux qui, mis bout à bout, offrent une certaine visualisation ds liens autour desquels penser la politique de demain. A cela s'ajoute, son souhaite de débuter une cartographie harmonisée es dispositifs préexistants à l'échelle nationale, on pourrait citer à titre d'exemple le droit du travail, les normes sociales, les régimes fiscaux. Tout ceci, afin d'alimenter une base ayant valeur de masterview, de panorama, des sensibilités intégrées à l’organisation et à considérer dans le cadre des projets de loi motivés à la signature des uns et des autres. Cette vision, de l'avis de Martha Fulton elle-même, doit également permettre une meilleure évaluation des leviers de compétitivité présents au sein de chaque état membre pour orienter des stratégies d'intégration compatibles, sous-entendu non-concurrentielles ! Toujours sur un plan économique, l'ONC accompagnera également la création d'un organe de prêts à taux préférentiels, garanti collectivement, pour soutenir les pays les moins avancés. Enfin, un annuaire stratégique des grandes entreprises internationales et appartenant aux états membres, sera rendu public, pour aider la gouvernance économique del 'organisation et la valeur ajoutée des tissus économiques de chaque états membres. Les politiques d'import et d'export devront alors se construire ou être incitées à le faire sur ces bases désormais connues.

POLITIQUE
Sur le plan politique, en guise de conclusion à un programme déjà bien fourni et voulu ambitieux, la nouvelle présidente appelle à un sursaut de clarté qui oblige chacun à rompre avec une position de truchement. Les initiatives de l'organisation, défendues par un ou une minorité de ses membres, doivent disparaitre, à la condition soit dit en passant que nos valeurs soient réappropriées de chacun, pour les défendre indistinctement et collectivement... La Guerre du Prodnov fait office de leçon en la matière, après le délitement progressif du corps de maintien de la paix sur place, encourageant l'invasion du pays par les malyshevites. "L'Organisation des Nations Commerçantes, tu l'aimes ou tu la quittes" grondait à l'époque celle qui n'était que la conseillère fédérale aux affaires étrangères. Huit ans se sont écoulés, la pensée reste intacte. "On ne peut pas en situation de crise, savoir les pieds d'une chaise branlants sur laquelle on hésite à s'asseoir. Nos valeurs doivent être connues, comprises, appropriées pour que l'engagement de l'organisation au sein d'un quelconque projet, ne souffre d'aucune ambiguïté, d'aucune zone grise qui interrogerait quant à l'engagement plein et entier d'un de ses membres. Ces hésitations coutent des vies, ces hésitations tuent." Par ce geste, Martha Fulton entend s'assurer que chaque décision prise par l’ONC soit désormais suivie d'une évaluation d'impact sur les économies membres et les valeurs de ses membres, permettant une possible révocation en cas de déséquilibre manifeste mais qui laisse à chacun le temps nécessaire pour anticiper un retrait unilatéral d'un des membres. Des lignes rouges diplomatiques seront établies, publiées et soumises à adhésion explicite. Ainsi donc, Martha Fulton entend par là affirmer que la coopération ne saurait reposer sur l’ambiguïté ! Et si un Etat ne partage pas les principes fondamentaux, élémentaires de l’organisation, alors les modalités de son retrait devront être discutées sereinement mais fermement, pour ne pas cumuler des adhésions sans engagement fort. Outre ce point, un dialogue structuré avec les autres grandes institutions internationales, que sont par exemple l'Organisation des Nations Démocratiques (OND) ou le Liberalintern, sera institué pour assurer la cohérence des agendas diplomatiques et économiques mondiaux, prévenir les conflits globalisants et l'embrasement généralisé.

Ceci dit, l'arrivée de Martha Fulton à la tête de la présidence de l'ONC se veut sous une certaine forme, un retour spectaculaire au plus haut niveau d'une diplomatie désormais globalisée mais où la voix de l'ONC se faisait de plus en plus atone. Mais l'ONC, fut-elle estropiée, sourde et borgne, restera porteuse d'une aura qu'aucune autre organisation ne saurait justifier derrière elle. Une aura pour laquelle la Fédération d'Alguarena a la prétention de se savoir largement contributrice. Une contribution renouvelée par son nouveau président, Luis Saragoza-Medina, qui semble avoir fait toute la mesure des enjeux internationaux, afin d'offrir à l'ONC les moyens d'une ambition politique et économique tangible auprès de tous.

L'association Luis Saragoza-Medina, et Martha Fulton, est, de l'avis de chacun, optimale pour pousser l’organisation hors de sa zone de confort et insuffler un souffle nouveau, un sang neuf, qui va simultanément redéfinir l'ADN de l’organisation et la porter plus loin qu'elle n'a voulu aller ces cinq dernières années. Pour le président fédéral d'Alguarena Luis Saragoza-Medina, encore politiquement bien jeune sur la scène internationale, ce dernier voit raisonnablement en Martha Fulton une alliée stratégique, une garante de continuité et de réassurance, mais aussi au final un levier de crédibilité externe. "C’est la Mazeri Abrogara de ce mandat. La figure tutélaire, porteuse d'un tuilage qui ne se refuse pas", confiait récemment un député du Mouvement Populaire Fédéral. La comparaison n'est pas anodine. A l'image de l’ancienne figure politique des seize dernières années, Martha Fulton incarne une vision fondée sur la loyauté aux engagements (pris), la transparence des processus (définis) et une fermeté assumée dans la défense des équilibres collectifs (voulus).

Mais au-delà de son seul projet institutionnel, très largement on le devine assez bien, tourné vers l'Organsiation des Nations Commerçantes et la réglementation internationale, Martha Fulton porte un message politique plus large : celui d'une réaffirmation dogmatique, solidaire mais lucide des attentes de chacun, d'un réenchantement de la parole diplomatique qui n'esquive pas les tensions mais les traverse avec méthode, responsabilité et consensus ! Elle n'a pas hésité, dès les premières heures de son élection, à évoquer la question de la désunion croissante face aux menaces régionales, rappelant l'échec des soutiens à la République du Prodnov Libre comme une démonstration tragique et dramatique pour la crédibilité des engagements internationaux. "Nous n'avons pas été à la hauteur de notre parole. Et lorsqu'une organisation multilatérale manque à la promesse donnée, elle perd plus qu'un membre : elle perd son âme et l'opportunité de dissuader des actions hostiles futures."

Ainsi donc débute la présidence de Martha Fulton à l'ONC, sur une réflexion profonde nichée au croisement du devoir de mémoire et de la nécessité de transformation. A 79 ans, celle que beaucoup surnomment désormais "la gardienne des ambitions libérales" n'entend pas ménager ses efforts dans un contexte de crise où certains baissent déjà les bras. Son élection, saluée par nombre de gouvernances avec en premier lieu celle d'Alguarena, raisonne effectivement comme une chance inespérée de refonder, de normaliser, de rationnaliser les actiosn futures. Ce qui pourrait bien signer le début d'un nouveau cycle favorable pour l'ONC. Un cycle voulu à la fois plus lisible, plus exigeant et plus apte à relever les défis systémiques de notre temps.
Haut de page