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[PRESSE] Agence fédérale de presse - Page 7

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16 janvier 2010 - Dans la lignée des évènements et des manifestations culturelles en provenance du Naveces, les institutions catholiques d’Alguarena ont lancé un concours de crèches vivantes.


Un des crèches vivantes, en représentation du 15 décembre 2009 au 15 janvier 2010, dans plusieurs dizaines de diocèses catholiques.
La représentation de crèches vivantes dans de nombreux diocèses catholiques, a constitué une réelle opportunité d'échanges, pour les membres de la communauté religieuse, mais aussi les athéés présents partout au sein de l'archipel d'Alguarena.

C’est un évènement qui a marqué les quinze derniers jours de 2009 et encensé les quinze premiers de 2010, le concours de crèches vivantes organisé par le diocèse d’Atuquiza est une première manifestation de ce type émise par les institutions catholiques, et le constat le plus évident permis en sortie d'événement, est sa fréquentation exceptionnelle par les croyants et les non croyants.

Du 15 décembre 2009 au 15 janvier 2010 s’il fallait être le plus précis possible, le diocèse d’Atuquiza, s’est autorisé l’accueil de toutes et tous, au sein de la cathédrale éponyme. Une rencontre sollicitée par les institutions religieuses, désireuses de communier avec la société civile alguarena au travers d’activités organisées et stimulantes. Des activités organisées et stimulantes? Il ne s’agit de rien d'autre que la mise en place de concours de crèches vivantes au sein des différents diocèses de l’Archipel. Le diocèse d’Atuquiza, pionnier en la matière, a débuté quant à lui l’exposition de pas moins d’une dizaine de crèches vivantes, réparties dans la ville de villégiature. Des crèches et des mises en scène d’exception, pour lesquelles de nombreux bénévoles se sont manifestés, afin d’y jouer les figurants ou encore avant ça, de contribuer à la réalisation des nombreux costumes mobilisés pendant les représentations.

L’archevêque César Gálvez, figure emblématique de la religion catholique et de ses institutions au sein de la Fédération d’Alguarena, s’est réjoui de constater pareille manifestation, identifiant par la même occasion, une manière de développer la foi catholique au niveau local, par l’échange généré autour de ces représentations quasi-artistiques.

Une manifestation culturelle, qui fait écho à d’autres entreprises à l’étranger, par les communautés catholiques du Naveces, pour ne citer que lui. Au royaume du Naveces, les communautés catholiques ont en effet à cœur, l’accomplissement d’une longue procession, faisant la jonction avec un lieu de culte emblématique du pays. Un événement marquant, dont la portée internationale avait marqué, pour ne pas dire enthousiasmé, l’Eglise catholique alguarena. “L’Eglise catholique du Naveces a fait preuve d’une grande réussite avec l'organisation d’un tel évènement. Nous avons bon espoir que les communautés catholiques du monde entier sauront, par ces initiatives individuelles transformées en manifestations colelctives, toucher les coeurs de la communauté catholique mondiale mais aussi celle des athés pour refonder les bases durables de notre Église, menacée par l’immobilisme et le mutisme de notre papauté, quant à l’entièreté des sujets qui préoccupe aujourd’hui le monde…” confiait l’archevêque César Gálvez. Des critiques envers la papauté, qui se traduisent désormais par l’essor d’initiatives individuelles, portées par des institutions catholiques à l’étranger, et destinées à forcer la représentation de l’Eglise catholique à l’international, celle-ci trouvant de plus en plus de limites à rayonner sous l’égide de la papauté.

Les célébrations en public, à travers des manifestations telles que celles intervenant au Naveces ou en Alguarena, sont des opportunités de pallier à l’absence de représentations papales, dont les déplacements se sont raréfiés depuis quelques années. La religion catholique, aussi dure est ce à dire, n’est plus représentée par une personne physique, à l’instar du Pape. Dès lors, il lui appartient d’exister par l'organisation d’évènements culturelles d’ampleur, pour établir de la proximité entre le culte catholique et les personnes.

Le lancement des expositions de crèches vivantes apparaît dès lors comme une solution viable à l’absence de représentations papales dans le monde, considérant le relatif isolement de la Catholagne. “Le Pape ne représente plus que lui-même” tranche amèrement un spécialiste invité sur notre plateau, “ce qui conforte les Églises catholiques du monde entier, à se tourner vers l’évènementiel, pour occuper l’espace public et nourrir les dynamiques nécessaires à la survie même de ces institutions...”

Des évènements bienheureux donc, mais qui traduisent la relative criticité qui touche actuellement les institutions catholiques, en perte de vitesse. “La représentation papale de l’Eglise catholique, était un allié de poids pour influencer et faire légiférer les dirigeants du monde entier, sur des réformes qui portaient hautes les valeurs de la chrétienté… En l’absence d’un certain dynamisme de la papauté, les agendas politiques ne sont plus maîtrisés et les Églises catholiques installées à un échelon local, sont contraintes de nourrir différents projets, différentes manifestations, pour entretenir une base parmi les populations, qui sauraient se montrer impactante lorsque les législations en cours de débat parlementaires, appelleraient à des mobilisations, des gestes d’autodéfense.”

Il faut dire que pour organiser des manifestations, l’Eglise catholique, fut-elle d’Alguarena ou du Naveces, ne manque pas de bâtiments exceptionnels, à l’instar de la Catedral d’Atuquiza, dans la province arcoane de la Pazoca, sur l'île de Malmana, un bâtiment emblématique, connu localement et à même de concourir à la grandeur des événements qui s’y déroulent.

Les expositions de crèches qui s’y déroulent constituent alors un événement facile à promouvoir, compte tenu de la notoriété du lieu chargé de les accueillir. Inauguré pour la première fois sur le territoire archipélagique d’Alguarena en décembre 2009, le concours de crèches vivantes a réuni plusieurs dizaines de diocèses catholiques alguarenos, développant sensiblement la visibilité des édifices religieux à travers le territoire. “Le concours de crèches vivantes a été une aubaine pour l’essor évangéliste de la religion catholique, car il a fortement incité des gens à visiter une ou plusieurs églises, pour comparer les différentes représentations qui s’y trouvaient. Organisé sur un mois, l'événement laisse en effet le temps nécessaire pour qui le souhaite, pour parcourir un ou plusieurs des diocèses participant. De ces visites à priori anodines, les échanges entre des représentants et démarcheurs du culte catholique s’opèrent et amènent les badauds à se présenter à une, puis deux, et finalement beaucoup de messes, qu’il n’avait pu simplement espérer en voir à la télévision il y a encore quelques semaines.

“Les expositions amènent nécessairement les riverains et les spectateurs à venir échanger avec les personnes en charge de leur coordination. “La crèche porte avec elles des valeurs tournées vers la communion, le partage et les célébrations de la mise au monde. Ce sont des valeurs, des instants représentés, qui poussent nécessairement à la bienveillance des personnes assistant à ces manifestations culturelles…” Tout le monde se retrouve, dans la représentation d’évènements bienheureux.

Le côté artistique de ces représentations n’est bien entendu pas le seul levier à faire valoir auprès des populations et visiteurs présents en nombre, il est également question pour les représentants de l’Eglise catholique d’Alguarena, de faire mûrir la réflexion des visiteurs autour de la compréhension et de l‘interprétation de la naissance du Petit Jésus. “Il est nécessaire que les familles, fussent-elles catholiques ou athées, voient cet évènement comme un souvenir bienheureux, pour dresser un parallèle positif entre l’apport des institutions catholiques et les souvenirs chéris en notre mémoire.”

La communion des gens présents se fait bien entendu avec les autres, mais la vérité est belle et bien que cela commence avec soi-même. Une communion avec soi-même, voulu en imposant avec évidence, le souvenir chaleureux de ces manifestations culturelles. Un souvenir joyeux et réconfortant, conservé au sein d'un inconscient désireux de porter notre institution religieuse parmi les auteurs bienveillants de ces souvenirs gravés durablement en lui, si ce n’est gravés à vie.

A l’échelle de la communauté catholique, il est bien entendu évident que des bénévoles parmi celle-ci ont participé à la création des tenues aujourd’hui portées par les figurants. Une opportunité pour eux donc, de créer du lien avec les autres bénévoles, un lien à même de solidariser les communautés catholiques, pour les apprendre en penser en groupes communautaires et non par individualité. Des adultes mais aussi des enfants, c’est-à-dire in fine leurs parents, se sont associés à ce projet, une présence intergénérationnelle et dont les enfants se sont révélés constituer un lien important, pour casser les barrières sociales et comportementales que leurs parents étaient susceptibles de s'imposer, se refusant à tout échange informel avec des personnes qui partagent leurs ambitions et leurs objectifs, entretenir leur famille à l'abri du besoin, dans l'amour et la chaleur d'un foyer.

"Avec ces évènements" nous dit un croyant catholique convaincu, "notre Église nous rappelle ses valeurs de partage et de simplicité, qui font le ciment de notre communauté, aussi éclatée soit-elle à travers le monde..." Pour les personnes non croyantes, la représentation du petit-Jésus au travers la crèche vivante constitue un moyen de l'humaniser. Et sur le sujet, les personnalités éminentes de l’Église alguarena sont formelles, "plus la représentation de notre seigneur Jésus se fera sans artifice, dans son adage notamment le plus humain possible qu'est l'infantilité, plus les non-croyants auront matière à s'identifier à lui." Aider les non-croyants à s'identifier au Seigneur Jésus, à se reconcentrer sur leurs proches et eux, est un objectif assumé par l'Eglise catholique alguarena, aujourd'hui engagée sur la restauration de valeurs universelles, dépossédées de considérations matérialistes renforcées depuis ces dernières années, par l'élévation du niveau de vie et le souhait fait par chacun, d'entretenir un cadre opulent par l'achat répété de biens traduisant la vanité.
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5 mars 2010 - Devant les avancées technologiques spectaculaires de l’aviation militaire, l'aéronautique civile veut elle aussi développer des avions hypersoniques.


Avion hypersonique en cours de développement - image d'illustration non contractuelle.
Le développement d'aéronefs civils pouvant voler à une vitesse hypersonique, pourrait dans les décennies à venir, révolutionner le secteur du transport aérien...


Les ingénieurs et la direction des Industries Marbone, grand industriel de l’armement alguareno, se sont dits prêts à collaborer avec un constructeur aéronautique pour développer de nouveaux avions hypersoniques et à destination du marché civil.

Avec un avion ultra-rapide, les compagnies aériennes alguarena s’offriraient le luxe de pouvoir ouvrir à moindre frais des correspondances vers des destinations jadis très éloignées. Une vitesse envisagée à Mach 5, soit un peu plus de 6000 km/h, et qui garantit notamment la correspondance entre la capitale fédérale d’Aserjuco et l’île de Fortuna, pour seulement 1 heure et trente minutes de vol, contre facilement 6 heures aujourd’hui. Une avancée spectaculaire conditionnée à la capacité de coopération des deux industries. “Pour l’instant tous les signaux sont au vert et tout porte à croire que les deux sociétés vont pouvoir travailler main dans la main” souhaitent nous rassurer les économistes. Considérant le caractère sensible et embryonnaire d’un tel projet, la société aéronautique désireuse de coopérer avec les Industries Marbone a préféré garder l’anonymat.

Dans l’histoire de l’aéronautique (et dans celle d’autres secteurs d’activité) il n’est pas rare que les technologies militaires viennent jouer un rôle précurseur important dans le développement des technologies civiles, comme il en est présentement question pour l’aéronautique. A ce phénomène, plusieurs facteurs entrent en considération :

  • Le premier point indéniablement en faveur de cette connexion des technologies militaires et civiles, c’est leur financement. Les militaires investissent régulièrement des sommes considérables dans la recherche et le développement de nouvelles technologies, aéronautiques nous concernant. Les solutions de financement trouvées par le gouvernement fédéral et à destination de ses armées, est incomparable à celles mobilisables par les industries de la société civile. L'armée aura toujours plus de fonds alloués à sa recherche et à son développement, si bien qu’il n’est pas envisageable de voir le secteur civil supplanter celui du militaire, sur un projet aux performances techniques identiques. Un budget pour l’innovation au sein des armées fédérales, c’est plusieurs milliards de pesetas alguarenas, quelle société civile peut les sortir? Dans ces conditions oui, il est plus que probable que les projets de recherche militaire aboutissent avant ceux du secteur civil, se faisant une base favorable pour transformer ces innovations au profit des secteurs d’activité privés. La recherche militaire, alimentée par des financements hors norme et déplafonnés a permis de financer des recherches fondamentales qui ont ensuite pu être appliquées à des applications civiles.

  • Le deuxième point qui vient positionner la recherche militaire parmi les éléments précurseurs de la recherche civile est clairement l’innovation. Au départ d’un projet, il y a nécessairement un besoin, une exigence qui motive la formation d’un groupe de travail. Considérant les enjeux de survie et l'exigence permanente attendue des hommes et de leurs matériels, le cahier des charges formulé par les forces armées à l’égard des communautés scientifiques s’appuient toujours sur un lot exhaustif d’exigences. Des exigences tournées vers l’accomplissement d’objectifs divers, la survie des équipages et la destruction d’une force hostile lorsque cela est nécessaire. La technologie civile, à sa création, est quant à elle limitée à des fonctions beaucoup plus opérationnelles (capacité d’emport, sécurité de l‘équipage, etc…). Et pour en revenir au premier point, quand vous avez des milliards et des milliards de pesetas alguarenas pour budget à vos recherches, vous pouvez vous permettre la constitution d’un cahier des charges très très exigeant, là où les sociétés civiles travaillant sur des sujets similaires mais avec un budget moindre, doivent faire des concessions, car développer l'entièreté des spécificités techniques attendues au cahier allonge les temps de recherche, allogne ses coûts… C’est pourquoi les militaires alguarenos ont souvent été à l'avant-garde de l'innovation en matière de technologies aéronautiques, car ils ont besoin de technologies de pointe pour améliorer leurs capacités de défense. Par exemple, les avions militaires alguarenos ont été les premiers à utiliser des moteurs à réaction pour satisfaire leurs besoins opérationnels en temps de guerre, s’ils n’avaient pas développer cette technologie, la formulation d’un tel besoin au cahier des charges de sociétés civiles serait apparu comme trop coûteux et donc impossible à développer… Les normes associées au matériel militaire, qu’il soit question de sécurité, informatique ou non, de communication et autres pratiques, ont toujours été plus exigeantes à l’égard de ces équipements que de ceux liés au secteur civil. Elles constituent donc autant de pistes pré-développées pour le secteur civil.


C’est donc sur cette rhétorique évidente, que les sociétés aéronautiques civiles ont récemment été amenées à tenter le développement de nouvelles technologies, des technologies nouvelles et qui porteraient un vent des plus favorables à ce secteur, fortement dynamisé par la mondialisation. Si vous êtes un amoureux de l’aéronautique telle que décrite dans Wilster 1951 gardez votre cassette vidéo intacte car les projecteurs sont depuis braqués sur un tout nouveau genre d’appareil, un aéronef capable de flirter avec le Mach 5 soit techniquement une vitesse cinq fois supérieure à celle du son.

Mais pour convaincre l’armée de l’air fédérale de coopérer, il faut certifier le caractère crédible du projet, par la constitution d’un apport financier conséquent. “L’armée de l’air fédérale n’aidera pas une entreprise aéronautique si elle n’est pas certaine de l’aboutissement du projet, moyennant contrepartie sur malgré toutes leurs précautions, l’entreprise ne pourrait aller à terme” prévient un économiste. “Car une fois que l’aide scientifique est donnée, elle est donnée. On a donc tout intérêt à identifier des partenaires crédibles avant de faire pousser des données scientifiques sensibles…” explique à son tour un officier chargé de communication pour le compte de l’armée de l’air fédérale d’Alguarena.

Mais les perspectives de développement du marché et l’apport fourni auprès de la société civile, ont convaincu les autorités administratives de permettre une telle coopération. La société civile, qui préfère toujours conserver un certain anonymat dans l’attente que son projet voit le jour, et l’armée de l’air fédérale, coopéreront pour permettre à cet avion de liaison révolutionnaire, de voir le jour.

Un projet à suivre, qui témoignera à n’en pas douter et encore une fois, de l’étroite coopération permise entre les secteurs de la recherche civile et militaire. En définitive, il est particulièrement aisé de constater que les technologies aéronautiques militaires ont largement influencé le développement des technologies aéronautiques civiles en finançant des recherches fondamentales, mais aussi en favorisant l'innovation par le développement de normes de sécurité et le transfert de technologies capitales pour des sociétés privées “démunies” eu égard aux moyens entretenus par les institutions fédérales alguarenas…
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21 mai 2010 - La construction navale alguarena, facteur de croissance pour le tissu industriel et l’économie.


Modélisme en constructions navales
Le domaine de la construction navale n'est pas exempt de la haute technologie et mobilise à ce jour une grande partie du secteur de la recherche et de l'innovation


Cela fait maintenant une dizaine d’années, que la construction navale s’est faite porteuse de l’économie archipélagique qu'est celle de l’Alguarena. Un constat logique compte tenu des enjeux balnéaires au sein de la nation, mais qui mérite tout de même de considérer la mesure exacte des mutations entraînées par celle-ci, au sein du macroenvironnement économique de la Fédération.

Jadis présentées comme en crise au début des années 2000, avec la fermeture de certains chantiers navals trop chers d’entretien, les sociétés de construction navale ont depuis repris du poil de la bête, pour voir leur nombre croître grâce à la poussée de l’innovation dans le pays. “La construction navale a été l’un des axes majeurs portés par le gouvernement fédéral, octroyant un certains nombre de subventions publiques pour aider les entreprises à pousser la recherche sur le sujet, dans ses derniers retranchements…” nous confiait Ajax Sinclair, conseiller fédéral pour la recherche, le développement humain et les sports, non sans vanter les mérites de son bilan.

Il faut dire que le choix d’investir dans des productions de qualité, intégrant la haute technologie, s’est révélé salvateur pour le devenir de ce secteur si singulier. Géolocalisation satellite, capacités d’emports étendues, architecture des coques améliorées pour la force hydrodynamique, les pistes de réflexion et de recherche n’ont pas manqué, pour faire des productions navales, des bâtiments plus grands, plus rapides et plus efficients pour le transport de marchandises commerciales. Des atouts appréciables, qui ont fait le jeu des autres industries tournées vers l‘exportation et donc directement dépendantes des capacités navales des flottes marchandes positionnées sur le fret des marchandises. En marge de la flotte marchande, la flotte militaire n’est pas en reste, se faisant l’acheteuse de véritables colosses des mers, dont la production aujourd’hui amorcée, devrait permettre la sortie des chantiers des bâtiments pour le second semestre 2011.

Ces avancées technologiques ont donc fait tout secteur confondu, le jeu de la production navale, par le développement de bâtiments attractifs et performants, attendus au plus tôt en service actif. Depuis les récents prototypages de ces navires de dernière génération, la fermeture partielle ou définitive de certains chantiers navals est un lointain souvenir. “Aujourd’hui, les subventions publiques portées vers l’aide à l’acquisition de bâtiments commerciaux sont en nette hausse, ce qui nous amène inéluctablement à considérer la demande croissante.” Les commandes de navires sont effectivement monnaies courantes, y compris par des entreprises désireuses d’entrer sur le marché du fret, un secteur jusqu’ici très fermé, considérant le coût d’entrée sur celui-ci par la simple acquisition des navires… De là à dire que nous assistons à une démocratisation de la construction navale, il n’y a qu’un pas que les élus fédéraux ne souhaitent pas encore franchir, considérant la nécessité de voir dans la durée, sur l’accroissement des technologies embarquées à des navires, n’allaient avoir l’effet d’augmenter ces coûts, régulant de lui-même un marché jusqu’ici manifestement en train de s’ouvrir. La valeur ajoutée des procédés de fabrication, en marge des technologies empruntées, appelle aussi à la mobilisation

Bien qu’elle ait été servie à toutes les sauces, la mondialisation croissante des états sur la scène mondiale, favorise également la commercialisation des navires commerciaux ou plus généralement, des navires inscrits sur le fret long. “Plus il y a de flux commerciaux, plus il y aura de demandes sur l'acquisition de navires de fret, le transport maritime restant à ce jour, le fret le moins coûteux au monde…” vient nous rappeler l’économiste et politologue Felicity Edminston.

Des circonstances et un vent favorable qui ont donc encore beaucoup à offrir pour ce secteur d’activité atypique, exigeant et concurrentiel, mais qui à ce jour encore, la fierté du tissu industriel alguareno, partagé entre des enjeux de production quantitative mais aussi qualitative.
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21 novembre 2010 - Une belle surprise pour le football féminin alguareno, qui se hisse (non sans difficulté) au premier rang du groupe B de la coupe intercontinentale.


une partie de la sélection féminine et fédérale d'Alguarena, dans leur tenue d'entrainement.
Les "filles d'Ana Sofía Fernán, sont-elles en passe de réussir un exploit inédit et de persévérer au sein de la compétition internationale du football féminin?


“Les bases sont là mais restent à être confortées, ça se fera en compétition…” a tenu à dire Ana Sofía Fernán, la sélectionneuse de l’équipe fédérale de football. “Les premiers efforts fournis par l’équipe sont louables, le score met à la première place de son groupe l’équipe, savourons nos victoires. A ce stade, il n’était pas question de faire un sans faute, mais d’en faire le moins possible… C’est ce que nous avons fait. Il nous faut maintenant reconsidérer le jeu mené, pour trouver les points d’amélioration possibles” confiera plus tard un adjoint à la sélectionneuse. En effet, l’équipe des Golden Sharks (rebaptisées les Tiburones dorados depuis l’hispanisation du pays en 2004)

Le football féminin alguareno s’impose avec plus d’aisance que son homologue masculin, la recette réussie d’actrices engagées, à commencer par la sélectionneuse Ana Sofía Fernán, qui n’est pas, rappelons-le, engagé par la Fédération sportive alguarena à temps complet. “Cette dame cumule des activités, des charges mentales sur tous les fronts, mais quand elle est sur le terrain, on voit qu’elle est entièrement dédiée à l’équipe… Elle n’a rien à envier à ses confrères des sélectinos masculines. Les résultats sont là pour en attester. Viva los tiburones dorados !” lâchera finalement une supportrice déchaînée, tandis qu’elle attrape le micro de notre journaliste.

La performance des féminines est louable, c’est un événement sportif de premier plan que de les voir ainsi qualifiées pour la suite de la compétition, une qualification faisant honneur à la visibilité de notre Fédération sur ce type de manifestations sportives selon les dires du conseiller fédéral pour la recherche, le développement humain et les sports, Ajax Sinclair, prompt à complimenter le parcours réalisé jusqu’ici et la nécessité qu’a le pays à soutenir la “réussite future” de cette équipe prometteuse.

“Notre équipe est encore bien loin de chez elle, en Malévie où elle dispute la coupe internationale de football, pourtant nous ne pouvons que penser très fort à elle, après sa qualification rondement menée dans les phases suivantes de la compétition…

J’aimerais ainsi qu’elles puissent mesurer la joie immense et la fierté débordante qu’est la nôtre, la mienne, en tant que conseiller fédéral attaché aux sports. Seul, je ne vous cache pas que je doute de ma capacité à me faire entendre auprès d’elles, alors partagez ma fierté, partagez ma joie, rendez leur hommage dès lors que vous le pouvez et continuez de suivre ces athlètes d’exception, qui ont accompagné la plupart de vos récentes et bonnes émotions.

Tout n’est pas fini loin de là et au-delà de l’exploit, il importe à chacun d’offrir de la constance dans ses performances, car chaque match qui suivra scellera le destin favorable ou cruel de notre sélection fédérale. Et pour soutenir cette contenance, il importe à l’équipe de faire prendre le pas vers une synergie de groupe, plutôt qu’une succession de réalisations personnelles exceptionnelles… Le football et plus généralement le sport derrière lui, n’a jamais connu essor plus glorieux que sous la présidence de Mazeri Abrogara, avec l’entretien de différentes compétitions sportives, qu’elles soient d’ailes ou de roues, dans les terres ou dans les airs...” Une allusion directe à l'organisation des différents salons de l’aéronautique militaire et le Grand Prix de l’Archipel.

Des compétitions subventionnées et par extension promues grâce aux fonds publics, pour permettre la professionnalisation de disciplines peu présentes à l’international, qu’il soit question d'acrobaties aériennes (pas toutes effectuées par des soldats) ou de maîtrise du volant, les sports alguarenos ont manifestement trouvé le moyen de se sublimer, et pour la classe politique, les résultats flatteurs de la sélection féminine sont aussi indirectement ceux des institutions, qui ont su faire les bons choix et les bons investissements, pour installer les conditions favorables au bilan aujourd’hui présenté face à eux.

Aussi, si les premiers événements entourant le monde du football féminin sont encourageants, ils ne sont finalement que le franchissement d’un premier palier derrière lequel il conviendra de confirmer la tendance, pourquoi pas en ramenant la coupe féminine et internationale du football?
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30 novembre 2010 - La sélection des Golden Sharks, meilleurs footballeurs mondiaux après le sacre de la Coupe Internationale 2010 en Malévie.


Sélection fédérale masculine d'Alguarena.
Malgré des qualifications peu glorieuses, les footballeurs de la sélection fédérale des Golden Sharks, ont survolé l’ensemble des matchs qui leur a été opposés.


Les Golden Sharks alguarenos sur le sommet du monde? C’est le constat dressé et scrupuleusement admis par des millions de téléspectateurs à travers le globe, mais surtout dans l’archipel lui-même. “Ces dames étant plus suivies que ces messieurs, grave erreur” analyse aujourd’hui le commentateur sportif Timoteo Bulsaravez. “Ils ont eu un électrochoc et ne se sont pas mis la pression malgré que la presse alguarena s’y soit donnée à coeur joie !”

Persuadés que les Golden Sharks ne pouvaient prétendre qu’à la petite finale, après qu’ils aient affiché une certaine mollesse lors des qualifications, des milliers de téléspectateurs se sont peu à peu laissés envahir par l’excitation, à mesure que l’équipe se rapprochait du but ultime et du sacre de champion de la Coupe Internationale 2010. Bien que les billets pour la finale avaient été vendus avant le début de la compétition, une partie infime d’entre eux avait été revendue entre particuliers, constatant la progression fulgurante de la sélection fédérale au sein de la compétition. “Il faut reconnaître que l’équipe n’était pas attendue à ce niveau de la compétition, ça a été une bonne surprise mais une surprise quand même !” Bien que les footballeurs alguarenos aient été donnés favoris sur certains matchs, à l’instar de celui les opposant au Farisistan, leur réussite sportive face aux joueurs du Burujoa puis plus tard ceux du Banairah, mérite une admiration des plus sincères de la part de leurs supporters et des autorités fédérales de notre pays. Détachée de son rôle d’outsider, l’équipe fédérale des Golden Sharks n’a jamais laissé une once d’espoir à ses rivaux, les devant sans cesse de plusieurs buts. Une combativité reconnue par les médias et commentateurs sportifs présents ces jours-là, qui ont manifestement vu l’extraordinaire se produire après des semaines de doutes et de désillusions lors des matchs de qualification. Face à des adversaires incarnant la puissance du football mondial, comme le Banairah, l’Alguarena semble ne pas s’être laissée intimidée. “Le doute qu’ont fait peser les journalistes sur les membres de l’équipe a eu du bon, nos joueurs ont gagné parce qu’ils savaient qu’il n’y avait rien à perdre, pas même les éloges des médias qui ont tardé à venir, se faisant très critiques à leur égard” nous rappelle le commentateur sportif invité sur notre plateau.

Démonstration de technicité, l’équipe fédérale s’est aussi faire appréciée par la cohésion affichée entre ses membres, dont certains n’ont pas hésité à prendre collectivement le micro. Méconnus du grand public à l’international, ils ont su montrer le meilleur d’eux-mêmes tout en incarnant un peu plus que leur simple personne. “Vous n’avez Monsieur l’un, monsieur l’autre. Vous aviez l’allier des Golden Sharks, l’attaquant, son gardien, son milieu-centre et que sais-je encore? Tout le monde a tenu son rôle, pas d’individualités pour aller briller en société et espérer de la part de son agent commercial, une meilleure cotation sur le mercato…”

Source d’une ferveur inégalable, le football est, comme pour certains pays du monde, une institution à part au sein du monde sportif, faisant graviter autour de lui des sommes d’argent qui, avec cette victoire et ce sacre inespéré, ont vocation à croître. Ezequiel Mastaces, Alfonso Cortés ou encore Emilio Espiga, sont autant de champions au monde, qui vont effectivement valoir leur pesant d’or sur le mercato des joueurs. Une réussite de long terme pour la Fédération d’Alguarena, qui entend par cette bonne fortune incarner le renouveau sportif en occident. Déjà porteur de compétitions internationales, telles que le Gran Premio Archipiélago.

“Avant l’Alguarena était un pays organisateur de compétitions sportives internationales, aujourd’hui elle aspire à être une fabrique de champions. Cette réussite concédée à l’occasion de la Coupe Internationale de Football, est la preuve qu’une belle dynamique est lancée…” s’est réjoui de façon assez vigoureuse, le conseiller fédéral pour la recherche, le développement humain et les sports: Ajax Sinclair.

Jusqu’ici en marge du monde sportif, là où l’actualité économique et politique internationale sait lui donner la part belle, la Fédération d’Alguarena veut croire à une belle histoire pour les 1,5 millions de licenciés qui ont fait du football, une passion dévorante mais qui peinait jusqu’ici à recevoir des subventions et des sponsors en nombre suffisant. La notoriété ainsi développée par le succès des footballeurs alguarenos doit être exploitée à des fins d’amélioration quant aux conditions d’exercice et de financement des pratiques sportives.
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2 février 2011 - Projet de permis de conduire international pour les états-membres de l’ONC, les lobbys de taxis et de la location de voiture s’opposent.


Permis de conduire international
Standardisation de la signalétique routière et instauration d'un permis international, qui seraient les grands gagnants et les grands perdants d'un tel projet?


Le représentant alguareno, Ichtaca Divigracia ne s’en est pas caché, il souhaiterait avec l’accord de la présidence fédérale d’Alguarena, proposer un programme d'harmonisation de la signalétique routière ainsi qu’un permis de conduire international pour les États membres de l'organisation. Si l'idée d’harmoniser les panneaux d’un pays à l’autre parvient à réunir un large nombre de soutiens, l’idée d’instaurer un permis international, permettant à quiconque en provenance d’un état membre de l’ONC, de solliciter un permis de conduire à l’international, trouble le marché de certaines professions, à l’instar des chauffeurs de taxi installés dans la capitale et les grandes agglomérations alguarenas.

“Les touristes sont, selon les saisons, jusqu’à 30 à 35% de notre clientèle quotidienne, arrivant dans l’archipel par avion et contraints à l’usage de nos taxis pour se déplacer. Si l’on dit à une partie d’entre eux, que dès qu’ils ont leurs permis dans l’un des états membres de l’ONC, ils peuvent faire comme ils l’entendent et conduire ici ce qu’ils veulent, la profession enregistrera forcément une baisse du chiffre d’affaire…” explique Rosetta Pordugona, présidente du collectif des chauffeurs professionnels.

Une perte du chiffre d'affaires pour tout le monde? Manifestement non, car là où les chauffeurs de taxi s’agacent de voir s’envisager une telle mesure dans les hautes sphères de l’Organisation des Nations Commerçantes, les sociétés et principales enseignes de location de voiture jubilent.

“C’était le signal qu’on attendait. La possibilité faite aux visiteurs étrangers, de conduire sur notre territoire par l’octroi d’un permis international délivré sur simple homologation des permis nationaux, va ouvrir les champs du possible pour notre activité. Nos clients et usagers nous le disent, ils ont besoin de plus d’autonomie en voyage et quand vous arrivez dans une nation étrangère, l’autonomie dans le déroulé de votre programme de voyage passe par la liberté de mouvement. La législation proposée par l’Organisation des Nations Commerçantes, va dans le bon sens et permettra à nos clients et usagers, de concevoir leurs séjours en Alguarena différemment, bien mieux en somme…” a confié en retour Becca Sazarama, directrice d’agence de location “EYEN” sur l’aéroport internationale d’Aserjuco.

Les lobbys des chauffeurs de taxi et des agences de location de voitures, ont manifestement des positions très variées, pour ne pas dire diamétralement opposées, en ce qui concerne cette question ouverte depuis quelques jours déjà, par le représentant Ichtaca Divigracia, au Conseil Économique de l’ONC. “Une seule chose est certaine à ce jour, c’est qu’il n’y a pas de pertes de marché par cette proposition, le marché en baisse chez les chauffeurs de taxi va se répercuter favorablement auprès des agences de location de véhicules touristiques. Avec ces locations de véhicules, c’est possiblement les flux touristiques entrants, qui devraient être dynamisés entre les États membres de l’Organisation des Nations Commerçantes. Aussi, en dépit des amertumes avancées par les chauffeurs de taxi, les propositions de réglementations offertes par l’ONC restent bien accueillies par la sphère économique alguarena, dont les économistes sont tentés d’identifier avec une relative aisance, les bénéfices directs et indirects, de court, moyen et long terme, entourant cette standardisation des règles de circulation routière et les démarches administratives afférentes. Quoiqu’il en soit et c’est tout l’objet de ce débat, le projet est porté par le représentant alguareno mais auprès du Conseil économique de l’ONC, seul décideur et dernier préalable, à la ratification d’une telle mesure, partout où des nations membres de l’ONC exercent leur souveraineté.

Aussi, avant même de convaincre les chauffeurs de taxi alguarenos, le projet a vocation à convaincre les partenaires et les états membres de l’Organisation des Nations Commerçantes, pour que tous soient persuadés du bien fondé de ce travail d’harmonisation et de standardisation, dans l’instauration de nouveaux facteurs d’aide au développement économique et touristique des régions associées.

Faciliter la mobilité internationale au sein des états membres de l'Organisation des Nations Commerçantes, une action jusqu’ici louable par une partie des acteurs de la sphère touristique alguarena, mais qui cherche encore de l’écho sur la scène internationale, c’est-à-dire auprès des secteurs économiques positivement impactés, pour chaque état membre de l’ONC.
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14 juillet 2011 - L’UNIÓN DE CIUDADANOS RESPONSABLES (UCR) veut interdire l‘exhibition de la souffrance animale.


Extraits de l'émission de Margareta Vistoracias
Marisol Cotilla, ex-candidate malheureuse de la présidentielle fédérale, souhaite faire son retour dans la politique en voulant “assainir l’audiovisuel” de la Fédération : en cause une émission de cuisine qui l’aurait profondément choquée.


Faut-il mettre à mort les animaux à l’écran? Faut-il exhiber, à des fins documentaires ou formatives, la souffrance rencontrée par les animaux au crépuscule de leur vie? Marisol Cotilla, la patronne de l’union citoyenne responsable a tranché et veut convaincre le reste de ses pairs au parlement fédéral que oui.

S’il est peu courant et particulièrement amoral de voir des humains faire sciemment des actes de maltraitance animalière face à la caméra, les situations de souffrances animales, présentées sous un format de documentaires, reportages et émissions pédagogiques comme celles culinaires, échappaient jusqu’à présent à la vindicte populaire. Marisol Cotilla, présidente du parti de l’Union des Citoyens Responsables, veut changer la règle et le regard porté sur ces séquences quotidiennes qui, selon elle, déshumanise la relation entre les individus et le genre animal. “On ne peut pas casser le cou d’un poulet à la télévision, à toutes les heures de la journée, avec la même légèreté que si l’on était en train de construire un mur de briques. “Tuer, c’est le métier du bourreau. Je n’en connais plus. Disons une bonne fois pour toute non aux exécutions animales dans nos télé !” Des propos virulents et qui, de l’avis même de certains politiciens, tranchent avec la retenue et les autres attendus pour la fonction parlementaire.
Mais pour son électorat, très ancré sur les questions de l’écologie et les valeurs autour du vivre mieux, l’orientation voulue par Marisol Cotilla sonne comme une renaissance. “Marisol Cotilla exprime par sa voix, la pensée commune qui consiste à dire qu’en 2011, on brise pas le cou d’un poulet à la télévision pour instruire les gens” confie une militante interrogée à la sortie d’un rassemblement local du parti UCR. “L’Union des Citoyens Responsables est dans son rôle lorsqu’elle souhaite voir les parlementaires s’interroger sur les effets potentiellement néfastes qui résident dans la diffusion d'exécutions animales auprès du grand public” souhaite spontanément nous souligner une autre militante. “Ne pas se poser la question est aussi répréhensible que de commettre ces actes sur grand écran.”

Quelques rues plus loin, éloignées du meeting, l’avis de certains passants se trouve déjà plus nuancé. “J’ai grandi avec ces émissions culinaires qui montrent comment préparer la dinde des fêtes de fin d’année, ça n’a fait de moi, ni un criminel, ni un boucher assoiffé de sang. En revanche, ça m’a permis à mes parents et moi de passer de très belles fêtes !” explique Aeron, un quadragénaire ouvrier de profession. Pour Enrico, le sujet de la souffrance animale est trop complexe pour se laisser porter par des émotions. “L’Union des Citoyens Responsables s’exprime avec trop de passions et de véhémence. Que l’on ne montre pas un propriétaire battre son chien est une chose, mais qu’on interdise la diffusion de tout ou partie d’une émission de cuisine au titre qu’elle présente une scène de violence par l’abattage d’un animal, est une marque d’hystérie collective que nos élus au parlement fédéral doivent s’interdire de suivre”. Mais si les plus anciens des interrogés ne perçoivent pas d’intérêts immédiat dans une telle mesure, considérant une partie des émissions ciblées comme l’héritage audiovisuel de leur génération, les plus jeunes interviewés, assimilés ou non aux courants politiques de l’UCR, sont davantage enclins à la mesure, rappelant qu’il était du jeu de la démocratie de s’interroger sur l'entièreté des phénomènes de société.

Outre la question de mœurs, le sujet de l’exhibition faite à la souffrance animale est aussi une question générationnelle, face à des jeunes qui y sont moins attachés que leurs aïeux ou en tout cas davantage intéressés par des vidéos qui ne sont pas de même nature. Une question générationnelle que réfute les ténors du parti de l’Union des Citoyens Responsables, qui cherche par tous les moyens à fédérer la plus large frange de la population fédérale avec ce sujet que beaucoup auraient pu percevoir comme anodin. “Le problème fondamental d’un tel projet de loi soumis à l’assemblée par Marisol Cotilla, c’est Marisol Cotilla elle-même” explique la politique Felicity Edminston. “On a affaire à un personnage trop clivant qui, par son discours vient stigmatiser, et donc in fine opposer, les personnes souhaitant l’abrogation ou le maintien de ces pratiques. On ne peut pas présenter les personnes qui regardent ces émissions comme des bouchers et des assassins refoulés. Pas quand ils ont une carte d’électeur…” Une analyse corroborée par les sondages établis la semaine suivante, qui montre des résultats contrastés par l’avancée spectaculaire de la popularité de Marisol Cotilla au sein de l’électorat de l’Unión de Ciudadanos Responsables, mais un dangereux fléchissement au sein de l'opinion publique et des électeurs de toutes étiquettes confondus. Le sujet “légitime” de l’avis d’un certain nombre, reste donc encore présenté de manière trop partisane pour s’affranchir d’un important clivage politique et même sociétal.
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10 août 2011 - Margareta Vistoracias défend les émissions culinaires et leur moralité.


Margareta Vistoracias, à droite, en train d'animer une de ses émissions culinaires, vieilles de plus d'une douzaine d'années.
“Comment une émission de cuisine peut vous apprendre à tuer et à déplumer une poule, sans poule?” s’est-elle fendue en commentaire, dénonçant “l’hystérie politique des élus de l’Unión de Ciudadanos Responsables (UCR)”.


Exemple à citer par l’élue Marisol Cotilla, Margareta Vistoracias s’est vue cible à abattre, par les membres du parti de l’Unión de Ciudadanos Responsables (UCR) et de son électorat, qui lui reprochent une exhibition de la souffrance animale, à l’occasion de ses nombreuses émissions culinaires. Une vindicte qui a ramené sous les projecteurs cette animatrice de programme télévisé phare, l’obligeant de son propre aveu, à un “droit de réponse”. Décidée à confronter les auteurs de cette cabale, la présentatrice de “Cocinar no es una tarea” (littéralement “Cuisiner n’est pas une corvée”) a contacté plusieurs émissions de radio et journaux télévisés pour s’offrir dans une interview à coeur ouvert.

Rosanna Pirraquies, notre correspondante locale, a donné suite à ses sollicitations et nous offre, en exclusivité, les arguments dont se prévaut madame Margareta Vistoracias, pour sauver ce qu’elle décrit volontiers comme “le patrimoine audiovisuel et culinaire de notre pays”.

Journaliste Rosanna Pirraquies : Bonsoir à vous télespectateur, alguarenos, alguarenas, et d’ailleurs nous l’espérons. Ce soir nous serons particulièrement ravis d’accueillir madame Margareta Vistoracias, vedette phare de l’émission “Cocinar no es una tarea” où elle travaille vos sens pour vous emmener, sur les arts culinaires d’antan… Si nous avons toutes et tous étaient amenés à visionner l’une de ses émissions culinaires familiales, nos enfants pourront-ils toujours en faire de même? La société évoluant, quelle place peut-on encore donner aux émissions où la souffrance animale est susceptible de transparaître, par la diffusion d’un animal mort? Margareta Vistoracias s’est autorisée à venir nous en parler, elle qui est désormais la cible des associations et militants portés sur la défense animale. Margareta Vistoracias, bonsoir et merci d’être avec nous sur ce plateau.

Margareta Vistoracias : Merci à vous de m’y avoir invitée !

Journaliste : Tout le plaisir est pour nous. Et pour les téléspectateurs qui n’auraient pas eu le plaisir de vous connaître à travers vos émissions, permettez-moi juste ce rappel. Vous êtes Margareta Vistoracias, vous animez et présentez l'émission “Cocinar no es una tarea”, sous-entendu, cuisiner n’est pas une corvée. Une émission culinaire, familiale, qui ne fait plus l'unanimité en catalysant récemment les foudres de l’union citoyenne responsable (UCR) et sa présidente de parti : Marisol Cotilla. Margareta Vistoracias, après 22 années de diffusion et… disons-le ouvertement, de succès, comment vivez-vous la cabale qui poursuit votre émission aujourd’hui?

MV: Je le vis mal, même si je vous avouerais davantage partager un état de sidération plutôt que de colère et de tristesse. Je ne comprends pas que des personnes, des adultes, des parents, ayant grandi avec mes émissions, puissent aujourd’hui décréter que mes émissions sont néfastes à la croissance et au développement émotionnel de leurs enfants. Je ne comprends pas.

Journaliste : Vous comprendrez qu’une partie de la population, peut trouver inappropriée la vision d’un animal mort à l’heure du repas?

MV: Parce que vous pensez que le poulet ou l’animal qu’ils ont dans l’assiette le midi pousse la chansonnette? Très sincèrement, je suis lasse de l‘hypocrisie ambiante de la société qui consiste à nier l’évidence, notamment en affichant la réalité de manière totalement dénaturée. On prétend aimer la nature? Et bien la nature c’est aussi tripes, plumes et boyaux, désolée…

Journaliste : La polémique née de la coalition écologique vous pèse? Décrivez-vous plus en détail le sentiment qui vous anime à l’instant même où nous parlons.

MV: Une totale incompréhension. On est là à me reprocher de présenter un poulet mort face à la caméra là où des industries abattent à tour de bras et quotidiennement un millier de ces bêtes. Pourquoi ne faisons-nous pas grand cas de ces entreprises? Ce qu’on ne voit pas n’existe pas c’est cela? Il faut arrêter de servir des plats dont on ne veut rien savoir de sa préparation.

Journaliste : Pensez-vous que les émissions culinaires doivent bénéficier d’un traitement de faveur en ce qui concerne la diffusion d’images portées sur la souffrance animale?

MV: Bien évidemment. Nos émissions instruisent les gens qui souhaitent cuisiner. Comment voulez-vous apprendre à préparer un poulet si vous ne savez pas le déplumer ou le vider? Mon métier ne consiste pas à montrer aux gens comment couper un filet de poulet en deux et à quelle température le faire cuire. Il y a toute une préparation en amont, ce n’est pas du voyeurisme que de présenter un animal mort, c’est de la pédagogie, ni plus ni moins… Que l’on interdise la diffusion d’une vidéo où un individu s’amuse de la souffrance causée à des animaux, je serais évidemment la première pour une législation dure à cet égard, mais faire d’un même cas les émissions culinaires et la diffusion volontaire d’actes de cruauté envers des animaux.

Journaliste : C’est très clair Margareta Vistoracias et je vous en remercie, auriez-vous un dernier mot pour l’Unión de Ciudadanos Responsables avant qu’ils ne soumettent au vote ce projet de loi inédit?

MV: Oh et bien si votre journal a toujours la portée nationale qu’on lui connait, je serais ravi de lancer un appel solennel à Madame Marisol Cotilla, pour qu’elle me rejoigne sur une de mes émissions et y apprenne la recette de son plat préféré. Vous verrez qu’elle n’en deviendra ni folle, ni hystérique ou malheureuse pour autant, je vous le promets !

Après un sourire de convenance, la journaliste vint à reprendre l’antenne, remerçiant chaleureusement son invitée alors qu’elle s’apprête à ouvrir un autre sujet, toujours tourné sur l’actualité locale…
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27 août 2011 - Clap de fin sur le débat pour l'interdiction de diffuser les images d'animaux morts ou en souffrance à la télévision alguarena.


Animaux morts et grands écrans, quelle compatibilité?
Échanges houleux au parlement, l’Union Ciutadana Responsable déplore l’insensibilité de la classe politique après le rejet du texte de loi défendant l’interdiction des souffrances animales sur les écrans.


“Les hommes et femmes politiques de notre ère, peuvent-ils objectivement s’investir dans l’assainissement du paysage audiovisuel quand leur visibilité dans le pays est dépendante des grandes chaînes ?” s’est ainsi exprimée Marisol Cotilla, la cheffe de file de l’UCR, déboutée dans son projet de loi présenté au parlement fédéral le 19 août dernier. Le parlement fédéral a déjà eu maintes occasions de se trouver en grand émoi, sur des sujets de nature culturelle (hispanisation de l’Arkencheen) ou environnementale (développement des productions agricoles versus respect de la santé des populations environnantes). Ces tergiversations se sont placées du côté des libéraux dont l’issue des votations avait permis une certaine flexibilité des règles, mais pour qu’il en est du projet de loi aujourd’hui défendu par l’UCR, la volonté est tout autre et s’oriente vers des intentions de censure, très largement applicables, aux émissions culinaires et documentaires. Un absolutisme qui irrite et agace sur les bancs du parlement fédéral, entraînant dans le sillage de cette désapprobation, des scènes parlementaires et médiatiques particulièrement animées comme il en a rarement été question précédemment. “On a pris l’habitude d’interdire des actes sur la base de leur intention première, et interdire de diffuser un animal mort pour apprendre à cuisiner ou pour présenter un documentaire n’entre plus dans ce cadre, c’est trop large, mal dégrossi et certainement contre-productif pour les associations de défense animale… Les ténors de l’UCR ont manqué leur retour en politique” soutenait Ciròn Ucaramas, député fédéral pour le Movimiento Igualitario Unido (MIU) un parti lui-même inscrit au sein de la coalition fédérale Manifestacion Popular Federal. Des débats tendus, qui se sont aussi exprimés à travers des personnalités publiques directement impactées par le très controversé projet de loi, à l’instar de Margareta Vistoracias, l’animatrice de la plus célèbre émission culinaire du pays : “Cocinar no es una tarea”, comprenez par là, “Cuisiner n’est pas une corvée”.

Une promotion des arts culinaires placée sous avis de tempête, qui avait valu une réponse acerbe de la cuisinière, fustigeant l’absence de considération pour la portée pédagogique de ces émissions “ancestrales”. Après un mois et demi de discussions et échanges passionnés, le verdict est cependant tombés et les partisans ou encore les détracteurs de ce projet de loi, ont matière à se réjouir ou à faire leur deuil : le projet de loi défendu par l’Union Ciutadana Responsable (UCR) a été rejeté, a une très large majorité parmi les élus. En effet, les seuls soutiens déclarés autour du texte se sont naturellement portés sous la bannière de l’UCR et du Grupo Confederal de la Clase de Trabajo (GCCT), la coalition de la gauche radicale qui entend, par ce soutien notoire, poser un premier pied dans l’ouverture de la porte sur les réglementations audiovisuelles, pour à terme réduire les marges de manoeuvre des firmes et lobbys souhaitant user de l’espace audiovisuel pour développer leurs marchés sur la base d’une communication outrancière et omniprésente au sein de l’habitat.

Mais ces volontés se sont heurtées à d’autres, qui dénoncent le caractère liberticide d’une telle mesure, alors qu’une réglementation spécifique existe déjà pour déconseiller le visionnage de tel ou tel programme au regard de l’âge des téléspectateurs. Un procédé qui fait également, et nous l’avons dit précédemment, peu de cas des émissions culinaires et des documentaires alors même que la diffusion de la souffrance animale au sein de ces derniers, est en mesure de servir la cause que l’UCR prétend défendre. Comme le rappellent certains élus, ce n’est pas le procédé de diffusion d’images porteuses de souffrance animale le problème, mais l’objectif promotionnel et le caractère voyeur dans lesquels leur diffusion s’inscrit.

Espérant miser sur les valeurs chrétiennes qui habitent le pays, pour défendre l’interdiction de ce qu’elle qualifie “d’exécutions publiques cruelles et gages d'inhumanité”, l’UCR est sortie du bois pour, soutenue par la coalition d’extrême-gauche du GCCT, espérer bousculer les acquis audiovisuels des grandes firmes du pays à commencer celles issues de l’industrie agroalimentaire. Un pari raté et un rendez-vous manqué qui s’est soldé par le rejet très large du texte de loi face à l’assemblée parlementaire fédérale. Les acteurs de l’industrie et de la télécommunication alguarena, pèsent manifestement trop lourds pour que nos élus prennent le parti de se les mettre à dos.

Elus et industriels à part, la population a quant à elle exprimé un positionnement plus nuancé, même si là encore, certains défendent l’idée qu’il existe déjà des iconographies spécifiques pour déconseiller le visionnage d’un programme et qu’il appartient aux parents, ni à l’état, de réglementation les diffusions télévisées permises au sein des ménages…
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