25/02/2015
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Activités étrangères en Loduarie Communiste - Page 9

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La Loduarie et le PEV : Entre fidélité au « grand frère » et particularismes nationaux


Ce jour du 29 aout 2013 ressemble à tous les autres parmi les militants du PEV, toujours officiellement clandestin, mais dont la guerre civile permet d’avoir les coudées franches et une occupation de l’espace public plus large que d’habitude. Le mot d’ordre a été lancé depuis le très discret siège du Parti à Saliera par Georgi Marcos. Un soutien subtil doit être apporté à Martteo DiGrassi. Pourquoi ? Parce que le grand frère soutient DiGrassi. En façade, si tous sont d’accord, d’autres expriment toutefois leurs réserves. Matteo DiGrassi reste un instrument particulièrement efficace d’un système politique qu’ils n’approuvent pas, d’autant qu’aura lieu sous peu une rencontre entre ce dernier et l’OND, organisation contre qui le PEV fait campagne. Autant dire qu’au comité central, cette décision a provoqué des débats houleux (mais toujours dans la limite de la discipline imposée par le parti). Une question revenait souvent au cours de ces réunions : « Qu’en dit le camarade Lorenzo ? Quelle est son opinion à ce sujet ? ». Car il faut bien l’avouer, le PEV a prit acte de cette action sans pour l’instant en référer aux camarades de Loduarie, tentant peut-être de prouver leur autonomie an anticipant les besoins du paradis des travailleurs. Cette situation constitue un bon indicateur de la double identité du PEV. Il y a le PEV fidèle au cœur originel de la grande Révolution eurycommuniste qu’est la Loduarie, et il y a le PEV qui garde des références à un patriotisme purement velsnien et une volonté d’autonomie certaine. Mais il ne faut pas confondre cette double appartenance avec un manquement à la discipline des militants. Ce particularisme est assumé et revendiqué par une bonne partie de la base. Pour ces camarades, il était tout à fait compatible d’être l’un ou l’autre, et dans le même temps, envoyer ses jeunes militants dans une université loduarienne pour poursuivre leurs études dans une nation eurycommuniste. Fiers d’appartenir à cet ensemble de cités qu’est Velsna, cela ne les empêche pas d’organiser des camps de « pionniers » du Parti chaque année en Loduarie.

Le PEV prenait au sérieux les enjeux de l’éducation politique de la jeunesse, à la fois future pépinière militante et futurs électeurs dans l’éventualité où un jour, le parti serait représenté aux élections sénatoriales. Fondé en réponse aux mouvements issus du scoutisme, fortement imprégnés de valeurs traditionnelles et conservatrices, les « pionniers » du PEV sont l’une de ces organisations pivots devant assurer la future relève du parti. Cette année, la nouvelle promotion aurait le privilège de passer trois semaines dans les forêts de conifères loduarienne, bien entendu dans des régions où les contrôles militaires sont moins fréquents qu’à l’accoutumée. Mais de manière générale, les organisateurs prennent forte attention à la condition des jeunes scoutes.
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Service Permanent d'Intelligence Extérieure
Direction E
Guðþór Johansson
Vice directeur de la Direction

Norja,
le 6 décembre 2013


Note classifiée pour la première Ministre


Objet : Evolution de la situation en Loduarie Communiste après l'agression par le croiseur Geraert-Wojtkowiak

Note distribuée en main propre.

Le croiseur loduarien Geraert-Wojtkowiak a agressé militairement ce matin un convoi aérien sylvois en déplacement vers le Royaume de Teyla dans le cadre de l'application de la Résolution n°1999 du Conseil Militire de l'Organisation des Nations Démocratiques. 3 appareils sylvois ont été abattu et le croiseur lourdement endommagé. Plusieurs centaines de victimes probables. La présente note à pour objectif de :

  • Détailler brièvement le déroulé des événements d'après des informations préliminaires ;
  • Présenter les réponses immédiates attendues de la part de la Loduarie communiste ; ;
  • Proposer des plans d'évolution de la politique tanskienne et onédienne ;


L'incident du croiseur Geraert-Wojtkowiak

....Un convoi aérien important composé d'une cinquantaines d'avions transportant aussi plusieurs véhicules a décollé du Duché de Sylva dans l'objectif de venir renforcer le dispositif de défense avancée renforcée de l'Organisation des Nations Démocratiques dans le Royaume de Teyla. Ce renforcement fait suite à l'adoption de la résolution n°1999 du Conseil Militaire le 1er décembre. Cette résolution a été voté après le renforcement rapide et et en urgence, par la Loduarie Communiste, de ses forces aux frontières du royaume.

Ce renforcement survient dans le cadre d'une visite diplomatique du Doge de Fortuna dans la monarchie. Cette visite s'accompagne de la présence d'un groupe aéronaval fortunéen et d'une série d'exercices onédiens, teylais, fortunéens et conjoints dans la région et dans le pays. Le sujet de la visite devait initialement tourner entre autre autour de la situation dans la République de Velsna, en guerre civile et frontalière de Teyla.

Il est jugé probable que le soudain renforcement de la frontière par la Loduarie ait eu pour but de détourner l'attention teylaise des événements en Velsna en invoquant la menace immédiate d'une invasion. Cette action soudaine pourrait être lié à des intérêts loduariens directs avec le débarquement récent d'une flotte miridiane et de ses troupes dont des rapports initiaux font état de la présence de mercenaires. Il est à craindre que la collusion des différents événements soit le reflet possible d'une présence loduarienne ou de forces soutenues, armées ou financées par la Loduarie dans cette flotte. Et que celle-ci ait pu avoir l'impression d'être menacée par l'arrivée d'une flotte fortunéenne.

Suivant cette évolution, la Loduarie a décidé, comme à son habitude, d'opérer des manœuvres navales d'intimidation et de menace directe sur les éléments matériels et humains transitant vers Teyla. Il est possible que l'action loduarienne ne visait initialement pas au déclenchement d'une confrontation. Néanmoins, à la suite d'une erreur humaine dans la chaine de commandement ou d'un ordre direct de Lorenzo, le bâtiment a fait feu de plusieurs missiles en direction ou à proximité du convoi aérien. D'après le bureau d'information de l'Armée de l'air sylvoise, l'un des missiles serait passé directement sous le convoi. Se faisant, les appareils présent à bord qui disposaient d'une autonomie relative d'appréciation de la menace, ont légitimement perçu ces tirs comme des menaces directes visant à porter atteinte à l'intégrité du convoi et à une défaillance du missile destiné à impacter un appareil.

Si cette perception peut être le fruit d'une mauvaise compréhension des intentions loduariennes, les aviateurs sylvois ont néanmoins appliqué un strict régime de légitime défense visant à neutraliser la menace - le croiseur - venant de commettre un acte d'agression caractérisé. Se faisant, ils ont engagé un combat s'étant achevé par de multiples impacts réussi sur le croiseur et la perte de trois appareils sylvois. Les appareils ont ensuite détourné leur trajectoire en direction de Caratrad, ils rejoindront vraisemblablement Teyla dès que possible.


La réaction loduarienne : user de l'UICS et accuser l'OND

Depuis cet incident, le Service Permanent d'Intelligence Extérieure a analysé les scénarios possibles sur la réaction directe loduarienne pour en tirer les conclusions suivantes : la Loduarie communiste ne devrait pas attaquer Sylva ou un autre pays membre de l'OND.

L'analyse a fait ressortir un scénario de réaction de la part du dirigeant Lorenzo estimée fortement probable visant à capitaliser sur l'événement. En dépit de l'imprévisibilité annoncée du dirigeant loduarien, thème sur lequel le service appui beaucoup et qui a instauré un degré de confiance de la Loduarie dans l'incapacité tanskienne à analyser ses positions, le SPIE estime ici avoir cerner aisément le dictateur.

Agresseur ayant multipliée les actions à l'encontre de l'Organisation des Nations Démocratiques, illustré par le dernier renforcement aux frontières, Lorenzo devrait profiter de la survie du bâtiment - qui reste encore néanmoins en question - pour tenter d'en extraire les données radars afin de démontrer que l'agression est d'origine sylvoise. Prétextant de l'échec initial des missiles tirés par le navire pouvant fournir le prétexte à une simple menace, Lorenzo utilisera la réaction sylvoise comme l'acte d'agression initial via la récolte de ces données radars.

Il est aussi possible que des pays de la région n'ayant pas d'affinités avec l'OND puissent être tentées de falsifier des informations pour venir confirmer la contruction d'un discours loduarien. En ce sens, les propos préliminaires de la Secrétaire Générale de l'OND sont à remettre dans leur contexte et à neutraliser au plus vite. Exprimé dans l'urgence, ils ne représentent pas la parole de l'OND mais constituent des éléments exploitables et qui seront exploités de façon trompeuse par la Loduarie.

La récolte et la construction ad hoc de ces données fournira un dossier permettant ensuite à Lorenzo de publier un discours loduarien relatant une version des faits différentes de la réalité. Cette version placera l'OND - et non seulement le Duché de Sylva - en agresseur et la Loduarie Communiste en victime. Il cherchera a faire oublier le renforcement frontalier de la frontière, le tir initial de missiles, les violations répétées de souveraineté par la Loduarie, les violations répétées du traité de paix avec le Kolcovo par la Loduarie malgré l'imposition de termes loduariens dans la paix. Ce discours va être employer afin fédérer une position pro-loduarienne en Eurysie.

Attaquer l'OND et en particulier Teyla validerait le discours teylais et onédien d'une menace loduarienne. Le croiseur ne deviendrait que le prétexte nécessaire, attendu et provoqué sciemment par la Loduarie pour attaquer mais pourrait se retourner contre lui. Ainsi, à l'inverse, Lorenzo pourrait chercher le relais de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme pour servir de caisse de résonnance à son discours. En particulier, il devrait être chercher le soutien de parti communistes et socialistes eurysiens et de ceux des Etats membres de l'OND afin d'entamer une campagne de déstabilisation et de décrédibilisation régionale.


Proposition pour l'évolution de la politique tanskienne :

  • Instaurer un discours clair, transparent et honnête de la version des faits en prenant pour base la proposition d'un comité d'enquête proposé par Faravan ;
  • Surveiller les actions futures de l'UICS et des partis communistes nationaux susceptibles d'être contactés ;
  • Réitérer la mission de défense de l'OND en avançant les actions passées face aux menaces de la Loduarie ;
  • Accroitre les capacités de surveillance contre l'ingérence loduarienne sur le territoire national par le renforcement de l'application du décret n°4568 ;

HRP (en ignoreSi cette note arrive après les postes de la Loduarie sur sa réaction, j'avais tenté de deviner sa réaction *avant* ses postes sur Discord et ces tentatives se sont avérées juste.
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InfoLettre Politique
De Manticorien


LA LODUARIE ENCORE, au centre des discussions au Royaume de Teyla, tant au gouvernement qu'à l'Assemblée nationale, l'incident militaire, selon les mots du gouvernement, entre la Loduarie Communiste et le Duché de Sylva en Mer Blanche est au cœur des débats et de la presse nationale comme internationale. La presse Jashurienne se concentre sur Lorenzo, Mandala News titre "Lorenzo, encore et toujours !", le journal régional tanskien Info-sur-Seine pointe l'impérialisme loduarien : "Hausse des noyades en Loduarie : l'impérialisme coule à la première résistance". La presse du Duché de Sylva, à travers La Une des Comères, pointe du doigt l'agressivité du leader loduarien : "Les sylvois ripostent à une agression, Lorenzo est outré : ils auraient dû se laisser faire" tant dis leurs homologues loduariens du Libéré Loduarien estiment que le vrai visage du Duché est revélé en titrant "Le masque Sylvois Tombe". Le Globe Diplomatique, journal national teylais prend acte de la gravité du moment et des rancures qui existent entre l'Organisation des Nations Démocratiques et la Loduarie en titrant en UNE : "l'Heure des Comptes." Nous sommes le mardi 8 décembre 2013, bonjour à tous et à tous, le choc passé, votre serviteur vous souhaite un bon réveil.

Un incident ou une agression ?

Échange de tir ! Le 6 décembre 2013 est désormais marqué par une bataille militaire, involontaire ou volontaire, c'est là la question. Un convoi militaire aérien se dirigeant vers le Royaume de Teyla, tout en contournant la Loduarie Communiste, aperçoit un navire militaire loduarien sur son radar. Alors que le convoi initie un contact avec le bâtiment de guerre loduarien, celui-ci décide de tirer des missiles, dont certains en direction des avions. La riposte côté sylvois ne se fait pas attendre, et un échange de tirs a eu lieu entre les deux pays au-dessus de l'océan. Sans qu'on sache pour l'instant, précisément le bilan, les deux camps, on subit des pertes suite à l'affrontement.

Avec le Duché de Sylva. Suite à l'incident survenu entre la Loduarie Communiste et le Duché de Sylva, le gouvernement de Sa Majesté a adressé ses sincères condoléances aux deux nations, dont l'une est membre de l'Organisation des Nations Démocratiques. Toutefois, face à cette situation imprévue, le gouvernement et la majorité à l'Assemblée nationale se trouvent dans le flou et l'inconnu quant à la marche à suivre. Après un échange téléphonique avec un conseiller du Premier ministre, la complexité de la situation est devenue plus évidente. Selon le conseiller, cet incident révèle l'agressivité de la Loduarie, mais il estime que cela n'est pas le point central de la question. La vraie préoccupation réside dans les motivations derrière cette agressivité. S'agit-il d'une volonté de guerre de la part de la Loduarie Communiste ou simplement d'une manifestation maladroite de son inquiétude face à la présence croissante de l'Organisation des Nations Démocratiques au Royaume de Teyla ? Le conseiller ce rappel que la Loduarie Communiste est le premier acteur à avoir renforcé sa frontière, mais après la présence d'une flotte Fortunnéenne en Mer Blanche.

Gogo gadget aux indices. Le Secrétaire Général, dans une allocution dans laquelle il accuse l'Organisation des Nations Démocratiques d'avoir tué soixante-douze Loduariens et dénonce le nouveau visage de l'impérialisme sous le signe de l'Organisation des Nations Démocratiques. Dans cette allocution, il annonce et sous-entend qu'une enquête est en cours et que les données radars, déjà récupérées, démontrent que le Duché de Sylva est responsable de l'attaque. L'agressivité montrée par le Secrétaire Général Lorenzo, démontre selon le Gouvernement que la Loduarie Communiste n'a aucune preuve et qu'elle est déjà convaincue avant même la fin de l'enquête de la culpabilité du Duché de Sylva. Dans une interview matinale, Jean-Louis Gaudion, ministre des Affaires Étrangères estime que par cette allocution, la Loduarie Communiste se décrédibilise et ne peut pas être à l'origine d'une enquête, étant donné que celle-ci a démontré qu'elle ne sera aucunement neutre dans l'enquête.

Un air de déjà vu. L'enquête loduarienne rappelle au gouvernement de Sa Majesté, le douloureux souvenir de l'assassinat de deux Teylais par les autorités loduariennes sur leur sol. Pour rappel, l'événement avait mis la diplomatie régionale en feu et c'est terminé par l'encerclement de l'ambassade teylaise en Loduarie Communiste par les forces de sécurité loduariennes et une dégradation nette des relations entre le Duché de Gallouèse et le Royaume de Teyla. Toutefois, cet épisode a donné l'expérience au Royaume de Teyla et au gouvernement actuel pour répondre de manière efficace aux enquêtes réalisées par la Loduarie Communiste. Le gouvernement se réunit aujourd'hui à Manticore, dans un conseil des ministres extraordinaire, avec l'inscription à l'ordre du jour l'enquête loduarienne. Le Premier ministre souhaite sortir un communiqué, signé par tous les ministres, pour remettre en cause l'enquête Loduarienne.

La Fédération des Communes de Zélandia enquête !

Gogo gadget à la Fédération ! La Fédération de Zélandia, qui s'estime un acteur neutre face à l'événement tragique en Mer Blanche, a déclaré avoir fait une demande à ses alliés de l'Organisation des Nations Démocratiques pour établir une zone de restriction de navigation maritime autour du croiseur. L'opération n'est donc pas menée par l'Organisation des Nations Démocratiques, mais bien par la Fédération des Communes de Zélandia. Tous les membres du Conseil militaire ont accepté de participer à titre individuel à l'opération de la Fédération des Communes de Zélandia. La zone de restriction de navigation autour du croiseur a pour but de sécuriser la zone, de s'assurer de la non-destruction et de la récupération des preuves et des débris se trouvant dans l'Océan. D'après les informations fournies par plusieurs sources au sein du cercle (ministère des armées), l'objectif principal de cette opération est d'empêcher la Loduarie Communiste de récupérer les preuves et d'entraver l'accès de la communauté internationale aux éléments nécessaires pour établir les responsabilités de chaque partie dans l'incident.

Un commandement qui change tout ? L'opération menée par la Fédération des Communes de Zélandia change le rapport de force diplomatique durant l'opération. La Fédération de Zélandia a invité toutes les nations à participer à l'opération afin d'éclaircir les événements sur l'incident militaire qui a eu lieu entre la Loduarie Communiste et le Duché de Sylva. Ce commandement d'opération et la présence de navires zélandais rendent l'équation plus compliquée pour l'état-major loduarien. Jusqu'ici, le rapport de force militaire était pensé uniquement dans un cadre Loduarie contre l'Organisation des Nations Démocratiques, or la Fédération est membre de l'Internationale Libertaire. Il est peu probable que la Loduarie Communiste souhaite attirer l'attention des membres de l'Internationale Libertaire qui comporte la République Pirate Pharoise et le Grand-Kah, respectivement deuxième et troisième puissance économique mondiale. Le ministère des Affaires Étrangères teylaise anticipe une intervention diplomatique du Grand-Kah afin d'empêcher tout échange de tirs entre la Fédération des Communes de Zélandia et la Loduarie Communiste.

L'importance capitale d'être premier sur les lieux ! Le gouvernement de Sa Majesté comprend l'importance pour l'enquête d'arriver les premiers sur le lieu du croiseur amiral, dans le but d'empêcher la Loduarie Communiste d'interdire la zone aux enquêteurs des pays membres de l'Organisation des Nations Démocratiques, mais aussi aux enquêteurs internationaux. Compte tenu de cette importance, pour le gouvernement, le ministère des Armées et de la Défense a mis en alerte les forces de sécurité, y compris de police, face à une réponse loduarienne. Le ministère dirigé par Olivia Catasta s'attend à la multiplication des accrochages et des incidents menés par la Loduarie Communiste pour montrer aux membres qui opèrent avec la Fédération des Communes de Zélandia toute la volonté de la Loduarie Communiste pour défendre son bâtiment amiral. Estimant qu'il est impossible que la Loduarie Communiste prive encore une fois le Royaume de Teyla d'une enquête indépendante et internationale, le gouvernement de Sa Majesté est déterminé à permettre l'accès à la zone à la communauté internationale et l'accès au navire amiral. Le gouvernement de Sa Majesté n'a exposé aucune position publique sur cette situation, mais diverses sources estiment qu'il pourrait aller loin pour éviter de subir une nouvelle humiliation.

Madeleine Skoglund, une prise de parole empressé ?

Madeleine Skoglund, une parole qui irrite certains membres de l'Organisation des Nations Démocratiques. La Secrétaire Générale de l'Organisation des Nations Démocratiques fut l'une des premières personnalités publiques à prendre la parole après les premiers rapports actant un incident, sans la concertation des états-membres. La prise de parole est dure et sous-entend que la Loduarie Communiste est responsable de l'agression militaire. Le terme d'agression militaire, utilisé sans concertation, fait hérisser les poils de certains diplomates, dont les Sylvois, qui en fin de journée, ont repris la main sur la communication, une communication qui ne nous a pas échappé et qui va à contre-courant de la communication de la Secrétaire Générale. La diplomatie sylvoise fait preuve d'un professionnalisme marquant, selon les termes d'un diplomate teylaise. Elle expose les failles du discours du chef d'état de la Loduarie Communiste, rappelle les faits connus et actés par les deux parties tout en acceptant une enquête. L'investigation menée par les organes d'investigation aéronautiques sylvois parle de l'irresponsabilité des pilotes loduariens mais en aucun cas d'une agression militaire. Plus qu'une nuance, une communication aux antipodes.

Madeleine Skoglund, une prochaine démission ? La question se pose suite à l'erreur manifeste de la Secrétaire Générale, qui n'a pas su faire preuve de retenue selon un représentant du Royaume de Teyla au sein de l'Organisation des Nations Démocratiques. Toutefois, il rappelle que la communication de la Secrétaire Générale représente une fermeté que le Royaume de Teyla estime nécessaire dans la situation actuelle. Le paradoxe révélé par ce représentant, montre la complexité de la chose. Selon nos journalistes présents à Manticore, le Royaume de Teyla demande à l'Organisation des Nations Démocratiques de faire preuve de fermeté face à la Loduarie Communiste et est donc en accord avec la communication précipitée de la Secrétaire Générale. Néanmoins, le gouvernement de Sa Majesté rejette l'accusation, à ce stade, d'agression militaire, un terme qu'il estime trop agressif et précipité qui risque de braquer la Loduarie Communiste sur ses positions. Questionné par les journalistes sur la déclaration de la Secrétaire Générale et d'une possible démission, sur le perron du Palais Grayson, sortant d'une entrevenue avec Sa Majesté, le Premier ministre a déclaré devant une foule de journaliste : "Le Royaume de Teyla exprime sa pleine et entière confiance en la Secrétaire Générale pour diriger l'Organisation des Nations Démocratiques vers la réalisation de ses objectifs de paix, de stabilité mondiale et de justice face aux injustices. Ces dernières sont systématiquement provoquées par des régimes autoritaires tels que la Loduarie Communiste. Le Royaume de Teyla soutien pleinement la déclaration de la Secrétaire Générale, en dehors du terme agression militaire. Nous devons nous concentrer sur les opérations de sauvetages".

Madeleine Skoglund, le Royaume de Teyla vous comprend.
La déclaration du Premier ministre réfléchie est résumée par un conseiller gouvernemental : Le Royaume de Teyla soutient pleinement la Secrétaire Générale qui représente pleinement la nouvelle position du Royaume de Teyla sur la Loduarie Communiste à l'intérieur de l'Organisation des Nations Démocratiques. Selon ce conseiller, la question de la démission ne se pose pas et si la question doit être posée, cela doit survenir après les opérations de sauvetage, comprendre la récupération du navire amiral. Pour autant, est-ce la position des autres nations membres ? Au regard de la reprise en main de la communication par la diplomatie sylvoise, il est possible que le Royaume de Teyla soit seul à soutenir Mme Skoglund, mais toutefois un soutien de poids. Cependant, le Royaume de Teyla cherchant le consensus avec ses alliés cédera très certainement si la demande des états-membres est officialisée.
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Quand l'extrême-droite cible les Loduariens.


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Le Tribun, publié le 24/12/2013, écrit par Orange Claire.


Près de cinq cents membres de Vengeance Nationaliste, près de deux cents membres de Fleur de Lys ou encore cent membres de Républicains et Patriotes qui s'entrainent sur tout le territoire à l'abri des regards indiscrets, dont ceux du renseignement teylais et de la Police Royale, aux maniements des armes, aux arts martiaux. Enquêtes au cœur de l'extrême-droite teylaise qui rêve de prendre sa vengeance sur la Loduarie Communiste et prendre le pouvoir au Royaume de Teyla "fusiller des Loduariens".

Villedor, cinq jours après le meurtre de deux teylais par les forces de sécurité loduariennes sur le sol loduarien. Ce jour-là, le pays se rassemble et manifeste pour pleurer ses morts et réclamer une réponse de la Loduarie communiste sur l'événement qui provoquera une crise régionale entre la Loduarie communiste et le Royaume de Teyla, cet événement provoquera des joutes diplomatiques entre le Duché de Gallouèse et le Royaume de Teyla. Les manifestations se passent dans le calme et le recueillement dans le pays entier, toutefois il apparaît des profils qui interpellent dans la manifestation de Villedor et de petites villes dans le sud du pays. Villedor est à soixante-trois kilomètres de la frontière commune avec la Loduarie communiste. Une dizaine d'individus, en fin de cortège, portent des polos noirs, cagoules avec des fleurs de lys et érigent de leurs bras des drapeaux qui portent uniquement le blason de la Monarchie du Royaume de Teyla, sans le drapeau tricolore. "Ce sont des fascistes", déduit un policier devant nous. Le policier continue ses révélations faites à notre journaliste : "Ils ont coursé un loduarien, il y a deux jours, mais personne n'a réussi à les attraper" dit-il dégoûté avec une sincérité déconcertante. Quelques minutes plus tard, le groupe dont les rangs ont été étoffés détruit un bar, qui selon les rumeurs, est tenu par un teylo-loduarien. Les vitrines sont détruites et la Police Royale réussit à empêcher de justesse le pillage du magasin, c'est une colonne de cinq policiers qui restera devant le bar tout le reste de la manifestation. Dans une conférence de presse, réalisée le même jour à vingt-deux heures, le ministère de l'Intérieur dévoilera qu'il y a eu trente-trois rassemblements de groupuscules d'extrême-droite, tous dans le sud du pays. Cet événement est une première dans le pays depuis l'adoption de la constitution de mille neuf-cent quarante-huit.

Au lendemain de cette journée mouvementée, des photos ont été postées sur les réseaux sociaux teylais, annonçant le réveil de la population vis-à-vis de la Loduarie communiste. Les photos ont été supprimées par la modération et les comptes ont été suspendus. Désormais, lors de chaque rassemblement ou manifestation contre la Loduarie communiste ou pour rendre hommage aux victimes de la Loduarie communiste, la présence des groupuscules d'extrême-droite est certaine dans le sud du pays, le nord étant également touché, mais dans une moindre mesure. Vengeance Nationaliste est l'organisation la plus discrète, mais aussi celle qui compte le plus d'adhérents parmi les groupuscules d'extrême-droite souhaitant se venger de la Loduarie communiste. Ses membres, répartis en sections sur tout le territoire, s'organisent sur les réseaux sociaux et les messageries cryptées. Ils agissent dans l'ombre, discutent et recrutent de manière très discrète afin de ne pas attirer l'attention des autorités teylaises. Auparavant, Vengeance Nationaliste souhaitait la chute de la démocratie, mais dorénavant, son unique objectif est de "chasser" ou de "tuer" des Loduariens sur le sol teylois, ou encore se "préparer à la guerre". Ces mots ne sont pas inventés, ils sont issus de conversations entre les membres de l'organisation. Pour atteindre ses objectifs le groupuscule organise des ateliers entrainements aux arts martiaux et des sessions tirs dans des stands de tirs pas choisit au hasard.

L'organisation d'ateliers d'entraînement suit un processus très rigoureux et très strict. Plusieurs membres ont été écartés de Vengeance Nationale parce qu'ils n'ont pas respecté les consignes de sécurité. Selon les discussions internes, les photos et les autres informations, les ateliers ont lieu généralement dans des forêts privées, dont les propriétaires sont des partisans de la cause de l'extrême-droite teylaise, à savoir la détestation du communisme loduarien. Les ateliers à ciel ouvert se limitent à vingt personnes et sont pratiqués quelle que soit la météo, sans les conditions élémentaires que l'on retrouve dans un stand de tir homologué par les autorités teyloises. Les membres y parlent de la fin de la monarchie dessinée par la dynastie Courvoisier, tout en prônant le viol de Sa Majesté Catherine III et des personnalités politiques féminines étant contre leurs idéologies. Angel Rojas, l'actuel Premier ministre qui ne souhaite pas d'une guerre ouverte avec la Loduarie Communiste, est vu comme un étranger et l'on se projette sur son meurtre une fois que le parti d'extrême-droite, le Parti Royaliste, sera au pouvoir. Les membres parlent aussi de l'après prise de pouvoir et notamment de la façon de protéger les Teylais de la menace loduarienne. Dans un premier temps, le consensus qui ressort de Vengeance Nationaliste est la constitution de milices armées dans toutes les villes et les villages du pays. L'armée et son administration subiraient une purge pour éliminer et emprisonner les "traîtres" qui laissent la Loduarie agir, mais aussi les "tapettes" et les "gauchistes", là encore, nous reprenons les termes du groupuscule fasciste.

Quand on ne parle pas de la sécurité des Teylais et du sort que subiront les traîtres, les membres parlent de la Loduarie Communiste mais avant tout des Teylo-Loduariens ou encore des Loduariens étant sur le sol teylais, bien que ces derniers soient très peu nombreux. Les membres du groupuscule parlent ouvertement de ratonnades envers ces deux catégories de la population habitant au Royaume de Teyla. En outre, c'est à cela que faisait référence subtilement le policier quand il nous a dit qu'ils ont coursé un Loduarien en pleine rue. Selon le ministère de l'Intérieur, les ratonnades ont atteint un nombre de dix-huit cette année, une augmentation de trois cent pour cent. De plus, les actes à caractère raciste ou xénophobe augmentent eux de cent pour cent dans le sud du pays et de cinquante pour cent à l'échelle du territoire national.

Le meurtre des deux Teylais, sans que des explications claires aient été données, a permis à l'extrême-droite de se montrer pour la première fois dans l'espace public et d'organiser des actes ouvertement xénophobes. Plus encore, le Parti Royaliste, parti d'extrême-droite par son radicalisme envers la Loduarie Communiste, monte dans les intentions de vote et inquiète le gouvernement et les renseignements teylais. En effet, le Parti Royaliste, comme les groupuscules, se servent des actes de la Loduarie Communiste considérés comme hostiles soit envers le Royaume de Teyla, soit envers un membre de l'Organisation des Nations Démocratiques (bien qu'ils détestent cette organisation) pour recruter des adhérents et des militants, tout en allant dans la surenchère dans les médias et notamment sur les réseaux sociaux. Avant les premiers incidents graves entre la Loduarie Communiste et le Royaume de Teyla, le Parti Royaliste était donné aux alentours de un virgule cinq pourcents des intentions de vote. Selon les sondages parus après l'incident militaire, le Parti Royaliste est donné à dix pourcents des intentions de vote.



Cet incident militaire provoque une satisfaction discrète au sein de l'état-major du Parti Royaliste, bien qu'ils ne l'admettront jamais publiquement. Pour rappel, le convoi militaire et aérien sylvois était destiné à renforcer les effectifs de l'Organisation des Nations Démocratiques sur le sol teylai, en prévision du déploiement militaire loduarien à la frontière teylai-loduarienne. Le Parti Royaliste insiste, dans les médias, sur le fait que la Loduarie communiste empêche le Royaume de Teyla de se défendre, ce qui, selon eux, constitue une négation de la souveraineté du Royaume de Teyla. De plus, le Parti Royaliste, insiste sur le fait que le croiseur amiral a tiré parce qu'il avait des teylais capturés par les forces Loduariennes. Capturés où et comment ? Les cadres du parti bottent en touche.

Bien que le Parti Royaliste et sa base militante soient radicaux, le parti politique est en train de retravailler son programme international pour paraître moins radicaux aux yeux de la population teylaise. Depuis sa création, le parti est isolationniste pur et dur dans tous les dossiers internationaux. Le Royaume de Teyla doit avoir le moins de relations possibles et ne s'occuper que des affaires qui piétinent la souveraineté du Royaume de Teyla sur son sol. Toutefois, depuis trois mois, les cadres du parti changent de discours dans les médias et même à l'Assemblée nationale, dans laquelle ils ont cinq députés. Le Parti Royaliste, tout en rejetant la forme de l'Organisation des Nations Démocratiques, refuse dorénavant de sortir le Royaume de Teyla de cette organisation, qui est très populaire dans l'opinion publique. Il appelle à des réformes profondes et structurelles de l'Organisation pour que celle-ci soit moins impérialiste, tout en se concentrant sur la Loduarie Communiste, ce qui est déjà le cas. Le parti accepte maintenant que la sphère du Royaume de Teyla est l'actuelle Eurysie de l'Ouest et centrale.

Le discours du Parti Royaliste, qui ne se limite pas uniquement à un discours sur la Loduarie Communiste, trouve un écho particulier dans les territoires du sud du pays et notamment ceux proches de la frontière Loduaro-teylaise. La base militante du parti se situe en majeure partie dans cette zone géographique et lui permet d'atteindre une présence presque égale aux deux partis historiques du Royaume de Teyla, à savoir le Mouvement Royaliste et d'Union et Les Royalistes, sur le terrain. Il utilise chaque action hostile de la Loduarie Communiste pour montrer que le discours du Parti Royaliste est le bon, bien que ce discours soit inondé de fausses informations. En coulisse, le parti se constitue des liens forts avec les groupuscules comme Vengeance Nationaliste. Les groupuscules comme Vengeance Nationaliste mettent leur service sur les réseaux sociaux ou sur le terrain au service du Parti Royaliste. Lors des collages du Parti Royaliste ou des manifestations qu'organise le parti pour dénoncer la lâcheté du gouvernement face aux loduariens, on retrouve des militants de ces groupuscules qui participent au collage et à la sécurisation des manifestations. Un service d'ordre cent pour cent fasciste.

Malgré tout, nous devons rester prudents sur les intentions de vote du Parti Royaliste, comme le dit très justement le sociologue et politologue Charles Manie. Tout d'abord, selon lui, la dynamique du Parti Royaliste est due à un contexte international favorable et aussi au fait que le parti et son programme sont inconnus du grand public. Sur le contexte international, l'opinion publique du Royaume de Teyla montre clairement qu'elle souhaite en majorité un acte de vengeance fort contre la Loduarie Communiste or le gouvernement s'y refuse et, de ce fait, l'opinion publique a l'impression que le Royaume de Teyla perd le bras de fer contre la Loduarie Communiste. Il ajoute que cela n'est pas totalement la faute du gouvernement. Il estime que le gouvernement est coincé par la politique des autorités loduariennes qui n'offrent aucune victoire au Royaume, ni ne montrent une envie de négocier avec le Royaume ou l'Organisation des Nations Démocratiques. Il fait le constat fatal que les échecs des négociations que le Royaume a tentés renforcent le récit du Parti Royaliste.

Sur le parti programmatique du Parti Royaliste, il rappelle la radicalité extrême du parti. L'enfermement de tous les Loduariens sur le sol teylais, la rupture des relations diplomatiques entre la Loduarie et le Royaume ainsi que la rupture des relations commerciales. Le caractère raciste du parti, qui ne se limite pas à la Loduarie Communiste, sa radicalité économique en prônant une sorte de socialisme, est inconnu pour les personnes de moins de quarante ans, tant le parti n'avait aucune tribune médiatique. Il estime que le Parti Royaliste est surestimé dans les sondages car la presse commence, depuis un mois, à pointer du doigt le Parti Royaliste, son programme, ses liens avec des groupes fascistes. Le parti inconnu devient connu auprès de la population, en dehors d'une fermeté extrême avec la Loduarie, mais pas au point des propositions du Parti Royalistes, l'opinion publique est en accord avec aucune mesure du parti. Les vraies inquiètudes sont la montée du recrutement des groupuscules fascistes, d'ultra droite et d'extrême-droite et acte xénophobe envers les Loduariens sur le sol teylais.
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Double kill sylvois loupé sur la compagne de Lorenzo et le Duché collabo reprend sa pipe, l'Eurysie est dans un bon jour ! - 09/12/13

Des actualités de l'Eurycirque ? Vous en voulez ? Eh bien allons-y, alonzo, alorenzo ? Oui ton croiseur là. Mais si tu sais ! Celui qui est sorti de tes cales il y a à peine quelques mois après l'humiliante et puissante fessée que l'ONC ta mise qui au passage a révélée au monde entier lorsqu'ils ont baissé ton pantalon que 1, bah, tu te chiais dessus régulièrement que ce soit à cause de l'ONC ou de l'OND et surtout que tu n'avais qu'un seul testicule et un micropénis, d'où ton ÉNORME manque de confiance en toi qui te pousses à commettre des conneries en permanence pour te prouver, on ne sait quoi. Eh bah kaputt. Oui bon, j'exagère, il est juste en phase terminale. Comment ça comment ça ? Ah, mais oui, mais tu as voulu faire le con, tu assumes maintenant. Eh bien les amateurs de rhum, bah, ils ont tiré après que toi et tes officiers se soient amusé à essayer de tirer sur eux. Tut-tut pan-pan. Une trentaine de morts et plus de 250 cul-de jatte. Oui ta compagne. Bah, c'est con, ils allaient presque faire un double kill, voire double headshot. Oui non, ils vont bien. Enfin bien... Il faudra acheter une perruque pour qu'elle ressemble à quelque chose, réserver des rampes dans ta maison pour Wally. Wally ton fils ! Oh ça va, c'est une blague. Bon, je te laisse, j'ai fait des paris avec des amis, il faut que je regarde la télé. Quels paris ? Ceux pour savoir quels membres il manquera à ton fils et ta femme et savoir si le croiseur, il va couler ou pas.

Vous l'avez compris chers lecteurs, nos amis sylvois ont, après la provocation loduarienne de trop et la tentative de nuire de trop, ouverts le feu et remis à leur place les soldats en plastiques verts de Lorenzo. Et c'est l'occasion pour celui que vous attendez tous, l'acteur international reconnu pour ses exploits et ses prises de positions engagées à l'internationale, le film de trop d'une saga qui sombre comme le croiseur loduarien mais qui joue encore sur la nostalgie de quelques fans, j'ai nommé : LA GALOUÈSE ! Quoi ? Vous n'attendiez pas son avis ? Étonnant............................................................................... (j'ai besoin de préciser que c'est du sarcasme ou pas ?) Eh oui les amis, ce témoin de Jéhovah de la diplomatie mondiale qui vient toquer à ta porte alors que tu as juste envie de lui faire un doigt est là. Que veut-il ? Eh bien donner son avis pardi ! Avis attendu par littéralement personne sur la scène internationale. Le Duché de Galouèse est une économie mineure, une armée que l'on peut qualifier de chétive et des positions discutables. Elle semble avoir contracté une crainte virale de l'Organisation des Nations Démocratiques - pourquoi, nous n'en savons que trop rien, peut-être l'amertume que son projet, l'UNIL/Unul n'ait pas fonctionné - et arbore des positions douteuses et discutables. On l'a surprise à être tout à fait obligeante avec la Loduarie à certain moment et même, aller carrément dans son sens. L'idylle entre les deux pays, même si elle est contre-nature, n'étonne apparemment plus personne, même pas l'opinion publique galèsante. Alors, vivement que le melon de Lorenzo pète à côté du stock balistique de Carnavale, comme ça la connerie humaine se termina dans un beau feu d'artifice et nous, on aura l'esprit tranquille.

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Spare !
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C'était un instant particulièrement gênant pour le pilote, secoué par une succession d'évènements auxquels il était en soit préparé pour s'achever sur un où il ne l'était pas. Le secrétaire général Lorenzo avait négocié avec lui dans une situation avec des enjeux politiques qu'il maitrisait à peine. Il n'avait eu aucun contact avec le Duché de Sylva, rien qui ne lui permette de connaitre les directions qu'on attendait de lui. Peut-être allait-il franchement aller contre les intérêts du Duché, ou en tout cas dans la direction de ceux de la Loduarie. Lorenzo ne lui demanderait pas de faire une telle chose autrement. Fustiger le gouvernement sylvois, rien que ça... Mais soit, il était dos au mur, mieux valait perdre ses galons que sa vie ? D'une voix bien articulée avec un rythme assuré sans être trop rapide, il commença son discours :

"Je suis Bernard Dulac, pilote du Duché de Sylva parmi l'escadrille des Crécerelles, notamment connu pour son altercation avec le croiseur amiral de la Loduarie Communiste. J'ai été arrêté et me constitue prisonnier de guerre en conséquence et de par la nature de l'engagement, en toute connaissance de cause. Cela ne signifie pas qu'une guerre est déclarée entre la Loduarie Communiste et le Duché de Sylva, mais que j'ai été arrêté dans le cadre d'un accrochage d'ordre militaire.
Une enquête par les services loduariens est en cours de façon à déterminer les tenants et aboutissant de cette affaire pour en tirer les responsabilités, chose à laquelle je me plie. J'accepterais le jugement qui sera rendu, pour apaiser la situation et inverser l'escalade en cours, nous épargnant d'une guerre ouverte entre la Loduarie Communiste et le Duché de Sylva."

Il fit une pause, la bouche entrouverte et les lèvres tremblotantes. Les mots devenaient plus difficiles à sortir et il fut saisi d'une gigantesque pression, un frisson de stress qui envahit tout son corps pour remonter dans sa nuque. Le cœur à cent à l'heure, il finit par terminer.

"Le gouvernement du Duché de Sylva a pris une direction outrancièrement risquée et injustifiée, nous confrontant à des risques d'hostilité encore jamais atteints. Il convient de mettre fin à cette machine infernale avant d'atteindre un point de non-retour. C'est pour cela que je fais tout ça et m'en remet à la responsabilité loduarienne."
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Comme un arrière-gout d'espionnage

Pont des espions


Jeux de guerre :

L'agent de la Direction Générale du Renseignement Royal se leva en ce jour d'hiver enneigé au Royaume de Teyla. Les flocons de neige tombaient doucement sur la ville, recouvrant les rues d'une épaisse couche blanche, créant une atmosphère de calme trompeur. Marc regarda par la fenêtre de l'appartement dans lequel il se trouvait, perdu dans ses pensées. Cet endroit lui rappelait étrangement celui de son enfance, une réplique presque parfaite de l'appartement dans lequel il avait grandi. Les deux chambres, situées côte à côte, étaient de taille identique. C'était là une particularité commune dans les appartements et les habitations teylaise, où l'égalité supposée entre les adultes et les enfants se retrouvait jusque dans la répartition des espaces de vie. Les individus, qu'importe leur âge, ont le droit au même espace de vie, cela reflétait le caractère égalitaire et le respect de la société du Royaume de Teyla envers ses semblables minuscules.

Le salon, ouvert sur la cuisine, était une pièce agréable, rempli de meubles anciens qui ressortaient une odeur ancienne et de nostalgie pour l'agent de la Direction Générale du Renseignement Royal. Marc observa la pièce en détail et il remarqua que l'actuel propriétaire avait des goûts prononcés en décoration. Il se reconnut lui-même dans les choix des meubles, des bibelots allant jusqu'à reconnaître des livres qu'il avait dans sa bibliothèque. De la tapisserie à la vaisselle en passant par les photos souvenirs exposées à la vue de tous témoignaient d'un amour pour les belles choses et les souvenirs.

Il ressentit une grande compassion monter en lui en pensant à l'homme qu'il venait de tuer. Le corps du propriétaire inanimé devant lui avait sans doute passé des années, voire des décennies à chérir cet endroit qui avait une aura familière pour Marc. Soudainement, il se vit imaginer devant lui la vie de l'homme dans l'appartement, le voir déambuler comme s'il était vivant devant lui, dans son appartement. Il observa un homme qui rassemblait ses souvenirs, étant heureux et chaleureux avec son prochain. Marc soupira, ce que sa collègue entendit. Le métier d'agent de renseignement était impitoyable et difficile, il le savait et sa collègue le savait. Tout le monde le savait. Sans explication, parfois la réalité du terrain rattrapait les acteurs du renseignement en mêlant des émotions contraires et fortes au sein de ces acteurs.

Il se leva brusquement et prit un Sopalin dans l'un des tiroirs de la cuisine spacieuse. Il essuya délicatement le sang qui avait atteint son front et sa joue droite. L'homme s'était défendu et visiblement, il connaissait des arts martiaux et les prises permettant de se défendre efficacement. Toutefois, il avait des chances faibles face à deux agents du renseignement. Marc était néanmoins réaliste, tout en regardant le cadavre et lui fermant les yeux avec ses doigts gantés, il devait concéder qu'il aurait pu le blesser gravement voire le tuer, mais sa collègue aurait fini le travail, il en était convaincu. Alors que sa collègue entra dans l'une des chambres, il se rappela son enfance. Sa joie au réveil en voyant la neige tomber délicatement sur le revêtement en asphalte de la route. Il revoyait sa mère dans la cuisine qui n'était pas celle de son enfance lui préparant son chocolat chaud et ses biscottes ornées de confiture. Le contraste entre ses souvenirs d'enfance chaleureux et la réalité froide était des plus saisissants, même pour un homme habitué à faire fit de ses émotions. Tout est affaire de contraste au Royaume de Teyla, même les instants de vie.

Marc savait que son devoir et l'honneur de Sa Majesté, du Royaume de Teyla passaient avant tout, mais il ne pouvait feindre ce sentiment de gâchis et d'amertume qui gagnait en lui petit à petit. La neige continuait de tomber dans la rue, avec en arrière-plan les cris des enfants heureux de découvrir le spectacle enneigé. Mais comme un symbole, la neige recouvrait petit à petit la capitale du Royaume de Teyla, Manticore, comme si elle cherchait à ensevelir les traces du crime de Marc sous un épais manteau de neige. Alors que les cris des enfants se faisaient de plus en plus forts, marquant l'esprit de fête des enfants, il était temps pour Marc et Jeanne de quitter cet endroit qui avait subi un crime sous le motif de la sécurité du Royaume de Teyla. L'homme dans lequel il reconnaissait du bon goût avait permis à des hommes, des républicains, de s'échapper d'une prison de haute-sécurité et de massacrer des gardiens à balle réelle, laissant la société teylaise dans le deuil, un profond deuil. Malgré tout, son sentiment d'amertume ne put s'échapper face à un appartement qui était un sanctuaire de souvenirs et tombeau pour son maître.

Alors qu'il n'avait rien dit sur le chemin du retour, Marc aperçut son patron lui faire signe de la main pour l'inviter à le rejoindre. Arrivé au Cercle, nom donné au bâtiment divers administration de la Défense et des Renseignements du Royaume de Teyla, il sentit la lassitude le gagner par le nom sans charme ni saveur, que les employés renoncèrent à employer devant un surnom manquant d'émotion. Le bâtiment lui-même, cependant, n'était pas sans émotion. C'était l'édifice le plus prestigieux aux mains de l'État après le Palais Grayson, le Palais Royal. L'entrée imposante inspirait à chaque visiteur un sentiment de grandeur et de fierté, particulièrement chez les Teylais. Quant aux étrangers, Marc ne pouvait qu'imaginer ce qu'ils ressentaient en franchissant ces portes empreintes d'honneur et du sacrifice des hommes du Royaume de Teyla.

En outre, le sol de l'entrée est marqué par un immense planisphère terrestre avec le Royaume de Teyla, dont la tradition interdisait aux visiteurs, aux personnels de marcher sur le territoire du Royaume de Teyla, quant aux autres nations ? Cela était une autre histoire montrant l'égo trip des architectes qui ont conçu le bâtiment. Marc ne put retenir un gloussement face à cette pensée. Alors qu'il passait son badge à l'accueil, il regarda une nouvelle fois la majestueuse entrée du bâtiment. Le haut plafond, dont on pouvait apercevoir un couloir du second étage, montrant ainsi la fourmilière qu'était l'administration des renseignements et de la défense, donnait une impression de grandeur, renforçait la conviction des hommes. La lassitude le quitta et vit un sentiment de fierté naître, réapparaître face à ce lieu emblématique dans lequel il travaillait. Nombreux hommes ne pouvaient dire la même chose que lui.

Sa patronne, l'attendait de l'autre côté des portails de sécurité, devant son bureau. Elle resta immobile, avec un sourire énigmatique sur son visage, créant une envie de savoir chez Marc. Comme lors de sa dernière visite, le bureau qu'occupait Agnès Lebris offrait des éléments cruciaux sur la personnalité et la vie de cette femme, qui avait monté les échelons un par un. Des rumeurs circulaient sur le fait que les éléments du bureau sont faux et faits pour tromper son interlocuteur. Marc ne pensait pas cela vrai, bien qu'il reconnût non sans mal qu'Agnès jouait de ces rumeurs en les accentuant d'elle-même. C'est sur un ton énigmatique qu'Agnès dit :

-Asseyez-vous, je vous prie, Marc, je dois vous parler d'un projet ambitieux que je souhaite vous confier.

-Cela doit concerner la Loduarie Communiste, je suppose, répondit-il sur un ton neutre. Le Royaume de Teyla a tendance à considérer ambitieux les actions qu'il mène contre la Loduarie Communiste, montrant une reconnaissance des talents de nos homologues loduariens qu'ils soient diplomates, militaires ou des renseignements. Un sentiment qui s'est accru depuis la création d'une nouvelle "internationale" sous l'impulsion de Lorenzo. Le voilà diplomate, un changement de paradigme qui doit faire grincer des dents là-haut, je suppose.

- C'est comme dans un couple, c'est toujours le mari le meurtrier. Ici c'est toujours la Loduarie le sujet.

- Je ne vous savais pas spectatrice de la série policière Monty and Burns.

-Oh, vous connaissez cette série et la réplique sur le mari ? Je ne pensais pas,
dit-elle visiblement réellement surprise. Bref, vous avez raison sur votre analyse. Le tournant diplomatique de la Loduarie Communiste en a surpris plus d'un dans le gouvernement. Le gouvernement cherche des réponses diplomatiques à apporter, mais en attendant, il souhaite mener des offensives dans le domaine du Renseignement contre la Loduarie Communiste. Visiblement, les deux teylais morts ne sont toujours pas passés chez le Premier ministre et il cherche à savoir la vérité. Étant donné que la Police Royale ne trouve rien, que la diplomatie ne donne rien, comprenez que la mission nous revient.

- Je vois, la période risque d'être intéressante, d'autant plus que je vous soupçonne de ne pas m'avoir tout dit, non ?

- Tout à fait, le gouvernement souhaite monter une grande opération d'envergure pour récupérer plusieurs informations sensibles auprès de la Loduarie Communiste, dont les plans d'attaque sur le Royaume de Teyla afin de préparer au mieux notre défense. Si vous êtes ici, c'est car j'ai réclamé votre présence sur l'opération. C'est très risqué et vous êtes un bon agent tant sur le terrain que derrière un bureau. Vous avez le sens de l'organisation, de la compartimentation des informations. Ce qui sera primordial ici.


Marc inclina la tête comprenant l'immensité et l'importance de la mission qu'il l'attendait. La mission et ses objectifs réellement ambitieux seront un test des propres limites de Marc et de l'administration des renseignements du Royaume de Teyla.

-Je vais devoir parler à un vieil ami sylvois dans ce cas.
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Le chaos est une échelle

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Où en étaient les relations pharo-loduariennes ? Au point mort, diraient les historiens. L’armée de Lorenzo avait été dégagée comme une malpropre de Zladingrad avec interdiction de remettre un pied – une cale – dans les eaux des mers du nord, sauf à se voir saisir sa flotte manu militari par une horde de pirates en colère. Pauvre Lorenzo, si prompt à intervenir partout, on avait cassé son jouer. Puni. Au coin.

Un jour, quelqu’un avait dit « le Pharois paye toujours ses dettes » ce qui avait fait marrer tout le monde car c’est une grosse connerie. Le Pharois n’aime pas s’endetter, soit il fait du commerce et les comptes ont intérêt à être bons, soit il se fait des amis et entre amis, on ne compte pas. Lorenzo avait-il jamais été un ami ? C’était difficile à dire. Puisqu’on lui avait toujours demandé de payer à temps, il fallait peut-être en déduire que non.

Pourtant la Loduarie avait son utilité, comme une ancre en Eurysie de l’ouest, loin des eaux turbulentes des mers du nord, c’était l’avant-poste inamovible, le pavillon rouge brandit au milieu des démocraties poussiéreuses et des monarchies propres sur elle. Tout un petit monde qui ne demandait qu’à jouer le jeu des alliances, signer des traités, parler religion et affaires, une société sympathique de nations bien élevées qui s’alignaient comme des quilles, et Lorenzo de débouler là-dedans à la manière d’un chien fou.

Le Pharois ne comptait peut-être pas Lorenzo comme un ami, mais si les chiens sont les meilleurs amis de l’homme, alors par principe, pour cette fois, on ne compterait pas.


Le 6 juin 2014, il était huit heure du matin, on informa les autorités portuaires de Doline qu’un grand navire battant pavillon pharois dérivait au large. Une simple inspection suffit à déterminer que ses occupants en avaient abandonné le bord quelques heures plus tôt, se contentant de laisser une balise de détresse allumée de sorte à s’assurer qu’il soit trouvé par qui de droit. Véritable carcasse sans âme et sans intérêt, on découvrit toutefois plusieurs grandes caisses en acier, parfaitement hermétiques, et verrouillées par un code à huit chiffres. On en essaya quelques-uns, dont la date du jour, jusqu’à tenter le 01111980 qui déverrouilla les caisses dans un petit enregistrement qui chantait « joyeux anniversaire » d’une voix grésillante.

Pour le Prodnov.
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Clip de rap haineux envers Geraert-Wojtkowiak : le groupe 83 d'Erdaim s'excuse

Le groupe de rap 83, originaire d'Erdaim

Le nom de ce très célèbre groupe de rap d'Erdaim doit très certainement rappeler des souvenirs d'il y a cinq ans à la plupart de nos lecteurs. Estampillés du numéro 83, les cinq rappeurs s'étaient fait connaître en 2009 par un morceau incisif à l'encontre de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, chef des communistes de Loduarie. Dans cette chanson aussi crue qu'injurieuse, les artistes avaient copieusement insulté les membres de la familles de Monsieur Geraert-Wojtkowiak, notamment sa mère et sa sœur.

Cette provocation prenait place dans un contexte de grande tension entre les gouvernements clovanien et loduarien. La ville d'Erdaim, frontalière des communistes et lieu d'origine des rappeurs, était touchée de plein fouet par cette angoisse géopolitique. Ils avaient alors écopé d'une réprimande bienveillante de la part de Sa Seigneurie Impériale Pétroléon V, puisque des traités de paix étaient alors en cours d'élaboration.

Aujourd'hui, le groupe revient sur le devant de la scène avec une lettre d'excuse envers Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, qu'ils qualifient de "brave, glorieux, généreux, sympathique". Ce single phare nommé "Pardon Lorenzo" annonce la sortie de leur prochain album "Gentils", suivi d'une tournée nationale. Dans le contexte de grande tension que nous vivons ces temps-ci en Clovanie, il est soulageant de constater que nos artistes n'ont pas perdu leur vocation, celle de nous faire sourire même dans les moments les plus douloureux.


Paroles

Okay Lorenzo, on vient présenter nos excuses,
Dur de se contenir quand les missiles et les insultes fusent,
Mais faut reconnaître parfois quand on abuse,
À l'époque, on était un quintuor de triple-buses.

Désolés pour la daronne, elle méritait pas ça,
Je sais qu'à l'époque, ouais, notre rap l'agaça,
Mais face à ça, le temps passa, la guerre cessa,
Nos facéties nous firent froncer, nous poussèrent à effacer ça.

Aujourd'hui, Lolo, le temps est à la paix,
Laissons cette spirale vertueuse nous happer,
C'est pour la réconciliation qu'on vient rapper,
On vit à côté, ouais, autant ne pas nous taper !

Lorenzo, j'te jure, t'as plein de qualités (plein),
Même si t'es un communiste,
Un gros charisme, une grosse personnalité,
Mais quand même un communiste.

Brave, glorieux, généreux, sympathique,
C'est notre voisin Lorenzo !
Barbare, violent, provocateur, alcoolique,
C'est notre voisin Lorenzo !
Vodka au p'tit déjeuner, exécution de prisonnier,
Lorenzo ! Lorenzo !
Population en détresse, 42 maîtresses,
Lorenzo ! Lorenzo !

Parti unique, gouvernement tyrannique,
Drapeau satanique, mais personne ne panique,
Loduarie, terre de paix en extension,
Si tu fais mention de tensions, attention à la détention.

Propagande aussi fausse que ta faucille,
Ça rend marteau comme ton marteau (ça rend marteau comme ton marteau),
Mais avant que la paix vacille, on te serre la main aussitôt.

Clovaniens, Loduariens, c'est l'heure de se rabibocher,
C'est mieux de se rapprocher plutôt que de s'amocher,
Alors, le cœur gros, on prend le micro,
Pour notre beau Lorenzo !

Lorenzo, j'te jure, t'as plein de qualités (plein),
Même si t'es un communiste,
Un gros charisme, une grosse personnalité,
Mais quand même un communiste.

Brave, glorieux, généreux, sympathique,
C'est notre voisin Lorenzo !
Barbare, violent, provocateur, alcoolique,
C'est notre voisin Lorenzo !
Vodka au p'tit déjeuner, exécution de prisonnier,
Lorenzo ! Lorenzo !
Population en détresse, 42 maîtresses,
Lorenzo ! Lorenzo !

Ouais, elle était pour Lorenzo celle-là, et pour sa charmante génitrice.
Sa sœur aussi, j'lui fais la bise.
Paix sur vous, baissez les armes, huit trois.
Erdaim Ouest.


Journal de Legkibourg
Patrice Lecomte,
Pour le Journal de Legkibourg
18/07/2014
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Littérature, Histoire et propagande: une spécialité velsnienne
La Matteade, ou le récit romanesque de la guerre civile velsnienne, par Gina DiGrassi



"Ce fut ainsi par la seule force de caractère du Triumvir mon père que le temps des princes et des tyrans prit fin, et où notre République retrouva des piliers à la hauteur de son équilibre.". C'est par cette citation de son autrice en couverture de ce pavé gargantuesque de par sa taille, que les premiers chapitres de la Matteade, parurent à Teyla.

Pour les amateurs de culture politique velsnienne, et de littérature de manière générale, ce fut un jour faste. Comme pour les propagandistes velsniens à vrai dire. En effet, comme tous les autres pays du monde sans doute, les élites politiques de la cité sur l'eau pratiquent des formes diverses et variées de communication afin de justifier de l'approbation d'un modèle, d'une politique ou de l’œuvre d'une personne dans son ensemble. La plupart des sénateurs velsniens ont ainsi un ou plusieurs chroniqueurs dans leur entourage, et pour les plus talentueux d'entre eux à l'art de la plume, ce sont eux même qui participent à leur rédaction. La lutte pour l’appropriation de l'Histoire et de la mémoire est ainsi un enjeu politique majeur dans un régime politique où les rivalités interpersonnelles sont particulièrement féroces. Mais le récit qui fait son apparition sur les rayons des librairies étrangères sort quelque peu de l'ordinaire. Déjà, de par l'identité de son autrice, qui n'est autre que le propre fille de l'un des acteurs de la Guerre des Triumvirs en la personne de Gina DiGrassi. Ensuite parce que cet ouvrage n'a pas été commandé par celui qui est au centre du récit, la jeune femme étant à l'heure actuelle en exil. Ce qui implique donc une lecture allant dans le sens du Sénateur Matteo DiGrassi, mais d'un point de vue qui lui est externe, et parfois de manière surprenante, qui lui est opposé.

Adoptant le style hagiographique de la littérature velsnienne classique digne des récits de la Renaissance velsnienne des XIV-XVIème siècle, l'ouvrage y fait l'apport d'informations précieuses dans des sujets variés que sont les coulisses de la politique au sein de cette institution hermétique qu'est le Sénat, la place des femmes dans un monde politique hostile, l'importance des alliances matrimoniales, l'attitude des velsniens vis à vis de l'étranger ou encore la manière dont ceux-ci conçoivent la guerre. L'ouvrage est ainsi non seulement un ouvrage de propagande, mais le récit sert de prétexte pour ouvrir aux étrangers une fenêtre sur Velsna en tant qu'objet politique et culturel. De la course aux élections sénatoriales aux champs de bataille d'Hippo Reggia en passant les conséquences désastreuses du gouvernement Dandolo ainsi que son assassinat, Gina DiGrassi nous fait là part d'évènements qui pour certains sont inédits: réunions stratégiques de DiGrassi, vision à long terme de ce dernier quant à l'avenir de la Grande République. Pour les étrangers, il sera également intéressant d'étudier le portrait des figures de pouvoir étrangères comme le secrétaire général de la Loduarie ou la reine de Teyla, à qui l'écrivaine consacre de grands paragraphes.

Une chose est sûre, les velsianophiles amateurs de sa littérature classique seront comblés, tout comme les analystes en géopolitique. Un ouvrage titanesque avec des niveaux de lecture multiples à décrypter.


Effet: La Matteade paraîtra en premier lieu dans les activités étrangères d'un pays où ce post été envoyé au préalable.
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Lorenzo
à gauche, un portrait de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, à droite, un échantillon de Lorenzo Walnut
Les deux sont connus pour autant réfléchir

"En ce 02 juillet 2014, la Loduarie Communiste et son secrétaire général sont à nouveau à la hauteur de leur réputation, en revendiquant un énième méfait justifié par de quelconques prétextes maladroits et incohérents avec les allocutions passées."

Ainsi commence cette nouvelle émission de JTVR animée par Gérard Langouste, sur un ton rappelant l'épisode du croiseur.

"Rappelons toute l'énergie qu'avait déployé le secrétaire Lorenzo à condamner l'opération de libération du Hvitneslând, aussi connu sous le nom de H-land ou Terre des vikings-nazis, menée par la coalition comptant Tanska, Teyla et Caratrad pour ensuite l'amalgamer à une opération menée par l'OND. Avec autant d'audace que lors de l'opération en Okaristan pour réprimer une révolution populaire (quelque peu ironique) avant d'utiliser les terres conquises comme plateformes avancées de tirs de missiles balistiques, la Loduarie réitère son sinistre schéma en opérant une frappe envers la Rimaurie. Le déroulé est exactement le même : trouver un prétexte, dans ce cas-ci le traitement de ses populations et le manque de respect envers la Loduarie Communiste et l'UICS, envoyer des missiles en toute gratuité, et se permettre d'indiquer à sa victime que la moindre riposte serait intolérable.

Avant de revenir sur cette dynamique déjà observée point par point avec Translavya, attardons nous sur deux points qui méritent de l'attention : le cas de la Rimaurie en qualité de nation fasciste, et la différence de traitement par rapport à l'opération de libération du Hvitneslând.
L'État de Rimaurie est en effet une dictature violente opprimant toutes formes d'oppositions. La chose avait déjà été observé en Tanska et vivement critiqué, faisant de la frontière entre les deux pays en Eurycirque du nord un point de tension nécessitant quelques engagements mutuels. Il va sans dire que le Duché ne prend aucunement parti pour un tel gouvernement. Mais refuser de tolérer l'intolérable chez la Rimaurie implique de faire de même avec la Loduarie y compris quand c'est à la Rimaurie qu'elle s'en prend.
Mais en quoi l'action de la Loduarie est à l'opposée de celle menée par la coalition Teyla-Tanska-Caratrad ? Eh bien la réponse est évidente, mais nous allons prendre le temps de l'expliquer, car nous voyons déjà l'organe de presse du PEV, l'Unita, mener sa désinformation sur le sujet. La coalition TTC mène une opération cohérente avec des objectifs sur le long terme pour pacifier une région, neutraliser les menaces terroristes et fascistes qui l'occupent, établir un dispositif humanitaire et rétablir l'ordre et la sécurité. Les objectifs visés sont en apparence louables, quoi qu'il soit dit dans les déclarations à tout-va sur la question.
Le tir de missile est quant à lui un acte de guerre gratuit, inconsistant, absolument pas constructif et qui ne résoudra rien. C'est uniquement un outil d'intimidation, de terreur même (légitimant la qualification de "terroriste" à l'égard de la Loduarie Communiste). Il n'y a rien de défendable dans cette action puisque, quels que soient les torts critiquables de la Rimaurie, il n'y a aucune avancée atteinte avec cette frappe.

Maintenant qu'ont été clarifiés ces deux points, peut être abordé un autre : que nous révèle ce nouveau méfait ? Beaucoup de choses !

Primo, la réussite de l'insidieuse stratégie loduarienne de décaler la norme. C'est devenue chose courante de recevoir un missile sur la tête après avoir froissé l'égo du secrétaire général et bien peu nombreux sont ceux qui prennent la peine de s'y opposer. Entre certains qui laissent faire parce que la Loduarie constitue pour eu un outil fort pratique (vecteur d'instabilité, diversion parfaite), ceux qui ne prennent même plus la peine d'y répondre, et les derniers qui vont jusqu'à se complaire dans la chose. C'est un succès total, les écarts de la Loduarie Communiste sont présentement pleinement intégrés dans l'imaginaire collectif et plus personne ne prend la peine de s'en offusquer, lui laissant le champ libre, et ce, d'autant plus quand la victime est gênante.

Deuzio, toujours dans cette dynamique de décalage de la norme, l'attitude incohérente des éléments orbitant la Loduarie et se présentant toujours en première ligne pour dénoncer la terrible cruauté avec laquelle des membres de l'OND osent riposter à des agressions menées à leur encontre (pour ne citer que l'Unita par exemple qui avait opéré un admirable retournement accusatoire lorsqu'un convoi aérien sylvois s'était défendu d'un tir de missiles dans sa direction). Voilà qu'ils se montreront maintenant bien silencieux, ou déformeront à nouveau les faits pour entretenir un narratif justifiant les penchants hégémonistes de la Loduarie Communiste.

Tertio, que c'est désormais que nous pourrons réellement sonder l'UICS, fondée par la Loduarie avec avoir réprimé avec succès une révolution populaire en Okaristan (devenu depuis l'Oblast de Zladingrad) avec succès et considéré la chose comme une victoire. Il était déjà assez net que cet organisme n'aurait d'autres fonctions que de relayer l'influence loduarienne et de se constituer une base diplomatique pour approuver son impérialisme autoritaire. Il ne reste plus qu'à constater les choses : désintérêt, soutien, condamnation, quelles attitudes adopteront les différents membres ?

Quarto, il est de bon ton de rappeler que la Rimaurie est directement frontalière à des territoires tanskien et qu'une agression de ce genre est des plus déplacées, de par la menace qu'elle représente. Il n'est même pas exclu que les tirs étaient à destination d'un membre de l'OND avant de dévier à cause de malfonction (typiquement un opérateur soul). Pour avoir mainte fois dénoncé l'impérialisme ondiens, ce geste est des plus incohérents.

Et quinto, afin d'enfoncer des portes ouvertes, il est important de rappeler que la Loduarie Communiste est un État terroriste et que cela se confirmerait avec des rumeurs sur des victimes civiles parmi les frappes. Auraient en effet été présents sur place des lycéens effectuant leur journée d'appel au camp, à en croire certains témoignages. Rien de bien concret pour le moment, et nous invitons à la prudence sur ces informations tant que le gouvernement rimaurien n'aura rien confirmé ou infirmé. Mais dans l'hypothèse où ces rumeurs étaient fondées, ce serait une nouvelle liste de civils sur le tableau de chasse loduarien, petite pensé par ailleurs à Corentin et Marie, deux civils teylais injustement assassinés sans qu'aucune justice ne soit rendue."
1993
logotype du Parti communiste Gallèsant

Bureau Central du Parti Communiste Gallèsant


Déclaration publique du Bureau Central du P.C. en Gallouèse. suite à une déclaration de la section loduarienne


Fait à Nonques, le 2 juillet 2014
Le Bureau Central du Parti Communiste Gallèsant, réuni en session ordinaire le 2 juillet 2014, constate la déclaration publique du Gouvernement de la Nation Communiste de Loduarie et de son État-major, publiée le 02 juillet 2014, dans laquelle les responsables politiques de ce pays revendiquent les frappes de missiles balistiques menées le même jour sur le territoire de l'État rimaurien. Les membres du Bureau y relèvent la tournure qui suit : « Considérant [...] le manque de respect dont elle a fait preuve à l'égard [...] des pays et mouvements membres de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme, cette frappe a été réalisée dans l'objectif d'envoyer un message à la Rimaurie ».

Le Parti Communiste Gallèsant affiche sa totale contradiction avec les propos tenus dans cette déclaration et rappelle que les actions entreprises et propos tenus par la Démocratie Communiste de Loduarie n'engagent que ses représentants. En aucun cas l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme, ni encore moins le Parti Communiste Gallèsant qui en est membre, ne sauraient être tenus pour partenaires - pis, comme responsables ou commanditaires - des frappes menées contre la Rimaurie. En outre, en aucun cas les mouvements et pays membres de l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme ne sauraient être considérés comme bénéficiaire ou cause justificative des actions militaires entreprises individuellement par sa section loduarienne.

Le Parti Communiste Gallèsant rappelle que l'Union Internationale du Communisme et du Socialisme est dotée de sa propre voix et de sa propre administration, et qu'enfin, quelles justifications que puissent avancer les responsables de la Démocratie Communiste de Loduarie, l'Union n'a jamais approuvé ni encore moins ordonné cette opération militaire. Il lui appartiendra de la soutenir ou d'en prendre acte*.


Les délégués centraux au Bureau
du Parti Communiste en Gallouèse

*Les déclarations propres du P.C.G. au sujet de cette opération militaire peuvent être trouvées en annexe 8 des conclusions de la session du 2 juillet 2024 du Bureau Central.
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Glorieux logo de WOTS

Numéro 19, juillet 2014

La confrontation avec la Loduarie était mondiale, elle ne l’est plus : pour mettre fin à la Loduaromania.


Pr. Ieuan Lopez, directeur de la rédaction de War on the Stones.


Les contraintes éditoriales étant ce qu’elles sont, le lecteur pardonnera ce titre ouvertement provocateur. Il a néanmoins l’avantage de nous interroger : qu’est-ce que la Loduarie aujourd’hui, en termes stratégiques et géopolitiques ? Si tout le monde se souvient aujourd’hui des diverses atrocités que la Loduarie a pu commettre en toute impunité autour du globe, on remarquera que cela fait plusieurs mois que cette petite dictature de l’ouest de l’Eurysie ne fait plus vraiment parler d’elle, toutes proportions gardées évidemment. Je vais essayer de montrer dans cet article que cela est dû, d’une part, aux échecs répétés et prévisibles subis par le régime de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, avant de montrer en quoi la montée en puissance de l’OND et d’autres ֤organisations invalide ce qu’on appellera le « modèle loduarien », même si la Loduarie pourrait continuer à terme à jouer un rôle de bascule géopolitique.

Tout d’abord, le déclin. Il est un fait incontestable que la Loduarie a ces dernières années été régulièrement bousculée dans ses aspirations géopolitiques : une litanie de défaites a remplacé celle des brefs succès loduariens. D’abord, le cas du Mokhaï : après avoir voulu faire cavalier seul, les maigres forces loduariennes expédiées à l’autre bout du monde se retrouvèrent à se battre contre leurs camarades d’hier, le tout s’achevant en un siège assez humiliant et inutile. Le seul succès de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak au Mokhaï est d’y avoir gagné sa réputation de fou au sens psychiatrique du terme. Nul besoin de mentionner ici le désastre naval du détroit de Leucytalée, lequel réduisit pour longtemps les capacités des forces armées loduariennes. Pour faire bref, la Loduarie connut géopolitiquement parlant une rapide période faste, durant laquelle elle parvint d’une part à intimider la toute jeune Organisation des Nations Démocratiques et d’autre part à imposer sa volonté à l’internationale, comme l’indique la grande victoire politique que la Loduarie remporta en annexant littéralement un morceau de l’Okaristan -interception aérienne. Mais cette victoire scella en réalité le destin de la Loduarie : les dirigeants de l’OND énoncèrent clairement leur détermination à ne pas voir l’Okaristan se reproduire, alors même que la Loduarie continuait de traiter avec beaucoup de légèreté la montée en puissance extrêmement rapide des armées membres du Conseil Militaire. Cette légèreté loduarienne, qui est principalement le fait de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, est une des principales causes du déclin de la Loduarie. Le cas de la Translavya est à cet égard particulièrement frappant : Lorenzo Geraert-Wojtkowiak et son état-major ne semblent pas avoir réfléchis un instant aux problèmes stratégiques que l’envoi de la majorité de la flotte loduarienne à l’autre bout de l’Eurysie risquaient de provoquer. Cruelle désillusion, alors que la Translavya répliquait sévèrement et que Caratrad poussait l’OND à lancer un ultimatum à la Loduarie. Certains ont souligné, souvent pertinemment, qu’il ne s’agissait que d’un demi-succès pour l’OND, qui n’avait pas réussi à imposer la mise en place d’un régime favorable en ex-Zladingrad. Cependant, je défends ici qu’il s’agit d’un succès majeur pour l’OND, du moins d’un point de vue caratradais : on le sait, la posture caratradaise traditionnelle est que l’OND doit être une organisation révisionniste de l’ordre international. A ce titre, le succès de l’attitude de l’OND pendant la crise avec Translavya est double, car l’Organisation a non seulement humilié la Loduarie en inversant de manière durable le rapport de force, mais en plus la réaction épidermique pharoise en dit long : si la Merirosvo ne considérait pas la belliqueuse Loduarie comme une menace, il est clair qu’elle tenait la présence de l’OND aussi proche de son territoire pour une menace vitale.

En des termes plus rapides, je vais tenter d’analyser l’effet de la montée en puissance de l’OND ce que je qualifierai grossièrement de « modèle loduarien ». Cette expression sert à désigner la stratégie mondiale de la Loduarie. J’admets ici à des fins démonstratives qu’il puisse exister une telle chose, même si l’attitude erratique de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak et son emprise sans limite sur la politique Loduarienne tendent plutôt à indiquer le contraire). En bref, la stratégie adoptée par la Loduarie sur la scène internationale se décompose en deux mouvements. D’abord, essayer de jouer cavalier seul pour satisfaire les ambitions mégalomanes du dictateur. En effet, les troubles de personnalité de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak tendent à limiter les options diplomatiques, lesquelles requièrent du temps et du tact, chose dont l’attitude brusque et irascible du « Premier criminel de guerre » mondial à tendance à limiter. La Loduarie fait donc plus souvent cavalier seul, ne faisant appel à des puissances amicales que quand elle n’a pas le choix. On peut imaginer que ce serait le cas si l’OND décidait soudainement d’éliminer la menace stratégique posée par la Loduarie, action que de plus en plus de responsables caratradais appellent de leurs vœux. Or, cette attitude de la Loduarie déployant de maigres forces dans un coin oublié de Dieu sur un lointain continent est tout simplement devenue impossible du fait de la menace représentée par l’OND, qui a eu depuis l’Okaristan une ligne ferme et cohérente. De plus, l’émergence de petites organisations régionales, en Aleucie et en Eurysie comme en Afarée, risque de rendre encore plus complexe pour la Loduarie d’attaquer des nations au hasard.

Enfin, quelles sont les options pour la Loduarie aujourd’hui ? En termes capacitaires, il s’agit très clairement de basculer d’un modèle expéditionnaire favorisant grandement les forces navales et aériennes à un modèle conventionnel adapté à des conflits de haute-intensité. Ce dont la Loduarie a besoin aujourd’hui, ce n’est pas de défendre ses intérêts. C’est de se défendre tout court, en protégeant un territoire dont la séparation géographique risque de poser plus d’un problème stratégique. En clair, l’armée loduarienne n’a pas besoin d’avions, ni de navires, elle a besoin de missiles antiaériens et de chars. Il est aussi urgent que le régime de Geraert-Wojtkowiak remette en question ses paradigmes géopolitiques, et qu’il soit prêt à affronter la réalité : la Loduarie est faible et à besoin d’alliés pour survivre. Heureusement pour le monde libre, observer la réalité en face n’est pas le fort de Geraert-Wojtkowiak.

Pour l’OND, cela signifie d’abord une activité diplomatique plus importante, mais cela marque surtout le temps du changement : le Conseil Militaire doit viser une nouvelle orientation stratégique, qui ne soit pas seulement d’être capable d’affronter la Loduarie et de la vaincre, mais d’être capable de vaincre la Loduarie tout en combattant un autre adversaire. La seule solution pour donner à cette vision toute sa cohérence est de fonder une politique de défense claire pour les membres du Conseil Militaire, avec des objectifs capacitaires clairement définis et répondant au besoin non seulement des membres mais de l’Organisation, dont, rappelons-le, la coopération est la principale force. Ce thème sera développé dans le numéro suivant de WOTS.
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nouveau logotype du Clëron ?

ÊTRE ENNEMI DE LA LODUARIE, UN CRITÈRE POUR LA DIPLOMATIE GALLÈSANTE ?

Son Excellence le Duc de Gallouèse part bientôt pour un long voyage diplomatique. Le souverain visitera 5 États différents, tous ayant eu récemment maille à partir avec le régime loduarien de Lorenzo Geraert-Wotjkowiak. Coïncidence, message politique, coup solitaire du monarque ou évolution du rapport de forces au sein de la tentaculaire "Diplomatie gallèsante" ?


Le roi d'Espagne Felipe VI
Son Excellence le Duc Bastien II, lors d'une conférence dans le grand amphithéâtre du Chapitre de Ligert, août 2014, AGP.

Le programme a été révélé mardi 1er septembre par les services de propagande officiels de de la Maison dè Draune. Et alors, la presse people s'en est donné à cœur-joie. En annonçant un grand voyage d'une quinzaine de jours à travers le monde, le Duc Bastien sortait de plus de vingt ans de réserves au cours desquels il s'était refusé à venir sur le devant de la scène. Ses interventions étaient de fait rare, ce qui leur donnait une certaine importance et devait permettre, selon, lui de préserver le débat public. Mais le voilà qui, pour une raison officielle faisant plus office de prétexte - la tournée s'appelle « 160 ans de parlementarisme », s'apprête à répandre son verbe à tour de bras dans cinq pays d'Eurysie et des Aleucies, et à se mettre en scène aux côtés de son épouse Louise de Valteuse. Il est alors pertinent de s'interroger sur le sens de ce déplacement imprévu, sur les raisons qui l'ont poussé à faire évoluer sa position médiatique, et sur les enjeux de ce voyage.

Pour Rémond Aronde, éditorialiste et universitaire teylais spécialiste des relations internationales en Eurysie, que le Duc doit rencontrer dans les premiers jours de son voyage, le choix des destinations est révélateur d'un changement fondamentale de la posture gallèsante sur la scène internationale. « Pour moi, le message est évidemment adressé à la Loduarie communiste. Le monarque gallèsant va visiter cinq pays, et parmi eux tous ou presque ont été la cible du courroux de Lorenzo. Sans compter qu'il ne se rendra dans aucun des pays du bloc eurycommuniste ». Si ce constate est à nuancer, ne serait-ce que parce que les eurycommunistes ne sont pas les seuls à avoir été snobés (comme les traditionalistes qui ont remplacé leur Union Médiane (UMT) par la "Citadel", ou la sphère gallophone et les anciennes colonies à qui la Gallouèse doit mémoire de ses crimes), est-il pour autant impossible que ce voyage envoie un message à la Loduarie ? « Je ne pense pas que le message soit adressé à la Loduarie », précise M.Aronde, « mais plutôt aux autres puissances, aujourd'hui majoritairement anti-lorenzo ».

Parmi les cinq pays que visitera le monarque, à savoir Teyla, le Prodnov, Sain-Marquise, le Lofoten et le Grand Kah, quatre ont été des adversaires de la Loduarie. Le Lofoten, évidemment, pays anticommuniste par excellence. Teyla aussi, au cœur d'un des antagonismes les plus marqués de la planète. Mais également le Prodnov et le Grand Kah, deux pays socialisants qui sont peut-être les plus grans ennemis de l'eurycommunisme (l'ennemi intérieur). Le premier, proche du Pharois qui entretient des relations ambivalentes avec la Loduarie depuis l'affaire de Zladingrad, a claqué la porte à l'UICS en 2013, et a définitivement tourné le dos à une Loduarie qui l'avait soutenue lors de la guerre civile. Le second et le chef de fil des communalistes, l'ennemi absolu des eurycommunistes - l'opposition entre les deux camps représentés à l'UICS a été la source de la crise communaterienne. Alors, si l'hypothèse d'un message politique est vraie, comment expliquer que le gouvernement de Michal Trëvenon et du PCG ait pu changer de posture ?

L'hypothèse la plus probable, outre le possibilité d'une simple coïncidence, est que les politiques n'aient pas eu leur mot à dire. Ainsi, Laurent Vassot, constitutionnaliste, rappelait dans L'ahaot que le Duc n'est « en principe pas limité dans ses compétences de représentation et peut très bien prendre la main sur la diplomatie ». Bastien dè Draune autait-il prit le gouvernement de court pour infléchir sa ligne ? Ce n'est pas à exclure. Tout comme on ne peut exclure que le trëvenisme ait choisi de revoir sa position sur la Loduarie. En effet, pour faire un rapide historique, les relations gallo-loduariennes ne sont pas exactement au beau fixe. L'ambassadeur de Gallouèse en Loduarie n'a pas été renouvelé depuis 3 ans, alors qu'un diplomate n'est censé rester en poste que deux ans d'affilé, et le titulaire actuel Gabriel de Boisfer n'habite plus à Lyonnars. Lors de la crise du croiseur amiral LGW, qui a failli provoquer une guerre ouverte entre l'Organisation des Nations Démocratiques (OND) et la Loduarie, le gouvernement Trëvenon III s'est rangé aux côté de la solution zélandienne, et même s'il a négocié son soutient, ce fut une prise de distance manifeste avec la Loduarie. En effet la crise avait été déclenchée par l'aviation sylvoise, qui en pure application du trëvenisme « n'avait rien à faire là ». Et puis il ne faut pas omettre la Translavie, où l'échec des négociations place la Défense nationale dans une position ardue : si les deux Translavie sont en paix, certains membres de l'OND poussent pour insuffler un climat de guerre sur le pays oriental.

Une dernière hypothèse demeure pour Ludovic Boucher, chroniqueur et auteur de renom. Celle que le Duc n'ait pas agi seul, mais que la tentaculaire Diplomatie Gallèsante est été bouleversée par une évolution des rapports de force interne. « Il n'y aucune institution officielle chargée de la diplomatie en Gallouèse », note le journaliste. « C'est un système tentaculaire où le Président, le Cabinet, le ministre des affaires étrangères et même le monarque jouent chacun leur partition. Tant qu'une ligne est majoritaire, les autres se mettent en retrait et tout va. Mais dès que la ligne est remise en question, le système devient inaudible jusqu'à ce qu'une nouvelle ligne soit trouvée ». Pour M.Boucher, les gouvernements Schwarzwald et Trëvenon I et II marquaient l'époque d'une ligne diplomatique claire, puis Trëvenon III et la naissance de l'OND ont été l'occasion d'une période de cacophonie, alors que la séquence qui s'ouvre pourrait être celle de la clarification.

En effet, la vieille garde diplomatique gallèsante semble avoir un pieds dans la tombe. Michal Trëvenon a perdu sa suprématie sur le Parti Social pour la Liberté (PSL) lors de la parenthèse du "Cabinet de crise" de 2013, et même s'il la regagnée depuis et s'apprête à lancer son parti dans la campagne législative de 2015, ce n'est pas sans concessions sur la politique étrangère. À l'inverse, la plus centriste Sophale Bardiou semble sortir gagnante de la séquence, de même que Yahnich Kard, en (relatif) retour en grâce. Au Parti communiste, le Secrétaire Général Loïc Trémeneur, allié de la Loduarie par l'Union Internationale des Communistes et Socialistes (UICS), patauge depuis le raclée de 2010 et voit l'influence de Thudualde grandir de jour en jour à l'extérieur du parti, tandis que lui reste esclave des eurycommunistes gallèsants. Vanwe Piotroff enfin, le théoricien de la « politique loduarienne de la Gallouèse », était le principal chantre du non-alignement. Dans une circulaire fondatrice de 2006, il invitait le corps diplomatique à considérer la Loduarie comme un pays en transition vers la démocratie. Ce même Vanwe Piotroff traverse aujourd'hui l'un des moments les plus difficiles de sa carrière. Après avoir quitté le ministère des affaires étrangères, pas vraiment de son plein gré semble-t-il, il a mené les négociations en Translavie et a essuyé un cuisant échec. À sa place, le nouveau ministre Gwetran de l'Hairdre, s'il a eu ses différents avec l'OND, se range derrière l'aile droite du PSL et s'exécute quand Yahnich Kard exige une meilleure considération des démocraties. En effet, derrière, le Parti Radical-Chrétien favorable à une intégration de l'OND glane des points dans les sondages.

Alors qu'en est-il de ce voyage ? Message politique assumé par le PSL, initiative d'une Maison dè Draune qui ne rechigne plus à exercer son rôle de modérateur, perte de vitesse du loduarisme dans l'intelligentia gallèsante ou simple corollaire d'un rééquilibrage de la neutralité gallèsante vers des puissances LGW-sceptiques ? Probablement un peu de tout ça. Pour avoir le fin mot de l'histoire, il faudra écouter attentivement les discours du Duc, dans ce voyage bardé de colloques et de conférences. Notamment lorsqu'il passera au Prodnov, à quelques centaines de kilomètres de la Translavie, le modèle à ne pas reproduire.
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Avions de Chasses

Le convoi aérien Kartien fendait l'air à vive allure, afin d'honorer une commande de la Kartian Weapon Company. Cette commande consistait à livrer 700 mines et 200 mitrailleuses, le convoi était composé de:
- 10 avions de chasses de troisième génération.
- 1 avion de transport tactique de première génération.
- 2 avions ravitailleurs de première et deuxième génération.
Néanmoins, un événement vint bouleversé le trajet monotone, il était environ 8h à environ 500 kilomètres des côtes loduariennes, le 30/11/2014 (alors que la commande est le 01/12/2014). En effet, le Capitaine Lev Jetchëv, commandant du 1er bataillon de la 1ère division du 3ème corps d'armée, bataillon formé à l'occasion de la commande, fut surpris par l'apparition d'avions qui semblaient loduariens. Ces avions transmirent la communication suivante:

Avion Loduarien a écrit :"Ici le contrôle aérien de la Flotte du Nord de la Nation Communiste de Loduarie à la flotte aérienne non-identifiée. Veuillez suive le trajet indiqué par nos chasseurs pour interception et identification par nos forces armées. Toute tentative de non coopération se soldera par une destruction de l'intégralité de vos appareils aériens. Terminé."
Le Capitaine garda son sang froid, il ordonna dans un premier temps aux autres avions de se mettre en position d'attaque, dès que sa communication sera transmise.


Capitaine Lev Jetchëv: Ici le Capitaine du 1er bataillon de la 1ère division du 3ème corps de l'Armée Impériale du Saint Empire de Karty à contrôle aérien de la Flotte du Nord de la Nation Communiste de Loduarie. Négatif, nous allons nous éloigner de vos côtes afin de nous éloigner du blocus, en cas d'attaque sur un seul de nos appareils, nous ouvrirons le feu. Terminé.

Dès la communication terminée, les avions se mirent en position d'attaque et changèrent leur trajectoire pour s'éloigner des côtes loduariennes, bien que le convoi était à 500 kilomètres déjà.
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