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Activités étrangères en Loduarie Communiste

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Activités étrangères en Loduarie Communiste

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Loduarie Communiste. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de la Loduarie Communiste, sinon quoi ils pourraient être invalidés.


Personnages immunisés contre les tentatives d'assassinat :
(Rappel des règles)
- Geraert-Wojtkowiak Lorenzo
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21 mars 2007 – Lyonnars, capitale de la Loduarie communiste

L’évolution de la situation en Eurysie avait rendu nécessaire l’établissement d’un réseau actif de renseignements dans les nouvelles républiques et Etats du Vieux Continent. La Sérénité, bien que basée à Novigrad et à Kotios, manquait d’informations sur ce qu’il se passait dans les différents pays. La Sérénité, bien décidée à laisser trainer ses oreilles un peu partout, avait décidé d’étendre son réseau d’informateurs en Loduarie communiste, dans l’ouest du continent. Le but de la Sérénité était de comprendre les différentes évolutions de ce pays fragmenté en trois parties aux portes de la Nostrie et de la Lambroisie.

Les cadres de la Sérénité avaient envoyé sur place l’agent répondant au nom de code « Pepper Flow ». Sous son identité de Parvati Seenami, journaliste internationale envoyée par l’une des chaînes d’information de Carnavale, « Pepper Flow » devait acquérir du renseignement en Loduarie communiste et estimer la dangerosité du pays. En effet, le Jashuria n’avait pas oublié ses récentes prises de bec avec les nations communistes et avait envisagé d’étendre son réseau d’acquisition de renseignement dans les nations se revendiquant du marxisme-léninisme. Le communisme était particulièrement mal vu au Jashuria, la faute à un passé particulièrement douloureux, si bien que la Sérénité n’avait jamais véritablement oublié que chaque résurgence du communisme dans le monde s’accompagnait d’une politique de terreur.

La couverture de Pepper Flow devait lui permettre de couvrir les évènements présents en Loduarie communiste tout en bénéficiant de son statut de journaliste international. La jeune femme s’était installée dans des appartements réservés aux étrangers à Lyonnars et veillait à ce que ses affaires restent le plus parfaitement en ordre possible. Pepper Flow était l’une des jeunes recrues de la Sérénité. Née dans la diaspora jashurienne de Carnavale, la jeune femme s’était illustrée lors de ses tests pour sa capacité à adopter une identité tierce et à trouver des informations à partir de pistes ténues.

Récemment, l’Etat loduarien avait décrété un couvre-feu, sous la menace d’une attaque terroriste. Parvati était alors, comme de nombreux ressortissants étrangers, bloquée dans l’un des hôtels réservés aux internationaux. A la suite d’un attentat meurtrier à Galaisie, le Secrétaire d’Etat avait déclaré mettre en place une dictature militaire sur le territoire national. Cette décision unilatérale avait été accueillie avec craintes par les étrangers de passage en Loduarie communiste, notamment les investisseurs étrangers.

Assis à la terrasse du restaurant de l’hôtel dans lequel elle était coincée avec les autres ressortissants étrangers jusqu’à ce que la situation se tasse, la jeune femme au pull jaune poussin sirotait un café loduarien bien chaud en lisant les nouvelles du jour. Malheureusement, sans la possibilité de se déplacer dans le pays, sa collecte d’informations se révélait plus compliquée que prévue, sauf auprès des quelques étrangers n’ayant pas réussi à prendre leur avion avant que la situation ne dégénère. Pepper Flow pianotait sur son clavier d’ordinateur, écrivant son dernier article pour la société-écran lui servant d’alibi à Carnavale – un obscur journal local. Son contact au sein du journal local loduarien lui avait communiqué quelques informations concernant la diffusion des informations en Loduarie. L’accès à l’information, suite à la mise en place de la dictature, s’était considérablement vue réduite. Le contenu des médias était savamment scruté par les autorités loduariennes et chaque article écrit dans les médias nationaux était désormais passé au filtre des experts en propagande pour maîtriser en profondeur la communication et éviter que le pays ne s’embrase.

Tout ça n’augurait rien de bon … et la Troisième République du Jashuria saurait se montrer vigilante. La Loduarie n'était qu'à moins de 1500 kilomètres de la principale base opérationnelle du Jashuria à Kotios. Si le Jashuria voulait développer son assise dans la région ouest-eurysienne, le pays ne pouvait se permettre d'ignorer la politique intérieure des nations voisines de son enclave. Si l'Empire Latin n'était pas une menace à court terme, grâce aux accords secrets réalisés, il n'en restait pas moins que le Jashuria se devait de veiller à ce que personne ne perturbe ses opérations dans les mers eurysiennes.

Spoiler
HRP : Le Jashuria a décidé d’envoyer l’un de ses informateurs spécialisés en Loduarie communiste pour surveiller les développements du pays. Pendant plusieurs mois, le Jashuria va collecter des renseignements sur place. L’agent sur place, « Pepper Flow », opère sous couverture comme journaliste de Carnavale.
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25/03/2007

Comment ne pas être inquiet ?
Depuis plusieurs jours les évènements s’enfilent telle une broderie maléfique conduisant à un avenir bien terne.

Comment pouvons-nous fuir ?
Quand un confinement est mis en place et que quiconque tente de partir est abattu ?

Cela fait maintenant 10 ans que je réside à Lyonnars, les jours étaient beaux et heureux. Mon entreprise d’import-export battait de l’aile et ma famille était au chaud dans un magnifique appartement fourni par la Part communiste.
Je suis norstalkien et je vis en Londuarie comme plus de 16 000 de mes concitoyens, je subis l’horreur des attentats d’une armée dont nul n’a entendu le nom sous peur de représailles des autorités;
Je suis venu chercher le bonheur, je récolte la guerre.
Je suis venu chercher un avenir, je ne trouve que pleur et peur.

J’appelle le gouvernement norstalkien en ultime recours… car la vie n’est plus supportable depuis ces trois derniers jours.
Vous nous avez oubliés, NOUS, sujets de Sa Majesté Harøld IV à l’étranger. Je vous en prie madame Køterdam… libérez-nous, moi, ma femme, mes enfants et ceux de tous mes compatriotes!

Monsieur le secrétaire général, stoppez cette mascarade… laissez nous fuir, laissez-nous partir !

Lettre envoyée au Premier ministère norstalkien ainsi qu’au secrétariat général de la Londuarie.

HRP a écrit :
En cas de réponse, merci de les inscrire ici.
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03 mai 2007 – Lyonnars, capitale de la Loduarie communiste

Pepper Flow profitait de la paix retrouvée dans la capitale de Loduarie. Depuis la fin de l’Etat d’urgence, les autorités de Lyonnar avaient permis aux étrangers de pouvoir se déplacer dans le pays sans subir les foudres de l’administration centrale. Sous sa couverture de journaliste, Pepper Flow avait profité de l’occasion pour se rendre dans les quelques localitésl es plus emblématiques du pays afin de prendre quelques photos. La lutte contre le terrorisme avait fait des dégâts humains et économiques considérables et la période totalitaire de la Loduarie, bien que brève, avait laissé dans l’esprit de gens un souvenir amer. On ne comptait plus le nombre de personnes disparues pendant les rafles et les interventions des services de sécurité et de lutte contre le terrorisme. Pepper Flow avait réussi à interroger quelques familles desespérées, ayant perdu non seulement des proches durant les attaques terroristes, mais aussi pendant le plus fort de la lutte contre l’armée des ombres.

L’armée des ombres restait un mystère des plus entiers, même pour les services secrets jashuriens. Les autorités loduariennes avaient parfaitement conservé le secret sur cette organisation, ses motivations réelles et ses meneurs. Les autorités communistes avaient rapidement circonscrit la menace et procédé au massacre des terroristes identifiés par ses soins, sans aucune sommation. La rapidité d’exécution de cette procédure anti-terroriste laissait cependant songeur. En effet, l’affaire avait duré un mois tout au plus et les réseaux démantelés dans des coups de filets meurtriers. Les Loduariens ne plaisantaient pas avec le terrorisme et chaque action contre ces agents était non seulement brutale, mais rapide et ne laissait que peu de prisonniers.

Les prisonniers de l’armée des ombres avaient disparu dan les prisons loduariennes. Le régime n’avait que très peu communiqué à ce sujet et le doute persistait au sein de la population : l’armée des ombres n’avait-elle pas été un prétexte commode pour le régime loduarien afin de se débarrasser de toute opposition ? Après tout, les autorités communistes avaient officiellement proposé de financer des partis communistes à l’international, proposant dans le même mouvement de soutenir des groupes révolutionnaires. Il n’était pas étonnant que le régime en profite pour faire taire la moindre opposition à l’intérieur de ses frontières et s’attire la sympathie de la communauté internationale en se faisant passer pour une population martyr.

L’agente jashurienne ne désespérait pas de trouver plus de preuves sur cette armée des ombres. Jusqu’à présent, celle-ci avait réussi à frapper des cibles bien précises et créé la confusion dans un pays pourtant parfaitement ordonné et régulé par un parti unique. Comment un régime communiste à forte inspiration totalitaire pouvait-il ne pas avoir connaissance de la dissidence dans sa population ? Pour Pepper Flow, la principale hypothèse était que l’armée des ombres avait été sinon financée, sinon « autorisée » à créer le chaos dans le pays afin que le régime puisse montrer sa toute puissance et passer pour un sauveur auprès de la population, rappelant aux Loduariens que le Parti était à la fois le gardien de la révolution, mais aussi le geôlier …

Des prisonniers de l’armée des ombres, nul n’en avait aucune trace. Les prisons loduariennes ne répondaient à aucune question et vu la paranoïa du régime communiste loduarien, il aurait été vain d’essayer d’obtenir des informations précises sur l’identité des prisonniers effectués par les forces anti-terroristes.

La demoiselle sirotait un café frappé obtenu dans l’un des bars de Lyonnar. La Sérénité avait désormais les informations qu’elle désirait. Le régime loduarien n’était pas un régime fiable sur le long terme. Un pays capable de faire prisonnier l’ensemble de sa population et d’établir la loi martiale et un Etat totalitaire sur une menace terroriste n’était pas digne de confiance. A vrai dire, il aurait été étonnant qu’il en fusse autrement. Les régimes communistes étaient toujours tentés de s’assoir sur les droits fondamentaux des individus pour poursuivre leurs propres objectifs.

La jeune femme finissait son article pour le journal de Carnavale qui lui servait de couverture. Il s’agissait d’une petite brève de voyage sur les localités loduariennes sympathiques … autant dire que vu l’état du pays après sa lutte contre le terrorisme, l’article se résumait à une page écrit gros … La journaliste soupira : au moins, la nourriture était bonne …
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Avis aux Almariens de Loduarie


Almariens de Loduarie,
Depuis de malheureusement nombreuses années, votre pays s’est transformé en une zone de chaos qui ne peut que provoquer l’empathie de vos frères Clovaniens. L’Empire ne peut que se soucier de votre sort et vous assure qu’il sera toujours prêt à vous venir en aide si la situation l’exige. L’enfer communiste n’est pas éternel, contrairement à la compassion des Almariens Impériaux.
En souhaitant que vous puissiez entendre ce message,
Bon courage,
Gaspard Razoumikhine, ministre Impérial des Affaires Étrangères.
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08/12/2007-4h28 : Dans un avion tactique au dessus de la ville de Galaisie, Loduarie

La coque de l'avion tanguais légèrement à cause des intempéries, mais à part ça, un calme régnais dans l'avion. C'était un petit avion tactique utilisé pour larguer des petites escouades de soldats. Mais l'agent α-00847 était le seul à bord qui s'apprêtais à sauter. Tout était paré, l'arrière de la carlingue s'ouvrit, un gars lui fit un geste d'acquiescement et il sauta. Le visuel était réduit, mais tout était chronométré : 3 seconde de chute, ouverture du parachute, puis le parachute descendit, révélant le sol petit à petit.

L'agent se posa au sol, rembourra son parachute dans le sac à dos puis, le cacha, nota bien l'endroit où il était et partit en direction du petit village. Armé d'un simple glock 18 avec suppresseur et viseur eotech 522, il se dirigea où Mikhail Sviho était censé être d'après l'informateur Loduarien : une cabane en bois au bord du village. Le but était simple : tuer Mikhail avant de faire disparaitre les preuves. Arrivé sur place, l'agent α-00847 évalua la situation : il pouvait voir la Mikhail en train de nettoyer un revolver, la clope au bec. C’est alors que lui vint une idée : faire passer sa mort pour un simple fumeur mort dans un incendie causé par sa cigarette jetée au sol en bois. Même si en cette période le bois est très humide, l’intérieur de la cabane était sec grâce à un poil à bois qui réchauffais la pièce et l’extérieur, très froid, stoppera facilement le feu avant qu’il n’atteigne les habitations.

L’agent α-00847 décida d’agir : il tira une balle net et précise dans le torse de sa cible qui s’effondra sur le coup. Il se dépêcha d’entrer dans la cabane, renversa le poil, s’assura que le feu prenais forme et s’enfuis récupérer son parachute. Comme convenu, un autre agent vint le récupérer et l’emmena jusqu’a une clairière où un hélicoptère l’attendait. L’agent avait accompli sa mission avec brio et rentrait au Reylos.
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Aberdeen, ville industrielle, Makt, 6h47

Les révolutions finissent toujours mal.

Il se réveilla la boule au ventre, il faut dire que ce qui allait se passer dans les prochaines heures, jours, semaines, allaient changer sa vie, voir même le cours de l'histoire. Il alla aux toilettes relâcher la pression qui s'abattait sur lui, et se redirigea sur son lit, posa sa valise et il fut un dernier petit check up. Ce serait bête d'oublier une brosse à dent. Une fois tout vérifié et revérifié, il quitta son logis. Le soleil se leva doucement dans le ciel pollué d'Aberdeen. Il prit un taxi, il contempla, peut-être la dernière fois si il ne revenait pas vivant, la ville. Le chauffeur, après avoir fait la ribambelle d'actes et de gestes polis pour avoir ses cinq étoiles sur Öber, le déposa au port d'Aberdeen. Les imposants cargos dominaient les quais, le bruit des ouvriers constituait le bruit de fond de la scène. Notre protagonistes ne pouvait s'empêcher de serrer le poing en voyant ces ouvriers travaillant dur. Il marcha et, près d'un petit bâtiment qui s'apparenter être le point d'information ou les toilettes, se trouvait deux autres individus qu'il connaissait : ses "camarades". Il alla à leur rencontre.

"Bonjour, camarades."
Les deux éteignirent leur cigarettes et un d'entre eux prit la parole.
"Lukkas ! Putain on t'attendait même plus, alors, prêt pour cette aventure camarade ?"
Il répondit avec un bruit de bouche, ne disant pas un mot, trop perdu dans ses pensées pour répondre.
"Bon, on va bientôt partir, dans deux jours, nous serons à Helmi dans le Syndikaali."

Ils allèrent en direction du comptoir pour valider leurs billets et vérifier leurs valises, et ils montèrent dans le navire pharois, en direction de Helmi. Ils étaient bien lotis dans ce bateau, y'a pas à dire ils sont forts pour tout ce qui est sur l'eau les Pharois... Ils se trouvèrent dans une cabine de trois lits, avec un hublot pour contempler la mer. Il était 11h, le navire quitta Aberdeen. C'était le début de l'aventure pour Lukkas et ses deux camarades.

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Océan du Nord

La mer était glaciale, des icebergs étaient parsemés sur des kilomètres. Naviguer en Océan du Nord en plein hiver est quelque chose de dangereux. Les vagues atteignaient des hauteurs monstres et tapaient sur la coque du navire, et la visibilité était réduite dû à la brume épaisse. Ils allaient passer deux jours, deux jours où ils allaient se briefer sur ce qui allait suivre : après être arrivé à Helmi, ils allaient retrouver d'autres camarades à Kanavaportti puis reprendre un bateau, cette fois illégalement, jusqu'à Brad-Gdavi en Bratolia, traverser la frontière gallouèse et, enfin, entrer en Loudarie. Ils allaient accomplir leur devoir là-bas. Ils dégustèrent les différentes spécialités pharoises proposées à bord par le seul "restaurant" du bateau et continuèrent leur plan. Ils arrivèrent à Helmi sains et saufs. Une fois descendus de l'embarcation, une voiture attendait devant le port. Ils se dirigèrent vers celle-ci et un d'eux, le plus vieux, prononça la phrase : "Quand est-ce que fera t-il jour, camarade ?"
Le chauffeur réponda "Lorsque les peuples se lèveront"
Ce dernier leur ouvra la porte, ils montèrent. Il les conduisit dans un vieux pub de la ville assez loin du centre ville, dans un quartier assez mal-famé. Avant de descendre le chauffeur exprima ces derniers mots "Quand vous serez en Loudarie, ne croyez personne. Si vous vous faites chopés par la police secrète, ce sera fini pour vous. Ne mourrez pas, vous êtes encore jeunes." Ils se dirent au revoir, et nos trois camarades entrèrent dans le bar, dans l'arrière boutique.

"Bonsoir camarades, vous avez fait bonne route j'espère !'

- Oui, ça va, la voiture m'a mis un peu mal mais tranquille.

- Bon, tant que vous êtes là c'est que c'est bon... Comment vont nos camarades à Makt ?

- Plutôt bien, à vrai dire, avec les appels du nouveau parti là, l'Union des Socialstes-Nationaux, beaucoup de maktois désirent plus de variété politique. On peut commencer à s'assumer véritablement. On a pour projet de se présenter aux élections législatives de 2010.

- Ah super ! Les choses bougent... Un parti anarcho-syndicaliste à Makt !

- En espérant que cela fasse succès.

- Il faut éduquer le peuple sur notre idéologie pour qu'elle l'embrasse. Regardez au Syndikaali, on a aucun problème.

- Ouais, c'est vrai.

- Bon, les deux gugus vont pas tarder à arriver, ils vous accompagneront jusqu'à Kanavaportti. Bon après vous ferez le voyage seuls mais dès que vous allez arriver en Loudarie, beaucoup de camarades vous attendront."


Ils attendèrent vingt minutes. Ils discutèrent. Deux hommes vinrent s'ajouter à eux. C'était les fameux "gugus" dont l'homme parlait.
Ils sortirent du pub, et prirent une voiture. Ils étaient partis pour plusieurs heures de route.

On vous épargne les détails de ce long voyage pas très passionnants, ils sillonnèrent les plaines du Syndikaali. Après plusieurs heures, ils arrivèrent à Kanavaportti. Les adieux étaient de nouveaux faits avec les deux accompagnateurs, et pendant qu'un voyage prenait fin, un autre débutait.

Ils allaient, avec un bateau de pêche, traverser la manche du Nord. Il allait falloir passer incognito dans cette mer très empruntée. Huit jours de traversée. Ils avaient de quoi tenir en eau, nourriture etc... La mer était un peu agitée, mais la météo était clémente pour toute la semaine. Une expérience de plus pour les trois hommes. Un d'entre eux enlevèrent le nœud qui attachait le bateau au port, et le petit bateau se lança dans cette immense mer. Les journées étaient longues, et les nuits étaient glaciales. Lors du quatrième jour, ils durent changer de cap, un cargo se trouvait pas loin de leur embarcation. Il ne fallait pas se faire repérer. Après huit longs jours de traversée, ils arrivèrent sur les côtes de Bratolia. Ils s'accostèrent pas si loin de la ville dans un coin pas très visible et Lukkas se chargea de couler le navire. Pas loin de la côte déserte, il y avait une route. Ils firent du stop et une voiture s'arrêta : direction Bratista, une petite ville frontalière de Bratolia. Ils étaient silencieux lors du voyage, ils ne voulait pas trop dévoiler leurs desseins assez révolutionnaires. C'est ainsi qu'ils firent la route et comme à chaque fois, un voyage touchait à sa fin, un autre débutait. Ils quittèrent Bratolia et entrèrent en Gallouèse.

Quel beau pays la Gallouèse. Nos protagonistes n'ont même pas eu la chance de visiter ce pays. Faux papiers en poche, ils louèrent un véhicule dans une ville moyenne proche de la frontière. Un SUV Walserreichien, une voiture de qualité donc. Ils traversèrent cet état et arrivèrent non-loin de la frontière Loudarienne au sud. Le plus difficile commença. Ils abandonnèrent la voiture louée, et essayèrent de repérer un point délaissé par les gardes frontières de Loudarie. La nuit tomba. A 2h du matin, une faille a été repéré. Ils prirent leur courage à deux mains, et entrèrent en Loudarie. Ils coururent le plus vite possible pour s'éloigner de la frontière. Ils s'enfoncèrent dans les bois sombres, et après une marche longue, ils atteignirent une route, totalement perdus, à 4h du matin. Un camionneur passait par là et leur proposa de les emmener à Lyonnars. Ils se rappelèrent des mots du Pharois, mais décident de ne pas prendre en compte ce danger. Ils avaient raison.

Ils arrivèrent à Lyonnars, le voyage était fini. Là-bas, ils rejoignirent un groupe de camarades dans un bâtiment isolé en banlieue de la ville, dans une cave. Ils étaient tous en noirs, et des drapeaux de la cause anarcho-syndicaliste partout.

"Combien y'a t-il de camarades en Loudarie !?" s'interrogea Lukkas
Un homme prit la parole :
"25 000. Et des camarades nous rejoignent de partout dans le monde chaque semaine."

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Des tempêtes noires agitent les airs
Des nuages sombres nous empêchent de voir.
Même si la mort et la douleur nous attendent
Le devoir nous appelle contre l'ennemi.
Le bien le plus précieux est la liberté
Il faut la défendre avec foi et courage.
Lève le drapeau révolutionnaire
Qui sans arrêt nous mène vers le triomphe
Lève le drapeau révolutionnaire
Qui sans arrêt nous mène vers le triomphe
Debout peuple ouvrier, au combat
Il faut vaincre la réaction :
Aux barricades ! Aux barricades !
Pour le triomphe de la Confédération !
Aux barricades ! Aux barricades !
Pour le triomphe de la Confédération.
Pour le triomphe de la Confédération.
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La fraternité se cultive à la graine

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« Du grand combat fratricide entre partisans de la liberté et de l’égalité, une dichotomie abusive mais surexploitée dans les médias bourgeois et réactionnaires qui antagonisent l’adversaire communiste comme un ennemi des libertés – de commerce, le Syndikaali fait bande à part en misant sur la fraternité.
Certains n’y verront qu’un calcul cynique au service d’intérêts bassement économiques, l’entrisme des diasporas pharoises dans les sociétés étant l’un des piliers de la stratégie de la nation contrebandière, mais d’autres sauront apprécier ces initiatives à leur juste valeur. En effet, face à l’échec des pays du socialisme réel, et la pente fatale de l’autoritarisme qu’empruntent les nations capitalistes, le modèle civilisationnel pharois, niché dans les marges et les entreponts, s’appuie en grande partie sur la sympathie que peut susciter sa population. Ce n’est pourtant pas une mince affaire quand on sait à quel point le caractère dissipé des Pharois, fruit d’une éducation libertaire et permissive, va souvent à l’encontre de la tranquillité bourgeoise des nations bien installées.

Pourquoi donc ce pari de la fraternité ?

Sans doute parce d’un charybde en scylla, il est le seul axe sur lequel peuvent se déployer les ambitions vitalistes de la geste pirate. Loin du désir de régenter les vies, par l’Etat ou le marché, le Syndikaali a délégué une grande part de ses affaires politiques aux initiatives privées de sa population. Or, un tel désengagement de toute autorité publique ne peut tenir qu’à l’unique condition que ladite population, entièrement souveraine et responsable, adhère à un minimum de principes. Ceux-ci sont clairs : anti-impérialisme, anticolonialisme, antifascisme. Contre ceux qui se réclament d’idéologies normatives, la geste pirate existe en creux du monde, dans sa négativité, parce qu’elle n’a pas de doctrine elle ne revendique rien ce qui lui laisse ouvert le champ quasi-absolu des possibles. Voilà l’humanisme qu’incarne une fraternité subversive, voir l’autre comme un semblable et non comme un objet ou un horizon de conquête. »

- Extrait du livre « de la geste aux gestes, le Syndikaali face au monde » du capitaine député Joani.


La corne de brume venait de retentir pour la deuxième fois. Lorsqu’on soufflerait dedans encore, les navires largueraient les amarres et charge à ceux restés à quai de rentrer par leurs propres moyens.

Cela faisait dix jours exactement que l'Opettaja et le Kouluttaja, les deux navires écoles du Syndikaali avaient pénétré dans le port de Doline, la ville la plus au nord de la Loduarie Communiste. Cette étape était la dernière sur le vieux continent eurysien et marquerait symboliquement le véritable début de la formation maritime des jeunes pharois puisque s’ensuivrait ensuite une traversée de plus de trois mille kilomètres en mer pour rejoindre les côtes de l’Aleucie et de Saint-Marquise. Jusqu’à Doline, les premiers temps du service militaire s’étaient surtout organisés autour de moments dédiés à l’apprentissage des consignes de sécurité, à la rigueur basique nécessaire à la navigation, ainsi qu’à des enseignements assez généraux et théoriques sur la géographie du monde et les divers étapes du parcours prévu.
C’était seulement au départ de Kotios qu’on avait annoncé aux appelés du contingent que les navires feraient une escale supplémentaire par la Loduarie, justifiée par quelques explications du contexte politique au Prodnov et de la raison de ce récent rapprochement avec les nations communistes. L’occasion d’apprendre quelques rudiments d’ histoire des idées, les différences de base entre la théorie classique de la valeur et la théorie néoclassique ainsi qu’une rétrospective sur l’histoire du marxisme de ses débuts à nos jours. Vaste programme largement survolé mais qui visait à donner aux jeunes Pharois quelques clefs de compréhension nécessaires à l’appréhension du monde et du pays dans lequel ils étaient appelés à résider une semaine.

Bien qu’elle se réclame d’une forme libertaire du communisme, la Loduarie n’était pas complètement connue pour être la nation la plus apaisée du continent, d’autant que divers points de tension l’opposaient à ses voisins, entrainant de fait une rapide militarisation de la société. Il s’agissait donc de s’éviter les plus grosses gaffes, sachant que les Pharois en feraient de toute façon forcément. Plus largement, cette étape dans une nation communiste était un bon moyen de permettre aux futurs marins de mieux comprendre les subtilités d’une économie socialisée, ce qui différait du capitalisme et comment en exploiter les forces et faiblesses. On ne faisait pas du commerce en Loduarie comme on pouvait en faire à Carnavale, pourtant sa voisine, et chaque modèle avait son intérêt pour quelqu’un de malin.
Bien entendu, le but premier – et affiché – du tour du monde pharois était de lier les nouvelles générations entre-elles, mais le Syndikaali savait aussi parfaitement que lesdites générations seraient en partie amenées à rejoindre les rangs des contrebandiers qui faisaient la fortune du pays et qu’une bonne connaissance des rouages économiques du monde leur serait nécessaire pour stimuler leurs initiatives à l’étranger.

Aux cours d’économie s’ajoutèrent également des cours d’anthropologie et une petite histoire de la Loduarie et de l’ancien Empire Francien qui avait un jour unifié une majeure partie de l’Eurysie de l’ouest et dont on retrouvait les restes de l’héritage dans les cultures de la région.
Si certains Pharois avaient pu avoir un aperçu des cultures latines et franciennes au contact des diasporas francisquiennes et listoniennes présentes sur le sol du Syndikaali, un grand nombre d’entre eux toutefois étaient originaires de zones moins urbaines et n’avaient donc connu que les plus pures traditions albiennes, sans guère d’ouverture sur l’étranger. Il s’agissait de préparer en amont le choc des cultures qui attendait à coup sûr des jeunes gens à peine extirpés de leurs côtes rocheuses et qui découvriraient bientôt les plages de l’Eurysie occidentale.


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Dix jours. Dix jours passés en Loduarie et la deuxième corne de brume venait de retentir. Sur le pont des navires jumeaux, plusieurs dizaines de jeunes gens agitaient les bras pour saluer des camarades loduariens laissés à terre, tandis que leurs aînés gueulaient aux retardataires de grimper en vitesse.

Sur les quais, deux amis tardent à se quitter. Dix jours c’est court, mais parfois suffisant, surtout quand la plupart des activités proposées par les officiers militaires ont constitués en exercices communs entre cadets loduariens et pharois. L’entrainement abat certains tabous, l’exercice physique révèle des failles que la politesse et les manières camouflent en société. Tout le monde peut paraitre très sûr de lui jusqu’à devoir traverser un précipice seulement accroché à une corde de singe. Tout le monde peut paraitre élégant, jusqu’à arborer le visage rougeau et trempé de sueur qui accompagne les longues séances de course à pied.
Il y a des drames, des inimités. Certains se font martyriser, humilier, d’autres au contraire passent un bon moment, parfois parce qu’ils tapent sur les premiers. C’est la complexité de l’exercice et de mettre dans un seul lieu tant de jeunes âmes fluides et plastiques dont la structure est sans cesse en renégociation. On s’adapte aux autres par défaut, dans la joie ou la peine, le plaisir ou la souffrance. Confronté à l’humain dans sa complexité, les verrous sautent par la force des choses, les éducations se fracassent lourdement sur le rocher du réel.

Le Syndikaali, biberonné à la pensée libertaire, connait tout le danger que fait planer la famille sur la société, matrice de l’ordre à venir et des réflexes conservateurs. Le service est conçu pour briser le carcan et émanciper l’individu. L’expérience est riche, mais traumatique.

Dix jours, ce n’est qu’un avant-goût. Sur les quais, on se promet de se revoir. « Dans un an ! » « Tu viendras passer des vacances. »

La barrière de la langue se dépasse étonnement vite face au désir et à la nécessité. Qui veut parler parle, quitte à le faire avec ses mains, ou son cœur. Le rire, s’il est sincère, n’a pas de langue. Il dépasse la médiocre architecture des mots. Ces derniers sont réduits à leur quintessence « merci » « oui » « non » « viens » « stop » « attention » « manger ? » « bonne nuit » « boire ! » « fumer ? » « nager ! » « sexy... » « ami ».
Et puis d’autres dont le ton suffit pour en deviner le sens « loduachien » « communiste de merde » « va niquer ta mère ». Il y a eu des bagarres, et des émois sans doute. Ainsi se forge un pharois et sans doute un peu, l’espace de ces quelques jours, les loduariens.


La troisième corne de brume voit se relever les ponts qui reliaient les navires au quai. Adieu Loduarie, adieu, ou à bientôt. Assurément, les Pharois reviendront, comme la mer ils refluent, mais cette plage déserte a l’aspect d’une promesse.

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  • Attention !
Le centre météorologique princier de Vale prévoit le survol d'un nuage chimique de niveau 4 sur l'échelle d'Escuffin au dessus de la ville de Port-Lodin. Le Conseil municipal de Carnavale invite les Loduariens à ne pas respirer trop intensément pendant son passage.
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economist

La Loduarie Communiste et l’affaire catastrophique des avions civils arraisonnés par l’O.N.C et la Chasse Lofotène au Prodnov



Mais quelle mouche a pu t-elle bien piquer les dirigeants de la Loduarie Communiste pour tenter une manœuvre aussi hasardeuse que risquée que celle d’envoyer une trentaine d'appareils de la flotte aéronautique civile loduarienne en pleine zone de conflit, située à plusieurs milliers de km de leur nation, dans l’espace aérien du territoire Prodnovien alors sous exclusion aérienne militaire ?
C'est pourtant l'incroyable mésaventure qu'on connu les pilotes et équipages d'avions C-130 qui ont bien failli être abattus par les intercepteurs lofotènes, les Aiglons, et leurs avions de chasse de classe, après la pénétration non autorisée de l'espace aérien de la R.P.L (République Libre du Prodnov) dans les environs de la région frontalière reylos-prodnovienne, objet de nombreuses tensions et d'une intense activité militaire de chaque côté de la frontière.

Une aventure d’autant plus incompréhensible que le nombre d’aéronefs est impressionnant voir démesuré, 30 appareils, ce n’est plus une opération de secours, c’est une évacuation massive à ce niveau, alors que le secteur aéronautique de la Loduarie Communiste n’est pas non plus le plus florissant du monde, bien que largement subventionné par l’Etat socialiste. Même si les appareils en question n’étaient pas flambants neufs et n’étaient pas des bijoux de technologie dernier cri, il n’en demeure pas moins que leur arraisonnement et leur mise en demeure, ainsi que la capture de leurs équipages, est un coup dur au secteur civil de ce pays. L’impact sur les vols internationaux en Loduarie est sans commune mesure, sans parler de l’image désastreuse du pays qui, faute de préparation suffisante et murement réfléchie, semble s’être complètement abandonnés à l’idée fantasque de forcer le passage, sans en mesurer les conséquences, non seulement pour ses pilotes, mais également pour les potentiels passagers qui auraient pu embarquer.
Il semble acquis sur les stratèges Loduariens se soient emballés à l’idée d’une épreuve de force face à l’O.N.C sur le terrain idéologique, alors qu’ils n’avaient aucun intérêt stratégique au Prodnov.

Résultats une perte sèche estimée à une valeur globale de 3 milliards d’écobelts, si l’on évalue le prix moyen d’un long courrier standard C-130 de 300 places, à 103 millions d’écobelts. Le secteur public de l’aviation non militaire de la Loduarie pourra t elle se relever d’une perte aussi brutale qu’évitable ?
De nombreuses compagnies déconseillaient fortement de se rendre dans ce pays, mais depuis peu, la Loduarie Communiste est frappée par une interdiction totale, chose assez rare, et figure en tête de la liste noire des pays les plus dangereux pour les compagnies aériennes lofotènes.
En outre, le Département d’Etat Fédéral aux Affaires Etrangères a étendu l’embargo et le blocus de l’armement et équipement militaire à tout produit d’exportation en direction de la Loduarie.

C130loduarien
Le C-130, un modèle robuste et fiable, mais démodé et jugé peu maniable par rapport aux modèles plus récents utilisés par les membres de l'O.N.C

« C’est fort regrettable et les agissements des dirigeants de la Loduarie Communiste sont irresponsables et font peser de graves menaces pour la stabilité économique de ce pays, qui s’enfonce toujours un peu plus dans le népotisme et les délires totalitaires d’une idéologie mortifère. De plus en plus de rumeurs, témoignages et bribes de journalistes qui ont eu l’opportunité de séjourner brièvement dans ce pays rapportent de plus en plus de faits troublants. Et quand je veux parler de faits troublants, je veux parler de choses terribles et indicibles. Rien d’avéré à ce stade, mais depuis la violation totalement inconcevable de la zone d’exclusion aérienne au Prodnov, l’instabilité et l’irrationnalité de cette nation nous conduisent à prendre des mesures de précaution pour nos citoyens, et des mesures de rétorsion à l’encontre d’un pays qui se croit tout permit, au risque de déclencher de nouvelles hostilités dans une région déjà fort instable.
Il y a déjà assez d’incendies en Eurysie pour qu’on y rajoute un pyromane de plus ! »


Telles furent les déclarations de la Conseillère d’Etat madame Alexis de Vengerberg.



Toujours est il que l’O.N.C a dû intervenir massivement pour protéger la population civile de Staïglad et de ses environs suite à l’entrée en guerre de l’Union Albienne et de son invasion par les troupes lutharoviennes, norstalkiennes et pharoises, et la Chasse Lofotène a rapidement fait montre de sang froid et de grande compétence dans l’arraisonnement et la capture des avions loduariens, sans incident et sans avoir dégénérer en conflit ouvert. Les équipages ont été mis sous secret et interrogés, sans qu’il était possible d’obtneir de plus vastes renseignements et informations sur l’opération, ses détails, ses objectifs. Il semblerait contre toute attente que la strarégie est vraiment été définie sur un coup de tête, d’après une source officielle détachée auprès du contingent militaire de Staïglad, la Task Force Baldr.

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Un pilote loduarien lors de son arrestation par la UP Air Force du Lofoten, visiblement abasourdi et sous le choc de ce qui vient de se produire

Ces derniers sont actuellement sous bonne garde de l’O.N.C et n’ont, pour le moment, pas émis le souhait de rentrer dans leur pays natal. Certains viendraient seulement de prendre conscience des enjeux et des dangers auxquels ils ont été exposés sans vraiment connaître la nature exacte de leur mission, tant le secret et l’opacité qui entoure les directives et l’organisation militaire loduarienne tourne à la paranoïa absurde.

Les 30 long courriers, des modèles assez anciens mais tout à fait fonctionnels et opérationnels, vont rejoindre la flotte civile de la compagnie nationale prodnovienne. Leur carlingue sera repeinte aux couleurs nationales et seront mises en service prochainement. Cet apport soudain et inespéré à l’aviation civile du prodnov est plus que bienvenu. Le gouvernement provisoire de transition de la République Libre du Prodnov a par ailleurs chaleureusement remercié la Loduarie, pour ce don généraux à leur toute nouvelle république, et espère qu’elles marqueront le pas d’une future et hypothétique relation pacifiée et pacifiste entre la R.P.L et la Loduarie, sous conditions toutefois à ce qu’elle cesse d’intervenir sur des territoires qu’elle considère acquis à sa cause alors qu’il n’en est rien, et à fortiori quand personne ne lui as rien demandé.
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El Boletin

12 février 2008 - Le gouvernement loduarien menace d’abattre des avions civils étrangers qui survoleraient son espace aérien, “un acte de démence” dénoncé par les autorités alguarenas.


survol d'un avion civil.
Quelle espérance de vie pour les avions civils étrangers en Loduarie?


Les autorités alguarenas ont dénoncé ce qu’elles qualifient de nouvelle démonstration de démence, de la part des autorités loduariennes, après que ces dernières aient déclaré avoir ordonné la destruction de tous les aéronefs civils des États membres de l’ONC survolant son espace aérien. “Une menace inacceptable qui en cas de mise à exécution, nous obligerait à opposer au gouvernement Loduarie, des mesures dévastatrices, inarrêtables et létales…” a confié la présidente fédérale Mazeri Abrogara, sans jamais évoquer la possibilité qu’une action militaire contre la Loduarie ait lieu.

Dans un communiqué officiel et énoncé par Anastasia Praud, représentante de l'assemblée des décisions politiques de la Loduarie communiste, la gouvernance loduarienne affirmait que “tous les avions civils, militaires et de transports traversant l'espace aérien Loduarien seront abattus sans sommations préalables“. Sous-entendu, aucun flux aérien, de biens et de personnes, en provenance d’un des neuf États membres de l’ONC, ne peut survoler l’espace aérien loduarien sous peine d’être instamment abattu".

Le fait que les autorités loduariennes aient manifesté la volonté d’abattre des appareils civils étrangers sur son territoire traduit deux sentiments, tout à fait conciliables dans cette circonstance:
  • Première interprétation, la gouvernance loduarienne assume une logique de surenchère extrême, après la présence au Prodnov d’un contingent militaire de l’ONC. Cela traduit une ligne politique loduarienne jusqu’au boutiste, qui ne se contente plus d’objectifs militaires mais fait de la lutte contre les personnes et les biens de nations étrangères, une motivation à la guerre elle-même.
  • Deuxième connotation autour de cette déclaration, l’impuissance loduarienne manifeste. Le fait que la gouvernance loduarienne applique cette menace à son seul territoire, alors même que le rapport de force politique se déroule au Prodnov, témoigne de façon notoire, d’une incapacité à occuper militairement le terrain prodnovien, et à y opposer une force suffisante à l'exécution de sa menace. Par ailleurs, sous cette déclaration, le gouvernement loduarien identifie des cibles civils, là où il pourrait engager des unités militaires de l’ONC, en charge d’effectuer des ponts aériens vers le Prodnov, d’y acheminer de l’armement. Il est aisé de voir à quel point la Loduarie vise à côté de la plaque.

“La Loduarie, faute de pouvoir exporter sa menace jusqu’au Prodnov, va surenchérir sur son territoire, en promettant la destruction des appareils civils des États membres de l’ONC qui survoleraient son territoire. C’est petit, vil, mesquin et particulièrement autodestructeur que de promettre l’élimination des appareils civils étrangers, qui viennent sur son territoire pour permettre la coopération scientifique, la rencontre entre des investisseurs et les porteurs de projets, ainsi que tous les échanges préalables au développement d’une nation” a exposé de son côté Felicity Edminston, politologue heenylthaine, “je ne suis pas certaine que la Loduarie ait quelque chose à y gagner, si ce n’est un brin d’orgueil” finit-elle par nous confier, avec un dubitatisme manifeste.
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Le 14 février 2008 – Lyonnars, capitale de la Loduarie Communiste

Ambassade de Saint Marquise
L’ambassade de Saint-Marquise en Loduarie Communiste

Les portes de l’ambassade saint-marquoise s’ouvrirent dès 6h du matin pour les accueillir. Bagages à la main, mines fatiguées, stress visible, les étudiants de l’université nationale d’Agartha du département d’architecture avaient été réveillés aux aurores. Sommés par le Hall des Ambassadeurs de quitter immédiatement l’hôtel qu’ils occupaient, ils avaient à peine eu le temps de faire leurs bagages pour se retrouver manu militari dans un minibus les amenant à l’ambassade saint-marquoise.

Les étudiants inquiets questionnaient leur professeur. Ne devaient-ils pas partir de la Loduarie par bateau ? Que se passait-il au niveau international pour que leur rapatriement soit si complexe ? La réponse était plutôt simple : la Loduarie avait décidé de prendre les ressortissants jashuriens en otage pour forcer l’Organisation des Nations Commerçantes à mettre les bouchées doubles pour libérer les équipages de bord de la flotte aérienne loduarienne. Il s’agissait là d’un coup-bas de la part du gouvernement loduarien, qui confirmait qu’il ne faisait que peu cas de la vie des innocents. La Troisième République du Jashuria, par l’entremise du Hall des Ambassadeurs, avait utilisé le réseau diplomatique mis en place pour ce genre de cas pour prévenir les ressortissants jashuriens de sortir immédiatement de leurs hôtels pour se rendre dans les ambassades alliées les plus proches.

Les étudiants de l’université d’Agartha étaient en voyage d’étude, un voyage qui devait leur permettre d’appréhender les transformations de l’architecture communiste et d’observer les permanences dans les conceptions architecturales de l’ancienne république loduarienne. Force était de constater que ce voyage, qui devait durer un bon mois, risquait de s’éterniser au vu de la tension entre le Jashuria et la Loduarie.

Accueillis par les autorités saint-marquoises en urgence, les étudiants s’installèrent dans le hall de l’ambassade, avant d’être conduits à un petit déjeuner dans une salle attenante. Les ambassadeurs jashuriens avaient fait des pieds et des mains pour que les étudiants puissent s’installer et bénéficier de la protection de l’ambassade étrangère. Fort heureusement, l’amitié entre Saint-Marquise et le Jashuria avait fini par payer et le cortège étudiant pouvait dès à présent se reposer.


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Ambassade du Norstalkian
L’ambassade du Norstalkian en Loduarie Communiste

Quelques dizaines de minutes plus tard à l’autre bout de la ville, une dizaine de personnes mal réveillées se présentèrent à l’ambassade norstalkienne. Il s’agissait ni plus ni moins que l’équipe de tournage de Amnuay Panichwit, le célèbre réalisateur de documentaires historiques. Transportant avec eux leur matériel de tournage, l’équipe avait été tenue éveillée depuis minuit et avait préparé les bagages afin de pouvoir prendre la fourgonnette norstalkienne au plus tard à 4h du matin.

L’équipe de tournage d’Amnuay Panichwit réalisait un travail de tournage pour son prochain documentaire sur l’ancienne république loduarienne. Panichwit avait, avec son équipe, préparé toute une série d’entretiens avec des personnalités importantes de la Loduarie afin d’en brosser le portrait et donner au monde la possibilité de mieux comprendre les évolutions de ce pays vers ce qu’il était devenu aujourd’hui. Le réalisateur pestait : tout ce travail était foutu et il allait falloir faire comprendre à ses financeurs qu’il faudrait réaliser une partie des entretiens à distance. Les pellicules et les numériques étaient rangés dans de grandes caisses scellées. Avec tout ce qu’ils avaient pu récupérer comme matière filmique, il y avait de quoi faire un film pas trop dégueu … un documentaire à passer sur une chaine de grande écoute le samedi soir … mais c’était bien loin de ce qu’il avait espéré : pouvoir utiliser cette opportunité pour lancer une grande série de documentaires sur les pays communistes et ce qu’il appelait lui-même le « Grand Bond en Arrière ».

Débarqué à l’ambassade norstalkienne, le réalisateur et ses équipiers attendaient patiemment de pouvoir être évacués du pays. Mais les Jashuriens se doutaient bien que cela risquait d’être plus compliqué que prévu. Le Hall des Ambassadeurs avait fait des pieds et des mains pour que le Royaume de Norstalkian accepte ses ressortissants. En un sens, le réalisateur pouvait s’estimer heureux d’être en sécurité avec ses équipes, bien qu’il n’appréciât guère n’être qu’un simple pion dans un échiquier international.

Armé d’un café et pianotant sur son ordinateur portable, le réalisateur profitait de la connexion internet de l’ambassade norstalkienne pour communiquer avec les services diplomatiques jashuriens. Visiblement, le mot d’ordre était de patienter … le temps que la situation se tasse et que les ressortissants nazumis puissent être évacués en toute sécurité. Apparemment, des étudiants se trouvaient dans l’ambassade saint-marquoise au même moment. Il renifla et se gratta la barbe … Des étudiants effectuant un travail sur l’architecture communiste et pré-communiste loduarienne ? Ca pourrait faire un excellent sujet de documentaire. Il griffonna le numéro de l’ambassade saint-marquoise. Quitte à être coincé en Loduarie … autant en profiter le plus possible. Ce n’était pas tous les jours que l’on pouvait être otage d’un pays communiste.

Ses producteurs allaient sûrement apprécier ça.
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economist


Rubrique dernières actualités internationales : " La Loduarie et sa "guerre" du ciel, futur Prodnov ou bien Listonie bis ?"

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Avion de la compagnie nationale Lofoten Airways, en théorie menacé d'être abattu dans l'hypothèse d'un survol du territoire loduarien




L'affaire dite des avions loduariens :

"Tout va de mal en pis en Loduarie", tel pourrait être le refrain d'une chanson populaire si la situation politique de cet Etat eurysien ultra autoritaire n'était pas si préoccupante. Remettons nous dans le contexte : alors qu’Air Prodnov avait vu la capacité de sa flotte augmenter de plus de près de 50% grâce à l’apport soudain et inespéré de 28 avions long-courrier quadri-réacteurs loduariens, la question du sort des pilotes des appareils arraisonnés par l’O.N.C demeurait en suspens.

Après la déclaration du gouvernement officiel loduarien que tout aéronef, qu’il soit militaire ou seulement civil, immatriculé dans l’une des nations de l’O.N.C serait tout simplement purement et simplement abattu sans sommation, ce qui équivaut au mieux, à un acte terroriste, au pire, à une déclaration de guerre, il apparaissait de plus en plus improbable et incertain que les équipages Loduariens rejoignent à court terme leur patrie d’origine, ne serait ce que d’un point de vue technique et logistique. L’irrationalité et l’imprévisibilité de l’état communiste fait peser des menaces pour l’intégrité physique non seulement des personnels militaires et civils de l’O.N.C actuellement mobilisés au Prodnov, mais la sécurité des Loduariens eux -même semble compromise.

Par ailleurs, la déclaration du gouvernement loduarien fut très diversement accueillie par leurs compatriotes, déjà échaudés d’avoir ainsi été utilisés comme appâts et cibles vivantes potentielles, dans le seul but de créer un incident et un précédent ayant pu avoir de lourdes conséquences. Puisque désormais leur rapatriement devenait également risqué, et qu’ils pouvaient être abattus par leur propre DCA, cela remettait les choses en perspective, et beaucoup s'interrogeaient sur leur avenir, d'autres avaient déjà fait des choix qu'ils estimaient être guidés par leur instinct de survie.


Des pilotes en situation d'otage vraiment ou bien de futurs transfuges ?

L’état et les conditions de vie étaient déjà dures et misérables en Loduarie, pays à l’économie planifiée désastreuse, bien que les pilotes et membres des personnels aériens bénéficient d’un statut quelque peu privilégié par rapport à la population de base, ces derniers s’aperçurent et constatèrent à quel point le soit disant ennemi de classe, les fameux capitalistes tueurs d’enfants, les traitaient bien et dûment, eu égard à leur statut. Ainsi ils purent goûter et expérimenter d’eux-mêmes la tant décriée vie libérale, honnie et honteuse : nourriture à profusion, café, gâteaux et petites douceurs, livres non censurés, musique dite subversive, films à gros budgets qui n’étaient pas de la propagande d’état, promenades à l’extérieur sous bonne garde bien sûr, et même l’opportunité pour eux de découvrir une activité dont ils ignoraient presque l’existence : les jeux vidéos.
Dans leur pays, cela leur était proscrit, censuré, et de toute façon peut avait les moyens de s’offrir des consoles dernier cri ou de tressaillir en regardant la dernière saison de « The Running Dead » sur Flixtube. De la culture et des loisirs non censurés, mais bien entendu ces activités demeuraient sous étroite et très particulière surveillance de la police militaire et des agents du F.S.D .
Aucun membre d’équipage n’avait manifesté son désir irrépressible de rentrer chez lui, et il va sans dire que le F.S.D projetait tout simplement d’en recruter certains dans ses propres services, tandis que d’autres s’établiraient très probablement au Prodnov, car ils avaient émis le souhait de rester pilotes, et de vouloir re-voler aux commandes de leurs appareils respectifs.


La riposte des Provinces-Unies du Lofoten face aux multiples provocations agressives de l'Etat communiste :

Face aux mesures inédites, disproportionnées et comme d’habitude rarement réfléchies prises par les états communistes, le Département d'Etat Fédéral aux Affaires Etrangères des Provinces-Unies a annoncé cette fois la riposte par un embargo diplomatique et commercial, arme qu’ils avaient déjà utilisé contre la Listonie et ses actions de rétorsion, afin de tempérer la capacité de nuisance de l’ancien empire colonial.
Sur le site www.dpt-affairesetrangeres.gov on pouvait lire les informations suivantes dans le décret officiel paru le 10 février 2008 :

auteur a écrit :
    1. Les entreprises lofotènes ne pourront investir et avoir des activités en Loduarie. Cela inclut une interdiction totale d’importation et d’exportation vers la Loduarie, y compris les matières premières, dont le gaz, le pétrole, les minerais, les métaux, et les produits pharmaceutiques
    2. Tout transaction financières sortantes et entrante en loduarie est proscrite et seront automatiquement invalidées par le système bancaire lofotène
    3. Les entreprises loduariennes, pour peu qu’elles existent, se verront interdites d'exercer toute activité commerciale en lien avec les Provinces-Unies.
    4. Etant donné l'inconsistance et l'irrationalité du Gouvernement Loduarien, nous actons de la rupture de toute relation diplomatique avec ce pays.

La Conseillère d'Etat fédéral à la Défense le Général Magdalena Armstrong a par ailleurs assuré que la flotte militaire des Provinces-Unies garantira la pleine et entière application de ces mesures.
Les navires de guerre lofotèns se verront donc octroyer le droit légitime et dans la limite de mandat autorisé à exercer dans les eaux internationales à arraisonner tout navire/cargo suspect en violation de l'embargo commercial, ainsi que la surveillance de tout frêt maritime en provenance et en direction de la Loduarie qui emprunterait les routes commerciales dont la protection est assurée par les membres de l'O.N.C
Tout navire de guerre loduarien qui pénétrera dans l'espace maritime des routes commerciales sous protection de l'O.N.C ou s'approchant trop près des convois de l'O.N.C sera considéré d'office comme d'intention hostile, et sera arraisonné ou, le cas échéant, neutralisé selon les moyens qu'il convient.


Abattre des avions civils sans somation, du bluff pour masquer une incompétence totale de la Loduarie en matière des règles en vigueur dans l'aviation internationale ?

En ce qui concerne le fait d'abattre des avions civils et militaires dans l'espace aérien prodnovien, Søren Silvertrupp, le représentant officiel des Provinces-Unies au conseil de sécurité de l'O.N.C a déclaré :

Søren Silvertrupp a écrit :
"Aucun aéronef ni appareil immatriculé dans les Provinces-Unies n'aurait de base l'idée saugrenue de survoler ce no man's land civilisationnel que représente la Loduarie, un furoncle sur le visage de l'Eurysie et encore moins d'y attérir. Les plans de vols des compagnies prévoient depuis belle lurette de contourner la Loduarie., et ce bien avant le délire de persécution paranoïaque des dirigeants Loduariens, qu'on pourrait au mieux qualifier de pouilleux consanguins,
Si ces excités de la gâchette décident d'abattre un avion quelqu'il soit, assurément, cela sera celui d'un autre pays, enfin, pour peu qu'ils n'abattent pas leur propres avions, tellement ils ont l'air d'avoir été bercés trop près du mur ces communistes en carton !".

Des déclarations très vives et brutales, telles que le PDG de la United Oil nous y as habitué.

Toutefois le Département d'Etat Fédéral à la Sécurité Civile, ainsi que la Commission Nationale de Régulation de l'Aviation Civile ont confirmé l'exactitude et la véracité des propos de Soren Silvertrupp.
De plus, Mme Alexis de Vengerberg a judicieusement rappelé à l'intention des Loduariens quelques règles élémentaires de base en ce qui concerne l'aviation civile :

Alexis de Vengerberg a écrit :
1) même si les compagnies aériennes sont immatriculées dans un pays, leurs appareils transportent nombre de passagers dont les nationalités sont diverses, variées et peuvent être de n'importe quel pays. Il est donc absurde de penser qu'abattre un avion de Lofoten Airways rempli de passagers elpidiens ou cantais ne nuira qu'au Lofoten, à moins que les Loduariens, soient ommniscients au point de détecter la nationalité de chaque passager. Cela étant dit, nous ne sommes plus à une incohérence près.

2) les avions ne survolent pas les espaces aériens dont ils n'ont pas au préalablement obtenu les autorisations de vol, avant même le décollage. Donc par définition, il est impossible qu'un avion non autorisé survole l'espace aérien de la Loduarie, ou alors un kamikaze en mission suicide peut être, ce qui fort heureusement, n'est que l'apanage des pilotes loduariens selon toute vraisemblance


L'attitude manifestement agressive et sans logique apparente de la Loduarie n'est pas sans rappeler la désastreuse calamité listonienne en la personne du Ministre des Affaires Etrangères M. Da Costa, dont les déclarations et fréquents débordement tournaient souvent au pugilat voir dans le pire des cas à des situations conflictuelles.Il convient de regarder la situation d'aujourd'hui à travers le prisme des évènements passés, dont la fameuse crise de Jadis et le blocus qui en a suivi.

Toujours est il que l'impact économique ne sera appréciable et véritablement jugé de son efficacité que sur le très long terme, l'économie de la Loduarie étant par nature bien moins sujette aux flux et soubresauts de l'économie mondialisée. Cependant, il est utopique, dans notre monde moderne, de croire qu'un Etat peut vivre en totale autarcie et fonctionner en vase clos, sans craindre les pénuries et difficultés d'approvisionnement et tous les effets secondaires indirects qui découlent d'une lente asphyxie économique.
Mais la fuite en avant et l'irrationnalité des dirigeants loduariens est source de nombreuses interrogations sur le sort des populations civiles et des éventuelles communautés étrangères qui seraient potentiellement visées par cette vague de répression et de durcissement de ce régime autocrate. Bien heureusement, au dernier recensement, à peine une dizaine de ressortissants lofotènes étaient considérés comme potentiellement présents sur le sol loduarien. Parmi eux, au moins 4 criminels en cavale, et le reste des personnels diplomatiques attachés dans certaines ambassades étrangères, puisque le pays est considéré comme extrêmement dangereux et hermétique du point de vue des frontières.
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Logo de l'agence fédérale de presse, chargée de couvrir et retranscrire les principales interventions de la présidence fédérale.

15 février 2008 - La Loduarie agite la menace sur l’aviation civile étrangère présente sur son territoire, après l'effet soufflet, un véritable hara-kiri avancent les experts.


Frappe missile loduarien envisagée contre un transporteur civils étranger de passagers, possiblement loduariens.
En indiquant vouloir abattre tous les avions civils de l'ONC pénétrant son espace aérien, la Loduarie franchit un nouveau cap de violences verbales, que certains parmi les cercles politiques de l'organisation, accusent déjà d'être nul et non avenu en pratique.


La gouvernance loduarienne menace d’abattre les liaisons aériennes civiles des États membres de l’ONC qui assurent des correspondances en Loduarie ou transitent par celle-ci.
Les menaces formulées au sommet de l’Etat loduarien et stipulant les conditions selon lesquelles des aéronefs civils étrangers pourraient être abattus, avec les équipages et passagers à bord, ont largement entamé le caractère fréquentable de la Loduarie, nouvel état voyou à la politique étrangère hasardeuse ainsi que belliqueuse. En stipulant que tous les avions civils des compagnies étrangères appartenant à l’ONC seraient abattus, la Loduarie met en œuvre une action terroriste, visant clairement à effrayer des populations civiles, afin de faire pression sur des gouvernements étrangers, dans le but d’asseoir une vision politique favorable. “Le terrorisme pratiqué au plus haut sommet de l’état Loduarien ne sera pas admis” dénonçait la Présidente Fédérale Mazeri Abrogara depuis Aserjuco.

Parallèlement à ces remarques émanant de la classe politique, la sphère intellectuelle animée par des politologues alguarenos débattait sur la faisabilité d’une pareille mesure. “Un avion civil voulant pénétrer l’espace aérien loduarien, pour y atterrir sur son sol ou simplement le traverser, a forcément une autorisation des administrations locales. Comment un appareil étranger civil, préalablement autorisé à survoler la Loduarie, condition sine qua non pour entrer dans l’espace aérien, peut se faire détruire par les forces aériennes et antiaériennes locales, rattachées à la même administration? Les déclarations de la gouvernance loduarienne sonnent une nouvelle fois, comme une glaire expulsée de la bouche bien baveuse d’un dictateur vociférant.” confiait la politologue heenylthaine Felicity Edminston à qui les journalistes opposaient de nombreuses questions, pour comprendre la pertinence des déclarations et des moyens d’actions réels de la Loduarie.

Un résumé partagé, si ce n’est dans la forme au moins sur le fond, par d’autres spécialistes qui soulignent que par nature, les flux aériens sont déjà soumis à un contrôle, une autorisation préalable, des administrations aéroportuaires. Il est donc peu probable, voire impossible, qu’une administration loduarienne autorise un vol d'aéronef étranger qui soit susceptible d'être abattu par cette même administration loduarienne.

En indiquant que tous les avions civils pénétrant l’espace loduarien seront visés et possiblement abattus, le gouvernement loduarien émet une énième excentrique provocation, là où il aurait simplement pu confier interdire l’ensemble des autorisations de survols du territoire à des compagnies aériennes étrangères. Une facilité de langage, qui enfonce le clou de l’amateurisme affiché par un gouvernement totalitaire. “Le problème des gouvernements totalitaires, c’est qu’ils ne consultent pas leur entourage, leurs conseillers ont la trouille d’énoncer une vérité contraire au souhait de la gouvernance, et ils ne font leurs consultations que face au miroir…” fustigeait le président de l’ONC Ichtaca Divigracia, à l’annonce des mesures terroristes prises par le gouvernement loduarien.

Par ailleurs, le procédé emprunté par le gouvernement loduarien est susceptible de générer un climat largement anxiogène, c’est-à-dire qu’il y aura des installations militaires en province et aux abords des agglomérations, chargées de détecter et détruire des aéronefs civils potentiellement en zone urbaine, “une communication folle, qui n’aidera pas les loduariens à dormir sur leurs deux oreilles” confiait le président de l’ONC. En déployant un équipement militaire pour détruire par les armes des flux civils sur son territoire, le gouvernement loduarien montre sa faiblesse persistante à gérer la sécurité extérieure et intérieure de son territoire, laissant entendre que la menace est peut-être dans son propre espace souverain et qu’il doit y répondre avec démesure et létalité…

Pour l’instant, il ne ressort aucune réaction concrète dans la sphère politique alguarena face à la menace brandie par l’autorité loduarienne. En effet, pour les élus et proches du cercle de la présidence fédérale, il apparaît clairement que la Loduarie n’aura pas l’opportunité d’abattre des aéronefs civils car elle n’aura pas autorisé pour ce faire, le suivi de plan de vol transitant par son espace aérien.

“Si la menace terroriste brandie par le gouvernement loduarienne doit être prise au sérieux, nous ne pensons pas que des aéronefs civils alguarenos seront pris pour cible au sein de son espace aérien, car tant le gouvernement loduarien que les compagnies aériennes alguarenas, s’interdiront de solliciter/dispenser des autorisations de vols vers cette destination…” expliquait face aux caméras la présidente fédérale Mazeri Abrogara. “La Fédération d’Alguarena ne mettra pas les moyens nécessaires pour permettre l’emprunt des couloirs aériens de Loduarie par les aéronefs civils alguarenos. Il importe donc à chaque compagnie, de mesurer l’intérêt d’une telle manœuvre, vers un territoire aliéné, morcelé et facilement contournable.”

Politiciens, économistes et autres intellectuels, nombreux sont les intervenants qui soufflent le chaud et le froid pour décrire la situation actuelle en Loduarie, dont certains minimisent jusqu’ici l’impact réel sur la sécurité des flux aériens alguarenos, naturellement repoussés par ce genre de déclarations officielles marquées de l’immaturité des gouvernances communistes d’Eurysie.
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El Grafico

17 février 2008 - Raréfaction du trafic aérien civil en Loduarie, les échanges universitaires, les registres des fournisseurs et les transactions commerciales largement impactés.


Piste d'un aéroport loduarien, laissée vide après la raréfaction du trafic aérien, ainsi que l'arrêt brutal des correspondances en provenance et à destination des états membres de l'ONC.
Pour les analystes, les déclarations politiques loduariennes stipulant la destruction possible d'avions civils par leurs forces armées nationales, conduisent le transport aérien loduarien dans une configuration qui “ne pourra plus jamais être la même”.


Pour les professionnels du secteur aéronautique et du tourisme alguareno, la crise politique actuelle surplombant la Loduarie affectera durablement le transport aérien local, car de nombreux états, particulièrement ceux de l’ONC, appliqueront un principe de précaution qui interdira tous les vols, toutes les liaisons vers ce pays. Considérant le positionnement économique et la flotte aéroportuaire des pays membres de l’Organisation des Nations Commerçantes, il y a fort à parier qu’ils occupent une part notable du trafic aérien étranger actuellement en vigueur au Prodnov. La diminution, que disons-nous? L’arrêt brutal d’une partie des flux aériens étrangers pour la Loduarie, est susceptible de freiner en conséquence, les voyages d’affaires, le tourisme sur place déjà souffrant et les échanges universitaires, voire scientifiques qui étaient susceptibles de dynamiser le secteur de la recherche loduarien.
“Considérant la brutalité des déclarations gouvernementales loduariennes, indiquant que le survol de l’espace aérien loduarien par les avions civils étrangers de l’ONC entraînera la destruction systématique des appareils, considérant également l’importance des compagnies aériennes des états membres de l’ONC, favorablement positionnés sur les classements économiques, les secteurs aéronautiques, et naturellement tournées vers la mondialisation, il est raisonnable de penser que le trafic aérien actuellement en vigueur en Loduarie perdra sous une dizaine de jours ce qu’il a mis 10 ans à développer…” essayait de nous expliquer sans alarmisme l’économiste Romina Escribano.

Mais force est de constater que les malheurs des secteurs de l’aéronautique et du tourisme loduarien ne s’arrêtent pas là car à ceux précédemment évoqués s’ajoute la conséquence d’une perte de 28 avions civils loduariens, réquisitionnés au bénéfice de la République Libre de Staïglad (Prodnov). “Il y en a pour du pognon” soulignait d’un air goguenard le président de l’ONC Ichtaca Divigracia, alors qu’il participait aux réunions concluant la livraison des aéronefs civils réquisitionnés aux nouvelles autorités de la République Libre de Staïglad.

Cette perte sèche pour les compagnies aériennes loduariennes, risque pour les moins solides économiquement parlant, de les saigner à blanc et de les obliger à sortir d’importantes liquidités pour reconstituer leurs flottes, ce qui au-delà du coût, se soumet à une question de temps, c’est-à-dire à un calendrier de production, pour les nouveaux appareils souhaités. Aux portes du printemps en Eurysie et de la reprise des flux touristiques, le moment est plutôt mal venu.

“Menacer de destruction des appareils civils étrangers parce qu’ils sont étrangers, c’est très bête” résume la politologue heenylthaine Felicity Edminston. “Car ces mêmes compagnies aériennes étrangères peuvent transporter des voyageurs loduariens ou d’autres états non membres de l’ONC. En indiquant vouloir détruire ces appareils, le gouvernement loduarien perd l’opportunité de rapatrier certains de ses ressortissants qui seraient momentanément partis à l’étranger.”

Considérant l’opacité de l’information en Loduarie et l’absence de liberté d’investigation et d’expression sur place, aucune statistique indépendante n’a pu être sortie quant à l’évolution du nombre de passagers à bord des avions civils autorisés ou le nombre de vols journaliers lui-même, toutefois il est clairement indiqué que la tendance a radicalement à la baisse, voire en déshérence, aucune compagnie aérienne des principales puissances économiques mondiales (et membres de l’ONC) n’étant autorisée à survoler le territoire loduarien.
Même en l’absence de chiffre sur la fréquentation des espaces aériens et des structures aéroportuaires loduariennes, l’ampleur de la crise est illustrée à tous les niveaux, d’abord à l’échelle commerciale puisque toutes les compagnies de transport alguarenas et possiblement des états membres de l’ONC, sont contraintes de s’abstenir de livrer cette destination, ce qui réduit fortement, voire totalement, les flux et les entrées de marchandises en provenance de ces pays.

Changement de fournisseurs pour les entreprises loduariennes achetant auprès d’une entreprise d’un état membre de l’ONC, arrêt des destinations voyages des états membres de l’ONC vers la Loduarie, renoncement à l’arrivée de certains étudiants étrangers venus étudier en Loduarie, renoncement à l’intégration d’étudiants loduariens partis étudier à l’étranger, les conséquences des décisions politiques hasardeuses loduariennes sont multiples et pourraient entraîner dès à présent, des torts à l’industrie nationale comme le manque de fournisseurs étrangers, l’absence de concurrence parmi les fournisseurs (reposant plus que sur les états non membres de l’ONC, pouvant proposer des tarifications liées à une situation de quasi monopole).

A moyen terme, c’est le programme éducatif et la qualité du niveau d’enseignement qui pourrait se voir impactés, particulièrement ceux en lien avec les cursus ingénieurs, par l’incapacité de ces derniers à pouvoir voyager vers les pays membres de l’ONC, des pays généralement très bien classés en matière d’économie et d’industrialisation, une destination rêvée pour les ingénieurs loduariens qui voudrait y passer leurs immersions professionnelles, avant de rentrer au pays riches d’une expérience à l’étranger.

Baisse des voyages d’affaires, perte d’internationalisation des correspondances aériennes, les répercussions jusqu’ici non assumées par les autorités loduariennes pourraient durablement fermer des voies pour ce pays ouvertement totalitaire et accentuer sa dépendance vers un réseau encore trop limité, de partenaires internationaux, tandis que les compagnies aériennes étrangères, considérablement le caractère hystérique et imprévisible des actions militaires envisagées contre leurs intérêts, pourraient définitivement quitter le marché loduarien…
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