L'affaire dite des avions loduariens :"Tout va de mal en pis en Loduarie", tel pourrait être le refrain d'une chanson populaire si la situation politique de cet Etat eurysien ultra autoritaire n'était pas si préoccupante. Remettons nous dans le contexte : alors qu’Air Prodnov avait vu la capacité de sa flotte augmenter de plus de près de 50% grâce à l’apport soudain et inespéré de 28 avions long-courrier quadri-réacteurs loduariens, la question du sort des pilotes des appareils arraisonnés par l’O.N.C demeurait en suspens.
Après la déclaration du gouvernement officiel loduarien que tout aéronef, qu’il soit militaire ou seulement civil, immatriculé dans l’une des nations de l’O.N.C serait tout simplement purement et simplement abattu sans sommation, ce qui équivaut au mieux, à un acte terroriste, au pire, à une déclaration de guerre, il apparaissait de plus en plus improbable et incertain que les équipages Loduariens rejoignent à court terme leur patrie d’origine, ne serait ce que d’un point de vue technique et logistique. L’irrationalité et l’imprévisibilité de l’état communiste fait peser des menaces pour l’intégrité physique non seulement des personnels militaires et civils de l’O.N.C actuellement mobilisés au Prodnov, mais la sécurité des Loduariens eux -même semble compromise.
Par ailleurs, la déclaration du gouvernement loduarien fut très diversement accueillie par leurs compatriotes, déjà échaudés d’avoir ainsi été utilisés comme appâts et cibles vivantes potentielles, dans le seul but de créer un incident et un précédent ayant pu avoir de lourdes conséquences. Puisque désormais leur rapatriement devenait également risqué, et qu’ils pouvaient être abattus par leur propre DCA, cela remettait les choses en perspective, et beaucoup s'interrogeaient sur leur avenir, d'autres avaient déjà fait des choix qu'ils estimaient être guidés par leur instinct de survie.
Des pilotes en situation d'otage vraiment ou bien de futurs transfuges ? L’état et les conditions de vie étaient déjà dures et misérables en Loduarie, pays à l’économie planifiée désastreuse, bien que les pilotes et membres des personnels aériens bénéficient d’un statut quelque peu privilégié par rapport à la population de base, ces derniers s’aperçurent et constatèrent à quel point le soit disant ennemi de classe, les fameux capitalistes tueurs d’enfants, les traitaient bien et dûment, eu égard à leur statut. Ainsi ils purent goûter et expérimenter d’eux-mêmes la tant décriée vie libérale, honnie et honteuse : nourriture à profusion, café, gâteaux et petites douceurs, livres non censurés, musique dite subversive, films à gros budgets qui n’étaient pas de la propagande d’état, promenades à l’extérieur sous bonne garde bien sûr, et même l’opportunité pour eux de découvrir une activité dont ils ignoraient presque l’existence : les jeux vidéos.
Dans leur pays, cela leur était proscrit, censuré, et de toute façon peut avait les moyens de s’offrir des consoles dernier cri ou de tressaillir en regardant la dernière saison de « The Running Dead » sur Flixtube. De la culture et des loisirs non censurés, mais bien entendu ces activités demeuraient sous étroite et très particulière surveillance de la police militaire et des agents du F.S.D .
Aucun membre d’équipage n’avait manifesté son désir irrépressible de rentrer chez lui, et il va sans dire que le F.S.D projetait tout simplement d’en recruter certains dans ses propres services, tandis que d’autres s’établiraient très probablement au Prodnov, car ils avaient émis le souhait de rester pilotes, et de vouloir re-voler aux commandes de leurs appareils respectifs.
La riposte des Provinces-Unies du Lofoten face aux multiples provocations agressives de l'Etat communiste :Face aux mesures inédites, disproportionnées et comme d’habitude rarement réfléchies prises par les états communistes, le Département d'Etat Fédéral aux Affaires Etrangères des Provinces-Unies a annoncé cette fois la riposte par un embargo diplomatique et commercial, arme qu’ils avaient déjà utilisé contre la Listonie et ses actions de rétorsion, afin de tempérer la capacité de nuisance de l’ancien empire colonial.
Sur le site
www.dpt-affairesetrangeres.gov on pouvait lire les informations suivantes dans le décret officiel paru le 10 février 2008 :
1. Les entreprises lofotènes ne pourront investir et avoir des activités en Loduarie. Cela inclut une interdiction totale d’importation et d’exportation vers la Loduarie, y compris les matières premières, dont le gaz, le pétrole, les minerais, les métaux, et les produits pharmaceutiques
2. Tout transaction financières sortantes et entrante en loduarie est proscrite et seront automatiquement invalidées par le système bancaire lofotène
3. Les entreprises loduariennes, pour peu qu’elles existent, se verront interdites d'exercer toute activité commerciale en lien avec les Provinces-Unies.
4. Etant donné l'inconsistance et l'irrationalité du Gouvernement Loduarien, nous actons de la rupture de toute relation diplomatique avec ce pays.
La Conseillère d'Etat fédéral à la Défense le Général Magdalena Armstrong a par ailleurs assuré que la flotte militaire des Provinces-Unies garantira la pleine et entière application de ces mesures.
Les navires de guerre lofotèns se verront donc octroyer le droit légitime et dans la limite de mandat autorisé à exercer dans les eaux internationales à arraisonner tout navire/cargo suspect en violation de l'embargo commercial, ainsi que la surveillance de tout frêt maritime en provenance et en direction de la Loduarie qui emprunterait les routes commerciales dont la protection est assurée par les membres de l'O.N.C
Tout navire de guerre loduarien qui pénétrera dans l'espace maritime des routes commerciales sous protection de l'O.N.C ou s'approchant trop près des convois de l'O.N.C sera considéré d'office comme d'intention hostile, et sera arraisonné ou, le cas échéant, neutralisé selon les moyens qu'il convient.
Abattre des avions civils sans somation, du bluff pour masquer une incompétence totale de la Loduarie en matière des règles en vigueur dans l'aviation internationale ?En ce qui concerne le fait d'abattre des avions civils et militaires dans l'espace aérien prodnovien, Søren Silvertrupp, le représentant officiel des Provinces-Unies au conseil de sécurité de l'O.N.C a déclaré :
"Aucun aéronef ni appareil immatriculé dans les Provinces-Unies n'aurait de base l'idée saugrenue de survoler ce no man's land civilisationnel que représente la Loduarie, un furoncle sur le visage de l'Eurysie et encore moins d'y attérir. Les plans de vols des compagnies prévoient depuis belle lurette de contourner la Loduarie., et ce bien avant le délire de persécution paranoïaque des dirigeants Loduariens, qu'on pourrait au mieux qualifier de pouilleux consanguins,
Si ces excités de la gâchette décident d'abattre un avion quelqu'il soit, assurément, cela sera celui d'un autre pays, enfin, pour peu qu'ils n'abattent pas leur propres avions, tellement ils ont l'air d'avoir été bercés trop près du mur ces communistes en carton !".
Des déclarations très vives et brutales, telles que le PDG de la United Oil nous y as habitué.
Toutefois le Département d'Etat Fédéral à la Sécurité Civile, ainsi que la Commission Nationale de Régulation de l'Aviation Civile ont confirmé l'exactitude et la véracité des propos de Soren Silvertrupp.
De plus, Mme Alexis de Vengerberg a judicieusement rappelé à l'intention des Loduariens quelques règles élémentaires de base en ce qui concerne l'aviation civile :
1) même si les compagnies aériennes sont immatriculées dans un pays, leurs appareils transportent nombre de passagers dont les nationalités sont diverses, variées et peuvent être de n'importe quel pays. Il est donc absurde de penser qu'abattre un avion de Lofoten Airways rempli de passagers elpidiens ou cantais ne nuira qu'au Lofoten, à moins que les Loduariens, soient ommniscients au point de détecter la nationalité de chaque passager. Cela étant dit, nous ne sommes plus à une incohérence près.
2) les avions ne survolent pas les espaces aériens dont ils n'ont pas au préalablement obtenu les autorisations de vol, avant même le décollage. Donc par définition, il est impossible qu'un avion non autorisé survole l'espace aérien de la Loduarie, ou alors un kamikaze en mission suicide peut être, ce qui fort heureusement, n'est que l'apanage des pilotes loduariens selon toute vraisemblance
L'attitude manifestement agressive et sans logique apparente de la Loduarie n'est pas sans rappeler la désastreuse calamité listonienne en la personne du Ministre des Affaires Etrangères M. Da Costa, dont les déclarations et fréquents débordement tournaient souvent au pugilat voir dans le pire des cas à des situations conflictuelles.Il convient de regarder la situation d'aujourd'hui à travers le prisme des évènements passés, dont la fameuse crise de Jadis et le blocus qui en a suivi.
Toujours est il que l'impact économique ne sera appréciable et véritablement jugé de son efficacité que sur le très long terme, l'économie de la Loduarie étant par nature bien moins sujette aux flux et soubresauts de l'économie mondialisée. Cependant, il est utopique, dans notre monde moderne, de croire qu'un Etat peut vivre en totale autarcie et fonctionner en vase clos, sans craindre les pénuries et difficultés d'approvisionnement et tous les effets secondaires indirects qui découlent d'une lente asphyxie économique.
Mais la fuite en avant et l'irrationnalité des dirigeants loduariens est source de nombreuses interrogations sur le sort des populations civiles et des éventuelles communautés étrangères qui seraient potentiellement visées par cette vague de répression et de durcissement de ce régime autocrate. Bien heureusement, au dernier recensement, à peine une dizaine de ressortissants lofotènes étaient considérés comme potentiellement présents sur le sol loduarien. Parmi eux, au moins 4 criminels en cavale, et le reste des personnels diplomatiques attachés dans certaines ambassades étrangères, puisque le pays est considéré comme extrêmement dangereux et hermétique du point de vue des frontières.