22 août 2012 - Les loduariens voyageant à l’étranger ou disposant d’un accès à l’information internationale, relatent le Geraert-Wojtkowiak-bashing et la mobilisation des sociétés civiles étrangères contre le modèle étatique krono-loduarien.Contre-manifestation, un peu plus de cent-mille alguarenos manifestent dans le pays pour la mise à bat des dictatures communistes et le traitement inhumains faits aux porteurs d’opinions qui y vivent.Le soutien loduarien au Kronos, après la découverte des camps de travaux forcés au sein des usines chimiques et sa défaite militaire stratégique en mer de Leucytalée, peut motiver en Loduarie et à travers le monde, des manifestations contre la dictature et à la faveur du respect des considérations faites aux êtres humains. C’est une après-soirée qui a de quoi faire transpirer le généralissime Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, lui qui s’enorgueillissait d’avoir pu trier sur le volet des milliers de citoyens pour défendre
l’idée selon laquelle l'Organisation des Nations Commerçantes et ses états membres nuisaient à la paix et la sécurité mondiale au titre de son intervention au Kronos, peut-être avait-il fermé les yeux un peu trop rapidement (ou un peu trop sciemment) sur
les griefs imputables à son boucher acolyte et ayant fait l’objet de
plaidoyers croissants en faveur d’une intervention sur place.
Il faut lui reconnaître que les destins politiques de Baldassare Calabraise et lui sont très liés, constituant les deux petits frères honnis et ingérables de la scène mondiale, desquels on souhaite au mieux s’isoler, au pire se confronter. La véhémence de la gouvernance kronienne et loduarienne à l’égard des États membres qui composent l’ONC, conditionne ce second cas de figure.
Si l’alliance entre les dictatures loduariennes et kroniennes souffrait d’une harmonie parfaite, notamment au travers de l’Union des Nations Communistes et Socialistes destinée à les agglomérer, force est e constater que cett alliance, pourtant présenté sous des traits internationaux, n’a pas su porter ses ambitions militaires à la première escarmouche l’opposant à la marine combinée des forces lofoteno-alguarenas, faisant de
la bataille navale de Leucytalée, une défaite militaire et in fine, politique, toujours mal assumée par les gouvernances communistes.
Si l’alliance des dictatures eurysiennes ne suffit plus à défendre leur vision d’un monde à l’international, qu’en est-il de la vision intérieure propre à ces pays? Il est courant de dire que les dictateurs misent leur maintien au pouvoir sous une logique de citadelle assiégée et que la présence d’un homme fort à la tête du pays constitue le seul levier de dissuasion aux invasions étrangères. Mais dans le cas qui nous intéresse, n’est-ce pas les personnalités de Baldassare Calabraise et Lorenzo Geraert-Wojtkowiak qui cristallisent les hostilités contre ces pays. La mise à bât de Baldassare Calabraise,
ouvertement recherché par l'Organisation des Nations Commerçantes, pour ses crimes de guerre et exactions à l’encontre de ses populations, doit-elle finalement apparaître comme la seule issue politique viable? Quid de la Loduarie, dont l’autorité suprême et non partagée qu’incarne Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, nourrit le péril que susciterait une extension du conflit.
La bataille navale de Leucytalée est une défaite militaire et politique pour la Loduarie puisqu’il fait la démonstration pratique, qu’il ne peut repousser les ennemis qu’il s’évertue à désigner avec légèreté. La chute imminente de Baldassare Calabraise au Kronos, la défaite militaire de Leucytalée, et la crise politique grave qui fracture la Lambroisie, sont des signes annonciateurs du délitement de l’UNCS.
Et si délitement de l’UNCS il y a, enfant chéri du généralissime Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, la situation politique interne pourrait très vite dégénérer en Loduarie, elle qui voit sa classe politique simultanément perdre ses alliés tandis qu’elles récupèrent en ennemis, jour après jour, au gré des interventions militaires diverses à l’internationale et l’hostilité permanente nourrie de la bouche des plus hautes figures de ce régime dictatorial.
L’intervention militaire des forces de l’ONC au Kronos afaréen, pour démanteler les camps de travaux forcés kroniens et
le péril militaire que Baldassare Calabraise se promettait d’exercer à travers le monde, fait l’effet de signaux “encourageants” face aux discours menaçants que la sphère communiste eurysienne nourrit de façon croissante.
Aussi, lorsque
des manifestations dites “spontanées” sont déroulées en Loduarie, se faisant la critique des actes d’autodéfense portés à l’encontre de la tyrannie, elles se heurtent inévitablement à un écho que les collectifs pour la liberté des individus ou les initiatives citoyennes ne peuvent égaler.
Faisant la preuve de sa barbarie, par la déportation de sa population dans des camps de travaux forcés aménagés au sein d’usines chimiques, Baldassare Calabraise est un poids qui se lie au Généralissime Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, dont l’avenir politique sembla nourrir quelques intersections avec celui de Baldassare Calabraise.
Si nous ne sommes pas encore confronté à une vindicte populaire au sein de ces états, demandant à voir Baldassare Calabraise et Lorenzo Geraert-Wojtkowiak lynchés sur le porche de leurs palais gouvernementaux, les récentes découvertes des forces de l’ONC en opération dans le Kronos afaréen, particulièrement en ce qui concerne le traitement réservé à la “dissidence”, terme générique donné à toute personne réfractaire au diktat de Baldassare Calabraise et la mort brutale de civils teylais par l’administration militaro-policière loduarienne, procure encore son lot de dégoût à l’international. Un dégoût pour les diktats communistes présents en Alguarena mais qui s’étend volontiers par delà les frontières, à mesure que la Loduarie et consort, réinventent les lignes rouges de la géopolitique mondiale, par des actions d’interventions armées en Tcharnovie, en Okaristan, au Mokhaï…
La Loduarie n’entretient aucune politique étrangère légitime.
L’hypocrisie loduarienne, visant à dénoncer la présence des forces armées de l’ONC au Kronos ne prendra pas, tandis qu’elle opère, dans le même intervalle des interventions militaires au Mokhaï, en Okaristan et
des frappes stratégiques en Tcharnovie. “La mort suit les régimes communistes d’Eurysie comme le taon suit le cul des boeufs. Le premier se nourrissant de ce que le second rejette…” avait commenté d’une brève parabole le sculpteur Arturo Bigarràn face à nos caméras, lui qui avait rejoint le cortège de manifestants en tête, avec d’autres figures du monde culturel et artistique alguareno, pour dénoncer l'interventionnisme loduarien, les dictatures eurysiennes qui entraînent la mort et la souffrance des penseurs locaux.
Après la dénonciation des crimes et exactions portés par les états communistes eurysiens, c’est aussi un message de soutien adressé aux forces armées engagés contre la tyrannie qui occupe l’espace médiatique.
“Soutien aux soldats de l’ONC, aux peuples opprimés par la dictature rouge et mis au ban des criminels internationaux que sont Calabraise (Kronos), Geraert-Wojtkowiak (Loduarie) et Malyshev (Prodnov)” nous crie une femme à l’oreille, alors que nous approchons le cortège.
Le soleil semblait peu à peu abandonner le ciel, que l’enthousiasme des manifestants ne désemplissait pas, partageant des “verres de l’amitié”, que les autorités policières sur place s’assuraient de limiter à la consommation de boissons softs. Parmi le cortège citoyen et le groupe d’artiste présent, l’un d’eux pousse la chansonnette pour galvaniser ses camarades dont les visages s'illuminent autant par la réverbération des éclairages publics que par la bonhomie qui dominait le lieu.
Une tension, que nos reporters sur place ont pu nous décrire comme agréable malgré tout, puisque bien qu’il y ait un rejet des diktats loduariens et kroniens, qui nourrissent aujourd’hui la guerre en Afarée, en Tcharnovie et en Okaristan, les manifestants ou en tout cas ses organisateurs, ont déclaré vouloir véhiculer un message d’espoir à l’encontre des populations opprimés à l’international. Un espoir palpable et présent sous la forme d’une lueur dans les yeux des groupes de manifestants interrogés. Une enseignante nous attrape spontanément et nous confie à ce propos.
“Baldassare Calabraise enferme des populations déportées à des milliers de kilomètres, dans des camps de travaux forcés, installés au coeur d’usines chimiques en Afarée. Il fait peser sur le monde l’acquisition et l’emploi de missiles balistiques partout où il le pourra. Qui sait ce qu’il détient actuellement comme stock? Et au milieu de tout ça, vous avez des dirigeants, loduarien pour le visualiser un peu plus précisément, qui par son soutien, encourage les représsions politiques et policières sur les populations, lorsqu’il n’exporte pas la guerre au travers d’interventions militaires à l’étranger,
comme il en a été question au Mokhaï où la Loduarie occupait illégitimement des positions militaires à Ghaliya,
en Tchérie où elle a soutenu un mouvement armé séditieux ayant déclaré
la Cherchérie indépendante et inscrite dans un schéma autoritaire qui entretient l’animosité avec le parent Tchérie et nourrit les privations de droits des populations locales…
Les premières victimes de ces tyrannies sont les populations loduariennes et kroniennes, qui sont quotidiennement saignées par le despotisme et ces cultes de la personnalité qui n’ont plus lieu d’être… Le général Lorenzo Geraert-Wojtkowiak a investi des millions dans l’acquisition d’armements voués à l’interventionnisme, les loduariens en auraient fait meilleur usage, à commencer par un investissement dans l’éducation et l’aide à l’emploi.”
Pénaliser le soutien des individus à l’encontre des crimes loduariens comme il en est question en Tanska, “est un début”
criminaliser les despotes et tyrans responsables de la souffrance sur des populations civiles, une évidence, mais soutenir les peuples kroniens et loduariens assujettis à la tyrannie permanente, là où nous ne voyons que les éclats de fureur de ces criminels lorsqu’ils sont étalés sur la scène internationale, une nécessité…
A la condamnation des agissements loduariens, s'ajoute aussi le défilé des marques de soutiens aux populations opprimées, avec des pancartes aux termes percutants, louant l’urgence de la situation et la nécessité des loduariens à sauver le pays, avant de s’inscrire dans un schéma identique à celui du Kronos afaréen…
Des slogans scandés avec force, avec des accroches parfois percutantes dont les journalistes ont pu en relayer certaines.
“Soyons pas Ma-so, fouettons Loren-zo !”
“Je suis né en Loduarie, je vis en Loduapleure.”
"Geraert-Wojtkowiak et Calabraise, les rois des mouvements IMpopulaires !"Des slogans variés qui offrent néanmoins une certaine symphonie de voix déterminées à se faire entendre, pour dénoncer le relatif mutisme qui épargne jusqu’ici la longue fuite en avant des dictatures communistes eurysiennes.Aux slogans, certains manifestants préféraient entonner des discours, gages de cohésion derrière les forces militaires actuellement engagées à faire taire la menace entretenue par l’UNCS.