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Activités étrangères en Loduarie Communiste - Page 7

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Cabinet du Premier Ministre de Sa Majesté
Meurtre de deux teylais - 12/08/2012

Le Royaume de Teyla dément pleinement l'accusation du gouvernement de la Loduarie Communiste à propos d'une volonté d'escalade militaire. Le Royaume réitère avec vigueure sa volonté de paix.

Le Royaume de Teyla demande au gouvernement de la Loduarie Communiste de procéder au rapatriement des deux victimes afin que les familles puissent faire le deuil de leurs proches disparus et auquel le Royaume de Teyla adresse ses sincères condoléances. Il n'est pas normal ni moral que les autorités de la Loduarie Communiste gardent les corps de citoyens n'appartenant pas à la Loduarie Communiste.

L'acte criminel perpétué rappel la différence entre les régimes dictatoriaux et autoritaires et les régimes démocratiques jouissant de la liberté. La barbarie, l'utilisation de la force, la soumission du peuple et des peuples proviennent des régimes dictatoriaux. À cette occasion, nous soulignons une fois de plus que le Royaume de Teyla poursuivra résolument son soutien aux démocraties, et sa lutte contre toute forme de barbarie. Il réaffirme son soutient aux mouvements politiques luttant pour la liberté, pour la justice, pour la démocratie.

Le Royaume de Teyla remercie les nations qui ont apporté leur soutient au Royaume de Teyla. Il tient à informer de sa pleine coopération avec la Communauté Internationale pour lui permettre d'obtenir les éléments permettant au Royaume de Teyla d'arriver à des conclusions sur cet acte délibéré.
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MAE


COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU DUCHÉ


Ce jour, 10 août 2012, un drame terrible est survenu sur le territoire de la Démocratie Communiste de Loduarie, impliquant un groupe de militaires loduariens et provoquant la mort de deux citoyens teylais. Le Duché de Gallouèse s'associe au deuil des familles des victimes, et de toute la Nation teylaise.

En premier lieu, le Duché, son gouvernement et Son Excellence le Duc tiennent à assurer le Royaume de Teyla de son soutient plein et entier au moment de faire face à cette tragédie. Il condamne toute forme de violences, en particuliers celles entraînant la mort.

En second lieu, le Duché tient également à rappeler sa confiance dans les institutions loduarienne, pour l'enquête qui va s'ouvrir, et pour sanctionner les fautifs et empêcher toute escalade des tensions entre le Royaume de Teyla et la Loduarie Communiste. Il rappelle bien sûr que la Gallouèse s'opposera à toute montée de l'instabilité dans la région.

Le gouvernement du Duché enjoint enfin les deux parties prenantes de ce dossier diplomatique de ne pas le faire déborder de son cadre d'incident bilatéral regrettable. Il appelle les gouvernements teylais et loduariens à des négociations closes à eux seuls, et rappelle que le Duché se propose en médiateur logique et géographique en cas de difficultés de dialogue. Il tient à convaincre les parties prenantes qu'un tribunal international ne saurait se constituer pour une affaire aussi locale.

Ligert, le 10 août 2012,
Madmae Alcole Dienat, Porte-Parole du Gouvernement.
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A Teyla,
19/08/2018,
Au nom de la justice, ⁣



Il était six heures du matin à Manticore, quand les rues commençaient à être éclairées par l'éclairage public, sauf dans un quartier de la ville, il fut donné l'ordre à la ville d'allumer l'éclairage public seulement à sept heures dans ces deux quartiers. Des véhicules s'infiltrent dans le quartier, tout se passe en quelques minutes, la tension monte, les civils qui veulent passer par les quartiers sont priés de changer leur chemin sous peine d'une arrestation. Pour la première fois dans l'histoire moderne du pays, le Premier ministre avait dû donner son feu vert pour des arrestations. Le dossier était diplomatique, mais la police est indépendante et aimait le rappeler à chaque moment.

- Alpha deux, ici Alpha I, nous sommes en position, en attente d'Alpha trois.

- Ici Alpha trois, en position, nous avons vu sur l'entrée arrière depuis l'extérieur. Vous pouvez pénétrer.



Deux colonnes entrent dans la maison d'un citoyen loduarien habitant à Teyla dans un bruit fracassant, toute une colonne pénètre dans chaque pièce de la maison, tant dit que les hommes cris : à terre, au sol, couché, immédiatement ! J'ai dit au sol couché immédiatement, je ne veux rien entendre d'autres que ça. La phrase est répétée en russe.

Le loduarien est arrêté et mit en caleçon, en étant menotté bien évidemment. Puis un homme pénètre dans la pièce quelques minutes plus tard et dit :

- Monsieur, enchantez, je me présente. Je suis le juge d'instruction Henri Lavilier. En d'autres circonstances, j'aurais été ravi de faire votre rencontre. Vous n'êtes pas sans savoir que le Royaume de Teyla a ouvert une enquête vis-à-vis du meurtre des deux teylais ? À la suite de la publication de vos services de police de la reconnaissance du meurtre par vos hommes, la justice décide de procéder aux arrestations que nous estimons nécessaires.

Voyez-vous, la police teylaise sur les lieux du drame, du côté teylais, nous avons trouvé quelque chose de troublant, très troublant. Au vu de l'état de la terre, le panneau frontalier fut déplacé, mais pourquoi aurait-il été déplacé ? Le problème, c'est que le gouvernement du Royaume de Teyla, croit en toute sincérité que c'est votre nation qui a déplacé le panneau frontalier, et ainsi perpétuer un crime horrible pour justifier auprès de votre peuple une invasion du Royaume de Teyla. Dites-vous qu'on est tous les deux embarqués dans des eaux troubles dont nos états dirigent les courants.

M.[insérer nom], vous êtes mise en garde à vue à partir de six heures onze, du dix-neuf août deux mille douze. Vous avez le droit à un avocat de nationalité teylaise uniquement. Vous avez le droit de garder le silence, sauf si vous êtes au courant d'information pouvant sauver des vies humaines. Nul ne pourra écouter les conversations avec votre avocat et nul ne pourra remettre en cause votre innocence tant qu'un jugement n'est pas prononcé. Vous êtes mis en garde à vue, car vous êtes soupçonnée d'espionnage et de terrorisme sur le sol Teylais.


illustration

L'homme est ensuite emmené dans le plus grand poste de police de Manticore. Il aura accès à son avocat d'origine teylaise. Mais la garde à vue sera longue, au vu des accusations qui pèsent sur lui. Au total, ce sont deux citoyens Loduariens qui sont arrêtés, pour les mêmes raisons, à savoir : espionnage et terrorisme.

Le cabinet du Premier ministre poste, à 8 h de la même journée, le communiqué suivant :

Communiqué du Premier ministre a écrit :
Hier, les services de police Loduariens ont avoué que les deux civils tués impunément sont de nationalité Teylaise. Ils ont aussi annoncé que les corps seront rapatriés. Nous remercions la Loduarie de procéder au rapatriement des corps, la famille des victimes pourront faire leur deuil. Nous adressons de nouveau nos sincères condoléances aux familles et proches des victimes.

Le Royaume de Teyla rappelle sa volonté forte de justice pour les familles des victimes, il demande donc l'accès au sol de la Loduarie Communiste pour les enquêteurs Teylais. Une mesure nécessaire pour assurer à la communauté internationale que les autorités loduarienne ne cachent involontairement des éléments susceptibles de compromettre la poursuite de l'enquête. Désireux de paix et de dialogue, le Royaume de Teyla communiquera les éléments de l'enquête Teylaise, sur le meurtre de deux citoyens teylais aux autorités loduarienne d'ici vingt-quatre heures.

Le Royaume de Teyla rappelle sa volonté forte de paix et de dialogue. Poursuivant ses volontés, le Royaume de Teyla accepte et prend acte de la proposition de médiation de la Fédération des Communes Zélandiennes. Il accepte cette proposition de médiation, ayant obtenu les garanties que chaque partie voulant être représentés sera écoutée et respectée.
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El Globo

22 août 2012 - Les loduariens voyageant à l’étranger ou disposant d’un accès à l’information internationale, relatent le Geraert-Wojtkowiak-bashing et la mobilisation des sociétés civiles étrangères contre le modèle étatique krono-loduarien.


Manifestations pour les libertés et la fin de règnes des dictatures communistes d'Eurysie, le coup de chaud adressé au diktat Geraert-Wojtkowiak
Contre-manifestation, un peu plus de cent-mille alguarenos manifestent dans le pays pour la mise à bat des dictatures communistes et le traitement inhumains faits aux porteurs d’opinions qui y vivent.

Le soutien loduarien au Kronos, après la découverte des camps de travaux forcés au sein des usines chimiques et sa défaite militaire stratégique en mer de Leucytalée, peut motiver en Loduarie et à travers le monde, des manifestations contre la dictature et à la faveur du respect des considérations faites aux êtres humains. C’est une après-soirée qui a de quoi faire transpirer le généralissime Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, lui qui s’enorgueillissait d’avoir pu trier sur le volet des milliers de citoyens pour défendre l’idée selon laquelle l'Organisation des Nations Commerçantes et ses états membres nuisaient à la paix et la sécurité mondiale au titre de son intervention au Kronos, peut-être avait-il fermé les yeux un peu trop rapidement (ou un peu trop sciemment) sur les griefs imputables à son boucher acolyte et ayant fait l’objet de plaidoyers croissants en faveur d’une intervention sur place.

Il faut lui reconnaître que les destins politiques de Baldassare Calabraise et lui sont très liés, constituant les deux petits frères honnis et ingérables de la scène mondiale, desquels on souhaite au mieux s’isoler, au pire se confronter. La véhémence de la gouvernance kronienne et loduarienne à l’égard des États membres qui composent l’ONC, conditionne ce second cas de figure.

Si l’alliance entre les dictatures loduariennes et kroniennes souffrait d’une harmonie parfaite, notamment au travers de l’Union des Nations Communistes et Socialistes destinée à les agglomérer, force est e constater que cett alliance, pourtant présenté sous des traits internationaux, n’a pas su porter ses ambitions militaires à la première escarmouche l’opposant à la marine combinée des forces lofoteno-alguarenas, faisant de la bataille navale de Leucytalée, une défaite militaire et in fine, politique, toujours mal assumée par les gouvernances communistes.

Si l’alliance des dictatures eurysiennes ne suffit plus à défendre leur vision d’un monde à l’international, qu’en est-il de la vision intérieure propre à ces pays? Il est courant de dire que les dictateurs misent leur maintien au pouvoir sous une logique de citadelle assiégée et que la présence d’un homme fort à la tête du pays constitue le seul levier de dissuasion aux invasions étrangères. Mais dans le cas qui nous intéresse, n’est-ce pas les personnalités de Baldassare Calabraise et Lorenzo Geraert-Wojtkowiak qui cristallisent les hostilités contre ces pays. La mise à bât de Baldassare Calabraise, ouvertement recherché par l'Organisation des Nations Commerçantes, pour ses crimes de guerre et exactions à l’encontre de ses populations, doit-elle finalement apparaître comme la seule issue politique viable? Quid de la Loduarie, dont l’autorité suprême et non partagée qu’incarne Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, nourrit le péril que susciterait une extension du conflit.

La bataille navale de Leucytalée est une défaite militaire et politique pour la Loduarie puisqu’il fait la démonstration pratique, qu’il ne peut repousser les ennemis qu’il s’évertue à désigner avec légèreté. La chute imminente de Baldassare Calabraise au Kronos, la défaite militaire de Leucytalée, et la crise politique grave qui fracture la Lambroisie, sont des signes annonciateurs du délitement de l’UNCS.

Et si délitement de l’UNCS il y a, enfant chéri du généralissime Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, la situation politique interne pourrait très vite dégénérer en Loduarie, elle qui voit sa classe politique simultanément perdre ses alliés tandis qu’elles récupèrent en ennemis, jour après jour, au gré des interventions militaires diverses à l’internationale et l’hostilité permanente nourrie de la bouche des plus hautes figures de ce régime dictatorial.

L’intervention militaire des forces de l’ONC au Kronos afaréen, pour démanteler les camps de travaux forcés kroniens et le péril militaire que Baldassare Calabraise se promettait d’exercer à travers le monde, fait l’effet de signaux “encourageants” face aux discours menaçants que la sphère communiste eurysienne nourrit de façon croissante.

Aussi, lorsque des manifestations dites “spontanées” sont déroulées en Loduarie, se faisant la critique des actes d’autodéfense portés à l’encontre de la tyrannie, elles se heurtent inévitablement à un écho que les collectifs pour la liberté des individus ou les initiatives citoyennes ne peuvent égaler.
Faisant la preuve de sa barbarie, par la déportation de sa population dans des camps de travaux forcés aménagés au sein d’usines chimiques, Baldassare Calabraise est un poids qui se lie au Généralissime Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, dont l’avenir politique sembla nourrir quelques intersections avec celui de Baldassare Calabraise.

Si nous ne sommes pas encore confronté à une vindicte populaire au sein de ces états, demandant à voir Baldassare Calabraise et Lorenzo Geraert-Wojtkowiak lynchés sur le porche de leurs palais gouvernementaux, les récentes découvertes des forces de l’ONC en opération dans le Kronos afaréen, particulièrement en ce qui concerne le traitement réservé à la “dissidence”, terme générique donné à toute personne réfractaire au diktat de Baldassare Calabraise et la mort brutale de civils teylais par l’administration militaro-policière loduarienne, procure encore son lot de dégoût à l’international. Un dégoût pour les diktats communistes présents en Alguarena mais qui s’étend volontiers par delà les frontières, à mesure que la Loduarie et consort, réinventent les lignes rouges de la géopolitique mondiale, par des actions d’interventions armées en Tcharnovie, en Okaristan, au Mokhaï…

La Loduarie n’entretient aucune politique étrangère légitime.

L’hypocrisie loduarienne, visant à dénoncer la présence des forces armées de l’ONC au Kronos ne prendra pas, tandis qu’elle opère, dans le même intervalle des interventions militaires au Mokhaï, en Okaristan et des frappes stratégiques en Tcharnovie. “La mort suit les régimes communistes d’Eurysie comme le taon suit le cul des boeufs. Le premier se nourrissant de ce que le second rejette…” avait commenté d’une brève parabole le sculpteur Arturo Bigarràn face à nos caméras, lui qui avait rejoint le cortège de manifestants en tête, avec d’autres figures du monde culturel et artistique alguareno, pour dénoncer l'interventionnisme loduarien, les dictatures eurysiennes qui entraînent la mort et la souffrance des penseurs locaux.

Après la dénonciation des crimes et exactions portés par les états communistes eurysiens, c’est aussi un message de soutien adressé aux forces armées engagés contre la tyrannie qui occupe l’espace médiatique.

“Soutien aux soldats de l’ONC, aux peuples opprimés par la dictature rouge et mis au ban des criminels internationaux que sont Calabraise (Kronos), Geraert-Wojtkowiak (Loduarie) et Malyshev (Prodnov)” nous crie une femme à l’oreille, alors que nous approchons le cortège.

Le soleil semblait peu à peu abandonner le ciel, que l’enthousiasme des manifestants ne désemplissait pas, partageant des “verres de l’amitié”, que les autorités policières sur place s’assuraient de limiter à la consommation de boissons softs. Parmi le cortège citoyen et le groupe d’artiste présent, l’un d’eux pousse la chansonnette pour galvaniser ses camarades dont les visages s'illuminent autant par la réverbération des éclairages publics que par la bonhomie qui dominait le lieu.

Une tension, que nos reporters sur place ont pu nous décrire comme agréable malgré tout, puisque bien qu’il y ait un rejet des diktats loduariens et kroniens, qui nourrissent aujourd’hui la guerre en Afarée, en Tcharnovie et en Okaristan, les manifestants ou en tout cas ses organisateurs, ont déclaré vouloir véhiculer un message d’espoir à l’encontre des populations opprimés à l’international. Un espoir palpable et présent sous la forme d’une lueur dans les yeux des groupes de manifestants interrogés. Une enseignante nous attrape spontanément et nous confie à ce propos.

“Baldassare Calabraise enferme des populations déportées à des milliers de kilomètres, dans des camps de travaux forcés, installés au coeur d’usines chimiques en Afarée. Il fait peser sur le monde l’acquisition et l’emploi de missiles balistiques partout où il le pourra. Qui sait ce qu’il détient actuellement comme stock? Et au milieu de tout ça, vous avez des dirigeants, loduarien pour le visualiser un peu plus précisément, qui par son soutien, encourage les représsions politiques et policières sur les populations, lorsqu’il n’exporte pas la guerre au travers d’interventions militaires à l’étranger, comme il en a été question au Mokhaï où la Loduarie occupait illégitimement des positions militaires à Ghaliya, en Tchérie où elle a soutenu un mouvement armé séditieux ayant déclaré la Cherchérie indépendante et inscrite dans un schéma autoritaire qui entretient l’animosité avec le parent Tchérie et nourrit les privations de droits des populations locales…

Les premières victimes de ces tyrannies sont les populations loduariennes et kroniennes, qui sont quotidiennement saignées par le despotisme et ces cultes de la personnalité qui n’ont plus lieu d’être… Le général Lorenzo Geraert-Wojtkowiak a investi des millions dans l’acquisition d’armements voués à l’interventionnisme, les loduariens en auraient fait meilleur usage, à commencer par un investissement dans l’éducation et l’aide à l’emploi.”

Pénaliser le soutien des individus à l’encontre des crimes loduariens comme il en est question en Tanska, “est un début” criminaliser les despotes et tyrans responsables de la souffrance sur des populations civiles, une évidence, mais soutenir les peuples kroniens et loduariens assujettis à la tyrannie permanente, là où nous ne voyons que les éclats de fureur de ces criminels lorsqu’ils sont étalés sur la scène internationale, une nécessité…

A la condamnation des agissements loduariens, s'ajoute aussi le défilé des marques de soutiens aux populations opprimées, avec des pancartes aux termes percutants, louant l’urgence de la situation et la nécessité des loduariens à sauver le pays, avant de s’inscrire dans un schéma identique à celui du Kronos afaréen…
Des slogans scandés avec force, avec des accroches parfois percutantes dont les journalistes ont pu en relayer certaines.

“Soyons pas Ma-so, fouettons Loren-zo !”

“Je suis né en Loduarie, je vis en Loduapleure.”

"Geraert-Wojtkowiak et Calabraise, les rois des mouvements IMpopulaires !"


Des slogans variés qui offrent néanmoins une certaine symphonie de voix déterminées à se faire entendre, pour dénoncer le relatif mutisme qui épargne jusqu’ici la longue fuite en avant des dictatures communistes eurysiennes.Aux slogans, certains manifestants préféraient entonner des discours, gages de cohésion derrière les forces militaires actuellement engagées à faire taire la menace entretenue par l’UNCS.
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Logo de l'armée loduarienne endeuillée

22 août 2012 - A l’intérieur de la Loduarie, la société civile vit avec le goût des défaites et des sacrifices.


Les femmes de soldats engagés en OPEX par le gouvernement loduarien, sont denplus en plus nombreuses et ont de quoi craindre une fin tragique
Les femmes des soldats loduariens engagés sur les différents théâtres étrangers, peuvent raisonnablement faire pression sur le gouvernement loduarien pour ne pas réitérer le drame de la bataille navale de Leucytalée.


Le goût de la défaite, le dégoût des autorités? Voilà l’expression bien singulière qui pourrait peu à peu dominer les lèvres de certains loduariens lorsqu’il leur est permis de constater la multiplicité des engagements militaires sous bannière loduarienne, et autant de débâcles conduisant au rapatriement des corps sans vie de jeunes âmes, livrées en pâture aux causes perdues défendues par l’esprit tourmenté d’un seul homme.

“Lorenzo le maso” pourrait s’amuser à dire les plus jeunes et insouciants des détracteurs de son règne tyrannique, car à chaque nouvelle brève faisant état d’un conflit à travers le monde, une déclaration officielle appelant mobilisation et justifiant un engagement sur place fait son apparition, avant qu’une autre, généralement portée par la presse étrangère, fasse elle état des pertes humaines enregistrées et des vies avec lesquelles la nation devrait maintenant composer sans.

En Loduarie, il faut reconnaître que les soldats ne vivent pas vieux et après eux, ce sont les familles et parents de ces derniers, qui se trouvent marqués à vie de ces pertes tragiques dont le décompte se montre toujours plus inexorable.

Mais la bataille navale de Leucytalée, considérant l’effet de sidération qu’elle a pu provoquer au sein de l’état-major et des troupes loduariennes ayant eu vent de la tournure des combats là-bas, est peut-être d'électrochocs suffisant, qui invitera la population loduarienne, à essayer de réfréner par la désobéissance civile, les velléités guerrières du despote qui s’est hissé à la tête du pays et les associe à tous les combats. Se battre pour le Mokhai, contre la Tcharnovie, contre le Kah, contre les nations membres de l’ONC, pour la Cherchérie, contre l’Okaristan, c’est peut-être beaucoup trop? Donnant cet effet de voir une carpe tentant de manger un oeuf qu’elle ne peut ni croquer, ni gober…

La folie des grandeurs, est bien ce qui caractérise le jeune généralissime Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, faisant grand cas de ses acquisitions militaires, faites auprès de nations pharoises ou kah-tanaises, face auxquelles il s’est pourtant retrouvé en confrontation armé dans le cas de cette dernière.

La défaite militaire de toute l’Union des Nations Communistes et Socialistes face aux forces militaires de l'Organisation des Nations Commerçantes a vraiment développé un climat anxiogène pour les dictatures eurysiennes que sont la Lambroisie, le Kronos et la Loduarie. En effet, celles-ci comprennent au travers de ce drame, qu’elles n’ont pas la mainmise militaire sur la politique étrangère qu’elles souhaitent mener. Pire encore, leur politique étrangère a des conséquences sur le plan intérieur, avec l’invasion du Kronos afaréen et le démantèlement de la junte militaire calabriste sur place.

Un conflit “lointain” de prime abord mais qui peut très rapidement se porter sur le continent eurysien, si les dictatures portées par Baldassare Calabraise et Lorenzo Geraert-Wojtkowiak essuyées de nouveaux plâtres après leur déclaration de guerre en bonne et due forme, faites à l’ONC. Engager le combat face aux forces de l’ONC, actuellement débarquées au Kronos afaréen et affairées à en démanteler la junte militaire locale, n’est pas synonyme de jours heureux pour la Loduarie.

Le meilleur moyen de garder un dictateur au pouvoir, est de lui faire abandonner toute politique étrangère… Un dictateur et un tyran peuvent aisément tenir une population en respect, mais s’ils opposent à d’autres puissances étrangères ils doivent prendre en considération le soutien limitée de leur nation dans pareille entreprise.

Au fil des défaites militaires, qui ont fait l’actualité de la politique internationale loduarienne pendant plusieurs années, les volontés du gouvernement loduarien à inscrire le pays dans toujours de conflits internationaux, alors même que l’armée nationale enregistrait des défaites allant de mal en pis, ont de quoi à minima inquiéter, à maxima révolter des franges de la population. “La Loduarie n’a pas les moyens de défendre sa souveraineté nationale, pourquoi s’attache-t-elle à multiplier les théâtres d’opérations à l’étranger? Alors même qu’on sait ses plus proches alliés défaits ou en sursis? Le délitement de la classe politique lambroisienne, au lendemain de la bataille navale de Leucytalée, associé à la perte de facto du Kronos afaréen et le sursis planant sur la tête de Baldassare Calabraise, après la mise à prix de sa capture pour les crimes de guerre et exactions reprochées, a de quoi laisser penser que le généralissime Lorenzo Geraert-Wojtkowiak pourrait être une cible potentielle pour les coalitions étrangères.
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Velsna libéré, Journal d'opposition parlementaire et des grands mouvements de contestation a écrit :
Guiseppe Lauda, 25 aout 2012

Bons baisers de Loduarie : Histoire d’un pays devenu fou



Nous sommes en 1999 lorsque l’eurycommunisme en vint à changer à tout jamais le destin de la nation loduarienne. Au début une simple insurrection que le gouvernement pensait insurmontable, à la fin, le renversement du gouvernement de type fasciste en place qui avait essuyé tous les déboires possibles qui ont favorisé l’émergence de cette révolte. Dites vous qu’à cette époque, la Loduarie était une nation encore en proie aux aléas des maladies contagieuses comme le DAR 05
Arriva le Parti Communiste qui promettait encore en ces temps-là aux loduariens le pain, la paix et la liberté. Qui donc refuserait cela ? On parlait encore de démocratie dans des comités autogérés par des ouvriers à cette époque-là, sous la houlette d’un individu providentiel qui progressivement, s’imposa comme le secrétaire général du parti. Mais plus d’une décennie plus tard, qu’est-il donc advenu de tous ces espoirs ? J’ai été sur place en Loduarie pour m’en rendre compte. Reportage.


La frontière loduarienne est une zone de tensions, surtout ces derniers temps, et je puis dire que pour ce voyage, un nombre de précautions beaucoup plus importantes que lors de mon équipée à Communaterra furent prises. Il était également plus difficile de passer la frontière mais curieusement, moins que ce à quoi je m’attendais. Pourtant, l’affaire récente de la mort de ces deux civils teylais franchissant illégalement la frontière avait secoué l’Eurysie de l’ouest. Peut-être les loduariens souhaitaient lisser quelque peu leur image écornée.

Premier constat dont j’ai eu l’occasion de me rendre conscient sur la route de Lyonnars qui tranchait avec mon lieu d’origine : aucun panneau publicitaire sur la route. Cela peut n’être que du détail pour vous, lecteurs, mais la plupart de ceux à qui j’adresse cet article ne se rendent pas compte ce qu’est un monde sans publicité intempestive qui agresse nos yeux dans un paysage urbain ou rural. Cela avait un côté reposant, comme si le temps en Loduarie était quelque peu figé. Mais si mon expérience ne s’arrêtait qu’ici, celle-ci n’aurait pas justifié un article.

Lorsqu’on y pense, les conditions dans lesquelles cette révolution s’est faite auraient pu être un bon indicateur de ce qui allait advenir par la suite. Très rapidement, la révolution loduarienne s’est faite autour de personnalités marquées par les crimes du régime précédent. Aussi, lorsque Geraert-Wojtkowiak prit l’ascendant au sein de son parti alors même que la révolution n’était pas terminée, celui-ci se tâcha d’appliquer à ses adversaires les mêmes sévices auxquelles il avait été confronté. La fin de la révolution fut aussi brutale que les causes qui l’avaient rendue possible, ce qui est le propre d’une révolution, que l’on apprécie ce concept ou pas. Les loduariens n’avaient connu que la violence, leur réponse n’était alors rien de moins qu’un mécanisme de falsification du degré de répression, que les fascistes avaient contribué à normaliser. Ainsi, l’escalade de la violence qu’avait vécu la Loduarie pendant sa période fasciste avait comme qui dirait marqué une population au fer rouge, de même que la future classe politique loduarienne qui avait vécu l’horreur : la violence était devenue dans ce contexte un élément banal du langage politique.
Encore aujourd’hui, j’invite mes lecteurs à faire l’expérience de se procurer des journaux loduariens ainsi que de se procurer un accès aux chaînes d’informations en continu de Loduarie (le Libéré loduarien est un bon exemple) et de vous rendre compte de la nature des sujets qui y sont traités. 90% des articles n’auront toujours qu’un seul type de sujet : cela pourra être des annonces concernant la mise en service d’un nouveau navire de guerre, des articles vantant les prouesses de l’armée loduarienne ainsi que par occasion, lorsque le contexte international se tend, des provocations envers l’étranger et des appels à la guerre. Et le pire pour le peuple de Loduarie, est que chaque échec à l’étrange aboutit à chaque fois à un durcissement du pouvoir du secrétaire général.

Pour revenir à la Révolution, dans les premiers mois qui suivirent la fin de la guerre civile, on estime à l’international que plusieurs centaines de milliers de personnes furent exécutées. Un chiffre flou qui révèle bien le caractère trouble de cette période. Certes, des sympathisants fascistes furent exécutés, il s’agissait là de ce qui motivait tout du moins les eurycommuniste. En revanche, la question de savoir s’il n’y avait que des fascistes parmi ces individus, je n’y ai pas trouvé la réponse, mais il nous est permis de douter.
Dans ce cadre troublé, la Loduarie expérimenta ainsi l’eurycommunisme. Il est désormais de bon ton d’analyser les déclarations de ce nouvel État : quel est donc le but de la Loduarie communiste ? Quel est son idéal ? Le terme de démocratie revient sans cesse dans les documents officiels loduariens, jusqu’au préambule de sa constitution. Mais très rapidement, nous pouvons nous rendre compte des paradoxes profonds qui tordent le sens de ce mot. Il apparaît très rapidement que le secrétaire général est en réalité seul maître à bord. Il définit le cadre de la loi, il définit seul ce que doit être l’eurycommunisme, il est en possibilité de proposer la loi et de l’écrire…et pour finir il est chef des armées de Loduarie. Avec un tel cumul de compétences, nous pouvons nous questionner sur la façon dont l’État Loduarien peut fonctionner. Cependant, sur ce point, la Loduarie laisse apparaître relativement peu de ce qui se passe dans les coulisses de son administration. Et poser des questions sur ce sujet peut apparaître ici comme…potentiellement déplacé, si je veux utiliser un euphémisme.

Sur cette note négative, je voudrais cependant faire un aparté sur la situation économique du pays et le quotidien de ses habitants. Étonnamment, malgré tous ses conflits qui frappent ce pays et qui devraient en théorie aboutir à un déficit de débouchés commerciaux, la Loduarie affiche un bilan qui la rapproche énormément des autres puissances eurysiennes capitalistes, voire qui les surpasse dans certains domaines. Il s’agit là, des principales évolutions positives d’un pays qui avant l’avènement du communisme était en proie à des épidémies.

Avec toutes ces informations, que pouvons nous donc retenir du secrétaire général ? Est-il un tyran ? Est-il un libérateur de son peuple ? Est-il un criminel de masse ? Un modernisateur de son pays ? Peut-être finalement est-il tout cela à la fois. Peut-être est-il le produit d’une société où la violence est omniprésente et à mon avis, il s’agit de l’observation qui englobe le mieux l’individu. Le personnage fait couler beaucoup d’encre et les théories les plus folles circulent à son sujet, et on a même prétendu à sa folie. Mais cela, je ne suis d’accord en rien.

Que retenir de la Loduarie ? Si dans l’Histoire du communisme la Loduarie a une place particulière, ce n’est pas le cas dans mon cœur. Ayant vu ce qui se passe en Communaterra en comparaison à la Loduarie, je puis dire que le régime en place ici est immensément trop dur et qu’il trahit l’idéal socialiste malgré ses avancées. Je ne puis qu’espérer que le secrétaire général daigne tôt ou tard laisser sa place à un individu qui puisse faire briller davantage l’idée socialiste aux yeux du monde.



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Glorieux logo de WOTS



Lorenzo Geraert-Wojtkowiak et le passif-agressif ; ou une tentative de lecture de la dernière allocution du président loduarien


Pr. Michael Grollier, directeur du département de littérature du Prince's College, Carklif.


Camarades, Loduariens comme du monde entier.
Je ne reviendrai pas pas sur l'événement qui a provoqué une sur-indignation mondiale pour des raisons mineures à l'encontre de notre nation.
Je ne reviendrai sur aucun événement qui a pu se passer, et je me concentrerais sur les faits, rien que les faits. En l'occurrence, ceux qui nous intéressent et nous concernent. Ceux qui sont passés sous silence.
La Loduarie assume pleinement les actes qui se sont déroulés à la frontière Teylaise. Tout ce qui s'est passé s'est passé sur nos terres, en notre nation, et pas sur le sol Teylais.
La Loduarie a ses lois et règles, et toute personne qui viendrait à fouler notre terre est tenue de les respecter, aussi violentes et brutales soient-elles. C'est le gage de la stabilité.
Maintenant, passons au faits avérés. Deux citoyens Teylais ont traversé illégalement la frontière, munis de pelles. Deux citoyens Teylais ont tenté de faire reculer la frontière. Deux citoyens Teylais ont fui lâchement face à nos forces. Deux citoyens Teylais sont morts pour ne avoir pas avoir respecté les lois Loduariennes, et ce légitimement.
Nous avons réagi proportionnellement pour éviter qu'un événement comme cela se reproduise une nouvelle fois. Nous avons initié une enquête, prise en charge aussi bien par la police que par l'armée. Le monde sait que nous pouvons nous avérer cruels, et nous aurions fait preuve d'hypocrisie si jamais nous n'avions pas sanctionné les deux soldats à l'origine de cette perte déplorable pour la nation Teylaise. Or ces deux mêmes soldats n'ont fait que suivre les directives habituelles. Ils sont totalement exempts d'une quelconque bavure, et nous on prouvé leur détermination à faire avancer la justice.
À travers le monde, de nombreuses nations ont vu là l'occasion de s'indigner, uniquement pour la simple et bonne raison que notre glorieuse nation ne leur revient pas, contre notre gouvernement et notre manière de penser. À ces nations, nous ne dirons qu'une seule chose : taisez-vous, avant de précipiter le monde dans une rhétorique guerrière qui ne saurait mener que aux menaces et à la déstabilisation.
Cependant. Cette affaire aurait pu en rester là, après que nos services de police se soient engagés à rapatrier les corps des deux civils Teylais. Mais un acte de provocation sans appel à notre égard a été commis par la nation Teylaise.
Deux de nos citoyens ont étés arrêtés par la justice Teylaise. On pourrait arguer là qu'il ne s'agit que de justice, après tout nous même avons tué deux civils Teylais à la frontière.
Sauf que là, la situation est différente. Alors que nous ignorions que les deux civils morts étaient Teylais, Teyla savait de longue date que les civils qu'elle a arrêté étaient Loduariens. Alors même que nous avons appliqué nos lois sur nos terres, Teyla s'est accordé le droit d'arrêter des civils Loduariens sans raison apparente.
Pourquoi ont-ils étés arrêtés, d'ailleurs? Le Royaume de Teyla voudrait nous faire croire que c'est parce que ce sont des espions. Je vais vous le dire, moi, pourquoi ils ont étés arrêtés. Ils ont étés arrêtés car ils étaient Loduariens. Rien de plus. Simplement du racisme pur et dur.
Nous avons étés patient avec Teyla et ses alliés. La Loduarie a étée très patiente. Mais nous en avons désormais plus qu'assez de cette nation. La Loduarie ne s'engagera pas dans une guerre contre Teyla, je m'y engage. Surtout quand on parle de broutilles par rapport à l'ordre international. Ce serait rabaisser notre armée que de l'envoyer envahir une nation qui ne la mérite pas.
Néanmoins, nous ne laisserons pas un acte comme celui-ci se passer impunément. Nous dénonçons ouvertement le caractère rascsiste de la Nation Teylaise, de sa politique et de sa justice. Nous dénonçons clairement les tentatives de déstabilisations orchestrés par la Nation Teylaise, souhaitant mener à une guerre à notre encontre et mettant en danger la vie de milliers de civils et militaires, aussi bien Teylais que Loduariens.
Nous appelons le monde entier à faire preuve d'objectivité totale quand à la crise en cours, et à dénoncer les choses à dénoncer.
Notre ambassadeur à Manticore est actuellement en train de quitter les lieux, avec toute l'équipe diplomatique Loduarienne, pour revenir en Loduarie. Quand à Lyonnars, l'intégralité du personnel diplomatique Teylais à ordre immédiat de rassembler toutes ses affaires pendant les prochaines 24 heures, 24 après lesquels ils seront escortés par les forces Loduariennes jusqu'à la frontière.
Désormais. Si il devait y avoir une amorce de fin des tensions, nous ne ferons confiance qu'au Duché de Galouèse pour mener à bien une médiation convenable. Le Duché de Galouèse nous a prouvé, par le passé et actuellement, qu'on pouvait lui faire confiance diplomatiquement, ce qui n'est pas le cas des membres de l'OND et du Royaume de Teyla.
Le Royaume de Teyla a fait le choix de la confrontation brute; qu'il en soit ainsi. Mais si le sang venait à couler, que le monde sache que nous avons posé nos limites : la Loduarie ne s'engagera pas de son plein gré dans une guerre meurtrière et inutile.
Camarades, vive la Loduarie, vive le communisme et vive la révolution prolétarienne éternelle !



Voilà, en substance, la dernière allocution de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, secrétaire général de la Loduarie communiste. Une allocution riche, en contresens comme en déclarations grandiloquentes. La vraie question : que devons nous en tirer ?

Au premier abord, on pourrait imaginer deux objectifs à cette allocution, objectifs qui seraient mutuellement incompatibles, à savoir envoyer un signal d'apaisement ou au contraire, marquer sa détermination à aller jusqu'au bout s'il le faut. Cependant, il semblerait que le discours tente de faire les deux à la fois, ce qui est aussi curieux que raté. On pourrait donc en venir à soupçonner ce discours d'avoir été griffonné à la hâte par le Secrétaire général lui même, qui est réputé pour ses actes impulsifs et son irascibilité. Mais suivons plutôt les fameuses déclarations.

On pourra déjà noter que dès les premières lignes, M.Geraert-Wojtkowiak fait usage de prétéritions, ce qui dénote d'une volonté de s'engager dans la langue de bois et le sabir politicien et marque la tonalité du texte. Une tonalité qui, comme on le verra, varie souvent bien vite. Ainsi, dès le début, M.Geraert-Wojtkowiak met en place une opposition finalement assez classique entre le "nous" (62 occurrences sur les 869 mots de l'allocution) de ses infortunés concitoyens et le "Ils" du complot mondial raciste dirigé contre la Loduarie ("sur-indignation", "indigner"). Ce complot mondial justifie probablement dans l'esprit de M.Geraert-Wojtkowiak la rhétorique d'escalade qu'il essaye de nous faire avaler par un pseudo-mea culpa aussi discret qu'inefficace au début du texte. C'est le point le plus mystérieux de ce discours : il est émaillé de phrases qu'on interprèterait comme autant de bras tendus, mais qui sont noyées par la foule des obscénités habituelles et décomplexées du dictateur. Une tentative d'appel à l'aide, peut-être ? Mais nous reviendrons par la suite sur le portrait que l'on peut tirer de ce discours de M.Geraert-Wojtkowiak.

Ainsi, le dictateur tente de justifier "l'événement" par moult figures de style et usage d'isotopies légales : pléonasmes tels que "faits avérés", anaphores et euphémismes s'enchainent pour justifier la mise à mort de deux personnes désarmées, le tout dans un cynisme troublant. On en vient à un paragraphe étrange: "Or ces deux mêmes soldats n'ont fait que suivre les directives habituelles. Ils sont totalement exempts d'une quelconque bavure, et nous on prouvé leur détermination à faire avancer la justice". On ne peut qu'imaginer qu'abattre des civils constitue une directive habituelle dans l'armée loduarienne. Heureusement, le naturel de M.Geraert-Wojtkowiak reprend rapidement le dessus alors qu'il s'adresse à l'impératif au monde entier "TAISEZ VOUS". On appréciera l'ironie piquante d'une phrase aussi agressive qui vise à dénoncer la "rhétorique guerrière" des autres pays. Justement, la rhétorique guerrière parlons en, puisque M.Geraert-Wojtkowiak semble en parler : en plus du mot "guerre" employé trois fois, des termes du même champ sémantique, comme "confrontation" ou "menace" apparaissent pas moins de 35 fois dans le texte. Dis-donc, Jamy, ca fait beaucoup pour un texte critiquant la "rhétorique guerrière", non ?

"Deux de nos citoyens ont étés arrêtés par la justice Teylaise. On pourrait arguer là qu'il ne s'agit que de justice, après tout nous même avons tué deux civils Teylais à la frontière. Sauf que là, la situation est différente". Ah bon ?

Enfin, le texte s'achève dans un pic vindicatif. Au "Nous avons étés patient avec Teyla et ses alliés. La Loduarie a été très patiente. Mais nous en avons désormais plus qu'assez de cette nation ", qui est pourtant suivi d'une garantie personnelle de M.Geraert-Wojtkowiak qu'il n'attaquera pas Teyla, succède le "Le Royaume de Teyla a fait le choix de la confrontation brute; qu'il en soit ainsi. Mais si le sang venait à couler, que le monde sache que nous avons posé nos limites : la Loduarie ne s'engagera pas de son plein gré dans une guerre meurtrière et inutile". Si j'étais Teylais, je m'inquiéterai du fait qu'un dictateur qualifie le meurtre de deux de mes concitoyens de "broutille", mais je m'égare. Venons en au fait : que penser de l'auteur de ce texte ?

Je pense qu'il faut lire ce texte sous deux prismes : celui du remords, et celui de l'égo. A cet égard, la répétition des formules de justification est particulièrement intéressante : "alors même" revient plusieurs fois, de même que l'auteur insiste sur la justification tant morale que légale de ses actes. Mais, et je pense qu'il s'agit là de la clé, il exprime des remords : "Le monde sait que nous pouvons nous avérer cruels, et nous aurions fait preuve d'hypocrisie si jamais nous n'avions pas sanctionné les deux soldats à l'origine de cette perte déplorable pour la nation Teylaise". Dans cette phrase, il faut noter l'emploi de l'adjectif "cruel" ainsi que du nom "hypocrisie" pour qualifier le "nous" loduarien. Or, il s'avère que dans l'esprit brouillé d'un tyran comme Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, le "nous" collectif est totalement confondu avec le "je". En réalité, c'est bien M. Geraert-Wojtkowiak qui s'inculpe lui-même dans ce discours, et en direct de surcroît ! Il semble d'ailleurs être le seul à ne pas être au courant, et je pense que son État-major s'est bien gardé de lui faire remarquer qu'il avait qualifié les meurtres qu'il cherchait à minimiser de "pertes déplorables pour la nation teylaise".

De ce fait, je pense qu'il faut conclure qu'il y a de la part de l'auteur un besoin pathologique de justification, probablement lié à un manque de confiance en soi. Le texte a été écrit par un tempérament passif-agressif, qui indiquerait au moins des troubles schizophréniques chez M. Geraert-Wojtkowiak. Si l'on en croit les rumeurs concernant son passé, et surtout si on lit la presse tanskienne ou caratradienne, on s'apercevra bien vite qu'il ne s'agit pas que de l'emportement d'un soir d'un alcoolique esseulé.
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15 août 2012 - Un site de paris sportifs en ligne hacké pour diffuser de faux paris sur les causes possibles de la mort de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak.



Des internautes ont pu découvrir sur un site de paris sportifs en ligne, une question centrale qui a relégué aux seconds toutes les rencontres sportives du moment : Quelle mort pour le généralissime Lorenzo Geraert-Wojtkowiak?


Une question osée, commence par reconnaître notre journaliste Edouardo, s’interdisant se soutenir une telle initiative, ou encore d’émettre un avis personnel sur l’une ou l’autre des options, sachant pertinemment qui plus est, qu’un pari serait voué à disparaître avant la fin de l’heure compte tenu du caractère illicite de la manoeuvre. Mais au regard du rapport de force annoncé entre les différentes options, certains y sont manifestement allés de leur pronostics malgré tout.

Il faut dire que la Loduarie est un pays soumis à la tempête permanente, aux hivers de 12 mois, et aux faits divers de la scène internationale, de ceux qu’on lit par voyeurisme ou pour mettre en branle une communauté alarmiste sur les manquements aux droits humains et le risque d’un conflit globalisé au départ des agissements loduariens. “La Loduarie… oui… alors je ne saurais pas précisément la situer mais je peux vous dire où elle est en opération extérieure” explique un jeune étudiant qui semble visiblement faire peu de cas de la géopolitique mondiale mais qui traduit sur sa seule réponse, la base de la notoriété loduarienne : ses agissements militaires à l’international.

“Lorenzo Gerard-Oswiack? Dans mon cercle on l’appelle plutôt Gerard Menlaniak. A chaque fois qu’on les voit aux informations, ça ne finit jamais bien… Ils me rappellent un film… Branle-mâts de combat à la septième compagnie !” nous détaille avec peine une autre personne interviewée, dont l’élocution se veut étouffée sous ses rires. Manifestement, bon nombre d’internautes semble avoir son lot d’anecdotes et de familiarités avec la Loduarie, tant le pays sait se faire remarquer, indépendamment de sa taille et de son prestige. Mais si chacun pensait jusqu’ici cultiver un trait d’humour qui lui est propre, des petits plaisantins s'en sont donnés à coeur joie, repoussant les limites de l‘imagination du plus grand nombre.
Cette sortie de piste au résultat très commenté, s’est faite sur un des principaux sites de paris sportifs en ligne, affilié à Sportconnect, reléguant les grands clubs internationaux à de l‘histoire ancienne l’espace de deux heures, temps nécessaire à la reprise en main du site par ses légitimes propriétaires.

“Je me suis connecté le 14 août matin, comme je le fais quotidiennement pour pronostiquer les grandes rencontres du football… Le pronostic du jour était atypique quand j’ai pu lire qu’il était question de la mort du dictateur loduarien… Quand même, ils respectent plus rien ces jeunes…” relate Bernardo, encore déboussolé par le contenu transgresseur qui lui a été imposé à sa vue.

Il est particulièrement vrai que le contenu ne s'est pas formé avec le dos de la cuillère puisqu’il était question de prédire la chute de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, consécutivement à celle de Baldassare Calabraise, le dirigeant kronien.

“Quelle mort pour le généralissime Lorenzo Geraert-Wojtkowiak?”

Une question particulièrement macabre mais qui semble avoir nourri la spéculation en ligne, puisque les différentes propositions émises par les hackers ont rencontré ont capté les supputations de plusieurs milliers d’internautes connectés durant la période de hacking.

“Une balle dans la nuque par son département à la propagande”

D’aucun diront que la proposition est à peine exagérée, considérant les déclarations publiques et vociférantes du dirigeant loduarien, qui fait grand cas d’intervenir partout où il le peut, se fait railler lorsqu’il improvise des négociations sans compromis. Et bien sûr, les passants interrogés s’indignent de lire une certaine violence verbale décomplexée, dirigés contre un chef de l'État en Eurysie. Mais l’idée qui semble étalée sur cette présente option serait celle qui juge l’omniprésence du dirigeant loduarien, étant de toutes les déclarations, de tous les rendez-vous diplomatiques, une sorte de messie à la surreprésentation sur tout point sujet à la crise ou le réconfort…

Parmi les 1 703 internautes qui se sont permis de parier sur les options disponibles, environ 15% d’entre eux ont jugé le fait plausible, pour décrire la mort prochaine du dirigeant loduarien. L’option facétieuse s’est classée en quatrième position parmi les options retenues des parieurs.

“Overdose de paix et de non-belligérance”

A égalité pour 25% des votes, identiquement à la possibilité de voir le dirigeant loduarien tué par son chef d’état-major après qu’il lui ait déclaré la guerre d’ennui, les hackeurs ont introduit une option de pari sur le fait que le dirigeant loduarien pourrait s’ennuyer et connaître une mort violente, s’il ne cultivait pas la guerre. Une image, largement biaisée, résultant des différentes interventions militaires loduariennes à l’étranger, et qui laisse entendre que la gouvernance loduarienne ne saurait focaliser son attention sur l’actualité intérieure du pays.
En réalité, la volonté loduarienne à se sur-représenter sur la scène internationale, traduit une volonté manifeste de cacher les affres d’un pays en souffrance, dont l’économie a largement été imputée par les investissements et acquisitions militaires à l’international (principalement vrai pour la flotte militaire loduarienne).

“Tué par son chef d’état-major, après lui avoir déclaré la guerre ivre d’ennui”

Cette proposition, ô combien fantasque, donne un peu d’écho aux faits précédents, en arguant l’idée que le dirigeant loduarien serait prêt à faire la guerre à un ami, le jour où il n’aurait plus d’ennemi.

Bien que l’idée soit particulièrement peu plausible en ce qui concerne le chef d’état-major auquel le dirigeant est très attaché, cette hypothèse peut toutefois tenir la route sur le simple fait que la situation économique et politique loduarienne tient avec des fils, considérant ses (nombreuses) défaites militaires, son isolement diplomatique, le délitement de l’UNCS et du Kronos, la fracture nationale.

Le jour où la Loduarie manquera d’ennemi à l’extérieur, elle aura tout intérêt à en entretenir de nouveaux, pour maintenir une logique de “citadelle assiégée” avec laquelle le dirigeant loduarien espère maintenant et depuis plusieurs années, cacher la poussière sous le tapis.

“Rupture d'anévrisme après s'être excité sur un autre dirigeant communiste ne l'ayant pas appelé camarade”

Et enfin, plébiscitée avec près de 35% des votants, l’option de pari la plus probable pour décrire la mort de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, serait celle d’une rupture d’anévrisme après qu’il se soit acharné à gagner le respect d’une autre nation communiste. Un fait qui prête à sourire mais qui rappelle qu’un assassinat physique de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak, est en effet trop complexe pour executer à ce stade, y compris par les services du renseignement e nombreux pays.

La mauvaise santé est peut-être la plus crédible des raisons pouvant justifier une disparition du gouvernant loduarien, si elle devait intervenir dans les semaines à venir. Des pronostics qui, quoiqu’il en soit, revêtent un caractère strictement farceur, aucune source gouvernementale n’ayant souhaité commenter la possible mort de Lorenzo Geraert-Wojtkowiak. Le dirigeant loduarien n’est pas avare d’ennemis mais l’idée qu’il soit éliminé par le renseignement alguareno n’a jamais été une option, admet un responsable sur place. “La politique étrangère et la diplomatie relative à notre état, ne saurait soutenir ou encourager la divulgation de messages haineux, et susceptibles, par leur forme ou leur fond, de détériorer les relations diplomatiques à l'international.

Le parquet d’Aserjuco a quant à lui déclaré avoir instruit une enquête, pour faits de malversations, accès non autorisé à des données revêtant un caractère personnel, usurpation d’identité, escroquerie, incitation à la haine…
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immigrations de communistes en Loduarie Communiste !

Loin de représenter le plus important des mouvements politiques de Sylva, le parti communiste y dispose malgré tout d'un solide noyaux de convaincus déterminés. Plus radicaux dans leurs intentions que les collectivistes (avec une volonté clairement révolutionnaire, là où les seconds sont autonomistes), ils sont réprouvés par bon nombre en Sylva, tout simplement puisqu'ils bouleverseraient les intérêts de bien plus de monde que la frange moins radicale. Au-delà de leur programme même, ils sont également critiqués pour la démagogie de leurs meneurs politiques, doués pour tenir de grands discours mais incapables de tenir la moindre action concrète.

Or voilà qu'émerge une décision des plus tangibles, une tendance qui se propage parmi les membres : se rendre en Loduarie Communiste pour y effectuer un "pèlerinage", voir s'y installer. La chose est fortement médiatisée en Sylva, et relayée par tous les moyens possibles en Loduarie : les voyageurs traverseront la mer que ce soit en bateau ou en avion, pour rallier des pays voisins et rejoindre ensuite la Loduarie (les lignes directes entre le Duché et la nation communiste sont en l'état difficilement envisageable). Les objectifs sont clairement établis : effectuer un rapprochement culturel avec le peuple loduarien, fraterniser avec, et apprendre les enseignements qu'ils ont à partager sur le communisme, son application, et la place qu'il doit se faire dans un monde hautement compétitif et capitaliste.

Ces expéditionnaires sont conscients de la difficulté de leur voyage et des contraintes qu'ils rencontreront, non pas pour traverser les milliers de kilomètres d'océan, mais pour franchir la frontière légalement quand des civils teylais se sont fait abattre pour une pancarte symbolique. Les méthodes sont alors diverses. Certains communistes procéduriers envoient ni plus ni moins que des lettres à l'administration loduarienne pour demander l'autorisation de migrer, ainsi que les procédures à suivre. D'autres, plutôt axés sur l'improvisation et l'informel, se rendent aux postes frontières en brandissant des drapeaux blancs et suivant avec minutie les directives des gardes. Et puis d'autres y vont avec une insouciance d'idéalistes naïfs, se rendant en train, bateau ou voiture directement en Loduarie, montrant en toute candeur leurs papiers aux douanes.

Toutefois, si ce mouvement compte bel et bien une majorité d'honnêtes communistes sylvois, il s'agit d'une manœuvre secrètement pilotée par les renseignements ducaux. Est organisée une migration de sympathisants crédules parmi lesquels se trouveront des agents infiltrés. Le processus même d'échange entre les pèlerins et leurs homologues restés au Duché permettra même, si acceptation de la Loduarie et bon déroulement du plan, de faire circuler des échanges codés pour paraître anodin mais à terme, permettre d'organiser davantage de canaux diplomatiques.

La réussite de cette première étape est cependant loin d'être assurée et le commandement en est conscient : certes, la Loduarie cherche à étendre sa sphère d'influence et impacter les cultures, renforçant là où il le peut le communisme. Mais acceptera-t-il une telle procession venant de Sylva, s'étant récemment exprimé en défaveur du pays et du secrétaire Lorenzo ? Ou encore, quel niveau de surveillance appliquera-t-il à ces nouveaux arrivants ? C'est pour cette raison qu'aucun plan n'est pour le moment fait sur la comète. Il s'agit simplement de l'envoi d'un avant-garde d'espion parmi un lot de partisans de façon à tester la situation et obtenir de premiers retours d'expériences.
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L'adaptation des migrants en Loduarie.

Venus en plutôt bonne quantité, les militants communistes sylvois parmi lesquels se comptaient des agents infiltrés étaient arrivés avec une relative facilité en Loduarie Communiste. Nombre s'attendaient à une barrière infranchissable de grillages et barbelés couverts de miradors, étroitement surveillé par des tireurs embusqués. Si le fantasme n'était pas foncièrement faux sur toutes les sections de la frontière, il l'était sur la plupart. C'est presque les doigts dans le nez que les migrants arrivèrent en Loduarie, sans entrave particulière si ce n'est un interrogatoire poussé au début.

Paradoxalement, seul de véritables partisans sylvois furent refusés après le questionnaire, témoignant d'un enthousiasme assez inquiétant sur divers points. Inquiétant nos pas dans le sens où il serait trop violent pour les standards loduariens, mais plutôt parce qu'ils témoignaient d'une vision socialiste extrême assez contradictoire avec le modèle actuel en place. Ils auraient incontestablement fini en gêneurs troublant l'ordre public, à en juger la facilité avec laquelle ils faisaient déjà part de leur mécontentement sur Lorenzo. Ils plaidaient un communisme plus communiste que la Loduarie elle-même, pour résumer.
Les agents des renseignements sylvois, eux, avaient été soigneusement préparés pour intégrer leurs rôles : issus de familles de la classe moyenne ou inférieure, s'étant progressivement opposés au modèle capitaliste et monarchique du Duché, ayant milité et participé à la vie collective dans de petites associations, ils témoignaient tous d'une biographie soigneusement préparée, qu'ils restituaient avec crédibilité.

Une fois cette première formalité passée, les nouveaux venus d'outre océan s'adaptèrent plutôt aisément. On parlait sur place le français, ce qui déjà était un très grand pas pour eux et leur installation. Pour ce qui était du climat lui-même, il était très différent de celui en Sylva mais restait raisonnable. Et quant à la société elle-même, on y ressentait bien le militarisme et la surveillance constante, notamment dans certains tabous que les gens n'osaient aborder, mais la vie n'y était pas non plus misérable. En fait, elle s'avérait même plus confortable sur certains points pour les classes inférieures, avec des logements et rations décentes mises à disposition pour des coûts très abordables.
Ce qui fut un plus gros choc à l'implantation de sylvois fut la quantité très faible de forêts selon leurs standards. Habitué à une atmosphère très végétalisée, ils souffraient occasionnellement du mal de pays à cause de ce détail. Autant dire qu'ils se précipitaient vers les quartiers respectant le nouveau modèle de planification urbaine, bien plus proche de leur critère.

Professionnellement, c'est là que les agents sylvois avaient le plus de directives à suivre. Ayant une expérience en ingénierie ou administration, ils postulaient avant tout dans des postes liés à l'industrie lourde ou la gestion. Ils visaient des secteurs clés, commençant par des alternatives nécessitant des aptitudes semblables, mais dans des milieux moins sensibles. La stratégie était de se faire une place dans le monde du travail à des postes n'inspirant aucune méfiance, avant de progressivement se réorienter vers des domaines qui aurait eu l'air "suspect" autrement. Un nouveau venu postulant sans attendre au palais présidentiel ou dans une usine de Furtivision auraient été particulièrement peu subtil.

Le rapprochement avec les populations était également un des autres objectifs : que ce soit dans les bars et bistrots, centres de loisir divers et autres endroits où se regroupent les gens, il s'agissait de se mettre en contact avec un maximum de monde. L'opinion sur Lorenzo, la situation politique actuelle et la direction dans laquelle va la Loduarie, les agents étaient attentifs à la moindre information intéressante.
Le climat politique et social est minutieusement passé au crible pour déterminer les points sensibles et axes d'approches sur les différents sujets de société.
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Les sylvois dans le monde du travail loduarien.

Si ce ne fut pas spécialement malvenu pour les migrants sylvois, l'affectation à des champs l'était pour les espions disséminés parmi eux. Cela contrariait en plusieurs points leur mission : ils étaient alors éloignés des villes et, pire encore, des postes d'importance convoités. Or c'étaient là des points d'importance pour être en communication avec un maximum de loduariens et y propager des rumeurs et informations.
Les agents sylvois s'adaptèrent en conséquence, s'implantant dans tous les domaines avec lesquels ils pouvaient faire valoir leur savoir-faire en ingénierie et se démarquer : irrigation, entretien des machines agricoles, emploi des usines en agronomie. C'est là qu'ils se feront une place parmi les loduariens, et se familiariseront avec eux. En effet, l'une de leurs missions consistait à établir un maximum de contact avec les locaux, pour y identifier les groupes sociaux en fonction de leurs affiliations politiques : favorables ou non à Lorenzo, à sa politique, ses interventions à l'étranger, et aux différentes nations avec qui se confronte la Loduarie. Il était également question d'exposer les locaux à des éléments de la culture sylvoise, rien de politique (ou plutôt, de spécifiquement centré sur la politique, la culture étant d'une façon politisée). Il y avait là une volonté de fraterniser avec les loduariens et les accoutumer à des éléments du peuple du Duché.

C'est notamment à cette fin que pas une seule occasion n'était perdue dans les bistrots des villages. En grands conteurs, on racontait aux autres agriculteurs comment se buvait le rhum, on donnait son avis sur la vodka locale, et on échangeait sur les différentes coutumes. Les chansons paillardes étaient de mise, accompagné de danses tout droit venu d'outre océan. Il n'y avait en effet pas meilleur vecteur que les festivités pour tisser des amitiés. C'est de cette façon qu'étaient introduits des éléments de la culture sylvoise en Loduarie, sous un jour sympathique

Dès qu'ils le pouvaient, les agents allaient séjourner dans les grandes villes, même temporairement et pour les mêmes raisons : échanger, mais à une plus vaste échelle. C'était aussi une manière de tâter les différences entre citadins et campagnards, sur les plans sociaux, économiques et politiques. Une partie des agents en profitaient également pour se rapprocher des industries en ville, sous couvert de préférence pour les environnements urbains et leurs facilités.

Maintenant venait un autre point où les agents rencontraient par contre une difficulté réellement plus grande, et avec laquelle ils opéraient avec une extrême minutie : communiquer avec leurs supérieurs en Sylva, pour rapporter des informations au dispositif de renseignement. Pour le moment, ils se contentaient d'essayer les réseaux traditionnels pour des échanges prétendument innocents avec leurs proches restés en Loduarie. Ils y décrivaient le mode de vie loduarien et en quoi il était bien supérieur sur certains points à ce que l'on retrouvait en Sylva. Était aussi abordé la satisfaction de voir le modèle communiste poussés plus loin de façon assumée, contrairement à ce que se contentaient de faire le collectivisme sylvois. Aucun reproche n'était fait dans ces correspondances, qui servaient surtout à tâter le terrain et voir le niveau de surveillance du pays, voir même la facilité de communiquer à l'étranger.
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27/10/2012 Icemlet



Enfumage régulier de la presse internationale, doutes et agacement de la communauté scientifique Althaljir


Ce n'est pas sérieux...

Le journal Le Libéré Loduarien a annoncé officiellement l'envoi d'un véhicule Loduarien dans l'espace, avec à son bord un animal, une chienne.
A travers cet exploit technologique, scientifique et communicationnel, la Loduarie Communiste affiche une volonté forte de briller sur la scène internationale alors que les conflits et crises à répétition impliquant le soutien et la diffusion d'un communisme Loduarien particulier n'engendrent pas bonne presse à l'international et sûrement des inquiétudes nationales populaires.
Réussir à sortir de notre hémisphère terrestre pour rejoindre l'espace est un projet à grande échelle qui nécessite de lourdes préparations intellectuelles et en ressources physiques et technologiques.



"Pas sûr que la Loduarie dispose d'un niveau technologique suffisant en fuséologie. Soyons claires, Michka, si elle a vraiment voyagé dans l'espace, aurait refusé si elle avait été mise au fait de la technologie de l'armée Loduarienne en terme de missile balistique, [...]. Envoyer un missile dans les hautes atmosphères, c'est une chose. Envoyer un engin comme une fusée, c'est une complexité toute autre. Et si c'est vraiment le cas, les Loduariens ont peut être oublié de préciser que Michka est morte en orbite autour de la planète ou s'est faite vaporiser en rentrant dans l'atmosphère lorsque la fusée a perdu de la vitesse et donc de l'altitude. Ce n'est pas sérieux...", précise Anissa Aid Na, chercheuse à Acilmum, travaillant de concert avec les experts en astrophysique Shuhs.


La Loduarie aurait ainsi envoyé une fusée dans l'espace afin de prouver que la nation cherche toujours plus à se dépasser et impressionner une ONC qu'elle exècre.
La communauté scientifique Althaljir s'agace de voir ces effets d'annonce, ne permettant aucunement aux vraies avancées scientifiques d'être valorisées.



"... des programmes sérieux existent bien entendu. La Loduarie affiche une volonté de percer dans ce secteur. Le programme du Royaume de Teyla aussi est très prometteur, mais ces nations n'ont pas encore les alliages, les technologies pour disposer de carburants adaptés aux fusées, un niveau de mécanique... bon je laisse le bénéfice du doute là dessus, toutefois nous sommes bien loin de technologies sûres. Si les essais en fuséologie ont affiché des succès au sein des deux nations, c'est comme un enfant qui découvre le lance pierre pour la première fois et pense être Wilhelm Tell et son arbalète Raskenoise."



Mensonge de la presse internationale
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Le Paltoterra, une nouvelle Eurysie ?


Non loin du Paltoterra,
Dans la semaine du quinze octobre,
À soixante-quatre mille marins des côtes de l'archipel de Santa Cruz, sous autorité Zélandienne.

Le Kapitein-Luitenant ter zee (capitaine de frégate NDLR) Hermen Neuring regardait les flots bleus de cet océan appelé communément Deltacruzando et océan d'Espérance-Sud par les Zélandiens, depuis la passerelle de commandement de son navire : la frégate AGS Stoarmen ; fraîchement sortie des Chantiers Navals Syndiqués d'Amstergraaf. H. Neuring regardait la mer jusqu'à ce que l'un des opérateurs de la passerelle détecte sur ses radars la présence d'une petite flottille à bâbord. D'un hochement de tête —presque imperceptible— le capitaine ordonna à son XO de regarder à travers ses jumelles à quel pavillon battaient les nouveaux arrivants. Dans le même temps, l'Helmsman (timonier NDLR) naviguait à bâbord, et l'opérateur radio appelait en renfort les cinq avions de chasse, que le Secrétariat Fédéral à la Marine et aux Armées avait assignés au territoire Paltoterran.


Du côté des navires Loduariens, les capitaines de ces derniers pouvaient voir une mer calme, bleue, et presque scintillante sous le soleil de midi. Une mer que certains d'entre eux ne doivent pas avoir l'habitude de voir s'ils naviguent surtout dans les eaux froides et grises d'Eurysie du Nord. Cependant, plus les Loduariens avancent, plus ces derniers peuvent voir se profiler sur la ligne d'horizon un navire —solitaire— venant à leur rencontre, bien qu'ils aient sûrement déjà remarqué sa présence sur leurs radars.
Plus les navires Loduariens s'approchent, plus leurs équipages peuvent distinguer plus nettement le nouvel arrivant. Une frégate battant le pavillon de la Federale Marine fan Seelân : la Marine militaire Zélandienne. Canons abaissés, un petit hélicoptère léger décolle cependant de l'arrière de la frégate ; volant bas en direction des navires Loduariens. Ces derniers peuvent d'un coup entendre, venant d'un haut-parleur portatif le message suivant, dans un fort accent tout aussi incompréhensible pour des gens normaux que l'accent russe, mais originaire d'Eurysie du Nord, et non de l'Est.

— Loduarians! Jo farre op it stuit yn wetters ûnder Seelânske autoriteiten. Normaal soene wy ​​net folle fan jo oanwêzigens makke hawwe, mar de oanwêzigens, krekt, fan in korvette oan jo kant makket ús bang foar it minste foar de stabiliteit fan ús territoarium en ek foar de stabiliteit fan Paltoterra. Dus! de Kapitein-Luitenant ter zee Hermen Neuring moatte jo him en syn fregat folgje nei de havenstêd Koninklike Haven (haadstêd fan it territoarium) om in ynspeksje fan jo lading út te fieren, en om te kontrolearjen dat it net gefaarlik is fan de lêste foar de stabiliteit fan it kontinint. Nim dit asjebleaft net as in misdriuw, mar gewoan in routine operaasje.

Deux secondes passent avant que l'opérateur de l'hélicoptère léger ne reprenne dans son haut-parleur « — Boppedat, by it ûntbrekken fan wodka, makket kaptein H. Neuring poerbêst Piña Colada.»

Pendant que le haut-parleur de l'hélicoptère termine son discours, tournent dans le ciel, dans un cercle parfait tels des vautours, cinq appareils de la chasse Zélandienne au Paltoterra.

Traductions des messages du haut-parleur
Premier message :
Loduariens ! Vous naviguez actuellement dans des eaux sous autorités Zélandiennes. En temps normal nous n'aurions pas fait grand cas de votre présence, mais la présence, justement, d'une corvette à vos côtés nous fais craindre le pire pour la stabilité de notre territoire, plus de la stabilité du Paltoterra. Ainsi ! le Kapitein-Luitenant ter zee Hermen Neuring vous sommes de le suivre lui et sa frégate jusqu'à la commune portuaire de Koninklike Haven (principale commune du territoire) afin d'effectuer une inspection de votre cargaison, et de vérifier de la non-dangerosité de cette dernière pour la stabilité du continent. Veuillez ne pas y voir d'offense, mais une simple opération de routine.

Second message :
De plus, à défaut de vodka, le capitaine H. Neuring fait d'excellente Piña Colada.


Matériel utilisé a écrit :
  • 1 frégate niv. 1.
  • 1 hélicoptère léger niv. 1.
  • 5 avions de chasse niv. 1.
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https://www.zupimages.net/up/24/07/d3sn.jpg

- Cabinet Geraert-Wojtkowiak oui j'écoute ?

- Léon Desruisseaux, de la sécurité intérieure, nous avons mis la main sur un colis avec une carte "pour le camarade Lorenzo". Je n'ai aucune foutre idée de comment c'est arrivé devant nos locaux.

- Et donc ? Vous l'avez passé au déminage ?

- Juste de l'alcool d'orange pas empoisonné du tout. Et un mot.

- Bizarre, qu'est-ce que ça dit ?

- Juste "félicitations", et c'est signé Capitaine Mainio...

- Qui c'est encore celui-la ?
1729

Le Paltoterra, une nouvelle Eurysie ? — suite.


Le HMS Iron Duke

Dans l'hélicoptère léger, le copilote —celui qui tenait le haut-parleur— regarde son pilote avec un air d'incompréhension. Ledit pilote prend alors la parole « — quoi ? Ne me dis pas que tu n'as pas compris ce qu'elle a dit. »

Le copilote réplique « — Bah non. Excusez-moi de ne pas parler français ! Moi, je suis né ici. Ma langue maternelle, c'est le portugais ; et le Zélandien, je le parle depuis ma formation militaire seulement. »

Bon... Passe-moi le haut-parleur et prends les rênes de la bête. En attendant, je contacte le capitaine. Il allume la radio de l'appareil. Camarade-Capitaine, ici Nazumeaner 1, les Loduariens veulent continuer sur leur lancée. Cependant, ils sont quand même d'accord de négocier......... Ah ! Et aussi, notre interlocuteur est la Vice-Amirale de la Marine Loduarienne. Ce cher Lorenzo doit beaucoup compter sur ce convoi pour envoyer en personne un tel personnage. Si ça peut servir pour le rapport que vous ferez.

La radio de l'hélicoptère grésille avant que le capitaine de l'AGS Stoarmen ne réponde. « — Très bien. Dites leur qu'à leur tribord se situe l'archipel de Santa Cruz. S'ils veulent négocier, je serai sur la première île qu'ils verront, seul, non armé et avec un téléphone satellite en liaison directe avec nos supérieurs politiques. Terminer. »

Reçu cinq sur cinq, terminer. Le pilote éteint la radio et allume son haut-parleur à destination des Loduariens. « Loduariens ! Votre proposition de discussion est la bienvenue. Le capitaine Hermen Neuring vous fait savoir qu'à votre tribord se trouve l'archipel de Santa Cruz. Il sera sur le premier espace de terre —de sable plutôt— que vous verrez. Il nous fait vous préciser par ailleurs, qu'il sera seul, non armé et équipé d'un téléphone satellite en liaison directe avec nos supérieurs politiques. Si jamais vous voulez faire de même. À vous, terminer. ».

Pendant ce temps, une petite embarcation se détache de la frégate Zélandienne, se dirigeant vers le premier banc de sable qu'elle croisera.
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