De : Jean-Louis Gaudion, Ministre des affaires étrangères du Royaume de Teyla.
A : A l'attention de Hermion Aviles, Secrétaire aux affaires étrangères de la République Fédératrice de Youslévie.Très chère Homologue,
C'est avec un plaisir que je vous écris. Il me semble, sauf erreur des archives nationales, que cette lettre est la première communication officielle entre nos deux nations, du moins dans cette proportion. Toutefois, je m'en réjouis ainsi que toutes les institutions du Royaume de Teyla, cela comprend la couronne et Sa Majesté Catherine III. Nos nations ont des valeurs communes. En effet, bien que notre démocratie ne soit pas aussi vieille que celle de la République Fédératrice de Youslévie, la démocratie est un aspect très important pour la diplomatie du Royaume.
Je vous contacte pour une raison particulière. L'appel d'offres du Royaume concernant la Marine nationale pour l'acquisition de bâtiment de guerre en plus de la mise à niveau des infrastructures militaires. Comme vous le savez, le vote de l'Assemblée nationale est indispensable sur cette question. Malgré la situation politique, des élections législatives étant en cours le gouvernement gère les affaires courantes, l'Assemblée nationale m'a donné mandat pour discuter de divers points pour un potentiel accord. Toutefois, sachez que l'Assemblée nationale aura accès à un résumé de nos échanges sur cette question en dehors d'une censure demandée de votre part.
L'ensemble des institutions de Teyla sont prêtes à répondre favorablement à votre offre sur la partie V. Concernant le reste de votre réponse, elle ne correspond pas aux volontés du Royaume pour l'instant. Nous privilégions des contrats d'armement pour notre industrie de la défense. Cela est un procédé non-commun et je peux comprendre, à titre personnel, les réticences. D'autant plus qu'il faut que la nation ait des besoins auxquels peuvent répondre nos industriels ainsi qu'une confiance.
Concernant la partie V, comme dit précédemment le Royaume est intéressé et envisage de répondre favorable à l'offre de vos industriels. Cependant, nous avons plusieurs interrogations ainsi que des conditions qui peuvent être discutées et négociées ( ci-dessous ).
Nous avons pour projet la construction d'un port militaire et l'agrandissement d'un port existant ainsi que sa rénovation. Ce qui équivaut à un prix de quinze mille dollars internationaux.
Le Royaume souhaite que le projet permette des retombées économiques nationales et locales. Le Royaume ainsi que l'Assemblée nationale souhaitent l'instauration de plusieurs quotas pour permettre des retombées économiques. Le premier quota est sur la nationalité des employés. Le Royaume souhaite que les employés de nationalité teylaise représentent un minimum de soixante pour cent des ouvriers. Le deuxième quota est sur la formation d'employés de nationalité teylaise. Le Royaume souhaite que quinze pour cent des employés teylais soient formés pour être des ouvriers qualifiés ( soudeurs, etc...).
Le service des douanes, chargé d'accorder les visas, demande toutes sortent de document comme c'est le cas dans de nombreuses nations. Au vu de la sensibilité des sites concernés, tout employés avec un casier judiciaire verra son visa refusé. Nous espérons que vous comprenait l'importance de cet aspect du fait de la sensibilité des sites.
Dans l'attente de votre réponse, veuillez agréer mes sincères salutations.