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Rencontre EDLF - Albion

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20 avril 2005, Ministère des Affaires Étrangères, Latios

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Le soleil se réveille. Il fait beau, il fait jour, c'est le moment pour...Une énième rencontre diplomatique au Ministère des Affaires Étrangères et cette fois extrêmement importante puisqu'elle est avec un envoyé de la république d'Albion, un voisin de l'empire. Persuadé que cette rencontre était importante, le ministre a mit le paquet.

Premier Consul : Je peux savoir ce que vous avez fait au Ministère?

Golionios : C'est beau n'est-ce pas? J'aime beaucoup l'idée des confettis et elle n'est pas de moi en revanche pour les colliers de fleurs ça c'est moi

Premier Consul : Vous perdez la tête mon pauvre ami! Gardes! Vous m'enlevez ça de votre cou immédiatement!

Golionios : Vous êtes rabat-joie

Premier Consul : Nous allons passer pour des clowns!

Golionios : Bien bien. Retirez les guirlandes s'il vous plait mais laissez les feux d'artifices

Premier Consul : LES QUOI?

Golionios : Enlevez-les aussi

Premier Consul : Dans 10 minutes votre invité arrive alors je vous préviens vous demandez à votre ministère de me dégager ce foutoir! Gardes, en place!
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20 Avril 2005 - Latios - Rencontre diplomatique entre la République Fédérale d'Albion et l'Empire Démocratique Latin Francisquien :


"Unité ; Indivisibilité ; Loyauté.



Illlustration de la rencontre.


Ce matin, après avoir préparé leurs fichiers en ordre, la délégation diplomatique albionaise quitta de bonne heure l'hôtel auquel ils logeaient, hôtel qui leur avait été généreusement fourni par le gouvernement francisquien après être arrivés hier en territoire impérial. Le convoi se composait de deux voitures, des limousines à teint noir, un classique dans le transport des personnalités fédérales. Après un trajet ayant duré environ 40 minutes, le convoi arrive à l'heure. La délégation se compose du Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères de la République Fédérale d'Albion, Neil Lewis. Il était accompagné par le lieutenant Tony Reyes de l'armée fédérale qui était présent surtout pour les questions potentiellement militaires et sécuritaires entre les deux pays. Un conseiller général et un expert financier et économique complètent la délégation. En ce qui concerne la traduction, Lewis parle latin et français de façon très correcte pour un étranger, avec cependant le traditionnel accent albionais, proche des populations anglophones. De plus, le lieutenant Reyes a aussi des notions en français, certes plus limités mais suffisants pour tenir une conversation avec les représentants francisquiens, surtout qu'il dispose de son petit carnet de traduction qui pourra l'aider en cas d'incompréhension, de quiproquo ou de simple méconnaissance d'un terme particulier en français.

Reyes :
" C'est une belle vue que nous avons là. Ils n'organisent pas leurs rencontres diplomatiques n'importe comment. C'est un bon point, vous pensez ?"

Lewis :
" Vous vous attardez sur des détails, lieutenant. C'est tout à fait normal de nous accueillir en un lieu décent et au moins plaisant à regarder. Concentrez-vous sur la politique militaire que les Francisquiens mènent au lieu de juger l'architecture."

Reyes :
" C'est vous le chef."

Après ce court échange une fois le convoi arrêté devant le bâtiment du rendez-vous, les portiers ouvrent les deux portières du véhicule où se situe les deux hommes, de même que les deux encadrants qui les accompagnent. Une fois que le lieutenant ait fait le tour de la limousine pour rejoindre le Secrétaire, accompagné par ses homologues. Le lieutenant, attentif, était un jeune homme, robuste, avec une belle musculature, dynamique et assez intelligent. Il faisait fière allure avec sa taille et son resplendissant uniforme de parade. Haut bleu marine, pantalon également bleu avec rayures rouges, Dress Cap blanc avec les insignes en or de l'armée de terre fédérale, un aigle disposant d'un faisceau de licteur dans sa serre de gauche, représentant l'union et l'égalité ; et de flèches dans sa serre de droite qui symbolise la puissance militaire d'Albion. A côté, le Secrétaire, un homme âgé d'une quarantaine d'années, plus petit et bien moins musclé que son partenaire et qui a été légèrement rattrapé par l'âge. Néanmoins, c'est un homme encore dynamique dans sa voix, particulièrement talentueux et surtout charismatique, principale qualité qui l'a mené à représenter Albion aujourd'hui.

En progressant vers les représentants francisquiens et donc vers le bâtiment, le lieutenant remarque les gardes qui protègent aujourd'hui cette rencontre diplomatique. Il remarque des pétales de fleurs sur les épaules de quelques hommes. Contrarié, il chuchote au Secrétaire.

Reyes :
" Je n'ai pas l'impression que les soldats de ce pays fassent très attention à leur présentation. Sont-ils aussi disciplinés que chez nous ?"

Lewis :
" Il le faut bien. C'est une puissance militaire importante dans notre voisinage. "

Reyes :
" Permettez moi d'émettre des doutes personnels là-dessus."

Lewis :
" Ce n'est pas le sujet, lieutenant. Concentrez-vous."

Reyes :
" Navré."
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Le Ministre retenu le Premier Consul qui s'apprêtait à partir en voyant le convoi des invités arriver

Golionios : Votre excellence regardez ça

Le Premier Consul se retourna et jeta écarquilla les yeux

Premier Consul : Dîtes-moi que c'est une plaisanterie!

Les deux hommes se regardèrent d'un air surpris

Premier Consul : Qu'est-ce qu'un décoré militaire fait ici? C'est un homme de leur armée vous pensez?

Golionios : Je n'en sais rien ils ne m'ont rien dit à ce sujet

Premier Consul : Aucune importance. Contactez le chef d'État-Major je me charge des invités.

La délégation Albionaise avança

Premier Consul : Pour la délégation Albionaise, l'hymne nationale!

Une partie de la garde se mit à jouer l'hymne Albionaise

Premier Consul : Messieurs je suis ravi de pouvoir vous rencontrer en terres francisquiennes. J'espère que le lieu de notre rencontre et l'accueil est à votre goût?
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20 Avril 2005 - Latios - Rencontre diplomatique entre la République Fédérale d'Albion et l'Empire Démocratique Latin Francisquien :


"Unité ; Indivisibilité ; Loyauté.



Après s'être approchés du Premier Consul suffisamment pour lui serrer la main, les quatre hommes se présentent un à un, souriants, dont les deux plus importants de la délégation. Leur français était surprenamment à un niveau très raisonnable même si l'accent de ces individus pouvait surprendre plus d'un. Malgré cela, ils parlaient un français audible, bien structuré et avec un vocabulaire assez complet. Dans le même temps, Reyes écoutait attentivement l'hymne national chanté et joué par les Francisquiens. Il manque quelques notes dans la mélodie mais c'était globalement un beau chant, c'était satisfaisant que des pays étrangers prêtent attention aux chants religieux catholiques. Lui-même fervent chrétien, il avait la chance au moins de faire partie d'une délégation qui ne traînait pas dans un pays communiste ou d'une religion païenne.

Lewis :
" Salutations, Monsieur le Premier Consul. Je suis le Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères de notre République Albionaise. Je représenterai notre pays lors de cette entrevue que j'espère bénéfique pour nos deux pays. Voici ma délégation, dont je vous présente en particulier mon attaché militaire, le lieutenant Reyes."

Reyes :
" Bonjour à vous, Monsieur le Premier Consul. Lieutenant Reyes du Ministère de la Défense."

Même si celui-ci avait l'air plus hésitant dans la façon de prononcer ses mots, traduisant en même temps dans sa tête ce qu'il s'apprêtait à dire, celui-ci se montrait amical et coopératif, ne sachant pas la réaction des Francisquiens à l'entrée d'un militaire étranger sur leur sol dans une délégation diplomatique. Il se posait d'ailleurs la question qu'en serait-il de lui si cette rencontre n'avait aucun objectif visé sur le domaine de la défense, pourtant le domaine qui fait qu'il soit présent aujourd'hui à cette entrevue.

Lewis :
" Les échanges entre nos deux gouvernements n'étant pas très claires sur l'objectif même de cette rencontre et sur les domaines que nous allons aborder, le Ministère des Affaires Etrangères a jugé bon de me confier un attaché militaire pour répondre à tout ce qui touche au domaine de la défense, moi-même n'étant pas très calé dans ce domaine, nous avons préférés d'envoyer un expert en la matière directement sur place. J'espère que cela ne vous dérange point, Monsieur le Premier Consul ?"
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Le Premier Consul ne savait pas quoi penser des mots du Secrétaire Général qui semblait souriant et très amical. Le Premier Consul eu un moment d'hésitation avant de répondre. Il jeta un coup d'œil au lieutenant et répondit

Premier Consul : Aucunement, je suis juste...surpris.

Être surpris de voir un soldat d'une armée étrangère sur le sol francisquien il y a de quoi. Les derniers qui y sont venus était Armoricain et ce fut pendant la guerre de 10 ans.

Premier Consul : En ce qui concerne cette rencontre, je pense que nous avons beaucoup de sujets et y comprit celui de la défense à aborder et puisque nous sommes voisins il était grand temps que nos deux pays se rencontrent. Je vous prie d'excuser le ministre qui a dû s'absenter un petit moment pour une urgence
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20 Avril 2005 - Latios - Rencontre diplomatique entre la République Fédérale d'Albion et l'Empire Démocratique Latin Francisquien :


"Unité ; Indivisibilité ; Loyauté.



A entendre le Premier Consul énoncer le domaine de la défense, Reyes souffla un soupir de soulagement. Au moins, sa présence sera vitale dans cette rencontre, il ne jouera pas le rôle de pancarte pour le Secrétaire. Pour Lewis, le fait que le lieutenant ait l'air d'impressionner les Francisquiens est une bonne chose. Mais c'est à double tranchant selon lui. Si il se montre convaincant et domine la réunion, l'argument militaire est toujours là pour appuyer sa position. Un coup de pression ne fait jamais de mal pour un diplomate trop hésitant. C'était aussi l'occasion de connaître l'avis de l'armée sur ses décisions. Priorité à la défense de la nation, surtout quand ça concerne les étrangers. Cependant, il y a un côté tranchant négatif. Si la réunion se passe mal, le lieutenant lui ferait défaut à son argumentation et son argument militaire ne tiendrait pas debout. Reyes serait ainsi un poids mort pour lui. Lewis reste confiant que la réunion se passera bien. Les deux pays n'ont rien de grave à se reprocher, leur histoire commune se limite surtout à des relations principalement commerciales et économiques et les plus graves relations se sont contentés à des escarmouches entre les deux peuples dans des temps lointains au Moyen-Age, bref, des évènements que le Secrétaire connaît mais dont l'opinion publique a oublié depuis belles lurettes.

Lewis :
" Ce n'est pas grave. Tant que nous négocions avec une autorité compétente qui sera capable de mener ces négociations avec le professionnalisme qu'on attendrait de n'importe quel diplomate, nous serons satisfaits de cette entrevue. Peut-être que nous pourrions entrer et s'installer ? Je suis sûr que l'intérieur est tout aussi fantastique que l'extérieur de cette belle demeure ? "
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Auguste de Lathange : Mais assurément! Entrons, nous avons beaucoup à faire et le temps commence à se couvrir. J'espère que lors de votre voyage la météo a été clémente?

Les regards...Ils étaient insistants ces regards. Une seule partie de la garde étant tellement surprise de voir le lieutenant traverser la cour du ministère était prêt à prendre les armes pour lui tirer en plein cœur mais évidemment avec les ordres du Premier Consul il n'en fut rien.

Auguste de Lathange : J'ignore si vous le savez mais notre pays a une réputation d'assassin sanguinaire sans pitié pour les étrangers et apparemment les diplomates. Il faut dire que le dernier qui a tenté de s'introduire dans notre pays a fini avec la tête dans un sceau hahaha!

Est-ce que plaisanter sur la mort d'un roi pour essayer de détendre l'atmosphère qui commençait à être pesante et tenter de justifier sa réputation était la bonne solution? Peut-être pas mais y'en avait-il vraiment une autre?
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"Unité ; Indivisibilité ; Loyauté."



Lewis avait l'air surpris. Cela avait l'air d'être une blague, de mauvais goût et probablement provocateur pour tester la détermination du Secrétaire. Cependant, ce n'était pas marrant. L'humour albionais n'est probablement le même. Ou peut-être le fait qu'une blague aussi provocatrice vient d'un étranger donne au Secrétaire un goût amère dans la bouche. Etait-ce la diplomatie à l'étranger ? Quelle bande de chiens, barbares ! Néanmoins, le Secrétaire devait sauver les apparences et se montrer diplomate. Ce n'était que le début de la rencontre. Peut-être qu'elle se passera bien mieux une fois les négociations lancées. Reyes avait la même impression. Il n'était pas diplomate mais dans sa tête, la blague paraissait comme un avertissement, une menace directe envers un Albionais. Si cet homme se trouvait en territoire albionais, il aurait probablement fini tabassé et jeté dans les poubelles d'une banlieue quelconque de Tamisia pour tenir de tels propos. Ca ne ferait rigoler aucun Albionais, ça, c'était sûr.

Pour éviter d'envenimer le moment, Lewis se contenta de rire nerveusement à la blague douteuse du Premier Consul.

Lewis :
" C'est une bien triste réputation !"

Reyes regarda avec stupéfaction son collègue. Une manoeuvre diplomatique sans doute. Reyes savait qu'il devait changer vite de sujet sinon il était certain que cette rencontre serait suivi d'un immense malaise. Ainsi, en entrant dans le dit bâtiment, il regarda autour de lui pour admirer celui-ci.

Reyes :
" Ce bâtiment est aussi magnifique de l'intérieur. De quand date-il ?"
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Auguste de Lathange : Hum...Oui...Triste réputation.

Le rire nerveux qu'avait lancé le secrétaire général en disait long et avait au passage mit une énorme claque au Premier Consul qui fut refroidit instantanément à l'idée d'entreprendre une démarche humoristique.

Ce bâtiment est aussi magnifique de l'intérieur. De quand date-il ?

Auguste de Lathange : Oh bien longtemps. Ce lieu a été construit en 1846 en plein âge d'or francisquien et sera considéré comme le lieu de représentation de tous les états francisquiens. Toutes les missives d'un état à un autre passait par ici et lorsqu'il y avait un conflit bien qu'extrêmement rare entre deux états, les deux partis étaient invitées ici afin de régler leurs comptes. Évidemment sous l'Empire Latin francisquien Louis Ier en a fait le Ministère des Affaires Étrangères puisqu'avec son passé cet endroit semblait être le meilleur mais parlons moins de mon pays et parlons du vôtre car après tout nous n'en n'avons pas beaucoup entendu parler sur la scène internationale n'est-ce pas?
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"Unité ; Indivisibilité ; Loyauté."



Soupirant discrètement de soulagement dû à la question de son attaché militaire, Lewis lui lança un regard de remerciement. Les Francisquiens ne tapent vraiment pas dans l'humour et Reyes lui a permit de sortir de ce malaise en changeant de sujet. Il avait beau être militaire, son attaché n'était pas bête, ça, c'est certain. Reyes regarda quant à lui le Premier Consul avec une grande écoute.

Reyes :
" Fascinant. Vous nous avez amené dans un bâtiment qui aurait été un parfait musée historique, avec une histoire des plus intéressantes."

Une fois le sujet du bâtiment abordé, Lewis prit la parole pour répondre à la dernière phrase du Premier Consul.

Lewis :

" Il faut dire que notre pays ne s'est jamais réellement investi sur la scène internationale. Tout au long de notre histoire, nous avons faits ainsi et cela nous a épargnés de moultes conflits avec nos voisins. Vous entendrez plus parler d'Albion pour ses guerres civiles que pour ses conquêtes à l'étranger, c'est sûr. "
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Le Premier Consul ria

Auguste de Lathange : Nous connaissons le même sort quoi que certains fois nous avons le droit à quelques conflits extérieur avec le Pharois Syndikaali histoire de nous divertir entre deux insurrections. Heureusement tout cela est terminé, la preuve nous pouvons enfin prendre contact avec nos pays voisins.

La porte du cabinet du Ministre s'ouvrit

Auguste de Lathange : Messieurs nous y sommes, nous allons enfin pouvoir commencer sérieusement à discuter
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"Unité ; Indivisibilité ; Loyauté."



La délégation albionaise entra alors dans le cabinet du Ministre dont le Consul ouvrit la porte. Reyes continua d'admirer le lieu, trouvant l'intérieur bien plus magnifique que Kamelot, trop moderne à son goût. L'art du XIXe siècle n'a pas l'air d'être la priorité de l'armée albionaise, c'est sûr.

Lewis :
" En effet, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses ! Etant donné que vous nous avez invité, je vous laisse le privilège d'énumérer les accords que vous souhaitez entreprendre entre nos deux pays. "

Lewis souriait, plus que d'accoutumée depuis le début de la réunion. Là, c'était son domaine ! Fini, les blagues et les considérations artistiques, place à la diplomatie, son domaine.
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Auguste de Lathange : J'espère que le ministre reviendra vite puisque nous allons aborder un sujet qu'il aime beaucoup : Le commerce.

J'ai appris que certains cargos Albionais aimait faire escale au port de Rézus avec de partir en Mer du Nord ou vers le Nazum et je sais que la "taxe mouillage" francisquienne est assez exorbitante surtout pours les pays les plus proches de chez nous. Regardez par vous-même

Le Premier Consul déplia une carte sur la table

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J'ai aussi appris que selon certains gardes côtes des bateaux albionais ont peur ou ne veulent pas amarrer à Rézus à cause de cette taxe qui serait manifestement un frein et pourtant il semblerait que les marins francisquiens apprécient leurs "camarades" albionais.

Encore mieux, le marché albionais à Rézus et la découverte des produits albionais plaît alors c'est pour ces raisons que nous vous proposons simplement de dispenser tout marins albionais de taxe mouillage à Rézus. En contre partie, nous voudrions faciliter le commerce francisquien en Albion et dans le golfe du Vachen et nous vous proposons donc d'abolir vous aussi la taxe de mouillage pour les bateaux francisquiens dans l'un de vos ports du golfe. Au cas où vous douteriez du bénéfice de cet accord je vous ai amené un petit cadeau gustatif.

Un homme s'approcha de la table et y déposa un plateau de fromages francisquiens

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Vous verrez c'est un délice même si c'est un pauvre plateau que je vous apporte

J'ignore par contre si les Albionais sont des adorateurs du fromage mais en facilitant le commerce nous le saurons vite n'est-ce pas?
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"Unité ; Indivisibilité ; Loyauté."



Enfin impatient de commencer les pourparlers avec le Premier Consul, il écouta attentivement ce qu'on lui proposa. Même si c'était en français, langue qu'il parle, il devait se concentrer. Ca restait une langue étrangère, on ne peut pas toujours avoir le réflexe de tout comprendre du premier coup alors il faut surtout comprendre, traduire en albionais dans sa tête, pendant que l'attaché militaire note sur son petit bloc-notes pour son apprentissage personnel de la langue et pour aider son partenaire si celui-ci n'a pas tout compris. Mais jusqu'à là, le courant passe bien.

Lewis :
" De ce que je sais, Rézus est une ville qui dépend surtout de son commerce, n'est-ce-pas ? Sa position stratégique fait d'elle un carrefour économique important, c'est certain. De plus, même si ce n'est pas leur destination, nos marins font l'escale chez vous notamment pour les prix de vente. Il faut dire que la bière albionaise est certes peu raffinée mais excellente. En ce qui concerne l'accord que vous me présentez, il est en effet convenable mais comme je pense que vous le savez, nous nous méfions souvent de l'apport étranger sur notre sol. Souvent, vous savez, c'est du pétrole qu'on fait débarquer sur nos docks plus que de la nourriture, je l'admets. Si j'accepte cet accord, le gouvernement fédéral limitera très probablement la vente dans l'Etat de Kamilia, en d'autres termes, la bande de terre qui nous permet d'être étendu sur deux mers. Est-ce un problème pour vous ? Etant donné que je crois que nos produits ne sortent rarement de Rézus de votre côté, à moins que je me trompe."

Curieux, Reyes regarda le plateau apporté par les Francisquiens.

Reyes :

" Vous permettez ?"

Il prit alors un des morceaux de fromage posé sur le dit plateau et croqua une bouchée dans ce petit morceau. Surpris du goût, il écarquilla les yeux avant de regarder Lewis avant de s'exprimer en albionais, langue alors incompréhensible pour le Premier Consul, même si la langue comprend des notations anglaises.

" Putain. Il est délicieux. "

Lewis :

" Votre langage, lieutenant. "

Répondit-il froidement à son collègue en albionais. Reyes avala ce qui resta du fromage et après s'être nourri du dit fromage, il reprit son français, souriant.

Reyes :

" Vous avez raison, les Albionais ne sont pas des adorateurs de fromage mais il faut admettre que celui-ci est particulièrement bon. Je suis sûr que vous trouverez un marché chez vous, du moins dans les limites qu'en définira le gouvernement au sein de nos frontières. Les Albionais apprécient tout ce qui est de cette qualité, surtout si le prix est avantageux. Etant originaire des classes moyennes, je peux vous le certifier. "

Réfléchissant durant les dires de son attaché militaire, Lewis se redressa et poursuivit.

Lewis :

" En ce qui concerne nos ports, nous pourrions vous supprimer les taxes de mouillage au port de Glass-City, c'est le plus grand port de la Baie de Barbaria. Ou de Vachen comme vous dites. Vous y trouverez certainement le marché que vous espérez.
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Le Premier Consul prit un instant pour réfléchir

Auguste de Lathange : Il est vrai que nous nous méfions nous aussi de l'apport étranger de marchandises et je dois bien avouer que malheureusement les produits albionais sortent rarement de Rézus puisque c'est la ville la plus ouverte aux pays voisins alors qu'il en soit ainsi. Le port de Glass-City nous convient parfaitement et je suis sur que la suppression de la notre taxe pour les marins albionais les encouragera à faire escale à Rézus. C'est un accord conclu mons-

Un cri, un hurlement, un hurlement oui. C'est un hurlement furieux qui se fit entendre dans le couloir juste à côté alors que le ministre des affaires étrangères débarqua dans le cabinet en ouvrant la nette la porte

Golionios : Votre excellence le chef d'État-Major en personne est ici

Auguste de Lathange : Ah, formidable! Lieutenant vous allez pouvoir discuter avec quelqu'un de hautement qualifié!

Golionios : Oui. Enfin peut-être pas. À vrai dire le haut-général est furieux de la présence du lieutenant sur le territoire francisquien puisqu'il n'a pas été informé de sa présence avant que je ne lui annonce, sans vouloir vous offenser lieutenant Reyes.

Auguste de Lathange : Excusez-moi messieurs pourriez-vous nous accorder une petite minute? Je dois m'entretenir en dehors avec monsieur le ministre et le haut-général cela ne prendra que 5 minutes

Alors que le premier consul avait à peine terminé sa phrase 4 hommes armés débarquèrent dans le cabinet et le chef d'état-major fit son apparition. Il scruta la pièce et s'adressa ensuite au lieutenant Reyes

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Napoléon de Thase : Lieutenant Reyes, c'est donc vous. C'est un plaisir de pouvoir vous rencontrer ici. Vous permettez votre excellence je pense que je vais rester pour la rencontre

Auguste de Lathange : Je disais justement au lieutenant que vous alliez pouvoir discuter avec lui en tant qu'homme qualifié sur le domaine militaire. Prenez place, j'espère que l'annonce tardive de la présence de monsieur ne vous importune pas?

Napoléon de Thase : Aucunement répliqua-t-il froidement
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