05/06/2013
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[RP] Evènements dans la Confédération kaulthique

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Evènements dans la Confédération kaulthique
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Manifestations communalistes

Une atmosphère de danger régnait sur la Confédération kaulthique. Les duchés de Wassenberg et de Mustheid prêts à se jeter dessus pour annihiler l’autre, les Communalistes prêts à brandir les armes contre le Duc de Höngar, l’Empereur prêt à envahir l’Arovaquie, les Libéraux prêts à déferler sur les régimes archaïques de la Confédération…

Beaucoup de « prêts », mais peu sont en action. Il manquait une étincelle pour faire flamber le feu du chaos en Kaulthie.

Et la création de l’Internationale Libertaire, à Kotios, avait été une petite étincelle créant une première flamme, chez les Communalistes kaulthiques. C’était une étincelle d’espoir ; peut-être que des alliés d’au-delà la Confédération pourrait les aider. Alors ils voulurent manifester leur présence, et ils déferlèrent dans les rues des villes höngaraises.

Erwaldburg, capitale höngaraise, fut la première victime de la tempête communaliste. Dans la nuit du 3 juin, les « Syndicats », qui étaient de fait des groupes communalistes coopérant entre eux pour une future révolution, organisèrent une descente en flambeau dans les rues, lorsque la garde höngaraise y était la moins préparé. Aussitôt, les Communalistes d’Erwaldburg descendirent en masse dans les rues.

Les manifestants pénétrèrent très vite l’allée principale de la capitale höngaraise, torches à la main, en courant plus qu’en marchant.

La répression höngaraise fut forte. Le duc Elmar von Hammerstein ne tolérait pas que les Communalistes prennent sa capitale de force, et il déploya l’armée höngaraise. Son seul ordre : ne pas tuer. Sinon, les soldats ducaux avaient quartier libre pour taire l’anarchie des Communalistes, et imposer l’ordre, comme il en avait toujours été en Höngar, sous le règne d’Elmar.

Cette nuit-là, de nombreux médias disparurent, par des traités ducaux les accusant de propager des fausses informations et de troubler l’ordre public ainsi que la vie des « honnêtes » höngarais. Elmar avait magnifiquement violé le Traité de Hanser. Le message était clair : traité ou non, les Communalistes n’avaient pas leur mot à dire dans le Duché de Höngar. De plus, la législation kaulthique n’avait plus vraiment d’importance en Höngar.

Les arrestations furent indénombrables, on devait sûrement approcher du millier. « Trouble à l’ordre public », « Mise en danger des forces de l’ordre », « Propagation de fausses informations », « Propagation d’idéologies dangereuses ».

Le matin, alors qu’Erwaldburg avait été coupée du monde le temps de réinstaurer l’ordre ducal, d’autres villes se mirent à manifester, aux couleurs rouges du Communalisme. Les manifestants étaient cependant beaucoup moins nombreux, craignant la répression. En revanche, il y eut cette fois-ci des contre-manifestations, principalement conservatrices.

A MORT LE VIEIL ORDRE

VIVE L’EMPIRE


FAITES CHUTER LES DICTATURES

A MORT L’ANARCHIE


LES HÖNGARAIS ONT LE DROIT D’ÊTRE LIBRE

PROTEGEZ LE REGIME DE DIEU


UNE UNION DE COMMUNEs POUR UN PEUPLE LIBRE

UN DUCHE FORT POUR UN PEUPLE PIEU
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Fusillades en Telbrodt : une nouvelle guerre en Kaulthie


Le duché de Wassenberg et le duché de Mustheid entretenaient depuis plusieurs décennies une très hostile rivalité, qui a mené à la conséquence de l'occupation du Comté de Telbrodt, ancien territoire wassenbergeois, par le Mustheid.

Cette occupation musthide était, pensait-on alors, le point final d'une escalade de tensions entre le Wassenberg et le Mustheid qui datait de plus de 20 ans. C'était l'Affaire Nestor.

Chronologie de l'Affaire Nestor :

  • 7 juin 1980 : Nestor Demeratos, comte de Durheim, au nord du Mustheid, est incarcéré en Wassenberg pour avoir volontairement tué sa mère Estefania von Milmar, une noble wassenbergeoise. Elle était alors en vacances en Wassenberg, alors qu'elle vivait depuis des années en Durheim.

  • 12 juin 1980 : Hektor Demeratos, duc de Mustheid de l'époque, demande au Wassenberg à ce que Nestor soit jugé en Mustheid. L'intention d'Hektor est de tenter de sauver son cousin Nestor, car Nestor n'a pas d'enfants, et son héritière légale n'est pas de la dynastie démérate et est un rival du duc : c'est Franziska von Jaal. Il veut donc s'assurer de la santé de Nestor, et quitte à l'incarcer, il préfère que ce soit en Mustheid.

  • 13 juin 1980 : Niklas von Heidler, alors duc de Wassenberg, refuse une exception dans sa loi. Nestor sera jugé en Telbrodt, comté wassenbergeois où il a commis le meurtre.

  • 14 juin 1980 : Le duc Hektor de Mustheid s'accorde avec le duc Niklas de Wassenberg sur les conditions d'enfermement de Nestor.

  • 16 juin 1980 : Le procès de Nestor commence.

  • 22 juin 1980 : Franziska von Jaal se marie avec Ernest von Heidler, cousin du duc de Wassenberg et comte de Bornhalm, au Wassenberg.

  • 23 juin 1980 : La peine de mort en Telbrodt est rétablie. Hektor, le duc de Mustheid, dénonce un complot : le Wassenberg tenterait de lui arracher le comté de Durheim en voulant exécuter Nestor pour que Franziska von Jaal, alliée du Wassenberg, hérite du comté. Niklas nie.

  • 28 juin 1980 : Un programme télévisé wassenbergeois dénonce un complot de la part du duc de Mustheid, qui voudrait soulager son cousin de toute sanction pour des fins politiques.

  • 1er juillet 1980 : Nestor est condamné à 25 ans de prison. La raison de son meurtre n'est pas élucidée. Le duc de Mustheid annonce dans un communiqué soutenir cette décision "C'est la loi, c'est le prix à payer pour un meurtre.". L'affaire se calme.

  • 8 janvier 1995 : Les services secrets musthides, 15 ans plus tard, découvrent que Nestor est au bord de la mort dans sa prison, pour cause de maladie qu'on refuse de lui soigner. Hektor exige un transfert immédiat de Nestor en Mustheid.

  • 9 janvier 1995 : La presse mustheide reprend les accusations de Hektor à l'encontre du Wassenberg émise il y a 9 ans. L'opinion publique mustheide se ligue contre le Wassenberg, qui serait en train de faire un complot pour revendiquer le Comté de Durheim

  • 10 janvier 1995 : Niklas, à la suite d'une enquête, prouve que Nestor n'est pas malade. L'opinion publique wassenbergeoise s'insurge face à un complot mustheide.

  • 15 février 1995 : L'armée musthide envahit le Telbrodt.

  • 1er mars 1995 : Niklas accepte de livrer Nestor au Mustheid, mais continue d'accuser un complot musthide.

  • 2 mars 1995 : Nestor est libéré, l'armée musthide reste sur place en Telbrodt, et pille la région en punition.

  • 4 mars 1995 : Nestor se marie à Anna Demeratos, une cousine très éloignée. Le Wassenberg dénonce encore un complot, continuant de tenter de reprendre par les armes le Telbrodt.

  • 7 mars 1995 : Franziska von Jaal et Ernest von Heidler meurent dans un incendie ménager. Leur fils Lukas von Heidler hérite du Comté de Bornhalm, et devient l'héritier du Comté de Durheim, qui deviendra wassenbergeois s'il en hérite.

  • 21 mars 1995 : Le Comte de Telbrodt, Stefan von Tarbaum, capitule, exaspéré des pillages. Il brise son lien de vassalité avec le Wassenberg, et se déclare vassal du Mustheid. Cette procédure n'existant plus depuis l'écriture de la Constitution, l'Empereur Maximilian prend part au conflit par devoir impérial.

  • 22 mars 1995 : Nestor est mort de noyade. Un assassinat de la part d'un partisan wassenbergeois est soupçonné, mais aucune preuve ne le démontre. Le Durheim, par loi impériale, doit revenir au Wassenberg.

  • 27 avril 1995 : Le Mustheid, face aux armées impériales, est contraint de céder le Durheim et de refuser la vassalité du Comte de Telbrodt.

  • 28 avril 1995 : Un soldat musthide est tué par un soldat wassenbergeois lors du retrait des troupes musthides. Le Mustheid saute sur l'occasion pour l'utiliser comme casus belli, et annule sa retraite, décidant de continuer son occupation du Comté de Telbrodt en guise de guerre punitive.

  • 12 décembre 1997 : Le Wassenberg peine à reprendre le Telbrodt, et le Comte de Telbrodt a pris (par contrainte) partie du Mustheid, sans pour autant officialiser sa vassalisation par crainte de représailles impériales.

  • 1er janvier 1998 : Un référendum est organisé par les Musthides en Telbrodt sur l'appartenance du Comté de Telbrodt. Les Légalistes (ceux qui veulent suivre la loi impériale, et donc maintenir le Comté wassenbergeois) perdent face aux Mustheidistes (ceux qui voulaient une annexion musthide). En effet, le Mustheid avait promis aux Telbrodtiens qu'ils seraient dédommagés pour les pertes liés à cette guerre, et qu'ils seraient également privés de taxes pour 30 ans (le Mustheid étant un pays très riche). Le Mustheid revendique alors le Telbrodt comme partie de son territoire. L'Empereur ne peut rien faire pour contrer cela, mais refuse tout de même de provoquer une guerre punitive impériale à l'encontre du Wassenberg, qui refuse la revendication musthide légalisé par le référendum. Une amitié Wassenberg-Empereur nait.

  • 2 janvier 1998 : La presse wassenbergeoise dénonce en masse le Mustheid, qui aurait contraint les Telbrodtiens.

  • 15 janvier 1999 : Le Wassenberg déclare officiellement la guerre au Mustheid, revendiquant le Telbrodt. Tous ses alliés le rejoignent. Les alliés du Mustheid rejoigne ce dernier aussi.

  • février 1999-décembre 2000 : Le Wassenberg enchaîne les victoires, les alliés du Mustheid sont défaits un à un, mais le Mustheid ne cède pas. Telbrodt n'est cependant plus sous son contrôle.

  • 21 janvier 2001 : L'Empereur Maximilian, grand soutien du Wassenberg, meurt d'une chute à cheval.

  • 25 janvier 2001 La Régente, Emilie von Heidler, menace le Wassenberg de guerre punitive, ainsi que tous ses alliés. Le Wassenberg ne cède pas, mais le Höngar, désireux de voir chuter son rival Niklas, duc de Wassenberg, menace de suivre la Régente en cas de guerre punitive. Le Wassenberg retire ses troupes, et cède les comtés de Durheim et de Telbrodt au Mustheid. Il refuse cependant de signer un premier traité de paix, et ne cède officiellement que le comté de Durheim.

  • 25 janvier 2001-14 février 2004 : Les troupes wassebergeoises patrouillent souvent en Telbrodt, comme si le comté leur appartenait encore. Le Mustheid garde fermement la main sur ce comté, sans pour autant envahir le Wassenberg, craignant les représailles de la Régente, malgré l'aide qu'elle a pu lui procurer.

  • 14 février 2004 : L'Empereur Franz est couronné. Le Wassenberg entame des escarmouches contre les troupes musthides en Telbrodt. Les deux états se partagent le comté, leurs zones d'occupations changeant au fil du temps, mais sans pour autant se tirer dessus, pour éviter le conflit ouvert.

Après 2 ans d'escarmouches, les Musthides tirent sur les Wassenbergeois, et commencent à reprendre petit à petit le Comté, depuis le 13 juin 2006.
On soupçonne le Mustheid de provoquer à nouveau le conflit tandis que l'Empereur est occupé à envahir l'Arovaquie, qui constitue pour lui un enjeu bien plus important.
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Manifestations libérales

Après les manifestations communalistes au Höngar, c'est au tour des Libéraux de s'insurger contre la politique anti-démocratique des Etats kaulthiques.

Les manifestations ont d'abord commencé à Preisnar le 16 juin, menées par le militant libéral Karl Steinbaum et son Mouvement Démocrate. Le gouvernement schwrögerais a répliqué en dénonçant "un mouvement absurde, qui revendique ce qui est déjà acquis".

Karl Steinbaum a fait son premier discours publique, et a annoncé les revendications du Mouvements démocrate :

  • Abolition des Etats kaulthique et unification de la Kaulthie.
  • Fin des régimes kaulthiques, considérés anti-démocrates, et fin de l'Empire.
  • Création d'une République libertaire, démocratique, égalitaire et indivisible.

Karl Steinbaum s'est ensuite rendu à Warenburg le lendemain, où a eu lieu une seconde manifestation du Mouvement démocrate, à laquelle se sont mêlés de nombreux autres libéraux.

L'Empereur Franz, qui était, on le pensait, en Arovaquie, est sorti et a fait un discours au milieu de la foule, entouré de gardes impériaux. Après avoir affirmé qu'il soutenait la cause démocrate, et qu'il souhaitait voir une monarchie parlementaire unie se mettre en place, il a annoncé deux mesures :

  • Rassemblement des Etats kaulthiques pour un Conseil concernant la question libérale et communaliste.
  • Mise en place d'un comité de discussion composé de plusieurs grands militants communalistes et libéraux.

Il a ensuite annoncé que le régime kaulthique "sera bientôt appelé l'Ancien Régime.".

Les Etats kaulthiques ont mal réagis, dénonçant un Empereur populiste, qui monterait le Peuple contre les Etats, à des fins politiques purement individualistes.
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La Guerre fantôme

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Bataille de Bracava
Bataille de Bracava

« Les Kaulthes et les Arovaques ne sont unis que par une seule chose : la folie de ceux qui les gouvernent. »
- Jörg Feigenspan



HRP

Ce post est une explication du contexte du conflit qui survient en Kaulthie et en Arovaquie. Il explique tous les évènements précédant le 15 août 2006 (début de la bataille de Bracava). Il sera ensuite suivi d'autres posts explicant plus précisément les évènements survenus après le 15 août 2006 et qui n'ont donc pas encore été sujets de post malgré qu'ils ont bien eu lieu.

Depuis le 26 avril 2006, la Confédération kaulthique est entrée en guerre contre l'Arovaquie. Cette guerre à l'origine bilatérale a fini par provoquer des guerres internes dans les deux pays : les Etats kaulthiques sont entrés dans un conflit d'intérêt sans relâche, tandis que les Arovaques voient leur nation à nouveau arpentée par les Perrates, des nationalistes fidèles à l'idéologie de Matthieu Perratos.

Mais cette guerre est une guerre entre un pays très discret sur la scène internationale - la Confédération kaulthique - et un pays pauvre qui n'intéresse pas les grandes puissances du monde. Ainsi, les habitants de la zone de conflit, dans leur désespoir, ont appelé cette guerre la Guerre fantôme.

Les prémices de la guerre

  • La période Perratos en Arovaquie (1945 - 1971) : Le dictateur Matthieu Perratos, d'origine grecque, règne d'une main de fer sur l'Arovaquie, alors appelée la Fédération arovaque. Il promeut une culture nationale arovaque indépendante des Grecs, des Kaulthes et des Sapythes. Son idéologie est très proche du fascisme occidental. Il met en place un état totalitaire, fondé sur un sentiment national et sur une antagonie envers la Confédération kaulthique et l'Empire rémien. Cependant, son combat va de plus en plus s'orienter contre les Communalistes et les idéologies libertaires en général. Il va finalement oublier sa haine envers la Confédération kaulthique pour lui demander de l'aide en 1969 contre les Communalistes, toujours grandissants - aide refusée en raison d'une volontée d'isolationisme de la part de la Confédération.

  • L'invasion rémienne de l'Arovaquie (1971) : En 1971, le général rémien Nektarios Melakis envahit la Fédération arovaque, et deveient le premier roi arovaque de la dynastie des Mélaques, vassale de l'Empire rémien. Il rencontre peu de résistance, les Arovaques étant fatigués de la dictature perrate.

  • L'arrivée des Von Kirchstein en Tisbruch (1973) : Avec l'aide du Höngar, du Schwrög et de l'Empereur kaulthique, les Von Kirchstein, une famille höngaraise, prennent le pouvoir en Tisbruch. Ils y mènent une politique très autoritaire, et font du Tisbruch le foyer du Christianisme dévotique.

  • La Première Libéralisation kaulthique (1980) : Pour la première fois, des guildes kaulthiques se transforment en grandes entreprises. Le système économique libéral influe alors de plus en plus sur l'économie kaulthique. Les Libéraux deviennent de plus en plus nombreux.

  • L'Affaire Nestor (1980 - 1995) : L’Affaire Nestor oppose le duc de Wassenberg au duc de Mustheid. Ils s’accusent mutuellement d’une série de complot autour du comte Nestor de Durheim. Nestor étant enfermé en Telbrodt, le Mustheid lance une opération armée dans cette région, alors sous contrôle wassenbergeois. C'est le début d'un très long conflit entre le Wassenberg et le Mustheid, encore en cours aujourd'hui.

  • La Guerre du Telbrodt (1995 - 2001) : Cette guerre oppose le Wassenberg au mustheid, qui se querellent à la suite de l'Affaire Nestor.

  • 1995 - 1998 : Le Mustheid envahit le Telbrodt dans le contexte de l'Affaire Nestor, impliquant les armées impériales, qui se mettent à défendre le Wassenberg. C'est la naissance de l'alliance tacite entre l'Empereur et le Wassenberg.

  • 1998 : le Mustheid organise un référendum en Telbrodt sur son appartenance. Les pro-Mustheid gagnent. Le Mustheid revendique alors le Telbrodt comme partie intégrante de son territoire.

  • 1999 : Le Wassenberg déclare officiellement la guerre au Mustheid afin de récupérer le Telbrodt.

  • 2001 : La Guerre du Telbrodt prend fin avec le début de la Régence d'Emilie von Heidler. (voir plus bas)

  • Accession au pouvoir d'Elmar von Hammerstein à la tête du Höngar (1999)

  • Régence d'Emilie von Heidler (2001 - 2004) : : L’Empereur Maximilian meurt, ce qui provoque le début de la régence d’Emilie von Heidler, sa femme. Le Wassenberg se retrouve contraint de reconnaitre l’appartenance du comté de Durheim (comté musthide revendiqué par le Wassenberg suite à l’Affaire Nestor) et retire ses troupes du comté de Telbrodt. Cependant, il continue toujours de revendiquer celui-ci.

  • Coup d'Etat de l'Hiver (février 2004) : Franz von Warenburg, le fils de l'Empereur défunt Maximilian et de la Régente Emilie von Heidler, assassine cette dernière lors d'un coup d'Etat mené par lui et le duc de Wassenberg alors qu'elle traitait avec Elmar von Hammerstein sur un statut spécial d'autonomie pour le Höngar. Franz devient alors Empereur, comme le voulait l'ordre de succession à l'origine.

  • Escarmouches en Telbrodt (2004 - 2006) : le Wassenberg profite de la fin de la régence pour organiser plusieurs petites escarmouches discrètes en Telbrodt, contre le Mustheid.

  • Seconde Libéralisation (2005-2006) : avec le traité de Hanser, l'économie kaulthique devient officiellement libérale, et de nombreuses libertés sont à présent assurées dans de nombreux états. Cependant, la démocratie n'est toujours pas assurée, malgré une volonté progressiste de la Couronne impériale.

  • Emeutes en Arovaquie (décembre 2005) : De nombreux habitants d'Arovaquie manifestent dans les rues pour mettre fin au RRA (Royaume Rémien d'Arovaquie), à la dépendance rémienne et à la suprématie grecque. Certains d'entre eux demandant un rattachement à la Confédération kaulthique, la Couronne impériale saute sur l'occasion pour revendiquer l'Arovaquie.

Le début du conflit

  • Déclaration de guerre de l'Empereur kaulthique (avril 2006) : Face à l'absence de réponse concrète de la part de l'Empereur rémien, la Confédération kaulthique déclare officiellement la guerre à l'Empire rémien et l'Arovaquie et commence une invasion du territoire revendiqué.

  • Manifestations communalistes (mai 2006) : Les Communalistes manifestent en Höngar et en Säptar pour instaurer un régime descentralisé démocratique et libertaire. Ils sont durement réprimés par le régime höngarais.

  • Fusillades en Telbrodt (juin 2006) : les Musthides tirent ouvertement sur les Wassenbergeois. Le conflit telbrodtien reprend.

  • Manifestations libérales (juin 2006) : A leur tour, les Libéraux manifestent un peu partout dans la Confédération pour réclamer un régime démocratique et unifié.

  • Le projet "Pouvoir des Kaulthes" (juillet 2006) : En réponse aux manifestations, l'Empereur kaulthique propose officiellement de faire de la Kaulthie un état démocratique et propose tout un plan de transition. Les Etats kaulthiques désapprouvent.

Situation en juillet 2006

Situation en juillet 2006

Situation en juillet 2006
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La bataille de Bracava
15 août 2006

Bataille de Bracava

La bataille de Bracava a lieu au nord de l'Arovaquie, dans les collines du Riabëit, et oppose l'armée impériale kaulthique, dirigée par le général Velimir Dragusha, à l'armée royale arovaque, dirigée directement apr le Roi arovaque, Théodore Mélaques. Elle commence le 15 août 2006 lorsque les troupes kaulthiques rencontrent l'armée arovaque.

Velimir Dragusha

Général Velimir Dragusha

Velimir Dragusha est originaire de l'Arovaquie, mais il a fui avec ses parents le régime royal à l'âge de 10 ans pour s'installer à Warenburg, capitale kaulthique. Jörg Feigenspan, grand philosophe libéral kaulthe, dit d'ailleurs ironiquement dans son discours du 2 novembre 2006 : "Dragusha parle bien mieux le Kaulthe que l'Arovaque, et croit en Dieu et l'Empereur, reniant l'orthodoxisme des Patriarches grecs. Alors, qui de mieux pour diriger l'armée qui doit prendre Bravaca qu'un arovaque ayant prêté allégeance à la Kaulthie, à son Empereur et à Dieu ?". Il est assez réputé dans la junte militaire, notamment pour son sens très prudent de la stratégie, et a notamment un lien fort avec le Général-Commissaire Heinrich Artbaum, en charge de l'occupation kaulthique de l'Arovaquie.

Théodore Mélaques

Roi Théodore Ier

Théodore Mélaques, quant à lui, est le fils de Nectare Mélaques, premier Roi du RRA, et le frère d'Hector Mélaques, second Roi du RRA, auquel il a succédé à sa mort. D'abord vu comme le "fidèle vassal de l'Empereur [Rémien]" au début de son règne, Théodore entretient une politique de stabilisation du RRA en tentant de dialoguer avec les indépendantistes et les démocrates. Cependant, il ne cède jamais un pouce de son pouvoir, se réclamant "Représentant de l'Empereur [Rémien], et donc de Dieu". Sa politique tend donc vers l'absolutisme, comme ses prédécesseurs. Le basculement se fait avec la revendication de l'Arovaquie par l'Empereur kaulthique : l'absence de réaction de la part de l'Empereur déçoit Théodore, qui change totalement sa politique d'ordre et de stabilité pour une politique indépendantiste radicale et autoritaire. Etonnamment, Théodore gagne alors de nombreux partisans, notamment parmi les Perrates, renforçant ainsi les rangs de son armée royale et la doublant en quelques mois.

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Bataille de Bracava

Le contrôle de Bracava constitue de grands enjeux pour les deux belligérants: (détails des enjeux de Bracava ici

L'armée kaulthique ne s'attendait pas à rencontrer l'armée personnelle du Roi arovaque, qu'elle pensait trop occupée à se rassembler et à préparer la défense du reste du pays. Les soldats kaulthiques voyaient en la présence de cette armée à Bracava une pulsion prématurée d'un état-major non préparé. Cependant, Velimir Dragusha avait été l'un des rares à ne pas avoir été surpris et a donc appliqué les plans qu'il avait prévu dans ce scénario.

La première phase de la bataille fut une phase de mouvements, l'armée arovaque tentant d'attaquer l'arrière-garde et la base militaire kaulthique. Mais la mobilité des armées kaulthiques empêcha très vite les Arovaques d'atteindre leur objectif de déstabilisation des Kaulthes. Très vite, les Arovaques se replièrent dans Bracava, et misèrent tout sur la défense de la partie sud, protégée par le fleuve de la Morkaj.

La seconde phase fut principalement une phase de combats urbains, très longue. Tous les ponts à des kilomètres à la ronde furent dessamblés ou détruits par les Arovaques, empêchant les véhicules anti-infanteries kaulthiques de passer. Bracava fut assaillie de bombardements de la part de l'aviation kaulthique, contre laquelle les Arovaques ne pouvaient vraiment se défendre, faute d'armement.

Une troisième phase commença lorsque les Arovaques de la zone occupée se mirent à former des petits groupes de combats pour destabiliser les Kaulthes, en sabotant leurs infrastructures ou en explosant leurs véhicules. Le 1er septembre 2006, l'armée kaulthique tenta un assaut massif de la rive sud de Bracava, et les groupes de combat en profitèrent pour prendre la base militaire d'arrière garde. Le lendemain, les troupes kaulthiques de l'arrière-garde reprenne finalement la base, mais cette faille dans leur défense effraya l'armée kaulthique. On raconte que les groupes de combat avaient brandit le drapeau rouge à la torche noire, symbole des Communalistes. Cependant, l'armée kaulthique était parvenue à traverser certaines parties de la Morkaj.

La dernière phase dura jusqu'au 12 septembre : les Kaulthes ayant traversé la Morkaj, ils encerclèrent les zones de résistance. Le 12 septembre, le chef des résistants encore présents capitula. Le Roi arovaque avait réussit à fuire, entretemps, avec une petite partie de ses troupes.

Bien que la bataille de Bracava constituait une victoire des Kaulthes, elle fut extrêmement meurtrière. De plus, la région connu des semaines de guérillas, impactant énormément l'armée kaulthique, et effrayant les Kaulthes par les journaux.
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L'Affaire Dragusha
1er novembre - 10 novembre 2006

Velimir Dragusha

Général Velimir Dragusha

Le 1er novembre 2006, moins d'un mois après la victoire kaulthique à Bracava, le journal réputé d'extrême gauche "Le Libérateur" (der Befreier) accuse Velimir Dragusha de crimes de guerre. C'est l'étincelle qui va mettre le feu aux poudres dans la Confédération.

En effet, la région de Bracava, administrée de facto par le Général Velimir Dragusha, subit depuis la fin de la bataille de Bracava un série d'attaques de la part des résistants bracaviens, majoritairement Communalistes. Le Général Dragusha a donc pris des mesures pour stabiliser le territoire de Bracava, son "trophée" de héros de la bataille de Bracava.

Un héros, certes, mais pas pour longtemps, puisqu'il est accusé d'avoir torturé de nombreux résistants afin d'obtenir des informations, d'avoir exécuté des familles entières juste parce qu'elles étaient liées à tel ou tel résistant, et de "monter sur des piques" la tête décapitée des résistants qu'il aurait intercepté. Une vraie terreur, que ses partisans, qu'on nomme les Dragushistes, qualifient de nécessaire pour maintenir l'ordre dans la province.

« L'opposition n'a pas lieu d'être, les Résistants ne sont qu'une minorité bornée à défendre quelques intérêts personnels. C'est la définition même des Communalistes. »
- Vélimir Dragusha



Dragusha se défend d'avoir ordonné l'exécution de civils, la torture ou l'exposition de cadavres de résistants. Cependant, il ne dément pas mener une politique de répression forte, qu'il justifie par la phrase "C'est la guerre." Une enquête parallèle, organisée par une coopération entre plusieurs journaux, a révélé une volonté personnelle de Velimir Dragusha de se venger sur les Arovaques, mais les motivations à l'origine sont encore très floues. Dragusha est appelé à comparaître devant la Cour Suprême et à abandonner sa fonction le temps du procès.

Le 2 novembre, Dragusha annonce à la presse kaulthique "refuser de quitter les armes, même temporairement, à cause d'un complot d'extrême gauche". Il déclare aussi "Je ne lâcherai pas les Arovaques soulagé de faire enfin partie de la Confédération juste parce que les copains des Communalistes sèment le trouble dans mon pays." Les Dragushistes se soulèvent et tentent de prendre le pouvoir sur l'armée impériale kaulthique.

L'Empereur Franz répond à la presse warenbourgeoise en déclarant que "le général Dragusha doit comparaître devant la Cour Suprême pour mettre au clair la situation. Tant que cela n'est pas fait, nous ne pourrons savoir si ces accusations sont fausses ou non."

Le 5 novembre, le Général-Commissaire Heinrich Artbaum, chargé de l'occupation de l'Arovaquie, atteste "soutenir la cause de Dragusha". Pour lui, la répression des Résistants, qu'importe sa forme, est nécessaire afin de stabiliser Bracava. "Voulez-vous voir les Arovaques marcher sur Warenburg ? Laissez l'Armée faire son métier." Nombreux de ses partisans se sont insurgés face au reste de l'armée kaulthique, alors divisée entre Loyalistes et Dragushistes. Les soupçons de crimes de guerre sont alors de plus en plus nombreux dans l'opinion publique.

Le 9 novembre, l'armée arovaque tente de reprendre Bracava en profitant des dissensions au sein de l'armée kaulthique. Les Loyalistes alors présents à Bracava acceptent de reconnaitre temporairement le commandement de Dragusha pour faire face aux Arovaques. Les Dragushistes gagnent en popularité, les Kaulthes se sentant plus en sécurité avec leur défense.

Le 10 novembre, le duc de Mustheid, le duc de Höngar et le comte de Tisbruch signent une pétition pour soutenir Artbaum et Dragusha, dénonçant un manque de réalisme dans les accusations et la création d'un véritable danger d'une contre-invasion arovaque face à "une armée kaulthique pacifique". Ils considèrent que Bracava n'est stabilisé que grâce à l'"Administration Dragusha" De plus, ils soutiennent que la cause communaliste est une cause "individualiste et mauvaise, menée par des anarchistes sans projets".

Situation le 10 novembre 2006

Situation le 10 novembre 2006
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Les Communalistes se soulèvent
13 novembre

Les Communalistes

Section de Révolutionnaires communalistes à Sudein

« Nous sommes les défenseurs de la seule vraie démocratie : le Kah »
- Général Dastida Mushi



En réaction à la mort d'Albert Valheimer, leader des Communalistes eurysiens, le Mouvement communaliste du Säptar, mouvement communaliste le plus influent de la région, a pris le armes. Ses deux dirigeants, Konrad Kreutzwald (économiste, philosophe et principal opposant au duc de Höngar) et Foltar Cano (philosophe et écrivain sapythe), ont appelé les Communalistes de toute la Confédération kaulthique et l'Arovaquie à se soulever pour créer une Union communaliste en Eurysie.

L'Union communaliste eurysienne serait :

  • un Etat démocratique, fondée principalement sur un système démocratique direct.

  • une Union de Communes descentralisée : l'Union serait subdivisées en une multitude de Communes plus ou moins grandes, avec leurs propres lois, moeurs et cultures, mais réunies par une politique internationale commune.

  • un Etat corporatiste, respectant les anciennes valeurs féodales du travail tout en essayant de les améliorer pour les adapter aux progrès sociaux et technologiques du monde.

  • un Etat respectant les libertés individuelles comme collectives de chacun

  • un Etat politique, avec une éducation politique très forte et impregnant le quotidien des habitants de cette Union.

  • un Etat interventioniste près à faire rayonner ses valeurs à l'étranger et à évincer les gouvernement autoritaires.


Si ces revendications sont communes à tous les partisans du mouvement, il y a cependant des dissensions sur certains points :

  • Les Altekanistes voudraient faire de cette Union un "Autre Kah", qu'ils nomment l'Alterkah. Ils sont partisans d'une Union libertaire et ultra-égalitaire.

  • Les Féodaux sont les partisans d'une Union de Communes reposant sur des anciennes valeurs féodales, et veulent donc un système de classes plutôt hiérarchisé régit par un lien de protection/tribut entre les électeurs et les élus. Les valeurs religieuses sont aussi très présentes dans les propos des Féodaux.

Le Mouvement communaliste du Säptar est de facto mené par Konrad Kreutzwald et Foltar Cano, qui sont des icônes politiques ayant été proches d'Albert Valheimer, et qui sont les initiateurs de nombreuses manifestations et les premiers à avoir appelé au soulèvement.

Konrad Kreutzwald

Konrad Kreutzwald

Konrad Kreutzwald est un philosophe communaliste ayant développé en détail sa vision de l'économie communaliste. Bien que dans ses idées plutôt proche des Féodaux, il demande à ce qu'il y ait une conciliation entre Alterkanistes et Féodaux afin de mettre en place plus facilement une Union communaliste. En janvier 2006, il organise une conférence entre Economistes communalistes sur le dispositif économique d'une potentielle Union communaliste. Il ressortira de cette conférence le Manifeste d'une Union de Communes, rassemblant de nombreux arguments pour une Union communaliste mais proposant aussi un fonctionnement très précis. Grâce à son travail minutieux et très organisé, il a été très vite reconnu comme un leader du Communalisme prêt à diriger la transition du système actuel vers un système communaliste. Très surveillé par le régime höngarais, il est en état d'arrestation depuis septembre 2006, mais a réussi à fuir les autorités höngaraises en s'installant à Sudein, capitale du Säptar höngarais.

Foltar Cano

Foltar Cano

Foltar Cano est un autre philosophe communaliste, mais est cependant issu du domaine littéraire, et est sapythe. Il publie de nombreux livres et poèmes en faveur du Communalisme. Profondément alterkaniste, il souhaite un régime ultra-égalitaire et libertaire où l'injustice sociale est réellement combattue. C'est à l'origine un ancien anarchiste qui a finalement souhaité la création d'un Etat libertaire sous la forme de l'Union communaliste. C'est également un militant pour la supression de la suprématie kaulthe au Säptar. Figure de proue des manifestations communalistes à Sudein, il y est ouvertement présent, et il y enchaine des discours. Il est d'ailleurs arrêté pour trouble de l'ordre publique à plusieurs reprises par les autorités höngaraises. Cependant, il réussit à s'échapper de prison, soutenu par des partisans au sein de la police höngaraise. De nombreux Communalistes admirent son courage, et le voit comme un vrai leader.

Kreutzwald et Cano forment à eux deux respectivement "la Tête et le Coeur" du Communalisme kaulthique.

Dastida Mushi

Général Dastida Mushi

Toujours le13 novembre 2006, à midi, la général höngaraiseDastida Mushi annonce que parmi les troupes qu'elle contrôle se trouvent de nombreux partisans communalistes prêts à créer une Armée communaliste. Ne s'étant jamais prononcée sur le sujet jusqu'alors, elle déclare officiellement prendre le contrôle de cette armée, qu'elle dirigera au nom du Mouvement communaliste. Considérant que la seule vraie démocratie est le Kah, elle parait s'aligner plutôt dans la politique alterkaniste. Elle affirme cependant être neutre sur le débat Féodalisme-Alterkanisme tant que l'Union communaliste ne sera pas mise en place.

L'armée de Dastida Mushi et les révolutionnaires communalistes, rapidement victorieux à la fois de les loyalistes höngarais dans l'armée ducale et dans l'administration de Sudein, forment alors, comme le voulait Datida Mushi, l'Armée communaliste.

Situation le 13 novembre 2006

Situation le 13 novembre 2006
1589
Fondation de l'OTSK
15 novembre 2006

« La Confédération kaulthique est faible : l'OTSK est la seule alternative. Deus Vult ! »
- Duc Elmar von Hammerstein



Après de longues négociations, soudainement accélérées par le soulèvement communaliste, les gouvernements höngarais, tisbruchais et musthides ont fondé l'OTSK, l'Organisation du Traité pour la Sainte Kaulthie, un traité signé le 15 novembre 2006 à Wolfsberg, capitale du comté de Tisbruch. Ce traité met en place une organisation de coopération militaire et diplomatique, ainsi qu'une alliance entre les trois gouvernements.

Selon le traité, cette mesure a été motivée par :

  • La menace des Progressistes et Libéraux sur la stabilité des gouvernements kaulthiques et de l'Eglise.
  • La défiance de l'Empereur, qui n'agit plus pour les Etats kaulthiques mais seulement pour ses propres ambitions.
  • Le soulèvement des Communalistes et leur menace sur l'ordre des Etats kaulthiques, mais aussi sur la culture, la religion et le sentiment patriotique des habitants de ces Etats - et des Etats chrétiens hors de la Confédération.
  • La menace du Grand Kah sur ces gouvernements.
  • L'Affaire Dragusha, et l'incohérence du gouvernement impérial sur la guerre en Arovaquie. L'OTSK soutient les Dragushistes.

Ce traité inclut :

  • L'intervention du duché de Höngar et du comté de Tisbruch dans le Conflit telbrodtien aux côté du duché de Mustheid.
  • L'alliance militaire, offensive et défensive, entre le duché de Mustheid, le comté de Tisbruch, et le duché de Höngar.
  • L'échange d'information sur les ennemis de l'OTSK : les Communalistes, le Grand Kah, le Wassenberg, les Libéraux et les partisans de l'Empereur Franz II.
  • La création d'un Etat-Major commun aux pays signataires
  • Le soutien de l'OTSK aux rebelles dragushistes

Situation le 15 novembre 2006

Situation le 15 novembre 2006

Situation le 15 novembre 2006
1203
La Couronne impériale enclenche une guerre punitive contre l'OTSK
20 novembre 2006

« La Kaulthie doit être unie. L'Empire est prêt à négocier avec les Communalistes sur un avenir démocratique tant qu'ils ne diviseront pas le pays. L'Empire ne négociera cependant jamais avec l'OTSK, qui n'est qu'un regroupement de dirigeants trop attachés à leur pouvoir [...] L'OTSK combat le Peuple, l'Empire protège le Peuple. Je déclare la guerre punitive impériale contre tout Etat membre de l'OTSK. »
- Empereur Franz II



L'Empereur Franz II a décidé d'enclencher une guerre punitive contre les Etats de l'OTSK pour plusieurs raisons :

L'Armée impériale est actuellement en rapatriement vers la Kaulthie pour évincer la menace de l'OTSK.

D'autres Etats kaulthiques ont réagi à l'appel à la guerre punitive et ont formé une coalition avec l'Empereur :

  • Le Wassenberg, déjà en guerre contre l'OTSK.
  • Le Schwrög, menacé depuis trop longtemps par le Höngar et le Tisbruch.
  • L'Almaräg, qui voient en l'OTSK une menace pour les Peuples kaulthiques.

Situation le 20 novembre 2006

Situation le 20 novembre 2006
3433
La Maison Hammerstein et les Rosiques rejoignent l'OTSK
21 novembre 2006

« Il est temps de mettre fin aux caprices du Prince Franz. L'Empire, le vrai, doit-être rétabli. »
- Maria von Hammerstein



Ce qu'on appelle couramment la "Maison Hammerstein" est l'ensemble des possessions sous le contrôle de la famille des Hammerstein. Même si officiellement, tous les titres de la Maison Hammerstein ne sont pas les titres de Maria, cheffe de la famille, c'est cependant elle qui de facto contrôle ces territoires. Le seul territoire contrôlé par un Hammerstein qui n'a pas juré allégéance à Maria est le Höngar. En effet, Eugenn, père défunt de l'actuel duc de Höngar Elmar, a cédé avec Maria alors qu'elle était encore jeune. Les Hammerstein se retrouvent donc divisé entre la branche principale qui contrôle de multiples petits états indirectement contrôlé par Maria, et la branche höngaraise contrôlé par le puissant duc Elmar. Cependant, bien qu'Elmar se soit rapproché des Progressistes pendant la Régence, le fait qu'il n'ait pas cédé face aux Communalistes et qu'il ait même créé une importante coalition contre l'Empereur et contre les Communalistes a plu à Maria, qui voit là une nouvelle façon d'affirmer le pouvoir de la Maison : en installant un Hammerstein sur le trône impérial. Qu'il fusse un de ses vassaux ou un höngarais, cela importait peu à Maria qui aurait été déjà ravie que le nom de Hammerstein devienne impérial. La réconciliation avec la branche höngaraise se ferait ensuite... Ainsi, avec beaucoup de surprise, Maria déclara le 21 novembre à midi que la Maison Hammerstein soutenait l'OTSK.

Fondé par l'abbé Fredegar, frère de Hildebar , l'Ordre des Rosiques était à l'origine un ordre religieux dont le but était de christianiser la région du Mährenia après sa conquête par Hildebar. Son rôle évangéliste dura près d'un siècle, et fut pacifique, tout en étant dirigé et financé par le Duché du Mährenia installé ici par l'Empereur. Cependant, sous le règne de Karl I, le Duché du Mährenia perd en influence, et l'Ordre des Rosiques s'imposent comme puissance de facto de la région. Sous Aldaric II, l'Ordre des Rosiques prend contrôle d'une partie de l'armée du Mährenia, qui deviendront les Chevaliers de la Rose. Leur mission est principalement de christianiser de force les païens de la région, et de renforcer le pouvoir politique de l'Ordre des Rosiques au Mährenia. Finalement, l'Ordre des Rosiques prit le pouvoir sur le Duché de Mährenia, et fut reconnu comme le véritable souverain du Mährenia. Elle se pacifie petit à petit, se joignant cependant toujours à l'Empereur lors de ses guerres religieuses. Elle participera aussi à de nombreuses autres guerres religieuses hors de la Confédération kaulthique, sans forcément que l'Empereur y soit engagé. Les Rosiques, avec les Barthelmes, ont d'ailleurs longtemps été les seules exceptions à pouvoir déclarer une guerre à l'extérieur de la Confédération sans la permission de l'Empereur. Aujourd'hui, le Mährenia est un territoire très accroché à la tradition chrétienne et assez aligné sur les Conservateurs, que le gouvernement rosique défend. De moins en moins déloyal à l'Empereur, l'Ordre des Rosiques a plusieurs fois essayé de devenir plus autonome, mais n'a cependant jamais tenté de devenir indépendant, ayant encore trop besoin de l'économie kaulthique pour survivre. Plus récemment, l'Ordre s'est vu intégré par plusieurs Dévoués, notamment dans ses hautes fonctions. Les codes et lois de l'Ordre étant déjà très stricts, le Dévotisme n'a pas de mal à s'y développer, changeant peu le quotidien des Rosiques. Le 21 novembre 2006, le Conseil de l'Ordre des Rosiques a demandé à l'OTSK d'être intégré, étant prêt à combattre l'Empereur aux côtés de ses Etats membres.

Le soir de la demande de la Maison Hammerstein et de l'Ordre des Rosiques, le Haut Conseil de l'OTSK a accepté. La Confédération kaulthique s'enfonce ainsi encore plus dans la division.

Situation le 21 novembre 2006

Situation le 21 novembre 2006
1874
Les Arovaques reprennent Bracava
29 novembre - 10 décembre 2006

« Les Arovaques ont peu d'argent, ont un matériel déclinant, n'ont plus leur protecteur rémien ; mais ils ont du coeur et du courage, et ils vaincrons. »
- Roi Théodore Ier



Le 29 novembre, les Arovaques reviennent à Bracava avec une nouvelle armée tout nouvellement créée : l'Armée nationale. C'est l'héritière d'une fusion entre la Garde nationale, une milice composée de réservistes tout juste mobilisés, et une "armée" populaire composée d'une grande partie des Arovaques ayant fait leur service militaire. L'Armée nationale a donc tenté d'entamer le siège de Bracava avec un armement très peu développé. Cependant, l'Armée royale arovaque leur est venue en renfort dès le 1er décembre avec son matériel de guerre, et à l'intérieur de Bracava, des nouveaux combats ont eu lieu entre Dragushistes et Loyalistes. Les Arovaques marchent finalement sur Bracava le 2 décembre, où elle fait un très grand nombre de prisonniers, dont Velimir Dragusha.

Bien que la région soit ravagée, reprendre Bracava a créé un élan de moral parmi les Arovaques, à nouveau prêts à combattre, surtout face à une Confédération divisée et déclinante. L'évènement a également créé une vague de frissons au sein de la Confédération, dont l'OTSK s'est emparé pour proposer un gouvernement fort prêt à protéger les habitants kaulthiques. L'OTSK gagne donc en popularité.

Cependant, de leur côté, les Communalistes ont décidé de frapper fort, et en quelques jours, ils prennent une grande partie du Säptar höngarais, et réussissent à s'emparer d'une part importante de l'armement höngarais grâce au général Dastida Mushi. Le 10 décembre, les Communalistes marchent sur Erwaldburg, capitale höngaraise. Le duché de Höngar, qui transparaissait comme un Etat fort et inébralable, perd énormément de sa crédibilité. Elmar von Hammerstein se réfugie à Wolfsburg, capitale du Tisbruch, où il est hué. Là, le Zélote (surnom du Comte Adalbert dirigeant le Tisbruch) accueille Elmar, mais se présente comme Protecteur de l'OTSK ; une image renforcée par les victoires de son armée sur le Schwrög.


Carte

Situation le 10 décembre 2006
1760
Fondation de la Ligue démocrate
20 décembre 2006

« Il n'y aura pas de Nation kaulthe sans Kaulthes et sans démocratie. Une Nation, c'est un Peuple libre qui décide pour lui-même. »
- Empereur Franz II



Franz II

Empereur Franz II

L'Empereur Franz avait déjà explicitement annoncé qu'il entamerait une transition démocratique de la Kaulthie ; une mesure très largement contestée par les gouvernements kaulthiques, qui voyaient dans la création d'une démocratie nationale un moyen pour l'Empereur de légitimer certaines actions bafouant leur souveraineté. N'ayant encore jamais eu réellement la légitimité de cette action, il sauta sur l'occasion lorsque l'OTSK se mit à rassembler tous ses principaux opposants. Leur contestation du pouvoir impérial en place était un motif valable pour une exclusion du pouvoir de ces rebelles, et il ne restait donc plus que des Loyalistes à la Couronne impérial.

Même si une transition démocratique ne faisait pas l'unaminité parmi les Loyalistes, une telle mesure serait incontestable de leur part : aucun n'était assez fou pour créer des dissensions au sein de la Coalition impérial alors même que c'était la seule entité capable de vaincre la redoutable OTSK.

Jakob Möser

Reichbishof Jakob Möser

De son côté, le très célèbre Reichbishof Jakob Möser s'était ouvertement prononcé en faveur d'une Kaulthie unie et démocratique. Malgré qu'il avait été un grand défenseur d'Emilie von Heidler, la Régente, que l'Empereur Franz avait ardûment combattue, il s'est progressivement rapproché de la politique de l'Empereur.

Le 20 décembre 2006, l'Empereur Franz et le Reichbishof Jakob Möser ont décidé d'enterrer la hache de guerre de leurs vieux conflits quant à la Régence, et ont signé une charte commune, attestant la création de la Ligue démocrate. Cette nouvelle organisation a pour but la création d'une Nation kaulthe démocratique. Cependant, implicitement, l'Empereur et Möser soutiennent aussi l'unification de la Kaulthie, ce qui ne plait pas à tout le monde.

Graphique

Situation le 20 décembre 2006
989
Le Wassenberg prêt à faire des concessions à la Ligue démocrate
1er janvier 2007

« Je suis loyal à l'Empereur. »
- Niklas von Heidler



Niklas von Heidler

Niklas von Heidler

Niklas von Heidler, le duc de Wassenberg, a déclaré le 1er janvier 2007, dans ses voeux pour le nouvel an, être prêt à faire des concessions à la Ligue démocrate. C'est un grand pas pour le Wassenberg, pourtant profondément conservateur (le taux de Conservateurs parmi sa population est le plus élevé des Etats kaulthiques, selon certains sondages). Niklas explique que face à l'OTSK, les Etats de la Coalition impériale doivent coopérer, et que chacun doit faire des concessions. Ainsi, il déclare accepter que le Wassenberg coopère avec la Ligue démocrate, et même accepte la démocratie kaulthique, mais rejette une Kaulthie unifiée sans Etats autonomes.

Konrad Lindenbaum, Chancelier de la Confédération, a ensuite proposé dans une conférence de presse que la Kaulthie soit un empire unfiée, et que le Wassenberg soit le seul état à garder son autonomie. Cette déclaration a été mal acceptée par la plupart des Etats kaulthiques, qui persistent toujours à vouloir garder leur autnomie.
1188
La Maison Hammerstein capitule face à l'Armée impériale
11 janvier 2007

« L'Empereur a déferlé sa fureur sur les Hammerstein. L'antique lien entre Empereurs et Hammerstein est définitivement rompu. »
- Johann Braun, journaliste



Ce fut une surprise que l'Armée impériale se concentre autant sur les Hammerstein, alors que de nombreux autres fronts étaient bien plus menaçants ; pourtant, les soldats de l'Empereur piétinèrent le château de Maria von Hammerstein, la puissante dirigeante de cette famille. Tous les membres de la famille rencontrés furent capturés ; ceux présents à la cour impériale furent arrêtés. Tous les Hammerstein les plus influents, à l'exception d'Elmar, duc de Höngar, étaient en prison, sous le joug de l'Empereur Franz. Alors Maria, désolée et sous pression, capitula : c'était la fin du règne Hammerstein, plus un seul d'entre eux n'avait de titre reconnu par l'Empereur, plus un seul ne contrôlait un seul pouce du territoire kaulthique - à l'exception d'Elmar, dont le surnom de "Réprouvé" pris d'autant plus de sens.

L'Empereur annexa officiellement les territoires jusqu'alors contrôlés par la famille Hammerstein. Ceci étant contraire à la Constitution de la Confédération, l'Empereur annonça que "peu importe les lois de la Confédération ; ses jours sont comptés, et les seules choses qui importent, c'est l'Empire et la démocratie."
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