Le Général Cortés était le nouvel homme fort de la monarchie listonienne, il avait la confiance de l'Empereur et le soutien de l'armée. Sa réputation de commandant efficace le précédait et c'était donc en toute logique qu'il avait reçu la charge exceptionnelle de Gouverneur Suprême des Colonies.
Le vrombissement de l’hélicoptère lourd qui traversait le ciel de Shati Alqahwa était probablement terrifiant pour les observateurs en contrebas. D’un côté la présence de la flotte listonienne et le débarquement de plusieurs centaines de marins listoniens qui avaient pris le contrôle du port en l’espace de seulement quelques minutes, de l’autre, cet angoissant bourdonnement qu’émettaient les hélicoptères qui traversaient l’espace aérien de cette capitale coloniale habituellement si calme. La scène n’était pas anodine, après une absence quasi-totale, l’Empire faisait son grand retour en fanfare et il avait les moyens de se faire entendre. La démarche ne se faisait certes pas de bon cœur, il y avait comme une attitude conquérante qui s’affichait sur le visage des soldats impériaux, pourtant le Shibh Jazirat Alriyh était toujours techniquement une colonie impériale. Mais que ce soit du côté des impériaux ou de la population, personne ne semblait se voiler la face en ce jour décisif.
L’hélicoptère lourd amorçait sa descente vers les jardins du magnifique palais du Gouverneur Impérial, c’était une bâtisse imposante dans un style colonial traditionnel qui se distinguait de l’architecture orientale de la ville. Le palais était situé au cœur des beaux quartiers sur une colline qui surplombait le centre-ville de Shati Alqahwa et qui offrait une vue incroyable sur l’océan. Sans ménagement pour les lieux, l’hélicoptère se posa dans un tumulte important, la puissance des hélices balayant quelques chaises et sculptures du jardin. Aussitôt, près de quarante soldats débarquèrent de l’hélicoptère lourd, la manœuvre était particulièrement professionnelle et disciplinée quoi qu’un peu agressive pour les hôtes. Cela ne faisait aucun doute, c’étaient des hommes aguerris, la crème des forces spéciales impériales. Ils sécurisèrent facilement les jardins ouvrant la voie à deux officiers supérieurs qui débarquèrent avec un air nonchalant. Finalement c’est le Général Cortès lui-même qui fit son apparition, un officier l’annonçant dans la foulée. « Voici le Général Cortès, Vicomte de Faro, Gouverneur Suprême des Colonies de Sa Majesté Impériale. »
Cortès était un homme robuste de haute-stature qui atteignait presque la cinquantaine. Ses cheveux mi-long aux teintes poivre et sel et sa barbe mal taillée contrastaient fortement avec son allure impeccable. Sa démarche rappelait plus celle d’un commandant d’infanterie que d’un homme politique, le visage grave, il balayait ses rangs de ses yeux noirs et perçants. Il avait la réputation d’un homme taciturne mais colérique qui exigeait toujours la perfection de ses hommes. Sans prendre la peine de dire un mot, il s’avançait d’un pas lent mais assuré à la rencontre du Gouverneur Paolo o Prefeito.
L’hélicoptère lourd amorçait sa descente vers les jardins du magnifique palais du Gouverneur Impérial, c’était une bâtisse imposante dans un style colonial traditionnel qui se distinguait de l’architecture orientale de la ville. Le palais était situé au cœur des beaux quartiers sur une colline qui surplombait le centre-ville de Shati Alqahwa et qui offrait une vue incroyable sur l’océan. Sans ménagement pour les lieux, l’hélicoptère se posa dans un tumulte important, la puissance des hélices balayant quelques chaises et sculptures du jardin. Aussitôt, près de quarante soldats débarquèrent de l’hélicoptère lourd, la manœuvre était particulièrement professionnelle et disciplinée quoi qu’un peu agressive pour les hôtes. Cela ne faisait aucun doute, c’étaient des hommes aguerris, la crème des forces spéciales impériales. Ils sécurisèrent facilement les jardins ouvrant la voie à deux officiers supérieurs qui débarquèrent avec un air nonchalant. Finalement c’est le Général Cortès lui-même qui fit son apparition, un officier l’annonçant dans la foulée. « Voici le Général Cortès, Vicomte de Faro, Gouverneur Suprême des Colonies de Sa Majesté Impériale. »
Cortès était un homme robuste de haute-stature qui atteignait presque la cinquantaine. Ses cheveux mi-long aux teintes poivre et sel et sa barbe mal taillée contrastaient fortement avec son allure impeccable. Sa démarche rappelait plus celle d’un commandant d’infanterie que d’un homme politique, le visage grave, il balayait ses rangs de ses yeux noirs et perçants. Il avait la réputation d’un homme taciturne mais colérique qui exigeait toujours la perfection de ses hommes. Sans prendre la peine de dire un mot, il s’avançait d’un pas lent mais assuré à la rencontre du Gouverneur Paolo o Prefeito.