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Fédération des Journalistes Indépendants de Priscyllia - Page 2

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Actualités

25 janvier 2010

Rubrique Internationale

Echec diplomatique cuisant pour Priscyllia

Poliakov moins douée que son prédecesseur...

Le nouveau chef d'état de la République Populaire du Mokhaï a été invité le 8 mars dernier à Aërola afin de clarifier devant l'Assemblée Générale les conditions de sa prise violente du pouvoir.
Une rencontre controversée dans la population, certains priscylliens pensant que les évènements s'étant déroulé le mois précédent au Mokhaï relèveraient plus d'un coup d'état que d'une révolution.

Lors de cette rencontre, de vifs échanges ont eu lieux entre les porte(paroles des collectivités et la délégation du Mokhaï, menaçant parfois le respect nécessaire à la tenue de telles rencontres diplomatiques. Cela se termine par un pugilat spectaculaire : ne souhaitant pas apporter de preuves de sa bonne foi, la délégation de Mokhaï quitte le théâtre avant d'être promptement escorté au port par les FRAPs, le CASR ayant suspendu le convoi aérien supposé ramené la délégation dans son pays à l'issue de négociations fructueuses qui n'ont apparemment pas eu lieu.

Monika Poliakov a écrit :
J'accuse et assume l'échec diplomatique que nous venons de vivre. La situation au Mokhaï était effectivement bien plus préoccupante que ce que moi et le CASR avions saisis. Nous sommes consternés de cet incident diplomatique et revendiquons une position intransigeante face à l'émergence de tels dictateurs sur notre continent : nous les combattrons jusqu'au dernier.

Si Monika Poliakov affiche une offensive perceptible dans ses propos, le CASR affirme quand à lui qu'aucune opération n'est prévue au Mokhaï pour le moment.
La rapporteuse générale prend un coup dans sa crédibilité, et certains porte-parole menacent d'exercer leur motion de censure en faveur de sa démission si celle-ci ne venait pas à prouver ses capacités en diplomatie internationale dans les prochaines rencontres.

Volodimyr Korichev





Rubrique militaire

Pharois : de l'alcool contre des armes...

Nous vous parlions dans notre dernier numéro de la saturation de la production militaire dans notre pays : le CASR a annoncé hier l'achat de plusieurs chasseur-bombardiers et de drones de reconnaissance au Pharois Syndikaali. Un armement de pointe que les production priscyllienne ne sont pas capable de produire, mais qui permettra selon les dires des camarades-stratèges d'anticiper les besoins offensifs et défensifs de Priscyllia et d'éviter de devoir faire peser encore une fois ce besoin sur les usines d'armement déjà débordante d'activité et de commandes.

Un accord passé d'une manière peu commune avec le pharois, puisque celui-ci inaugure le marché d'armement intérieur du Liberalintern, avec des prix au rabais accessibles à tous les membres de l'organisation internationale communiste libertaire.
Le matériel au centre de cette transaction devrait être produit et livré intégralement d'ici la fin de l'année 2010, venant renforcer les capacités militaires naissantes de la République Autonome de Priscyllia.

Cette échange se fait dans un contexte commercial florissant entre le Pharois Syndikaali et la République Autonome de Priscyllia, basé essentiellement sur la vente de denrées alimentaires basiques et d'Isky-Ary priscylliens au Pharois. Ainsi, on pourrait considérer cette vente d'armement comme un échange de bon procédés témoignant d'une amitié sincère entre les deux nations des mers du Nord.

Théodorovitch Malislav
Actualités

30 avril 2010

Rubrique Militaire

L'opération IDRISS couronnée de "succès" au Mokhaï

Saburo coopère, mais nous livre des cadavres...

Le 20 avril dernier, deux convois des FRAPs atterrissaient lors d'une opération extérieure sur les pistes de l'aéroport de Ghaliya, au Mokhaï.
La manoeuvre est spectaculaire, d'une envergure unique dans l'histoire du CASR. Une centaine de soldats sont déjà parachutés sur la base aéroportuaire, avant que des dizaines d'avions n’atterrissent tour à tour sur les pistes, débarquant une autre centaine de soldats et une grande quantité de matériel. En moins d'une demi-heure, les soldats priscylliens investissent les locaux de l'aéroport.

Le Mokhaï, prévenu à l'avance de cette opération, avait veillé à vider l'aéroport de ses défenseurs et du petit millier de civils qui le fréquentait chaque jour.

Masha Ilyinishna, camarade-stratège : "Nous avions tenu à prévenir le gouvernement du Mokhaï de cette opération afin de leur assurer nos intentions. Nous voulions être clair sur le fait que cette opération n'était pas une invasion et n'avait pour objectif que la mise en sécurité de nos ressortissants en danger au Mokhaï. Malgré des menaces inquiétantes d'Aoki Saburo, nous avons bel et bien trouvé l'aéroport vide, ce qui nous a permis de le quitter le lendemain sans faire aucune victime civile ou militaire."

En effet, nous avons réussi à nous procurer certains courriel diplomatique du gouvernement du Mokhaï, menaçant le CASR de représailles en cas d'occupation de l'aéroport.

Aoki Saburo a écrit :
[...]vos militaires ne passeront pas le pas de vos avions vivants.

[...]nous raflerons vos citoyens et les enfermerons à perpétuité et je vous préviens que nos prisons ne sont pas spécialement confortables...

Des menaces inquiétantes, avouant à demi-mot les crimes de guerre dont est capable, et dont s'est rendu coupable Aoki Saburo.
Finalement, les corps sans vie de Maureen Falinov et Loris Borganov ont été retrouvé avec leurs papiers d'identité dans le hall principal de l'aéroport vide. La mission a donc put se finir dès son commencement, sans qu'aucun tir ne soit effectué des deux côtés. L'AGCRAP a décrété un remboursement total du gouvernement de Mokhaï suite à cette opération.

Au siège du CASR, où ont été transférés les deux corps, des autopsies sont en cours depuis une semaine. Les résultats devraient bientôt être communiqués sur les canaux publics du Comité, et sont attendus fermement par Monika Poliakov qui s'est exprimé au sujet de l'opération hier soir.

Monika Poliakov, rapporteuse de l'Assemblée Générale des Collectivités de la République Autonome de Priscyllia : Nous avons mené à bien cette opération avec un grand succès, en obligeant le dictateur Saburo a coopérer. Mais nous ne nous arrêterons pas là : la livraison de deux cadavres ne doit pas être prise comme un succès diplomatique ou une victoire coercitive : une journaliste est morte au Mokhaï, assassiné par un probable membre des GASPs coupable du meurtre de mon prédécesseur et fondateur de notre république l'honorable Koliman. J'exprime ma profonde compassion à la famille et aux amis de Maureen Falinov, ainsi qu'aux parents de Loris Borganov. Notre enquête ne se terminera pas là, je vous l'assure.

Notre nouvelle rapporteuse générale remporte néanmoins une victoire personnelle dans ce bras de fer avec le Mokhaï, assurant une fermeté diplomatique qui rassure considérablement la plupart des porte-paroles, inquiété par l'échec récent de la conférence d'Aërola avec ce même dictateur mokhaïen.

Au-delà de l'opération militaire priscyllienne, le phénomène des GASPs remporte encore une fois une victoire avec l'assassinat de cette journaliste. Plusieurs porte-parole redoute une implantation de ces groupuscules à l'étranger, ce qui pourrait largement compromettre la sécurité intérieur et extérieur de notre territoire, entouré de pays communistes autoritaires potentiellement sensible aux revendications souverainiste de cette organisation terroriste.


Kassandra Lichee
Actualités

19 mai 2010

Partenariat médiatique

L'agence Blitz publie une enquête sur les GASPs, groupe d'autoritaire semant la pagaille en Priscyllia et dans le monde

C’est un processus de fond qui inquiète la grande majorité des priscylliens, selon le dernier sondage de la FJIP. Selon celui-ci, 92% d’entre nous se considèrent comme « anxieux-ses » ou « très anxieux-ses » face à l’intensification de l’activité des Groupes d’Action pour la Souveraineté Priscyllienne.
Fondé par Maori Polorizov en 2006, le groupe ne s’est fait connaitre qu’il y a deux ans avec les attentats de Falcon dans lequel il aurait été largement impliqué. L’enquête entourant cet évènement va ensuite dévoiler une face bien plus étendue et inquiétante du phénomène autoritaire priscyllien.

Plongez avec l’agence Blitz dans l’histoire et les secrets de la plus grande menace intérieur que Priscyllia n’ait jamais connue…
Extrait n°1 de l'enquête


Trois fenêtres par lesquelles la lumière ne filtre pas, entravée par des volets opaques et d’épais rideaux, un sol, quatre murs, et le silence. Voilà à quoi ressemblait la « salle d’attente » dans laquelle des hommes armés et cagoulés m’avaient assis de force quelques heures plus tôt, et dans laquelle je croupissais depuis. Prisonnier ou journaliste, je ne savais plus trop qui j’étais. Mais j’avais encore ma caméra et mon bloc-notes : je restais optimiste.
Au bout de plusieurs heures d’attente, l’unique porte en bois de la baraque s’entrouvrit. L’air froid priscyllien s’engouffra dans la pièce, faisant virevolter quelques flocons de poussière qui se mélangeaient poétiquement à la neige de l’extérieur. Un autre homme cagoulé entra.
Ceux qui m’avait disposé dans la salle le matin même était impressionnant. Mais ça n’était rien par rapport à celui-ci. Je ne voyais pas son visage, mais ses yeux me transperçaient avec une violence perceptible dans le moindre de ses gestes. Il était épais. C’était le mot. Epais comme une montagne qui s’élevait au-dessus de moi, menaçante. C’était peut-être lui, Maori Polorizov, fondateur des Groupes d’Action pour la Souveraineté Priscyllienne. Il portait un jean simple, une paire de rangers noir, et un pull col roulé de la même couleur dont les manches, repliées en ourlet jusqu’au-dessus de ses coudes laissaient entrevoir plusieurs tatouages à connotation communiste. Comment ne pas le reconnaître. C’était lui, aucun doute. Les états ont pour coutume d’attribuer aux chefs des caractéristiques physiques bien particulière : de ma piètre connaissance de la verticalité, cet homme les cochaient toutes.
Gêné et, je dois l’avouer, fortement déstabilisé, je me réajustais sur ma chaise avant d’ouvrir la bouche.


- Bonjour, je suis Lonis Slav, journaliste pour l’agence Blitz. Vous êtes ?

Il répondit directement, sans suspens, d’une voix posée dans laquelle on pouvait presque noter un semblant d’aisance. Un certain confort.

- Maori Polorizov, chef d’état-major des GASPs, enchanté. Je vous prie de m’excuser pour l’attente dans le froid, nous avons peu d’infrastructures et sommes obligés d’éviter aux journalistes de savoir où ils sont. C’est pour votre sécurité, vous le comprendrez…

- Oh mais… Pas de problème. Pouvons-nous commencer ?

- Je vous en prie, camarade Slav.

- Que sont les GASPs ?

- Premièrement, je vous demanderais de nous appeler convenablement. L’acronyme est bel et bien réservé à l’usage écrit, et vous comprendrez les évidentes raisons de crédibilité sous-jacente à l’interdiction de son usage à l’oral. Ensuite, nous sommes tout simplement l’incarnation de l’âme priscyllienne en ce qu’elle a de plus pure : forte, droite et souveraine. Nous sommes le point d’une idée qui nous dépasse, qui vous dépasse aussi. Priscyllia est une terre riche, stratégique, centrale. Elle doit reprendre le rôle que les anarchistes lui ont volé : une pièce dominante de l’échiquier géopolitique mondiale. Nous défendons le retour de l’état, le renforcement de notre capacité militaire, et la proscription des actes et des mœurs qui réduisent et gangrènent notre grandeur. La liberté ne se gagne qu’à ce prix-là : nous luttons pour l’obtenir.

- Vous avez revendiqué il y a peu l’assassinat d’Idriss Koliman, fondateur de la république autonome. Pensez-vous que ces actions violentes et radicales soient à la mesure de vos revendications ? N’y a-t-il pas d’autres moyens que le sang ?

- Les anarchistes se sont-ils posés la même question lors de leur révolution ? Combien d’exilés et de mort ont-ils faits ? Koliman était un symbole que nous avons détrôné : il représentait une Priscyllia qui n’a rien à vois avec elle-même. L’ère anarchiste touche à sa fin, Poliakov y passera aussi.

De fait, j’aurais beaucoup apprécié poursuivre cet interwiew dans de plus grandes lignes. Seulement, la mention de Monika Poliakov fut interprétée par les forces des FRAPs disposés tout autour de la maison afin d’assurer ma protection comme un signal d’action. Les vitres explosèrent simultanément, et mon interlocuteur se retrouva bientôt plaqué sur le sol, la tête dans la poussière. Les FRAPs, m’ayant garantie une interwiew sécurisée, m’avait trahi en l’interrompant de cette manière. Devant cette intervention, complètement sous le choc, je compris que l’on n’entendrait plus jamais s’exprimer un membre des Groupes d’Action pour la Souveraineté Priscyllienne devant un média priscyllien. Le dialogue était définitivement rompu.

Afin de poursuivre notre enquête, il nous faudrait plus d'astuce, de délicatesse. Afin de pouvoir enfin s'approcher de ces groupuscules sans y attirer la réponse implacable du CASR. Afin de connaître la vérité.



Sergueï Kripticc


Rubrique Justice

L'AGCRAP vote pour le conseil unique : Maori Polorizov, Loris Borganov, Ivan Kamazarov comparaîtront côte à côte

C'est un coup d'éclat pour la justice priscyllienne. Face à différentes attaques coordonnées sur et hors du territoire priscyllien, l'assemblée générale à acté la tenue d'un conseil de justice complexe unique pour trois accusations différentes visant des membres des GASPs. Une situation unique et encore jamais expérimentée, mais qui serait "parfaitement adaptée au contexte et à l'aspect coorganisé des différents crimes commis".

Les condamnés ont pour point communs leur appartenance au Groupe d’Action pour la Souveraineté Priscyllienne, dont l’influence ne cesse de s’étendre à l’intérieur et à l’extérieur de nos frontières. Cette organisation, considérée comme terroriste par le CASR et par la majorité des priscylliens, a notamment perpétrée l’attentat de Falcon, le meurtre d’Idriss Koliman et l’assassinat de la journaliste Maureen Falinov au Mokhaï. Des actes pour lesquels trois criminels sont aujourd’hui jugés.

Maori Polorizov a été arrêté très récemment dans la province du Proche-Eschylle. Il s’auto-définit comme fondateur et chef d’état-major du Groupe d’Action pour la Souveraineté Priscyllienne. Les FRAPs l’accusent d’avoir coordonné l’épidémie criminelle de peste brune dans les forêts priscylliennes en début d’année dernière. L’enquête à d’ores et déjà conclue à sa culpabilité pour Complicité d’assassinat, Atteinte aggravée aux droits de la nature, et Mise en danger des moyens de subsistance. L’ensemble des ces chefs d’inculpation correspondent à des fautes graves à l’encontre des intérêts du peuple priscyllien, et correspondent donc à un conseil de justice complexe.

Maori Polorizov
Représentation officielle de Maori Polorizov, fondateur et chef d'état-major des GASPs

Forêt
Hectare 551 de la forêt priscyllienne après l'épidémie criminelle

Loris Borganov a un statut bien particulier dans ce procès, puisque ce dernier est décédé. Coupable de l’assassinat d’Idriss Koliman et du meurtre de Maureen Falinov, il était réfugié au Mokhaï où il a trouvé la mort dans des conditions obscures. Le CASR a décidé de la tenue d’un procès afin d’assurer la réparation de la famille Koliman, et la conservation d’une trace des agissements de Borganov dont la mort reste floue. Il est inculpé d’assassinat par deux fois, d’atteinte grave à la liberté politique, d’atteinte grave à la liberté de la presse, et de compromission de la diplomatie officielle.

Enfin, Ivan Kamazarov est l’organisateur reconnu des attentats de Falcon. Ce sera le logisticien et le stratège de ses attentats. Dans sa fuite, après une première arrestation infructueuse, il se réfugie illégalement au sein de l’empire Karpok. Il y commettra un meurtre avant d’être arrêté par la police locale. Ses chefs d’inculpation sur le territoire priscyllien sont ceux de terrorisme, d’homicide de masse, et d’atteinte à la sécurité territoriale. Il faut y ajouter les chefs d’accusation qui seront proposés par les délégués karpoks qui seront invités sous peu à participer au procès.

Ivan Kamazarov
Photo d'archive du service militaire de Kamazarov

Un conseil dont les parties civiles sont essentiellement constitués des familles des victimes, mais aussi de Monika Poliakov et de citoyens karpoks, ce qui en fait l’originalité.

Il devrait avoir lieu dans les prochaines semaines, et c’est bien entendu une affaire que nous suivrons de très près.

Akim Liatino
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