Presse Karpokienne - Page 2

Le Palais

A l’invitation du grand chambellan du Palais, nous avons le plaisir de vous présenter le Palais du Tsar, lieu de pouvoir mais aussi lieu de vie.



Histoire : Le palais a été créé par décret impérial en 1924. Il a toujours été le lieu de pouvoir du Saint Empire.
Lieu sacralisée, voire mystérieux depuis sa construction, ce n’est que très récemment, depuis l’arrivée au pouvoir du Tsar Bolatev, que les portes s’entrouvrent, dans la partie administrative du moins.
A l’origine, sa démesure avait créé quelques mécontentements. Il faut dire que le Palais été prévu au départ pour accueillir tous les Ministères en son sein. Ce n’est qu’en 1999 que les ministères ont été délocalisés dans, pour la plupart d’entre eux, des anciennes bâtisses bourgeoises ou hôtels particuliers dans le quartier historique de Leonev.
Ces déménagements ont libéré de grands espaces au sein du Palais, espaces dédiés aux cabinets mais aussi aux nombreux appartements privés des hauts responsables du palais et bien évidemment ceux du Tsar et de sa famille. Il existe aussi plus de 850 logements plus ou moins grands et luxueux selon le statut.
Le Palais du Tsar est une ville dans la ville.
C’est est un bâtiment aux dimensions ahurissantes : 270 mètres de long sur 250 mètres de large pour une hauteur de 86 mètres. Il ne contient pas moins de 1200 pièces réparties sur 12 étages dans sa partie la plus haute. Enfin, sa surface habitable est de 350 000 m2.




Il existe en réalité plusieurs espaces bien distincts.

Le premier lieu est celui où travaillent plus de 1500 administratifs et personnels du Palais.
Il abrite l’élite des fonctionnaires de l’Empire. Cette partie du Palais s’ouvre parfois au public lors de journées de la culture tant les espaces sont raffinés et magnifiques.


On y trouve :
- 75 salles de réunion
- 12 salles de visio conférence
- 1 salle de cinéma pour 300 personnes
- 7 salles de réception
- 1 salle pour la presse et les médias
- 8 lieux de restaurations différents
- 750 chambres pour le personnel qui souhaite loger sur place la semaine
- Un commissariat de police impériale








Le second lieu possède un accès plus sécurisé. C’est là où travaillent les conseillers du Tsar et les chefs des différents services. C’est également ici que travaillent les cadres du Parti, et le grand archevêque de Leonev, qui représente le Grand Patriarche Yerbelov au Palais. L’on trouve dans cette aile du Palais les appartements privés de ces hauts fonctionnaires et autres proches du Tsar. Cette partie se compose de 8 étages. Le tsar vient régulièrement dans cette partie du Palais à l’inverse du précédent où l’on n’a que peu de chance de le croiser.

On y trouve :

- 8 salles de réunion
- 3 salles de visio conférence
- Un centre de remise en forme
- Un restaurant
- Un véritable hôpital privé (pour le Tsar et les hauts responsables)
- La garde rapprochée du Tsar (service de sécurité)



La dernière partie du Palais bien que placée à l’intérieur de celui-ci est complètement indépendante. Construite tel un bloc d’une pièce, il se compose de 7 niveaux dont 3 en sous-sol. C’est ici que travaillent les plus proches collaborateurs du Tsar qui ne sont pas plus de 10. On y trouve les bureaux du grand Chambellan et du secrétaire général du Palais. Cette partie du Palais possède un accès direct à un héliport et un ascenseur va directement au garage où l’on trouve l’ensemble des véhicules du convoi officiel. Il existe également un accès sur les toits aménagés comme un jardin.
C’est également le lieu de vie du Tsar et de sa famille.
Il y a également ici le secrétariat général de l’Empire, et le bureau du Tsar Taïr Bolatev.

On y trouve :

- Un bloc sécurité pour le filtrage des entrées/sorties
- 2 salles de réunion
- 1 salle de visio conférence
- 1 salle de restauration
- Salle « bunker » dans les sous-sols (salle de gestion de crises)
- Piscine dans les sous-sols.
- Les lieux privés du Tsar, de sa famille et du grand Chambellan

LA PEINE DE MORT !

En ce 14 décembre 2008, le tribunal impérial a prononcé son verdict concernant celui qui était jusqu’ici le suspect numéro 1 du meurtre du malheureux chef du parti de la Province de Maramiev.


seule image du meurtrier prise lors de son arrestation

A l’issu du procès dans lequel le procureur de l’Empereur avait accusé le suspect d’assassinat, le jury composé de professionnels de la magistrature et quelques citoyens tirés au sort, a dû répondre à la question suivante :
L’accusé a-t-il tué Vladiev Votrtcsk ? Dans l’affirmative, a-t-il prémédité son acte ?

A ces deux questions, le jury a répondu OUI et à l'unanimité.

Il faut dire que les preuves se sont accumulées tout au long du procès. L’accusé avouant même avoir rempli son devoir divin et prolongea en annonçant ne pas reconnaître cette justice des hommes la qualifiant même de mascarade et affirmant se soumettre à la justice divine, seule légitime à ses yeux.

L’avocat du suspect avait bien du mal à défendre son client tellement ce dernier semblait bien indifférent au sort de la victime et paraissait dénué de toute empathie.

De nombreuses expertises psychologiques ont permis d’établir un profil effrayant de celui que l’on peut désormais accuser de tueur : un homme dangereux, déterminé dont la récidive est très probable.

Enfin, dans ce procès qui a alimenté les conversations de nombreux karpokiens, il a été établi que ce dernier avait été aidé dans son entreprise par de nombreux complices aux responsabilités diverses et variées.

Le procès de ces derniers devrait suivre mais il est peu probable qu’une nouvelle sentence ultime soit prononcée.

Pour information, l’accusé dont nous prenons soin de ne pas vous révéler son nom afin qu’il reste dans l’anonymat le plus complet une fois la sentence prononcée, a choisi la mort par le peloton d’exécution. Celle-ci se déroulera donc demain matin à la première heure.

Joyeuse fête de la nativité

Il n’aura échappé à personne que cette année, l’une, si ce n’est la plus grande fête religieuse de l’année civile a changé de date.
En effet, d’ordinaire, la fête de Noël est célébrée le 7 janvier car jusqu’alors la religion suivait pour cet évènement le calendrier Julien en vigueur depuis des siècles.
Cependant, depuis le changement de politique le Tsar Taïr Bolatev en personne a convaincu le Patriarche Yerbelov sur le fait de changer la date de la célébration de la Nativité au 25 Décembre.
Mais pour quelles raisons vouloir à ce point changer la date de notre fête de la Nativité ?
La raison en est simple : afin de se conformer au calendrier utilisé de façon universelle.

C’est là encore de la part du Tsar un signe fort de cette volonté grandissante de vouloir s’ouvrir au monde. Certes.

Il va sans dire que certains n’adhèrent pas à ce changement.
Dans la région de Lawik, dans certains villages, la fête de la nativité sera toujours célébrée comme auparavant, le 7 janvier.
Certaines voix d’ailleurs s’étonnent au mieux, ou s’indignent au pire, du fait que le patriarche Yerbelov ait pu accepter cette « compromission ».
Quoi qu’il en soit que vous ayez célébré Noël à la date officielle ou que vous allez la célébrer plus tard, nous vous souhaitons d’heureuses fêtes de fin d’année.

De la part de l'ensemble de la rédaction du journal.

La nature a horreur du vide

Que se passe t-il dans la région de Lawik ?

De vieux rites païens refont leur apparition.
Au-delà même du fait et de ce qu’il représente, c’est surtout l’endroit qui pose question : dans la province où l’on retrouve des pratiquants rigoristes, cette publication a des allures de provocations !

S’agit-il d’une menace exogène ou endogène ?

Il fait peu de doute sur le fait que cela rappelle les rites propres à la transblêmie. L’ouverture progressive des frontières peut alors, comme le suggère certains, faire entrer ce genre de rites venus d’ailleurs…
Cependant une vielle photographie peut remettre en cause cette vision très « simpliste » de la situation.
En tout état de cause, les éléments sont pris très au sérieux de la part du Palais qui a demandé au Ministère de l’intérieur de faire la lumière sur les évènements.
Parallèlement, le Ministère des armées nous informe qu’un bataillon va s’implanter dans la région, officiellement pour créer un camp d’entrainement de l’armée de terre. Il n’empêche qu’il s’agit là clairement d’un déploiement local de l’autorité Kafpokienne et il ne fait aucun doute que la présence récente de militaires n’est pas étrangère à ces rites païens.

Mais n’est-ce pas déjà un peu tard ?
En effet, certains habitants, très pratiquants, s’adonnent à ce qu’on pourrait appeler « la chasse aux sorcières ».

Nous avons interviewé Larkiov, qui entouré de quelques amis, tous cagoulés, nous évoque clairement ses intentions :
«Ce genre de provocations, car ce sont bien des provocations, n’ont pas lieu d’être ici. Il est inadmissible que ni la Police ni l’Armée ne soient capables de gérer ce genre de choses. Nous sommes les oubliés, parce que nous sommes loin des grandes villes et métropoles. Alors nous, nous décidons de prendre les armes et de faire le travail que devrait faire notre Saint Empire. Nous sommes plus efficaces car nous connaissons le terrain, nous connaissons les gens. J’ai d’ailleurs demandé au gouverneur provincial la création de la Sainte Milice de Lawik afin de garantir la sécurité de notre communauté. Nous avons le soutien de plusieurs cardinaux, qui ont peur pour leur propre sécurité et la liberté de culte. Il est impensable et intolérable que l’on puisse blasphémer ici aux yeux et à la barbe des autorités impuissantes ».

La nature a horreur du vide !

Décryptage de l'annonce du Palais concernant la création de la Police des moeurs et des valeurs


Il ne fait plus de secret que plusieurs lignes politiques se heurtent au sein du parti.
Certes la ligne officielle est et restera celle du Palais. Cependant des voix de plus en plus fortes, qui ont démarré dans les circonscriptions provinciales, prônent une ligne beaucoup plus dure voire radicale pour certaines.


Jusqu’ici, Le Tsar Tair Bolatev, avec une ligne plutôt modérée, conduit sa politique d’ouverture. Elle était la seule ligne politique officielle à laquelle les Ministères devaient œuvrer.
La récente annonce d’une police des mœurs et des valeurs est la résultante de ces querelles et divisions. Certains analystes politiques annoncent même qu’il s’agit là d’une première faille dans la politique du Palais et que l’Empereur n’a pas eu d’autre choix que de céder face à cette mouvance radicale de plus en plus bruyante.

Lorsque l’on sait que certains cadres du parti souhaitent purement et simplement l’annexion des provinces frontalières du Bolthorkoy et la fermeture des frontières, faut-il dès lors s’inquiéter de ces dernières annonces ?

Nichalaï Glinka est à la tête de cette mouvance radicale et traditionnelle. Le mettre à la tête de cette « milice » c’est un peu jouer avec le feu déclare un membre du parti qui souhaite rester anonyme. Il sera à la tête d’une armée totalement sous ses ordres et dont l’un des principes est le secret…
Il va de soi que c’est un peu étrange que le principal opposant de la ligne politique actuelle soit ainsi renforcé.

Et la population dans tout cela ?
Qu’en pense la population de la création d’une telle police ?

S’il on en croit nos correspondants régionaux, les populations rurales semblent plutôt favorables à sa création.
Sans surprise celles des grandes villes et mégalopoles le sont moins.
La jeunesse quant à elle, est globalement défavorable quelle que soit la région.

Que se passe-t-il à la frontière avec le Bolthorkoy ?

Des tensions ont été observées à la frontière avec le boltorkhoy et celle de l’Empire Karpok.
Depuis l’installation de postes de frontières plus conséquents sur les réseaux routiers, des mouvements de populations ont été observés à l’écart des voies de circulation routière.
Dans l’urgence le Ministère de l’Intérieur et de la sécurité a envoyé une compagnie de police et a mis en place des grillages à la frontière.

Des migrants en situations illégales tentent de passer la frontière du Saint Empire Karpok Unifié

Ceci étant, vu l’étendue de la frontière, il paraît difficile, de l’aveu même du Ministère, de garantir une frontière totalement hermétique entre le Saint Empire Karpok Unifié et la république communiste libertaire du Boltorkhoy.
Dès lors, tout individu intercepté au sein de l’Empire et n’ayant pas de visa, est immédiatement reconduit à la frontière, quelle que soit la nationalité de ce dernier.

Nous avons tenté de joindre le Ministère de l’Intérieur et de la sécurité sans réussite mais il semble évident que cette situation irrite au plus haut point.
Le Palais, pourtant tout à fait favorable à l’ouverture des frontières, s’irrite également de l’afflux non maîtrisé de clandestins de tous horizons qui souhaitent migrer de façon irrégulière dans l’Eurysie. Le manque de communication et de discussion avec le pays voisin ne fait qu’empirer la situation.

Lors d’assemblées du Parti, des voix de plus en plus présentes souhaitent opter pour une occupation du territoire du Boltorkhoy afin tout simplement de maîtriser l’entrée en Eurysie. Cette volonté avait déjà été entendue pour mettre fin à ce que certains appelaient « une verrue libertaire où la débauche est mise sur un piédestal ».

Il semblerait désormais que cette position politique soit soutenue également désormais par le Ministère des Armées et de la Défense, qui par l’intermédiaire de Priba Balatan, fait entendre cette voix au sein du même du Conseil des Ministres.
Rien ne dit que l’Empereur Bolatev soit convaincu d’une telle action, mais le pariarche Yerbelov, pour des raisons différentes, ne serait pas contre cette opération, ce qui n’est pas anodin.

Reportage à bord du patrouilleur Otiev de la classe Viper

Un patrouilleur est un navire de surveillance qui est utilisé pour patrouiller dans les eaux maritimes afin de protéger les intérêts nationaux et de maintenir l'ordre maritime. Les patrouilleurs peuvent être utilisés pour différentes missions, telles que la lutte contre la piraterie, le trafic de drogue et de personnes, la protection des ressources marines, la surveillance des frontières et la recherche et sauvetage en mer.

Ils peuvent être également de différentes tailles et être équipés de différents types d'armement et de technologies de surveillance. Le choix des ingénieurs karpokiens a été de concevoir des patrouilleurs rapides et manœuvrables en ce qui concerne cette première génération, tandis que d'autres seront prévus plus grands et auront une portée de patrouille plus importante.

Le patrouilleur Otiev est équipé de radars, de caméras de surveillance, de systèmes de communication et d'autres équipements de surveillance et de navigation. Il est également équipé d'armes légères, comme des fusils ou des mitrailleuses, et est doté de canots de sauvetage pour effectuer des missions de sauvetage en mer. Le patrouilleur est une partie importante de la force de défense de l’empire et joue un rôle crucial dans la protection des eaux territoriales et de la sécurité maritime.

Pour rappel, le Saint Empire Karpok Unifié possède un littoral maritime très important et c’est pourquoi, nous sommes tournés depuis longtemps vers la mer et l’océan. Se protéger c’est anticiper. C’est prévenir les dangers qui nous arrivent de la mer.

Nous sommes donc aujourd’hui à bord de l’Otiev qui rentre d’une mission de sécurité dans le détroit. Grâce à lui, et un autre patrouilleur de même type, ils se relayent tous deux afin d’assurer des missions importantes. Un détroit de plus en plus emprunté par des embarcations en tout genre que certains utilisent de façon malveillante. Grâce à la marine karpokienne, la sécurité du détroit est renforcée mais elle ne suffit pas en l’état. C’est une des raisons pour lesquelles la Marine se voit doter d’un investissement conséquent de la part du Ministère des Armées et de la Défense.


L’Otiev rentrant dans le port de Nietograd

Nous avons donc rencontré le Capitaine Yvanov Yenko, qui commande l’Otiev. Le patrouilleur rentre aujourd’hui au port de Nietograd. C’est dans ce port, non militaire cependant, que nous avons interviewé M Yenko.

"Bonjour capitaine, vous rentrez donc d’une mission de sécurisation du détroit, pouvez-vous nous en dire davantage ?"
Capitaine Y. Yenko :
"Il est difficile pour moi d’en dire davantage. En effet nous effectuons des missions d’observation et de sécurisation du détroit. Notre mission consiste à prévenir tout danger éventuel, mais aussi de secourir des populations qui traversent le détroit avec des embarcations de fortune."

"Le fait même de revenir ici à Nietograd, alors que votre base navale est à Zwewik, peut nous donner un indice également sur la zone privilégiée pour votre mission actuelle ?"
Y.Y.
"En effet, notre base navale se situe à Zwewik mais pour les mêmes raisons que précédemment, je ne peux rien détailler. Disons que nous ravitaillons le navire et que l’équipage va se reposer un peu."

"Mais qui sont ces gens que vous aidez ainsi ? Ce sont des karpokiens ?"
Y.Y
"Il se peut qu’il y en ait, mais ce ne sont pas les populations que nous croisons en mer là où nous opérons. Mais soyez-en convaincus, notre mission est une mission de très haute importance à l’échelle de la Nation toute entière."

Opération de sauvetage en mer pour les patrouilleurs karpokiens

Pour faire suite à notre reportage précédent sur les missions de sécurisation du détroit, le Ministère des Armées et de la Défense nous informe avoir interpellé une embarcation remplie de personnes qui étaient bien incapables de justifier leur identité.
Une chose est certaine aux yeux des services maritimes Kaporkiens, c’est que ces personnes ne sont ni Karpokiens, ni Boltorkho.
Nos militaires ont donc porté secours au navire de fortune et les personnes ont été placées dans un centre de transit de la police maritime de Nietograd.
Le Ministère fait savoir que l’Empire mettra tout en œuvre afin de garantir la sécurisation du territoire national et cela passera par ce genre d’interpellation dans le strict respect cependant de la sécurité des personnes qui se mettent, eux-mêmes, en danger à travers leurs initiatives.


L’interpellation de la part des autorités karpokiennes s’est déroulée à la tombée de la nuit dans le détroit

Le Ministère des Armées et de la Défense est heureux de vous présenter son modèle de chasseur le Frelon de deuxième génération.

Nous avons l’honneur d’être reçu par le général d’armée aérienne, Monsieur Stulag Straïskoy, le chef d’État Major de l’Armée de l’air karpokienne. C’est sur le tarmac de la base aérienne proche de Nvarek que vous trouvons accompagnés des divers ingénieurs et tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la création de ce nouvel équipement militaire de haute volée. Le Général Straïskoy, chef d’état Major impérial de l’armée de l’air se trouve parmi eux, et prend le temps de se faire présenter chacune des personnes ici présentes.


le nouveau chasseur de 2ème génération: Frelon II

Stanislas Trokpa, journaliste :
"Bonjour Général Straïskoy, pourriez-vous s’il vous plait nous présenter cet appareil "

Général Stulag Straïskoy :
"Bonjour, il s’agit du tout nouveau chasseur de combat karpokien, le Frelon II. Il a été conçu pour répondre aux exigences les plus strictes des missions de combat aérien. Il est équipé des dernières technologies en matière de vol et d'armement. Je suis très fier aujourd’hui de vous le présenter, il s’agit du modèle d’essai, les usines d’armement préparent sa production en série pour les semaines à venir.
Comme vous pouvez l’observer, c’est également est un avion conçu pour maximiser la survie du pilote dans des situations de combat. Il est équipé d'une technologie afin de réduire sa signature radar et thermique. Il ne s’agit pas encore réellement de ce que nous pouvons appeler de la furtivité, mais en matière de chasse, le Frelon II est un des leaders de sa catégorie.
Il est également équipé d'un système de contrôle de vol avancé qui permet une manœuvrabilité exceptionnelle afin d'effectuer des missions complexes et ceci, de manière efficace. Son système de propulsion avancé, qui comprend des moteurs à réaction haute performance, lui permet de voler à des vitesses élevées avec une grande efficacité."

Stanislas Trokpa, journaliste :
"Quels sont les armements dont dispose ce nouveau chasseur ?"


Général Stulag Straïskoy :
"En matière d'armement, le Frelon II dispose de canons intégrés et des missiles Air-Air qui se trouvent dans les soutes internes. Je rappelle qu’il sera dévoué à sécuriser le domaine aérien et aura pour mission de garantir la domination aérienne quel que soit le théâtre des opérations."

Stanislas Trokpa, journaliste :
"Merci Général, bonne journée à vous, je vous laisse rejoindre les personnes qui vous attendent à côté de nous".

Les provinces de Bogorov, d’Ilibansky et de Kubartzev, nouvelles provinces du Saint Empire Karpok Unifié


Depuis la fusion des 3 provinces, de nombreuses entreprises ont été invitées à investir dans ces provinces pour stimuler la croissance économique et créer des emplois. De nouvelles zones industrielles ont été créées, pour attirer les entreprises et des incitations fiscales ont été mises en place pour encourager les artisans à venir ici afin que le mélange des populations puisse se faire le plus naturellement possible.

Le système éducatif a également été modernisé pour mieux répondre aux besoins de l'économie moderne mais aussi pour intégrer désormais une « culture commune karpokienne ». Cela passe bien évidemment par l’apprentissage de la langue, des institutions impériales et de la culture sans pour autant oublier ce qu’était la vie avant la fusion à l’Empire. Les universités et les écoles techniques ont été modernisées et de nouveaux programmes de formation ont été mis en place pour répondre aux besoins des entreprises impériales.

Le gouvernement impérial a, par le biais du Ministère de l'industrie, mis en place un programme de modernisation des infrastructures. La modernisation des routes, des ponts, la création de nouvelles voies ferrées, d’un aéroport et des réseaux de télécommunications.
L’Empire souhaite rapidement niveler toute l’économie et les services publics vers le haut afin d’éviter un phénomène de migration qui pourrait déstabiliser des provinces limitrophes.

Enfin, et pour garantir la sécurité des nouvelles provinces Karpokiennes, les Ministères de la sécurité intérieur et celui de l’Armée et de la Défense ont communiqué sur la stratégie qui sera déployée ici. Les Principes sont les suivant :

En ce qui concerne la sécurité intérieure, des centres de police vont être créés dans chaque ville de plus de 4000 habitants avec comme idée d’effectuer un maillage partout sur les trois territoires. Une grande campagne de recrutement de nouveaux fonctionnaires impériaux de la Police a été menée avec comme finalité de nombreux nouveaux policiers locaux, qui connaissent la population et les lieux.
Le Ministère de l’Armée et de la Défense communique sur le fait qu’il y aura la création de 2 nouvelles zones militaires. La première se situera dans une région montagneuse et forestière et sera sans doute utilisée pour la formation des militaires conscrits.
Une autre zone militaire bien plus conséquente sera également créée autour d’une base navale. De l’aveu du Ministre il s’agira d’un port militaire offrant toutes les nouvelles technologies et qui pourra accueillir une flotte militaire dans sa globalité. Les travaux d’excavation sont déjà bien entamés.

Nous ne manquerons pas de vous faire part de l’avancée de cette modernisation sous la forme d’une « remise à niveau » structurelle et conjoncturelle de nos nouveaux territoires.
Il se murmure que l’Empereur lui-même viendra inaugurer certaines infrastructures et constructions représentatives de cette nouvelle ère impériale.

Les grands travaux

Depuis le choix de la population des trois anciennes provinces du Bolthorkoy de se rattacher au Saint Empire Karpok Unifié, le ministère de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire est à pied d’œuvre pour élever le niveau de bienêtre de la population et garantir ainsi le principe d’égalité dans l’ensemble des régions et provinces de l’empire.
Afin de coordonner l’action impériale sur le territoire, un gouverneur de région a été nommé par décret impérial. Il s’agit de Vlodislav Kemek.
M Kemek est un « pur produit local ». Issu de l’administration du Bolthorkoy, c’est un haut fonctionnaire dévoué qui a toujours fait preuve d’un grand professionnalisme. Il a été reçu au Palais et a donné toutes les garanties nécessaires afin de remplir cette tâche ô combien essentielle dans ce contexte si particulier.
M Kemek représentera donc localement l’État impérial et aura la responsabilité administrative de la nouvelle Région qui comprend 3 provinces : la province de Bogorov, celle d’Ilibansky et de Kubartzev.
C’est aussi à lui que revient la responsabilité du suivi des opérations décrites ci-dessous en concertation avec les ministères impliqués.

En ce qui concerne la voirie :

Si vous vous rendez dans les provinces de Bogorov, d’Ilibansky et de Kubartzev, vous rencontrerez forcément des difficultés sur les routes des provinces tant une multitude de travaux a été entreprise. Des portions de routes sont d’ailleurs fermées pour refaire l’enrobé et certains axes prioritaires se voient désormais ajoutés d’une seconde voie de circulation.
2 axes autoroutiers ont également été créés.

En ce qui concerne l'aménagement du réseau ferroviaire :

Le réseau ferroviaire doit être adapté afin que les locomotives de l’empire puissent l’emprunter. Pour le moment les 3 provinces ont un réseau autonome et dans l’optique de vouloir traverser l’ancienne frontière, il faut automatiquement changer de train. Ce constat, bien que très contraignant, n’est pour le moment pas modifiable tant l’investissement qu’il demande est conséquent. Le ministère de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire se penche sur cette problématique.

En ce qui concerne les lieux de cultes :

Le Bolthorkoy était un état où la place de la religion n’était pas essentielle, voire inexistante. Devenir Karpokiens s’est désormais respecter tacitement les lois de l’empire et la place de la religion au sein de ce dernier.
Afin de permettre à la population autochtone, mais aussi aux karpokiens des autres provinces qui souhaitent emménager ici, de pouvoir pratiquer sereinement leur Foi, de nombreuses églises et basiliques sont en construction ou en projet un peu partout dans les nouvelles provinces.
L’Empereur et le Grand Patriarche souhaitent qu’à terme, chaque village puisse avoir son propre lieu de culte.

En ce qui concerne la sécurité de la population:

Le ministère de l’Intérieur a déjà engagé un nombre important de nouveaux fonctionnaires de police qui renforceront les policiers des provinces. Une priorité est donnée aux candidatures locales, le Ministère préférant toujours que la police connaisse au mieux la population locale et les différents territoires.

En ce qui concerne la sécurité militaire :

Les trois provinces ont une situation stratégique importante. Elle se situe sur les côtes du détroit. C’est pour cette raison qu’une base navale va être créée. Le ministère nous informe que cette base navale aura pour vacation d’accueillir des patrouilleurs et une flotte de vedettes. Les autres bâtiments de surface plus conséquents n’auront pas vocation à venir dans ce nouveau territoire militaire qui ne sera probablement pas adapté à leur taille.
Par ailleurs, même si le ministère est resté très flou sur cette information, ce que nous comprenons aisément, il est plus que probable que cette nouvelle base militaire aura à sa disposition du matériel de détection et accueillera également des batteries de missiles sol/mer.
Un peu plus en retrait des côtes, des travaux sont déjà bien avancés concernant une base aérienne cette fois. Pour le moment, le Ministère n’a pas communiqué sur l’éventualité d’en faire un lieu hautement stratégique ou simplement une base d’entrainement et de formation militaire de l’armée de l’air.

Réorganisation militaire
Auparavant l’Armée impériale était organisée par corps d’armée. Il y avait en effet, l’armée de terre, l’armée de l’air et la Marine qui étaient des entités autonomes qui œuvraient ensembles pour la défense du territoire impérial.
Chaque corps d’armée était donc organisé en hiérarchie pyramidale avec à leur tête, les 3 chefs d’état-major impériaux eux-mêmes sous l’autorité directe du Ministre des Armées et de la Défense.

Organisation antérieure :
- L’Empereur
- Ministère des Armées et de la défense
- Les 3 généraux de l’Armée de terre, de la Marine et de l’armée de l’air qui formaient État-major général

Désormais, l’organisation militaire sera basée sur un commandement commun par territoire.
Pour faire simple, il y aura un découpage du territoire par régions militaires. Chaque région militaire sera commandée par un maréchal impérial qui supervisera et aura à la fois l’autorité et la responsabilité des 3 corps d’Armées de sa zone (sauf pour la zone à l’est du territoire qui ne comporte pas d’accès à la mer et donc pas de Marine militaire).

Nouvelle organisation :
- L’Empereur
- Ministère des Armées et de la Défense
- Le chef d’état-major impérial
- Les Maréchaux impériaux, responsables de régions militaires

Cette nouvelle gouvernance stratégique permettra une meilleure coordination entre les différentes composantes de notre Armée impériale. Les entrainements se feront par exemple régulièrement en collaboration avec l’Armée de terre, Marine et Armée de l’air.
Les relais de commandement seront ainsi fluidifiés et apporteront de la cohérence opérationnelle.

En ce qui concerne la sécurisation du détroit par exemple, le responsable de la zone aura évidemment à disposition les navires de la Marine, les aéronefs rattachés à la Marine mais également tous les appareils de l’Armée de l’air disponibles dans la zone en question.

Évidemment, il y aura toujours une distinction et des spécificités dans chacun des corps d’armée. Un commando de la Marine impériale aura des compétences et spécialités différentes à celles des chasseurs alpins par exemple.

Parallèlement, le Ministère souhaite mettre en place, à terme, 2 flottes Aéronavales : une basée à Zwewik et l’autre à Nvarek.
Si les flottes aéronavales étaient amenées à opérer au large de notre territoire, elles seraient gérées directement par le Ministère ou la Palais impérial selon la mission allouée. En effet, l’usage et le déploiement d’une flotte aéronavale implique une ligne de commandement directe avec les plus hauts responsables de l’Empire.

Avis de tempête chez nos marins pécheurs !

La pêche a une activité importante dans l’empire Karpok, en raison de la présence de nombreux lacs, rivières et la présence également de nombreux rivages sur son territoire. On peut pêcher de nombreuses espèces de poissons d’eau douce tels le saumon, la truite par exemple. La pêche contribue à l'économie de l’empire grâce à la vente de poissons frais et de produits de la mer mais il s’agit surtout d’un moyen de subsistance pour de nombreux karpokiens, notamment dans les régions du nord où le pouvoir d’achat reste moins important qu’ailleurs. La pêche commerciale est principalement pratiquée dans les eaux côtières du sud ou dans la mer blême, au large de Kariekowka. Au regard de l’activité maritime, au sein du détroit la pêche n’y est que marginale. On y croise plutôt des cargos, tankers et autres navires commerciaux.
Nous avons la chance aujourd’hui d’interviewer Piotr Kresma, marin pécheur. Agé d’une cinquantaine d’années, Piotr a fière allure avec son mètre quatre-vingt-dix. Il nous accueille sur le ponton où se trouve son bateau de pêche, navire qui peut accueillir 4 à 5 marins pécheurs.

Journaliste : Bonjour, pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre métier de pêcheur ?

Piotr Kresma : Bonjour je suis Piotr Kresma, pêcheur depuis de nombreuses années. La pêche est à la fois mon métier et ma passion. J'ai grandi près du lac de Mariamev où j'ai été initié à la pêche par mon père dès mon plus jeune âge. Depuis, j'ai développé une véritable passion pour cette activité qui est par la force des choses devenue mon métier. J’ai commencé par la pêche en eau douce et désormais je pêche au large des côtes, au nord de Kariekowka.

Journaliste : Pouvez-vous nous parler des poissons que vous pêchez ?

P.K. : Les espèces les plus populaires sont le saumon, la truite et le hareng. Le saumon est l'un des poissons les plus recherchés, mais le poisson le plus consommé est le hareng que l’on retrouve sous toutes ses formes. : fumé, mariné, cuisiné…
Ce n’est pas pour rien que dans la région de Kariekowka, l’on parle de lui comme de « l’or des mers ».

Journaliste : Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confronté en tant que pêcheur ?

P.K. : Il y a quelques défis auxquels nous devons faire face. Tout d'abord, il y a la météo. Les hivers sont souvent rigoureux, avec des températures extrêmement froides, ce qui rend la pêche difficile voire impossible pendant cette période dans certains endroits. De plus, nous devons faire face à la surpêche et à la violation de nos eaux territoriales. C’est le cas en effet au large de Vlowdiev au sud et au nord, au large de Kariekowka. C’est inadmissible d’une part, et cela diminue de façon drastique les stocks de poissons et cela conduit à une diminution de certaines espèces. C’est là le vrai problème de notre métier.

Journaliste : Est-ce un phénomène nouveau ?

P.K. : Non ce n’est pas nouveau mais le phénomène s’est particulièrement accentué ces dernières années. Cela s’en ressent vraiment, ce n’est pas un « coup de gueule » pour rien. Certains pays arrivent avec leurs bateaux de pêche usine qui d’une part attrapent toutes les sortent de poissons sans distinction, rejettent à la mer tous les poissons non souhaités, mais qui sont bien souvent morts. Une fois péchés, les poissons sont découpés puis congelés dans le bateau. Ce type de pêche est dévastateur pour l’écosystème et la pérennité de notre profession.

Journaliste : que faudrait-il faire alors pour changer cela ?

P.K. : Déjà comme je l’ai dit précédemment de faire respecter nos zones de pêche et nos eaux territoriales. Moi si j’étais l’Empereur, je viendrais avec un joli sous-marin qu’on nous vante tant et BAM, plus de bateau !

Journaliste : N’est-ce pas un peu radicale comme proposition ?

P.K. : faire mourir notre profession, notre gagne-pain, et par conséquence priver une partie de la population de manger à sa faim dans un avenir proche, c’est ça qui est radicale, vous ne pensez pas ?
Maintenant si tout le monde du jour au lendemain respecte tout ce que je viens de dire alors parfait, mais ça fait longtemps que je ne crois plus à ce genre de promesses.
Tout cela est dommage, ça ajoute de la tension auprès de tous les marins pécheurs et pas seulement ici. Nos collègues des régions du sud remarquent également les mêmes problématiques. Un jour ou l’autre si ce n’est pas un sous-marin de notre Marine qui intervient, ça sera nous d’une manière ou d’une autre.


Dans ce contexte tendu, il s'agit bien aujourd'hui d'un avis de tempête chez nos marins pécheurs. Nous attendons forcément des réactions de la part du Ministère de la pêche et de l'agriculture sur ce point bien que pour le moment, nous n'avons eu aucune réponse à nos sollicitations sur le sujet.
Affaire à suivre...

Une procession religieuse c’est transformée en manifestation de soutien à l’adhésion de l’Union Médiane des traditionalistes.


Dans la région de Santa Lawik, une manifestation spontanée a été effectuée dans la banlieue de Santa Lawik. Les participants avaient pour slogan :
«Unissons le monde des valeurs »
« Oui à l’union Médiane des Traditionalistes »
« l’UMT avec fierté »
« tous Unis avec le Seigneur comme Roi »
« l’empire Karpok ne doit pas perdre ses traditions et ses valeurs morales »

Les observateurs nous informent avoir vu quelques membres de la police des mœurs, habituellement plutôt discrets, se mêler à la foule ou l’observer avec une bienveillance peu commune.

A l'heure où les membres du parti sont réunis à Leonev pour débattre sur l'adhésion du Saint Empire Karpok Unifié à l'UMT, le moins que l'on puisse dire c'est que dans la région de Santa Lawik, la réponse est de toute évidence : OUI !

Manifestation dans la ville de Ourok contre l’adhésion du Saint Empire Karpok Unifié à l’Union Médiane des traditionalistes.


Manifester est formellement interdit dans a capitale Leonev, c’est pourquoi, une foule importante a bravé le froid pour se réunir et clamer son désaccord à l’adhésion de l’Empire à l’UMT. La foule est plutôt éclectique. On y trouve des nostalgiques de l’empire fermé sur lui-même mais également des jeunes, beaucoup de jeunes !

Nous avons recueilli les propos de Magda, étudiante en philosophie à Ourok :
« Je ne suis pas contre des valeurs, mais il faut aussi vivre avec son temps ! l’Empire se modernise et on veut que l’on ait des pensées non progressistes. Le foie ne doit pas devenir un outil politique. La religion et les valeurs qu’elle engendre revêt de l’ordre de l’intime. Par ailleurs, appartenir à un bloc, sous- entend s’opposer à un autre. Dans l’avenir, nous nous exposons à de futures tensions internationales. Qu’allons-nous faire si une des autres Nations de l’UMT se voyaient menacées ? Que chacun prenne conscience qu’adhérer à ce genre d’organisation, c’est se diriger vers des conflits futurs »

D’un autre côté, nous avons interviewé Demyan, retraité qui arbore fièrement ses médailles militaires :
« L’Empire Karpok doit rester indépendante et ne pas se mêler des autres pays. Nous nous sommes faits tout seul ! Que va nous apporter cela ? Moi je suis Karpokiens et fier de l’être, je n’ai que faire de ce qui se passe ailleurs ! »

La manifestation s’est déroulée sans encombre jusqu’à la fin de journée où la foule s’est dispersée plutôt dans le calme. Effet de cascade imprévue, le mouvement de masse a engendré un bouchon de plusieurs heures pour toutes celles et tous ceux qui ont rejoint la capitale Leonev dans la soirée.