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Rencontre diplomatique entre Priscyllia et le Royaume des Pays-Plats

SAD

04/06/2008 à 23:20

La Station d’Accueil Diplomatique était en ébullition. Les porte-paroles, habitués à la manœuvre, se pressait dans le hall d'entrée, discutant pour la plupart de politiques internationales et de diplomatie. Idriss Koliman quitta un groupe avec lequel il conversait pour sortir de la Station quelques instants, allumant un cigarillo, assis sur un banc de l'esplanade faisant face au bâtiment.

De sa position, il pouvait observer toute l'avenue qui lui faisait face, par laquelle devait arriver la délégation des Pays-Plats comprenant la Reine de ce pays.
Le périmètre de sécurité était bien mieux organisé que pour la rencontre diplomatique avec la représentant-e du Jashuria, et les soldats se tenait prêt à toute éventualité, sachant que la reine venait d'essuyer une tentative d'assassinat sur son territoire.
Non pas que la mort d'une régente ne gêne réellement les Priscyllien-es, mais si cette mort intervient sur leur territoire lors d'une rencontre diplomatique, cela n'a rien de positif pour le pays et la paix dont il profite pour le moment...
Rhodee 1re arrive enfin de son pays avec presque deux jours de retard.

"Bonsoir M. Koliman, je m'excuse du retard, mais nous avons eu un contretemps, compte tenu de ce qui est arrivé, la sécurité a été très stricte et un protocole a été décidé, je devais donc faire des examens à l'hôpital puis, le trajet a été un peu ralentis par la sécurité, une fouille du véhicule se faisait toutes les heures de trajet."
Vous êtes toutes excusées, madame, le protocole vous a attendu. déclara Idriss Koliman, en invitant par un geste discret la souveraine à se rapprocher de l'entrée.

Le hall de la Sation d'Acceuil Diplomatique était majestueux et immense, rempli de soldats fumottant des cigares en observant la monarque suivre le Rapporteur Général vers l'hémicycle, séparée du hall par une lourde et large porte en chêne tenue ouverte par deux soldats tenant le salut révolutionnaire.

Ayez l'obligeance de me suivre, chère madame. dit Idriss, sachant très bien que la reine était déjà en train de le suivre depuis une bonne vingtaine de mètre.

Les deux rangées de l'assemblée étaient remplies des porte-paroles de chaque collectivités de Priscyllia. La plupart dévisagèrent la souveraine avec un air intrigué. Une reine à Priscyllia, dans une république anarchiste? Quelle ironie !

Descendant les deux rangées par un court escalier, Idriss parvint au centre de la salle, sur une petite esplanade circulaire où se tiendraient les prise de paroles. Il désigna à la souveraine une place sur un siège en velours rouge, sur la première rangée.

Voici votre place. Veuillez vous y installer pendant que je vous introduis à mes chers collaborateurs.

Il se dirigea vers le centre de l'esplanade, et entama :

Camarade, nous voici ce soir en présence de la Reine des Pays-Plats, Rhodee 1ère !
Sa présence, autant puisse-t-elle vous intriguer, est d'une importance primordiale pour construire une relation saine et stable avec nos voisins marins des Pays-Plats, dont nous sommes proche par les îles Brigouries.
La reine, ici présente, va vous exposer les souhaits et l'opinion des Pays-plats sur les modalités d'une entente cordiale entre nos pays.


Il s'approcha du siège de la reine :

Madame, c'est à votre tour.

Avant d'aller s'asseoir à sa place, de l'autre côté de l'esplanade, toujours au premier rang.
Elle se leva, alla sur l'Esplanade, regarda fixement l'assemblée d'un aire déterminé, puis dit d'une voix puissante, mais non-aggressive :

"Vous êtes sans doute étonné de voir une reine ici, à Priscyllia, chez vous, un territoire anarchiste. Et bien soit. Un homme a tenté de m'assassiner au nom du fascisme en sachant que je venais ici. Et je suis venue. Et ce, pas pour vous déclarer la guerre. Dans mon pays, les anarchistes sont très peu, et pourtant, ils sont respectés, bien plus que dans ces pays capitalistes où le mot "anarchie" et synonyme de désordre, c'est même l'inverse d'ailleurs. Moi, une reine, respecte chacun d'entre vous autant que ces autres chefs d'état, si ce n'est pas mieux. Je tiens à préciser que nos deux territoires ont un point commun : le fascisme nous répugne et nous, un royaume, aimerons débarrasser ces pays où le fascisme règne avec pour allié le capitalisme. Et libérer leurs habitants de ces chaînes. "

La dirigeante alla s'asseoir à sa place après avoir regardé l'auditoire une dernière fois.
Les applaudissements durent discrets et très dispersés dans l'assemblée. La reine, bien qu'ayant présenté un discours sans faille et éloquent, ne faisait pas l'unanimité. Aussi, son statut royal la faisait venir de loin, un discours antifasciste, aussi radical soit-il, ne suffirait pas à faire dépasser ce fait.

Un porte-parole se leva :

Madame, nous souhaiterions, moi et mes camarades, en savoir plus sur le fonctionnement politique de votre pays. Votre rôle royal, sans vouloir offenser qui que ce soit, ne serait-il pas l'image d'un fascisme qui ne dit pas son nom?

Le porte-parole de la collectivité de Bikrow se rassit, et une femme à l'opposé de l'hémicycle pris la parole directement :

J'ajoute une précision à la question, à laquelle nous vous laisserons répondre librement par la suite : Quel place le peuple possède t-il dans votre système politique?

Idriss Koliman prit ensuite la parole :

Nous allons laisser la reine répondre de la manière qui lui semble appropriée à ces questions. Je me permet cependant de rappeler à la reine que ces questions, bien que posée d'une manière directe, n'ont rien de jugements de valeurs. Nous souhaitons simplement cerner votre pays de la manière la plus claire, afin de poser un dialogue stable entre nos systèmes politiques.

Le silence se fit, attendant la prise de parole de la monarque des Pays-Plats.
La reine se leva, regarda l'assemblée avec un air amusé puis dit :

"Il est vrai, j'ai un royaume, mais pas une dictature. Dans mon pays, le peuple vote chacune des lois proposées et, la majorité l'emporte. Même si je dirige un royaume, ce dernier reste paradoxale. Il reste démocratique. À l'Assemblée Générale, un représentant de chaque province est présent, ce représentant, il est élu par le peuple et des élections sont faites, comme les présidentiel dans les républiques. Ces représentants ont trois critères à respecter :

-Ils ne doivent pas être fascistes.
-Ils ne doivent pas être machistes.
-Ils ne doivent pas être intolérent en ce qui concerne la sexualité.

Je pourrais, si je le voulais, diriger mon pays de manière tyrannique, mais je ne suis pas une enfant qui veut tout tout de suite. Je ne sers finalement qu'à approuver les lois (ce que je fais en l'accord du peuple et en étant sûre qu'elle ne soit pas fasciste), déclarer les guerres en cas de besoins, assister au mariage de ceux qui veulent si je le peux, soutenir le peuple et, enfin, servir d'image et de porte-paroles au peuple.

Donc, mêmes si les Pays-Plats peuvent être pris pour une dictature fasciste, je maintiens que je fais mon possible pour le peuple et que, si cela avait été une république, je maintiens aussi que le peuple aurait pu tomber sur un dirigent fasciste et que, il en est peut-être mieux ainsi."

La reine alla s'asseoir au premier rang, sur le siège de velours qui l'attendait.
Un élan de protestation parcouru la salle :

Hypocrite! Votre pouvoir monarchique est un pouvoir oppresseur et dominant du peuple ! Votre système démocratique est enrayé par un droit de véto que vous n'avez aucune légitimité à posséder!

Idriss Koliman se leva brusquement et se dirigea au centre de l'esplanade.

Camarade, j'entend votre colère ! Mais dois-je vous rappeler que nous sommes dans une rencontre diplomatique, et qu'il n'est pas ici en jeu le système politique de chacun de notre pays, mais la manière dont ils peuvent s'accorder !

Un porte-parole descendit rapidement les escaliers qui le séparait de l'esplanade, pendant que Koliman reprit sa place.

Camarade, cessons la turbulence. Je viens ici, madame, vous présenter un projet, que je partage avec plusieurs collaborateurs ici présents, dit-il en s'adressant à la reine. Nos deux pays sont séparés par une épaisse manche maritime , et il nous est venu l'idée d'amoindrir cette distance en installant une ligne maritime directe entre Moskita et Mooiazië. Cela nous permettrai bien plus facilement d'établir des traités commerciaux, et de permettre la libre circulation des personnes entre nos pays.

Une porte-parole se leva au second rang et déclara, en suivant le premier :

Ce qui donnerait suite à notre seconde proposition : un engagement de libre circulation des personnes entre nos pays. Nous sommes pour notre part totalement disposé à ouvrir nos portes entièrement aux habitants des Pays-Plats sans autre condition qu'ils ne respectent nos lois, et les quotas que nous appliquons au tourisme afin de préserver notre biodiversité. Par ailleurs, ces quotas serait élargi pour les ressortissants des Pays-Plats, sous certaines condition qu'il serait ici trop long de détailler... Quel est votre avis sur ces deux propositions, Madame Rhodee?
La reine se leva à son tour et alla sur l'esplanade de parole, regarda l'assistance avec étonnement puis pris la parole :

"Je crois pouvoir affirmer qu'aucun état quel-qu'il soit n'est parfait. Ni le mien, ni le vôtre, ni n'importe lequel. Comme je vous l'ai dit, tant qu'il y a des fascistes dans mon pays, je peux ne faire confiance à personne. Je n'instaurais pas une république au risque d'y établir un réactionnaire fasciste. Je comprends parfaitement votre colère, mais il est, je crois, important de respecter les libertés de chacun, même d'une dirigeante. Et je vous assure que je ne mens pas mesdames et messieurs. Des aides sont donnés à tous ceux qui en ressente le besoin, car, je fais une généralité, mon peuple n'est pas très altruiste. Le pauvre prolétaire, ou sous-prolétaire, ne peut pas compter sur son voisin pour l'aider dans sa galère. Pourtant, je suis presque sûr que chez vous, c'est le cas. On ne change pas le peuple du jour au lendemain. Mes ancêtres étaient des rois, des rois sous une monarchie absolue, ce qui n'est pas mon cas. Ils étaient aussi très autoritaires. C'est mon père qui a instauré cette monarchie constitutionnelle. Alors, c'est plus facile de faire confiance à son peuple quand ce dernier n'a pas la culture que l'on souhaite. Vous devez vous dire que je mets tout sur le dos du peuple ? Et bien, oui, mais pas tout à fait. Je mets ça surtout sur le dos de mes aïeuls et de la culture vlaklandaise. En ce qui concerne notre pacte, je me méfie. Vous me huez puis, me proposez une alliance ? Comprenez que je trouve cela étrange. D'une première vue, j'aurais volontiers accepté, mais avant, j'ai besoin d'en savoir un peu plus sur votre gouvernement. Comment le gèrez-vous ? J'en appelle à M. Kolman pour cette réponse."

Elle fixa les anarchistes avec compréhension puis, alla à sa place.
Idriss Koliman ne prit pas la peine d'aller sur l'esplanade pour répondre à la reine, et se leva de son siège.

Je vous prit, madame, de bien vouloir excuser l'expression libre de mes camarades, qui ne faisait que souligné la différence évidente de perception des choses entre nos deux système. Priscyllia est une république autonome et anarchiste. Nous avons plusieurs institutions afin de garantir cela.
La première d'entre elle se trouve devant vous, l'Assemblée Générale. Celle-ci est composée de 5 porte-paroles par collectivités, élus au suffrage universel direct au sein de leurs collectivités. Ils sont aussi soumis à un accord de confiance ; si 1/4 de la population de leur collectivité souhaite la démission d'un ou d'une porte-parole, celle-ci saute immédiatement.
Moi, Rapporteur-Général de l'Assemblée, je suis élu par l'ensemble des porte-paroles au début de chaque année afin de représenter la voix de l'assemblée, qui statue sur la majorité des décisions à prendre pour Priscyllia, en sondant très régulièrement l'opinion générale. D'ailleurs, la population possède un "droit de véto au million" sur chaque loi promulgué par l'assemblée.
Le Conseil aux Affaires Stratégiques et Révolutionnaires s'occupe lui des aspects militaires, mais je ne vous en détaillerais pas le fonctionnement, très long.
Enfin il y a les conseils de collectivités, statuant sur les décisions concernant la collectivité dans laquelle il a lieu.
Notre fonctionnement serait extrêmement long à expliquer avec précision et finesse, mais si vous avez des questions précises, n'hésitez pas. Pourrions nous, je suggère l'idée, dépasser ce moment regrettable et revenir aux négociations?


Idriss se rassit.
Rhodee se leva, regarda l'Assemblée avec admiration puis alla se placer sur l'esplanade. Un silence se fit avant de commencer :

"Voyez-vous, c'est un système que je ne peux utiliser sans crainte avec mon peuple, mais je reste tout de même abasourdie devant cette structure gouvernementale. Je ne sais pas qui a mis ce régime en place, plusieurs personnes sans doute, mais j'y retrouve quelques points communs, même infime, avec mon fonctionnement. J'accepte donc votre proposition, mais il faudra, de votre côté aussi, respecter un protocole écologique que je ferais paraître."

Un homme qui avait accompagné la reine la rejoint tandis qu'elle regagnait sa place :

"Ik heb ontvangen a snee van draad, Kristofer van Karlaten heeft zomer veroordeeld voor verkrachting. Van de verkiezingen zal hebben plaatsvinden de dertien juni volgende in de provincie bezorgd."

La reine parue perplexe puis répondit :

" Mooi zo Vitor, hij mij valt tegen enorm."


La reine se rassit, l'air gêné.
La salle était cette fois-ci dans un calme régulier, les porte-paroles prêtant beaucoup d'attention à ces négociations qui semblaient toucher à leurs fins. Finalement, cela n'avait pas été si complexe !
Un porte parole au premier rang se leva :

Priscyllia vous propose l'ouverture d'une ambassade des Pays-Plats à Aërola, en échange d'une ambassade réciproque de Priscyllia sur votre territoire. Cela garantirai une relation stable et directe entre les diplomates de nos deux pays, et simplifierais grandement la mise en place future de nouveaux accords entre nous.

Une porte parole au cheveux court et blond leva discrètement la main avant de prendre la parole avec un ton formel :

Aussi, je souhaiterais signaler que nous avons de notre côté proposé l'intégralité de nos demandes, en avez vous de votre côté de nouvelles? Si la réponse est non, je me porte volontaire pour rédiger le traité que nous relirons ensemble après une courte pause dans la séance !

Le parlement sembla approuver la proposition d'une pause dans ces pourparlers diplomatiques.
La reine se leva, satisfaite, puis dit :

"Je n'ai pas de nouvelle demandes. Je vous ouvre une ambassade à dix kilomètres d'Amdedamse, ni trop loin, ni trop proche. Ainsi, le calme sera présent pour réfléchir. Cette dernière est proche du Buitenste Paleis. Cela limite le trajet pour faire des revendications si besoin."

Elle alla s'asseoir puis discuta en vlaklandais avec sa délégation, aussi petite soit-elle.
Sitôt le phrase de la reine terminé, deux coups de marteau indiquèrent la suspension de la séance.
Les portes de chêne se rouvrirent, et nombreux furent les porte-paroles à sortir pour se restaurer ou prendre l'air, durant l'heure de pause annoncée.
Idriss Koliman se dirigeait lui aussi vers la sortie, lorsqu'un soldat, se battant contre la foule sortante, l'interpella.

Idriss s'en approcha et les deux hommes se déplacèrent sur le côté, entre deux tables, leurs paroles dissimulées par le brouhaha général.

Qu'y a t-il? s'interrogea le rapporteur général.

Un homme a tenté d'entrer dans l'hémicycle il y a environ 10 minutes. Nous l'en avons dissuadé et l'avons laissé partir. Je voulais simplement t'en informer. Il avait l'air agressif, mais n'a commis aucun fait qui justifiait selon nous son arrestation. Selon toi nous aurions dut l'arrêter? Il fait peut-être partie des GRAP? On peut surement le retrouver facilement, si tu le souhaites !

Non, non. Vous avez bien fait. Il n'a rien fait de mal. Sa dangerosité n'est pas avérée. Il serait abusif de demander son arrestation. Retournez à vos postes en paix, camarades, et merci de m'en avoir informé.

Toujours à son siège, la porte parole qui s'était proposée pour la rédaction du traité s'affairait, grattant une feuille de papier avec une nervosité et une concentration qui semblait irradier tout autour d'elle.
Durant la pause, la reine et ses collaborateurs aussi allèrent se restaurer. Avant de sortir, la reine vit que le rapporteur général discutait avec un soldat, alla manger. À son retour, M. Koliman semblait nerveux. La reine se demanda : qu'est-ce qui rend le M. Koliman si nerveux ? Voyant que les soldats fumaient à l'intérieur, elle prit donc une cigarette, d'une marque populaire au Pays-Plats. Puis, entre deux anneaux de fumée, elle dit au collaborateur qui l'a informé de la mauvaise nouvelle plus tôt :

"Wat heeft gezegd deze soldaat bij meneer Koliman? Sinds hun discussie, hij heeft de lucht meer zenuwachtig dan voorheen."

L'homme répondit à voix basse :

"I niet weet niet, Rhodee. Misschien is het de handtekening van contract?

-I niet denken niet Jeremiah."
rétorqua la reine.
Deux nouveaux coups de marteau tout aussi secs que les premiers marquèrent la reprise de la séance.

En une dizaine de minutes, l'ensemble des porte-paroles avait repris place dans l'hémicycle. La porte parole en charge de la rédaction du traité se tenait déjà au milieu de l'esplanade, son papier à la main.


Camarades, membres de la délégation des Pays-Plats, je vais vous lire le traité que je tiens entre mes mains, issues des pourparlers que nous venons de terminer. Suite à cette lecture, l'assemblée générale effectuera un vote à la majorité relative pour savoir si le Rapporteur Général Idriss Koliman signe le traité. Puis celui-ci sera soumis à la délégation étrangère, qui acceptera, ou non, de signer. Ayant ajouté des précisions et des modalités à nos accords, il est tout à fait normal et souhaitable que ces modalités puissent être débattus si l'un des partis le souhaite.

Traité Priscyllia/Pays-Plats a écrit :
Traité d'entente cordiale entre la République Autonome de Priscyllia et le Royaume des Pays-Plats


De l'ouverture d'ambassades réciproques entre la RAP et le RPP


Article 1 | La République Autonome de Priscyllia s'engage à financer et ériger une ambassade du Royaume des Pays-Plats à l'adresse sus-mentionnée.

3 avenue des cortèges
Aërola, RAP

Article 2 | Le Royaume des Pays-Plats s'engage à financer et ériger une ambassade de la République Autonome de Priscyllia à l'adresse sus-mentionnée.

Banlieue d'Amdedamse
Proximité du Buitenste Paleis, Pays-Plats

De la libre circulation des ressortissants des Pays-Plats en Priscyllia et des ressortissants priscylliens en Pays-Plats


Article 1 | Les deux états signataires s'engagent par ce traité à garantir l'accessibilité inconditionnelle de leur territoire aux ressortissants de l'autre entité signataire.

Article 1a | Cette libre-circulation inconditionnelle ne peut être remise en cause que par la rupture de ce traité, un accord de fermeture de la circulation réciproque entre les deux signataires, ou une situation d'urgence extrême. Dans ce dernier cas, la libre-circulation doit être rétablie sous les 14 jours, à moins qu'un accord réciproque de fermeture de la circulation soit établi d'ici ce délai. En cas d'arrêt de la libre circulation, le pays émetteur de la contrainte doit en informer l'autre.

Article 1b | Cette libre-circulation stipule que :
- Les ressortissant-es de l'un des pays signataires puissent se rendre dans l'autre sans en être empêcher par la nation d'arrivée, tout en respectant les éventuels quotas fixés par la nation d'accueil.
- Les ressortissant-es de l'un des pays signataires puissent se déplacer librement dans cette nation d'accueil, sous les mêmes conditions que les citoyen-es de cette nation et sous les mêmes lois.
- Les ressortissant-es de l'un des pays signataires puissent y retourner depuis l'autre pays signataire sans rencontrer d'opposition, à moins qu'il n'ait commis un délit justifiant cette restriction selon les lois du pays d’accueil.
- Que les ressortissant-es de l'un des pays signataires ne puissent pas subir plus d'une fouille électronique et une vérification d'identité lors de leur arrivée sur le territoire de l'autre pays signataire, sauf si une le/la ressortissant-e en question est suspecté de porter atteinte à la sécurité du pays d’accueil. Un durcissement des modalités de sécurité à l'arrivée des ressortissant-es d'un pays signataire dans l'autre pays signataire est assimilée à une fermeture de la libre-circulation, et ne peut donc se faire qu'aux conditions énoncées dans l'article 1a.

De l'ouverture d'une ligne maritime de transport de biens et de personnes entre Moskita et Mooiazië


Article 1 | Les deux pays signataires s'engagent à permettre l'établissement d'infrastructures portuaires capables d’accueillir des bateaux de taille moyenne et de permettre l'embarquement de marchandises et de personnes afin d'établir une ligne maritime entre les ports de Mostika et de Mooiazië d'ici le 1er décembre 2008. Date d'inauguration estimée de la ligne maritime Mostika-Mooiazië.

Article 2 | Les deux pays s'engagent à fournir un effort de maintien de cette ligne maritime, en nommant des délégués qui auront pour rôle de superviser la sécurité des navires, des marchandises, et des passagers.

Signature d'Idriss Koliman
Rapporteur Général de l'AGCRAP

Signature de la Reine Rhodee 1ère,
Reine du Royaume des Pays-Plats


Qu'il en soit ainsi...

Durant cette excessivement longue lecture, quelques porte-paroles avaient fermé de l'oeil, et le silence c'était petit à petit dissous en un doux murmure de bavardage. La fatigue se faisait sentir.

Idriss Koliman, voulant lui aussi en finir et écouter l'opinion de la Reine, qui l’intéressait bien plus, se leva rapidement.

Qui est pour la ratification par l'AGCRAP de ce traité?

La majorité des mains se levèrent.

Qui est contre?

Une dizaine de porte-parole votèrent à contre courant, ce qui ne changea pas l'issue du suffrage.

Priscyllia signera, à condition que Rhodee 1ère, Reine des Pays-Plats, soit d'un avis similaire. Chère madame, nous écoutons votre opinion, et vos éventuels amendements.
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