19/06/2013
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[Penseurs] Les Traditionalistes (Ouvert à tous)

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LES PENSEURS TRADITIONALISTES


Ce sujet liste les penseurs plus ou moins proches des courants traditionalistes, qu'ils soient morts ou vivants, de toutes cultures et toutes traditions.

Illustrations Penseurs Traditionalistes


[b]Nationalité :[/b] (privilégier gentilé d'époque)

[b]Portrait(s) :[/b]

[b]Nom complet du penseur :[/b]
[b]Date(s) de naissance (et de mort) :[/b]
[b]Activité(s) :[/b]
[b]Mouvement(s) de pensée :[/b]

(Facultatif) [b]« Religion(s) » :[/b]
(Facultatif) [b]Influencé par :[/b]

[b]Courte biographie :[/b]

[b]Résumé de sa pensée :[/b]

(Facultatif) [b]Œuvres :[/b]

(Ne pas hésiter à détailler les œuvres en zone spoiler.)


- INDEX -


891
Nationalité : Civilisations pré-clovaniennes

Portrait(s) :
m

Nom complet du penseur : Théodore Mikhaïlovitch
Date(s) de naissance (et de mort) : 79-140
Activité(s) : Théologie
Mouvement(s) de pensée : Ortholicisme

Religion : Ortholique
Influencé par : Nietzki

Courte biographie : Ayant vécu dans la Clovanie antique, c'est-à-dire à l'époque où cette terre n'était composée que de petits villages autonomes et pour la plupart catholiques, il est l'initiateur d'un dogme nouveau : l'Ortholicisime. Pour cela, il met sur le papier la légende orale du prophète Nietzki datant de près d'un siècle avant lui en 132. Cette conception du monde se popularise après sa mort et les peuples de Clovanie deviennent progressivement Ortholiques.

Résumé de sa pensée : En 132, Théodore Mikhaïlovitch rédige la légende de Nietzki, prophète descendu d'une montagne près de l'actuelle Legkibourg, la Sainte Montagne de Nietzki, afin de diffuser son savoir aux humains. Ce court texte fonde la religion Ortholique (détails ici.)

Œuvres : Ainsi parlait Nietzki, 132
3032
Nationalité : Maronhienne

Portrait :
Portrait de Tadzuna Mondaï

Nom complet du penseur : Tadzuna Mondaï
Dates de naissance et de mort : 10 juin 1887 - 04 mars 1950
Activités : Philosophie, Métaphysique, Mystique,
Mouvement de pensée : Pérennialisme

« Religions » : Ōkinakishintō et Bouddhisme mahāyāna
Influencé par : Zen, Thomisme, Taoïsme, Soufisme, Védantisme,

Courte biographie : Né le 10 juin 1887 à Kyugawa, Tadzuna Mondaï est un métaphysicien maronhien faisant autorité dans les domaines de l’ésotérisme, du symbolisme et de l’étude comparée des religions. Il prophétise, dès les années 1910, la « crise du monde moderne », particulièrement en Occident et cherche à apporter ses connaissances par le biais de livres et d’articles concernant les savoirs traditionnels du monde. L’auteur ne laisse pas la moindre personne indifférente, adorateurs comme détracteurs s’attachant à reconnaître son exceptionnelle érudition, son honnêteté intellectuelle et son absence de recherche de pouvoir ou d’argent. Il finit sa vie en pleine forêt tropicale, loin de la guerre civile qui s'installe dans le pays, dans le petit hameau de Ginza, marié et père de famille. Il laisse une œuvre considérable constamment rééditée dont une œuvre posthume, Le Ciel, la Terre et l'Homme, publiée en 1952.

Résumé de sa pensée : Rejetant la modernité mais également l’autonomie et la primauté de la raison au profit d’une « intuition intellectuelle » de nature purement spirituelle, Tadzuna Mondaï s'interroge avec inquiétude sur la perdition de la spiritualité en Occident. Ces choix ont commandé deux traits complémentaires essentiels dans la mise en place de son système. D'abord une révélation originelle ayant découlé du travail de la raison, révélation d'abord commentée puis déformée et qu'il nomme « Tradition primordiale ». Cette tradition, bien antérieure au judéo-christianisme et au bouddhisme, se transmet de maître à disciple depuis la nuit des temps. Le second trait consiste en un « moteur de l’histoire », rôle attribué aux forces du mal, et qui entraîne le monde dans une lente et inéluctable descente.

Sa théorie de la « Tradition Primordiale » véhicule l'idée qu'une seule et unique vérité métaphysique relie intrinsèquement l'ensemble des traditions sacrées à la révélation dite "originelle", dont la cause est purement divine. Cette vérité intrinsèque aux traditions constitue l'unique « Tradition universelle et unanime », qui se laisse découvrir à travers les multiples correspondances symboliques, mythiques, rituelles et éthiques qu'ont en commun les différentes traditions sacrées de l'humanité. C'est ce mouvement qui, au début du XXème siècle, se fait le terreau idéal pour l'évolution "syncrétique" puis l'implantation de l'Ōkinakishintō comme religion d'État alors que Mondaï s'en était lui-même éloigné pour se recentrer sur la spiritualité bouddhiste du zen et du chan.


Œuvres : Orient et Occident (1917); La crise spirituelle des modernes (1917); La métaphysique orientale (1919); L'initiation (1921); Réalisation spirituelle (1921); Analyse de la franc-maçonnerie et du compagnonnage (1923); Les pseudos religions (1925); Les états de l'être (1929); Cycles cosmiques (1931); Études sur l'ésotérisme chrétien (1936); Études sur l'ésotérisme islamique (1940); Études sur l'ésotérisme hindouiste (1943); Études sur l'ésotérisme bouddhiste (1946); Dictionnaire de la symbolique mystique (1949); Le Ciel, la Terre et l'Homme (1952);
3566
Nationalité : Maronhienne

Portrait :
Portrait de Inai Otojiro

Nom complet du penseur : Inai Otojiro
Dates de naissance et de mort : 20 février 1922 - 24 août 2006
Activités : Philosophie politique, Enseignement supérieur, Essayisme, Journalisme, Théorie politique,
Mouvements de pensée : Archéofuturisme, Nippo-fédéralisme,

« Religion » : Ōkinakishintō
Influencé par : Pérennialisme, Identitarisme nippon, Mercantilisme, Racialisme,

Courte biographie : Né le 20 février 1922 à Siwa, Inai Otojiro est théoricien identitaire révolutionnaire-conservateur et un doctorant en philosophie politique ayant principalement enseigné à l'Université Wada dans la capitale maronhienne entre les années 1960 et 1980. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques en 1946. Il est également connu pour son travail en tant qu'essayiste et journaliste pour Le Soleil et l'Acier, revue mensuelle de réflexion métapolitique, entre 1945 et 1953. Il est l’un des quatre fondateurs du "Groupement de recherche et d'études pour la civilisation nippone". Il est à l’origine du renouvellement du corpus doctrinal de la droite identitaire maronhienne, et plus largement de l’évolution de l’extrême droite nippone, avec son concept d’« archéofuturisme », mêlant philosophie postmoderne, éléments issus de la contre-culture occidentale et discours racialistes. Inai Otojiro a continué à être une figure influente de la droite identitaire maronhienne jusqu'à sa mort le 24 août 2006, et au-delà.

Résumé de sa pensée : Célèbre pour ses idées nationalistes nippones radicales, Inai Otojiro fut l'un des premiers à prôner la nécessité de protéger l'identité nippone face à l'occidentalisation, la mondialisation et l'immigration. Pour lui, la culture nippone est en danger, car elle est menacée par les forces extérieures qui cherchent, inconsciemment ou non, à la détruire. Otojiro préconise aussi une révolution culturelle radicale dans les pays déracinés pour renverser les structures actuelles et instaurer un nouvel ordre politique. Selon lui, l'Eurysie comme de nombreuses régions dans le monde, doit être dirigée par une nouvelle élite politique qui aura la volonté et les capacités nécessaires pour défendre l'identité locale et créer un nouveau modèle de société. Malgré ces critiques, la pensée de Inai Otojiro a influencé de nombreux mouvements étudiants d'extrême droite en Maronhi et dans le monde nippon, et continue d'être étudiée et discutée dans les milieux politiques et universitaires.

Inai Otojiro a adapter le concept d'« archéofuturisme » au monde nippon dans son livre Manifeste de la résistance nippone de 1971. Selon lui, une « convergence des catastrophes » mettra fin à la modernité et à son idéologie égalitariste. Otojiro propose de concilier la techno-science et les « valeurs archaïques » pour créer une société nouvelle. Pour ce dernier, l'« archéofuturisme » est une évolution au-delà de la modernité, mais il rejette le passéisme et se réfère plutôt à l'impulsion fondatrice des temps anciens.

Il est aussi à l'origine du concept de « nippo-fédéralisme », doctrine politique qui prône l'unification du Monde Nippon à travers la création d'un État fédéral nippon, préférant cependant une restauration, sans passéisme, de l'Empire Burujoa. Les partisans du fédéralisme nippon estiment que cela permettrait de résoudre les problèmes communs aux États concernés et de renforcer leur influence sur la scène internationale. Otojiro considère que cela permettrait également de garantir la paix et la stabilité « du levant au couchant du Scintillant ». Les opposants à cette doctrine estiment que cela entraînerait la perte de la souveraineté nationale des États concernés et que cela pourrait nuire à la diversité culturelle et linguistique.

Œuvres : La menace occidentale (1964); L'hiver des peuples (1969); Manifeste de la résistance nippone (1972); Paltoterra et Modernité, Le futur coup d'État mondial (1978); L'empire sur lequel le soleil ne se couche jamais (1983); De l'éloge de la famille Burujoa (1987); Le printemps des peuples (1990); De l'unité et de la grandeur (1991);
4842
Nationalité : Wielźminoise

Portrait :
Portrait de Jan de Brazyorsk

Nom complet du penseur : Jan de Brazyorsk
Dates de naissance et de mort : Vers 1254 - Automne 1332
Activités : Métaphysique, Mystique, Théologie, Enseignement,
Mouvements de pensée : Scolastique, Mystique miedwianane,

« Religion » : Catholicisme
Influencé par : Aristotélisme, Péripatétisme, Néoplatonisme, Augustinisme, Thomisme, Averroïsme,

Courte biographie : Jan de Brazyorsk, plus communément connu sous le nom de Maître Jan, est un mystique et théologien wielźminois de la fin du XIIIe et du début du XIVe siècle. Né dans une famille noble dans le baillage de Brazyorsk, il fut éduqué dans les meilleures écoles de la voïvodie de Loznań, où il acquit rapidement une connaissance approfondie de la philosophie et de la théologie. Très tôt, Jan montre un intérêt pour la spiritualité et la mystique, et commence à étudier les œuvres des mystiques germaniques. Après avoir terminé ses études, Jan est ordonné prêtre et commence à enseigner la théologie à l'université de théologie de Święta-Pelagia. Ce dernier développe une réputation en tant que prédicateur talentueux et spirituel, qui attire une grande foule de fidèles. Il commence à écrire des commentaires de la Bible ainsi que des sermons sur la mystique chrétienne, inspiré par les enseignements des mystiques germaniques. Dans ses écrits, Jan développe une vision profonde de la spiritualité qui influença de nombreux mystiques et théologiens wielźminois après lui. Il a souligné l'importance de la contemplation, de l'abandon de soi, de la connaissance de soi et de l'union avec Dieu. Il a également insisté sur la nécessité de mener une vie simple et humble, de renoncer aux désirs terrestres et de se concentrer sur la recherche de la vérité spirituelle. Maître Jan devient l'un des mystiques les plus influents du monde médiéval chrétien. Bien que peu de ses écrits aient survécu jusqu'à nos jours, sa vision de la spiritualité continue d'inspirer de nombreux croyants à Wielźmin et ailleurs.

Résumé de sa pensée : La scolastique est une méthode de pensée et d'enseignement développée dans les universités médiévales du monde chrétien, qui visait à harmoniser la foi avec la raison et la philosophie. Les scolastiques croient que la vérité peut être atteinte par la raison, mais ils cherchent également à démontrer l'existence de Dieu et à expliquer les mystères de la foi chrétienne. Contrairement à ses contemporains, Maître Jan de Brazyorsk croyait que la connaissance de Dieu ne pouvait être atteinte que par l'expérience mystique, plutôt que par la simple raison ou la philosophie. Il a donc cherché à intégrer la théologie chrétienne avec la mystique, en utilisant une approche novatrice de la scolastique appelée "scolastique mystique". Ainsi, pour Jan, la contemplation de l'essence divine est la clef de la connaissance de Dieu. Il introduit également la notion de "détachement" ou "lâcher-prise", qui implique de se libérer des désirs terrestres et des idées préconçues pour pouvoir atteindre une compréhension plus profonde de Dieu. Il croyait aussi que tous les êtres humains avaient une étincelle divine en eux, et que la contemplation de cette étincelle était le moyen de parvenir à l'union avec Dieu. Cependant, ses idées sont controversées, car certains craignent qu'elles puissent conduire à l'hérésie.

La mystique miedwianane, quant à elle, est un courant spirituel qui s'est développé dans les grands bourgs des bords du fleuve Miedwiana à Wielźmin, aux XIIIe et XIVe siècles, et dont Maître Jan est le plus célèbre représentant. Ce mouvement mystique s'est centré sur l'expérience personnelle de la vie divine et cherche à unir la connaissance intellectuelle de la théologie avec l'expérience mystique personnelle de Dieu. Pour Maître Jan de Brazyorsk, la connaissance de Dieu, ne pouvant être obtenue uniquement par l'étude théologique ou la contemplation extérieure de la nature, doit être recherchée dans une expérience intérieure profonde de l'âme. Il croyait que la relation entre l'âme et Dieu devait être une union intime et personnelle, basée sur l'amour et la contemplation silencieuse. Jan développe une théologie de l'Unité divine, dans laquelle toutes les créatures sont unies en Dieu. Il enseigne que l'âme doit se vider de tout ce qui est extérieur à Dieu, y compris les les concepts, pour pouvoir atteindre l'union mystique avec Lui. Pour cela, il prône une forme de détachement et de pauvreté spirituelle, où l'âme doit se libérer de toutes les choses matérielles et des attachements émotionnels pour atteindre une union avec Dieu. Maître Jan est également connu pour sa doctrine de la « désappropriation », qui appelle à abandonner le contrôle de sa vie à Dieu et à se soumettre totalement à Sa volonté. Cette attitude de lâcher-prise permet, selon ce dernier, d'atteindre la paix intérieure et l'union avec Dieu. En somme, la pensée de Jan de Brazyorsk dans la mystique miedwianane met l'accent sur l'expérience personnelle de Dieu à travers la contemplation intérieure, la pauvreté spirituelle et l'abandon à la volonté divine.

Œuvres : Sermons sur l'âme noble (Vers 1275); Sermons sur l'amour à Dieu (Vers 1280); Commentaire du Lévitique (Vers 1282); Commentaire des Nombres (Vers 1284); Commentaire du Deutéronome (Vers 1287); Commentaire de l'Évangile de Jean (Vers 1292); Commentaire du Livre de la Sagesse (Vers 1296); Commentaire des Paraboles de la Genèse (Vers 1303); Sermons sur l'abandon (1311); Sermons sur la contemplation (1320); Sermons sur la paix intérieure (1327); Notes sur l'identité complète de Dieu (1332);
2830
Nationalité : Wielźminoise

Portrait :
Portrait de Sœur Hanna

Nom complet du penseur : Sœur Hanna, née Bolesława Głogowiec
Dates de naissance et de mort : 1er avril 1895 - 10 octobre 1959
Activités : Vie monastique, Vie contemplative, Mystique, Théologie,
Mouvement de pensée : Quiétisme,

« Religion » : Catholicisme
Influencée par : Mystique miedwianane, Scolastique, Contemplation,

Courte biographie : Née Bolesława Głogowiec en 1698 à Vsęrad dans la voïvodie de Loznań, sœur Hanna est une religieuse catholique connue pour sa vie mystique et sa dévotion profonde envers Dieu. Elle avait une approche contemplative de la prière et cherchait à vivre une vie de renoncement aux plaisirs mondains pour se rapprocher de Dieu. Hanna passe la plupart de sa vie dans un couvent de Vsęrad, où elle étudie la théologie et la spiritualité chrétienne. Elle est influencée par les écrits de saints, mais aussi des mystiques de la tradition miedwianane tel que Jan de Brazyorsk. Celle-ci est critiquée par ses contemporains pour son approche mystique de la prière, considérée pour certains comme allant à l'encontre de la doctrine de l'Église catholique. Cependant, elle continue à pratiquer sa spiritualité profonde, convaincue du bien fondé de ses méthodes, les jugeant même comme la voie la plus directe pour se rapprocher de Dieu. Sœur Hanna écrit de nombreux écrits sur la vie spirituelle largement diffusés parmi les religieux de son temps. Bien qu'elle ait eu des opposants et fut persécutée par les seigneurs de la voïvodie de Loznań, elle est restée une figure influente de la spiritualité catholique à Wielźmin, sa vie mystique et son dévouement à Dieu servant d'exemple pour les générations futures de croyants.

Résumé de sa pensée : Sœur Hanna est l'une des principales figures de la branche wielźminoise du mouvement mystique du quiétisme. Selon sa doctrine, l'âme doit se laisser conduire par la grâce divine et s'abandonner totalement à la volonté de Dieu. Elle prône une forme de "dévotion amoureuse" à Dieu, considérant que l'union avec le divin devait être recherchée de manière intérieure plutôt qu'à travers des pratiques religieuses extérieures. Elle met également l'accent sur l'importance de la prière silencieuse et de la méditation intérieure, tout en critiquant les pratiques religieuses trop ritualisées et l'excès d'ascétisme. Le quiétisme prôné par sœur Hanna est basé sur l'idée que l'âme doit se libérer de tout désir et de tout attachement terrestre pour atteindre l'union avec Dieu. Cette union ne peut être atteinte que par la contemplation et le silence intérieur, sans l'aide d'aucune pratique religieuse extérieure telle que les sacrements ou la prière formelle. Pour elle, la souffrance et la persécution sont des moyens de purification et de rapprochement de Dieu ; elle a elle-même accepté avec sérénité les épreuves et les injustices qu'elle a subies tout au long de sa vie, sa pensée ayant suscité une controverse chez ses contemporains, en particulier en raison de ses idées sur la passivité dans la vie spirituelle et de son implication dans le mouvement du quiétisme.

Œuvres : Les Opuscules spirituels (1928); Faire Oraison (1933); Le Cantique des Cantiques à l'œil du mystique (1941); La vie intérieure (1949); Correspondances chrétiennes (1960);
1756
Nationalité : Aquitagnoise

Portrait(s) :

Jean-François d'Aurouët

Nom complet du penseur : Jean-François d'Aurouët

Date(s) de naissance (et de mort) : 23 février 1803 - 14 août 1856

Activité(s) : Philosophe, écrivain, dramaturge

Mouvement(s) de pensée : fiduralisme

Religion : Vieux catholagnisme volignien



Courte biographie : Né dans le château d'Aurouët, à côté de Sibertet le 23 février 1803 dans une famille de petite noblesse aquitagnoise, Jean-François d'Aurouët manifeste très tôt un intérêt vif et précoce pour la chose littéraire. Il lit à longueur de journée, jusqu'à ce que son père, qu'il n'avait encore jamais connu car celui-ci était sans cesse en campagne pour le Roy, revint au domaine familial alors que Jean-François avait 11 ans. Ce paternel autoritaire voulut faire de lui un digne héritier de leur lignée, et lui fit visiter le domaine, lui montrant la vie des paysans sur ses terres, lui enseigna la chasse et le présenta au clergé de Sibertet. Monsieur le comte recommanda alors son fils à l'évêque du Grand-Duché, afin qu'il le prenne à son service. Ainsi, Jean-François d'Aurouët commença son séminaire. Cependant, il fit la rencontre de Grand-Duc de l'époque, Son Altesse Royale le Prince Jean II de Sibertet, qui se rendit compte de la profondeur d'esprit et de l'intelligence du jeune homme. Il l'incita donc à mettre fin à son séminaire, et l'envoya à la cour, auprès du Roy son frère. Sa Majesté lui proposa d'être biographe royale, ce que celui-ci refusa. Il demanda alors de pouvoir servir la Couronne en écrivant à la gloire du Roy et du Royaume. Le Roy lui donna alors une pension généreuse, et Aurouët se lança dans l'écriture. Il se maria avec Jeanne de Filanterg, avec qui il eut quatre enfants. Il mourut de la tuberculose le 14 août 1856.

Résumé de sa pensée : Aurouêt est un fiduraliste, il prône la confiance. La confiance en Le Vrai Dieu, la confiance en la Couronne. Pour lui, les peuples doivent se laisser guider par leurs souverains et leur clergé, ainsi ils pourront vaquer paisiblement aux occupations de leur insignifiant quotidien.
663
Nationalité : Clovanien

Portrait :
Portrait de Horace de Broigne

Nom complet du penseur : Horace Bernardovitch de Broigne
Date(s) de naissance (et de mort) : 1342 - 1399
Activités : Sculpteur, peintre, philosophe
Mouvements de pensée : Contractualisme

Religion : Ortholique

Courte biographie : Horace de Broigne est sculpteur, peintre, et philosophe à la fois, ce qui en fait l'un des plus grands esprits de l'histoire clovanienne. Sa vie s'étale sous l'Empire Victorien, ère de renouveau intellectuel de grande ampleur pour le pays qui, par ses nombreuses conquêtes, fit la découverte de nouvelles conceptions esthétiques et philosophiques. De Broigne est l'homme le plus connu de ce mouvement, ayant révolutionné aussi bien le monde de l'art que celui des idées. Le penseur a beaucoup gravité dans les hautes sphères du pouvoir. Son livre De la nécessité d'une République absolue, écrit après des années de maturation intellectuelles et d'ouvrages mineurs en 1376, constitue le pilier de sa pensée politique. De Broigne est le premier et le plus grand théoricien du contrat social.

Résumé de sa pensée :

Horace de Broigne imagine une conception théorique de l'homme avant l'établissement de la société civile : l'ère barbare. Dans l'ère barbare, les hommes sont tous égaux dans l'anarchie. Chacun peut tuer l'autre ou lui dérober son bien, puisque la loi qui règne est celle de la conservation de la vie. Tous les moyens jugés bons pour préserver son existence peuvent être employés par les individus, et ce même au dépens des autres hommes. Les hommes vivent alors dans une liberté inconditionnelle et dangereuse, dans une guerre de tous contre tous.
Mais vient alors le moment du contrat social, lorsque les hommes passent un pacte entre eux, celui de sacrifier une partie de leur liberté pour la sécurité de la communauté. L'État est alors créé qui, par des lois civiles, veille à la bonne application du contrat. Selon Horace de Broigne, l'État dispose nécessairement d'un pouvoir absolu, d'où le titre de son ouvrage.
Ce système de pensée est majoritairement partagé par les clovaniens depuis des siècles, et il constitue même une des principales justifications (tacites) du pouvoir politique.
Le contrat passé par les hommes décrit par de Broigne est purement fictif et ne constitue qu'une simple représentations de l'esprit sans vocation historique.

Œuvres :

De la nécessité d'une République Absolue, 1376
1114
Nationalité : Clovanien

Portrait :

Tableau Yaren Politskaïev

Nom complet du penseur : Yaren Politskaïev
Date(s) de naissance (et de mort) : 1580 - 1632
Activité(s) : Moine, philosophe.
Mouvement(s) de pensée : Austérité (IRL : Stoïcime)

Religion : Ortholicisme
Influencé par : Olive de Brotonski

Courte biographie :

Yaren Politskaïev était un moine ortholique de la région de Koslov, qui a fait ses classes dans un contexte déterminant sur le plan philosophique. En effet, les années où le jeune ecclésiastique grandit et apprend la religion voient naître un mouvement de pensée qui va bouleverser la pensée clovanienne, l'Austérité. Ce mouvement religieux est cantonné aux sphères religieuses de la région de Koslov, et ses préceptes ne s'étendent pas au grand public. Aucun écrit n'est publié, ni même probablement écrit. On en reste à de la transmission orale dans un cadre très restreint. Toutefois, à l'aube de la quarantaine, Yaren Politskaïev décide de réunir tous les principes austères dans une grande œuvre qui prend le nom de L'Âme et la Nature. Cet ouvrage parait en 1619 et se veut philosophique, et non religieux, même si fortement imprégné de principes ortholiques.

Résumé de sa pensée :

Pour Politskaïev, l'Austérité peut se résumer en quelques principes. Tout d'abord, le caractère inébranlable de l'âme humaine. Notre âme est un donjon dont nous seul possédons la clé, que personne ne peut nous dérober. Les autres ne peuvent pas nous atteindre à travers leurs actes ou leurs jugements, ce sont nos propres représentations de ces actes et de ces jugements qui nous atteignent. Ce n'est pas parce qu'untel m'a insulté que je me sens mal, c'est parce que j'accepte de laisser son insulte pénétrer mon âme, c'est-à-dire m'atteindre.

L'Austérité recommande aussi d'opérer une distinction entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. Tout ce qui ne dépend pas de nous, la chance, le hasard, les actions d'autrui, la richesse, la maladie, le corps, la mort, la Nature, nous ne devons rien en attendre. Si nous plaçons des espoirs en ces choses, nous prenons un risque de nous plonger dans le malheur et la souffrance. Cela reviendrait à jouer son bonheur sur un lancer de dés. Ce que nous devons suivre, c'est ce qui dépend de nous : nos pensées, nos émotions, nos jugements, nos actions. Nous devons nous concentrer sur ce qui est en notre pouvoir et l'accomplir avec vertu.

Mais qu'est-ce que la vertu selon Politskaïev ? La vertu, c'est suivre l'Ordre de la Nature, ou Ordre du Monde. Toute chose en ce monde trouve sa place, son rôle, les humains y compris. La philosophie de l'Austérité est ici grandement empruntée à la pensée de Brotonski. Si les choses ne suivent pas leur rôle, c'est le Chaos. Le Chaos, à l'intérieur de notre âme comme dans notre environnement, doit être à tout prix évité. L'Ordre de la Nature doit régner, afin que chaque chose puisse trouver son bonheur et que tout fleurisse selon les lois divines. Politskaïev s'écarte de Brotonski, puisque celui-ci considère que le Chaos est nécessaire au développement de la vie.

Œuvres :

L'Âme et la Nature, 1619.
2516
Nationalité : Tribu Primae d'Aquecalde (futur comté d'Aquecalde en Prima)

Portrait(s) :
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Nom complet du penseur : Jeanne-Marie Claire, demoiselle de Aquecalde

Date(s) de naissance (et de mort) : vers 600-vers 650

Activité(s) : Abbesse , penseur, fondatrice d'ordre [OCC].

Mouvement(s) de pensée : Monachisme

Religion : Catholagnisme rémien


Courte biographie :
Née dans la famille des rois d'Aquecalde, tribu et grande ville primaine du Sud, vers le début vu VIIe siècle donc durant l'époque des tribus tribus libres Primae et de leur inféodation culturelle et commercial à Fortuna, bien avant la conquête clovanienne. Elle a renoncée à se marier pour se consacrer entièrement à la prière et au service des pauvres. Elle fonda un monastère qui était en même temps un hospice et qui devint rapidement célèbre. À sa mort, la plupart des quarante tribus Primae avait un couvent et un minimum de services sociaux.

Canonisée par la foule conformément aux usages de l'époque, elle fait dés lors l'objet d'un culte massif et populaires. On lui a attribué beaucoup de miracles durant sa vie et après sa mort. Elle est la patronne officielle des moniales et l'invoque traditionnellement pour obtenir des vocations féminines. Elle était également femme d'esprits et de lettre et on lui doit au moins sept livres sans compter qu'elle est omniprésente dans les textes de l'époque. Ses reliques sont dispersées sur tout les autels et sa fête est événement considérable, surtout en Aquecalde où se trouve son couvent et sa tombe.

Résumé de sa pensée :
La pensée de sainte Claire est la source de l'Organicisme Social primain. Il veut que pour qu'une société puisse être viable et agréable à Dieu, elle se pense comme un organisme qui doit de garder en bonne santé en tout ses membres. Ce qui implique de porter assistance aux nécessiteux pour qu'il n'y ai pas de pourrissement. De plus, on lui doit la théorie de l'Habitus par la charité (ici) et celle de la monté mystique (). Par ailleurs, ses théories sur l'usage des pierres, des plantes ou encore de la musique à des fins curatives ont une postérité considérable


Œuvres :
  • Commentaire des Psaumes : Un commentaire des psaumes, sans doute le première livre.

  • Guérir par les pierres : Un livre de lithothérapie, encore très connu en médecine traditionnelle primaine.

  • La fourmilière : Un livre de théories politiques traitant de l'Organicisme et de la société d'Ordres.

  • Le grand livre des maladies de l'âme et de l'esprit : un livre recensant les maladies physiques, mentales, psychiques et spirituelle de l'époque. Encore très consulté.

  • L'histoire des tribus primae : Un classique pour comprendre l'histoire de la zone du premier jusqu'au milieu du septième siècle.

  • Les remèdes de la Création : une collection de médecines phytothérapeutique.

  • La moniale : Un livre d'instruction pratique et spirituel à l'usage des nonnes.

  • 7830
    Nationalité : Burujoise (Ymlasienne)

    Portrait :
    Portrait de Ishino Hirayuki

    Nom complet du penseur : Ishino Hirayuki
    Date(s) de naissance (et de mort) : 18 juillet 1587 - 02 octobre 1649
    Activité(s) : Escrime au sabre (Kenjutsu), Stratégie, Estampe ymlasienne (Ukiyo-e)
    Mouvements de pensée : Zen, Bushido, Observation de la nature,

    « Religions » : Hanaoïsme et Bouddhisme zen
    Influencé par : Zen, Chan, Taoïsme, Stratégie militaire cathayenne,

    Courte biographie : Né le 18 juillet 1587 à Okukonai, Ishino Hirayuki est l'un des plus célèbres et vénérés samouraïs nippo-ymlasiens de l'histoire du Burujoa. Il acquiert une renommée légendaire en tant que guerrier et stratège-philosophe, et est surtout connu sous le surnom de "Saint du sabre". Son héritage laissa une empreinte durable dans l'art du combat, la stratégie militaire et la philosophie burujoise, notamment en Ylma. Dès son plus jeune âge, Ishino Hirayuki était attiré par les arts martiaux et se consacrait passionnément à leur apprentissage. Il commença son entraînement dès l'âge de huit ans, étudiant l'escrime traditionnelle nippone et d'autres techniques de combat sous la tutelle de différents maîtres. Son caractère indépendant et son insatiable soif de perfection le poussèrent à se perfectionner continuellement, en affinant ses compétences et en développant de nouvelles techniques. La renommée d'Ishino Hirayuki s'accrut à mesure qu'il remportait des victoires aussi bien dans les duels que sur les champs de bataille. Il devint rōnin, un samouraï sans maître, et voyagea dès lors à travers l'Empire Burujoa pour défier d'autres guerriers réputés. Ses combats légendaires devinrent des récits épiques bien connus des enfants Burujois.

    Cependant, Ishino Hirayuki ne se contentait pas de maîtriser les arts martiaux. Il était également un penseur profondément philosophique et avait une compréhension profonde de la nature humaine. Il écrivit différents traités sur l'art de la guerre et la voie du guerrier, dont le célèbre Voie des Cinq Roues, qui est encore étudié et enseigné de nos jours aussi bien dans la sphère d'influence burujoise qu'à l'international. Ses enseignements mettent l'accent sur la stratégie, la maîtrise de soi, la simplicité et l'adaptabilité. La vie d'Ishino Hirayuki était marquée par un profond sens de l'individualité. Contrairement à de nombreux samouraïs de son époque, il ne chercha jamais à servir un seigneur particulier ou à se conformer aux conventions sociales. Il préféra mener une vie errante, choisissant sa propre voie et vivant selon ses propres principes durant de longues années avant de monter son école d'arts martiaux et de former des disciples. Finalement, Hirayuki atteignit un statut mythique, tant en tant que guerrier que stratège-philosophe. Sa légende survit à travers les générations, et son nom est aujourd'hui synonyme de l'excellence martiale et de la sagesse intemporelle. Son héritage continue d'influencer et d'inspirer de nombreux pratiquants d'arts martiaux et penseurs qui cherchent à suivre ses enseignements et à embrasser sa voie. La fin de vie d'Ishino fut relativement calme et paisible. Après avoir vécu une vie d'aventures, de combats et d'enseignements, il se retira dans une grotte du mont Gou, aujourd'hui haut lieu de pèlerinage spirituel, où il se consacre à la méditation et à l'étude. Il y reste jusqu'à sa mort en 1649, à l'âge de soixante-deux ans. Pendant cette période, Hirayuki rédige ses deux derniers ouvrages, intitulés Voie de la Solitude et Voie des Cinq Roues, ensuite confiés à ses disciples, et dans lesquels il partage ses réflexions finales sur l'art de la guerre et sa philosophie de vie. Il y exprime son approche de la solitude et de l'abandon ainsi que de l'épée et de la stratégie, tout en mettant l'accent sur l'importance de l'unité de l'esprit, du corps et de la technique.


    Résumé de sa pensée : La Voie de la solitude, développée le long de sa première œuvre écrite durant sa retraite, était au cœur de sa pensée. Elle se réfère à la quête de l'harmonie entre le corps et l'esprit, ainsi qu'à la réalisation de l'unité dans toutes les actions et les expériences de la vie. Celui-ci croyait fermement que l'épanouissement personnel ne pouvait être atteint que par la recherche de la solitude intérieure et l'exploration profonde de soi-même. Pour Hirayuki, la solitude n'était pas simplement l'absence de compagnie, mais plutôt une pratique spirituelle qui permettait de se libérer des distractions extérieures et d'entrer en contact avec son essence intérieure. Il encourageait notamment ses disciples à passer du temps seul, en méditation et en réflexion, afin de développer une connaissance profonde de soi et d'atteindre l'illumination spirituelle bouddhiste. Selon lui, la Voie de la solitude n'était pas seulement réservée aux samouraïs ou autres guerriers, mais était accessible à tous les individus. Il encourageait les gens à se retirer de l'agitation du monde extérieur, à trouver un espace tranquille pour se recueillir et à rechercher la vérité intérieure. Pour lui, la solitude était un moyen de se libérer des contraintes sociales, des opinions des autres et des influences extérieures, afin de découvrir sa propre voie, unique et authentique. Hirayuki croyait également en la nécessité de cultiver une discipline rigoureuse dans tous les aspects de la vie. Il mettait l'accent sur l'importance de l'entraînement physique et mental, et recommandait des pratiques telles que la méditation, la pratique du sabre et la maîtrise de l'art de la stratégie. Selon lui, la discipline était la clé pour atteindre la maîtrise de soi et pour progresser sur le chemin de la Voie de la solitude. Sa pensée était également profondément influencée par ses expériences sur le champ de bataille. En tant que guerrier accompli, il avait une compréhension aiguisée de la réalité de la vie et de la mort. Il considérait la bataille comme un reflet de la nature éphémère de l'existence humaine et de l'impermanence du monde. Cette conscience de la mortalité le poussa à valoriser chaque instant et à vivre pleinement dans le présent. Hirayuki se caractérise par sa simplicité et son pragmatisme. Il était connu pour ses enseignements directs et sans fioritures, qui mettaient l'accent sur l'action juste et la clarté de l'esprit. Il encourageait ses disciples à rester détachés des désirs et des attachements, et à embrasser l'impermanence de la vie avec acceptation.

    La Voie des Cinq Roues est l'œuvre majeure d'Hirayuki, la seconde et dernière écrite durant sa retraite, et qui expose sa vision du combat, de la stratégie ainsi que de l'art de vivre. Le titre lui-même, "Cinq Roues", fait référence aux cinq éléments fondamentaux qui, selon Hirayuki, sont essentiels pour atteindre la maîtrise et la victoire dans tous les aspects de la vie : la terre, l'eau, le feu, le vent et le vide. La pensée d'Ishino Hirayuki repose sur le concept de « Mushin », signifiant « esprit sans esprit ». Cela implique de libérer son esprit des pensées superflues et de toute perturbation émotionnelle pour atteindre un état d'harmonie totale avec l'univers. Dans le contexte du combat, cela signifie être pleinement présent et réagir instinctivement, sans être entravé par les doutes ou les hésitations. Il prônait également l'importance de l'observation attentive de la nature, du comportement des bêtes et des modèles de la vie pour développer une intuition aiguisée. Hirayuki soulignait l'importance d'une approche holistique et équilibrée de la vie. Il croyait en l'intégration de l'art, de la littérature, de la philosophie et de la méditation dans la pratique des arts martiaux. Selon ses principes, un guerrier accompli se doit d'être un homme cultivé, capable d'apprécier la beauté et la subtilité de l'univers qui l'entoure. En tant que stratège militaire, Ishino Hirayuki était connu pour son style de combat novateur et sa maîtrise des techniques de sabre katana. Il préconisait l'utilisation de deux sabres simultanément, une technique connue sous le nom de « Niten Ichi-ryū ». Son approche tactique était basée sur la rapidité, la flexibilité et l'adaptabilité, en s'adaptant aux circonstances changeantes du combat. Il attachait une grande importance à la connaissance de soi, à l'observation de l'ennemi et à la compréhension des principes de base de la stratégie. La pensée d'Ishino était également imprégnée de spiritualité. Il voyait des parallèles entre les enseignements du bouddhisme zen et les principes du combat. Toujours selon lui, la pratique de l'art martial peut être un chemin vers l'illumination spirituelle et la compréhension profonde de soi-même et de l'univers. Sa pensée continue d'influencer de nombreux adeptes des arts martiaux, des stratèges militaires et des philosophes burujois contemporains. Son héritage est vaste, et son traité, la Voie des Cinq Roues, est considéré comme un classique intemporel de la littérature ymlasienne sur l'art de la guerre et la philosophie de vie.

    Œuvres : Reflets de la Voie de la Stratégie (1635); Soixante-dix instructions sur la stratégie (1638), La Voie de la solitude (1646), La Voie des Cinq Roues (1649);
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    Nationalité : Burujoise (Ymlasienne)

    Portrait :
    Portrait de Taigen Sharaku

    Nom complet du penseur : Taigen Sharaku, de son vrai nom Yamauchi Sharaku
    Dates de naissance et de mort : 27 septembre 1912 - 22 mai 1989
    Activités : Enseignement zen, Développement spirituel,
    Mouvements de pensée : Zen, École de Shun,

    « Religion » : Bouddhisme zen
    Influencé par : Écoles burujoises du zen, Écoles burujoises du chan, Christianisme,

    Courte biographie : Né le 27 septembre 1912 à Karaimu, Yamauchi Sharaku, plus connu sous son nom bouddhiste de Taigen Sharaku, commença sa quête spirituelle dès son plus jeune âge, accompagné dans celle-ci par son entourage proche. Il fut un maître zen de renommée internationale et contribua grandement à faire connaître le zen en Occident et à populariser sa pratique à Cendane, territoire aleucien de l'Empire Burujoa. Sharaku étudia d'abord l'économie à l'Université Impériale de Karaimu puis commença à travailler pour une grande entreprise burujoise. Cependant, sa vie prit un tournant décisif lorsqu'il rencontra le maître zen Uemura Shun, fondateur de l'École de Shun. Profondément touché par cette rencontre, il décida de se consacrer entièrement à la pratique du zen. En 1961, Taigen Sharaku se rendit à Cendane à la demande de Maître Shun et de l'administration impériale pour « propager l'enseignement du zen dans la région ». Il y fonda un premier temple zen en 1963, nommé "Hilger Tera", qui devint rapidement un centre de pratique et d'étude pour de nombreux disciples. Son approche de l'enseignement était simple et directe, axée sur la pratique de la méditation assise, dite en position zazen, et l'intégration du zen dans la vie quotidienne. Le maître Sharaku prônait une vision universelle du zen, affirmant que la pratique méditative ne devait pas être limitée à une tradition ou à une culture spécifique. Il cherchait à rendre le zen accessible à tous, indépendamment de leur origine ou de leur croyance religieuse.

    La philosophie de Taigen Sharaku reposait sur l'idée fondamentale que la pratique du zen pouvait en un sens conduire à une prise de conscience profonde de la nature de l'existence et à une harmonie avec le monde qui nous entoure. Il mettait l'accent sur l'importance de vivre pleinement chaque instant, en portant une attention particulière à nos actions et à notre présence dans le monde. Au fil des années, Sharaku forma de nombreux disciples à Cendane qui poursuivirent son travail de diffusion du zen dans l'empire et au-delà de ses frontières. Il écrivit également plusieurs livres, dont La bonne pratique du zen, Le zen au quotidien et Zen et christianisme pour les plus connus, qui contribuèrent grandement à populariser ses enseignements. Taigen Sharaku décéda le 22 mai 1989 à Jin City à l'âge de 76 ans, laissant derrière lui un héritage important dans le monde du zen. Son influence continue d'être ressentie aujourd'hui alors que de nombreux pratiquants du zen à travers le monde s'inspirent de ses enseignements pour trouver la paix intérieure et la sagesse dans leur vie quotidienne.


    Résumé de sa pensée : Pour Taigen Sharaku, la pratique du zen au quotidien est profondément ancrée dans l'idée que le zen ne se limite pas à la méditation formelle, mais se doit d'être intégré à chaque aspect de la vie quotidienne. Pour l'école zen de Shun dont il fait lui-même partie, le zen est une pratique vivante et dynamique qui peut être appliquée à tous les moments de la journée, que ce soit dans nos actions, nos interactions avec les autres ou dans notre manière de percevoir le monde. Sharaku insistait sur l'importance de la pleine conscience dans chaque instant. Il encourageait les pratiquants à être pleinement présents et attentifs à ce qu'ils font, que ce soit en mangeant, en marchant, en travaillant ou en faisant les tâches ménagères. Il soulignait que chaque action peut devenir une opportunité de se connecter avec l'instant présent et d'exprimer notre nature profonde. Une autre dimension clé de la pensée de Sharaku sur la pratique du zen au quotidien était l'importance de l'action juste. Il considérait que le zen ne se limitait pas à la méditation silencieuse, mais devait se manifester dans notre manière d'agir dans le monde. Il encourageait les pratiquants à cultiver la bienveillance, la compassion et l'harmonie dans leurs relations avec les autres. Il mettait l'accent sur la nécessité de cultiver des valeurs telles que l'honnêteté, la générosité ainsi que le respect envers toutes les formes de vie. Ainsi, il insistait sur l'idée que le zen ne devrait pas être séparé de la vie quotidienne, mais plutôt être pleinement intégré à toutes nos activités. Il encourageait les pratiquants à voir le monde comme leur terrain de pratique et à trouver la transcendance dans les expériences ordinaires. Il considérait que chaque instant présent était une opportunité de réaliser notre nature véritable et de trouver la paix intérieure. Un autre aspect central de la pensée de Taigen Sharaku sur la pratique du zen au quotidien était l'importance de l'autodiscipline. Il soulignait que la pratique du zen nécessitait un engagement constant et un effort conscient. Il encourageait les pratiquants à développer une discipline personnelle pour maintenir une pratique régulière, en accordant une attention particulière à la méditation assise et à la vigilance dans chaque instant.

    Sharaku était conscient que le christianisme et le zen sont fondamentalement des chemins spirituels différents, avec des pratiques et des croyances distinctes. Cependant, il croyait que les deux traditions partageaient une vision similaire de l'unité ultime de toute création et de la nécessité de transcender le moi pour atteindre cette réalité universelle. L'une des correspondances les plus importantes pour Taigen Sharaku était la notion de l'amour inconditionnel. Dans le christianisme, l'amour est au cœur de l'enseignement de Jésus-Christ. Les chrétiens sont appelés à aimer leur prochain, à pratiquer la compassion et à pardonner. Dans le zen, la compassion est également une valeur fondamentale. Les pratiquants cherchent à développer une bienveillance et une compassion universelles envers tous les êtres. Il soulignait également l'importance de la prière et de la méditation dans les deux traditions. Dans le christianisme, la prière est un moyen de communiquer avec Dieu et de se plonger dans une relation intime avec le divin. Dans le zen, la méditation est une pratique centrale qui permet aux pratiquants de se connecter avec leur nature profonde et de réaliser l'éveil. Un autre aspect de correspondance entre le christianisme et le zen pour Shakaru était la valeur de la foi et de la confiance. Dans le christianisme, la foi est considérée comme un acte de confiance en Dieu et en ses desseins. Dans le zen, la confiance est également essentielle. Les pratiquants sont encouragés à avoir confiance en la voie du Bouddha et à se laisser guider par elle. Enfin, il soulignait que bien que le christianisme et le zen puissent sembler différents dans leurs pratiques et leurs symboles, ils partagent tout de même une vision commune de la nature ultime de l'existence et de la nécessité de transcender le moi pour réaliser cette réalité. Ainsi, il croyait que les enseignements des deux traditions pouvaient s'enrichir mutuellement et aider les Cendanois à trouver un sens plus profond dans leur vie et à concilier leur héritage chrétien avec leur appartenance à l'Empire Burujoa.

    Œuvres : La bonne pratique du zen (1964); Le zen au quotidien (1967); Le zen comme unité d'empire (1969); Retour sur la conférence zen d'août 1972 à Jin City (1972); Zen et christianisme (1978); Effets psycho-physiologiques de la méditation zen avec le professeur Sternhell (1983); Coffret P-TV Cendane : les interventions télévisuelles de Maître Taigen (1999);
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    Nationalité : Burujoise (Ymlasienne)

    Portrait :
    Portrait de Nasu Katsukane

    Nom complet du penseur : Nasu Katsukane
    Dates de naissance et de mort : 11 mars 1865 - 20 mai 1939
    Activités : Diplomatie, Politique, Professorat, Linguistique, Lexicographie, Escrime au sabre, Essayisme,
    Mouvements de pensée : Bushido universel, Impérialisme burujois,

    « Religions » : Hanaoïsme et Bouddhisme zen
    Influencé par : Bushido, Zen, Chan, Chamanismes, Animismes, Cultures burujoises, Mercantilisme,

    Courte biographie :

    Né le 11 mars 1865 à Karaimu en Ylma, Nasu Katsukane (1865-1939) était un érudit, diplomate, maître d'armes et éducateur burujois particulièrement connu pour son œuvre majeure intitulée Bushido: l'Âme de l'Empire Éternel. Né dans une famille de samouraïs, Katsukane développa un profond intérêt pour les cultures, les traditions et les valeurs de l'Empire Burujoa dès son plus jeune âge. Katsukane étudia à l'Université Impériale de Karaimu et obtint son diplôme en 1886, avant de partir pour Vomogorod pour poursuivre ses études supérieures. Il obtint un doctorat en économie politique et en droit international. Son séjour eut une grande influence sur lui, l'exposant davantage à la pensée occidentale au travers des couches slaves de la société vomogorou et lui permettant de développer une vision plus globale. Après son retour en Ylma, Katsukane occupa plusieurs postes importants dans le gouvernement et le système éducatif burujois. Il servit en tant que directeur dans une école prestigieuse de Karaimu et fut nommé secrétaire des Affaires agricoles au Département de l'Agriculture. Il travailla également en tant que conseiller diplomatique, contribuant d'abord à renforcer les relations des différentes régions entre elles puis à renforcer les relations du Burujoa avec d'autres États.

    Cependant, c'est grâce à son ouvrage Bushido: l'Âme de l'Empire Éternel publié en 1998, que Katsukane acquit une renommée internationale. Ce livre, d'abord écrit en ymlasien classique, fut largement traduit et diffusé dans le monde entier, aidant à mettre par écrit le code de conduite du bushido pour le reste de l'empire et façonner l'image du samouraï dans les imaginaires étrangers. Dans cet ouvrage, Katsukane explora les principes éthiques et moraux du bushido, le code d'honneur des samouraïs. Ce dernier souligna l'importance des valeurs telles que la loyauté, le courage, l'honneur, la sincérité et la bienveillance. Il chercha à expliquer comment ces valeurs influencèrent la société et la mentalité nippo-ymlasienne puis une partie du Burujoa, ainsi que leur pertinence dans un monde moderne en proie à l'évolution. Katsukane aborda également le concept de la dualité dans le bushido, soulignant comment les samouraïs devaient équilibrer leur rôle de guerriers avec un comportement pacifique et humaniste. Il souligna que le bushido était non seulement un code de conduite martial, mais aussi une voie spirituelle et philosophique pour cultiver la vertu et rechercher la perfection de soi. Son œuvre fut bien accueillie à l'époque, offrant une perspective unique sur la culture nippone, particulièrement ymlasienne, et suscitant l'intérêt pour la compréhension mutuelle entre l'Est et l'Ouest. Bushido: l'Âme de l'Empire Éternel contribuaé à établir Katsukane comme un érudit respecté et un ambassadeur culturel du Burujoa. Il poursuivit ses efforts pour promouvoir la compréhension interculturelle tout au long de sa vie et fut actif dans des organisations internationales visant à favoriser la coopération et la compréhension entre les nations. Nasu Katsukane décéda le 20 mai 1939 à soixante-quatorze ans, laissant derrière lui un héritage durable en tant qu'intellectuel et éducateur contribuant à la promotion des cultures burujoises et à la recherche de la compréhension mutuelle. Sa vision du bushido continue d'influencer la perception du Burujoa contemporain et contribue à forger une compréhension plus profonde des mentalités burujoises et de ses traditions. Son œuvre, aujourd'hui largement reprise et amplifiée, permit à certains de ses fils spirituels d'établir le code du bushido dans d'autres cultures non-nippo-ymlasiennes de l'Empire Burujoa, même au-delà, comme en Maronhi avec la large diffusion du code dans les cultures autochtones-maronhos de la forêt vierge.

    Résumé de sa pensée : Nasu Katsukane soutenait que les valeurs fondamentales du bushido, telles que l'honneur, la loyauté, la sincérité, le courage et la bienveillance, étaient des qualités universelles qui transcendent les frontières culturelles. Il croyait en la capacité du bushido à inspirer et à guider les individus dans leur quête de vertu et de développement spirituel, indépendamment de leur origine ou de leur contexte culturel. Selon lui, les enseignements du bushido ont une portée universelle en raison de leur caractère intemporel et de leur pertinence dans toutes les sociétés humaines. Il considérait que les valeurs du bushido, en encourageant le respect de soi et des autres, en promouvant l'intégrité morale et en mettant l'accent sur la responsabilité personnelle, étaient des principes essentiels pour la construction d'une société éthique et harmonieuse, et que par conséquent, il se devait d'être le ciment de l'identité burujoise et de l'empire. Il est important de souligner que Katsukane ne prétendait pas que chaque culture devait adopter le bushido dans son intégralité, mais plutôt que les principes et les valeurs fondamentales qu'il mettait en avant étaient universellement applicables et pouvaient être intégrés dans différents contextes culturels et philosophiques. En promouvant l'universalité du bushido, Katsukane cherchait à établir des ponts entre les différentes cultures et à encourager le respect mutuel et la compréhension interculturelle dans un empire multiethnique. Il estimait que le partage des valeurs du bushido pouvait contribuer à la construction d'un empire plus uni et soudé.

    Pour Katsukane, le bushido était bien plus qu'un simple code de conduite pour les guerriers. Il le considérait comme un système de valeurs qui pouvait apporter des enseignements précieux à toute personne, quel que soit son statut social. Katsukane croyait que les principes du bushido, tels que la loyauté, le courage, l'honneur, la bienveillance et la sincérité, étaient universels et pouvaient ainsi être portés par le Burujoa pour être ensuite appliqués dans tous les aspects de la vie des régions de l'empire. L'un des aspects essentiels du bushido selon Katsukane était la notion de loyauté. Il considérait la loyauté envers son seigneur ou son supérieur comme une valeur fondamentale, mais il soulignait également l'importance de la loyauté envers ses principes et ses convictions. Katsukane affirmait que la loyauté était la base de l'intégrité personnelle et de la cohésion sociale. Le courage était un autre aspect central du bushido pour ce dernier. Il le définissait comme la capacité de faire face aux défis et aux difficultés avec bravoure et détermination, mais il soulignait également que le vrai courage résidait dans la maîtrise de soi et la capacité à contrôler ses émotions, ce pour quoi il s'attachait également à recommander la pratique du zen. L'honneur était également une valeur clé du bushido pour Katsukane. Il considérait l'honneur comme la quête constante de la vertu et de l'intégrité morale. Pour lui, l'honneur impliquait l'adoption d'une conduite juste et droite, même dans les situations les plus difficiles. Enfin, pour lui, la bienveillance et la sincérité étaient des valeurs étroitement liées. Il croyait que la bienveillance envers les autres et la sincérité dans ses actions et ses paroles étaient essentielles pour cultiver des relations harmonieuses et pour promouvoir la paix sociale.

    La dualité la plus frappante dans le bushido était pour Nasu Katsukane celle entre la vie et la mort. Les guerriers se conformant au code, jusque-là tacite pour beaucoup, étaient constamment confrontés à la possibilité de la mort, car ils devaient se préparer à combattre et à donner leur vie pour leur seigneur ou pour leur cause. Cependant, dans cette acceptation de la mort, ils trouvaient une force intérieure et une intensification de leur engagement envers l'honneur et la loyauté. Une autre dualité importante était celle entre la violence et la bienveillance. Ces guerriers étaient entraînés à la violence et à la maîtrise des arts martiaux. Cependant, Katsukane soulignait que cette maîtrise ne servait pas seulement à causer des dommages, mais également à protéger les faibles et à préserver la paix. Les guerriers du code devaient donc équilibrer leur capacité de destruction avec un profond sens de compassion et de bienveillance envers les autres. Il considérait également que le bushido exprimait une dualité entre la discipline et la liberté. Les samouraïs étaient soumis à un strict code de conduite et à des règles précises, mais cette discipline leur offrait une voie vers l'accomplissement et la liberté intérieure. En embrassant cette discipline, ils trouvaient une structure qui leur permettait de se réaliser pleinement en tant qu'individus. Une autre dualité soulignée par Katsukane était celle entre la tradition et l'adaptation. Les samouraïs étaient profondément enracinés dans les traditions anciennes, mais ils devaient également s'adapter aux changements du monde qui les entouraient. Katsukane considérait que cette capacité d'adaptation était essentielle pour la survie et la pérennité du bushido, tout en préservant l'intégrité de ses valeurs fondamentales. Enfin, Katsukane abordait la dualité entre la force et la délicatesse. Ces guerriers étaient puissants et résolus, mais ils cultivaient également une sensibilité artistique et une appréciation pour la beauté et l'esthétique. Il soulignait ainsi que la véritable force ne résidait pas seulement dans la puissance physique, mais aussi dans la capacité à apprécier la subtilité et la délicatesse du monde qui les entourait.

    Œuvres : Zen et Bushido, le tonnerre et l'éclair (1893); Bushido: l'Âme de l'Empire Éternel (1898); Recueil lexicographique aïnou de Vomogorod (1902); De l'enseignement du Code (1911); De l'adaptabilité du guerrier en toute terre (1918); Le meilleur des guerriers est désarmé (1925); Carnets de voyages en terres du Code (1934);
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    Nationalité : Burujoise (Ymlasienne)

    Portrait :
    Portait de Uemura Shun

    Nom complet du penseur : Uemura Shun
    Dates de naissance et de mort : 12 septembre 1885 - 6 décembre 1972
    Activités : Enseignement zen, Sacrements bouddhistes, Développement spirituel,
    Mouvement(s) de pensée : Zen, École de Shun,

    « Religions » : Hanaoïsme et Bouddhisme zen
    Influencé par : Écoles burujoises du zen, Écoles burujoises du chan,

    Courte biographie : Né le 12 septembre 1885 à Kikomoto, Uemura Shun fut élevé dans une famille de modestes prêtres bouddhistes. Très tôt, Shun montra un certain intérêt pour la spiritualité et décida de consacrer sa vie à la pratique du zen. Il commença son apprentissage du zen auprès de son grand-père à l'âge de quinze ans. Sous la tutelle de ce dernier, il approfondit sa compréhension de la méditation zazen et développa un profond attachement à cette pratique. Uemura consacra de nombreuses années à des retraites de méditation solitaire dans les montagnes, où il approfondit son expérience du zen. Au fil des années, Uemura Shun devint connu pour sa personnalité directe et sans fioritures. Il évitait les discours théoriques complexes, préférant plutôt enseigner par l'exemple et l'expérience directe. Sa simplicité et son honnêteté frappèrent les gens et lui attirèrent de nombreux disciples. Shun était également réputé pour sa pratique zazen rigoureuse. Il insistait sur l'importance de la posture correcte, de la respiration profonde et de la concentration totale. Il enseignait que la méditation zazen n'était pas seulement une pratique assise, mais une manière de vivre pleinement et de transcender les dualités de la vie quotidienne. En tant que maître zen, il était respecté pour sa vision non dogmatique du bouddhisme. Il rejetait les formalités et les conventions religieuses et mettait l'accent sur l'expérience personnelle et la réalisation de la nature de Bouddha en chacun. Il encourageait ses disciples à être authentiques et à explorer la vérité par eux-mêmes, au-delà des concepts et des croyances. Shun était également engagé dans le service communautaire et considérait la pratique du zen comme un moyen de contribuer à la société. Il offrait des enseignements gratuits, organisait des retraites et des conférences ouvertes à tous, sans distinction de statut social ou de niveau de pratique. Sa réputation grandit au-delà du Burujoa, et il attira des disciples étrangers, notamment des Occidentaux intéressés par le zen. Il envoya pour répondre à cette demande croissante, des disciples au quatre coins du globe, dont le célèbre Taigen Sharaku à Cendane, au sein même de l'Empire Burujoa, région historiquement chrétienne. Shun était apprécié pour sa simplicité et sa clarté dans l'enseignement du dharma, et ses paroles et ses actions inspiraient de nombreux pratiquants à travers le monde. Uemura Shun fut un précurseur du renouveau du zen au XXe siècle. Sa philosophie simple et directe, associée à sa pratique rigoureuse, influenca de nombreux maîtres et pratiquants du zen. Il est considéré comme l'un des grands maîtres du zen moderne et son héritage perdure à travers les enseignements de ses disciples et les pratiques zazen dans le monde entier. Shun est décédé le 6 décembre 1972 à quatre vingt-sept ans, mais son impact sur la communauté zen et sa contribution à la diffusion de la pratique du zazen demeurent vivants. Son message de simplicité, d'authenticité et de pratique directe continue d'inspirer de nombreux chercheurs spirituels à la recherche de la vérité ultime et de la libération.


    Résumé de sa pensée : La pensée et l'enseignement de Uemura Shun ont profondément marqué le monde du bouddhisme zen, notamment au travers de l'École de Shun dont il est l'initiateur. Sa vision de la pratique du zen était à la fois simple, directe et sans compromis. Il mettait ainsi l'accent sur la pratique de zazen, la méditation assise, qu'il considérait comme le cœur du bouddhisme zen. Pour lui, la pratique de zazen n'était pas réservée uniquement aux moines dans les temples, mais accessible à tous. Il insistait sur le fait que la pratique du zen devait se faire dans la vie quotidienne, et pas seulement dans une salle de méditation. Une des idées centrales de la pensée de Shun était l'importance de vivre pleinement dans l'instant présent, de faire l'expérience directe de la réalité telle qu'elle est, sans attentes ni attachements. Il enseignait que la clarté de l'esprit pouvait être atteinte en lâchant prise sur les pensées, les émotions et les préoccupations qui nous accablent. Il exhortait les pratiquants à abandonner les illusions et les concepts limitants pour se connecter à la nature essentielle de l'esprit. Shun était également connu pour sa simplicité et sa franchise dans son enseignement. Il incitait les disciples à chercher leurs propres réponses par l'expérience directe. Un autre aspect important de sa pensée était son insistance sur l'engagement dans le monde. Il croyait que la pratique du zen ne devait pas être détachée de la vie quotidienne, mais qu'elle devait être intégrée pleinement à toutes les activités. Il soulignait que le bouddhisme zen n'était pas une évasion du monde, mais un moyen de vivre pleinement et de s'engager dans le service aux autres. La pensée de Shun était imprégnée de l'idée qu'il n'existe aucune séparation entre le spirituel et le matériel, entre le soi et les autres. Il insistait sur l'importance de la compassion et de la bienveillance envers tous les êtres, en reconnaissant que nous sommes tous interconnectés.

    Œuvres : Commentaire du Chant de l'instant de Bai Zan (1934) ; Soutras de la vie quotidienne (1948); Pour un zen sans attache (1953);
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    Nationalité : Xineman

    Portrait :
    Portait de Bai Zan

    Nom complet du penseur : Bai Zan
    Dates de naissance et de mort : Vers 671 - Hiver 718
    Activités : Enseignement, Méditation, Guidance spirituelle,
    Mouvement de pensée : Chán,

    « Religion » : Bouddhisme chán
    Influencé par : Mahāyāna, Taoïsme, Confucianisme,

    Courte biographie : Né vers 671 en un lieu inconnu du Xinemane préburujois, Bai Zan était un moine bouddhiste chán. Il est surtout connu pour son œuvre majeure, le Sutra de l'Illumination, qui exerça une grande influence sur le bouddhisme xineman, mais aussi sur le zen ymlasien. On sait peu de choses sur la vie de Bai Zan. Il nait au Xinemane et rejoint très jeune un monastère bouddhiste pour étudier les enseignements du Bouddha. Il devint rapidement un moine érudit et acquit une profonde compréhension de la philosophie bouddhiste. Bai Zan est célèbre pour son interprétation de l'idée de "foi pure" dans le bouddhisme mahāyāna. Selon lui, la foi pure est une confiance profonde et inébranlable dans la nature fondamentalement pure de l'esprit, qui est intrinsèquement libre de toute dualité et de toute notion de soi. Il soutenait que cette foi pure est la base de la pratique bouddhiste et le moyen d'atteindre l'éveil. Le Sutra de l'Illumination, attribué à Bai Zan, est considéré comme un texte clé dans le bouddhisme chán. Il expose les principes fondamentaux de la foi pure et fournit des instructions précieuses sur la pratique de la méditation et de la contemplation dans le but de réaliser l'éveil. Le texte met l'accent sur l'importance de la compréhension directe de la nature de l'esprit plutôt que sur une simple adhésion à des dogmes ou à des croyances. Bai Zan souligne la nécessité de cultiver une attention vigilante et une clarté d'esprit afin de dissiper les illusions et de percevoir la véritable nature de la réalité.

    Sa pensée eut par la suite une grande influence sur le développement du bouddhisme chán au Xinemane, qui influenca lui-même le zen, et ce même après la conquête de celui-ci par l'empereur burujois Ken III en 1561. Ses enseignements furent spontanément transmis de génération en génération, et son chef d'œuvre, le Sutra de l'Illumination, alors maintes fois copié et recopié, demeure encore aujourd'hui une lecture importante pour les bouddhistes burujois de tout l'empire, aussi bien du zen ou du chán, ainsi que des pratiquants du mahāyāna du monde entier. La vision de Bai Zan sur la foi pure et l'éveil fut aussi largement saluée par de nombreux autres courants spirituels. Sa compréhension de la nature de l'esprit et de la nécessité d'une foi sincère et confiante dans la pratique spirituelle résonna auprès d'intellectuels de différentes traditions nazumis et contribua à l'évolution de la spiritualité xineman ainsi qu'à la reconnaissance moderne de Bai Zan dans le corpus intellectuel des empereurs et princes Burujoa. Bien qu'à l'état actuel de la recherche, il semble que peu de détails sur sa vie personnelle soient connus, Bai Zan est largement vénéré en tant que maître bouddhiste éminent dont les enseignements continuent d'inspirer et d'influencer les chercheurs spirituels du monde entier. Sa contribution à la pensée bouddhiste et à la compréhension de la foi et de l'éveil reste un héritage précieux dans l'histoire du bouddhisme burujois.


    Résumé de sa pensée : Au cœur de la pensée de Bai Zan se trouve l'idée de la nature intrinsèquement pure de l'esprit. Il enseignait que chaque être humain possède une nature essentiellement bouddha, une essence qui est dépourvue de dualité et de toutes les notions de soi. Cependant, cette nature pure est souvent obscurcie par les illusions et les attachements du monde matériel. Selon lui, la pratique bouddhiste, notamment celle du vise à dissiper ces illusions et à révéler la véritable nature de l'esprit. Il mettait l'accent sur la pratique de la méditation et de la contemplation pour cultiver la clarté mentale et la pleine conscience. Par la pratique de l'observation attentive de l'esprit, on peut progressivement transcender les pensées et les émotions perturbatrices pour accéder à un état de pureté et de sagesse. L'une des idées clés de la pensée de Bai Zan est celle de la foi pure. Il soutenait que la foi pure est une confiance profonde et inébranlable dans la nature fondamentale de l'esprit. Cette foi n'est pas basée sur des croyances aveugles ou des dogmes, mais sur une compréhension directe de la réalité ultime. Il encourageait les pratiquants à cultiver cette foi pure à travers la méditation et l'observation de l'esprit. Il était également connu pour son exploration de la nature de la réalité et de la vacuité. Il enseignait que toutes les phénomènes sont interdépendants et insubstantiels, dépourvus d'une existence inhérente. Il invitait les pratiquants à transcender les concepts dualistes et à réaliser la vacuité comme la nature fondamentale de toutes choses. Bai Zan souligna l'importance de la foi sincère et de la pratique constante pour accéder à cette naissance ultime. Sa pensée eut naturellement une influence profonde sur de nombreuses écoles postérieures à ces œuvres qui propagèrent sa vision. Dans la grande école du chán, les enseignements de Bai Zan furent ainsi intégrés et développés. Son approche directe de l'éveil et son insistance sur la pratique méditative inspirèrent de nombreux maîtres du mahāyāna. Son travail influenca notamment des figures emblématiques du retour aux sources du chán et du zen du XIX et XXe siècles telles que Uemura Shun et Taigen Sharaku. Sa pensée résonna également avec d'autres courants spirituels en dehors du bouddhisme. Ses enseignements sur la nature de l'esprit, la foi pure et la vacuité furent étudiés et appréciés par des penseurs taoïstes et confucianistes du monde cathayen, au-delà du simple territoire xineman.

    Œuvres : Traité sur la voie du Dharma (Date inconnue); Chant de l'instant (Date inconnue); Sutra de l'Illumination (Date inconnue);
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