Il est neuf heures et dans une salle de l'Assemblée Nationale, la Commission Militaire se réunit pour rédiger un premier budget à cette année.
Félicien Morane ; Président de la Commission Militaire (PSI) - Mesdames, messieurs, mes chers collègues, bonjour. En tant que nouveau président de cette Commission, je présiderait celle-ci jusqu'à la fin de la législature si tout se passe bien. La Commission Militaire est à mes yeux l'une des plus importantes. Notre continent est pour le moment préservé par des Nations ayant un souci de maintenir la paix et le niveau de tension est faible. Des moyens pour pérenniser cette paix sont déployés de manière important comme la récente Communauté Aleucienne des Nations ou par notre réseau diplomatique. Nous avons la chance de ne pas mettre notre puissance au service des menaces et la pression afin de garantir l'ordre sur le continent conjointement avec nos alliés continentaux les plus proches comme le Miridian, le Lofoten et Saint-Marquise. Cependant, rien n'est gravé dans le marbre et nous devons être prêts à faire respecter notre vision de l'ordre mondiale et celle de nos alliés en Aleucie si jamais des tensions surviendraient. Mais n'oublions pas nos outremers qui sont soit tensions à cause des revendications du Kumasi, mais aussi du potentiel élargissement du terrorisme. Pour cela, notre nation a besoin de continuer à développer son armée. Notre objectif est que notre rang économique coïncide avec notre rang militaire. Nous sommes la 16ᵉ puissance économique, nous nous devons de tenir le rang de 16ᵉ puissance militaire. Cela pour garantir notre intégrité territoriale et politique ainsi que de garantir nos intérêts et sécuriser nos alliés et zones d'influences qui sont à redéfinir à la vue des nouveaux enjeux et de la nouvelle situation mondiale. Nous accueillons aujourd'hui notre reconduit Ministre de la Défense, du Renseignement et des Armées, Gideon Erickson afin de, dans un premier temps, connaître ses projets et dans un second temps le libéré et délibérer des budgets nécessaires qui seront présentés à l'Assemblée Nationale. Bien sûr, les dépenses seront toujours surveillées par notre Commission, mais les choix sont laissés aux états-majors et Amirautés. Monsieur le Ministre, je vois laisse désormais la parole et vous souhaite la bienvenue à nouveau dans notre Commission.
Gideon Erickson ; Ministre de la Défense, du Renseignement et des Armées (PSI) - Bonjour à tous. Je vous remercie de vous accueillir et je rejoins les propos de Monsieur le Président de la Commission, celle-ci est sûrement l'une des plus importantes. L'armée est un facteur de prestige d'une part à l'international. C'est également un facteur de confiance, de dissuasion. Un facteur politique également qu'il faut prendre en compte, car les candidats aux postes administratifs qu'ils soient députés, Sénateurs, Premier Ministre ou autre font campagne autours de ce sujet, preuve qu'il est important même auprès du peuple. Une armée forte, c'est un gage de confiance auprès de nos partenaires, notamment ceux de l'Organisation des Nations Démocratiques qui est en premier lieu une alliance militaire même si elle a tendance à se diversifier, mais aussi de nos alliés externes à l'OND. Notre pays a connu un développement militaire intense depuis ces dernières années, particulièrement depuis 2009. Nous avons fait du chemin. Avec des moyens réduits au départ, nous sommes passés d'une armée de 10'000 soldats sans équipements à une armée professionnelle de 109'500 soldats et de 144'500 soldats combinés. Notre Marine qui avait été démantelée pour diverses causes essentiellement budgétaires et sécuritaires a été réformée et ne cesse de se développer. Notre armée de l'air comprend aujourd'hui plus de 70 aéronefs et une cinquantaine d'hélicoptères. Notre armée de terre compte une cinquantaine de chars, plusieurs centaines d'autres blindés et de véhicules du génie. En d'autres termes, nous sommes passés d'une des pires, si ce n'était la pire armée du monde, à la trentième puissance militaire mondiale en quatre ans. Mais notre chemin ne s'arrête pas là et
et nous devons nous donner les moyens de progresser. L'accent sera mis sur la marine et l'aviation cette année lorsque les nouvelles générations de matériels terrestres seront produits et que nous aurons mis en formation les prochaines divisions de notre armée avec une production gigantesque de plus de 50'000 armes d'infanterie de 8ᵉ génération. La dotation de nouveaux stocks plus importants et performants de missiles va également être mis en place et avait déjà commencé avec cinq nouveaux missiles de croisière. Je souhaiterais encore produire au total 75 missiles de croisière de 4ᵉ génération au minimum et 20 nouveaux missiles balistiques de 3ᵉ génération. Je vais détailler un peu après mais autres objectifs de production durant les réponses à vos questions et je vous laisse désormais la parole. Vous l'aurez compris, pour tous ces projets, nous aurons besoin d'un budget conséquent.
Félicien Morane ; Président de la Commission Militaire (PSI) - Je vous remercie, monsieur le Ministre. Votre programme est riche et s'inscrit dans la continuité de votre action depuis 2009 et vous restez donc constant sur votre forte volonté d'un réarmement rapide et qualitatif, peu importe le coût.
Gideon Erickson ; Ministre de la Défense, du Renseignement et des Armées (PSI) - Vous forcez un peu le trait, monsieur le Président, je ne demande pas 50% du budget. [l'assistance rigole]
Félicien Morane ; Président de la Commission Militaire (PSI) - Bien Monsieur le Ministre. La première question vient de madame Tania Trudeau, députée PSN de la 3ᵉ circonscription de Hasstel.
Tania Trudeau ; député de la 3ᵉ circonscription de Hasstel (PSN) - Bonjour, monsieur le Ministre. Je suis membre de la Commission Militaire depuis 2011 et depuis cette date, je ne peux que constater le gouffre budgétaire de votre Ministère et son manque d'essentialité selon moi. En 2011, malgré les fortes protestations des groupes de l'actuelle Union des Gauches et d'autres parlementaires, vous avez adopté de manière grossière votre budget gargantuesque grâce à une majorité par coalition divisée et qui ne se mettait d'accord que pour saigner notre système social et nos services comme du boudin pour dépenser des sommes faramineuses dans des sujets bien moins essentiel que la question de la qualité de travail des ouvriers. Selon vous, cet argent dépensé à tour de bras a-t-il été utile depuis votre arrivée au Ministère et pensez-vous réellement que dépenser plus de 20 milliards en armement navals auprès de l'Arkencheen a été utile pour notre population.
Félicien Morane ; Président de la Commission Militaire (PSI) - Bien madame la députée, Monsieur le Ministre, vous avez la parole.
Gideon Erickson ; Ministre de la Défense, du Renseignement et des Armées (PSI) - Alors, oui madame Trudeau, je pense bel et bien que ces dépenses ont été utiles à la population. D'abord utile aux populations des autres pays. Notre pays s'est engagé dans une lutte armée au Kosovo qui a tout de même abouti à la création d'une démocratie dans ça qui représente la moitié du territoire de l'ancienne dictature de Maksimov. Et notre nation qui a été menacée d'instabilité à ses frontières par le mouvement terroriste de Caméthée qui a été contenu en ses frontières et avait commencé à être enrayé. Je pense aussi aux tensions actuelles entre notre pays et le Kumasi. Avoir une armée forte et présente pour les protéger d'une potentielle tentative d'annexion de la part de ce voisin les a rassurés, bien que ce soit au prix de plusieurs milliards de dollars. Je pense aussi aux troupes que nous allons envoyer en aide à notre allié, le Royaume du Moron pour lutter contre le terrorisme et sa
propagation à tout le continent de l'Afarée alors oui, ces dépenses sont utiles pour notre peuple et les autres peuples. Et vous plaindre qu'une majorité ait réussi à faire adopter une loi est déroutant. Si la coalition à la majorité, c'est que le peuple lui a donné et qu'il approuve ces décisions.
Tania Trudeau ; député de la 3ᵉ circonscription de Hasstel (PSN) - Votre intervention au Kolcovo à plus vu l'émergence d'un nouveau régime pirate et d'une nouvelle dictature communiste en plus des bombardements de civils et la mort de militaires alliés.
Gideon Erickson ; Ministre de la Défense, du Renseignement et des Armées (PSI) - L'armée impériale n'a eu à subir aucunes pertes et les frappes qui auraient touché les civils sont loduariennes !
Tania Trudeau ; député de la 3ᵉ circonscription de Hasstel (PSN) - Mais notre armée s'est fait humilier en ayant été détournée par une poignée de pirates et prise en pleine navigation sous faux drapeaux.
Gideon Erickson ; Ministre de la Défense, du Renseignement et des Armées (PSI) - Vos considérations quant à cette intervention désormais terminée ne sont pas en rapport avec la future programmation du budget militaire, madame. Monsieur le Président, si vous voulez bien passer à la question suivante.
Félicien Morane ; Président de la Commission Militaire (PSI) - La parole est à Monsieur Guy de Vaurian, député du parti du Rassemblement Ourayen de la 1ʳᵉ circonscription de Ville-Mauroze.
Guy de Vaurian ; député de la 1ʳᵉ circonscription de Ville-Mauroze (RO) - Bonjour Monsieur le Ministre, notre pays a subi un blocus de la Loduarie lors de la guerre d'Okaristan et nous n'avons malheureusement pas pu s'y opposer frontalement. La Loduarie est en voie de se faire dépasser militairement et technologiquement par l'Organisation des Nations Démocratiques, mais l'Empire reste tout de même surpassé en termes d’armée. Nous constatons une certaine incapacité de l'Empire à faire pression sur les marines ennemies. De quelle manière souhaitez-vous développer ce pan de l'armée ?
Gideon Erickson ; Ministre de la Défense, du Renseignement et des Armées (PSI) - Et bien nous avons subi ce blocus sans tenter militairement de le briser. Premièrement car nous le savons, nous n'avons pas encore une marine suffisante pour s'opposer frontalement à celle de la Loduarie nous avons donc joué sur leur capacité de réflexion limitée mais surtout la Loduarie se serait battue à domicile, nous aurions été dépassé. Ensuite je ne pense pas que notre marine ne puisse pas totalement tenir tête à nos ennemis. Elle reste faible face à d'autres mais nous disposons tout de même d'un destroyer, de deux frégates, d'une dizaine de patrouilleurs ainsi que d'une corvette sans compter notre joyau, le NIS Désolation. Cependant vous avez parfaitement raisons sur le fait que ce n'est pas assez. Ces navires en dehors de NIS Désolation et de quelques patrouilleurs sont de générations anciennes. Nous ne nous en séparerons pas car nous ne pouvons pas encore nous le permettre mais nous avons un projet important pour développer nos capacité. Nous n'avons pas assez de navires de surface et nous avons donc dans l'idée de procéder à l'achat de 3 corvettes et cinquième génération auprès du Royaume de Teyla. L'Amirauté Impériale a estimé le coût de cet achat à environ 700 millions de dollars internationaux soit 350 millions de dollars impériaux. Cet achat nous permettrait de grandement augmenter notre puissance navale et l'achat auprès de ce partenaire permettrait non seulement d'avoir une réduction par rapport aux prix alguarenos par exemple, mais aussi de favoriser les échanges intra-OND. Cela sera une partie importante du budget annuel mais le payement pourrait être payé en deux fois selon les échanges que nous avons déjà eux. Aucunes commandes n'a encore été passées, nous attendons la définition du budget du mandat. Cet investissement nous parait nécessaire dans la mesure ou produire ces navires serait long et sûrement plus coûteux pour notre industrie militaire qui a d'autres productions en cours et à venir.
Félicien Morane ; Président de la Commission Militaire (PSI) - Merci pour votre réponse Monsieur le Ministre, la parole est à Yvette Staple, députée Combat Nordiste de la 4e circonscription de Purguoise.
Yvette Staple ; députée de la 4e circonscription de Purguoise (CN) - Bonjour Monsieur le Ministre. Votre volonté de renforcer l'armée notamment la marine considérablement est louable, cependant l'achat massif de matériels militaires auprès d'autres nations, même de nos alliés renforcera notre dépendance à l'étranger et notre vulnérabilité en cas de guerre de haute intensité si nous ne sommes pas capable de régénérer rapidement nos forces et à niveaux équivalents. L'Empire doit avoir une production militaire nationale forte et que comptez-vous faire en ce sens ?
Gideon Erickson ; Ministre de la Défense, du Renseignement et des Armées (PSI) - Vous avez raisons, l'Empire doit avoir une production nationale forte. Et c'est le cas. Nous disposons de 40 sites de productions militaire soit le 18e mondial mais notre niveau technologique dans certain domaine est moins important que certains de nos partenaires, cela à cause d'un sérieux manque de moyens dans ce secteur. Notre pays a dispersés ses ressources dans d'autres pans de l'économie et j'espère de tout cœur que le gouvernement mettra l'accent sur la recherche scientifique, j’œuvrerai en ce sens pour ma part. Pour en revenir à la production nationale, je compte bien la développée encore. Nous produisons toute nos armes pour l’infanterie, toutes notre artillerie et nos blindés ainsi que nos navires de soutiens logistiques. Cependant nous avons la chance d'e=être membre d'une alliance qui se développe extrêmement vite militairement et économiquement et qui comporte des nations ayant des spécialités militaires qui nous complètes. Nous devons être autonomes si il venait arriver quelque chose inattendu mais nous devons tout de même nous appuyer sur les forces de nos alliés pour pouvoir s'armer. Notre aviation est 100% nordiste en dehors d'un avion de guerre électronique faravien mais il faut reconnaître que même si nous avons un nombre d'aéronefs respectable, nous manquons de niveaux plus élevés et même de nombre ou de certains modèles. Nous allons essayer dans notre future phase aérienne de produire un maximum nordiste, cependant il n'est pas exclu que nous pourrions acheter à nos alliés. C'est pourquoi quand le budget primitif sera fixé j'aimerais commencer avec mon cabinet et l'état-major ainsi que l'Amirauté, une réflexion concernant une sorte de réserve d'investissement militaire. Nous réserverions une partie de notre budget pour des achats militaires et ce qui n'aura pas été utilisé sera par exemple divisé en envoyant 50% dans l'investissement infrastructurel et l'agrandissement du parc de production, et les 50% restants dans une banque de réserve militaire afin d'avoir un stock plus conséquents de fonds en vu de futur investissements. Le but est d'avoir une réserve financière de secourt qui n’ampute pas les autres budgets du gouvernement en cas d'achats d'urgence. Cela n'est bien sûr pour le moment qu'hypothétique.
Félicien Morane ; Président de la Commission Militaire (PSI) - Merci Monsieur le Ministre, la parole est à Jean-Pierre Demichel, député du Parti du Renouveau Afaréen de la 2e circonscription de Dewi.
Jean-Pierre Demichel ; député de la 2e circonscription de Dewi (PRA) - . Merci Monsieur le Président. Monsieur le Ministre, notre armée en l'espace de quatre ans à multiplier par 14 ses effectifs totaux et par 11 ses effectifs professionnels. Notre armée dispose de quasiment 110'000 soldats professionnels et nous mettons un accent tout particulier sur le nombre bien que nous ne sommes pas dans une logique de l'armée de masse primaine. Quels sont les objectifs et les projets de votre Ministère quant aux troupes impériales ?
Gideon Erickson ; Ministre de la Défense, du Renseignement et des Armées (PSI) - Comme je crois l'avoir mentionné plus tôt, un production de masse d'armes d'infanterie a déjà commencé. L'Empire est exportateur d'armement et 6000 de ces nouvelles armes de 8e génération vous partir pour un acheteur étranger mais sur les 50'000 qui étaient lancés il nous restera 44'000 armes d'infanteries supplémentaires nous permettrons de former 44'000 soldats supplémentaires. Notre objectif serait d'avoir 200'000 soldats professionnels d'ici à 2018. Nous pensons aussi augmenter considérablement le nombre de réservistes et de conscrits, mais cela viendra dans un second temps. Nous pensons peut être envoyer des soldats se former à l'étranger pour qu'ils soient adaptés à d'autres environnements. Il me semble que l'Ambar a fait une proposition de ce genre et cela pourrait être intéressant. Nous privilégions cependant la formation nationale pour le moment et sachez que dans un an nos rangs compterons 14'500 soldats professionnels supplémentaire. Alors je vous rassure bien qu'une parenthèse est été faite, le formation de troupes continue.
Félicien Morane ; Président de la Commission Militaire (PSI) - Merci beaucoup, nous allons passé à une dernière question et nous vous libérerons Monsieur le Ministre et chers collègues nous commencerons les débats et études sur les besoins budgétaires du Ministère de la Défense, du Renseignement et des Armées. La parole est à Élise Deme, députée de la Gauche Conciliante de la 2e circonscription de Millheller.
Élise Deme ; députée de la 2e circonscription de Millheller (GC) - Merci, pour cette dernière question Monsieur le Ministre, je vais parler d'un sujet en gel pour le moment, les tensions avec le voisin de nos territoires d'outremers, le Kumasi. Ce pays revendique la souveraineté sur nos îles dans le Golf d’Émeraude et dans une moindre mesure, l'ensemble des régions de l'Owenbo et de Makola. Que comptez vous faire face à cette menace ?
Gideon Erickson ; Ministre de la Défense, du Renseignement et des Armées (PSI) - L'Empire aurait volontiers discuté des litiges avec ce voisin afaréen cependant nos missives sont restées lettres mortes et sans réponses. Le Kumasi est aveuglé par la haine et l'Histoire, cette montée nationaliste nous inquiète au plus haut point et nous retenterons d'enclencher le dialogue cependant nous devons nous préparés à une lutte armée si cette nation reste bornée à nous menacer. En l'état, le Kumasi n'a d'armée que 10'000 hommes armés de lances-pierres mais elle pourrait se remilitariser et par conséquente menacer notre intégrité territoriale. C'est pourquoi l’élaboration de plans pour notre armée en fonction des cas de figures est toujours en cours. Je peux vous citer les lignes défensives construites à une attaque préventive sur une zone restreinte afin de ramener le gouvernement kumasinois à la réalité.
Félicien Morane ; Président de la Commission Militaire (PSI) - Très bien, je vous remercie Monsieur le Ministre, vous pouvez désormais partir. Nous vous souhaitons une bonne journée et chers collègues commençons le travail budgétaire.