21/06/2013
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Livre d'histoire sarranid

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Livre d'histoire sarranid


relation

Cela est l'ouvrage qui raconte l'histoire heureuse du peuple sarranid et de son honnorable nation.
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Les premiers Hommes

L'arrivée des premiers Hommes dans l'espace sarranid est un mystère. Nous savons uniquement que le delta du fleuve et la zone humide en amont formé deux foyers de peuplements. La grande question que se posent les archéologues est : "lequel de ces deux foyers est la source du peuplement ?". En effet, des traces d'occupations ont été retrouvées le long du fleuve, mais rien ne nous permet de savoir si les premières dynamiques migratoires décédées ou remonté le fleuve. Beaucoup de questions sont sans réponse lorsqu'on s'intéresse au peuplement sarranid. Cependant, une chose est sûre, ce peuplement est âgé.

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Les premières villes

une pierre, puis deux, ainsi naissent les villes. Si on ne sait pas où est né le premier Homme sarranid, on sait où a été bâti la première ville. C'est dans l'humidité du sud qu'est née la première ville sarranide. Pour certain, elles sont la civilisation. Pour d'autre, la cité n'existe pas sans civilisation. La première ville sarranide est apparue avec un nouveau système social et économique basé sur l'agriculture et l'élevage. Pour ce qui est de sa construction politique, seules des hypothèses peuvent être émises. La trace des premiers sédentaires arrive vraiment taux rapport aux traces de peuplement. Cela est dû à la géographie sarranide qui est un couloir d'eau dans un désert, ainsi les Hommes ont dû vite s'adapter et se sédentariser. L'agriculture y a émergé puisque des greniers de blés, on était retrouvés. Ainsi la gestion des récoltes, des stocks et des semences ont dû pousser les premiers habitants à construire un proto état. Malheureusement, nous n'en avons pas de trace. Fait intéressant, les morts sont enterrés hors de la ville, pour des raisons religieuses, sanitaires, on ne peut savoir.

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repésentation de la première ville sarranide
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Les premiers états

Après le développement des premières villes le long du fleuve, deux grandes entités politiques virent le jour. L'empire Saspuique en aval du fleuve et le pays de Sotoko en amont. Les relations entre ces deux puissances oscilleront entre entente et rivalité. Un premier modèle économique apparait alors au sein de l'espace sarranid. Sotoko fournissant matière première en aval et produit artisanaux remontant le fleuve. Ces deux entités marquent le pays et la nation par leurs architectures et leurs récits, grande source de fierté national, c'est deux pays sont la fondation des premières constructions politiques sarranide.

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Le pays de Sotoko

Situé au sud de l'actuelle République sarranide, le pays de Sotoko est une terre de légendes et de mythes qui s'étant sur la zone humide en amont du fleuve vert et descend ses eaux jusqu'à la rencontre de l'empire Saspuique. La ville centrale et capitale de ce pays est Mobancoro. Le maitre de Mobancoro a le titre de "Mansa" (équivalant de souverain). Celui-ci est élu par et parmi les familles de la haute société de Sotoko. La grande majorité de ces familles sont des propriétaires terriens ou détiennent des exploitations forestières. Elles contrôlent l'économie et la politique du pays. Les échanges avec le monde extérieur sont limités. Sokoto interagi avec trois grandes entités, l'empire saspuique, les nomades du désert et les habitants des montagnes. Pour ces derniers, l'interaction repose sur un pacte. Ce pacte est que sokoto vend des produits alimentaires aux villes dans les montagnes et si ces agglomérations manquent de vivres alors, elles pillent et se servent sur les villages en amont. Des tentatives de conquérir et pacifier ces montagnes seront entreprises tout au long de l'histoire de Sotoko, mais en vain. Pour ce qui est des nomades du désert, leurs nombres est très faibles et ce sont des commerçants pour la grande majorité qui vivent du commerce trans-Sahranne. Sotoko connait un bouillonnement culturel. On retrouve énormément de sculptures et d'outils décorés de cette période qui nous laisse penser que Sotoko maitrisait l'artisanat et développer l'art. Son rival est l'empire saspuique de nombreuses guerres entre les deux nations éclatèrent. Mais aucune ne prend le dessus sur l'autre.

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Arme du pays de Sotoko, entreposée au musé national de Gharma
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L'empire souspuique

L'histoire de l'empire souspuique est bien plus connu que celle du pays de sotoko. Avant d'être en empire Souspuique est une mosaïque de villes qui se situent le long du fleuve vert et sur les côtes. C'est avec l'union de ces cité-états que né l'empire. Le pharaon est le nom donné à l'Homme qui règne sur cet empire. À la tête du peuple de l'empire souspuique se succède environ 187 pharaons. L'histoire de l'empire souspuique est caractérisée par une politique de construction de monuments pharaoniques et d'ouverture sur le monde avant tout commerciale. Le delta du fleuve vert est un véritable grenier à blés qui alimenté les pays environnants. Les monuments bâtis par les pharaons sont toujours debout aujourd'hui et ils suscitent fascination et fierté pour notre peuple. L'écriture utilisée sous l'empire n'a pas encore était déchiffrée. Pourtant, son abondance est spectaculaire. Elle recouvre les murs des monuments et de nombres parchemins. Ça serait d'ailleurs sous l'empire souspuique que l'écriture serait née, permettant une gestion administrative plus efficace. La religion dans l'empire était polythéiste et d'état, elle légitimait le pharaon qui se présentait comme le choisi des Dieux. Lorsque ces pharaons rejoignaient les Dieux (par la mort) ils étaient momifiés selon un rite bien précis, où les organes internes étaient retirés. La fin de l'empire par son effondrement marquera la fin de l'antiquité sarranide mais le début de l'histoire de la nation tel qu'on la connait aujourd'hui. Le dernier pharaon sera destitué par une vague de contestation venue de nouveau groupe religieux monothéiste priant Allah.

masque
Masque souspuique, provenant surement du commerce avec sotoko, exposée au musé national de Gharma
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L'arrivée de l'islam

La fin de l'antiquité sarranide est marqué par un bouleversement religieux et politique. En effet, de plus en plus de personnes se revendiquent de l'islam. Cette religion monothéiste propage d'abord dans les classes les plus pauvres puis remonte la hiérarchie sociale, si bien que le Mansa de sotoko se converti et prend le titre de sultan. Ainsi Hasan premier Sianamonte sur le divan et devient le premier sultan de l'espace sarranid. Il applique la charia, à l'époque le fait d'avoir un code pénal commun et une chose extrêmement rare. Chaque village avait son propre cadre et code pénal. Ainsi, il se repose sur les principes religieux pour gouverner et sur les religieux pour régner. Dans l'empire souspuique, l'islam n'a pas le même accueille. La classe dirigeante est très attachée à sa religion d'où elle tire sa légitimité. Pour elle, plus, il y a de musulman, moins ils sont légitimes. C'est pour cela que le coran y est interdit et que les musulmans sont réprimés. Pourtant, la religion se diffuse bien dans l'empire, via les marchands de sotoko par exemple. Puis en l'an 264 Hasan permier Siana se nomme calife et proclame le djihad contre l'empire souspuique. Il réunit son armée et par conquérir le nord du fleuve vert. C'est une véritable masse paysanne qui suit l'armée du calife, tous voulant mourir en martyr. Il pose alors le siège devant le premier fort souspuique à Ibakure, après trois mois de siège la forteresse se rend. Ainsi, il descend le fleuve vert, dont il ne s'éloignera pas puisqu'il est ravitaillé par un cordon fluvial depuis sotoko. Le pharaon Anepou trois réunit son armée et descend à la rencontre du calife. Inévitablement, les deux armées se rencontrent dans la plaine de Ikosau. Le pharaon a réuni de son côté 6 000 cavaliers et 16 000 fantassins. Le calife, lui, peut compter sur 2 000 cavaliers et 30 000 fantassins. Ainsi l'avantage numérique et du côté de sotoko. À quatorze heures, le pharaon prend l'initiative et ordonne une charge de sa cavalerie sur le flanc droit et a ses hommes d'avancer au contact. Le calife envoie sa cavalerie soutenir le flanc droit, sur lequel la cavalerie souspuique va se déchainer. Âpres deux heures de combat acharné, l'aile gauche du pharaon cède et l'armée du Calife encercle celle du pharaon par la gauche. Toute l'armée du pharaon sera décimée, lui réussi à s'échapper, mais sera assassiné deux jours plus tard par un musulman. Sans défense, l'empire se rend et le Calife règne à présent sur le fleuve vert. Mais son destin rejoint celui de son rival lorsqu'il est assassiné, deux mois âpres être monté sur le divan, par un paysan qui a perdu son fils à Ikosau. Le nouvel état se morcelle en une multitude d'émirats et sultanats dirigés par les anciens généraux, de Hasan premier Siana mort sans héritiers.

enluminure
Représentation bataille de Ikosau, enluminure conservée au musée national de Gharma
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L'avènement sarranid

Sarranid ce mot est le nom d'une dynastie qui né avec la mort du calife Hasan premier Siana. Le premier Sarranid connu est un général du calife, assad Sarranid. Lors de l'émiettement du califat, il prit le titre d'émir de Gharma. Ville portuaire dans le delta du fleuve vert, elle est le joyau du delta. Le premier sarranid qui marqua l'histoire naitra un siècle âpres la mort de Hasan. Cet Homme c'est Saladin Sarranid, né en 436 a Gharma. Il eut une enfance de prince. Depuis son plus jeune âge, on le prépare à monter sur le divan. Ainsi Saladin étudie : la politique, le coran, la géographie et la guerre. Son père meurt en l'an 452. Saladin lui succède tout naturellement. Les premiers temps de son règne son calme et se passent dans la paix. Saladin décide donc de mener la guerre chez les autres. C'est dans l'émirat voisin du delta qui portera son appétit. L'émirat du delta est alors en proie à une guerre civile entre deux frères. Avec son armée, Saladin traverse la frontière et prend la place forte de Paomer. De là, il envoie des émissaires aux deux frères à qui il propose de se faire l'arbitre. L'un refuse, l'autre accepte. Saladin conduit alors son armée à prendre une autre forteresse au frère qui s'oppose à lui. Puis, décideide de forcer le débat et par capturé le frère rebelle en assiégeant la ville où il se réfugiait. Après l'avoir capturé, il marche sur la capitale où il réunit les deux frères. Après quoi il les menace de les exécuter s'ils ne se vassalisent pas à lui. Chose qu'ils refusèrent, Saladin les abandonnera dans le désert. Par la suite, Saladin rentra est pris deux ans le temps de pacifier ses positions. Puis, il est reparti dans le but d'unifier les territoires de l'ancien empire souspuique. Il posa d'abord le siège à Abakaria. La cité-état se rendra et le dirigeant de la cité fut pardonné et garda son pouvoir en prêtant allégeance à l'émir de Gharma. Ce siège fut un exemple pour de nombreuse cité-états qui se rendit sans combatre. Mais certaine lui opposera résistance comme l'émirat de Surekum. L'émir de Surekum réunira une coalition contre le dirigeant de Gharma. Les deux parties s'affrontèrent sur les bords du fleuve vert. Surekum réunit 20 000 hommes et Saladin 16 000 hommes. Bien que le nombre soit du côté de Surekum, la qualité et l'expérience des hommes sarranids étaient sans équivalant. La victoire s'offrit à Saladin qui fera exécuter les dirigeants de la coalition. Lors de la bataille, Saladin recevra une flèche dans la jambe droite, blessure qui le fera souffrir jusqu'à sa mort. Après avoir pacifié et réunit les terres de l'ancien empire souspuique, Saladin Sarranid se fait nommer sultan en l'an 476. La suite de son règne fut marqué par la mise en place d'une administration et les tentatives de mettre fin au raid des peuples nomades venu du désert. Il meurt âgé de 67 ans alors qu'il priait dans la mosquée de Gharma, un paysan l'assassinat. Son fils succédât à son père et maintiendra le sultanat.

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Portrait de Saladin Sarranid, exposée au musé national de Gharma
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Un fleuve, un sultanat

Lorsque Mahomet trois Sarranid monte sur le divan en l'an 818. Le sultanat sarranid connait des troubles dans le sud. En effet, des groupes de guerriers descendant le fleuve vert pour piller les villages du sud. Pour mettre définitivement un fin a cette insécurité et pour gagner en puissance, le sultan décide de pacifier l'ancien territoire de sotoko. Pour cela, il commence par bâtir une place forte sur la rive la plus au sud du fleuve. Pour contrôler les navires qui passent (profitant pour récolter des taxes) et surtout pour avoir un point de départ qui sera une base arrière et un point de ravitaillement. C'est ainsi que fut bâti Ouekary. C'est à la tête d'une armée de 30 000 hommes que le sultan par vers le sud. Les premiers mois sont relativement simple. La moindre résistance étant écrasée. C'est lorsque le fleuve se sépare que la campagne prend une autre tournure. En effet, les cité-états du sud, on réunit une armée et ont décidé d'adopter une stratégie de guérilla. Cette stratégie fut paillant, puisque le sultan de son côté préféra diviser son armée en colonne qui chacune remontera une source du fleuve. Certaine réussir à prendre des villes sans encombre, mais d'autre fure anéantie parce qu'une fois isolé, rien ne pouvait sauver ces colonnes des attaques de l'armée coalisée. Ainsi en 2 mois l'armée de 30 000 hommes perdit 20 000 hommes. Le sultan pris la décision de centralisé ses hommes dans les grandes villes et point de passage fluvial en attendant des renforts. Mais les coalisés tentent une contre-attaque qui fut stoppée lors du siège de Odyandra. Là les troupes coalisées n'arriveront pas à reprendre la ville puisque le sultanat sarranid avait le contrôle du fleuve et ravitailler la ville lors du siège. Le sultan profita du siège qui fixé l'armée ennemie sur la rive la plus au sud de la région de sotoko, pour envoyer ses troupes prendre tous les points de passages de la rive la plus au sud. Ainsi, sans le savoir, l'armée coalisés est assiégé sur sa rive. Lorsque ceci sent rende compte, il est trop tard, tous les points de passage sont fermement tenus et la marine srranide contrôle les eaux vives du fleuve. Pendant que l'armée du sud cherchait un point de passage, le sultan partie a l'offensive avec les troupes reçue en renfort. Il prit position dans les villes principales et n'hésita pas à gonfler son armée avec les locaux. Grâce à cela, il avait une meilleure connaissance du terrain et une fidélité local. L'armée coalisée décida de partir à l'offensive là où on ne l'attendrait pas, dans le nord. Il descendit le fleuve et menaça le sultanat. Cela obligea Mohamet à partir à leur poursuite, dégarnissant certains points stratégiques. Il rattrapa l'armée sudiste par voie fluviale et les poussera au combat. 21 000 sarranids contre 12 000 sudistes. Après une bataille qui dura 2 jours, l'armée sudiste exténué perdit. Certain fuirons dans le désert sans retour, d'autre se rendrons et deviendront esclaves. Après cela, Le sultanat sarranide s'étendait sur les territoires de l'ancien califat. Certain village résisteront, mais peu à peu le sultanat s'imposa. Profitant des ressources et terres agricoles de sotoko c'est un petit age d'or qui commence pour le sultanat sarranid.

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Portrait de Mohamet trois Sarranid, exposée au musé national de Gharma
1704
Le sultan artiste

Parmi les nombreux sultans sarranids, certains ce démarque. C'est le cas de Orcane deux Sarranid surnommé "l'artiste". Ce sultan, dès qu'il monte sur le divan, ne pense qu'à l'art. Connue pour son charisme, en tant que sultan, il se montra habile politicien en se mariant avec l'une des familles la plus noble et riche de la région de sotoko. Le rêve d'Orcane est de voir le sultanat sarranid à la pointe de l'art. Comme il le disait : "une nation sans art est un peuple sans âme". Il donna naissance à un âge de lumière sur le sultanat. Il commença par restauré des temples et monuments des empires précédant. Il mit en place une politique de mécénat, et fit de Gharma un lieu où tout intellectuels peut trouver refuge et travailler. Ainsi, de nombreux grands savants vivaient à Gharma, comme le philosophe Kasiya Quraishi ou le mathématicien Adham Fakhoury. Certain poète, auteur de satire, était protégé par le sultan, donnant une liberté d'expression rare dans l'histoire du sultanat. Afin de pouvoir préserver les connaissances et de les développer, il créa l'école des arts musical, architectural et matériel. Il voulut aussi avoir une capitale moderne et parfaite. Alors, il réunit des philosophes et des architectes pour faire naitre une ville parfaite. Cependant, aucun de ces savants n'a réussi à se mettre d'accord. Alors, il décida d'embellir Gharma et de la moderniser. Les premiers réseaux d'égouts furent bâtis. Des parcs et avenues sortir de terre. Depuis, pratiquement aucun dirigeant n'a réussi à changer Gharma comme la fait Orcane. Habile diplomate, il négocia une paix durable avec les peuples nomades du désert et le commerce trans-Sahranne connu son apogée. Il envoya de nombreux émissaires chercher des manuscrit et livre rare, pour composer sa bibliothèque personnel. Orcane deux Sarranid meurt, laissant dans son sciage, palais, tableau, sculpture et évolution artistique et scientifique.

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Portai de Orcane deux Sarranid, exposée au musée national de Gharma
1975
Le sultan fou

L'histoire de Selim onze Sarranid, c'est l'histoire du sultan fou. Rien dans les premières années de son règne ne laissait penser qu'on le surnommerait "le fou". Son histoire est une tragédie rocambolesque. Il avait 24 ans lorsqu'il monte sur le divan. Très vite, il se plaint de n'avoir aucun réel pouvoir, que seuls les émirs en ont. En effet, en son temps, les émirs géraient et gouvernaient le pays par un conseil du sultan. À 27 ans, déterminé à renforcer son pouvoir, il organise une campagne pour aller conquérir les agglomérations dans les montagnes du sud. Avec cette campagne, le sultan espère gagner les ferveurs populaires, mais il n'a pas les moyens sans les émirs de montée une armée. Les émirs eux trainent des pieds et font tout pour retarder la campagne. Ainsi Selim commence à confier à ses conseillers que les émirs vont peut-être le trahir. Après avoir attendu 5 ans, la campagne est prête. Le sultan, nerveux, angoissé, prend la tête de l'armée et commence à descendre le fleuve vert. Mais sur le chemin un lépreux surgit et dit au souverain "On va te trahir maitre, attention !", les gardes écartent l'homme malade, mais celui-ci revient au bout d'un quart d'heure, le sultan crack. Il se jette sur un soldat de sa garde en hurlant "vous ne me détrônerez pas !". L'armée médusée devant une telle scène, le sultan se bâtant avec sa propre armée, ses soldats. Le souverain se bat avec furie et blesse un homme et finit par en tué un autre. Les soldats essayent de le maitriser, mais en vain, un autre meurt. Au bout d'une heure, le sultan est maîtrisé et ramené à Gharma. La nouvelle va faire le tour du sultanat, Selim est fou. À la cour, on essaye de guérir le sultan, des savants du monde viennent, les médecins les plus habiles sont conviés. Décotions et exercices en tout genre lui sont prescrits. Le sultan s'enferme, la cour dit alors qu'il est absent, ces absences peuvent durées des mois. Malgré sa folie, le sultan est bienaimé, le peuple le pensant victime d'une malédiction. Les émirs eux voient l'opportunité de gouverner sans problème et maintiennent donc le sultan au pouvoir. Puis le jour où le petit neveu de Selim onze Sarranid eu l'age de montée sur le divan, Selim abdiqua, devenant le premier sultan Sarranid a abdiqué.

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Portrait de Selim onze Sarranid, exposée au musée national de Gharma
1705
La piraterie sarranide

Il fut un temps où les eaux de leucytalée étaient tumultueuses. La piraterie faisait rage. Le sultan Otomano premier Sarranid construit une fortune d'état, grâce a une politique de piraterie. En effet, le sultan développa un contrat selon lequel "tout homme détenant un navire de pillard (pirate) et qui souhaite avoir l'assurance de la sécurité des ports du sultanat sarranid peut l'obtenir à trois conditions : Ne pas attaquer les navires aux pavillons sarranid, Pailler les taxes de mouillages et rejoindre la flotte de guerre sarranide en cas de conflit". Ce contrat permit au sultanat de devenir la plus grande puissance maritime de son temps en peu de temps. Mais cela aura des effets dévastateurs sur les côtes leucytalée. Les raids des villages, dans lesquels femmes et hommes étaient capturés pour être fait esclaves, dépeuplaient les côtes. Le commerce dans leucytalée chute, les eaux sont si incertaines que les voies terrestres sont privilégiées. Le sultanat gagnait sur le temps court, avec une main d'œuvre d'esclaves abondante, et les richesses pillées. Sur le long terme, une mer leucytalée pauvre et dévasté, c'est un sultanat pauvre. Le commerce était la colonne vertébrale de l'économie sarranide, le pays vue ses revenus baissé. La piraterie, elle, baissa naturellement, faute de navire, à aborder L'impact diplomatique est conséquent. Puisque Gharma était vue comme un affreux repaire de pirates et nom plus le joyau du delta. L'isolement diplomatique s'imposa au sultanat parce qu'aucun souverain ne veut s'associer avec un sultan pirate. Entrainant des crises diplomatiques, lorsque des membres des familles des souveraines des royaumes qui bordent leucytalée sont enlevés. Mais le sultan Otomano premier Sarranid ne reviendra pas sur son accord avec les corsaires de peur d'une révolte qui saccagerait la capitale. C'est sous le sultan Orcane cinq Sarranid que les contacts des corsaires furent abolis.

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Tableau exposée au musée national de Gharma
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Le dernier sultan, la première république

Nous sommes en l'an 1786, le vieux sultan sarranid, Mavmetopri sept Sarranid est malade. Pendant que le sultan est alité, une tension se répand dans la cour de Gharma. Le sultan n'a pas d'héritier, il est le dernier de la dynastie Sarranid. Une question envahit les esprits : "après lui qui ?". Cela fait quelque temps que les savants de la cour prône la mise en place d'une monarchie constitutionnelle. De nombreuse réforme de palais ont fait du sultan un plus un symbole qu'un Homme de pouvoir. C'est le vizir qui mène les affaires. Mais sans sultan qui peut diriger sans être contesté ? Qui a la légitimité ? Ainsi lorsque le sultan Mavmetopri sept Sarranid s'éteint le 2 juillet 1786. Le vizir fait garder la nouvelle sécrète, mais une vérité aussi criante que la fin du sultanat sarranid ne peu pas rester dans le silence. La tempête approche et même si le vieux vizir veut la retarder, elle finira par frapper. Ainsi, lorsque la nouvelle tombe, un vent de panique souffle sur le sultanat. Après une semaine de deuil qui ressemblé plus à une semaine de débat, le sultan est mis en terre. Puis les émirs se réunirent. Aucun se mit d'accord sur une solution, un souffle de chaos se fit sentir. Certains émirs déclarant leurs indépendances et se retranchèrent sur leurs terres. D'autre s'attaqua entre eux par rivalité. Peu à peu, le chaos s'empara du sultanat. Mais de ce chaos va naitre un homme que l'on surnommera "le père de la république". Très influencé par les courants philosophiques progressistes, la capitale, Gharma prône l'idée d'une libéralisation et ouverture du pouvoir. Celui qui portera ces idées est le général de l'ancienne armée du défunt sultan, Muhammad Abboud. Ce général est issu de la classe bourgeoise, son ascension est un fait extrêmement rare dans la monarchie sarranide. Il dirige l'armée du sultan à lors de la mort de celui-ci. Âpres avoir attendu quelque mois et voyant la situation dégénéré, il décide de prendre les choses en mains. Il marcha sur la capitale avec son armée, où il sera accueilli en triomphe, comme le sauveur. Là, il s'entretient avec l'amiral de la flotte sarranide, avec qui il s'entend. À deux, il signe une déclaration dans laquelle il stipule : "rendre la paix au peuple sarranid qui leur a été pris par les querelles entre les émirs". C'est une déclaration de guerre contre les reliquats de la monarchie qui est signé. Ainsi commence la guerre civile sarranide. Muhammad Abboud peut compter sur les soutiens des garnisons des grandes villes. Les émirs, eux, concentrent leur force dans les campagnes. Grace au talentueux amiral la côte est prise aux émirs et toute aide extérieurs et empêché. Depuis les villes, des colonnes d'armées partent à la rencontre des émirs. Qui désunie dans le leur querelle se fond battre à tour de rôle. Pendant ce temps-là, un groupe de philosophes proposent une constitution révolutionnaire prônant l'égalité et la démocratie. Cette constitution est publiée et diffusée. Elle conquit les cœurs de la paysannerie qui vie sous le joug des émirs depuis des millénaires. Sans soutien, les émirs fuient à l'étranger ou se rendent. Commence alors le début de la période sombre de la révolution. Tous les émirs qui se sont rendus et leurs familles sont envoyées dans le désert où ils périssent. Muhammad Abboud Prend la tête du pays et se fixe comme objectif de le modernisé.

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Portrait de Muhammad Abboud, losrqu'il est général sous le sultanat, exposée au musée national de Gharma
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La grande république de Muhammad Abboud

Muhammad Abboud en 1787 est à la tête de la juvénile république révolutionnaire sarranide. Après avoir massacré les émirs, écartant le risque de contre-révolution. Il entreprend de renforcer son jeune état avec de grande réforme. Il fera passer le peuple sarranid du moyen-age à la modernité. Il était connu pour avoir modernisé l'armée, avec une standardisation des uniformes et des armes. Pour réformer sa jeune république, il se repose sur l'administration de l'ancien sultanat. Il crée le premier code civil sarranid, puis il crée un impôt commun et mets en places des taxes. Cela lui permet de financer de grands travaux. Les rues et routes entre les principales villes sont pavées et élargies. Des systèmes canaux d'irrigations seront creusés permettant d'avoir des récoltes les plus importantes jusque-là. Il fera construire de nombreuses écoles et il mettra en place un service militaire d'un an, qui permit de recenser la population. Il fera de la république un refuge pour les savants avec une politique d'accueil des réfugiés qui permit l'arrivée d'innovation comme l'imprimerie. Il lancera une campagne pour intégrer les montagnes du sud dans la république avec son armée modernisée. Cependant, il n'abolira pas l'esclavage qui était la principale main d'œuvre dans le secteur agricole. Après sa mort, la jeune république sarannide est par l'amiral de la république qui avait fait la révolution à ses côtés, Madu Nazari.

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Portrait de Muhammad Abboud, exposée au musée national de Gharma
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La république de Madu Nazari

Madu Nazari est le deuxième dirigeant de la république sarranide. Son règne est court, mais caractérisé par l'ouverture sur le monde. Il modernisa la flotte de la république et protégea activement le commerce avec. Il développe des lignes commerciales jusqu'au nord de Eurysie. Il développe la doctrine Nazari, selon laquelle : "Une flotte militaire est un message diplomatique, une armée terrestre un argument.". D'après lui, un état sans marine ou sans moyens de se projeter au-delà de ses frontières est un état faible qui se fera menacer par ce qui le peuvent. Ainsi pour lui, la souveraineté d'un état repose sur sa diplomatie qui pour être efficace et effective doit pouvoir se défendre. Il enverra de nombreuse fois la flotte de la république en soutien a des alliées et développera le premier réseau diplomatique de la république. Il mettra en place le conseil du vizir, réunissant savants et administrateurs pour guider la politique intérieur. Il organisera la première élection de représentant du peuple pour former une assemblée. Cependant, il ne la verra jamais puisqu'il décède 5 mois avant.

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Portrait de Madu Nazari lorsqu'il est amiral sous le sultanat, exposée au musée national de Gharma
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