09/08/2013
20:59:33
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Visioconférence de l'UNE

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Le Gobernador et Bruno Musabimana attendaient, ils étaient les premiers sur la visioconférence. Des experts s'étaient chargés précédemment de sécuriser le réseau pour empêcher toute tentative d'espionnage d'autres nations. Les membres de l'UNE devaient s'entretenir d'urgence, c'est d'ailleurs pour cela qu'aucun d'eux ne faisaient le déplacement. Les tensions entre le Kronos et l'ONC menaçaient de plus en plus la région et l'UNE se devait de réagir, le Gobernador espérait que les trois nations pourraient élaborer un plan pour apaiser les tensions, le retour de la guerre en Evasie serait une catastrophe pour tout le monde. Aussi autre sujet mis sur la table, l'organisation de la conférence de diffusion de l'UNE à travers le monde. Les deux hommes attendirent patiemment que leurs homologues rejoignent la réunion vidéo.
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Comme à Covadonga, deux mois auparavant, les triumvirs tenaient à démarrer la rencontre par un tête à tête avec le Gobernador et son chef de la diplomatie. La caméra s'alluma et les trois chefs de l'Etat siliquéens apparurent sur l'écran.

"Maximino, Bruno, en dépit du contexte, nous sommes heureux de vous retrouver", lança Carmenita Azafran. Arkadi Ksiaz enchaîna immédiatement à propos du Kronos. "Sachez que nous venons de recevoir un courrier urgent du ministre Palladino. Nous lui demandions son état d'esprit sur la montée des tensions à ses frontières. Il nous assure de la volonté de Calabraise de ne pas envenimer la situation. Par ailleurs, nous a fait une demande à nous et au Naveces que je me charge de vous transmettre".

Un texte apparut sur l'écran. Le Gobernador le lit en silence.

Fernando Palladino, ministre des affaires étrangères de la république Kronienne a écrit :
Nous voulons que l'UNE reste en dehors de ce conflit, même si la Youslévie entre en guerre. Cela veut dire que ni la Manche Silice ni le Naveces ne pourront attaquer les membres de l'UNCS ou un de ses alliés. Evidement, cela marche dans l'autre sens, et nous nous engageons, si une de vos deux nations est attaquée, a vous aider a la défendre. La Youslévie, faisant partie de l'ONC, se joindra sans hésiter a eux, et nous attaquera. Sachez que ce sont les agresseurs, et nous les défenseurs. Si nous devons nous battre sur le territoire Youslève pour les repousser, nous le ferons.
Nous voulons seulement que les autres membres de l'UNE restent en dehors de ca. Si vous voulez continuer a aider une nation agressive, membre de l'ONC, c'est votre choix, et cela ne nous regarde pas.
Si nous voulons avancer et préserver la paix dans ce monde si divisé, nous devons oublier nos idéologies et nous serrer les coudes, même si cela est contraire a nos valeurs. L'avenir de nos nations est entre nos mains. La guerre est proche... Et cette guerre sera destructrice... Agissons avant qu'il ne soit trop tard.
Si vous le pouvez, et si vous l'acceptez, faites passer ce message au Naveces.


"Qu'en pensez-vous ? Nous ne voulons pas vous mettre devant le fait accompli mais nous ne comptons pas, à l'heure actuelle apporter un soutien quelconque à l'ONC en cas de conflit avec le Kronos. Nous serions neutres", ajouta Carmenita Azafran.
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Le Gobernador fut un peu surpris du message des Kroniens, n'avaient-ils pas lu le Traité de Covadonga. Cela conforta le dirigeant dans l'idée de diffuser l'UNE à travers le monde. Le Parlement Naveceos avait déjà son avis tout tranché sur le sujet, il ne voulait pas rentrer en guerre, l'ONC avait tendance à l'agacer dans leurs décisions. L'ONC n'en a rien faire de la paix comme ils le disent si souvent, du moment que la guerre se passe loin de leurs terres, cela ne les dérange pas. Bien que le régime de Calabraise est l'un des plus nuisible, déclencher une guerre ouverte ainsi relève de la folie. L'ONC s'amuse, ce ne sont pas eux qui vont en subir les conséquences mais bien l'Evasie. Maximino Fernàndez Fernàndez n'était pas dupe si la guerre venait à concerner son pays ce serait une immense défaite pour le libéralisme à peine émergent dans son pays, il pourra dire adieu à son second mandat. De plus, Naveces connaissait une croissance folle actuellement, une guerre serait dramatique pour la nation.

Maximino Fernàndez Fernàndez :
Même si nous ne voulons en rien nous impliquer dans cette guerre, je dois vous rappeler que le Traité de Covadonga contient des conditions d'assistance militaire. Je ne doute pas un seul instant que la Youslévie pourrait ressortir cet article pour justifier notre entrée en guerre à leur côté. Nous devons essayer de les raisonner, cette guerre ne nous apportera rien, Calabraise est une pourriture mais cela ne suffit pas pour lancer une guerre. Cet homme est un poids pour la région mais il faut faire avec. L'ONC ne tient compte que de ses intérêts sans faire gare à la paix comme ils sont sensés le faire. Leur interventionnisme a le don de m'énerver au plus haut point. Ils s'amusent à faire la guerre aux quatre coins du monde tant que cela ne se passe pas près de chez eux. Ils semblent oublier ce qu'est la guerre et les horreurs que cela entraîne, l'ONC est une organisation égoïste dirigée par des gens inconscients. Alors mes chers Triumvirs, je tiens à rester neutre ou du moins ne pas intervenir militairement dans ce conflit mais la Youslévie à la capacité d'en décider autrement. De quoi aurait l'air l'UNE auprès de nos populations si peu après sa création elle rentre en guerre, c'est un fléau. Nous allons avoir besoin de tout votre soutien pour implorer la Youslévie de ne pas intervenir militairement dans cette guerre auquel cas nous en subiront tous les conséquences. Je pense d'ailleurs que nous devrions nous, l'UNE, essayer d'apaiser les tensions d'un côté comme de l'autre. La Youslévie pourrait être un membre clé pour apaiser l'ONC et vous le Kronos. Organisons une rencontre ONC/UNE et UNCS/UNE, nous pourrions être de parfaits médiateurs, cela aiderait d'ailleurs à diffuser l'UNE à travers le monde grâce à notre véritable amour de la paix et des relations internationales.

Le Gobernador avait l'impression d'être dans un traquenard, il n'était pas libre de cette décision et il savait qu'une guerre lui ferait perdre ses soutiens dans ses projets ou de l'UNE. Il espérait que la Youslévie aura la sagesse de ne pas s'engager tête baissée dans ce conflit, ce dernier ne lui serait même pas bénéfique.
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Comme souvent, la pondération du Gobernador était appréciée des triumvirs. Rassurés, ils pensaient que le sujet pourrait calmement être évoqué avec Léone Vallancour ou Hermione Aviles.

"Très bien. Attendons l'arrivée de la délégation youslève dans la visio-conférence. Nous pourrons partager avec eux le message du Kronos en toute transparence", poursuivit Azafran. Vittorio IV gardait le silence pour le moment. Difficile de deviner le fond de sa pensée. Il réservait ses forces pour la discussion à trois.
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La connexion était très mauvaise ce jour-là. Pendant qu'un technicien s'acharnait à tenter d'établir un lien avec la visioconférence de l'UNE, Leone Vaillancour trépignait d'impatience.
Elle était seule pour cette fois, Hermione Aviles était trop occupée sur le sujet kronien pour pouvoir l'assister aujourd'hui. Mais la Directrice du Conseil n'avait pas peur de ça, elle avait l'habitude de se battre seule face aux autres et cette réunion ne devrait pas être trop compliquée. Il s'agirait sans doute de faire le service-après-vente de l'opération que l'ONC menait actuellement au Kronos et éventuellement de préparer une conférence de présentation de la nouvelle Union des Nations Evasiennes.
Il fallait aussi qu'elle demande des nouvelles d'Heran Romeretegui, son prédécesseur au plus haut poste de la République Fédératrice de Youslévie, qui était pressenti pour devenir le premier secrétaire général de l'organisation, les triumvirs s'étaient portés volontaires pour lui proposer.

Vaillancour fut sortie de ses pensées quand le technicien lui annonça enfin que la connexion avait été établie, elle se redressa sur sa chaise et appuya sur le bouton qu'on lui avait indiqué, elle vit alors apparaître les trois membres du triumvirat siliquéen ainsi que le gobernador naveceos.

"Madame et messieurs, veuillez m'excusez pour ce retard dû à un problème technique indépendant de ma volonté. En tout cas, je suis ravie de vous revoir.
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Le Gobernador fut soulagé de voir Leone Vaillancour dans la visioconférence, les discussions allaient enfin pouvoir débuter. Le Parlement de Naveces avait son idée toute tranché sur la guerre du Kronos, la Manche-Silice avait le même mais qu"en était-il de la Youslévie ?

Maximino Fernàndez Fernàndez :
Salutations, en vous attendant nous avons pu un peu discuter avec la Manche-Silice de notre avis sur la guerre imminente entre l'ONC et l'UNCS, nous vous en ferons part juste après. Nous voudrions d'abord que vous nous expliquiez ce que vous pensez des agissements de l'ONC. Nous devons régler cette histoire dans les plus brefs délais, à tout moment la guerre peut éclater et cela serait dramatique pour l'Evasie..
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"Malheureusement, ce qui se passe au Kronos à l'heure actuelle était inévitable, mais je dirais même plus que ces affrontements sont souhaitables.
En effet, Baldassare Calabraise, depuis 2007 et son arrivée au pouvoir, n'a cessé de multiplier les provocations sur les nations voisines tout en asservissant son peuple et plus particulièrement les territoires afaréens. Il n'a jamais freiner et a continué sa course droite vers le mur malgré les différents avertissements, auxquelles il a répondu par des menaces et des sous-entendus plutôt explicites. Il a cherché cette guerre, il l'a.
De plus, le régime kronien est dangereux pour ses voisins, je crois que ce n'est plus a démontrer, mais aussi pour la stabilité du monde. Si nous laissons faire ce terroriste et ses sbires, ils prendront en confiance et en puissance jusqu'à un point où nous ne pourrons plus garantir une victoire net et sans bavure, obligatoire pour faire tomber les communistes. Il se peut aussi que face à notre complaisance avec le régime de Calabraise, d'autres prennent en confiance.
Cette opération est donc primordiale pour le bien de la région mais aussi du monde, il faut couper nette la tête de ce parasite avant qu'il ne devienne trop imposant et prolifère."
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Le Gobernador souffla intérieurement, la vision assez simpliste de la Youslévie selon lui avait le don de l'agacer. Cependant, il n'en laissa rien transparaître, Vaillancour était une précieuse alliée et il la respectait. Mais résumer une guerre à quelque chose de nécessaire surtout quand elle est déclarée sans contexte apparent relève de l'inconscience. La guerre est quelque chose d'horrible et tout le monde y perd, il devait convaincre la Youslévie de ne pas s'en mêler.

Maximino Fernàndez Fernàndez :
J'ai le malheur de vous dire que nous et la Manche-Silice n'approuvons pas votre vision du conflit. Vous le savez très bien, le Parlement de Naveces est le premier à dénoncer les agissements de Calabraise et son régime et nous serions heureux de le voir six pieds sous terre. Cependant, vous semblez oublier les horreurs que peuvent entraîner une guerre. De plus, je doute que ce soit l'ONC qui en subira les conséquences, la guerre se déroulera à des milliers kilomètres de leurs nations. Vous vous faites entuber, seul vous et l'UNE souffrira de cette guerre et je doute que la situation serait la même si cette guerre qui sera longue et coûteuse en vie humaine se déroulait à côté d'Alguarena. Nous y perdrons tous, l'UNE perdra la confiance de sa population, à quoi sert-elle si elle nous entraîne dans une guerre deux mois après sa création. Sachez que nous trouvons que l'ONC agit dangereusement, sa politique interventionniste n'a vocation qu'à servir ses intérêts au détriment de la paix dans le monde. Bien que le Kronos soit un danger, je prefère vivre à ses côtés que de déclarer une guerre. Cette guerre est dénudé de sens, pourquoi nos populations se battrons concrètement ?
Pour servir les envies inconscientes de l'ONC, cela ne nous concerne pas !
Nous ne voulons pas sacrifier des Naveceos, des Youslèves et des SIliquéens pour l'intérêt de l'ONC..
Je vous en prie, ne vous engagez pas dans ce conflit, cela entraînerait des conséquences dramatique pour la région. L'UNE, nous nous mettons vraiment service de la paix pas comme l'ONC qui guerroie où bon lui semble pour ses intérêts. Je pense d'ailleurs que si nous venions à régler ce conflit à l'amiable en négociant avec les deux partis, cela pourrait permettre de vraiment donner à l'UNE une importance internationale. La Manche-Silice ayant été proche du Kronos pourrait négocier avec l'UNSC et vous avec l'ONC.
Je vous en supplie Madame Vaillancour, mettez votre influence au profit de la sagesse et de la paix, nous pouvons négocier, forcer le Kronos à certaines mesures que l'ONC juge nécessaire..
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En toute transparence, les triumvirs venaient de communiquer par mail le message de Palladino déjà partagé quelques minutes avant avec la délégation du Naveces.

"Nous savons, Léone, que la parole des dirigeants kroniens est démonétisée par vous. Cependant, nous voulons profiter de cette rencontre pour vous transmettre leur état d'esprit actuel. J'ai l'impression qu'ils sentent la pression monter. Ils sont cernés de toutes parts et craignent d'être attaqués depuis la Youslévie. Nous sommes aujourd'hui face à un dilemme", entamait Carmenita Azafran.

"Nous ne tenons pas à participer à un conflit contre le Kronos. Le Naveces est également partisan de la neutralité. Aujourd'hui, la Youslévie est dans une position inconfortable. Vous êtes en quelque sorte le casus belli de l'ONC. Les rapports ultra tendus que vous entretenez avec Calabraise justifient aujourd'hui l'hostilité croissante de vos puissants partenaires. Je pense honnêtement que vous pouvez être moteur d'une désescalade et négocier/obtenir une fois pour toute des garanties de sécurité du Kronos. Maintenant, j'entends ce que vous dites. Il semble que vous ayez fait votre choix et que vous souhaitiez provoquer le renversement du régime.
Sachez que nous ne voulons pas nous retrouver mêlés à une telle manoeuvre. Or, le Kronos se défendra. Il y a de fortes chances que la Youslévie subisse des dégâts de ce fait. Dans le cadre de l'UNE, la logique voudrait que nous vous portions assistance. Cependant, dans ce cas précis, vous ne pouvez ignorer nos avertissements
", enchaînait Arkadi Ksiaz.

"Très concrètement, l'armée siliquéenne n'aidera pas l'armée youslève dans les manoeuvres. En revanche, nous restons des nations-soeurs et le soucis de la protection des populations civiles nous anime. Aussi, nous pourrons, avec le Naveces, s'ils sont d'accord, faire un pont aérien et maritime pour mettre les personnes vulnérables à l'abri en cas d'invasion", ajouta Vittorio IV.
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La Directrice du Conseil afficha un rictus moqueur quand elle entendit le Gobernador naveceos puis les triumvirs siliquéens prendre la parole. Elle avait parfaitement anticipée les remontrances de chacun des partis. Ces derniers avaient servis les éternels poncifs "la guerre c'est mal", "c'est quand même vachement mieux la paix"...
Mais Vaillancour savait ce qu'elle faisait et n'avait pas besoin d'avoir d'autres conseillers. Pendant que ces interlocuteurs parlaient elle notait leurs arguments afin de les démonter un par un.

"Alors, par où commencer ? Je vais essayer de répondre à vos questionnements de la plus précise des manières, après tout vous avez bien le droit d'être informé.
Tout d'abord, l'UNE ne souffrira aucunement dans cette histoire car celle-ci rentrera en vigueur le 1er juillet, soit dans six mois, et j'espère bien que nous aurons réglé la question kronienne de façon à ce que nous ne soyons pas inquiétés. D'ailleurs, c'est la raison pour laquelle nous ne vous demanderons pas votre aide si notre pays se trouve, même si cela reste improbable, en mauvaise posture. Cette guerre a commencé avant la rentrée en vigueur de l'Union des Nations Evasiennes, il est normal que celle-ci ne pâtisse pas de la situation.
Ensuite, je comprend votre peur que la guerre qui se profile vous éclabousse mais laissez moi vous dire que vous vous faites du soucis pour rien. Le Naveces et la Manche-Silice sont séparés du Kronos continental par près de mille kilomètres de distance, distance qui tend à tripler si on mesure l'éloignement entre le Kronos afaréen et vos deux pays. Vous ne risquez donc certainement pas de voir de mauvaises retombées, à part si vous prenez trop d'aises dans ce conflit et ne titillez trop les despotes communistes. C'est pourquoi je vous conseille de rester loin de ce qui se passe actuellement.

Ensuite, il y a quelques petites choses que vous ne semblez pas comprendre. En Youslévie nous n'avons pas peur de cette guerre, de un. Il vous suffit de regarder les sondages sur la question qui sont plutôt équivoque. Chacun, dans mon pays, est motivé à l'idée de libérer Kronos de la maladie qui l'infecte depuis maintenant trois ans et est près à souffrir un peu pour cette guerre qui est justifiée. Même nous les dirigeants n'y allons pas à contrecœur, ce conflit est non seulement inévitable mais obligatoire si nous voulons que l'Eurysie du Sud. Nous n'y allons pas non plus avec joie, mais s'il faut en passer par là pour ne plus être inquiété, alors nous le ferons sans remords.
De deux, nous nous fichons de l'état d'esprit des dirigeants kroniens. Je vais vous dire quelque chose, ils pensaient qu'ils pouvaient sévir et menacer sans représailles, mais les voilà maintenant avec l'ONC à leur porte et ils commencent à comprendre que les actes ont leurs conséquences, tant pis pour eux. On a été suffisamment complaisant avec eux par le passé, il est temps de siffler la fin de la récréation.

Enfin, vous aurez compris que nous ne voulons pas être le moteur de n'importe quelle désescalade pour trois raisons.
Nous ne voulons plus de statu quo ni de cette mentalité qui consiste à tout cacher sous le tapis en se disant que le salon est propre en organisant des mascarades qui ne profitent qu'aux criminels qui peuvent se faire passer pour les gentils et continuer leur petit bonhomme de chemin sans encombre.
Nous ne voulons pas discuter avec le Kronos car ça fait partie des valeurs de la Youslévie, nous estimons qu'il ne faut pas parlementer ni serrer la main aux régimes comme celui de Calaraise mais les combattre farouchement.
Pour finir, nous ne voulons tout simplement pas de désescalade. Ce conflit sera sans doute dur, moche, douloureux mais nous devons le faire avant que les communistes ne prennent trop de forces et soient plus menaçants qu'ils ne le sont déjà.

Mon discours belliqueux est peut-être choquant, j'en ai conscience, mais sachez que je parle avec la même rage que mes compatriotes qui n'en peuvent plus de voir Calabraise et ses sbires nous menacer et nous humilier depuis des années maintenant. J'ai conscience que cette guerre sera meurtrière, peut-être même pour les civils kroniens, mais malheureusement c'est une question de survie, mordre avant de se faire mordre.

Nous prenons cependant note de votre proposition d'aide, amis triumvirs. Nous voulons bien vous tenir au courant en cas de contre-attaque communiste en Youslévie afin de créer des ponts humanitaires et faciliter l'organisation.
Je vous rappelle cependant que ce conflit n'est pour l'instant pas près de se dérouler aux abords de la Youslévie et va surtout se concentrer en Afarée et sur la côte de la partie continentale de Kronos. Mais il est effectivement légitime de craindre une riposte sur notre population."
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La saillie de Leone Vallancour laissait l'auditoire sans voix. Pas de désescalade possible. Elle était donc déterminée à engager son pays dans un conflit.

Même en jouant sur l'entrée en vigueur dans quelques mois de l'UNE les partenaires de la Youslévie risquaient de pâtir de ce conflit.

Carmenita Azafran, Arkadi Ksiaz et Vittorio IV avaient convenu d'une ultime carte à jouer. Un va-tout contre la guerre. Ils firent signe de la tête à une attachée de l'administration. Vallancour et Fernandez aperçurent sa tête passer furtivement par la webcam. Elle pianotait sur un ordinateur.

Plusieurs fenêtres s'ouvriront. Cinq nouveaux avatars apparurent à l'écran. Les Siliquéens venaient d'inviter dans la conversation des dirigeants et pas n'importe lesquels.

"A défaut de pouvoir vous raisonner, prenez au moins le temps de vous parler", lançait le souverain landrin, las.

HRP : s'il vous plaît Mrcllt et MaxNev laissez les intervenir avant de poster
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Sur l'écran de chaque dirigeant, une case se mis à charger. Trois secondes plus tard, le suspense mortel s'arrête, lorsque la tête du Secrétaire Général Loduarien s'afficha.
Sérieux et posé, il avait un air grave que peux de gens avaient. Les seuls qui avaient pu voir ce visage du Secrétaire Général, c'était les gens qui le côtoyait pendant la guerre civile Loduarienne.

Camarades, salutations. Bien, je m'attends à ce que ma venue, et celle de mes homologues, déclenche une réaction de la part de la Youslévie, qui va s'empresser de fuir dès qu'elle saura que le camarade Calabraise va rejoindre également. Malgré tout, avant que vous partiez, si vous comptez partir, avouez directement face à vos alliés, et face au monde entier, que vous vous fichez to totalement des personnes qui vont mourir pendant votre guerre impérialiste. Dites le clairement, et dans ce cas, je serais réconforté pour votre état d'esprit si une guerre se déclenche. C'est votre dernière chance d'éviter des milliers de morts. Alors ne partez pas ou assumez.
Mes camarades rejoindrons après votre réponse tant attendu, madame Vallancour.
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Le Gobernador fulminait de l'intérieur, le ton moquer de Leone Vaillancour ne lui avait pas échappé. Comment pouvait-elle répondre avec si peu respect. Mais même si Maximino Fernàndez Fernàndez était agacé par son comportement, il n'en laissera rien transparaître et resta de marbre comme à son habitude. Le Naveceos avait appris au fil de sa carrière à ne pas laisser transparaître un trop plein d'émotions qui pourrait lui attirer des ennuis. Le discours de la youslève l'énervait, pensait-elle vraiment que le conflit ne se déroulerait qu'aux frontières du Kronos, pensait-elle vraiment qu'une guerre avec des forces si développées de part et d'autres ne dureraient que 7 mois, pensait-elle vraiment que la Youslévie ne subirait aucun dégâts sur ses propres terres ? Soit c'était de l'insouciance soit Vaillancour avait un voile qui lui cachait les yeux et ce dernier était l'ONC. La dirigeante youslève décevait le Gobernador, il la voyait sage et protectrice de la paix mais ce n'est pas ce qu'elle montrait. Lorsque la Loduarie Communiste fit son arrivée le Gobernador ne put cacher sa surprise, les yeux grands ouverts il regarda Bruno Musabimana Aguilar se demandant intérieur s'il rêvait. Le jeu auquel jouait la Manche-Silice était assez dangereux, cela pourrait compromettre ses relations avec la Youslévie et donc de l'UNE mais peut-être s'agissait-il de l'ultime solution. Maximino Fernàndez Fernàndez écouta sans un bruit les dire du Secrétaire Général Loduarien. Il serra la mâchoire appréhendant la manière dont Vaillancour réagirait..

HRP : Le Gobernador n'est pas le Roi mais l'équivalent du Président à Naveces !
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Après celle de la Loduarie communiste, 4 fenêtres firent alors leur apparition sur les écrans des dirigeants. Celles de la Lutharovie, de la Lambroisie, de la Chérchérie et évidement, du Kronos.
Baldassare Calabraise apparaissait alors, fixant la caméra qui le filmait.

Il était si furieux qu'il oublia de saluer les Triumvirs Siliquéens et le roi Naveceos. Pourtant, c'est si calmement qu'il s'adressa a Vaillancour:


"Vaillancour,
cette guerre, si elle a lieu, sera dévastatrice et meurtrière pour nos nations. Pour la notre, comme pour la votre, et celle de vos alliés si vous ne nous écoutez pas.
C'est maintenant que tout va se jouer... Soit vous fuyez, et non seulement vous acceptez, mais vous provoquez aussi l'horrible sort qu'attend les Kroniens, les Yousléves et les populations de bien d'autres nations. Soit vous restez, et vous acceptez de négocier, pour votre peuple, pour le peuple Kronien et pour celui de vos alliés.
Vous ne vous rendez pas compte de ce que cela va provoquer... Croyez moi... Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous faites.
Nous privilégions la parole avant les armes. Comme en 2007... Mais en face, il y a un bloc; un bloc qui ne veut que la guerre. Un bloc qui ne recule jamais face a une opération militaire. Mais cette opération, que vous considérez je l'imagine comme "simple et habituelle", ne le sera pas. C'est votre dernière chance de négocier. Ne la gâchez pas.

Je vous laisse répondre a la demande du secrétaire général de la Loduarie communiste..."



Baldassare Calabraise
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Vaillancour n'en revenait pas. Elle était tombée dans un véritable guet-apens tendue par la Manche-Silice et les membres de l'Union des Nations Communistes et Socialistes.
Plusieurs émotions se bousculaient dans sa tête. La déception, la surprise et bien sûr la colère. La Directrice du Conseil bouillonnait, elle voyait dans le petit encadré sur l'écran que sa tête devenait rouge.
Finalement, elle sourit avant de se mettre à rire. Ce qui était un petit rire devint un gloussement qui laissa tout le monde pantois.
Après avoir repris son calme, elle essuya les quelques larmes qui étaient apparues pendant son fou-rire. Elle reprit la parole, bien décidée à ne pas se laisser faire par un alcoolique et un sociopathe.

Chers amis siliquéens... Comment voulez-vous être pris au sérieux, sérieusement ? Nous ne sommes pas dans un visio-apéro à ce que je sache, il faudra donc m'expliquer ce que viennent faire les membres de l'UNCS dans cette visioconférence de l'UNE.
A ce moment-là pourquoi n'inviterais-je pas les membres de l'ONC ? C'est une blague bien sûr.
Votre amateurisme me fascine. En faisant ce que vous venez de faire, vous manquez non seulement de respect à la Youslévie mais aussi au Naveceos.
Pour être un juge de paix il faut être en mesure de le faire, avoir l'aura suffisante, ce que vous n'avez pas. Arrêtez de vouloir mettre en place un statu quo qui n'est respecté par personne, vous avez fait du super travail à la frontière youslévo-kronienne mais maintenant restez dans votre coin et évitez d'interférer avec les affaires des autres, surtout quand on est incapable de maîtriser une pauvre vingtaine de zadistes vivant dans des cahutes en bois.
Vous vouliez faire un coup d'éclat, c'est loupé. Cette visioconférence restera dans les annales comme une humiliation cinglante pour vous. Sachez que je me pose énormément de questions sur votre fiabilité, j'en ferai part au Conseil et nous prendrons les mesures nécessaires.

Quant à mes amis communistes ! Monsieur Calabraise, je n'ai rien à vous dire. Vous avez récité des poncifs auxquels je ne prendrai pas la peine de répondre. Oui une guerre c'est meurtrier, oui c'est moche, mais vous l'avez cherché. Vous croyiez pouvoir jouer avec l'ONC et moi comme vous l'aviez fait avec Heran Romeretegui, mais ce n'est pas le cas. Je vous avais pourtant prévenu au tout début de mon mandat vous avez continué à nous provoquer, tant pis pour vous. Il est encore temps de vous rendre afin d'éviter tout cette souffrance si c'est l'intégrité de votre population qui vous inquiète vraiment.
Monsieur Geraert-Wojtkowiak, je vous en supplie arrêtez de vous cacher derrière votre guerre civile dès que vous commencer à sentir le vent du boulet. Nous aussi avons connu une guerre civile en Youslévie, personne n'en garde de bons souvenirs. Et je vous en conjure, arrêtez de parler d'impérialisme alors que la Loduarie s'invite littéralement sur tout les conflits du monde entier et est actuellement en train de prendre la parole dans une visioconférence d'une organisation dont elle ne fait pas partie. Vous m'agitez sous le nez les milliers de morts qu'il y aura supposément pendant ce conflit, mais pourquoi ne vous rendez vous pas ? Et pourquoi ne parlons nous pas des milliers de morts que VOUS avez sur le dos, avec vos camps, vos assassinats de masses etcetera ?

Là où vous avez vu juste, c'est au sujet de mon départ. En Youslévie on ne discute pas avec l'obscur et l'assassin, on le combat. Je n'ai donc rien à vous dire ou à négocier avec vous, si vous ne voulez pas d'intervention de l'ONC en Afarée, alors Monsieur Calabraise rendez-vous, vous et tpute votre clique. Je ne prendrais même pas la peine d'écouter les dirigeants cherchères, lambroisiens et lutharoviens.
Je n'attendais rien de cette rencontre mais je ne m'imaginais absolument pas à cette mascarade.
Chers amis naveceos, je m'excuse mais vous comprendrez que je n'ai plus rien à faire dans cette visioconférence.


La Directrice du Conseil se déconnecta.
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