10/08/2013
01:54:09
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Visioconférence de l'UNE - Page 2

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Les triumvirs étaient livides. La prise de parole de la Loduarie était incroyablement brutale, celle du Kronos, à peine plus polissée. Le départ de Vallancour sonnait comme une défaite. Elle n'avait donné d'autre choix à Calabraise que de se rendre ! La guerre était donc inévitable.

Il fallait réagir. S'excuser auprès du Gobernador et mettre les choses au clair avec les représentants de l'UNCS. La Manche Silice se retrouvait en délicate posture vis-à-vis de ses alliés naturels.

Comme souvent dans les situations tendues, c'est Carmenita Azafran qui fut envoyée au charbon.

"Messieurs Wojtkowiak et Calabraise, nous nous sommes mis en quatre pour vous. Nous nous démenons depuis de longs mois pour vous offrir une place aux diverses tables de négociations. Vous persistez à vous isoler en montant sur vos grands chevaux. Ne voyez-vous donc pas que vous courez à votre perte ? Nous avons usé des ressources et notre crédibilité dans cette affaire. Nous pensions sincèrement que cette invitation forcée à la visio-conférence serait saisie pour ce qu'elle était à savoir, la dernière occasion de dialoguer avant l'hécatombe. Vous avez entendu Léone Vallancour. Sa détermination est inébranlable. Elle ne veut plus de Calabraise à ses portes. La région va sortir exsangue de ce conflit. A présent nous nous en lavons les mains.

Gobernador, je sais que nous vous avons profondément déçu en prenant cette initiative mais comme nous l'avons expliqué avant de faire entrer les dirigeants communistes dans cette conversation, nous devinions une funeste issue et devions utiliser cet ultime joker. Nous cherchions le même résultat que vous. Garantir la paix régionale. Nous comprendrons que vous soyez choqué par cette entorse aux convenances diplomatiques mais c'était la dernière chance. Cela ne remet pas en question notre volonté renouvelée d'être artisans de l'UNE"
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Baldassare Calabraise pris la parole après madame Azafran:
"Madame Azafran, je comprends votre déception. Au final, nous nous attendions a une telle réaction de la part de Vaillancour... Elle fuit la négociation et accepte le sort terrible qu'attend les centaines de milliers d'innocentes personnes qui seront victimes de cette guerre. C'est malheureux... Elle ne veut pas négocier, nous le savions. Ils veulent déclencher une guerre qui toucherait des millions de personnes, soit... Alors, nous nous battrons; nous protègerons les innocents et tenterons de repousser l'ennemi, par tout les moyens.
Mais, ce que je veux aujourd'hui, c'est surtout vous écarter de ce conflit qui n'est pas le votre. Je vous demande seulement de ne pas intervenir pour aider l'ONC. Quoi qu'il se passe... Si nous sommes attaqués nous devons nous défendre, et nous utiliserons nos méthodes.

Pour tout vous dire, j'attendais, mais j'espérais son départ afin que je puisse vous proposer un pacte de non agression sans l'avoir dans les pates. Elle qui crie et ne fait que répandre des rumeurs sans preuves...
C'est pourquoi je vous propose de signer aujourd'hui ce pacte de non agression avec l'UNCS. Vous et le Naveces.

Cher Maximino Fernàndez Fernàndez, je le sais, nous vous avons peut être déçus aujourd'hui. Notre arrivée brutale a stoppée votre rencontre. Mais comprenez l'objectif. Nous devons a tout prix éviter la guerre. Cette guerre, qui serait si meurtrière...
Des deux côtés, il y a des armes de destruction massives, des chars, des avions, des bombardiers, des navires de combat et des milliers d'hommes... Cette guerre inutile, bien que perdue d'avance pour le Kronos, sera, et c'est inévitable, destructrice pour l'ennemi... Des pertes militaires et humaines en masse. C'était notre dernière chance d'éviter cela. Nous nous excusons évidement pour le dérangement et nous vous prions d'accepter de signer le pacte de non agression.

Vaillancour a prouvé une fois de plus que la guerre passait avant la diplomatie... Lors des évènements de 2007, et maintenant, avec cette guerre contre l'ONC. Son départ était prévisible et je savais très bien qu'elle n'allait pas vouloir parler avec nous.
Maintenant, cette guerre semble inévitable. Tout ce qu'on veut, c'est limiter les dégâts.
Restez en dehors de ca, comme l'a si bien dit Vaillancour, plutôt agressivement...
Son petit discours pathétique s'adressait plus a vous qu'a nous. La paix, ce n'est pas ce qu'elle veut..."
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Lorenzo était d'ordinaire un homme calme. En temps normal, il arrivait à régler ses problèmes d'une manière posée, sans que son attitude générale ou sa voix en soit modifié.
Mais le problème avec cet état d'esprit, c'est qu'il pouvait paraître l'homme le plus serein du monde, tout en projetant de vous éliminer sans aucun état d'âme. Les meurtres de sang froid, il y était habitué.

Alors, d'une voix très calme, très posé, il se prononça. Mais en n'oubliant pas ses objectifs.

Ainsi donc, elle a fuit. Sans même m'accorder la seule faveur que je lui ai demandé. Que voulez-vous...

Ils ne savent pas ce qu'est une guerre. Ils ne savent pas ce que c'est, partir au front pour protéger son peuple. Ils ne savent pas ce que c'est, devoir éliminer un être humain. Ils ne savent pas ce que c'est, perdre tout ceux qui vous ont accompagné pendant votre jeunesse, perdre des gens qui comptaient pour vous.
Ils ne savent pas ce que c'est, sauver un peuple ou se mettre de son côté.
Un jour, L'ONC saura. Malheureusement, pour pouvoir se rendre compte de leur erreur, ils devront en payer le prix fort.
Je n'ai plus rien à faire ici. Je suis venu ici uniquement dans le but de raisoner la Youslévie, mais visiblement, je me suis fait des illusions. Camarades restants de L'UNE, sachez que nous ne vous voulons absolument aucun mal. Mais il habite en certains d'entre nous une rage destructrice que ne demande qu'à être libéré. J'aurais aimé ne jamais avoir à faire ce que je vais faire plus tard, mais j'y suis obligé.
Camarade Calabraise, la guerre sera violente et sans pitié. Mais vous la gagnerez, compris ? La guerre n'est pas que une affaire d'armé puissante ou non. Si vous avez votre peuple avec vous, vous gagnerez.
J'espère pour madame Vallancour, que la prochaine fois que nous nous verrons, elle n'osera me faire l'affront de me regarder dans les yeux. Cette femme est à l'image des nombreus criminels que j'ai fait exécuter, ni elle ni le pays qu'elle dirige ne mérite l'attention qu'on lui accorde.
Si il est aussi confiant en arrogant maintenant, c'est bien à cause de cela.
Sur ce camarades, passez une bonne journée.
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Le Gobernador soit le Président du Royaume de Naveces était dépité, la guerre aurait donc très certainement lieu. Les années de conflits entre le Kronos et la Youslévie n'avaient pas pu être oublié pour préserver la paix. L'UNE connaissait son premier échec, sa politique de paix la différenciait des autres organisations interventionnistes du globe. Le Gobernador était mitigé sur les agissements de la Manche-Silice, d'une part cela pouvait s'apparenter à une bonne idée mais elle fut selon lui mal exéctuée, cela n'a eu comme conséquence de brusquer Vaillancour qui a quitté la réunion. De plus, cette erreur avait compliqué une possible future rencontre entre l'ONC et l'UNCS et il doutait que celle-ci aurait lieu un jour. Mais malgré son dépit, il écouta ses homologues lors de leurs homologues respectifs. Il comprenait les excuses et les motifs de la Manche-Silice mais cela pourrait grandement fragiliser l'UNE, les choses auraient du être faites autrement. Concernant la proposition du Kronos, personnellement il y était favorable, avant ces histoires il voulait déjà conclure un pacte de non-agression entre l'UNCS et l'UNE mais la décision ne lui revenait pas, il devait la faire voter au Parlement de Naveces.

Maximino Fernàndez Fernàndez :
"Bien que nous puissions comprendre les raisons qui vous ont amené à réagir de la sorte, nous déplorons votre précipitation, cette démarche n'a contribué qu'à brusquer Vaillancour et avez sûrement re-créé une scission entre vous deux. Ce manque de confiance ne profitera très certainement pas à l'UNE. Déjà que vous reprochions votre proximité avec ces nations, cela à du conforter Vaillancour dans l'idée que la situation n'a guère changée."

"Monsieur Calabraise, je partage les positions de la Youslévie quant à votre régime et aux autres nations de l'UNCS. Cependant, je ne suis pas fou, une guerre est une chose dévastatrice qui ne profitent pas à ceux qui la mènent. Mon avis est tel que je ne veux point entrer en guerre, pour préserver la paix, ma population et notre économie qui connait un grand essor depuis la sortie de l'isolationnisme. Malgré mes positions, je ne peux accepter votre proposition pour la simple raison que celle-ci ne relève pas de ma capacité, elle devra être votée au Parlement de Naveces."

"Ce n'est pas fini, si vous êtes ouverts à la discussion en faisant preuve de sagesse, nous pouvons toujours essayer d'organiser une rencontre avec l'ONC où nous serions les médiateurs, quel genre de conflit se déclare sans négociations au préalable. Cependant, mes chers Siliquéens vous avez compromis cette rencontre rendant son approbation assez peu probable.."
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Les triumvirs s'attendaient à la désapprobation navaceo mais ils n'imaginaient pas que le Gobernador soit aussi résigné. Calabraise semblait lui aussi dépité.

La Trépublique de Manche Silice n'avait pas, contrairement à la Youslévie et le Naveces de Parlement. Aussi, ils pouvaient prendre immédiatement la décision de ne pas participer au conflit. Ils s'exécutèrent.

"Il est clair que le conflit est imminent. Nous ne tenons pas à y participer. Nous signons dès aujourd'hui un pacte de non-agression avec la le Kronos, puisque les autres États ne nous le demandent pas. Nous nous réservons le droit, en cours de conflit d'intervenir pour secourir les civils", expliqua Vittorio IV Podestat.

Carmenita Azafran voulait réconforter le dirigeant navaceo. "Ce n'est pas une déconvenue pour l'UNE puisque, vous l'aurez noté dans les propos de Leone, l'union n'a pas encore d'existence juridiques. Ils nous renvoient à cet été... cela nous laisse du temps pour retisser des liens".
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"Lorenzo, nous ferons face a cette guerre comme il se doit. Nous protègerons les Kroniens jusqu'à la mort et quel qu'en soit le prix... Nous leur montrerons ce que ca fait de perdre d'innocents citoyens...
A plus tard camarade."


Calabraise prit ensuite la parole pour répondre aux Triumvirs et au roi Naveceos:
"Monsieur Fernàndez Fernàndez, cette précipitation n'était elle pas justifiée? Les Triumvirs Siliquéens font tout pour ne pas déclencher une guerre, ils tentent tout pour arriver a préserver la paix en Eurysie.
Une guerre se prépare, et nous n'avons plus le temps d'attendre. Nous devons agir avant qu'il ne soit trop tard. C'était notre dernière chance de négocier. Nous avons saisis cette chance, et malheureusement, cette chère Leone ne semble pas se soucier des dizaines de milliers de morts qu'engendrera cette guerre. Elle ne semble pas se soucier du sort qu'attend son peuple... Nous ne voulons pas cela, mais malheureusement, en face, on ne veut pas négocier.
Monsieur, pour le bien de ce monde, pour votre bien et notre bien a tous, faites voter ce pacte de non agression a votre parlement. Si nous voulons limiter les pertes, ce pacte est nécessaire. Bien que nos régimes soient différents et que Vaillancour vous ait, sans même que vous nous ayez rencontrés, manipulée en vous racontant des sottises et en vous parlant d'horreurs que nous n'avons jamais commis, sans preuves; nous devons, comme je l'ai dit a nos camarades Siliquéens, oublier nos différents, oublier nos idéologies afin de faire face a cette menace.
Votre parlement saura faire le bon choix, j'en suis sur.

Evidement, nous sommes ouverts a la discussion. C'est ce que nous demandons depuis toujours... En 2007, je vous le rappelle, c'était la Youslévie qui ne voulait pas négocier avec nous et empêcha alors la démilitarisation de la frontière. L'ONC, étant tout simplement anti communiste, nous fait passer pour des monstres et des dictateurs. Pourtant, la majorité des membres de l'UNCS sont des démocraties. Le Kronos par exemple... Ils parlent de dictature... Nous avons des élections présidentielles. Si je ne suis pas réélu, je ne suis la que jusqu'en 2013.
Mais ce n'est pas le sujet... Comme je le disais, nous sommes ouvert a la négociation. Si vous voulez tenter de discuter avec l'ONC, faites le. Si nous pouvons éviter la guerre, nous en serons ravis.

Cependant, si l'ONC refuse a nouveau la négociation, nous nous battrons. Nous nous battrons, car l'ONC n'a pas a dicter aux autres ce qu'ils doivent faire, en fonction de leur intérêts; car l'ONC n'a pas besoin de s'approprier chaque territoire, chaque mer, chaque océan de ce monde pour continuer a comme il veulent le faire, commercer en paix; mais surtout, car les Kroniens sont libres et doivent le rester. Ils ne veulent pas voir les Lofotèns, les Alguarenos ou les Fortunéens diriger leur nation. C'est leur pays, et ce depuis toujours. Ils ne deviendrons pas Lofotèns, Alguarenos ou Fortunéens mais resterons Kroniens. Et c'est pour cela que nous nous battrons. Ce qui intéresse l'ONC ce n'est pas la qualité de vie des populations, ce n'est pas la liberté de chacun, ce n'est pas la démocratie, ce n'est pas la paix; c'est l'argent, le commerce... Ces capitalistes ne s'arrêterons jamais... Toujours a faire la guerre pour leur propres intérêts et jamais celui des autres."


Baldassare Calabraise reprit son souffle et continua, toujours en fixant la caméra. Il s'adressa cette fois ci aux Siliquéens.

"Chers Triumvirs, une fois de plus vous prouvez votre bonne volonté et votre soif de paix. Nous vous en remercions. Ce pacte de non agression est comme vous le savez, très important pour nous. Mais, vous semblez parler d'un pacte de non agression avec Kronos, alors que moi, j'évoquais la signature d'un pacte de non agression entre la Manche Silice, le Naveces et l'UNCS. L'UNCS toute entière. Chacun de ses membres devrait être protégés de votre armée, et vous, devriez être protégés de l'armée rouge de l'UNCS. Chaque membre est d'accord, mais souhaite aussi signer ce pacte avec votre nation, et le Naveces.
Ensuite, vous souhaitez en cour de conflit intervenir si besoin, pour secourir les civils. Comme nous vous l'avions dit, vous êtes libre de le faire, tant que cette intervention n'est pas militaire. Je veux dire... Vous pourrez intervenir pour évacuer les civils, leur apporter des vivres ou du réconfort, mais vous ne devez pas tirer sur un soldat étranger. En échange, les Siliquéens seront immunisés lors de cette guerre, et en aucun cas un communiste ne pourra ouvrir le feu sur un de vos soldat ou un de vos citoyens, sous peine de lourdes sanctions."


Calabraise se rassit alors confortablement sur sa chaise et attendit la réponse des Naveceos et des Triumvirs.

Baldassare Calabraise
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Le Gobernador semblait amusé intérieurement par certains propos du communiste, pensait-il vraiment que l'avis des Naveceos sur le régime Kronnien changerait de la sorte ?
Il était évident pour eux que les atrocités de Calabraise étaient avérées, mais bon après tout la propagande est une arme redoutable. Bien que la situation était urgente, agir sans précaution comme l'avait fait la Manche-Silice n'était pas sage. Il aurait été plus judicieux de convaincre les youslèves de parler d'une potentielle rencontre à l'ONC. Heureusement, l'UNCS semblaient eux ouverts aux discussions, cela est déjà une bonne chose. Maximino Fernàndez Fernàndez se demandait intérieurement si l'insistance du Kronos pour la neutralité de la Manche-Silice et de Naveces n'était pas un aveu de faiblesse. Eux qui avaient souvent prônée une politique plus agressive se batte désormais pour la paix ? Peut-être se rendaient-ils compte que l'ONC était un trop gros morceau, surtout si celle-ci était accompagnée d'alliés externes. Peu importe les raisons, le Gobernador entendait bien les saisir pour parvenir à maintenir la paix dans la région.

Maximino Fernàndez Fernàndez :
"Malgré l'urgence, la précipitation n'était pas une bonne chose, si nous avions pu convaincre Vaillancour d'organiser une rencontre avec l'ONC, la guerre n'aurait pas éclaté avant. Sachez Monsieur Calabraise que je doute de la véracité de vos dires quant à votre régime cependant, notre rôle dans la guerre si elle éclate sera tout de même votée. Je ne pense pas que nous devons tous nous chamailler, nos nations doivent avancer de leurs côtés sans menaces et librement. Au plus vite cette réunion terminée, au plus vite l'UNE pourra dialoguer avec l'ONC pour négocier des pour-parlers."

HRP : Pour le Kronos, Le Gobernador = Le Président, pas le roi
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Les triumvirs avaient déjà exprimé leur volonté de rester neutre en cas de conflit. Ils ne voulaient pas perdre davantage d'énergie à tenter de rabibocher l'UNCS et l'ONC.

Les rapports de l'Ostremont avec les communistes étaient soient inexistants, soient conflictuels. Avec l'ONC les liens étaient un peu plus développés mais les siliquéens se sentaient régulièrement rabaissés par leurs homologues fortunéens, lofotènes et youslèves.

"Gobernador, nous ne voyons pas d'inconvénients à vous soutenir pour l'organisation de cette rencontre mais nous pensons que c'est peine perdue...", glissa Arkadi Ksiaz.
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Les Siliquéens semblaient tout à fait dépités et découragés, cela remis en doute le Gobernador. Peut-être que tous leurs efforts de pacification étaient vains. Le Gobernaodr devait tout de même essayer, les risques étaient trop grands..

Maximino Fernàndez Fernàndez :
"Peut-être, peut-être que nos efforts seront vains mais il faut tout tenter, la guerre renverse tout sur son passage. Il faut éviter que celle-ci perdure surtout en Evasie. Chers Siliquéens je vous invite à envoyer un communiqué à l'UNSC et l'ONC pour leur proposer ce rendez-vous, nous n'avons pas l'influence nécessaire pour en faire autant, les deux partis vous connaissent. SI vous le faites vous pouvez aussi le signer de ma part et me faire parvenir une copie. Il est temps pour moi maintenant de mettre fin à cette réunion. Messieurs que Dieu vous garde."

Après ces quelques mots, le Royaume de Naveces coupa la connexion et laissa les autres seuls dans la viso-conférence.
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