27/06/2013
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ENCYCLOPÉDIE - Page 2

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En texte

Les dépenses de l'État malévien (2011):
Données en $ dollars. Les dépenses de l'État représentent 63% du PIB, soit 334 milliards de dollars. La Malévie est l'un des États qui dépense le plus pour l'Armée, qui est en processus de modernisation. L'État a réalisé un surplus en 2011 de 9 milliards, qui lui a permis de rembourser 2,2% de sa dette.

En texte

Les recettes budgétaires de l'État malévien (2011)
Données en $ dollars. Les recettes budgétaires de l'État représentent 64,9% du PIB, soit 343,5 milliards de dollars. Trois quarts des revenus des Entreprises Publiques vient de Petromalévie.

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En texte

Carte Économique N°1:
Le centre de l'économie malévienne est indéniablement la capitale, qui à elle seule est responsable pour plus d'un cinquième du produit intérieur brut. Les métropoles secondaires, comme Valenzano ou Sorlane, sont aussi des régions aisées. Généralement, la côte est plus performante économiquement que l'intérieur du pays. L'ensemble de la Malévie produit un PIB de 552$ milliards, soit 18.800$ par personne.


En texte

Carte Économique N°2:
Les régions qui connaissent le taux de chômage le plus élevés se situent à l'intérieur du pays. Souvent, un manque d'infrastructures limite les opportunités économiques dans ces régions là. Ces dernières possèdent de plus un climat plus aride et moin productif qu'aux côtes. La région de Cazena échappe à se sort grâce à sa métropole connectée.


Carte des Ressources:
Carte
(Exclu: les ressources halieutiques)
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En texte
La Malévie est un des pays qui a pu préserver un dynamisme démographique impressionnant. D'une part, le taux de natalité s'est stabilisé autour de 2,5 naissances par femme. D'autre part, malgré les progrès du niveau de vie dans le pays, l'espérance de vie à la naissance.en Malévie reste à 79ans.
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Ernesto Justo

Ernesto Justo est né en 1902 à Portomeiro, enfant unique d’une famille de la classe moyenne. Son père possédait une petite épicerie à quelques pas du port, plutôt populaire, qui suffisait à nourrir la famille. L’éducation parentale d’Ernesto mit rapidement l’accent sur l’école et le parcours académique. L’après-midi, après les cours, on pouvait voir Ernesto réviser sur une table au fond du commerce. Grâce à ses efforts, il reçoit une bourse pour aller étudier à l’académie de Scar. C’est en droit qu’il se spécialise et se distingue par ses travaux laborieux.

Il obtient son diplôme en 1925. Alors, toutes les portes lui sont ouvertes pour devenir un haut-fonctionnaire du régime colonial. Il décide toutefois en 1926 de partir en Eurysie, où il obtient son doctorat. Il y obtiendra un poste de professeur en droit international et ne retournera en Malévie qu’à partir de 1944 à l’issu de l’indépendance. Il souhaite contribuer au cadre juridique de la nouvelle république. Cependant, il est exclu des négociations qui aboutissent dans la constitution communiste de 1945, qui est faible et biaisée. Quand la guerre civile éclate, il n’y participe pas. En revanche, il suit les développements d’un œil observateur pour rédiger une nouvelle constitution, plus solide et qui réconcilierait les deux partis du conflit. En 1947, quand la guerre prend fin, c’est son texte législatif qui formera la base de la constitution d’aujourd’hui. Il garantira plus d’une dizaine d’années de paix.

Sous le gouvernement d’Oscar Marques, il occupe le poste de Ministre de l’Intérieur de 1948 à 1953. Pour le second mandat, il est désigné par Oscar Marques comme vice-président. À la suite du décès de ce dernier en 1956, Justo devient Président de la Malévie. Il exerce cette fonction en élargissant l’État-providence et en adoptant une politique protectionniste. C’est une période heureuse ; il est réélu lors de l’élection de 1959 avec 64% des voix. Toutefois, son deuxième mandat commence mal. Un an après les élections, un scandale éclate dans l’appareil étatique : le ministère de l’économie est révélé coupable d’avoir ajusté les bilans pour favoriser l’administration. La dette n’est plus sous contrôle. Les tensions internationales s’intensifient : les investisseurs veulent récupérer leur argent, les chaînes de valeurs sont rompues. Le PIB malévien se divise en deux, l’inflation atteint 720%. Plus tard, l’innocence de Justo et de son cabinet sera prouvée, mais la réputation du gouvernement s’est effondrée. Alors que de tous les côtés on réclame sa démission, Justo prend une décision controversée. Il instaure la loi martiale, en accord avec la constitution, qu’il justifie par le désordre général dans la société malévienne et par les menaces de l’extérieur.

Il résout la crise de la dette en effectuant un repli complet de la Malévie dans les relations internationales et annule le commerce extérieur de la Malévie. Ceci freine l’inflation, mais ne fait que plonger l’économie malévienne dans une nouvelle récession. Un peuple mécontent se révolte dans les rues. Ernesto Justo essaye de calmer le pays en promettant des nouvelles élections à la fin de 1961. Cela n’améliore que peu la situation. Les agriculteurs les plus pauvres se tournent vers des cultures de marijuana, et on constate la montée du crime organisé. Parallèlement, candidat d’opposition Massimo Valar trouve du soutien dans la majorité de la population, et surtout dans les milieux populaires, qui ont été dévasté par les années de récession. Lorsque Gustavo Iriel, écrivain célèbre et rival de Justo est assassiné en plein discours, les accusations contre le Président se multiplient. À nouveau, des millions de personnes se mobilisent pour dénoncer l’injustice politique sous le gouvernement de Justo, qui est désormais qualifié de « régime ».

C’est un climat favorable aux coups, comme l’ont aussi constaté de nombreux pays d’Eurysie et d’Aleucie, qui soutiennent juste avant les élections de 1961 le renversement du gouvernement malévien par Rodrigo Pimentiel, Colonel de l’Armée malévienne. Valar doit fuir le pays, et le pays entame une décennie et demie de désordre politique et économique. Aujourd’hui encore, Ernesto Justo reste un personnage controversé de l’histoire malévienne. Certains le voient comme un politique malchanceux, d’autres le voient comme un homme du pouvoir, qui n’a pas su démissionner quand l’heure le demandait.

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Ernesto Justo en 1955
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Massimo Valar

Né en 1921 à Suso, Massimo Valar est le deuxième fils d’une famille de huit enfants. Son père est agriculteur, et les cinq fils travaillent sur les champs à partir de l’âge de treize ans. Massimo développe cependant une personnalité révoltée pendant son adolescence, qui marquera sa future vie. Il s’enfuit de chez lui à l’âge de seize ans, ne voulant plus travailler dans les champs, et s’incruste sur un bateau qui le mène vers Tolentino. Là-bas, il trouve refuge chez un oncle éloigné, Uruez, qui contre son gré accepte de l’accueillir car il ne veut pas que Massimo refasse le périple dans l’autre sens.

Chez son oncle, Massimo apprend à vivre avec beaucoup de libertés, qu’il exploite en faisant de la voile et en passant du temps avec des filles. Toutefois, son oncle lui apprend aussi la discipline. Chaque jour, Massimo devait aider son oncle dans sa librairie, et chaque dimanche était réservé pour l’étude de littérature et des beaux-arts, dont son oncle était un fervent admirateur.

Après l’indépendance, il part de Tolentino, car il veut participer à la politique. Cependant, dès son arrivée à Santa Lucrezzia, la guerre civile éclate. Il essaye de rejoindre la capitale, mais ne finit que par errer dans le pays, évitant les armées et les batailles sanglantes. De retour à Suso, où il espérait être sûr, on l’oblige à intégrer l’armée du gouvernement. Il est toutefois contre l’idéologie du Président Levante et décide de déserter, en fuyant vers le Létha. Il y sera caché par un pauvre agriculteur, et recommencera à travailler sur les champs pour se nourrir.

Après la guerre civile, il devient journaliste et se met à écrire des reportages pour Le Radical. Ses articles sont très bien reçus, et il gagne rapidement une réputation dans le pays. En 1956, il se porte candidat dans la région de Pietrolem, qu’il remporte aisément. Cependant, sa portée reste faible, car la loi martiale imposée par Ernesto Justo ne laisse qu’un rôle minime au parlement. En 1960, quand le pays est immobilisé dans une crise économique majeure, la pression qu’il exerce en concert avec d’autres délégués sur le gouvernement aboutit ; Justo avance les élections générales d’un an. Mais c’est une victoire dont il ne profite pas. Même s’il a gagné le soutien d’une grande partie de la population, ses plans sont anéantis par le coup du Colonel Rodrigo Pimentiel. En grand danger, il s’exile, et ne reviendra en Malévie seulement en 1981.

Il ne joue alors plus de rôle politique, ses articles journalistiques étant sa seule contribution à la vie malévienne, et surtout centrés sur l’art et la critique.

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Alberto Levante

Alberto Levante est né en 1909 à Scar, fils unique d’une famille issue de la bourgeoisie coloniale. Son père est un militaire, qui est élevé au rang de général par sa participation dans le coup de 1922. La culture stricte et disciplinaire de l’armée est indissociable de l’éducation d’Alberto. À l’âge de douze ans, il passe ses journées à étudier. Ses intérêts, encouragés par son père, concernent le droit, l’histoire et la géopolitique. Par ailleurs, il développe une passion pour la chasse, qu’il pratique avec son père dans leur domaine de campagne.

En 1927, il part étudier à l’École militaire de Dairago. Malgré l’idéologie pro-coloniale de l’École, c’est l’endroit où Alberto Levante va s’intéresser pour la première fois à la résistance. Grâce à ses résultats excellents, il obtient un diplôme distingué en 1933 et rejoint l’armée en tant qu’officier. En tant que capitaine, il reçoit le commandement de la 16e compagnie, qu’il endoctrinera. Plus tard, c’est eux qui seront appelés les Gardes Noirs ; efficaces et sans pitié. Il reste cependant en contact avec ses amis révolutionnaires et participe clandestinement à la coordination de la résistance. En 1938, quelques jours avant l’assassinat de Sarcellion, il est confronté par son père, qui a appris des plans de conspiration de son fils. Il tue son père le même jour, jugeant qu’il vivait en retard du temps. Après l’assassinat de Sarcellion par un de ses sous-officiers, Levante se retire dans la clandestinité et commence à s’engager dans une lutte guérilla contre le régime colonial.

Il est à la tête du Front de la Liberté, qu’il fonde en opposition aux Scaristes avec Solène Ponce. Le FDL prône les idées de la gauche radicale, mais dans laquelle s’implante l’ambition de mener la Malévie vers le rôle d’une puissance mondiale. Pendant plusieurs années, les conflits du FDL et des Scaristes nuit à la force de la résistance. Cependant, lors que l’Opération Macbeth élimine les dirigeants Scaristes, le FDL devient l’unique force révolutionnaire de la Malévie. Alberto Levante utilise ses contacts dans l’armée en 1944 pour coordonner une coalition comprenant deux tiers des militaires stationnés en Malévie pour diriger le coup de Scar, le 10 juin. La capitale est prise en première et entraine la capitulation des grands régiments. Les derniers forces du Général Mantor sont dissolues après l’exécution du gouverneur. Malgré le désordre général dans le pays, Levante arrive à centraliser le pouvoir provisoirement.

À ce point, Levante est pratiquement intouchable, mais il surestime la stabilité de sa position. La constitution qu’il veut appliquer en Malévie ne s’inspire pas, comme promis, des idéaux marxistes-léninistes. Certains pensent que Levante a changé d’idéologie pendant son ascension au pouvoir, certains croient que ses discours n’étaient que des mensonges depuis le début. Un tiers des membres du FDL rejoignent les Scaristes et un mois après l’indépendance, malgré les plaidoyers de certains membres de la vie politique, la guerre civile éclate. Valenzano et Sorlane sont prises par les insurgés issus du mouvement Scariste. Pendant que Levante coordonne le déploiement de son armée sur les deux fronts, celui du Sud (qui se stabilise à la hauteur de Solosancho) et celui du Nord (qui se stabilise autour de Suso), la cordillère de Létha devient le théâtre d’atrocités guerrières. Les lois martiales qui règnent des deux côtés de la ligne de front se ressemblent ; censure, répression de l’opposition, couvre-feux, conscription involontaire.

Mais après presque trois ans de violences insoutenables, le Grand Réveil marque un tournant dans la carrière de Levante, que l’opinion ne qualifie plus d’homme fort mais de dictateur. La désertion massive des forces gouvernementales redessine les avances des insurgés. Quand Levante juge que tout est perdu, il initie une opération suicidaire, nom de code « Moses ». Celle-ci perce un corridor dans les affrontements pour permettre à la fuite de Levante vers un État allié frontalier. Les Gardes Noirs sont effacés par cette manœuvre sanglante, mais Levante réussit ainsi à échapper aux tribunaux.

Dans les années cinquante, Levante se cache mais coordonne un petit groupe terroriste « les 44’ » qui tente de désœuvrer la stabilité de la jeune république de 1947. Cependant, la direction clandestine dirigée par sa rivale Valeria de Lessor enterre ce mouvement et retrouve Levante dans un petit encampement à l’étranger. L’exécution du premier dirigeant malévien lors de la capture est un soulagement pour la jeune république.

Alberto Levante 1946
Alberto Levante en 1946
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Colonel Rodrigo Pimentiel


Rodrigo Pimentiel est né en 1916, à Pietrolem. Son père est un déserteur de la grande guerre d’Eurysie qui s’exile en Malévie un an avant sa naissance. Rodrigo grandit fils aîné d’une famille pauvre de sept enfants. Pendant que père oscille entre le chômage et les travaux mal rémunérés, Rodrigo est laissé à son sort par ses parents qui doivent s’occuper de ses frères et sœur et le problème récurrent de l’argent. Dès l’âge de seize ans, Rodrigo s’engage dans des activités criminelles. Avec deux amis, il entreprend six braquages de banques entre 1933 et 1936. Recherché à la fois par la police coloniale et la mafia locale, il s’allie en 1937 avec le Cartel de Belìn. À l’époque, ce cartel contrôlait les banlieues de Scar ainsi que le marché noir à l’ouest de la cordillère. Pendant la guerre d’indépendance, Pimentiel aide le cartel à prendre le contrôle des activités du désert de Létha, ainsi que les régions à l’extrémité du pays à l’est.

Son efficacité et son caractère impitoyable le font monter dans les rangs de l’organisation. Pendant la guerre civile et les années suivantes, toutefois, sa carrière vit un moment de stagnation. Le marché de la drogue souffre de l’instabilité jusqu’en 1948 et de la politique anti-drogue en temps de convalescence économique jusqu’en 1957. Pendant ce temps, Pimentiel s’éduque sur la politique, l’économie et la guerre en passant par l’Université Nationale à Scar. Quand il réintègre le commandement du cartel, plusieurs mafieux haut-placés sont mécontents de son retour. Avec ses études, Pimentiel a acquis un don oratoire, qui inquiète ses rivaux, ainsi qu’une arrogance qui suscitera de nombreux conflits internes. Mais Cabral, à la tête du Cartel, aime bien Pimentiel, dont il apprécie l’esprit combattif.

À plusieurs reprises, Pimentiel utilise sa relation avec Cabral pour orchestrer la chute de ses rivaux à l’intérieur du cartel. Quand Sarmiento investit le cartel, il est pris par des doutes quant à ses motifs, mais n’en parle pas à Cabral. En effet, une fois qu’il découvre l’appartenance réelle de l’actrice, qui sert d’agent à la direction clandestine, il ne monte pas d’opposition. Au contraire, il collabore avec l’État en dénonçant anonymement les activités de son chef. En ce faisait, il obtient l’immunité judiciaire et ne peut être poursuivi par la justice. Celle-ci se chargera d’éliminer le reste des concurrents, pour placer Pimentiel au sommet de la hiérarchie du cartel. À l’aide de sympathisants dans l’armée et de plusieurs services de renseignements étrangers, il prend le pouvoir dans un coup armé. L’armée, qui se plie derrière lui à partir de 1961, lui permet d’établir un premier gouvernement en 1962.

Sa politique radicale est alors implémentée : libéralisation massive de l’économie. Les tarifs douaniers sont abolis, les subventions sont coupées, les grandes entreprises étatiques sont privatisées, ainsi que les secteurs de l’assurance et de la santé. Toutes drogues sont autorisées en 1963 et on assiste à un essor de la production de cannabis. Dans les vallées de l’est de la cordillère le climat s’avère parfait pour des plantations gigantesques. En 1964, la crise économique est terminée. Les taux de croissance du pays atteignent en moyenne 9% entre 1963 et 1973. Toutefois, de nouveaux problèmes gangrènent le pays. L’inégalité a augmenté de manière exponentielle, poussée à de nouveaux extrêmes par la corruption et les pratiques clientélistes de la politique de Pimentiel, qui en 1966 se dote d’un nouveau titre « Colonel ». À partir de 1968, la population commence à se soulever : les infrastructures du pays sont défaillantes, le manque de sécurité sociale tue des milliers de citoyens par an. On dénonce un « narco-état » qui perd le soutien des puissances étrangères en 1970 (celles qui avaient permis la prise de pouvoir en 1960) ; le Colonel lui-même se retrouve de plus en plus une marionnette des grandes corporations, ayant profité des conditions du capital en Malévie, ainsi que du trafic de drogues (il perd le soutien du cartel en 1969 faute de son arrogance et entre à partir de cet instant en conflit perpétuel avec ces derniers).

Une révolution violente se prépare, mais ne voit jamais le jour : Pimentiel meurt d’un arrêt cardiaque en fumant un joint dans le palais présidentiel en 1973. Les conséquences de sa mort sont une période de l’instabilité en Malévie qui réintroduira la république et retrouvera un président élu en 1974 avec Roberto Alcazar.

Roberto Alcazar en 1970
Rodrigo Pimentiel en 1970
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Secret Défense
A



En Texte:
PROJET D’ANNUNZIO
Autonomie Militaire 2015

Le projet “d’Annunzio” vise à mettre en oeuvre une stratégie de défense autonome pour la Malévie. La souveraineté absolue sur les moyens de la défense est le prérequis de la puissance et doit donc
figurer parmi les priorités gouvernementales. La Commission d’Annunzio, chargée par le Ministère de la Défense de développer un plan de restructuration, de modernisation et de réarmement militaire, a concrétisé dans ce document les lignes directrices du Ministère.

1. Restructuration

Le militaire se définit par un ensemble de hiérarchies. Ainsi, son efficacité est dépendante des succès de son organisation. En premier lieu, les 80 000 soldats de terre seront reorganisés en 6+1 corps d’armée. Chaque corps sera responsable pour la défense de sa région attribuée, principalement, et nouera des liens importants avec les territoires dans lesquels ils est stationné. À la tête de chacun de ces corps sera un Général, nommé par le Parlement. Pour faciliter la communication entre les corps d’armées, chacun d’entre eux disposera d’une équipe de 300 soldats responsables de la coordination des efforts. En cas de guerre, le Général du 1er Corps de Scar est le deuxième dirigeant militaire après le Président. En second lieu, la marine malévienne sera réorganisée en trois sections: Commandement Sud, Commandement Ouest et Commandement Nord. Celles-ci seront dirigées par trois amiraux nommés par le Parlement. La hiérarchie de l’armée de l’air n’est pas modifiée, à part l’équipe de coordination qui lui est imposée également.

2. Modernisation

Afin d’assurer l’efficacité des forces armées, il est crucial d’intégrer les progrès de la modernité dans l’arsenal malévien. Pour cela, il est nécessaire de produire des équipements de quatrième génération pour l’armée de terre, pour remplacer les armes de première génération utilisées encore aujourd’hui. De surcroît, la Commission encourage la maintenance des infrastructures existantes. Plus précisément, il est nécessaire de rénover les bases aériennes B6, B7, B11 et de renforcer la base navale AM1, qui est devenue primordiale pour assurer le contrôle du détroit de Valenzano. En outre, une renouvellement des dispositifs d’approvisionnement pour l’intégralité des bases navale est indispensable pour en assurer le bon fonctionnement. Finalement, une rénovation des bureaux de commandement régionaux est incontournable. Enfin, la Direction Clandestine exige un versement spécial pour la modernisation de ses opérations du montant de 1,3 milliards de dollars, notamment pour financer une relance des zones d’infrastructure avancée dans régions les plus vulnérables.

3. Réarmement

Les dispositifs militaires actuels ne sont pas suffisants pour assurer la souveraineté du pays. Alors que la tension géopolitique mondiale augmente, la Malévie doit avoir confiance en sa puissance pour représenter ses valeurs à l’international. Il est donc obligatoire de réactiver le dynamisme du complexe militaro-industriel malévien et de produire des équipements militaires pour augmenter les
capacités de l’armée. Dans la mesure du possible, les achats de matériel se dérouleront à l’intérieur du marché de l’armement malévien, afin de soutenir un secteur industrialisant, qui peut devenir une force malévienne. Voici la présentation du dispositif à acquérir d’ici 2015:

LA MARINE

- 6 SOUS MARINS D’ATTAQUE
- 2 CROISEURS
- 2 FRÉGATES
- 20 PATROUILLEURS
- 10 CORVETTES
- 10 DRAGUEURS DE MINES
- 30 VEDETTES
- 5 REMORQUEURS
- 3 NAVIRES CARGO
- 3 PÉTROLIERS-RAVITAILLEURS

L'AÉRIEN

- 40 AVIONS DE CHASSE (2e)
- 15 AVIONS DE CHASSE (1e)
- 30 HÉLICOPTÈRES DE COMBAT
- 30 HÉLICOPTÈRES LÉGERS POLYVALENTS
- 10 DRONES DE RECONNAISSANCE
- 2 AVIONS RADAR
- 2 AVIONS RAVITAILLEURS
- 5 AVIONS DE TRANSPORTATION TACTIQUE

LE TERRESTRE

- 25 CHARS LÉGERS
- 20 VÉHICULES DE COMBAT D’INFANTERIE
- 50 VÉHICULES BLINDÉS LÉGERS
- 40 CAMIONS DE TRANSPORT
- 15 CAMIONS CITERNE
- 10 VÉHICULES RADAR
- 10 VÉHICULES DE TRANSMISSION RADIO
- 200 CANONS ANTIAÉRIENS

Il ne s’agit ici pas d’un horizon définitif à atteindre. Ceci prend en compte les limitations de production et d’acquisitions d’ici 2015. Une publication annexe de stratégie de la défense suivra dans les jours prochains.
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