[QUARTIER DES AMBASSADES] Relations diplomatiques avec la Malévie - Page 3

A l'attention de Son Excellence Javier Isered, ministre des Affaires Étrangères de la République communiste de Malévie.


Cher ministre,
Très estimé homologue, c'est avec plaisir que j'ai lu votre dernier message. Vous le savez sans doute déjà, mais Son Excellence Julio Berzega a été chaleureusement accueilli en Caratrad, et nous laisse déjà constater la bonne volonté et l'engagement de la Malévie quand à nos relations bilatérales. De notre coté, Son Excellence Ryan Costner est déjà en route pour le numéro 16, rue de Moriscote, et devrait arriver incessament sous peu. Nous ne doutons pas que l'acceuil que vous lui réserverez sera à la hauteur de celui que nous réservâmes à Son Excellence, Mr. Julio Berzega.

D'une manière assurément plus prosaïque, je me dois d'aborder la question du rachat de la dette malévienne. Je réitère ici mon propos précédent concernant la bonne volonté caratradienne, ainsi que notre désir de coopération et notre amitié à l'égard de votre nation. Soyez donc assuré que rien n'a changé concernant ces aspects. En revanche, je vous notifie que l'enquête officielle menée par nos services à investiguée des pistes que nous qualifierons de...différentes des vôtres. Si cet affaire banquaire est assurément un heureux événement ayant permis le rapprochement de nos deux pays, il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'une affaire sensible, concernant les plus haut niveaux de nos deux États. Je pense donc qu'une discussion via des canaux plus sécurisés s'impose.

Enfin, il semblerait qu'une rencontre future doivent, malheureusement mais d'un commun accord, être reportée sine die.


Dans l'attente de votre réponse, et
Vous priant, respectueusement, d'agréer l'expression de mes sentiments distingués,
Le Très Honorable Secrétaire Royal des Affaires Étrangères,

A l'attention de Son Excellence Javier Isered, ministre des Affaires Étrangères de la République communiste de Malévie.


Cher ministre,
Très estimé homologue, c'est troublé que je reprends contact avec vous. Sans doute êtes vous plongés dans un trouble plus grand encore depuis l'annonce karpokienne de ce 11 novembre 2011.




En effet, c'est en ami que je me permets de venir évoquer avec vous ces tristes événements, manifestement tramés à votre insu. Le Parlement de Sa Majesté, réuni en une session extraordinaire, a décidé d'addresser une protestation officielle à l'Empire Karpok. En effet, le commerce maritime est pour nous un enjeu majeur, particulièrement dans votre détroit. Nous comprenons évidemment le sentiment de colère que provoque dans votre pays l'annexion, car il s'agit bien là d'une annexion, de l'espace marin vous séparant de l'Empire Unifié. Et je dois l'avouer, il nous semblerait normal que la République communiste de Malévie réplique par une déclaration similaire. Néanmoins, au nom des liens d'amitié qui nous unissent, je vous implore de retenir votre bras. Une telle déclaration risquerait d'initier une réaction en chaine qui jetterait dans l'instabilité et le doute l'ensemble du trafic mondial, ce qui à terme serait une catastrophe pour l'ensemble de l'économie mondiale.

Car je n'ai aucun doute quant à votre intégrité et votre engagement pour la paix, je vous propose une alternative. Il est évident que l'Empire ne reviendra totalement sur ces pas, et de ce fait, il est nécessaire d'équilibrer pacifiquement cette politique du fait accompli en dotant les États voisins de l'Empire d'un espace maritime reconnu internationalement. C'est pourquoi nous vous invitons, avec la République du Vogimska, le Saint Empire Karpok unifié et certains des partenaires maritimes clés de Caratrad, à venir négocier l'établissement d'une régulation internationale dans le détroit entre la Mer Blême et l'Océan du Nord. Une telle rencontre pourrait avoir lieue sur l'isthme afaréen à Porth Dwyrpen, en Twls Dwyrain. Cela permettrait un arbitrage équitable et multilatéral de ce sujet brûlant.

Avant de répondre, notez bien que Caratrad désire seulement un réglement équitable dans cette affaire, et que nous sommes d'ores et déjà prêts à reconnaitre la souveraineté de la Malévie sur une Zone Economique Exclusive s'étendant sur la moitié du détroit (et jusqu'à 200 milles nautiques), ainsi que sur une bande d'eaux territoriales qui seraient considérés comme relevant exclusivement de la République communiste de Malévie.

Dans l'attente impatiente de votre réponse, et
Vous priant, respectueusement, d'agréer l'expression de mes sentiments distingués,
Le Très Honorable Secrétaire Royal des Affaires Étrangères,

A l'attention de Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères de la République Communiste de Malévie, Javier Isered,




Bien cordialement,

A l'attention de Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères de la République Communiste de Malévie, Javier Isered,




Voici l'adresse de votre ambassade à Entiset :



Bien cordialement,

A l'intention de Mr. Javier Isered,

C'est avec une joie sincère que je vous annonce que la Diète Confédérale a voté avec une majorité écrasante l'ouverture de relations bilatérales avec votre nation. Plusieurs facteurs nous poussent à aller dans ce sens.

Pour commencer, notre territoire et région autonome de Petite-Malévie (nous espérons que cette appellation n'est pas pour vous déplaire), est frontalière à la vôtre. Il est donc important pour nous et pour les élus de la Région de s'ouvrir à votre pays.

De plus, nos systèmes politiques ont de nombreux points communs : en tant que membres du Liberalintern, vous êtes à nos yeux qui plus est un potentiel allié important.

Nous vous proposons ni plus ni moins de vous rencontrer. Cela peut se faire chez vous, où chez nous. Nous voulons le choix de venir en Petite-Malévie ou à Liatina, capitale confédérale en Aleucie de l'Ouest.

En espérant que votre réponse sera positive,

Mr. Sokratis Karalidis,
Député du Thessalèsse,
Membre du Comité de Diplomatie Astérienne

Lettre à l'intention de Monsieur Javier Isered, Ministre des Affaires Étrangères de la République Communiste de Malévie.


Camarade, salutations.
Nos deux nations, sont, par définition, des nations amies. Je doute que le mot "Communiste" dans le nom de votre pays est une décoration, comme il ne l'est pas pour le mien. La Nation Communiste de Loduarie, que je représente, vous contacte donc en ce jour, pour procéder à un rapprochement diplomatique.
Car voyez vous, bien qu'étant communistes, vous comme moi, nous n'avons toujours pas daigné établir des réseaux diplomatiques efficaces. Et pourtant, cela nous serait fort utile, ne pensez vous pas ?
Nous pouvons rétablir cette gaffe. Je vous propose ceci : pour commencer, un échange d'ambassadeurs. Si nous tenons à ce que cette relation diplomatique dure et soit efficace, nous devons poser des bases solides. Un échange d'ambassadeurs en sera la première pierre.
Car voyez vous, la Malévie et la Loduarie peuvent accomplir beaucoup de choses. Cessons de nous méprendre sur nos intentions, et passons à ce qui compte pour chacun d'entre nous : le bonheur de nos peuples respectifs. Cela est notre objectif, et un rapprochement diplomatique y contriburait énormément.
Veuillez accepter l'expression de mes sentiments les plus distingués,

Bureau du Maître de l'Arsenal
Ambassade de Zélandia

Au Ministère des affaires étrangères de la République communiste de Malévie, le Patrice, le Sénat et le Conseil Communal de Velsna te salue.

Ainsi a été fait ce courrier à la date du 23 juin 2012 par l'ambassadeur de la Grande République en Zélandia,
Vittorio Vinola.

Lettre à l'intention de Monsieur Javier Isered, Ministre des Affaires Étrangères de la République Communiste de Malévie.


Camarade,
Je ne ferais pas l'impasse sur vos propos, que j'attriburais à de mauvaises informations qui sont parvenues à vos oreilles. Je ne doute pas que vous aillez de très bon conseillers pour vous épauler dans l'écriture de votre lettre, mais si c'est le cas, vous allez très probablement devoir revoir votre jugement à leur propos. Si ce n'est pas le cas, je me demande bien où vous avez pu entendre tant de mauvaises choses au sujet de mon pays.
La Loduarie est une grande nation, qui battit le communisme tous les jours. Chaque jour, le peuple Loduarien se donne au maximum, dans tous les domaines, pour bâtir le communisme comme il se doit. Nous ne sommes pas libérés de la pensée de grandes œuvres comme le Capital, mais nous avançons, chaque jour, pour bâtir un communisme solide et puissant face à la menace capitaliste. Notre objectif est d'ailleurs très clair à ce propos.
De plus, vous dites que la Loduarie est emprunte d'ingérences étrangères. Ce propos, en plus de nous insulter, est faux. À chaque guerre que la Loduarie a du participer à l'étranger, nous avons étés forcés de la mener pour protéger un régime, un pays allié. À chaque fois que nous nous sommes engagés dans le monde, c'était pour protéger des alliés. Et pas pour faire tomber des gouvernements, ce pour des raisons idéologiques et économiques. Vous entretenez des relations cordiales avec le Jashuria, n'est-ce pas ? Et pourtant, eux ont envahi un pays qui ne voulait pas d'eux, à savoir le Prodnov, et ont imposé leur volonté au Mokhai, contre l'avis du gouvernement en place qui ne leur était pas favorable. Et j'en passe. Prenez garde. Vous nous accusez de faire preuve d'ingérence ; nous pourrions vous accuser de complaisance à l'égard du capitalisme mondial. Ce qui, en soit, est pire.
Alors, je réitére ma demande, qui n'est qu'une simple demande, visant à développer une diplomatie convenable. Un ambassadeur attend votre pays. Il a de grands espoirs, lui aussi. Tout comme le peuple Loduarien. Et je sais que vous aussi, vous avez de grands espoirs pour le monde communiste. Alors donnez lui une chance. Nous ne sommes pas ennemis, et n'oubliez pas qui sont nos ennemis communs originels.
Veuillez accepter l'expression de mes sentiments les plus distingués,

Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste

Lettre à l'intention de Monsieur Lorenzo Vadesco, Ministre des Affaires Étrangères de la République Communiste de Malévie.


J'accepte vos excuses.

En fait non, je les aurais acceptés si elles venaient d'un communiste sincère. Et si je me fie à votre plume, vous ne l'êtes pas.
Un vrai communiste sait que la paix n'est qu'une parenthèse entre deux temps de guerre.
Un vrai communiste n'aurait pas craché sur la révolution tel que vous l'avez fait.
Un vrai communiste n'aurait pas craché à la figure d'un autre comme vous venez de me le faire.
Je prends néanmoins acte de vos propos. Vous souhaitez faire avancer la paix, mais vous refusez la diplomatie.
Vous vous dites communistes, mais vous rejetez la révolution, qui défini le communisme même !
Je prends acte de tout cela. Je me suis mépris sur le caractère communiste de la Malévie, et je ne ferai plus cette erreur à l'avenir, merci à vous de me l'avoir fait remarquer. Vous êtes des traîtres à la cause communiste. Vous êtes des traîtres à la révolution. Vous êtes des traîtres, car oui, vous êtes complaisants envers les ennemis du communisme.
En tant que fervent communiste, je vous le dis : votre pays n'a rien de communiste, si ce n'est que le nom qu'il usurpe.
Vous souhaitez définir vos propres ennemis comme vous le souhaitez, seulement, je vais vous apprendre quelque chose. Ce n'est pas vous qui définissez vos ennemis. Ce sont eux qui vous trouvent, et quand ils l'ont fait, il est trop tard pour réagir.
Sachez que vous pouvez d'ores et déjà compter un nouvel ennemi. Sachez le.
Veuillez accepter l'expression de mes sentiments les plus distingués,

Geraert-Wojtkowiak Lorenzo, secrétaire général de la Loduarie communiste

Palais Présidentiel et Ministère des Relations Internationales,
République de Poëtoscovie,


Première mise en relation