À l'attention de Madame la Présidente de la République du Milouxitania, Sonia Culio.
Madame,
J'ai bien reçu votre réponse, qui ne fut pas sans me déplaire. En effet, non seulement vous refusez nos conditions, mais en plus vous imposez les votre! Dans le cas où vous auriez accepté lesdites conditions, que le Gouvernement Milouxitan est le seul à ne pas respecter, la Couronne aurait volontiers examiné les votre. Mais quelle présomption, Madame, vous vous croyez en position de force alors qu'il n'en est rien, et voyez où cela vous mène: le Traité de Non-Agression que
vous avez demandé de signer avec l'UMT ne sera pas possible, car il est évident qu'en l'absence de considération de votre part, le Royaume ne peut faire autrement que poser son véto. Ce qui est dommage par ailleurs, vous êtes le seule États de l'UNIL avec qui nous ne nous entendons pas, et un tel Traité aurait été on ne peut plus pertinent. D'autant que jusqu'à ce que la Couronne annonce son véto, tout les autres États membres de l'UMT y étaient favorables, même si la négociation que nous avons eu avec vous en a refroidi plus d'un.
Mais ne pensez pas que je n'ai pas lu la suite de votre lettre. Tout d'abord, vous nous demandez la cessation d'une prétendue diffamation quant à votre réputation à l'internationale. He bien, en démocratie, ce que vous faîtes, c'est de la censure. Parce que nous connaissons et subissons cette réalité, ne sommes nous pas obligés de communiquer ce qui n'est que le vérité sur la scène internationale? D'autant que cette requête est on ne peut plus hypocrite, puisque chacun sait que vous faîtes de même en qualifiant de barbares les diplomates aquitagnois, sans que cela ne provoque un grand succès du reste.
D'autre part, vous exigez que la Couronne garantisse la sécurité de chacun au sein du Royaume. Or, c'est déjà la cas. Les seuls personnes membres de la communauté LGBT qui posent un pied sur le territoire aquitagnois sont étrangers, et à ce titre, il ne peuvent être poursuivis tant qu'il gardent cela pour la sphère du privé. Sachez que l'égalité homme femme en Aquitagne est totale, et que le racisme est un mot inconnu. Il s'agirait donc pour vous de vous renseigner sur la sphère législative d'un pays avant d'exigez de lui des choses qui n'ont pas de sens, nous ne sommes pas Prima et à ce titre notre législation est tout autre. Il est à noter que si nos lois n'étaient pas conformes à vos exigences, nous ne les modifierons pas, tout simplement car une Présidente étrangère n'en en rien légitime à dicter ses actes à Sa Majesté le Roy. C'est lois ne seront modifiées que par volonté du Roy ou du Parlement aquitagnois, mais soyez assurée que ces deux institutions sont assez refroidies par vos tentatives d'ingérence, et que de telles réformes seraient très loin d'avoir été inspirées par une milouxitane.
Je tiens tout de même à vous remercier pour vos efforts, Madame la Présidente, j'ai beaucoup apprécié la disparition du "Très cher" qui a été remplacé par "Monsieur le Chancelier" ce qui est plus correcte, vous en conviendrez. Mais, pour votre gouverne, l'usage exige que l'on m'appelle soit "Son Excellence le Chancelier à la Diplomatie", dans le cadre de mes fonctions ministérielles, ou alors "Son Altesse Royale le Prince Alphonse d'York, Grand-Duc d'York et oncle du Roy", mais je ne vous en tient pas rigueur pour cette fois.
Cordialement.
De par le RoySon Excellence le Chancelier à la Diplomatie Aquitagnoise,
SAR Alphonse d'York, Grand-Duc d'York et oncle du Roy