À l'intention du directeur de journal Milouxitan "Journal National"Madame, monsieur,
Le Service Presse de ma Chancellerie, le Porte-Parolat du Gouvernement Aquitagnois, a pût lire votre dernier article,
"L'UNIL, l'insolence aquitagnoise, les moqueries internationales : comment résumer la position a l'Internationale actuellement du gouvernement Culio ?". Je ne viens pas vers vous pour critiquer cet article ou tenter de le faire disparaitre, loin de moi l'idée, mais pour mettre en lumière certain faits. Il ne fait aucun doute que vous vous rendrez à l'évidence, et modifierez votre écho.
Nous ne savions pas, Sa Majesté le Roy et moi même, que madame la Présidente Culio avait présenté ses excuses au Gouvernement aquitagnois. Elle a même indiqué, dans sa première missive, et je la cite, qu'elle "ne voudrais pas donner l'impression qu'elle courbe l'échine devant nous", et que si elle prenait la plume pour contacter le souverain Édouard mon maître c'était bien pour lui communiquer une "demande de fin d'hostilités". Nous ne voyons pas d'excuses à proprement dire dans cette lettre, malgré le fit que nous l'avons maintes et maintes fois relue. D'ailleurs, il nous aurait paru indigne d'un chef d'État de présenter des excuses à un dirigeant étranger, c'est pourquoi nous approuvons tout à fait la méthode de madame Culio. Cependant le fait qu'elle signale dans un communiqué de presse qu'elle a demandé le pardon de Sa Majesté est pour le moins étonnant, et nous serions prêts à dévoiler sa missive à la presse si le respect des coutumes diplomatiques ne nous en empêchait pas.
Selon vous, dans le même communiqué, la Présidente Culio fait état d'un rejet implicite des excuses de la Présidente. Ce n'est nullement le cas. La situation pour le moins tendue devenait pour nous intolérable, et nous n'étions que réjouis de voir que votre pays faisait le premier pas vers la réconciliation. Ce qui a dû refroidir votre gouvernement, c'est très certainement le fait que nous n'avons pas renvoyé d'ambassadeur en Milouxitania. Le Roy a fait ce choix afin de marquer son désaccord avec la politique d'amitié avec l'UNCS menée par votre gouvernement, et nous ne l'avons pas signifier implicitement, c'était écrit noir sur blanc dans la missive que Son Excellence le Chancelier à la Diplomatie a envoyé à madame Culio. Ce refus ne constituait en aucun cas un obstacle volontaire sur le chemin du retour à des relations cordiales.
En ce qui concerne votre compatriote psychologiquement dérangé, il n'a jamais été "prouvé" qu'il était primain. Le tribunal de la Cour Pénal de Flaviume fait état d'un "jeune homme de nationalité milouxitane", et nous ne pouvons remettre en cause une délibération judiciaire, surtout le Gouvernement. Cela s'appelle la séparation des pouvoirs, il me semble que votre pays soi-disant démocratique doit avoir connaissance de ce principe essentiel: les pouvoirs exécutifs et judiciaires ne se mélangent pas. Et il faut que ce soit moi, un Chancelier du Royaume, qui vous explique cela!
Je vous souhaite, Madame, Monsieur, une excellente journée, qui, à n'en pas douter, sera occupée par la rectification de votre article.
De par le RoySon Excellence le Porte Parole
André de Politur