15/06/2013
20:29:39
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Activités étrangères en Kolčovo

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Activités étrangères en Kolčovo

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Kolčovo. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur du Kolčovo, sinon quoi ils pourraient être invalidés.
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Dans le ciel de Dąbrotyn, des avions fendirent le ciel. Ce ne fut pas tant bruyant, si ce n'est peut être effrayant. Cependant, certains purent apercevoir le drapeau Tcharnove peint sur la coque de ces aéronefs.

Armée de l'air Tcharnove

Alors c'était vrai, les Tcharnoves était bien arrivé. En vérité, depuis 10 jours, tout était en préparation. 20 avions ravitailleurs et 10 avions de chasse de l'armée de l'air avaient été envoyé afin de faire parvenir les 1 000 hommes et leurs matériels. un autant grand déploiement de force était significatif de l'importance qu'avait donné Constantin Périclède à la mission.

Lorsqu'ils arrivèrent sur le sol de la ville, une foule les acclamèrent. C'était peut être la première fois qu'un peuple étranger l'avait fait pour l'armée de l'air Tcharnove.
Pendant ce temps, le commandant de la force des 1 000 hommes, un grand gars du nom d'Ivan Gradvosk-Moskva, parla avec l'haut gradé révolutionnaire et lui donna la liste du matériel fournis :


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Ils arrivent.

https://vpk.name/file/img/istrebitel-perehvatchik-mig-31k-s-giperzvukovoi-raketoi-kinzhal-mai-2020-goda-alnure37-1617740281.t.jpg

Le son des chasseurs Loduariens fut quant à lui non dissimulé. À vrai dire, il n'y avait aucun grand intérêt à se cacher lorsqu'on survolait un pays sans couverture aérienne.
L'aviation Loduarienne avait été mobilisée rapidement, peu être un peu trop. Rapidement équipée, elle avait été déplacé sur le croiseur porte-aéronefs Loduarien, après ravitaillement, avait décollé en direction de l'Okaristan, à toute vitesse.

Officiellement, elle se dirigeait vers la Lutharovie. Officieusement, elle allait mener une campagne de frappes aériennes en Okaristan.
Pourquoi ? Les raisons étaient diverses et variés. Mais la situation avait dépassé le stede que la Loduarie acceptait à l'égard du communisme lorsque la Tcharnovie avait pris la décision d'intervenir dans un état où elle n'était pas souveraine. Et il était temps de les remettre à leur place.

Bon, certains pourraient dire que la Loduarie n'avait rien à faire ici. D'autres pourraient délégitimer l'action Loduarienne.
Mais ce n'était pas ces mots qui allaient faire changer les ordres.

Alors oui, l'action Loduarienne était arbitraire et expéditive. Oui, elle risquait de tuer de nombreux civils. Oui, elle était violente.
Oui. Mais la Loduarie n'en avait fichtrement rien à foutre. Il ne fallait pas trop jouer avec elle, sinon elle frappait et se vengeait. Toujours.
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https://zupimages.net/up/23/42/mt9k.png

OKARISTAN : La guerre de trop.

Les guerres à l'Est de l'Eurysie ne sont plus inconnues entre guerres civiles et guerres de territoires, l'instabilité de l'Eurysie Orientale n'est plus à prouvée mais voilà qu'une nouvelle guerre civile éclate de nouveau et cette fois, c'est en Okaristan. Si on pouvait s'attendre à l'intervention de pays voisins on ne pouvait pas s'attendre à l'intervention tcharnove ou l'intervention de la Loduarie. En effet, une flotte navale toute entière a traversée la Manche-Blanche il y a quelques jours pour aller droit vers l'Okaristan, ou en tout cas, ce qui est supposé comme étant à l'Est de l'Eurysie. Ainsi, voilà que l'Okaristan se lance dans une guerre civile qui promet d'être violente. Comment en sommes-nous arrivée là? Où en sommes-nous?

Okaristan : Au coeur d'une guerre qui commence

Voilà que depuis déjà 10 longues années, un général a prit le pouvoir en Okaristan et cet homme c'est le général Maksimov. Connu pour ses répressions sanglantes et la violence inouïe de son régime communiste, sa réputation de dictature dans la région n'est plus à faire alors qu'à l'internationale, très peu le connaissance hormis les expatriés. Pourquoi? Car l'Okaristan est extrêmement absent de la scène internationale au niveau de sa diplomatie. Par choix ou par obligation, le général et chef du régime s'est surtout concentré sur une approche diplomatique régionale que beaucoup d'habitants de l'Okaristan juge aujourd'hui catastrophique. Entre crise diplomatique régionale et crise à l'intérieur du pays, le général Maksimov a pu voir son pouvoir décliner et mener aujourd'hui à un conflit ouvert dans son pays. En revanche, le général Maksimov a aussi poussé son pays dans plusieurs crises économiques de grande ampleur dû à son financer excessif des armées du pays. En effet, le général est arrivé et s'est maintenu au pouvoir grâce à l'armée et, en prenant le contrôle de celle-ci, le général l'a développée et s'est assuré un soutien infaillible pendant 10 ans en améliorant de façon indiscutable cette institution. Pourtant, toutes ses dépenses n'ont pas été mesurées et ont notamment permis au pays de connaître des épisodes de famines et de tentatives d'exodes très largement condamnées et surtout réprimée. Entre pauvreté et famine, voyant une armée toujours plus puissante et le pouvoir du dictateur se renforcer, le peuple a commencé à se soulever et, voyant la répression continuer, le petit soulèvement a très vite escaladé et est devenu une véritable guerre civile. À Vukovar, on a pu assister à des pillages revendiqués par des rebelles révolutionnaires contre des entrepôts militaires permettant à des groupes anti-Maksimov de s'armer. Cet évènement particulier dans le sud du pays a permis de mettre le feu au poudre et donner un espoir au peuple de se soulever. Sachant que certains étaient armés, des manifestations et des émeutes ont éclatées dans tout le pays : De Kulevska à Zladingrad en passant par Haanleyka, les mouvements indépendantistes et rebels ont prit confiance et se sont soulevés un peu partout en prenant d'assaut des bâtiments de l'état. Tirs de mortiers, tags sur des bâtiments de personnalités de l'état ou encore incendies et blocage, la mouvements révolutionnaires se sont très sérieusement fait entendre.

Dans le reste de l'Okaristan, une masse silencieuse semble aussi se soulever et se ralier au camp révolutionnaire et anti-communiste. On peut aussi noter que des civils prennent eux aussi les armes pour rejoindre les camps indépendantistes bien que, un scénario similaire à celui du Varanya semble se profiler. En effet, on peut voir que dans le camp des révolutionnaires il n'y a pas un seul et même camp mais bien plusieurs : Des simples révolutionnaires voulant mettre fin au régime mais aussi des révolutionnaires pour l'instauration d'une république pirate similaire au parois ou encore des indépendantistes appelant à la séparation de leur région voir un état fédéral. Ainsi, la guerre en Okaristan semble encore être un sujet sensible et à déterminer précisément. Pour les politologues, il est clair que par cette révolution, le général Maksimov qui est toujours en place voit son pouvoir considérablement décliner et son autorité complètement sapée. De plus, par l'intervention de puissances étrangères ont peu être sûr que si dans un premier temps la révolution et ses idéaux primeront, il y aura à la fin de celle-ci en cas de chute du régime en place d'autres batailles pour y implanter un régime favorables à ses puissances étrangères ce qui plongera, une fois de plus comme au Varanya, les civils dans une guerre d'abord civile puis internationale.
1982
La guerre est une chose sordide.

Une chose sordide qui, en aucun cas, ne peut être autorisée à poser un pied sur le sol Albien. La doctrine de défense pirate, dite "de la base arrière" insiste sur la stabilité et l'inviolabilité de la péninsule. Toute tentative d'y importer un conflit où d'y faire pénétrer une armée étrangère aux nations descendantes de la vieille ALbi serait considéré par le Pharois comme une menace vitale, et appellerait à son anéantissement.

Le Grand Capitanat, depuis ses quartiers généraux bétonnés, observait avec attention l'évolution de la situation en Okaristan... et la montée en puissance d'un petit parti, devenu de plus en plus populaire. Un parti pirate. Le modèle Pharois n'avait guère eu prétention à s'exporter. Le Grand Capitaine Gabriel avait bien fait quelques tentatives un peu timorées mais la pression de ses pairs et la difficulté à coordonner la société pirate rendait ces projets tout à fait incertains. Voilà pourtant qu'ici et là, certaines municipalités, certaines régions semblaient découvrir un intérêt à la cause pirate. Les immenses richesses que rapportait cette dernière n'étaient sans aucun doute pas étrangères au fait qu'elle trouve grâce à leurs yeux.

Fallait-il soutenir ces camarades en voie de piratisation ? Le fait que tout cela se déroule sur le sol de la Péninsule fit basculer la décision du côté d'une intervention. Pas question toutefois d'aller faire de l'ingérence en Okaristan, au même titre qu'on n'en avait pas fait en Tcharnovie ou dans tous ces Etats morcelés du centre de l'Eurysie. Le cas pouvait bien s'en charger tout seul, loin des mers loin du cœur.

L'allié Okaristanais devait savoir que la République Pirate soutenait ses ambitions. Et que la région était mûre pour pratiquer un peu d'honnête séparatisme.

https://www.zupimages.net/up/23/52/syon.jpg

Une petite flotte s'était déployée au large du Finnevalta, dans la région ouest du golfe d'Albi. Des soutiens, des partisans, quelques révolutionnaires mais surtout des opportunistes. Un gouvernement qui tremble c'est un gouvernement qui a besoin de main d’œuvre. Un gouvernement qui tome, ce sont des places à pourvoir. La région allait être troublée et les Pharois se nourrissaient du chaos comme des sangsues sur un mourant, trop faible pour les repousser, dévoré vivant.
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Suite à la prise de contact du dirigeant de la Chérchérie, mais surtout du chef des opérations en Okaristan, il avait été convenu que les Bérets Rouges prêteraient main-forte aux forces chérchères ainsi qu'aux forces rebelles en Okaristan. L'aide que les mercenaires allaient apporter n'était pas négligeable. En effet, pas moins de 1000 hommes partaient pour le champ de bataille. Le 26 juin, les deux premiers avions des Bérets Rouges se posèrent à l’aéroport contrôlé par les rebelles. Une fois descendu de l'appareil, le chef des opérations des Bérets Rouges en Okaristan, Kerl Anchorage, se fit accueillir par celui qui avait demandé l’aide des Bérets Rouges en Okaristan, Ivan Gradvosk-Moskva.

Carte
Kerl Anchorage, chef des opérations des Bérets Rouges en Okaristan


Kerl Anchorage – Bonjour, je suppose que vous êtes la personne qui a demandé notre aide ?

Ivan Gradvosk-Moskva – C’est bien cela. Je vous souhaite la bienvenue en enfer.

Kerl Anchorage – Haha, je vous remercie pour cette délicate attention, mais ne vous inquiétez pas, on a déjà connu l’enfer il y a 2 ans. On n'est pas encore rouillés.

Bien, comme convenu, un total de 1000 Bérets Rouges participeront aux opérations en Okaristan à vos côtés. Nous n'avons pas encore reçu tous nos avions de transport, mais voici le premier lot de mercenaires. Nous devrions recevoir tous les hommes ainsi que le matériel le 28 juin ou le 29 au plus tard, et nous devrions être totalement opérationnels pour les combats le 1er juillet.

Ivan Gradvosk-Moskva – Bien, nous vous attendons avec impatience.


Liste des effectifs et du matérielle envoyé
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Arrivée des troupes impériales en Okaristan.


https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2018/03/f25e6629-9021-47d4-8e75-66ef9dcc8cb8/870x489_maxnewsworldtwo307061.jpg

Les troupes et le matériel partirent vers une heure du matin. Au total, c'était 1'500 soldats, 1'500 armes lvl 4, 50 mitrailleuses lvl 1, 20 lances roquettes lvl 1, 20 mortiers tractés lvl 2, et 15 canons tractés. Le matériel transporté dans deux navires cargos sous faux pavillons gorisiens. Ces cargos iront des ports militaires nordistes jusqu'au Caratrad en faisant un contour pour être le plus loin possible des côtes loduariennes (ils passent à plus de 650 km de l'emplacement du porte-aéronef de lorenzo) et se sont ravitaillés sans problème puis ont continué tout en restant proches des côtes du Canta, du Tanska, de Uspon etc. Jusqu'à arriver au Rasken.

Les troupes, quant à elles, étaient désarmées dans des avions de lignes et ont suivi un parcours semblable. Elles sont allées au Caratrad en étant éloignés de la Loduarie puis ont survolé Uspon et ont atterri au Raksen.

Factuellement, les transports ont pris soin de faire un détour pour être loin de la Loduarie et ne pas se faire repérer, passant à des distances faisant que les avions loduariens ne les ont pas repérés, faute d'avoir survolé plus loin (500 km)

Arrivée au Rasken les troupes et le matériel ont suivi l'itinéraire prévu en passant par Rus've ensuite et en survolant brièvement l'espace aérien du Luminor. Les troupes ont donc pénétré le territoire et attendent une jonction avec de possibles forces tcharnoviennes ou rus've, et les bérets rouges dans le camp de Moldarok dans l'oblast de Zladingrad .

(15/09/12)
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Annonce publiée le 15/06/2012 par l'état-major Loduarien.

La Nation Communiste de Loduarie, de part son état-major Général, annonce et assume avoir mené une campagne de frappes aériennes par le biais de sa force de missiles en Okaristan. Cette action, longuement réfléchie, fait suite à la décision de la Tcharnovie de pénétrer sur le territoire d'une nation sans son autorisation, preuve flagrante d'impérialisme, pour soutenir un groupe rebelle et terroriste mettant en jeu la stabilité Eurysienne.
La Loduarie annonce avoir fait d'importants dégâts, non connus dans leur détail pour le moment, aux rebelles, à leurs aides Tcharnoves, à leur logistique et à leur positions.
Nous reconnaissons l'usage de la force aérienne Loduarienne à l'encontre de cibles catégorisés comme militaires, mais pas comme civiles.
La Nation Communiste de Loduarie saurait nier toute affirmation visant à démontrer qu'elle a cherché à toucher des cibles civiles.
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19/06/2012. Entrevue ayant lieu dans une salle de réunion du palais présidentiel Finnevaltai.

La présidente Pokka prit la parole.

"Mesdames et messieurs les ministres de l'industrie, de la santé, des affaires étrangères et de l'énergie, je vous ai convoqué ce jour pour parler d'un sujet important. Le peuple Okaristanais souffre de la guerre en ce moment même. Nous devons délibérer pour savoir si allons envoyer de l'aide humanitaire ou non."

La réunion dura plusieurs heures chaque ministre exposant son point de vue par rapport notamment à la faisabilité de l'entreprise, mais également sa dimension. Après de trop longues délibérations au goût de la présidente, aucune mesure n'a pu être prise.

"Bon. Je pense que cette réunion a été très productive (elle ne le pensait pas.) mais nous n'avons dégagé aucun déboucher à ce problème..."

Kimmo Nevalainen : "En même temps, je ne sais pas pourquoi vous vous entêtez à traiter cette question comme un problème. Les guegeurre de nos voisins ne nous concernent pas, si tenter qu'ils ne nous agressent pas. Nous n'avons pas à payer pour eux, nous ne leur devons rien."

"Votre point de vue est défendable M. le ministre même si permettez moi de vous dire que si j'avais su que vous étiez un connard de cette nature, votre place n'aurez pas été sur cette chaise, ni dans aucun ministère. Je vous conseille à l'avenir d'éviter de me couper la parole si vous voulez garder votre poste."

Un blanc traversa la pièce, avant que la présidente ne reprenne.

"Bon. Puisque nous ne pouvons nous mettre d'accord, nous allons organiser un vote..."
712
aide humanitaire organisation

Tôt, le matin du 4 juillet 2012, les convois humanitaires Finnevaltai s'organisaient déjà avant l'annonce du résultat du vote. En effet, le gouvernement de la présidente Pokka a décidé de préparer le plus rapidement possible l'aide, sachant que le vote ne faisait plus trop de doute à ce moment la, même avant l'annonce de celui-ci. Des centaines de bénévoles, Finnevaltai travaillèrent d'arrache-pied pour que tout le matériel, qu'il soit alimentaire, sanitaire, médicale ou manufacturier, soit livrée à tant.

Le soir, les premiers camions partirent d'Haut-Aho, où tous les chargements ont été effectués, direction la frontière avec le Kalland. 50 km séparent la ville de la frontière. En une heure, les camions furent à la frontière en attente de pouvoir passé...

camions à la frontière Okaristanaise
2501
16 juillet 2012, Manche Blanche.

La livraison d'armement s'effectua, secrètement dans le calme relatif de la mer tandis que la frégate TMS Mannréttindi, en mer a proximité de l'interception, et 6 avions tanskiens au dessus du ciel halvien restaient en alerte prétextant un exercice maritime. Alors que l'équipage du navire travaillait dans un silence absolu, quelques bruits lointains traduisaient une activité nouvelle. Sur le pont du navire, un hélicoptère Stormsvale s'apprétaient à décoller tandis qu'à l'aide de jumelle, un membre d'équipage distinguait, au loin, au ras de la mer et sous toute détection radar, huit points rouges descendant vers le sud.

Sur le pont, une quinzaine d'hommes embarqués à bord de la frégate quelques jours plus tôt embarquèrent, sur l'hélicoptère remplaçant celui d'habitude à bord de la frégate. Il décolla et parti rejoindre le groupe descendant vers le sud. Sous l'attentive surveillance de la frégate et des aéronefs à quelques dizaines de lieus plus au nord, dans une nuit noire sanctifiée d'une lune camouflée de nuages, les hélicoptères s'approchèrent des côtes rebelles. Ils avaient décollés une à deux heures auparavant de la base militaire d'Halvø. Peu après leur passage, 3 avions de transports survolèrent la mer, passant à quelques lieus de la frégate, la aussi à une altitude ne dépassant pas les 150 pieds.

Le matériel tanskien devait, d'ici quelques bonnes heure, être convenablement délivré. Les hélicoptères n'en délivraient pas. A proximité du campement rebelle chargé de recueillir le matériel, alors que la nuit battait son plein, les hélicoptères arrivèrent, et lentement se posèrent. Dans une tranquillité toute tanskienne, une centaine d'hommes descendirent des hélicoptères, un équipement conséquent sur le dos. Après quelques minutes de vérification et de déchargement de matériel, les hélicoptères repartirent tandis que les hommes préparaient déjà un curieux terrain, quadrillé par quelques infrarouges.

Une demi-heure plus tard, les pilotes des aéronefs, distinguant grâce à des lunettes de visions nocturnes les petits points lumineux et après avoir progressivement ralentis jusqu'aux limites mécaniques de leurs appareils en descendant aussi bas que possibles, ouvrirent leur cales et larguèrent, à l'aide d'imposants parachutes, une demi-douzaines de petits véhicules légers. Ne pouvant d'habitude emporter qu'un seul véhicule blindé, la capacité avait été porté à deux par la légèreté et la petitesse de ces véhicules. Les Forces spéciales tanskiennes avaient leur logique propre.

Sans perdre de temps, les appareils, ayant soigneusement délivré le matériel, firent demi-tour en direction d'Halvø opérant un trajet à même altitude pour éviter toute détection radar. Cette nit là, il eut fallut être chanceux pour observer un avion tanskien volant à si faible altitude.

largage de véhicules à basse altitude

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sdf
5667
A quelques kilomètres de Dunaske .

Depuis plusieurs jours, un petit campement amené à grossir s'était installé alors que les tambours de l'artillerie avaient fini de sonner près de Dunaske. Le campement était, pour le moment, réduit. Une colonne d'une dizaine de camionnettes blanches teintés d'une croix rouge s'était installé la, dans un petit village agricole près de la ville. Du moins ce qu'il en restait. Il avait été emporté, sa population avec, dans les premières heures du siège. Des quelques habitants qui vécurent la, il ne restait que quatre mur, de plusieurs maisons différentes. C'est sur ce théâtre de fortune que Rauði Krossinn s'était installé avec, pour le moment, une vingtaine de personnel. Plus était à venir.

L'objectif principal de la mission était de fournir une aide de soin d'urgence de premier ordre. A la hâte, une tente médicale permettant d'opérer 1 à deux patient avait été montée sur la dalle de bêton d'une habitation vidée de vie et de ses murs. Les premières pluies avaient lissé le pavé et libéré, en provenance de la ville, un doux parfum de chair perforée et de sang fermenté. La fin de l'été ne signifiait pas, à Dunaske, un regain de vie, mais celui d'une lente et incertaine reconstruction. On ne respirait pas mieux, mais l'on respirait enfin. Depuis l'installation, et chaque matin, une demi-douzaine de camionnettes se rendaient en ville, passant au travers des barrages tcharnoves ou révolutionnaires qui, rapidement, comprirent la raison de ces allers et venus. Il faisait sauver des hommes, des femmes, des enfants et des vieillards, qu'ils soient civils ou militaires, amis ou ennemis. Le campement devait être amené à grossir jour après jour. Dunaske compte une population trop importante pour la vingtaine de personnels de Rauði Krossinn. La majorité est constituée de médecins. Pour beaucoup, ce n'est pas la première opération, plusieurs ont même été mobilisés aux côtés des forces armées tanskiennes à Port-Hafen. Pour le reste, il faut endurer le choc des premiers jours, les premiers corps, les premières amputations nécessaires. Les premières joies aussi.

Sur les vingt premiers membres déployés de l'association, trois sont enseignants, et aides-soignants aussi mais avant tout enseignants. Le campement n'accueillait, dans ses premiers jours, qu'une dizaine de patients. L'aide alimentaire ne pouvait pas être élargie bien que quelques camionnettes allaient et venaient en distribuer en ville. 5 étaient des enfants. Une fois remis sur pattes, si les deux lui restait encore, l'enfant, parfois orphelin parfois sans parent retrouvé, rejoignait les trois enseignants du camp. Dans le calme retrouvé d'une ville sous les bombes il y a une semaine encore, il retrouvait un peu de calme, mais aussi les bancs de l'école. L'Okaristanais des trois enseignants est imparfait. Marqué d'un fort accent tanskien, il bute sur les mots compliqués, mais ceux là ne sont pas nécessaires. A l'enfant, il ne faut pas encore lui expliquer la guerre, il faut lui expliquer la paix, la lui faire lire avec des mots d'enfants. Le programme conçu était simple. Apprendre à lire, cela pouvait d'ailleurs servir si l'enfant revenait auprès de parents ou de grand-parents n'ayant eu cette chance. Apprendre à écrire aussi, pour ces mêmes raisons.

Mais il n'y avait pas que cela. La classe était des plus sobres. Une tente épaisse aux toiles tapissées de quelques dessins colorés, d'une carte de leur pays et de la région et cinq tables avec un tableau. Elle n'était pas bien grande mais suffisamment pour ne pas que les jeunes rescapés soient serrés. Il y avait même une ouverture faisant office de fenêtre apportant un flux de lumière suffisant. Tout était pensé pour apporter un peu de joie et sortir du gris des immeubles délabrés visibles au loin. Leur vie était déjà bien assez triste comme cela. Les enfants, pour la plupart incapable de faire du sport du moins pour autant disposaient aussi de quelques jeux ludiques. Enfin, les enseignants leur apprenaient, du moins essayaient de leur apprendre les raisons de leur cauchemar. Il fallait permettre à leurs parents d'être libres, et à eux d'avoir un accès à l'éducation, à la lecture, à l'écriture, en bref à une chance. Rauði Krossinn était là pour les aider à pouvoir transmettre ce même message quand ils reverraient leur parent. Tout était fait pour leur bien, pour le bien du pays et de la démocratie. Au fond de la tente, derrière le tableau, une petite caisse contenait une série de livres pour enfants racontant quelques histoires aléatoires. Si quelques-uns étaient d'origines okaristanaise, la majorité provenait de Tanska et racontaient des histoires tanskiennes traduites à la hâte par le ministère de l'Education sur demande de l'association.

sdf

Le petit campement, ne comptant alors qu'une demi-douzaine de tentes solides - il ne faut pas s'imaginer une simple tente de camping - avait vocation à s'agrandir. Déjà depuis Tanska et à la frontière Rus've, le prochain convoi se préparait. Une autre douzaine de véhicules comprenant quelques camions. Les conteneurs serviraient à installer quelques "bâtiments" en dur et à fournir deux blocs opératoires mieux conçus, et plus propre aussi. Tout avait été financé par les autorités fédérales tanskiennes, mais aucun tanskien, si ce n'est deux traducteur, ne faisait parti du convoi qui se constituait. Chaque véhicule était blanc, munit d'une grande croix rouge symbolique de Rauði Krossinn - la croix n'étant pas centrée - et d'un drapeau flottant au vent rendant visible l'appartenance du convoi. d'une vingtaine de personnels, on se préparait à dépasser la cinquantaine. Le campement, lui, devrait croître pour accueillir pas moins de deux-cents patients mais aussi d'importantes réserves d'eaux et de nourritures pour nourrir quelques réfugiés qui, sans doute, viendraient s'agglutiner peu à peu autour des humanitaires.

A terme, à la direction générale de l'association, on s'attendait à pouvoir déployer une centaine de personnels, en majorité des médecins et une douzaine d'enseignants soigneurs pour les enfants et, peut être, une classe d'adolescents. Si un camp de réfugiés se constituaient autour du campement de la Rauði Krossinn, qui fournirait eau et nourriture, c'est aussi une véritable "école" qui pourrait se faire. L'électricité, elle, était restreinte à quelques générateurs et poste de recharge, guère plus n'était prévu pour le fournir à la population, du moins en l'état. L'instabilité de la région persistait et il était encore trop tôt pour envisager un quelconque déploiement de matériel humanitaire plus conséquent pouvant, notamment, fournir de l'électricité en quantité.

sdfd
3853
Quotidia, Journal généraliste a écrit :
Victoria Cavali, 3 octobre 2012

Voyage dans le milieu humanitaire velsnien en Okaristan

Cela fait désormais plusieurs mois que la guerre civile, couplée depuis le mois d'aout à plusieurs interventions étrangères, de la Tcharnovie, puis de la Loduarie a mis à feu et à sang le pays. Beaucoup de considérations politiques, beaucoup de considérations idéologiques ont amplifié ce conflit régional dans des mesures peu communes. Mais, lorsqu'il s'agit d'humanitaire, ces facteurs n'ont pas d'importance et chaque vie humaine compte. C'est du moins ce que pense Toni Herdonia, ancien comptable reconverti dans ce milieu qui diffère tant de son domaine de compétence d’origine. Néanmoins, comme nous allons pouvoir le constater au cours de nos différentes escales à bord de son navire "Le Parcimonieux", ce dernier a réussi à trouver des moyens d'exprimer son talent et son bagage académique à travers sa nouvelle cause.

C'est en Aout 2012 que Toni Herdonia change totalement de route. Expert-comptable récemment licencié du Groupe Laurenti Alfonso, ce dernier découvre en même temps que la plupart des velsniens l'horreur de la guerre en Okaristan. Bouleversé par ces images qui resteront durablement dans son esprit, Herdonia décide de monter une société de location de navires et fait l’acquisition de plusieurs vedettes civiles de seconde main en Zélandia, qu'il commence à sous-louer à divers bateliers de la Manche Blanche. C'est décidé, il sauvera des okaristanais. L'idée de son entreprise, considérée comme parfaitement légale à Velsna, ne lui est pas venue toute seule mais de son expérience personnelle dans le monde de l'entreprise. Il nous dit à ce propos: "Je me suis posé la question: des civils veulent fuir l'horreur de la guerre en Okaristan, ils veulent partir du pays. Mais ils n'en ont pas la possibilité, car ils sont dans une zone de conflits où la plupart des services de ferry n'existent plus, ou ils n'ont pas l'argent pour partir avec les moyens de transport existants. J'ai donc proposer à divers sous-traitants de créer des escales sur plusieurs points côtiers en Okaristan, et d'en assurer la communication dans le pays. Pour régler le problème du prix du carburant, nous avons juste eu à délester les navires pour dépasser leur charge minimale acceptable. Ainsi, les okaristanais voulant quitter le payer peuvent désormais le faire grâce à mes prix modiques. Et mes marges explosent...même si ce n'est pas le but de mon entreprise, plutôt un effet secondaire heureux."

Sur les vedettes de fortunes que Herdonia sous-loue, ce dernier affirme qu'il peut transporter près de 50 personnes sur une seule traversée. Interrogé sur la sécurité de ce dispositif, ce jeune investisseur ambitieux assure que ces navires sont entièrement sécurisés et que les éventuels naufrages sont davantage causés par des facteurs humains indépendants de sa volonté que des facteurs techniques. "Il m'est arrivé de sur-estimer les capacités de certains pilotes de vedettes qui se sont avérés complètement irresponsables. C'était le début, j'étais encore novice dans ce secteur." nous avoue t-il à demi mots.

Nous nous sommes rendu en Okaristan, à la recherche de l'un de ses sous-traitants du nom de Yaroslav. Ce dernier, également est motivé par une cause humanitaire et une conviction profonde par les scènes traumatisantes dont il a été témoin. En effet, avant l'arrivée de Herdonia sur le "marché", ce dernier était aux mains de "vulgaires passeurs" et de "profiteurs de misère qui faisaient payer des tarifs prohibitifs à leurs clients". Ainsi, depuis l'arrivée de la société d'Herdonia, ces prix du passage, à en croire ses sous-traitants, ont été divisés par 3 en moyenne. La plupart du temps, ceux-ci s'échelonnent entre 700 et 1200 florius velsniens, autant dire rien du tout. Bien évidemment, plus la destination est lointaine, plus les prix augmentent (en raison de la consommation du carburant, bien évidemment). La plupart des okaristanais se rendent ainsi dans des pays relativement proches en Manche Blanche. "Luminor et Eclipsia sont les destinations les plus populaires, évidemment. Mais les okaristanais aiment bien se rendre également à Rasken, voire même à Kolisburg. Surtout en cette période de l'année." nous dit Yaroslav. Interrogé sur les raisons de la facilité avec laquelle il passe au travers des opérations militaires de la Loduarie, ce dernier nous répondit juste avec malice: "Les meilleurs humanitaires gardent leur secret.".



1228
sceau

Mes chers citoyens d'Okaristan et du monde,

Aujourd'hui, je m'adresse à vous avec un cœur lourd, empreint de préoccupations et de compassion face à la situation difficile que traverse Okaristan, un pays éloigné, mais dont les échos de souffrance parviennent jusqu'à nous.

Devant les ravages de la guerre qui sévit dans votre nation, j'ai pris la décision de créer un aéroport d'urgence. Cet aéroport servira de pont vers la paix, un moyen pour les civils innocents d'Okaristan de trouver refuge dans notre pays, loin des affres du conflit. Mon intention est de minimiser les pertes humaines, de sauver des vies et de tendre la main à ceux qui cherchent désespérément un endroit sûr.

Nous voulons que vous sachiez que vous n'êtes pas seuls dans cette épreuve, que notre nation est prête à offrir son soutien et son hospitalité.
La paix est notre objectif commun, et nous croyons en la possibilité de construire un monde où le dialogue et la compréhension l'emportent sur la violence. En ces temps sombres, nous devons œuvrer ensemble pour éteindre les flammes de la guerre et faire place à la lumière de la paix.

Que ce geste soit perçu comme une offrande de fraternité et d'espoir. Nous sommes prêts à vous accueillir, à vous tendre la main dans un élan de solidarité, car ensemble, nous pouvons construire un avenir où la paix prévaut sur la guerre.

Vous avez notre soutien, nos pensées et nos prières vous accompagnent.

Ayanar Amach,
LILH de l'Ouliciby .
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Catégorie : RP avec importance

14/11/2012, 14 heures et 43 minutes
Dans les eaux ouest de l'Okaristan

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Ils ont quoi ?!

Le Colonel Pierre venait de hurler dans la salle de réunion du croiseur porte-aéronefs Amiral Loduarien, le Dolinne.

Répétez ? Vous dites que Yuriigrad est tombé ? Vous vous foutez de ma gueule, là ?

Le commandant qui avait informé le Colonel repris la parole.

OUI, camarade Colonel, Yuriigrad est tombé. On ignore comment exactement, ni pourquoi, mais la ville est tombé. En l'état, le gouvernement Okaristanais ne l'a contrôle plus. De plus, ce même gouvernement semble avoir été déposé.

Impossible. Nous avons infligé de très violentes pertes à l'ennemi. Leur capacités de déplacement, leur capacités logistiques en plus, on presque étées réduites à néant. Et on veut me faire croire qu'ils ont réussi à encercler une ville, et à la capturer ? On parle d'une ville là, pas d'un vulgaire village ! Il serait temps de revenir à la réalité ?

En l'état, camarade Colonel, tout ce que nous savons, c'est que Yuriigrad n'est plus sous le contrôle du gouvernement Okaristanais. Néanmoins, si la partie est de l'Okaristan est hors de contrôle, tout comme la zone nord, que de toute manière nous ne comptions pas toucher, la zone est, elle, est bien sous notre contrôle. Désormais, étant donné que l'ouest ne nous appartient plus, il est temps de nous appuyer plus que prévu sur la zone est.

Je vous le concède, camarade Commandant. Les plans d'urgence de l'état-major vont devoir êtres avancés et activés. Mais si ça résout une partie du problème, car nous sommes en moyen de sanctuariser la zone est de l'Okaristan, ça ne résout pas celui de la zone ouest.

Il n'y a pas de solution miracle, camarade Colonel.

Nous sommes d'accord. Vous pouvez disposer.

Le commandant reparti de la salle de réunion, tandis que le Colonel Pierre préparait un rapport, à destination de l'état-major, ainsi que de nouveaux ordres de mission.


14/11/2012, 15 heures et 06 minutes
Dans la zone est de l'Okaristan, contrôlé par les forces Loduariennes

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Ce même drapeau avait flotté un temps au dessus de la Chérchérie. Pendant un temps, la Chérchérie avait connu le règne de l'armé Loduarienne. Mais les temps changeaient. La Chérchérie avait disparu, absorbé par l'impérialiste Tcharnovie, et la Loduarie avait dû partir.
Mais, mais, mais, on ne se débarrassait jamais de la Loduarie. Jamais.
"Le drapeau Loduarien veille", disait-on auparavant. C'était toujours le cas. Le drapeau Loduarien veillait encore. Mais pas sur le même territoire. Pas au même endroit.
Cette fois-ci, c'était en Okaristan.

La Nation Communiste de Loduarie, répondant présente à l'aide d'une nation naturellement alliée, a décidé, suite au renversement du gouvernement légitime Okaristanais par les forces d'une coalition internationale ayant envahi l'Okaristan, de proclamer l'indépendance, pour un temps indéterminée, de la zone est de l'Okaristan, pleinement sous contrôle de l'Armée Loduarienne.
La guerre qui se profile n'est pas sans rappeler les événements qui ont eu lieu au Prodnov il y a de cela 4 ans déjà. Dans l'optique d'éviter un même scénario, la Nation Communiste de Loduarie assume continuer la guerre en cours, visant à mettre à genoux les forces ennemies ayant envahi l'Okaristan.
La Nation Communiste de Loduarie tient également à prévenir les parties prenantes qu'elle est ouverte, comme toujours, à des négociations.
De plus, l'Armée Loduarienne a été chargé de mettre en place un relais visant à faire apporter des cargaisons humanitaires à destination du peuple Okaristanais, sous la garde de l'Armée Loduarienne.



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La situation, dans la zone ouest de l'Okaristan, elle, ne fut pas la même. La Loduarie se renforçait dans le secteur.
Le blocus aérien et naval était toujours d'actualité; et les campagnes de bombardement reprenaient.
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